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Module
Technique Séparatives et Extractives
Responsables:
Dr. S. ZAZOULI
Dr. M. EDDAHMI
Mr. A. HIBOT
Année universitaire
2021/2022
AVANT-PROPOS
Ce manuel renferme les modes opératoires ainsi que les explications théoriques de l’ensemble
des manipulations destinées aux étudiants inscrits en Master Matériaux Organique, Polymère
et Formulation.
Le rôle de l’étudiant, sera donc d’isoler le produit de la réaction ou bien d’extraction avec le
meilleur rendement possible mais aussi avec l’indice de pureté le plus élevé.
Le temps passé en salle de travaux pratiques est généralement court et précieux, pour cela les
étudiants auront à préparer soigneusement chaque manipulation avant d’arriver en salle. Un
compte rendu sera remis par chaque binôme à la fin de chaque séance.
Au cours de chaque séance, et à tout moment, l’étudiant peut être interrogé sur son travail. Il
devra prouver qu’il comprend parfaitement ce qu’il fait. Signalons, à cet effet, qu’une partie
de la note du compte rendu tiendra compte de la façon de manipuler et la participation de
chaque étudiant en salle de travaux pratiques.
MATERIELS ET TECHNIQUES DE BASE
1. Extractions
L’opération d’extraction consiste à transférer une espèce chimique d’une phase à une autre.
La phase finale est, généralement, un liquide dans lequel le produit recherché est soluble.
Lorsque la phase de départ est constituée d’un mélange solide, on utilise une extraction
solide-liquide, lorsque la phase de départ est une solution liquide. Seule l'extraction liquide-
liquide est présentée ici, sachant que ses grands principes sont applicables à l'extraction
solide-liquide en utilisant un appareil de Soxhlet. Chaque extraction ou lavage est suivie
d’une décantation.
Principe:
L’extraction solide-liquide est une opération physique de transfert de matière entre une phase
solide, qui contient la substance à extraire et une phase liquide (le solvant d’extraction). Suite
au contact entre le solvant et le solide hétérogène, les substances ayant une affinité pour le
solvant sont solubilisées et passent de la phase solide dans la phase liquide. Au cours de
l’extraction, leurs teneurs (fractions) dans la phase solide diminuent et leurs concentrations
dans la phase liquide augmentent. Le transfert de matière se réalise par diffusion moléculaire
et par convection. L’extraction est un processus non stationnaire qui s’arrête au moment où
s’établit un équilibre entre les deux phases. Cependant si le solvant est continuellement
renouvelé, la diffusion se poursuit jusqu’à épuisement de la phase solide. Généralement,
l’extraction n’est pas très sélective. En plus des molécules d’intérêt, d’autres substances sont
également co-extraites à partir de la phase solide vers le solvant. La solution obtenue est
appelée extrait. La matière solide obtenue après évaporation du solvant est aussi appelée
extrait ou extrait sec. La source solide épuisée après l’extraction contient très peu ou pas de
soluté. Elle est appelée raffinat ou résidu (Schéma 1).
Schéma 1: Représentation schématique de l’extraction solide-liquide
2. Chauffage à reflux
La température est un facteur cinétique : la vitesse des réactions augmentavec la température
d’après la loi d’Arrhenius. Lors d’une synthèse, le milieu réactionnel (contenant le solvant, les
réactifs et le catalyseur) est souvent chauffé. En outre, le chauffage permet généralement
d’accroître la solubilité des composés dans le solvant. Ainsi, afin de ne pas perdre de matière,
on utilise un montage permettant unchauffage à reflux.
Principe:
Lors du chauffage du milieu réactionnel, le solvant (et éventuellement les composés dissous)
s’évapore. Boucher simplement le ballon engendreraitune surpression à l’intérieur et donc un
risque d’explosion. Le ballon est surmonté d’un réfrigérant à eau qui est une pièce de verrerie
ouverte dont lesparois sont refroidies par une circulation d’eau continue. Les vapeurs s’y
condensent et le liquide retombe au goutte à goutte dans le milieu réactionnel: Il s’agit d’un
chauffage « à reflux ».
3. Filtration
La filtration permet de séparer les constituants d'un mélange solide liquide par passage à
travers un milieu filtrant. Deux techniques sont utilisées traditionnellement, la filtration par
gravité et la filtration sous vide.
Le liquide s'écoule librement sous l'action de son propre poids à travers le filtre.
Techniquement, le filtre en papier lisse ou plissé est placé sur un entonnoir à tige courte et de
large diamètre (Schéma 3).
La pression force le liquide à traverser le filtre. Cette filtration est beaucoup plus rapide que la
filtration par gravité et a l’avantage de recueillir les cristaux sans les abimer. Le matériel
nécessaire est (voir schéma 4):
1. Un entonnoir du type Büchner;
4. Une fiole de garde si l'on désire recueillir le filtrat et une trompe à eau (ou une source
d'aspiration) pour créer un vide partiel ;
4. Evaporation
L’évaporateur Rotatif est un appareil qui permet d'éliminer le solvant d'un mélange
réactionnel par évaporation sous pression réduite. Puisque le point d'ébullition dépend de la
pression et diminue avec l'abaissement de celle-ci, la température nécessaire à la distillation
peut être réduite si on abaisse la pression à l'aide d'une trompe à vide. La rotation du ballon
au cours de l'évaporation a pour but d'homogénéiser la température de la solution, de
régulariser l'ébullition et d'augmenter la surface d'évaporation (évaporation plus rapide). Le
solvant vaporisé est condensé au contact de la spirale réfrigérante et recueilli dans le ballon
récepteur (s'il est très volatil, il est entraîné dans la trompe à eau : cas de l'éther).
Vérifier que la trompe à eau est branchée (robinet d'arrivée d'eau ouvert au
maximum).
L'eau doit également circuler dans le réfrigérant.
Graisser le rodage mâle.
Fermer le robinet de l'évaporateur après avoir fixé le ballon que l'on continuera à
maintenir jusqu'à ce que la pression réduite soit obtenue (aspiration du ballon).
Mettre en route le moteur d'entraînement (vitesse moyenne).
Chauffer le ballon avec le bain d'eau.
Arrêter le moteur d'entraînement Lorsque l'évaporation est terminée.
Abaisser le bain d'eau.
Maintenir le ballon.
Ouvrir doucement le robinet de l'évaporateur pour rétablir la pression atmosphérique
Enlever le ballon.
Fermer les robinets d'arrivées d'eau de la trompe à eau et du réfrigérant.
L’analyse a pour but de s’assurer que le produit obtenu est bien le produit attendu et de
vérifier sa pureté. Ceci est réalisé, dans le cas d’un produit solide par la mesure de son point
de fusion, à l’aide d’un banc Köfler. Dans le cas d’un produit liquide, on procède à la mesure
de son point d’ébullition ou son indice de réfraction. Ensuite, les résultats obtenus sont
comparés aux données de la littérature. Si les conditions du laboratoire le permettent,
l’analyse spectroscopique (UV, IR, RMN,…), peut être réalisée notamment pour
l’identification du produit. Nous ne détaillerons ici que les techniques utilisées dans les
manipulations de ce manuel.
La détermination du point de fusion du solide recristallisé est une méthode très utilisée car
elle est simple et rapide. Elle permet de tester sa pureté. Si celui-ci n’est pas satisfaisant, la
recristallisation est répétée jusqu’à un point de fusion stable.
Principe:
Le banc Köfler est composé d'une plaque métallique, rectangulaire et à gradient de
température imposé par un système de chauffage électrique interne, d'une graduation de la
température le long de cette plaque et d'un curseur mobile. Le curseur fixé sur le devant de
l'appareil porte deux index qui déterminent respectivement une position sur la plaque
chauffante et une température sur l'échelle parallèle à la plaque. L'index de température est
mobile, sa position doit être déterminée par étalonnage du banc. Le banc Köfler, très simple
d'utilisation, permet de mesurer des températures de fusion comprises approximativement
entre 50 et 250 °C. La température est croissante de la droite vers la gauche.
Utilisation:
Le banc Köfler doit être allumé au moins 30 minutes avant la première mesure de température
afin que le gradient de température soit bien installé tout au long de la plaque métallique.
1. Il faut tout d'abord vérifier que le banc soit bien propre. Si ce n'est pas le cas, le nettoyer à
l'aide d'un morceau de coton imbibé d'éthanol.
4. Ayant repéré la zone de fusion, il faut ensuite étalonner le banc Köfler avec des composés à
température de fusion connue. Ce sont des composés étalons (fournis avec le banc Köfler).
L'étalonnage se fait comme toute mesure en déplaçant les cristaux à l'aide d'une spatule par
petits tas jusqu'à la fusion du composé. On déplace le curseur jusqu'à ce point et on l'abaisse.
5. Ensuite, il faut régler la vis coulissante liée au curseur de façon à se placer sur la valeur de
la température de fusion de l'étalon.
6. L'étalonnage étant fait en utilisant un étalon dont la température de fusion est proche de
celle du composé à déterminer, il suffit de recommencer la mesure avec le produit.
Figure 2 : Banc de Köfler
La chromatographie sur couche mince (CCM) est une technique d’analyse qualitative. Elle a
pour but de séparer les produits d’un mélange et permetd’identifier un composé, de vérifier sa
pureté ou de suivre l’avancementd’une réaction en analysant des prélèvements successifs du
milieu réactionnel afin de mettre en évidence l’apparition de produits et/ou la disparition
deréactifs.
Principe:
La chromatographie sur couche mince s'effectue généralement sur une fine couche de silice
(phase stationnaire) déposée sur un support. Le mélange à étudier est ensuite posé à l'aide d'un
capillaire à environ 1 cm du bord puis placé dans une cuve contenant l'éluant. Le niveau de
l'éluant devant être en dessous du produit déposé. La cuve de chromatographie est ensuite
refermée par un couvercle.
Pour une meilleure séparation, on peut placer un papier filtre sur toute la hauteur de la cuve.
Celui-ci se charge de solvant par capillarité ce qui permet une meilleure saturation de la cuve.
L'éluant migre sur la plaque de silice par capillarité et entraîne les composés du mélange
étudié. Si les vitesses de migration des composés sont différentes, ils seront séparés. La
plaque de chromatographie est ensuite lue directement si les composés sont visibles, ou placé
sous une lumière UV (Voir Figure 3).
Figure 3: Lampe UV– 254/365 nm
Ils peuvent également être révélés en pulvérisant une solution d'acide sulfurique puis chauffé
dans une étuve. Des plaques avec révélateurs à la fluorescéine sont également disponibles.
Placées sous la lumière UV, les taches apparaissent sans avoir besoin d'avoir recours à un
révélateur. Ne pas oublier de tracer le front du solvant dès la sortie de la plaque de la cuve
avant son évaporation.
On détermine le ratio frontal Rf = L1/L2 étant le rapport entre la distance parcourue par le
soluté divisé par la distance parcourue par le front du solvant.
Le principe de séparation des composés par CCM est proche de celle en HPLC.
Le mélange est placé sur la plaque de silice à l'aide d'une pipette pasteur.
Le principal intérêt de la CCM est l'identification rapide des composés d'un mélange.
Toutefois, ceci est de moins en moins vrai avec l'apparition de chromatographie sur
couche mince haute performance (HPTLC).
Ici de dépôt du produit à analyser est automatisé avec une précision extrême ce qui permet
une quantification.
4.3. Chromatographie sur colonne
La chromatographie sur colonne est une méthode de purification couramment utilisée
enchimie organique afin de séparer les constituants d’un mélange. Contrairement à
lachromatographie sur couche mince (CCM) qui estune technique essentiellement analytique,
la chromatographie sur colonneest utilisée en chimie préparative. Elle permet, en effet, de
purifier une quantité importante de produit (pouvant aller jusqu’à plusieurs grammes) pourune
utilisation ultérieure en synthèse.
Principe :
La séparation des produits d’un mélange repose sur les mêmes principes que la CCM, à savoir
leurs affinités relatives pour une phase mobile et une phasestationnaire. Lors d’une
chromatographie sur colonne, l’adsorbant placédans la colonne constitue la phase stationnaire
tandis que l’éluant qui se déplace par gravité (et parfois sous l’effet d’une surpression)
constitue la phasemobile.
Pour pouvoir réaliser des manipulations, le chimiste organicien, a besoin d’un certain nombre
d’instruments (généralement en verre, ou verrerie) qui permettent de faciliter son travail. Le
matériel schématisé dans la planche au-dessous, représente la verrerie utilisée dans la plupart
des laboratoires de chimie organique. Certains éléments (de verrerie) sont équipés de rodages
permettant de les relier les uns aux autres et réaliser par la suite des montages.
1. Protocole expérimental
1.1. La synthèse de l’hydrazone
• Introduire dans un ballon bien sec, 1.68 g de l’acide déhydroacétique et 15 mL de
l’ethanol.
• Préparer un bain de sable, un thermomètre à une Température de 80°C.
• Ajouter 0.99 mL de phenylhydrazine.
• Adapter un réfrigérant à air dessus l'erlenmeyer et chauffer environ 15 min.
• A la fin de la synthèse, le produit de réaction solide résultant est précipité au fond du
solvant liquide. Séparer le solide du liquide par la méthode de filtration.
1.2. Séchage de l’hydrazone à masse constante
- si la masse a varié: il y avait encore du solcant; on remet le tout 5 minutes à l’étuve, et ainsi
de suite jusqu’à un poids constant.
Pour identifier l’hydrazone, nous allons comparer le produit obtenu avec celui préparer
précédemment au laboratoire par chromatographie sur couche mince CCM.
Si le produit (hydrazone) n'est pas pur, on pourra procéder à une purification par
chromatographie sur colonne.
Maintient la colonne verticalement à l'aide d'une pince fixée à une potence dans ce colonne
mettre ce qui suit:
On utilise un banc Köffler, i.e. un banc dont la température augmente graduellement de droite à
gauche, avec une indication de la température.
1. Introduction générale
Le paprika, aussi connu sous le terme piment doux, est une épice en poudre de couleur rouge
obtenue à partir du fruit mûr, séché et moulu du piment doux ou poivron (Capsicum annuum,
de la famille des Solanaceae). Le terme désigne aussi le fruit en lui-même.
Il existe plusieurs sortes de paprika selon la partie de la plante qui entre dans sa composition.
En effet, le paprika peut être fabriqué à partir des fruits uniquement ou à partir du fruit, de sa
tige et de ses graines.
Le paprika renferme de nombreux pigments colorés dont 3 principaux qui sont séparés par
chromatographie sur couche mince (C.C.M.):
Ce sont des molécules colorées car:
a/Elles possèdent un système conjugué (chromophore) de 11 doubles liaisons conjuguées ;
b/Elles possèdent des groupements auxochromes:
-O–CH3 (groupement méthyle) pour le β-carotène, il absorbe dans les violets vers 450 𝑛𝑚, il
apparait donc jaune;
-O–OH (groupement hydroxyde) pour la capsorbine, groupement auxochrome plus « fort »
que les −𝐶𝐻3 donc déplacement de l’absorption vers les plus grandes longueurs d’onde, il
absorbe dans les bleus-cyan vers 500 𝑛𝑚, il apparait donc orange;
-O−O−CO−R (groupement ester) pour la capsanthine, groupement auxochrome plus « fort »
que les –OH donc déplacement de l’absorption vers les plus grandes longueurs d’onde, il
absorbe dans les bleus verts vers 520 𝑛𝑚, il apparait donc rouge.
2. Objectifs du TP
Le paprika contient de nombreux pigments colorés qui sont facilement séparés par
chromatographie. Les colorants de la poudre de paprika sont extraits par un solvant organique
(le dichlorométhane: CH2Cl2). Les constituants de l’extrait sont séparés par chromatographie
sur micro-colonne puis analysé par chromatographie sur couche mince (C.C.M).
3. Protocole expérimental
3.1. Extraction des pigments majoritaires de paprika
3.1.1. Extraction à froid
• Introduire 1 g de paprika en poudre dans un erlenmeyer ;
• Ajouter 15 mL de dichlorométhane ;
• Boucher l'erlenmeyer et l'agiter énergiquement pendant environ 15 minutes en
dégazant de temps en temps ;
• Récupérer les pigments du paprika qui ont été extraits par le dichlorométhane par la
méthode de filtration. (Avant de filtrer on mouillera le papier filtre avec quelques
gouttes de dichlorométhane) ;
• Calculer le rendement de l’extraction
3.1.2. Extraction à chaud
• Dans un ballon de 100 mL, équipé d’un dispositif de chauffage à reflux, introduire 1g
de la poudre de paprika ;
• Ajouter 15 mL de dichlorométhane,
• Introduire quelques grains de pierre ponce,
• Chauffer à reflux pendant 15 minutes.(La température d'ébullition du dichlorométhane
est de 41°C à la pression atmosphérique) ;
• Refroidir le ballon à température ambiante (sous l'eau du robinet) ;
• Filtrer son contenu pour récupérer les pigments du paprika qui ont été extraits par
le dichlorométhane. (Avant de filtrer on mouillera le papier filtre avec quelques
gouttes de dichlorométhane) ;
• Calculer le rendement de l’extraction
3.2. Chromatographie sur micro-colonne
Cette étape se passe par 4 procédés:
a) Préparation de la micro-colonne
Maintient une pipette pasteur verticalement à l'aide d'une pince fixée à une potence dans cette
pipette mettre ce qui suit:
b) Dépôt de l'échantillon
A l'aide d'une pipette pasteur, prélever un peu de solution à chromatographier et la déposer sur
le dessus de la colonne de silice.
Remarque: le niveau d'éluant dans la pipette doit rester au-dessus de celui de la silice jusqu'à
la fin du développement.
Fraction 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Couleur
L'atmosphère de la cuve doit être saturée en vapeur d'éluant. Ceci impose d'avoir une cuve
bien fermée et préparée à l'avance. Sous la hotte, verser l’éluant dans un bécher sec de 100
mL, sur une hauteur de 1/2 cm. Recouvrir la cuve avec une boîte à pétri.
d) Elution
• Lorsque les dépôts sont secs, introduire la plaque verticalement dans la cuve (la ligne
de dépôt ne doit pas tremper dans l’éluant) et refermer à l’aide de la boîte à pétri.
• Au cours de l’élution, l’éluant migre sur la plaque en imprégnant la silice.
• Retirer la plaque de la cuve avec des pinces, lorsque le front du solvant est à 1 cm du
bord supérieur de la plaque.
• Repérer le front du solvant au crayon. Laisser l’éluant s’évaporer sous la hotte.
e) Révélation (développement du chromatogramme)
Observer le chromatogramme et entourer au crayon, les différentes tâches colorées qui
apparaissent. Remarque : lorsque les taches sont incolores, on les fait apparaître sous une
lampe UV ou à l'aide d'un révélateur chimique mais dans le cas du paprika, les pigments
apparaissent sous forme de taches colorées, visibles à l’œil nu.