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Sans restriction d'utilisation
AVANT-PROPOS
La méthode d'essai intègre les résultats des travaux conduits au niveau français dans le cadre d'un groupe de
travail rassemblant des utilisateurs de brouillard salin d'origines diverses (CBBS), de la norme NFA05-109 et
NF EN ISO 9227 :
• constructeurs automobiles,
• constructeurs d'enceintes,
• formulateurs de produits de traitement de surface,
• applicateurs de revêtements de zinc électrolytique ou par immersion à froid,
• CETIM.
En tant que norme expérimentale, ce document applicable est soumis à observations pour une durée de 5 mois.
Sans observation reçue avant le 30/10/2008 à l'adresse : normesExp@mpsa.com le contenu de ce document sera
confirmé.
HISTORIQUE
INTERVENANTS
Les personnes suivantes ont participé à la rédaction et/ou à la vérification de cette norme :
SOMMAIRE
2.DOCUMENTS DE REFERENCE
2.1.NORMES
A10 0156 RAPPORTS D'ESSAI - REDACTION
2.2.REGLEMENTATIONS
Sans objet.
2.3.AUTRES DOCUMENTS
Sans objet.
3.TERMINOLOGIE ET DEFINITION
Un dictionnaire (glossaire) des principaux termes et leurs définitions utilisés dans les activités de l'Amont Technico-
Industriel est consultable en interne via le glossaire Nectar (http://nectar.inetpsa.com). Ce glossaire est
progressivement enrichi.
3.1.DEFINITIONS
Sans objet.
3.2.SIGLES
Pour le besoin de la présente norme, les sigles suivants sont détaillés :
BS : Brouillard Salin
CBBS : CluB Brouillard Salin
TOR : Temps d'Oxydation Rouge
NaCl : Chlorure de sodium
5.APPAREILLAGE
Les matériaux constituant l'appareillage et qui sont en contact avec la solution saline doivent être inertes vis-à-vis
de celle-ci.
L'appareillage d'essai comprend les éléments suivants :
5.1.CHAMBRE DE PULVERISATION
La chambre de pulvérisation doit avoir une capacité minimale de 0,4 m3.
Pour les chambres de grand volume, le brouillard doit être réparti de manière uniforme, que l'enceinte soit vide ou
en charge. La partie supérieure de la chambre doit être conçue de sorte que les gouttes de solution accumulées,
qui ruissellent à la surface, ne puissent s'écouler sur les pièces testées. Les parois et le couvercle doivent être
isolés de manière à garantir l'homogénéité de la température et de la taille des gouttelettes de brouillard dans tout
le volume de l'enceinte.
Les dimensions et la forme de la chambre de pulvérisation doivent être telles que la quantité de solution recueillie
dans chaque collecteur soit comprise dans les limites de 1 mL/h à 2 mL/h, pour une aire horizontale de
récupération de 80 cm² environ (soit 10 cm de diamètre). Les collecteurs servant à la mesure ne doivent jamais
être installés en dessous des pièces testées.
La solution condensée est évacuée au bas de la chambre.
5.4.COLLECTEURS DE BROUILLARD
Les collecteurs sont utilisés pour la vérification annuelle et les suivis hebdomadaires. On dispose au minimum de
2 collecteurs par enceinte, placés à coté des plaques de référence (Annexe 1.2)
Utiliser, comme dispositifs collecteurs, des entonnoirs de 10 cm de diamètre, (surface d'ouverture égale à 80 cm²
environ) placés sur des éprouvettes graduées. Les matériaux constitutifs de l'ensemble collecteur doivent être en
matériau chimiquement inerte.
L’agressivité doit être mesurée comme indiquée dans l’Annexe 1. Celle-ci doit être reportée au rapport d’essai.
10.MODE OPERATOIRE
10.1.DISPOSITION DES EPROUVETTES ET DES PIECES A TESTER
• Les éprouvettes et les pièces doivent être placées dans la chambre de façon à ne pas se trouver sur le trajet
direct du brouillard pulvérisé.
• L'angle sous lequel la surface est exposée dans la chambre est très important. L'éprouvette, ou la pièce à
tester, doit être placée dans la chambre de pulvérisation, la face à caractériser vers le haut, en formant avec la
verticale un angle de 20° ± 5°. Dans le cas des pièces de formes irrégulières, on doit tenir compte, dans la
mesure du possible, de cette recommandation et limiter la cotation à la surface correctement orientée, ou à
défaut faire l'objet d'un accord entre les parties intéressées.
• Les éprouvettes et les pièces à tester doivent être rangées de façon à ne pas entrer en contact avec la chambre
et doivent être exposées à la libre circulation du brouillard. Les pièces peuvent être placées à différents niveaux
de la chambre de pulvérisation, à condition qu’elles ne ruissellent pas les une sur les autres.
• Les matériaux des supports des éprouvettes et des pièces servant à les suspendre doivent être inertes, vis à
vis de la solution saline et des pièces à tester.
10.2.CONDITIONS OPERATOIRES
• L'essai ne peut commencer qu'après VERIFICATION / SUIVI préalable de la conformité de l'agressivité de
l'enceinte (Annexe 1).
• La température à l'intérieur de la chambre d'essai doit être maintenue à 35 °C ± 2 °C en tout point mesuré à
plus de 10 cm de la paroi.
• La pression de pulvérisation et l'orientation de(s) buse(s) doivent être maintenues constantes dans la chambre
pendant la durée de l'essai de façon à obtenir 1 mL/h à 2 mL/h pour une aire horizontale de 80 cm² environ. Il
convient d'utiliser au moins un collecteur placé à mi-distance entre le pulvérisateur et la paroi de l'enceinte la
plus éloignée.
• La solution d'essai pulvérisée ne doit pas être réutilisée.
10.3.DUREE DE L'ESSAI
La durée des essais doit être fixée conformément aux spécifications PSA (voir paragraphe 9) du matériau ou du
produit essayé. A défaut d'une telle spécification, elle doit faire l'objet d'un accord entre les parties intéressées.
Pour les pièces dont on cherche à déterminer le délai d'apparition de la rouille blanche et de la rouille rouge
l'observation est quotidienne (Annexe 4). Le BS ne doit pas être ouvert au cumul plus de 1 heure par jour. Au-delà
d’une heure, le temps de dépassement doit être déduit de la durée d’exposition.
Les pièces sont séchées à l'air comprimé avant observations.
11.REMARQUES
Sans objet
13.RAPPORT D'ESSAI
La forme et le contenu minimal du rapport d'essai sont définis dans la norme A10 0156.
Il doit consigner les renseignements sur les points suivants
• description du matériau ou des pièces à tester,
• référence de la norme (spécification matériau),
• rappel des exigences demandées au produit testé,
• nombre d'éprouvettes et de pièces soumises à l'essai,
• la note d'agressivité de l'enceinte,
• l’identification du BS et la date de la dernière vérification annuelle et/ou mensuelle de cette agressivité et date
de la vérification à venir,
• la durée de l'essai et les résultats des contrôles intermédiaires éventuels,
• les anomalies et incidents survenus au cours des essais,
• le résultat moyen obtenu sur l'ensemble des pièces du lot testé,
• éventuellement la photographie des pièces testées.
• pour les pertes de masse, on précise l’incertitude de mesure de la balance
le procès-verbal d'essai doit mentionner en outre, tous les détails opératoires, facultatifs, ou non prévus dans la
méthode, ainsi que les incidents susceptibles d'avoir agi sur les résultats.
Annexe 1
Méthode de vérification et de suivi de l'agressivité
INTRODUCTION
Ce protocole a pour objectif de vérifier l'agressivité de la chambre d'essai d'une enceinte de brouillard salin, en
évaluant le niveau de performance d'un revêtement à base de zinc. Il fixe les paramètres identifiés comme
critiques dans les études menées dans le cadre du CBBS. Il fixe les conditions dans lesquelles l'enceinte ou ses
réglages sont considérés comme conformes et établit un niveau d'agressivité. Celui-ci est exprimé sous forme
d'une note et reporté sur le rapport d'essai.
1 CONDITIONS OPERATOIRES
L'ensemble des paramètres fixés dans la méthode d'essai doivent être respectés.
La durée de vie de cette solution de dégraissage est de 36 mois en emballage opaque et dans des conditions
de stockage de 0 °C à 40 °C. Le bain de dégraissage constitué doit être stocké en emballage fermé en dehors
des périodes d’utilisation. Un litre de cette solution permet de traiter au plus 5 plaques
• Après ultrasons sortir la plaque et la rincer à l'eau de ville puis à l'éthanol et la laisser sécher à l'air. Les plaques
dégraissées sont manipulées avec des gants.
1.4 EPARGNE
Les bordures des plaques ainsi que le dos sont protégés avec un ruban adhésif, type : havane 100 mm x 38 mm,
selon le plan figurant en Annexe 1.1.
Annexe 1.1
Plan de l'Epargne : masque de contrôle des plaques de référence
Annexe 1.2
Plan de positionnement des plaques de référence
Annexe 1.3
Procès verbal de vérification et de suivi de l'agressivité de la chambre
d'essai
* : Mesure de chaque éprouvette sur la durée totale de l'essai (temps d'ouverture compris).
Note : Le numéro de l'éprouvette correspond au numéro de la plaque.
MESURE DE L'AGRESSIVITE
de 73 à 96 heures B
de 97 à 120 heures C
Résultat (Note)
Annexe 2
Exemple de rapport de suivi journalier
Annexe 3
Revêtements de peintures, mastics et produits assimilés
• Les arêtes des plaquettes peintes ou des éprouvettes découpées dans une pièce peinte sont protégées de
façon adéquate par un revêtement approprié, inattaquable dans les conditions d'essai, tel que cire, peinture ou
ruban adhésif.
• Les éprouvettes ou pièces peintes sont obligatoirement rayées (rayures en forme de croix de Saint André de
10 cm de long approximativement) jusqu'au subjectile, à l'aide de l'outil à rayer ci-dessous.
Dans le cas où l'utilisation de l'outil à rayer n'est pas possible, utiliser une pointe de dureté 63 à 65 HRC et
affutée en pointe tronquée de diamètre à l'extrémité de 3/10 de mm.
• Eventuellement, les éprouvettes ou pièces subissent un essai de gravillonnage selon le mode opératoire de la
ME D24 1312 avant d'être introduites dans l'enceinte de BS.
2.1. OXYDATION EN PLEIN PANNEAU (OXYDATION ROUGE DANS LE CAS D'UN SUPPORT FERREUX OU
OXYDATION BLANCHE DANS LE CAS D'UN SUPPORT ZINGUE OU EN ALUMINIUM)
La cotation de 0 à 9 doit se faire selon l'échelle européenne de degrés d'oxydation (voir photos ci-après).
L'échelle comprend 10 clichés-étalons représentant une même plaque d'acier peinte, après des temps de corrosion
de durée croissante.
Des tirages photographiques de ces images sont réservés aux utilisateurs et leur seront transmis sur demande.
Des tirages photographiques de ces images sont réservés aux utilisateurs et leur seront transmis sur demande.
Des tirages photographiques de ces images sont réservés aux utilisateurs et leur seront transmis sur demande.
2.3. CLOQUAGE
La cotation de 0 à 9 définit le pourcentage de surface ayant un défaut de cloquage par rapport à la surface de la
pièce.
• 0 - aucun cloquage
• 1 - 10 % de la surface présente un cloquage
• 2 - 20 % de la surface présente un cloquage
• 3 - 30 % de la surface présente un cloquage
• 4 - 40 % de la surface présente un cloquage
• 5 - 50 % de la surface présente un cloquage
• 6 - 60 % de la surface présente un cloquage
• 7 - 70 % de la surface présente un cloquage
• 8 - 80 % de la surface présente un cloquage
• 9 - 90 % de la surface présente un cloquage
On peut indiquer l'aspect des cloques par rapport à l'échelle de la méthode d'essai D27 1571.
Exemple : Cotation 2 (20 % de la surface présente un défaut de cloquage, voir croquis ci-dessous).
2.4. ADHERENCE
Réaliser un essai d’adhérence après selon la norme ME D25 1075.
Annexe 4
Rapport d'essai pour suivre l'apparition de rouille blanche et rouille rouge
Ce rapport est à utiliser pour les revêtements de zinc, de zinc électrolytique, zinc lamellaires, etc.