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FA048465 ISSN 0335-3931

norme européenne NF EN 12953-5


Décembre 2002

Indice de classement : E 32-115-5

ICS : 27.060.30

Chaudières à tubes de fumée


Partie 5 : Contrôles en cours de construction, documentation
et marquage des parties sous pression des chaudières

E : Shell boilers — Part 5: Inspection during construction, documentation


and marking of pressure parts of the boiler
D : Großwasserraumkessel — Teil 5: Prüfung während der Herstellung,
Dokumentation und Kennzeichnung für drucktragende Kesselteile

Norme française homologuée


© AFNOR 2002 — Tous droits réservés

par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 novembre 2002 pour prendre effet
le 20 décembre 2002.
Avec les normes NF EN 12953-4 (indice de classement : E 32-115-4),
NF EN 12952-5, NF EN 12952-6 (indices de classement : E 32-110-5 et E 32-110-6),
remplace les normes homologuées NF E 32-105, et NF E 32-107, de décembre 1993 ;
et avec les normes NF EN 12953-1, NF EN 12953-2, NF EN 12953-3, NF EN 12953-4,
NF EN 12953-6 (indices de classement : E 32-115-1, E 32-115-2, E 32-115-3,
E 32-115-4 et E 32-115-6), et NF EN 14222 (indice de classement : E 32-116), en
préparation, remplace la norme homologuée NF E 32-108, de décembre 1988.

Correspondance La Norme européenne EN 12953-5:2002 a le statut d’une norme française.

Analyse Le présent document définit les règles pour le contrôle pendant la construction, la
documentation et le marquage des chaudières à tubes de fumée telles que définies
dans la NF EN 12953-1. Il est destiné à venir à l’appui des exigences essentielles de
la Directive européenne 97/23/CE «Équipements sous pression» (DESP).

Descripteurs Thésaurus International Technique : chaudière, tube de chaudière, matériel à


pression, contrôle, essai, essai non destructif, examen visuel, examen magnétosco-
pique, essai de ressuage, essai par ultrasons, essai de conformité, assemblage
soudé, acceptabilité, certification, marquage.

Modifications Par rapport aux documents remplacés :


— prise en compte des exigences essentielles de la Directive européenne 97/23/CE
concernant les équipements sous pression ;
— limitation aux contrôles des chaudières à tubes de fumée.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr

© AFNOR 2002 AFNOR 2002 1er tirage 2002-12-F


Chaudières industrielles UNM 30

Membres de la commission de normalisation


Président : M LE ROUX
Secrétariat : M AMESLON — UNM

M BAILLON SOCOMAS
M BIERET BABCOCK ENTREPRISE
M BITZ ALSTOM POWER BOILERS
M BRAMAT CNS
MME BRUN-MAGUET AFNOR — NORMALISATION
M CHABASSIER BABCOCK WANSON
M CRETON BNS
M DOUMECQ BABCOCK WANSON
MME DUPRÉ GDF
M FAISQUES FED FG3E
M FALLOUEY VALLOUREC
M GAGNE OPPBTP
M HULIN DALKIA
M IGNACCOLO EDF
M JACOBBERGER ALSTOM POWER BOILERS
M JARBOUI CETIM
M LAGNEAUX MINISTERE DE L’INDUSTRIE
M LAMBERT BABCOCK WANSON
M LE ROUX UNM
M MARTIN BABCOCK WANSON
M PERRIN ALSTOM POWER BOILERS
M POUPET SNCT
MME RICARD BABCOCK ENTREPRISE
M ROUSSEAU AQUAP
MME ROY EDF
M SCRIVE GDF
M SPERRY ALSTOM POWER BOILERS
M THEOPHILE BABCOCK ENTREPRISE
M TINGRY BABCOCK ENTREPRISE
M VALTEAU EDF
M VERHENEN SODIET INDUSTRIEL DE CREIL
—3— NF EN 12953-5:2002

Avant-propos national

1) Références aux normes françaises


La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 288-3 : NF EN 288-3 (indice de classement : A 89-010-3)
EN 473 : NF EN 473 (indice de classement : A 09-010)
EN 571-1 : NF EN 571-1 (indice de classement : A 09-510-1)
EN 764 : NF EN 764 (indice de classement : E 01-200)
EN 875 : NF EN 875 (indice de classement : A 89-202)
EN 876 : NF EN 876 (indice de classement : A 89-201)
EN 895 : NF EN 895 (indice de classement : A 89-200)
EN 910 : NF EN 910 (indice de classement : A 89-203)
EN 970 : NF EN 970 (indice de classement : A 89-540)
EN 1290 : NF EN 1290 (indice de classement : A 89-550)
EN 1321 : NF EN 1321 (indice de classement : A 89-211)
EN 1435 : NF EN 1435 (indice de classement : A 89-510)
EN 1712 : NF EN 1712 (indice de classement : A 89-521)
EN 1713 : NF EN 1713 (indice de classement : A 89-522)
EN 1714 : NF EN 1714 (indice de classement : A 89-520)
EN 12953-1 : NF EN 12953-1 (indice de classement : E 32-115-1)
EN 12953-3 : NF EN 12953-3 (indice de classement : E 32-115-3)
EN 12953-4 : NF EN 12953-4 (indice de classement : E 32-115-4)
EN 25817 : NF EN 25817 (indice de classement : A 89-231)
EN ISO 6520-1 : NF EN ISO 6520-1 (indice de classement : A 80-230-1)

2) Le Code français de construction des chaudières, constitué des normes NF E 32-101 à NF E 32-108, introduites
par la norme NF E 32-100, sera remplacé à terme par les normes relatives aux Codes européens de construction
des chaudières à tubes d’eau et des chaudières à tubes de fumée, comme suit :

Normes françaises Normes européennes reprises en normes françaises

NF E 32-100 NF EN 12952-1 ; NF EN 12953-1

NF E 32-101 NF EN 12952-1 ; NF EN 12953-1

NF E 32-102 NF EN 12952-2 ; NF EN 12953-2

NF E 32-103 NF EN 12952-3

NF E 32-104 NF EN 12953-3

NF E 32-105 NF EN 12952-5 ; NF EN 12952-6 ; NF EN 12953-4 ; NF EN 12953-5

NF E 32-106 NF EN 12952-7 ; NF EN 12952-10 ; NF EN 12952-11 ; NF EN 12953-6 ; NF EN 12953-8 ;


NF EN 12953-9

NF E 32-107 NF EN 12952-6 ; NF EN 12953-5

NF E 32-108 NF EN 12953-1 à -6 ; NF EN 14222


NF EN 12953-5:2002 —4—

3) Les normes française existantes NF E 32-106 «Code de construction des générateurs de vapeur — Appareils
d’alarme et de sécurité» et NF E 32-020-1 à -5 «Sécurité d’exploitation des générateurs de vapeur d’eau ou d’eau
surchauffée avec ou sans présence permanente», en matière d’équipement des chaudières et des chaufferies,
vont se trouver affectées en partie par un certain nombre de projets à l’étude au CEN/TC 269 comme suit :

Normes françaises Normes européennes qui affecteront les normes françaises

NF E 32-106 Voir tableau précédent

NF E 32-020-1 NF EN 12952-7 ; NF EN 12952-8 ; NF EN 12952-10 ; NF EN 12952-11 ; NF EN 12952-16 ;


NF EN 12953-6 ; NF EN 12953-7 ; NF EN 12953-8 ; NF EN 12953-9 ; NF EN 12953-12 ;
NF EN 14222

NF E 32-020-2 NF EN 14222

NF E 32-020-3 NF EN 12952-8 ; NF EN 12953-7

NF E 32-020-4 NF EN 12952-8 ; NF EN 12953-7

NF E 32-020-5 NF EN 12952-16 ; NF EN 12953-12

La NF EN 12952-9 traitant des exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides pulvérisés
pour les chaudières à tubes d’eau ne devrait avoir aucune influence sur les spécifications particulières d’exploita-
tion couvertes par les NF E 32-020-2 à -5.
Par ailleurs, le sujet d’étude «Instructions d’exploitation pour les chaudières à tubes de fumée» (futur projet de
norme prEN 12953-13) nouvellement inscrit au programme du CEN/TC 269 pourra éventuellement avoir des
influences sur les normes françaises NF E 32-020-1 et NF E 32-020-3 à -5.
Les révisions de ces normes françaises en tenant compte des travaux européens du CEN/TC 269 devront consi-
dérer la réglementation nationale existante relative à l’exploitation des chaufferies, en fonction des modes
d’exploitation autorisés, sachant que des concepts tels que «présence permanente», «présence intermittente»,
qui sont à la base des niveaux d’exigence en termes d’équipements, tant au niveau CEN qu’au niveau français,
n’ont pu faire l’objet d’harmonisation au niveau européen.
NORME EUROPÉENNE EN 12953-5
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Mai 2002

ICS : 27.060.30 ; 27.100

Version française

Chaudières à tubes de fumée —


Partie 5 : Contrôles en cours de construction, documentation
et marquage des parties sous pression des chaudières

Großwasserraumkessel — Shell boilers —


Teil 5: Prüfung während der Herstellung, Part 5: Inspection during construction,
Dokumentation und Kennzeichnung documentation and marking
für drucktragende Kesselteile of pressure parts of the boiler

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 15 mai 2002.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège,
Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2002 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12953-5:2002 F
Page 2
EN 12953-5:2002

Sommaire
Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 4

2 Références normatives .................................................................................................................... 4

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 5

4 Symboles ........................................................................................................................................... 5

5 Inspection et essai ............................................................................................................................ 5


5.1 Généralités .......................................................................................................................................... 5
5.2 Qualification du personnel ................................................................................................................... 5
5.3 Étalonnage de l’équipement ................................................................................................................ 6
5.4 Activités d’inspection ........................................................................................................................... 6
5.5 Contrôles non destructifs .................................................................................................................... 8
5.6 Coupons témoins de contrôle de production des soudures .............................................................. 14
5.7 Vérification finale ............................................................................................................................... 16

6 Documentation, certification et marquage ................................................................................... 17


6.1 Généralités ........................................................................................................................................ 17
6.2 Documentation .................................................................................................................................. 18
6.3 Déclaration ........................................................................................................................................ 18
6.4 Marquage .......................................................................................................................................... 18

Annexe ZA (informative) Articles de la présente Norme européenne concernant les exigences


essentielles ou d'autres dispositions de la Directive «Équipements sous pression» ......... 19
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EN 12953-5:2002

Avant-propos

Le présent document (EN 12953-5:2002) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 269 «Chaudières à
tubes de fumée et à tubes d'eau», dont le secrétariat est tenu par le DIN.
La présente Norme européenne a été établie dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange, et vient à l'appui des exigences essentielles de la
(des) Directive(s) UE.
Pour la relation avec la (les) Directive(s) UE, voir l'Annexe ZA informative, qui fait partie intégrante de la présente
norme.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en novembre 2002, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en novembre 2002.
La Norme européenne EN 12953 concernant les chaudières à tubes de fumée est constituée des parties
suivantes :
— Partie 1 : Généralités.
— Partie 2 : Matériaux des parties sous pression des chaudières et des accessoires.
— Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression.
— Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous pression des chaudières.
— Partie 5 : Contrôles en cours de construction, documentation et marquage des parties sous pression des
chaudières.
— Partie 6 : Exigences pour l’équipement de la chaudière.
— Partie 7 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles liquides et gazeux de la chaudière.
— Partie 8 : Exigences pour la protection vis-à-vis des excès de pression.
— Partie 9 : Exigences pour les dispositifs de limitation de la chaudière et de ses accessoires.
— Partie 10 : Exigences relatives à la qualité de l'eau d'alimentation et de l'eau en chaudière.
— Partie 11 : Essais de réception.
— Partie 12 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides de la chaudière.
— Partie 13 : Instructions d’exploitation.
CR 12953-14, Lignes directrices relatives à l’implication d’un organisme d’inspection indépendant du fabricant.
Bien que ces parties puissent être obtenues séparément, il est reconnu qu’elles sont interdépendantes. Aussi, la
conception et la fabrication des chaudières à tubes de fumée requiert l'application de plusieurs parties afin que
les spécifications de la norme puissent s'appliquer de manière satisfaisante.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République
Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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EN 12953-5:2002

1 Domaine d’application
La présente partie de la Norme européenne spécifie les exigences d’inspection durant la construction, la docu-
mentation et le marquage des chaudières à tubes de fumée telles que définies dans l’EN 12953-1:2002.

2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).

EN 288-3:1992, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Partie 3 : Épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage à l'arc sur acier.

EN 473, Essais non destructifs — Qualification et certification du personnel END — Principes généraux.

EN 571-1, Essais non destructifs — Examen par ressuage — Partie 1 : Principes généraux.

EN 764, Équipement sous pression — Terminologie et symboles — Pression, température, volume.

EN 875, Essais destructifs des soudures sur matériaux métalliques — Essai de flexion par choc — Position de
l'éprouvette, orientation de l'entaille et examen.

EN 876, Essais destructifs des soudures sur matériaux métalliques — Essai de traction longitudinale du métal
fondu des assemblages soudés par fusion.

EN 895, Essais destructifs des soudures sur matériaux métalliques — Essai de traction transversale.

EN 910, Essais destructifs des soudures sur matériaux métalliques — Essais de pliage.

EN 970, Contrôle non destructif des assemblages soudés par fusion — Contrôle visuel.

EN 1290, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par magnétoscopie des assemblages
soudés.

EN 1321, Essais destructifs des soudures sur matériaux métalliques — Examen macroscopique des assemblages
soudés.

EN 1435, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par radiographie des assemblages soudés.

EN 1712, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons des assemblages soudés
— Niveaux d’acceptation.

EN 1713, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons — Caractérisation des
indications dans les assemblages soudés.

EN 1714, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons des assemblages soudés.

EN 12953-1:2002, Chaudières à tubes de fumée — Partie 1 : Généralités.

EN 12953-3:2002, Chaudières à tubes de fumée — Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression.

EN 12953-4:2002, Chaudières à tubes de fumée — Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous
pression.

EN 25817, Assemblages en acier soudés à l'arc — Guide sur les niveaux d’acceptations des défauts
(ISO 5817:1992).

EN ISO 6520-1, Soudage et techniques connexes — Classification des défauts géométriques dans les soudures
des matériaux métalliques — Partie 1 : Soudage par fusion (ISO 6520-1:1998).
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EN 12953-5:2002

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions donnés dans l’EN 12953-1 et
l’EN 764 s'appliquent.

4 Symboles
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les symboles indiqués dans l’EN 12953-1:2002, Tableau 4-1
s'appliquent.

5 Inspection et essai

5.1 Généralités
Le fabricant doit s'assurer que la chaudière se conforme aux spécifications de la présente Norme européenne. La
conformité doit être confirmée par l'exécution d'une série d'activités d’inspection telles que données au
Tableau 5.4-1.
En fonction du module d’évaluation de la conformité choisi par le fabricant pour la conception et la fabrication de
chaque chaudière (voir EN 12953-1:2002, Annexe B), les activités d’inspection doivent impliquer, à un degré plus
ou moins important, des organisations indépendantes du fabricant.
NOTE Au titre de guide du fabricant, l’implication spécifique de telles organisations, identifiées en tant qu’autorité res-
ponsable (RA), est décrite dans le CR 12953-14.

Le fabricant doit autoriser tous les accès nécessaires afin de permettre à l’autorité responsable de mener les acti-
vités auxquelles il est requis qu’elle soit impliquée.

5.2 Qualification du personnel


5.2.1 Vérification des qualifications des soudeurs et des opérateurs soudeurs
Le fabricant doit certifier que le soudage de la chaudière a été effectué par des soudeurs et des opérateurs sou-
deurs qui ont été qualifiés selon les prescriptions de l’EN 12953-4:2002, 5.15.3.2, et que les qualifications appro-
priées doivent être rendues disponibles sur demande.

5.2.2 Qualification du personnel en contrôle non destructif


Pour les besoins de la présente norme l’expression contrôle non destructif (CND) couvre les techniques conven-
tionnelles d’examens visuel, radiographique, par ultrasons, magnétoscopique et/ou par ressuage tels que spéci-
fiés de 5.5.2 à 5.5.4.
Le personnel responsable du contrôle non destructif, y compris de l’interprétation, de l’évaluation et de la prépa-
ration des rapports doit être qualifié conformément à l’EN 473.
Une exception à cette prescription doit être faite pour l’examen visuel des soudures et le contrôle final des
chaudières, auxquels ne s’applique pas l’EN 473. Les examens visuels doivent être effectués conformément
à l’EN 970.
Un examen visuel doit être effectué par un personnel expérimenté ayant une connaissance suffisante des tech-
niques de soudage et une compréhension totale de la présente Norme européenne, afin d’identifier et d’interpréter
les imperfections qui pourraient se produire à la surface de la soudure et de la zone affectée thermiquement.
Des radiographies doivent être visionnées par un personnel qualifié au minimum de niveau 2 selon l’EN 473.
Le contrôle par magnétoscopie, le contrôle par ressuage et l'examen par ultrasons doivent être effectués sous la
surveillance directe de personnel qualifié au minimum de niveau 2 selon l’EN 473.
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EN 12953-5:2002

5.3 Étalonnage de l’équipement


Le fabricant doit établir des procédures pour s'assurer que les outils, calibres, instruments et autres appareils de
mesure et d'essai, utilisés dans les activités de fabrication et de contrôle ayant une incidence sur la qualité des
composants de la chaudière soient correctement contrôlés, étalonnés et réglés à intervalles spécifiés, pour main-
tenir la précision dans des limites définies.

5.4 Activités d’inspection


Le fabricant doit confirmer que les composants de la chaudière, au minimum, répondent aux exigences de la pré-
sente Norme européenne par la réalisation et l'authentification des activités d'inspection listées au Tableau 5.4-1.

Tableau 5.4-1 — Liste des activités d’inspection entreprises par le fabricant

Numéro Domaine d’activité Opération d’inspection

1 Documents de conception et documents généraux

1.1 Données de conception/calculs Vérifier que les données de conception et de calcul sont conformes :
— à la spécification technique, si applicable
— aux prescriptions de la présente Norme européenne

1.2 Plans de fabrication Vérifier que les renseignements des dessins sont conformes :
— aux données de conception et de calcul
— aux spécifications techniques, si applicable
— aux prescriptions de la présente Norme européenne

1.3 Spécifications d’achat Vérifier que les spécifications des matériaux et des composants sont
conformes :
— à la spécification technique, si nécessaire
— au plan de fabrication
— aux prescriptions de la présente Norme européenne

1.4 Spécifications pour les pièces sous-traitées Vérifier que les spécifications des parties sous-traitées sont conformes :
— à la spécification technique, si applicable
— au plan de fabrication
— aux prescriptions de la présente Norme européenne

2 Matériau

2.1 Certificats matière Vérifier que les informations et les résultats contenus dans les certificats
matière sont conformes aux spécifications de conception

2.2 Produits d'apport de soudage Vérifier que les produits d'apport à utiliser sont conformes aux
spécifications de conception

2.3 Identification des matériaux Identifier les matériaux par l’intermédiaire de leurs certificats et vérifier le
marquage

2.4 Transfert des marques d’identification S'assurer que le transfert des marquages d'identification est conforme aux
procédures approuvées

2.5 Acceptation des pièces sous-traitées Vérifier que les parties sous-traitées sont conformes aux spécifications du
fabricant

3 Fabrication et soudage

3.1 Descriptif de mode opératoire Vérifier que les descriptifs de mode opératoire de soudage appropriés sont
de soudage disponibles et que leur contenu est compatible avec la qualification de
mode opératoire de soudage

3.2 Approbation des modes opératoires Vérifier que les modes opératoires de soudage, approuvés par une
de soudage autorité responsable, sont disponibles pour les matériaux et les méthodes
de soudage utilisées

(à suivre)
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EN 12953-5:2002

Tableau 5.4-1 — Liste des activités d’inspection entreprises par le fabricant (fin)

Numéro Domaine d’activité Opération d’inspection

3.3 Approbation des soudeurs Vérifier que les approbations des soudeurs, approuvées par une autorité
responsable, sont disponibles et en cours de validité

3.4 Procédures de formage Vérifier que les procédures de formage sont disponibles, le cas échéant,
et que leur contenu convient pour le produit à former

3.5 Pièces formées Examiner les pièces formées, conformément aux spécifications de
l’EN 12953-4:2002, Article 5

3.6 Préparations des soudures Examiner les bords à souder lorsqu’un système de découpage thermique
a été utilisé et confirmer que les préparations usinées ont le profil correct

3.7 Préparation de soudage Examiner les préparations de soudage, y compris au plan dimensionnel

3.8 Soudage Vérifier que le soudage est effectué conformément aux exigences du
descriptif de mode opératoire de soudage

3.9 Coupons témoins de production, Identifier et marquer les coupons témoins


si approprié
Vérifier que tout traitement thermique après soudage, effectué sur des
coupons témoins de production indépendants de la chaudière, est
conforme au traitement thermique spécifique appliqué à la chaudière

Examiner les rapports de contrôles non destructifs effectués sur les


coupons témoins

Identification et marquage des éprouvettes prélevées à partir des coupons


témoins, en vue d’essais mécaniques

Vérifier que les informations et résultats d’essais mécaniques, figurant


dans le rapport du fabricant, sont conformes aux prescriptions de la
présente Norme européenne

4 Contrôles non destructifs des soudures

4.1 Modes opératoires de contrôles Vérifier que des procédures appropriées de contrôles non destructifs sont
non destructifs disponibles et vérifier les qualifications du rédacteur de la procédure

4.2 Qualifications des opérateurs chargés Vérifier la validité des qualifications des opérateurs chargés des contrôles
des contrôles non destructifs non destructifs

4.3 Opération de contrôle non destructif Examen des films radiographiques et vérification de la conformité aux
critères d’acceptation

Vérifier que les résultats des essais par ultrasons sont conformes aux
critères d’acceptation

4.4 Rapports de contrôles non destructifs Vérifier que les informations et les résultats sont conformes aux critères
d’acceptation

5 Traitement thermique après soudage (TTAS)

5.1 Procédures de traitement thermique Vérifier que la procédure de traitement thermique après soudage est
après soudage conforme à la présente Norme européenne

5.2 Enregistrements des diagrammes Vérifier que les enregistrements temps/ température sont conformes aux
de traitement thermique après soudage prescriptions de la présente Norme européenne

6 Inspection finale et marquage

6.1 Vérification avant essai hydraulique Contrôle dimensionnel, examen visuel et identification des parties
accessibles après fabrication des composants, avant l’essai hydraulique

6.2 Essai hydraulique S’assurer que l'essai hydraulique final est réalisé conformément aux
exigences de la présente Norme européenne

6.3 Contrôle après essai hydraulique Examen visuel après essai hydraulique

Vérification du marquage sur la plaque signalétique

6.4 Dispositifs de sécurité Vérifier les équipements de sécurité prévus

6.5 Dossier technique du fabricant Procéder à une revue du dossier technique (voir 6.2)
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EN 12953-5:2002

5.5 Contrôles non destructifs


5.5.1 Généralités
Les contrôles non destructifs doivent être effectués après tout traitement thermique après soudage.

5.5.2 Étendue du contrôle non destructif


Tous les assemblages soudés doivent faire l'objet d'un examen visuel et en complément, d’un contrôle non des-
tructif selon les prescriptions du Tableau 5.5-1.

Tableau 5.5-1 — Étendue du contrôle non destructif des soudures


Pourcentage
de longueur totale
de soudure à contrôler
Type Emplacement N° Figure Technique
Composant Notes
de soudure de la soudure EN 12953-4:2002 d'essai Coefficient
de soudure

1 0,85

Toutes — — — Visuel 100 100


soudures
a)
Soudures Section de virole A.5 à A.7 MP et DP 25 10
de tubulure
et anneaux

Virole Longitudinale Section de virole A.1 Radio. b) et c) 100 10


ou ultrasons
b), c)
Circulaire Entre sections de virole A.1 Radio. et d) 25 10
ou ultrasons
b), c), d)
Circulaire Entre sections de virole et fonds A.1 Radio. 25 10
plats à bords tombés ou ultrasons et e)

Circulaire Entre sections de virole et fonds A.13c) et A.13d) Radio. f) 100 100
plats posés ou ultrasons
c)
Aboutée en T Jonction de virole avec fonds plats A.13a) et A.13b) Radio. et g) 10 10
traversants ou ultrasons
c)
Fond plats Bout à bout Entre les 2 sections fonds plats A.1 Radio. 100 10
de grand diamètre ou ultrasons

Foyers Longitudinale Sections de foyer A.1 Radio. c) 10 10


ou ultrasons
b)
Circulaire Entre sections de foyer et entre A.1 Radio. et c) 10 10
foyer et les ondulations ou ultrasons
b)
Circulaire Entre sections de foyer et fonds A.17c) Radio. et c) 10 10
plats à bords tombés ou ultrasons

Aboutée en T Entre sections de foyer et fonds A.15 Radio. c), f) et g) 25 25


plats traversants ou ultrasons
c)
Aboutée en T Foyer et fonds plats de boîte A.15 Radio. 10 10
de retour ou ultrasons
c), f)
Boîte Longitudinale Enveloppe de boîte de retour A.1 Radio. et g) 25 25
de retour ou ultrasons

Circulaire Entre enveloppe de boîte A.13d) Radio. b) et c) 10 10


de retour et fond plats à bords ou ultrasons
tombés

Abouté en T Entre enveloppe de boîte A.14a) à A.14c) Radio. c), f) et g) 10 10


de retour et fond plat à bord tombé ou ultrasons
c)
Tube accès Longitudinale Dans le tube d'accès A.1 Radio. 10 10
de la boîte ou ultrasons
de retour c), f)
Aboutée en T Tube d'accès sur la chaudière A.16a) et A.16b) Radio. et g) 10 10
et fonds plats de boîte de retour ou ultrasons

(à suivre)
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EN 12953-5:2002

Tableau 5.5-1 — Étendue du contrôle non destructif des soudures (fin)


Pourcentage
de longueur totale
Type Emplacement N° Figure Technique de soudure à contrôler
Composant Notes
de soudure de la soudure EN 12953-4:2002 d'essai
Coefficient de soudure

1 0,85

Gousset Abouté en T Entre nervure et plaque EN 12953-3:2002, Radio. f) 10 10


et Nervures Figures 10.2-11 ou ultrasons
et 10.2-14

a) Pour les aciers de type P355GH uniquement.


b) Le pourcentage de soudure à examiner doit inclure chaque intersection des lignes d'assemblage longitudinales et circulaires. Pour
chaque ligne d'assemblage longitudinal et circulaire, il doit y avoir au moins une radiographie, ou lorsqu'un contrôle aux ultrasons est spécifié,
au moins une longueur de 200 mm doit être examinée.
c) Dans chaque cas, la section de soudure à contrôler doit être sélectionnée de manière aléatoire.
d) Quand les fonds plats sont complètement supportés par des barres tirants, des tubes tirants, ou une combinaison de barres tirants et
de supports de boîte de retour, 10 % de la longueur des lignes d'assemblage circulaires doivent être soumis à un contrôle non destructif.
Toutes les intersections des lignes d'assemblages doivent être soumises à un contrôle non destructif.
e) Quand la bride est plus épaisse que le fond plat, elle doit être usinée et effilée puis soudée de l'une des manières indiquée
dans l’EN 12953-4, Figure A.1a).
f) Quand des soudures d'aboutage en T ne peuvent pas subir un contrôle radiographique ou par ultrasons en raison de limitations
physiques, elles doivent être examinées visuellement aux étapes suivantes : préparation de la soudure, soudage par point, passe de fond
initiale, soudure finie, et doivent être soumises aux techniques d’essais MP et DP.
g) La position de la section de soudure contrôlée doit être marquée sur la chaudière et consignée.

Si pendant l’inspection un défaut est détecté dans la soudure examinée, les contrôles supplémentaires suivants
doivent être effectués avant toute réparation (voir Figure 5.5-1).
a) Soudures croisées
Si le défaut se produit dans la région d'une intersection de soudures, un contrôle doit être effectué dans la
soudure longitudinale et dans la soudure circulaire de chaque côté de l'intersection.
b) Soudures circulaires et longitudinales
Pour les défauts dans les soudures des lignes d'assemblage circulaires et longitudinales, un contrôle doit être
effectué de chaque côté du défaut.

Légende
Soudure examinée X1 … X7 points de vérification
Contrôles supplémentaires ≥ 200 mm N Défaut de soudure transversale
1 Soudure longitudinale L Défaut de soudure longitudinale
2 Soudure circulaire C Défaut de soudure circulaire

Figure 5.5-1 — Inspection supplémentaire de soudures défectueuses


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Si les résultats de a) et b) sont satisfaisants, aucune autre action n'est nécessaire et la soudure doit être réparée.
Si des défauts supplémentaires sont détectés, la ligne d'assemblage particulière doit faire l'objet d'un examen
à 100 % ainsi que toutes les autres soudures faites par le soudeur enregistré, selon le même mode opératoire.
Toute réparation d'une soudure doit être documentée. Si la réparation est faite à la suite d'un examen radiogra-
phique, les films des défauts initiaux doivent être disponibles.

5.5.3 Contrôle non destructif des réparations


Une fois les réparations achevées, les parties ressoudées doivent être contrôlées selon toutes les techniques
spécifiées pour la soudure initiale.

5.5.4 Contrôle non destructif des assemblages soudés — Techniques et acceptation des imperfections

5.5.4.1 Généralités
Tous les assemblages soudés qui sont soumis à un contrôle non destructif doivent être préparés de façon à être
adaptés à la méthode qui est utilisée.
NOTE Les limites d'acceptation des imperfections de surface des éléments soudés ont été modifiées pour refléter la
pratique courante en Europe en matière de fabrication de chaudières. Lorsque cela a été effectué, une lettre
d'identification «S» a été utilisée dans les tableaux, dans les colonnes intitulées «EN 25817 niveau».

5.5.4.2 Examen visuel des soudures

5.5.4.2.1 Examen
Tous les assemblages soudés doivent être examinés visuellement vis-à-vis des défauts de profils selon l'EN 970.
Ceci doit s’ajouter aux autres contrôles non destructifs des soudures.

5.5.4.2.2 Niveau d'acceptation des défauts dans les soudures


Le niveau d'acceptation des défauts doit être conforme aux prescriptions du Tableau 5.5-2.

5.5.4.3 Radiographie

5.5.4.3.1 Examen
L'examen radiographique des soudures doit être effectué conformément à la Classe A de l'EN 1435.

5.5.4.3.2 Niveau d'acceptation des défauts dans les soudures


Le niveau d'acceptation des défauts dans les soudures doit être tel que donné au Tableau 5.5-3.

5.5.4.3.3 Radiographies
Un jeu complet de radiographies pour chaque tâche doit être conservé par le fabricant et gardé en archives pen-
dant une période d'au moins 10 ans.
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EN 12953-5:2002

Tableau 5.5-2 — Niveaux d'acceptation des défauts de soudure détectés par un examen visuel
Identification des imperfections

EN ISO EN ISO EN 25817


Limite des imperfections
6520-1 6520-1 Type d'imperfection niveau
N° groupe N° défaut

1 100 Fissures (toutes) B Non autorisées

2 201 X Soufflure (toutes) «S» Lorsqu'elle se produit à la surface


202 X Retassure (toutes) — diamètre ≤ 2 mm, ou
— profondeur ≤ 1 mm
avec les conditions supplémentaires :
— elle n'apparaît pas à un arrêt ou à une reprise
— elle n'est pas systématique sur la même soudure pour
les soudures de parties sous pression ou les soudures
de fixation soumises à des contraintes

3 301 X Inclusions de laitier (toutes) «S» Non autorisées lorsqu'elles se produisent à la surface
(doivent être éliminées par meulage, par exemple)
302 X Inclusions de flux (toutes)
303 X Inclusions d'oxydes
304 X Inclusions métalliques (toutes)

4 401 X Manque de fusion (tous) B Non autorisé

402 Manque de pénétration B Non autorisé s'il s'agit d'une soudure à pleine pénétration

5 5011 Caniveau B Profondeur ≤ 0,5 mm


5012 Un raccordement lisse est nécessaire

502 Surépaisseur excessive C h ≤ 1 mm + 0,15 b, maximum 7 mm


h = excès de métal fondu, en mm
b = largeur de soudure, en mm
Un raccordement lisse est nécessaire

504 Pénétration excessive C h ≤ 1 mm + 0,6 b, maximum 4 mm


h = pénétration excessive, en mm
b = largeur de pénétration, en mm

506 Débordement B Non autorisé

507 Défaut d'alignement «S» Voir 5.3 et 5.15 de l’EN 12953-4:2002

508 Déformation angulaire «S» Voir 5.3 et 5.15 de l’EN 12953-4:2002

511 Manque d'épaisseur C Défauts longs (> 25 mm) non autorisés


Défauts courts (≤ 25 mm)
h ≤ 0,1 e, maximum 1,0 mm
h = épaisseur d'effondrement, en mm
e = épaisseur du métal de base, en mm
Un raccordement lisse est nécessaire

515 Concavité à la racine C h ≤ 1,0 mm


h = concavité à la racine, en mm
Un raccordement lisse est nécessaire

516 Groupe de soufflures à la racine «S» Non autorisé

6 600 Imperfections diverses «S» Les imperfections superficielles dues aux coups d'arc,
projection, surface arrachée, marque de meulage, coup de
burin doivent être éliminées normalement par meulage
pour produire un raccordement lisse

606 Meulage excessif «S» Non autorisé, tout meulage excessif doit être comparé aux
caractéristiques de calcul (épaisseur calculée +
surépaisseur de corrosion = épaisseur minimale pour le
métal de base). L'épaisseur doit être mesurée par une
méthode aux ultrasons en cas de doute.
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Tableau 5.5-3 — Niveaux d'acceptation pour les imperfections de soudure détectées par radiographie
Identification des imperfections

EN ISO EN ISO EN 25817


Limite des imperfections
6520-1 6520-1 Type d'imperfection niveau
N° groupe N° défaut

1 100 Fissures (toutes) B Non autorisées

2 2011 Soufflures sphéroïdales «S» d ≤ 0,3 e, maximum 4 mm


(isolées ou seules dans un groupe)
d = diamètre d'une seule soufflure, en mm
e = épaisseur du métal de base, en mm

2012 Groupes de soufflures «S» Pour toute soufflure individuelle, voir soufflure sphéroïdale
uniformément réparties n° 2011

«S» Non autorisé si la surface projetée totale des soufflures


dépasse 2 % de la surface projetée considérée de la soufflure

2013 Groupes de soufflures localisées «S» Pour toute soufflure individuelle, voir soufflure sphéroïdale
(amas) n° 2011

«B» Non autorisé si la surface projetée totale des soufflures


dépasse 4 % de la surface projetée considérée de la soufflure,
selon la plus grande des 2 aires suivantes :
— aire 1 : une enveloppe entourant les soufflures
— aire 2 : un cercle ayant un diamètre correspondant à la
largeur de la soudure

2014 Groupes de soufflures alignées «S» Mêmes observations que pour les soufflures uniformément
réparties n° 2012 mais la distance entre deux soufflures doit
toujours être supérieure au double du diamètre de la plus
grande, sans jamais être inférieure à 4 mm (pour assurer la
fusion)

2015 Soufflures allongées «S» l ≤ 0,3 e, maximum 5 mm et w = 2 mm


l = longueur de l'indication projetée, en mm
e = épaisseur du métal de base, en mm
w = largeur de l'indication projetée, en mm

2016 Soufflures vermiculaires «S» Mêmes observations que pour la soufflure allongée n° 2015

202 Retassures «S» l ≤ 0,3 e, maximum 5 mm et w = 2 mm


l = longueur de l'indication projetée, en mm
e = épaisseur du métal de base, en mm
w = largeur de l'indication projetée, en mm

3 301 Inclusions de laitier «S» w ≤ 0,3 e, maximum 3 mm


w = largeur de l'indication projetée, en mm
I = longueur de l'indication projetée, en mm
e = épaisseur du métal de base, en mm
S'il y a plusieurs inclusions de laitier alignées linéaires et que la
distance qui sépare deux d'entre-elles est inférieure au double
de la plus longue, la longueur totale doit être considérée
comme un défaut

302 Inclusions de flux «S» Mêmes observations que pour les inclusions de laitier n° 301

303 Inclusions d'oxydes «S» Mêmes observations que pour les inclusions de laitier n° 301

304 Inclusions métalliques «S» Inclusions de cuivre — non autorisées


Inclusions de tungstène — mêmes observations que pour les
soufflures sphéroïdales n° 2011, 2012, 2013

4 400 Manque de fusion et manque B Non autorisé


de pénétration

5 500 Défaut de forme — Ces défauts sont acceptés ou refusés suite à un examen visuel
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5.5.4.4 Contrôle par ultrasons

5.5.4.4.1 Contrôle
Le contrôle par ultrasons des soudures doit être effectué conformément au niveau A de l'EN 1714.

5.5.4.4.2 Classification des défauts


La classification des défauts doit être conforme à l'EN 1713.

5.5.4.4.3 Niveaux d'acceptation des défauts dans les soudures


Le niveau d'acceptation des défauts dans les soudures doit être le niveau 2 selon l'EN 1712, sauf pour les soudu-
res en bout en T, pour lesquelles il doit être tel qu'indiqué en 5.5.4.4.4.

5.5.4.4.4 Niveaux d'acceptation des défauts dans les soudures en bout en T


Les niveaux d'acceptation pour les soudures en bout en T doivent s'appliquer aux soudures de l'enveloppe au
fond plat des types indiqués dans l’EN 12953-4:2002, Figures A.13a) à A.13c), aux soudures du foyer au fond plat
et à la boîte de retour, comme le montrent l’EN 12953-4:2002, Figure A.15, et aux soudures du fond plat de la
boîte de retour à l'enveloppe de la boîte de retour, comme le montrent l’EN 12953-4:2002, Figures A.14a)
à A.14c), et aux soudures du tube d’accès au fond plat, comme le montrent l’EN 12953-4:2002, Figures A.16a)
et A.16b).
Les prescriptions de 5.5.4.4.3 pour les niveaux d'acceptation des défauts détectés par contrôle par ultrasons
doivent s'appliquer, sauf dans le cas des soudures avec une soudure en angle sur le deuxième côté (voir
EN 12953-4:2002, Figures A.13, A.14 et A.15), lorsqu’une pleine pénétration est souhaitable, mais un manque de
pénétration à la racine doit être admissible dans les limites suivantes :
l = 200 mm maximum
h = 3 mm maximum
où :
h est la hauteur du défaut ;
l est la longueur du défaut.
Ceci s'applique avec le rapport ers / erh < 1,25.
Les défauts de surface dus à une pénétration incomplète qui sont révélés par examen visuel ou par détection de
fissure superficielle, de préférence par la méthode magnétoscopique, sont inacceptables et doivent être meulés
jusqu'au métal sain et réparés.

5.5.4.5 Contrôle magnétoscopique et contrôle par ressuage

5.5.4.5.1 Contrôle
Le contrôle magnétoscopique des soudures doit s'effectuer conformément à l'EN 1290, et l'essai par ressuage
des soudures doit s'effectuer conformément à l'EN 571-1.

5.5.4.5.2 Critères d'acceptation


Lors du contrôle magnétoscopique ou de l'essai par ressuage, les défauts suivants doivent être jugés
inacceptables :
a) discontinuités qui sont interprétées comme étant des fissures, un manque de fusion ou de pénétration, quelle
qu'en soit la longueur ;
b) tout défaut plus grand que les niveaux d'acceptation définis au Tableau 5.5-2.
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5.6 Coupons témoins de contrôle de production des soudures


5.6.1 Généralités
Afin de contrôler le maintien de la qualité de la fabrication et la conformité des propriétés mécaniques des assem-
blages soudés avec le descriptif, un coupon témoin doit être soudé à la chaudière et soumis aux essais confor-
mément aux prescriptions spécifiées ci-dessous.

5.6.2 Quantité de coupons témoins


Les coupons témoins suivants doivent être préparés :
a) un coupon témoin par chaudière lorsque v = 1,0 ;
b) un coupon témoin par 100 m d'assemblages longitudinaux lorsque v = 0,85 ;
c) lorsque les assemblages circulaires sont soudés selon un mode opératoire différent de celui des assemblages
longitudinaux, il faut un coupon témoin par an. Si les soudures circulaires sont réalisées selon le même mode
opératoire que les soudures longitudinales, il n'est pas nécessaire de fournir des coupons témoins pour les
assemblages circulaires.
NOTE Lorsque 10 coupons témoins ont donné des résultats satisfaisants aux essais, les essais peuvent être réduits à :
1) un coupon témoin par 100 m d'assemblages longitudinaux lorsque v = 1,0 ;
2) un coupon témoin par 1 000 m d'assemblages longitudinaux lorsque v = 0,85 ;
3) lorsque les assemblages circulaires sont soudés selon un mode opératoire différent de celui des assemblages longitu-
dinaux, il faut un coupon témoin par an. Si les soudures circulaires sont réalisées selon le même mode opératoire que
les soudures longitudinales, il n'est pas nécessaire de fournir des coupons témoins pour les assemblages circulaires.
Si le résultat d'un coupon témoin est négatif, le contrôle doit être repris aux points a), b) et c).
Les coupons témoins de contrôle de production doivent s'appliquer uniquement aux soudures longitudinales et
circulaires principales de l'enveloppe.
Les coupons témoins de contrôle de la production pour les assemblages longitudinaux doivent être soudés
comme une continuation d'un assemblage longitudinal. Pour un coefficient de soudure de v = 1,0, le matériau
pour les coupons témoins de production doit provenir du même lot que l'enveloppe et pour un coefficient de
soudure v = 0,85, le matériau pour les coupons témoins de production doit être conforme au même descriptif que
les tôles proches de la ligne d'assemblage représentée.
Quand les chaudières avec un coefficient de soudure de v = 0,85 sont construites avec des chaudières ayant un
coefficient de soudure de v = 1,0 et qu'elles sont soudées selon les mêmes modes opératoires, des coupons
témoins ne sont pas nécessaires pour les chaudières ayant un coefficient de soudure de v = 0,85 à condition que
des coupons témoins suffisants soient produits pour couvrir toute la longueur de soudage impliquée.

5.6.3 Contrôle non destructif des coupons témoins


Les soudures des coupons témoins doivent être soumises soit à un contrôle radiographique ou soit à un contrôle
par ultrasons.
Si des défauts dans la soudure d'un coupon témoin sont révélés par le contrôle non destructif, leur position doit
être clairement marquée sur le coupon et des éprouvettes doivent être sélectionnées dans d'autres parties du
coupon témoin.
La cause des défauts dans le coupon témoin de production doit être déterminée.

5.6.4 Contrôle destructif des coupons témoins


Le nombre et le type d'éprouvettes à prendre dans le coupon témoin dépendent de l'épaisseur de la tôle et doivent
être conformes au Tableau 5.6-1 et les symboles utilisés dans le tableau doivent être conformes au Tableau 5.6-2.
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Tableau 5.6-1 — Nombre et type de coupons témoins de production

Dimension de la tôle
Éprouvettes
mm

e ≤ 12 1-FB, 1-RB, 1-MA

12 < e ≤ 35 3-IW, 1-MA

35 < e 3-IW, 1-TT, 1-LT, 1-MA

Tableau 5.6-2 — Désignation des éprouvettes

Éprouvettes Symbole

Essai de flexion de la surface selon l'EN 910 FB

Essai de flexion de la racine selon l'EN 910 RB

Essai de traction transversale selon l'EN 895 TT

Essai de traction de la soudure longitudinale selon l'EN 876 LT

Essai de résistance à la flexion par choc ; dans le dépôt IW


de soudure selon l'EN 875

Examen macroscopique selon l'EN 1321 MA

Les coupons témoins doivent avoir une taille suffisante pour permettre le nombre requis d'éprouvettes, y compris
une marge pour les contre-essais.
Si on le désire, des coupons témoins de soudure peuvent être prévus aux deux extrémités d'une ligne d'assem-
blage longitudinale, auquel cas les dimensions des coupons témoins doivent être suffisantes pour y prendre les
éprouvettes requises dans l'un d'eux et les éprouvettes pour les contre-essais nécessaires dans l'autre.
Les coupons témoins doivent être soutenus ou renforcés pendant le soudage afin d'éviter toute distorsion
excessive.
Les coupons témoins doivent faire l'objet du même traitement thermique que celui requis pour la pièce à laquelle
ils appartiennent.
Les coupons témoins qui se sont gauchis pendant le soudage doivent être redressés à une température inférieure
à la température du traitement thermique de l'enveloppe à laquelle ils appartiennent. Le redressage doit se faire
avant le traitement thermique final.

5.6.5 Prescriptions en matière d'éprouvettes et d'essai


Les éprouvettes et les méthodes d'essai doivent être conformes aux prescriptions de l'EN 288-3 :1992, pour la
qualification des modes opératoires de soudage.
Les éprouvettes individuelles doivent être fabriquées et soumises à des essais comme spécifié en 5.6.2 pour
répondre aux critères d'acceptation définis ci-dessous.
a) Essai de flexion
L'essai et les prescriptions de contrôle doivent être conformes à l' EN 288-3:1992, 7.4.2.
b) Essai de traction transversale
La résistance à la traction des éprouvettes ne doit pas être inférieure à la valeur minimale spécifiée
correspondante pour le métal de base.
c) Essai de traction des soudures longitudinales
Rp0,2, Rm et A5 sur éprouvettes ne doivent pas être inférieurs aux valeurs minimales spécifiées correspondan-
tes pour le métal de base.
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d) Essai de résistance à la flexion par choc du métal d'apport


Cet essai doit être effectué conformément à l'EN 288-3:1992, 7.4.4. Les valeurs moyennes de résistance des
éprouvettes ne doivent pas être inférieures à la valeur transversale spécifiée du métal de base.
e) Procès-verbal d'essais
Un procès-verbal des essais doit être préparé indiquant la conformité des résultats des essais avec les pres-
criptions spécifiées.
f) Contre-essais
Les facteurs de production peuvent provoquer une dispersion des résultats des essais mécaniques qui peu-
vent occasionnellement se situer en dessous du niveau de spécification convenu. Lorsque des essais indivi-
duels ne sont pas conformes aux prescriptions ci-dessus, les raisons de cet échec doivent être recherchées
et si des imperfections inacceptables sont trouvées, les contre-essais suivants doivent être effectués :
1) essai de traction — deux contre-essais ;
2) essai de flexion — deux contre-essais ;
3) essai de résistance à la flexion par choc — trois éprouvettes supplémentaires d'essai de résistance à la
flexion par choc-Charpy.
Si l'un des contre-essais n'est pas conforme aux prescriptions, les soudures/récipients représentés par le
coupon témoin doivent être alors considérés comme non conformes à la présente Norme européenne.

5.7 Vérification finale


5.7.1 Généralités
Chaque chaudière terminée, conçue et construite selon la présente Norme européenne doit être soumise à une
vérification finale en conformité aux prescriptions des plans de construction approuvés et de la présente Norme
européenne.
La vérification finale consiste en :
— un examen visuel et dimensionnel de la chaudière ;
— un examen de la documentation ;
— un essai sous pression ;
— un examen après essais sous pression ;
— une inspection des dispositions concernant les dispositifs de sécurité.
Ceux effectuant la vérification finale doivent avoir accès à tous les dossiers/enregistrements concernant la chau-
dière examinée.

5.7.2 Étendue de la vérification finale

5.7.2.1 Examen visuel et dimensionnel


Le domaine de l’examen visuel et dimensionnel doit inclure ce qui suit, sans y être limité :
— vérification de la conformité de la construction avec les plans de construction approuvés du fabricant, y compris
des prescriptions dimensionnelles aux tolérances spécifiées sur les plans et dans la présente Norme euro-
péenne. Les résultats de l’examen dimensionnel (en conditions de montage) doivent être documentés ;
— vérification de l’état d’une chaudière finie avec une attention particulière aux soudures terminées, aux
raccordements de tubulures et aux attaches, eu égard au profil des soudures et de la géométrie générale des
soudures conformément aux plans de construction approuvés et à la présente Norme européenne ;
— vérification des marquages des matériaux aux fins de traçabilité des matériaux en prévision d’enregistrements
documentés ;
— vérification des soudeurs et identification des contrôles non destructifs sur la chaudière en prévision de docu-
mentation, le cas échéant.
Toute action corrective résultant de cet examen doit être achevée, réexaminée et clarifiée avant l’essai sous
pression.
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5.7.2.2 Examen de la documentation


Le domaine de l’examen de la documentation doit inclure, sans y être limité, la vérification des documents (par
exemple : des certificats d’essais des qualifications de modes opératoires de soudage, des qualifications des sou-
deurs, des certificats des personnels en contrôle non destructif, des enregistrements des essais de production,
des rapports de contrôles non destructifs, des enregistrements de traitements thermiques après soudage, des
enregistrements de vérifications dimensionnelles).
L’étendue des examens et toutes les déviations doivent être documentées. Toute action corrective résultant de
cet examen doit être achevée, réexaminée et clarifiée avant l’essai sous pression.

5.7.2.3 Essais sous pression


Afin de démontrer la résistance et l’intégrité de la chaudière achevée, et d’établir qu’aucune erreur majeure ou
défaut n’est apparu, la chaudière doit être soumise à un essai hydraulique à la pression spécifiée dans
l’EN 12953-3:2002.
Quand il est nécessaire de soumettre à un essai hydraulique les chaudières à des pressions supérieures à
celles spécifiées dans l’EN 12953-3:2002 en raison d'omission de sections de soudures d'angle arrière
(voir EN 12953-3:2002, 5.12.4.2), la conception doit être vérifiée afin de s'assurer que l'effort à l'obturateur dans
une partie quelconque de la chaudière en essai ne dépasse pas 90 % de la limite d'élasticité à 0,2 % du matériau
à température ambiante.
Lorsque 90 % de la limite d'élasticité à 0,2 % peut être dépassé, la conception de la chaudière doit être modifiée
pour faire en sorte que cela ne se produise pas.
La pression d'essai de réception doit être appliquée et maintenue pendant une durée suffisante pour permettre
de faire un examen visuel de toutes les surfaces et de tous les assemblages, mais de toute façon pendant au
moins 30 min. La chaudière ne doit montrer aucun signe de déformation plastique ou de fuite.
Il est important que la chaudière soit correctement purgée de façon à éviter la formation de poches d'air avant
l'application de la pression d'essai. La température de l'eau lors de l’essai doit être telle qu'elle empêche toute
rupture fragile.
NOTE Il est recommandé, avant de s'approcher de la chaudière pour un examen de près, de réduire la pression
à 1,1 fois la pression maximale admissible et au plus à 0,9 fois la pression d'essai.

5.7.2.4 Examen après essai sous pression


C’est un examen visuel qui doit être effectué à la suite de l’essai sous pression et après que la chaudière ait été
purgée et nettoyée. L’examen doit déterminer qu’il n’y a aucune détérioration résultant de l’essai sous pression.
L’examen doit aussi déterminer l’apposition et l’exactitude des marquages tels que requis par la présente Norme
européenne et les plans de construction approuvés.
L’étendue des examens et toutes les déviations doivent être enregistrées.

5.7.2.5 Inspection et disposition des dispositifs de sécurité


Un examen de la chaudière doit être effectué vis-à-vis de la disposition des dispositifs de sécurité conformément
aux prescriptions de la présente Norme européenne.

6 Documentation, certification et marquage

6.1 Généralités
Le fabricant doit laisser à l'autorité responsable l'accès à tous les plans et calculs nécessaires pour vérifier la
conception et les dimensions des pièces pendant la fabrication, selon le cas. Si le montage sur site n'est pas
effectué par le fabricant, celui-ci doit fournir toutes les informations nécessaires pour permettre le montage de la
chaudière.
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EN 12953-5:2002

6.2 Documentation
Le fabricant doit fournir un dossier de données relatives à la conception et à la fabrication qui doit être conservé
par le fabricant pendant une période minimale de 10 ans.
Les films radiographiques doivent être conservés par le fabricant pendant une durée minimale de 10 ans à partir
de la date d'achèvement de la chaudière.

6.3 Déclaration
Le fabricant doit signer une Déclaration afin de certifier que la chaudière a été conçue et construite selon les pres-
criptions de la présente norme.
NOTE Un type de Déclaration est présenté dans le CR 12953-14.

6.4 Marquage
Chaque chaudière à tubes de fumée doit comporter un marquage lisible et permanent sur la chaudière ou sur une
plaque d'identification fixée de façon durable sur la chaudière.
Le marquage doit comporter ce qui suit :
a) le numéro de la présente Norme européenne ;
b) le nom et adresse du fabricant ;
c) l'année de fabrication ;
d) le type et le numéro de série du fabricant de la chaudière ;
e) la pression maximale admissible, en bar ;
f) les informations suivantes, selon le cas ;
Chaudière à eau surchauffée — Température maximale d'écoulement d'eau
Surchauffeur — Température maximale de la vapeur
g) l'apport calorifique maximal fourni, en kW ;
h) la pression d'essai hydraulique, en bar ;
i) la date de l'essai sous pression hydraulique ;
j) la pression de début d'ouverture de la soupape de sûreté, en bar ;
k) la (les) marque(s) d’identification de l’autorité responsable, le cas échéant ;
l) le marquage CE, le cas échéant.
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EN 12953-5:2002

Annexe ZA
(informative)
Articles de la présente Norme européenne
concernant les exigences essentielles ou d'autres dispositions
de la Directive «Équipements sous pression»

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un Mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de sécu-
rité de la Directive «Équipement sous pression» 97/23/CE.
AVERTISSEMENT D'autres exigences et d'autres Directives EU peuvent être applicables au(x)
produit(s) relevant du domaine d'application de la présente norme.
Les articles suivants de la présente norme données au Tableau ZA.1 sont sensés venir à l'appui des exigences
essentielles de sécurité de la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE.

Tableau ZA.1 — Comparaison entre l'EN 12953-5 et la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE
concernant les contrôles en cours de construction, la documentation
et le marquage des chaudières à tubes de fumée

Directive Équipements
Articles/Paragraphes
Contenu sous pression 97/23/CE
harmonisés de l’EN 12953-5
Annexe 1

5.2.2 Certification du personnel en contrôle non destructif 3.1.3

5.4 Procédure de fabrication 3.1

5.5 Assemblage permanent/Contrôle non destructif 3.1.2/3.1.3

5.6 Préparation des composants 3.1.1/3.1.2

5.7.2 Évaluation finale 3.2.2

6.4 Marquage et étiquetage 3.3

Le respect des articles de cette norme fournit un moyen de se conformer aux exigences essentielles spécifiques
de la Directive concernée et aux réglementations de l'AELE qui leurs sont associées.

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