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ICS : 27.060.30
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 novembre 2002 pour prendre effet
le 20 décembre 2002.
Remplace la norme homologuée NF E 32-104, de décembre 1991, et avec les
normes NF EN 12953-1, NF EN 12953-2, NF EN 12953-4, NF EN 12953-5,
NF EN 12953-6 (indices de classement : E 32-115-1, E 32-115-2, E 32-115-4,
E 32-115-5 et E 32-115-6) et NF EN 14222 (indice de classement : E 32-116), en
préparation, remplace la norme homologuée NF E 32-108, de décembre 1988.
Analyse Le présent document définit les règles de conception et de calcul des parties sous
pression des chaudières à tubes de fumée telles que définies dans la NF EN 12953-1.
Il est destiné à venir à l’appui des exigences essentielles de la Directive européenne
97/23/CE «Équipements sous pression» (DESP).
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M BAILLON SOCOMAS
M BIERET BABCOCK ENTREPRISE
M BITZ ALSTOM POWER BOILERS
M BRAMAT CNS
MME BRUN-MAGUET AFNOR — NORMALISATION
M CHABASSIER BABCOCK WANSON
M CRETON BNS
M DAYVE EDF
M DOUMECQ BABCOCK WANSON
MME DUPRÉ GDF
M FAISQUES FED FG3E
M FALLOUEY VALLOUREC
M HULIN DALKIA
M IGNACCOLO EDF
M JACOBBERGER ALSTOM POWER BOILERS
M JARBOUI CETIM
M LAGNEAUX MINISTERE DE L’INDUSTRIE
M LAMBERT BABCOCK WANSON
M LE ROUX UNM
M MARTIN BABCOCK WANSON
M PERRIN ALSTOM POWER BOILERS
M POUPET SNCT
M REY BABCOCK ENTREPRISE
MME RICARD BABCOCK ENTREPRISE
M ROUSSEAU AQUAP
M SCRIVE GDF
M SPERRY ALSTOM POWER BOILERS
M THEOPHILE BABCOCK ENTREPRISE
M TINGRY BABCOCK ENTREPRISE
M VALTEAU EDF
M VERHENEN SODIET INDUSTRIEL DE CREIL
—3— NF EN 12953-3:2002
Avant-propos national
2) Le Code français de construction des chaudières, constitué des normes NF E 32-101 à NF E 32-108, introduites
par la norme NF E 32-100, sera remplacé à terme par les normes relatives aux Codes européens de construction
des chaudières à tubes d’eau et des chaudières à tubes de fumée, comme suit :
NF E 32-103 NF EN 12952-3
NF E 32-104 NF EN 12953-3
1) En préparation.
NF EN 12953-3:2002 —4—
3) Les normes française existantes NF E 32-106 «Code de construction des générateurs de vapeur — Appareils
d’alarme et de sécurité» et NF E 32-020-1 à -5 «Sécurité d’exploitation des générateurs de vapeur d’eau ou d’eau
surchauffée avec ou sans présence permanente», en matière d’équipement des chaudières et des chaufferies,
vont se trouver affectées en partie par un certain nombre de projets à l’étude au CEN/TC 269 comme suit :
NF E 32-020-2 NF EN 14222
La NF EN 12952-9 traitant des exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides pulvérisés
pour les chaudières à tubes d’eau ne devrait avoir aucune influence sur les spécifications particulières d’exploita-
tion couvertes par les NF E 32-020-2 à -5.
Par ailleurs, le sujet d’étude «Instructions d’exploitation pour les chaudières à tubes de fumée» (futur projet de
norme prEN 12953-13) nouvellement inscrit au programme du CEN/TC 269 pourra éventuellement avoir des
influences sur les normes françaises NF E 32-020-1 et NF E 32-020-3 à -5.
Les révisions de ces normes françaises en tenant compte des travaux européens du CEN/TC 269 devront consi-
dérer la réglementation nationale existante relative à l’exploitation des chaufferies, en fonction des modes
d’exploitation autorisés, sachant que des concepts tels que «présence permanente», «présence intermittente»,
qui sont à la base des niveaux d’exigence en termes d’équipements, tant au niveau CEN qu’au niveau français,
n’ont pu faire l’objet d’harmonisation au niveau européen.
NORME EUROPÉENNE EN 12953-3
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Mai 2002
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège,
Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2002 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12953-3:2002 F
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EN 12953-3:2002
Sommaire
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Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4
5 Généralités ........................................................................................................................................ 6
5.1 Chaudières .......................................................................................................................................... 6
5.2 Générateurs d'eau surchauffée ........................................................................................................... 6
5.3 Conception des principaux cordons de soudure ................................................................................. 6
5.4 Conception thermique des tubes foyers .............................................................................................. 6
5.5 Dimensions des parties sous pression ................................................................................................ 8
5.6 Détermination des pressions ............................................................................................................... 8
5.7 Surépaisseur ....................................................................................................................................... 8
9 Fonds ............................................................................................................................................... 26
9.1 Fonds bombés non supportés sans ouverture .................................................................................. 26
9.2 Fermetures plates amovibles non supportées .................................................................................. 28
9.3 Raccordements par brides ................................................................................................................ 29
11 Conception des ouvertures isolées dans les fonds plats des chaudières
à tubes de fumée ............................................................................................................................. 48
11.1 Ouvertures isolées non renforcées ................................................................................................... 48
11.2 Ouvertures de piquage ...................................................................................................................... 48
11.3 Trous d'homme, trous de tête et trous de poing ............................................................................... 50
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EN 12953-3:2002
Sommaire (fin)
Page
Avant-propos
Le présent document (EN 12953-3:2002) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 269 «Chaudières à
tubes de fumée et à tubes d'eau», dont le secrétariat est tenu par le DIN.
La présente Norme européenne a été établie dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange, et vient à l'appui des exigences essentielles de la
(des) Directive(s) UE.
Pour la relation avec la (les) Directive(s) UE, voir l'Annexe ZA, informative, qui fait partie intégrante de la présente
norme.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en novembre 2002, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en novembre 2002.
La Norme européenne EN 12953 concernant les chaudières à tubes de fumée est constituée des parties
suivantes :
— Partie 1 : Généralités.
— Partie 2 : Matériaux des parties sous pression des chaudières et des accessoires.
— Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression.
— Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous pression des chaudières.
— Partie 5 : Contrôles en cours de construction, documentation et marquage des parties sous pression des
chaudières.
— Partie 6 : Exigences pour l’équipement de la chaudière.
— Partie 7 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles liquides et gazeux de la chaudière.
— Partie 8 : Exigences pour la protection vis-à-vis des excès de pression.
— Partie 9 : Exigences pour les dispositifs de limitation de la chaudière et de ses accessoires.
— Partie 10 : Exigences relatives à la qualité de l'eau d'alimentation et de l'eau en chaudière.
— Partie 11 : Essais de réception.
— Partie 12 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides de la chaudière.
— Partie 13 : Instructions d’exploitation.
CR 12953-14, Lignes directrices relatives à l’implication d’un organisme d’inspection indépendant du fabricant.
Bien que ces parties puissent être obtenues séparément, il convient de reconnaître qu’elles sont interdépendan-
tes. De ce fait, la conception et la fabrication des chaudières à tubes de fumée requièrent l'application de plusieurs
parties afin que les spécifications de la norme puissent s'appliquer de manière satisfaisante.
L’Annexe A de la présente Norme européenne est normative. L’Annexe B de la présente Norme européenne est
informative.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République
Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse
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1 Domaine d’application
La présente partie de la Norme européenne spécifie les exigences de conception et de calcul des parties sous
pression des chaudières à tubes de fumée telles que définies dans l’EN 12953-1:2002.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).
EN 12953-2, Chaudières à tubes de fumée — Partie 2 : Matériaux des parties sous pression des chaudières et
des accessoires.
EN 12953-4, Chaudières à tubes de fumée — Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous pression des
chaudières.
EN 12953-8, Chaudières à tubes de fumée — Partie 8 : Exigences pour la protection vis-à-vis des excès de
pression.
prEN 12953-10, Chaudières à tubes de fumée — Partie 10 : Exigences relatives à la qualité de l’eau d’alimentation
et de l’eau en chaudière.
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions donnés dans l’EN 12953-1:2002
s'appliquent.
4 Symboles et abréviations
Pour les besoins de la présente de la Norme européenne, les symboles indiqués dans l’EN 12953-1:2002,
Tableau 4-1, doivent s'appliquer. Lorsque cela s'est avéré nécessaire pour un texte particulier, une terminologie
supplémentaire et les symboles correspondants ont été ajoutés. Il convient également de remarquer que, dans
certains paragraphes, le même symbole est utilisé dans différentes équations et se rapporte à des termes diffé-
rents. La signification particulière du symbole est toutefois alors clairement indiquée pour chaque équation.
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5 Généralités
5.1 Chaudières
Les exigences de la présente norme s'appliquent aux chaudières construites dans les conditions spécifiées ici et
qui doivent être exploitées dans les conditions normales de fonctionnement, avec de l'eau d'alimentation et de
l'eau en chaudière, conformes au prEN 12953-10, et une surveillance adéquate étant assurée. Lorsqu'un risque
de conditions anormales de fonctionnement, telles qu'un service cyclique intense, est prévu, la conception doit
faire l'objet d'une attention particulière.
EXEMPLE 1 Diamètre intérieur de tube foyer requis pour un apport calorifique donné
Débit de fioul : 0,1 kg/s
Pouvoir calorifique net : 42,9 MJ/kg
Débit d'air (avec excès d'air de 15 %) : 1,76 kg/s
Température d'air (avec préchauffeur d'air) : 120 °C
Apport calorifique : 4 290 + 214 = 4 504 kW
Acier du tube foyer : P295GH
a) Diamètre intérieur minimal du tube foyer plat : 810 mm
b) Diamètre intérieur minimal du tube foyer ondulé de type Fox 150 × 50 (Tableau 13.1-1) : 760 mm
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EXEMPLE 2 Apport calorifique admissible pour un diamètre intérieur de tube foyer donné
a) Diamètre intérieur du tube foyer plat : 1 500 mm
• P295GH, chauffé au fioul : 12,90 MW
• P295GH, chauffé au gaz : 16,77 MW
• P265GH, chauffé au fioul : 8,00 MW
• P265GH, chauffé au gaz : 10,40 MW
b) Diamètre intérieur du tube foyer ondulé de type Fox 150 × 50 (Tableau 13.1-1) : 1 000 mm
• P265GH, chauffé au gaz : 7,02 MW.
Il convient que la longueur du revêtement réfractaire ne soit pas supérieure au tiers du diamètre intérieur du foyer,
mesuré à partir de l'extrémité du brûleur.
NOTE Nous attirons l’attention sur les réglementations nationales sur les chaudières pour lesquelles le diamètre intérieur
du tube foyer est supérieur à 1 400 mm ou pour lesquelles l'apport calorifique est supérieur à 12 MW, où un mesurage de
la température en au moins trois points du foyer peut être requis.
Légende
1 Chauffage au charbon (grille) P295GH
2 Chauffage au fioul pour P265GH
3 Chauffage au fioul pour P295GH, P355GH
a
Diamètre intérieur minimal du tube foyer [mm]
b
Apport calorifique [MW]
NOTE 1 Pour des tubes foyers ondulés, le diamètre intérieur minimal, di, peut être réduit de la profondeur de l'ondulation.
NOTE 2 Dans le cas d'un chauffage au gaz, l'apport calorifique indiqué pour un chauffage au fioul peut être augmenté
de 30 %.
NOTE 3 L'apport calorifique net est le produit du débit carburant par le pouvoir calorifique minimal. L'air préchauffé doit
être pris en considération si la température de l'air est supérieure à 100 °C.
Figure 5.4-1 — Relation entre l'apport calorifique et le diamètre intérieur du tube foyer
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ou
p t = 1,43 p d ... (5.6-2)
5.7 Surépaisseur
5.7.1 Surépaisseur pour les tolérances de fabrication
La surépaisseur c1 a pour but de compenser, à des fins de respect, des tolérances négatives des produits, et aussi
des réductions d'épaisseur résultant du procédé de formage.
e) Pour les foyers, la température de calcul doit être déterminée à l'aide des équations suivantes :
1) Dans le cas de tubes foyers exposés à la flamme et pour un apport calorifique ≤ 12 MW :
tc = ts + 4e + 15 ... (6.1-7)
2) Dans le cas de tubes foyers exposés à la flamme et pour un apport calorifique > 12 MW :
pour un chauffage au fioul :
tc = ts + 3,5e + 80 ... (6.1-8)
pour un chauffage au gaz :
tc = ts + 3e + 65 ... (6.1-9)
NOTE Les équations (6.1-8) et (6.1-9) sont fondées sur un flux calorifique maximal de 0,3 W/mm2 pour un chauffage au
fioul et de 0,24 W/mm2 pour un chauffage au gaz, en tenant compte d'une tolérance de 0,25 mm pour l'épaisseur de cala-
mine présentant une conductivité de 1,2 W/m K.
Lorsqu'il est possible de démontrer que le flux calorifique est plus faible, par exemple chauffage à faible libération d'oxydes
d'azote (NOX), les calculs peuvent être ajustés en conséquence, mais il convient que la valeur de tc ne soit pas inférieure
à celle obtenue à l'aide de l'équation (6.1-7).
3) Dans le cas de tubes foyers sans flamme, la température de calcul, tc, doit être considérée comme étant
égale à la plus grande des deux valeurs obtenues à l'aide des équations suivantes :
tc = ts + 25 ... (6.1-10)
tc = ts + 2e ... (6.1-11)
R p0,2tc R m
f = min ----------------- ; -------
- ... (6.1-12)
1,5 2,4
NOTE L'expression «contrainte nominale de calcul», désignée par le symbole f est la contrainte devant être utilisée dans
les équations fournies ici pour la conception des parties sous pression. Les règles de conception détaillées de la présente
partie maintiennent les contraintes réelles maximales dans des limites acceptables pour le type de charge considéré.
8.1 Généralités
8.1.1 Exigences relatives au coefficient d'efficacité d'un corps principal muni d'ouvertures et de
tubulures
8.1.1.1 Pour les viroles cylindriques munies d'ouvertures, le coefficient d'efficacité du corps principal doit être
atteint par les mesures suivantes :
a) en augmentant l'épaisseur de paroi du corps principal par rapport à celle de la virole cylindrique sans ouverture.
Cette épaisseur de paroi doit au moins être maintenue sur la longueur lrs mesurée à partir du bord de l'ouver-
ture ; voir Figure 8.1-1 (voir Figure 8.1-2 pour lrs). En présence d'une tubulure, la longueur cylindrique du corps
principal jusqu'à toute soudure bout à bout voisine doit être lso ≤ ers (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3) ;
b) par des tubulures, mesurées sur une longueur lb1 à partir de la surface extérieure de la paroi du corps principal,
dont l'épaisseur de paroi est supérieure à celle requise pour résister à la pression interne, avec ou sans ren-
forcement de l'épaisseur du corps principal (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3). Dans le cas de tubulures conformes
à la Figure 8.1-3, lorsqu'un écartement résiduel ≤ 1,5 mm peut être observé, le joint soudé entre le corps prin-
cipal et la tubulure doit contribuer totalement à la résistance. Un rapport d'épaisseurs de paroi erb/ers inférieur
ou égal à 2 est admis pour dib > 50 mm. Cette condition s'applique également aux tubulures pour lesquelles
dib > 50 mm, à condition que le rapport des diamètres dib/dis ≤ 0,2. En ce qui concerne les tubulures pour les-
quelles dib > 50 mm et le rapport des diamètres dib/dis > 0,2, erb/ers ne doit pas être supérieur à l'unité. Ces
conditions ne s'appliquent pas aux ouvertures d'accès et d'inspection.
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Les tubulures mandrinées ou emboîtées et soudées (voir Figure 8.1-1) ou les tubulures fixées au corps princi-
pal par des soudures d'angle avec un écartement résiduel des bords > 1,5 mm ne peuvent pas être considé-
rées comme contribuant au renforcement.
La longueur cylindrique des tubulures jusqu'à la soudure bout à bout entre le tube et la tubulure doit
être lbo ≥ erb (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3).
En ce qui concerne les tubulures pour lesquelles le rapport dib/dis ≥ 0,7, il est nécessaire de se reporter
au 8.3.3.4.
En règle générale, une attention particulière doit être portée à l'obtention de changements progressifs d'épais-
seur de paroi. Ces changements d'épaisseur doivent être effectués avec un angle ≤ 30° (voir Figure 8.1-2). Le
renforcement des ouvertures par des plaques ou anneaux de renfort intérieurs n'est pas autorisé ;
c) renforcement par des anneaux de renfort analogues en augmentant l'épaisseur de paroi conforme à a), (voir
Figures 8.1-4 et 8.1-5).
8.1.1.2 Dans le cas d'ouvertures d'accès et d'inspection elliptiques, on considère que le rapport entre le grand
axe et le petit axe n'est pas supérieur à 1,5. Pour des ouvertures elliptiques ou oblongues dans des viroles cylin-
driques et coniques, la dimension se prolongeant dans la direction de l'axe de la virole doit être considérée comme
le diamètre à des fins de conception. (Pour des tubulures obliques, se reporter au 8.3.3.3).
Le mode opératoire de calcul prend pour hypothèse que les transitions présentent une surface exempte
d'entailles 1). Les bords doivent être arrondis.
Il convient que les ouvertures soient situées à une distance adéquate des soudures longitudinales et circulaires
du corps principal. La distance doit être jugée correcte si le bord extérieur d'une tubulure ou d'un renfort posé
soudé se situe à une distance de 2 ers, pour une épaisseur de corps ers ≤ 25 mm, et se situe à une distance d'au
moins 50 mm du bord de la soudure pour une épaisseur de corps ers > 25 mm.
8.1.2 Longueurs utiles lrs pour le calcul des renforcements et des compensations
Pour calculer le renforcement par approximation, comme décrit au 8.2, et pour calculer les tubulures isolées et
voisines, comme décrit au 8.3, il est nécessaire de connaître les longueurs utiles lrs qui doivent être utilisées pour
le corps principal :
1) Les assemblages soudés sont considérés comme étant quasiment exempts d'entailles si celles-ci sont dans
les limites données dans l’EN 12953-5.
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Figure 8.1-5 — Ouverture avec anneau de renfort et tubulure soudée à pleine pénétration
d ib1 d ib2
--------- + e rb1 --------- + e rb2
2 2
P Φ ≥ -------------------------------- + -------------------------------- + 2 d is + e rs e rs ... (8.1-4)
cos Ψ 1 cos Ψ
Pour des ouvertures sans tubulure, erb = 0 et Ψ = 0° (pour Ψ voir Figure 8.3-1).
8.1.4.1 Corps principal présentant une contrainte de calcul inférieure à celle des tubulures
Si le corps principal, la tubulure et les renforts supplémentaires sont constitués de matériaux présentant des
contraintes de calcul différentes et si le matériau du corps principal présente la plus faible contrainte de calcul, fs,
cette valeur doit être utilisée pour tous les matériaux pour calculer le renfort de la tubulure.
8.1.4.2 Tubulures présentant une contrainte de calcul inférieure à celle du corps principal
Si le matériau de la tubulure ou le renfort supplémentaire présente respectivement une contrainte de calcul fb ou fp
inférieure à celle du corps principal fs, cette contrainte de calcul, fb ou fp, doit être prise en compte lors de l'utilisa-
tion des équations fournies pour ce cas.
8.1.5.1 Généralités
La conception des anneaux de renfort doit être conforme à 8.1.1.1.
Lorsque des anneaux de renfort sont installés (voir Figures 8.1-4 et 8.1-5), ils doivent être en contact étroit avec
le corps principal et doivent être pourvus de trous d’évent pour éviter le piégeage de gaz ; sauf si l'expérience a
montré que cela n'est pas nécessaire.
Les anneaux de renfort ne doivent pas être utilisés lorsqu'il existe un risque de corrosion ou d'oxydation important
ou que des gradients thermiques importants à travers l'épaisseur de la paroi du corps sont observés. Les anneaux
de renfort ne sont pas admis à l'intérieur du réservoir.
d ip 2e rs – L i
L o = max ------------------------------------ ; L i ... (8.1-6)
d op
ai + bi
d ip = --------------
- ... (8.1-8)
2
d) pour les calculs, l'épaisseur de l'anneau de renfort ne doit pas être supérieure à l'épaisseur de la paroi de la
virole.
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Dimensions en millimètres
Légende
1 Trou d’évent
a)
Légende
1 Trou d’évent
α est de 30° à 45°
b)
8.2 Coefficient d'efficacité, calcul par approximation et diamètre maximal d'une ouverture non
renforcée
8.2.1 Généralités
Des solutions exactes sont données par les équations des 8.3-3 et 8.3-4. L'application des équations des 8.2-3
et 8.2-4, sauf l'équation (8.2-3), peut être conservative dans la mesure où le renforcement procuré par la tubulure
n'est pas pris en compte.
8.2.2 Coefficient d'efficacité admissible et diamètre maximal d'une ouverture non renforcée
En adaptant l'équation (7.2-1), le coefficient d'efficacité, va, doit être calculé pour l'épaisseur de paroi réelle, ers,
d'un corps principal, de la manière suivante :
p c d is
v a = --------------------------------
- ... (8.2-1)
2f – p e
s c rs
Pour ce coefficient d'efficacité, le diamètre extérieur maximal, dob, d'une tubulure isolée est atteint lorsqu'elle ne
résiste à la pression interne qu'en raison de son épaisseur de paroi.
l rs
d ob max = ----- – l rs ... (8.2-2)
va
Dans ce cas, la contrainte moyenne utile, fa, est égale à la contrainte admissible, fs, du corps principal.
Si le diamètre dis et l'épaisseur de paroi ers du corps principal sont déjà déterminés, un alésage isolé pour un tube
présentant un diamètre extérieur maximal
2e rs f s 1
d ob ≤ 2l rs ----------- ----- – --- – 1 ... (8.2-6)
d is p c 2
est permis.
2 P Φ – d ob
v m = ---------------------------------------- ≤ 1 ... (8.2-7)
1 + cos 2 Φ P
Φ
P Φ – d ob
v m = ---------------------
- ... (8.2-8)
PΦ
Lorsque les diamètres extérieurs de deux ouvertures voisines sont différents, l'équation suivante s'applique :
d ob1 + d ob2
d ob = ----------------------------
- ... (8.2-9)
2
Le 8.3.4 peut être utilisé au lieu de procéder au calcul par approximation utilisé dans ce paragraphe.
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8.3 Conception des ouvertures et des tubulures dans les viroles cylindriques (affaiblissement
et compensation)
8.3.1 Symboles et abréviations
Outre les symboles donnés dans l’EN 12953-1:2002, Tableau 4-1, ceux indiqués dans les Figures 8.3-1 à 8.3-4
doivent être utilisés.
8.3.2.1 Ouvertures
Les règles spécifiées aux 8.3.3 et 8.3.4 doivent être appliquées pour la conception d'ouvertures circulaires, ellip-
tiques et oblongues et de tubulures (y compris les piquages obliques) isolées ou groupées, dans des viroles cylin-
driques, sous réserve que les conditions suivantes soient satisfaites :
a) Ouvertures et tubulures perpendiculaires à la virole (Figure 8.3-2)
Le rapport entre le grand axe et le petit axe de l'ouverture ne doit pas être supérieur à 2.
b) Piquages obliques (Figure 8.3-1)
La section transversale du piquage est circulaire et l'angle formé par l'axe de la tubulure et une ligne perpen-
diculaire à la surface de la virole ne doit pas être supérieur à 45° ;
c) Ensemble des tubulures
Les forces et moments externes non significatifs doivent être appliqués au piquage. Si tel n'est pas le cas, il
est possible d'utiliser l’EN 13445-3 pour calculer les contraintes résultantes.
Lors du calcul, le diamètre intérieur du piquage, dib, doit être utilisé, même si le diamètre de l'orifice, d, dans le
corps principal est inférieur à dib.
Les raccordements de piquages présentant un écartement résiduel supérieur à 1,5 mm ou les tubulures tra-
versantes soudées doivent être considérés comme des ouvertures sans tubulure. La zone sous pression dans
l'orifice du tube doit être prise en compte, excepté dans le cas de tubes traversants munis d'une soudure inté-
rieure d'étanchéité.
Zone I Zone II
a) Vue en coupe X — X
b) Vue complète
a Sens circulaire
b Sens longitudinal
Figure 8.3-3 — Diagramme de charge pour une virole cylindrique munie de tubulures voisines,
orientées selon un angle Φ par rapport à l'axe de la virole
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Avec
Ψ1 ≤ 45°
Ψ2 ≤ 45°
8.3.3.1 Généralités
L'épaisseur de virole, ers, et l'épaisseur d'un piquage, erb, ne doivent pas être inférieures à l'épaisseur calculée
pour v = 1, conformément au 7.2.
8.3.3.2.1 Pour des ouvertures isolées munies d'une tubulure radiale sans renfort supplémentaire, 8.3.3.4
et 8.3.3.5 (avec Ψ1 = 0) doivent également être pris en compte.
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8.3.3.2.2 Si la contrainte de calcul de la tubulure est égale ou supérieure à celle du corps principal, la condition
de contrainte suivante s'applique :
Ap 1
f a = min p c ---------------------
- + --- ; f s ... (8.3-2)
A fs + A fb 2
d is A fs + A fb
v b = ------------------------------------ ≤ 1 ... (8.3-3)
2 e rs A p
8.3.3.2.3 Si la contrainte de calcul de la tubulure est inférieure à celle du corps principal, la condition de
contrainte suivante doit s'appliquer :
p c 2A p + A fs + A fb
fa = - ≤ fs
--------------------------------------------------- ... (8.3-4)
fb
2 A fs + ---- A fb
fs
fb
d is A fs + ---- A fb
fs
v b = ------------------------------------------------------------ ≤ 1 ... (8.3-5)
fb
e rs 2A p + A fb – ---- A fb
fs
8.3.3.3 Ouverture isolée munie d'une tubulure oblique et d'un renfort supplémentaire
8.3.3.3.1 Pour des ouvertures isolées munies d'une tubulure oblique et d'un renfort supplémentaire,
conformément à la Figure 8.3-1, les exigences de conception pour les anneaux de renfort du 8.1.5 doivent
également être prises en compte.
8.3.3.3.2 Si la contrainte de calcul de la tubulure est égale ou supérieure à celle du corps principal, la condition
de contrainte pour la zone I doit être :
A pl 1
- + --- ≤ f s
f al = p c ------------------------------------------------ ... (8.3-6)
A fsl + A fbl + 0,7A fpl 2
et pour la zone II :
A pll 1
- + --- ≤ f s
f all = p c --------------------------------------------------- ... (8.3-7)
fsll
A + A fbll + 0,7A fpll 2
p c p c p c
f s – ----- A fsl + f b – ----- A fbl + f p – ----- 0,7A fpl ≥ p c A pl ... (8.3-8)
2 2 2
et pour la zone II :
p c p c p c
f s – ----- A fsll + f b – ----- A fbll + f p – ----- 0,7A fpll ≥ p c A pll ... (8.3-9)
2 2 2
2) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé, au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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p c d is + e rs d ib + e rb d is + e rs
f ab = -------- -------------------- + 0,2 --------------------- -------------------- ≤ min ( f s ; f b ) ... (8.3-10)
1,5 2e rs e rb e rs
Lorsque le corps principal et le piquage sont constitués de matériaux présentant des contraintes de calcul diffé-
rentes, la valeur la plus faible doit être utilisée lors du calcul.
8.3.4.1 Généralités
Les ouvertures voisines doivent également être calculées comme des ouvertures isolées.
8.3.4.3 Corps principal dont la contrainte de calcul est inférieure à celle des tubulures
Pour des ouvertures ou piquages voisins, la contrainte doit être calculée pour une section transversale formant
un angle Φ avec la génératrice de la virole, conformément à la Figure 8.3-3. La condition de contrainte suivante
s'applique :
2
1 + cos Φ
p c 2A p0 --------------------------
2
+ 2A p1 + 2A p2 p
f aΦ = ----- × --------------------------------------------------------------------------------- + -----c ≤ f s ... (8.3-11)
2 A fs0 + A fb1 + A fb2 2
Les pas en diagonal ou circulaires doivent être calculés comme un pas longitudinal, conformément à la
Figure 8.3-3, avec une distance PΦ. Dans ce cas, la surface soumise à la pression 2Apo doit être corrigée par le
coefficient [(1 + cos2Φ)/2] pour la condition de contrainte, conformément à l'équation (8.3-14).
Le coefficient d'efficacité 3) doit être :
d is A fs0 + A fb1 + A fb2
v m = --------- × --------------------------------------------------------------------------------- ≤ 1 ... (8.3-12)
e rs 2
1 + cos Φ
2A p0 -------------------------- + 2A p1 + 2A p2
2
3) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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8.3.4.4 Tubulures dont la contrainte de calcul est inférieure ou égale à celle du corps principal
Si la contrainte de calcul de l'une des deux tubulures ou des deux est inférieure à celle du corps principal, la
condition suivante doit s'appliquer :
2
1 + cos Φ
p c 2A p0 --------------------------
2
+ 2A p1 + 2A p2 + A fs0 + A fb1 + A fb2
f aΦ = ----- × ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ ≤ f s ... (8.3-13)
2 f b1 f b2
A fs0 + ------- A fb1 + ------- A fb2
fs fs
9 Fonds
9.1 Fonds bombés non supportés sans ouverture
9.1.1 Fonds bombés non supportés sous pression interne
L'épaisseur minimale des fonds bombés non supportés sans ouverture doit être conforme à l'équation
es = ecs + c + c1 + c2 ... (9.1-1)
et à l'équation suivante :
pe do c
e cs = ---------------
- ... (9.1-2)
2f
En plus, l'épaisseur d'un fond torisphérique ne doit pas être inférieure à celle donnée par l'équation (9.1-1) et par
l'équation suivante :
p e r is
e cs = --------------------------- ... (9.1-3)
2f – 0,5 p e
Le facteur de forme C des fonds non supportés sans ouverture doit être tel que donné à la Figure 9.1-1. Cepen-
dant les conditions limitatives données en 9.1.2 s'appliquent.
4) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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c) Fonds torisphériques
0,005 d o ≤ e cs ≤ 0,08 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
r ik ≥ 2e cs et
r is ≤ d o et
h c ≥ 0,18 d o ;
ou
0,01 d o ≤ e cs ≤ 0,03 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
h c ≥ 0,18 d o ;
ou
0,02 d o ≤ e cs ≤ 0,03 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
0,18 d o ≤ h c ≤ 0,22 d o .
Légende
1 Fond elliptique
2 Fond torisphérique
Figure 9.1-1 — Facteur de forme C pour fonds bombés non supportés sans ouverture
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2
0,8E e cs
p c = ---------------------------------------- -------- ... (9.1-5)
r os os
r
9 + 0,006 --------
e cs
Par ailleurs, l'épaisseur des fonds torisphériques et elliptiques soumis à une pression externe ne doit pas être infé-
rieure à 1,2 fois l'épaisseur requise pour les fonds de même forme soumis à une pression interne (voir 9.1.1).
en = C1 di pc ⁄ f ... (9.2-1)
Lorsque la fermeture est externe, C1 doit être égal à 0,41, excepté lorsque des fermetures du type illustré à la
Figure 9.2-1e) sont utilisées, le boulonnage s'ajoutant au moment de flexion s'exerçant sur la plaque. Dans ce cas,
les conditions suivantes s'appliquent :
dL/di C1
1,0 0,45
1,1 0,50
1,2 0,55
1,3 0,60
Lorsque des portes internes, du type illustré à la Figure 9.2-1a) et 9.2-1b), sont utilisées, le moment de flexion
additionnel dans la plaque engendré par le boulonnage doit être pris en compte, en remplaçant pc par l'expression
suivante :
Wb
p c + 7,5 --------
2
di
où :
Wb représente la charge totale s'exerçant sur les boulons, en Newtons, calculée en multipliant la contrainte
admissible de calcul dans les boulons à la température de calcul par la surface utile totale de la section
transversale des boulons.
NOTE Une valeur de contrainte de calcul de 550 N/mm2 peut être utilisée pour les boulons en acier au carbone de classe
de qualité 4.6 ou équivalente pour des températures de calcul ne dépassant pas 300 °C. Pour les autres matériaux de bou-
lonnerie et des températures plus élevées, voir l’EN 13445-2 et l’EN 13445-3.
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a)
b)
c)
d)
e)
Tableau 10.1-1 — Distances libres entre les tubes foyers et les viroles
lorsque l'épaisseur du fond est inférieure ou égale à 25 mm
Lorsque l'épaisseur réelle du fond est supérieure à 25 mm, les distances libres, conformément au Tableau 10.1-1,
doivent être augmentées conformément au Tableau 10.1-2.
Pour le cas des chaudières à foyer borgne, la distance libre en tête et entre foyer et faisceau de tubes ne doit pas
être inférieure à 50 mm. De plus, la somme de cet espace libre et de l'espace libre formé par la surface annulaire
externe de la plaque arrière du foyer, ne doit pas être inférieure à la plus grande des deux valeurs 50 mm ou 5 %
du diamètre intérieur de la virole avec un maximum de 100 mm.
Tableau 10.1-2 — Distances libres entre les tubes foyers et les viroles lorsque
l'épaisseur du fond est supérieure à 25 mm
Les distances libres entre les tubes foyers ne doivent pas être inférieures à 120 mm.
Les distances libres entre le gousset ou les entretoises et les tubes foyers ne doivent pas être inférieures
à 200 mm, excepté lorsque le diamètre extérieur de la virole est inférieur à 1 400 mm ou lorsque la longueur du
tube foyer est inférieure à 3 000 mm, auquel cas les distances libres ne doivent pas être inférieures à 150 mm.
Toutes les autres distances libres doivent être supérieures ou égales à 50 mm ou 3 % du diamètre extérieur de
la virole, selon la valeurs la plus importante, mais il n'est pas nécessaire qu'elles soient supérieures à 100 mm.
Pour les chaudières basse pression (LPB), 50 % des distances libres s’appliquent.
Légende
1 Limites des surfaces supportées par chacun des tirants [se reporter au 10.2.7b)]
2 Pour déterminer la surface supportée par les barres-tirants ou les tubes supports dans les rangées extérieures, il convient
que la limite de la surface soumise à la charge se termine au centre du cercle principal associé
3 Cercles principaux, diamètre b (se reporter au 10.2)
4 Barres-tirants
5 Tubes supports
6 Terminaison des surfaces limites lorsque les tubes supports sont situés dans les rangées extérieures uniquement (se
reporter au 10.2.7)
a Distances libres (se reporter au 10.1)
Figure 10.1-1 — Disposition type d'un fond dans une chaudière multitubulaire
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Légende
1 Point d'ancrage
2 Cercle principal
3 Cercle secondaire
4 Limite extérieure
a Distance libre
Figure 10.2-1 — Limites extérieures des surfaces supportées, distances libres,
cercles principaux et cercles secondaires dans des fonds plats à bord tombé
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10.2.4 Épaisseur
L'épaisseur des surfaces des plaques planes supportées par des tirants doit être déterminée à l'aide des équa-
tions suivantes :
e pa ′ = e ch + c 1 + c 2 ... (10.2-1)
p
e ch = c 4 b y -----c ... (10.2-2)
f
Pour les surfaces contenues dans des cercles passant par au moins quatre points d'ancrage répartis régulière-
ment, y doit être égal à 1.
Pour les surfaces contenues dans des cercles passant par trois points d'ancrage (de telle sorte que le centre d'un
cercle secondaire passant par au moins deux points d'ancrage, conformément à la Figure 10.2-2 ou 10.2-3, et
présentant un diamètre égal à 0,75 fois le diamètre du cercle principal, se situe à l'extérieur du cercle principal),
y, extrait de la Figure 10.2-4, doit être déterminé en utilisant les dimensions a et b indiquées à la Figure 10.2-2
ou Figure 10.2-3. Lorsque le cercle principal passe par trois points d'ancrage, au moins deux d'entre eux doivent
se situer du même côté d'un diamètre. Dans ce cas, la valeur de y ne doit pas être inférieure à 1,1. Pour des zones
similaires, par exemples des surfaces supportées uniquement par la virole et surélevées, y doit être 1,56.
Pour des surfaces non supportées de forme rectangulaire, les dimensions a et b doivent être telles qu'indiquées
à la Figure 10.2-2.
Deux ou trois tubes supports voisins peuvent être considérés comme un point d'ancrage unique, auquel cas le
cercle doit passer par le centre géométrique du tube support (voir Figure 10.2-3).
Légende
1 Cercle secondaire
2 Cercle principal, diamètre 6
3 Surface rectangulaire sans support (voir 10.2.3)
4 Cercle secondaire
5 Tubes supports
Légende
1 Cercle secondaire
2 Cercles principaux
3 Centre géométrique du tube support
Légende
1 Surfaces rectangulaires
2 Surfaces elliptiques
Légende
1 Goussets-tirants
2 Cercles principaux
lA Distance entre les lignes médianes des tirants
a Tangente au cercle intérieur ou inférieur (se reporter au 10.2.4)
Dimensions en millimètres
a
Avec un minimum de 8 mm
b
Nominal
Dimensions en millimètres
a)
b)
c)
d)
e)
Légende
1 Rainure de refroidissement, aucune soudure
Dimensions en millimètres
Légende Légende
1 Trou d’évent 1 Trou d’évent
a a
Avec un minimum de 10 mm Avec un minimum de 10 mm
b b
Nominal 0,15 ds ou 8 mm selon la valeur la plus grande
c Nominal
2 2
NOTE e w = --- e NOTE 1 e w = --- e
3 3
NOTE 2 Lorsque ew est inférieure à 0,35 ds, la forme de
construction illustrée en a) doit être utilisée.
a) b)
Dimensions en millimètres
Légende Légende
1 Trou d’évent 1 Trou d’évent
a a
Avec un minimum de 10 mm Avec un minimum de 10 mm
b 2/3 du pas des supports b 2/3 du pas des supports
c c
Nominal 0,15 ds ou 8 mm selon la valeur la plus grande
d
Nominal
2 2
NOTE e w = --- e NOTE 1 e w = --- e
3 3
NOTE 2 Lorsque ew est inférieure à 0,35 ds, la forme de
construction illustrée en c) doit être utilisée.
c) d)
Dimensions en millimètres
Légende Légende
a a
Avec un minimum de 8 mm Préparation de soudure à 45°
b b
Nominal Nominal
a) b)
Figure 10.2-9 — Détails de soudure autorisée pour les barres-tirants de la boîte de retour
Légende
1 Plaque de la chambre de combustion
2 Plaque arrière
3 Soudure d'étanchéité
Dimensions en millimètres
Légende
1 Peut être soudé pour un assemblage fixe
2 Autre forme de nervure (voir note)
a
Largeur de la lame d'eau
NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.
a) Méthode de soudage d'une nervure sur une boîte de retour munie de fonds à bord tombé
Dimensions en millimètres
Légende
1 Les nervures peuvent être rapportées sur les fonds de la boîte de retour
a
Largeur de la lame d'eau
b) Méthode de soudage d'une nervure sur une boîte de retour munie de fonds plats
Figure 10.2-11 — Méthodes types de soudage de nervure sur les boîtes de retour
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Dimensions en millimètres
Légende
1 Autre forme de nervure
NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.
c) Nervure posée et soudée sur une boîte de retour munie d'une plaque tubulaire
à bord tombé et d'une plaque arrière
Légende
1 Autre forme de nervure
NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.
d) Nervure posée et soudée sur une boîte de retour présentant des angles droits
e) Autres méthodes de soudage de nervure sur la partie supérieure d'une boîte de retour
Figure 10.2-11 — Méthodes types de soudage de nervures sur les boîtes de retour (fin)
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a) Distance entre l'anneau de renfort d'un trou d'homme, les tubes foyers et la virole
Figure 10.2-12 — Distances par rapport à l'anneau de renfort d'un trou d'homme
Les supports peuvent être soudés comme indiqué dans la Figure 10.2-9 ou par une soudure d'attache autre
pourvu que la section transversale de la soudure soit au moins 1,25 fois la section transversale du support.
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Légende
1 Foyer
2 Boîte de retour
3 Ouverture d'accès
4 Plaque de fond
a)
Légende
1 Foyer
2 Boîte de retour
3 Plaque de fond
b)
Figure 10.2-13 — Emplacement des supports dans les plaques de fond des boîtes de retour
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10.2.9 Goussets-tirants
Dimensions en millimètres
Légende
1 Virole
2 Fond plat
10.2.10 Exigences supplémentaires pour les fonds plats sans bord bombé
10.2.10.1 Généralités
Outre les exigences applicables, en particulier pour ce qui concerne les détails acceptables des soudures (se
reporter à l’EN 12953-4), et les spécifications générales pour les fonds plats spécifiées aux 10.2.3 à 10.2.9, les
exigences spécifiées aux 10.2.10.2 à 10.2.10.3, applicables aux fonds plats, posés et soudés ou emboîtés et sou-
dés, doivent être prises en compte.
p c d os
e cs = -------------------------
- ... (10.2-6)
2 fs x + p c
Le coefficient d'affaiblissement des contraintes, x, dans l'équation (10.2-6) dépend du rapport entre l'épaisseur du
fond et l'épaisseur de la virole, comme suit :
ech/ecs ≥ 1,4 x = 0,8
ech/ecs ≤ 1 x=1
Si l'épaisseur de la virole, ecs, est calculée conformément à l'équation (7.2-2) avec un coefficient de soudure
v = 0,85 il n'est pas nécessaire de tenir compte du coefficient d'affaiblissement des contraintes x.
Pour des valeurs de ech/ecs comprises entre 1 et 1,4, les valeurs de x doivent être déterminées par interpolation
linéaire.
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Tableau 10.2-2 — Paramètres de conception des fonds plats sans bord tombé
Diamètre extérieur Longueur entre les fonds Pression maximale Rapport entre épaisseur du fond
de la virole de la chaudière a) admissible et épaisseur de la virole
dis Lb eh/es
mm mm N/mm2
≤2 ≤2
Lb ≤ 5 500
>2 ≤ 1,6
dis ≤ 1 500
≤2 ≤ 1,8
5 500 < Lb ≤ 7 000
>2 ≤ 1,4
≤ 1,6 ≤1,8
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,4
1 500 < dis ≤ 1 800
≤ 1,6 ≤ 1,6
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤ 1,2
≤ 1,6 ≤ 1,7
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,3
1 800 < dis ≤ 2 500
≤ 1,6 ≤ 1,5
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤ 1,1
≤ 1,6 ≤ 1,6
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,2
dis > 2 500
≤ 1,6 ≤ 1,4
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤1
mm mm mm mm mm
a) À démontrer par des procédures d’essai appropriées. La pièce soumise à la procédure d’essai doit reproduire la
géométrie de la soudure de production et doit être découpée aux fins d’examen visuel et macrographique.
b) Une longueur égale au diamètre du foyer pour le raccordement du fond plat au foyer et une longueur égale au diamètre
de virole pour le raccordement du fond plat à la virole.
Pour les chaudières basse pression (LPB) les soudures d’angle (soudures envers) peuvent être omises.
11 Conception des ouvertures isolées dans les fonds plats des chaudières à tubes de
fumée
11.1 Ouvertures isolées non renforcées
Le diamètre maximal d'une ouverture non renforcée dans un fond plat doit être déterminé à l'aide de l'équation
suivante :
e rh
2
d max = 8e rh 1,5 -------- – 1 ... (11.1-1)
2
e ch
La surface Y doit être mesurée, dans un plan passant par l'axe de la tubulure et parallèle à la surface du fond plat,
et doit être calculée de la manière suivante :
a) pour la partie de la tubulure qui se projette à l'extérieur de la chaudière, calculer la section transversale totale
de la tubulure jusqu'à une distance lb de la surface extérieure réelle du fond plat, puis en déduire la section
transversale que la tubulure aurait sur la même distance si son épaisseur était calculée conformément aux
équations (7.3-1) et (7.3-2), en prenant v = 1 ;
b) ajouter à cette valeur la section transversale totale de la portion de la tubulure qui se projette à l'intérieur de la
chaudière (le cas échéant) jusqu'à une distance lb de la surface intérieure du fond plat ;
c) ajouter à cette valeur la section transversale des soudures d'angle ;
d) ajouter à cette valeur la surface obtenue en multipliant la différence entre l'épaisseur réelle du fond plat et son
épaisseur calculée à l'aide de l'équation (10.2-2) pour la partie du fond concernée, par la longueur ls ;
e) ajouter à cette valeur la surface de la plaque de renfort (le cas échéant) comprise dans les limites de renforce-
ment indiquées à la Figure 11.2-1.
Lorsqu'un matériau présentant une contrainte admissible inférieure à celle du fond plat est utilisé comme renfort,
sa surface utile doit être réduite selon le rapport des contraintes admissibles à la température de calcul. Aucun
crédit ne doit être accordé à la résistance supplémentaire offerte par un matériau présentant une contrainte admis-
sible supérieure à celle du fond plat.
Les soudures fixant les tubulures et les plaques de renfort doivent présenter des dimensions capables de
transmettre toute les contraintes de la zone de renfort et toutes les autres charges auxquelles elles peuvent être
soumises.
Légende
Surface X
Surface Y
NOTE La plaque de renfort n'est requise que dans les cas où la surface Y serait, sans elle, inférieure à la surface X.
Légende
Surface X
Surface Y
do ≤ 26,9 1,90
2R + 0,5
--------
do
C o = ----------------------
- ... (12.3-4)
2R
-------- + 1
do
où :
Les coefficients Ci et Co doivent être applicables pour les coudes, tubes cintrés pour lesquels le rapport R/do est
supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 4,5. Les cintres pour lesquels R/do est supérieur à 4,5 doivent être
traités comme des tubes droits.
L'épaisseur minimale de paroi doit être prise en compte, conformément au 12.1 ou 12.2, selon le cas.
La valeur du rapport dm/e ne doit pas être supérieure à 40.
L'ovalisation des tubes cintrés u est donnée par :
2 d o – d o
)
)
u = --------------------------- × 100 ... (12.3-5)
)
)
do + do
Dimensions en millimètres
a) b)
c) d)
e) f)
Légende
1 Rainure de refroidissement, pas de soudure
2 g≥e
Figure 12.4-1 — Méthodes autorisées d'assemblage de tubes lisses
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13.1 Foyers
13.1.1 Foyers lisses
La pression de calcul des tubes foyers lisses doit être la plus faible des pressions de calcul obtenues à l'aide des
équations suivantes :
R p 0,2 tc 2 e cf 1 + 0,1 d m ⁄ L
p c = -------------------- ----------- ----------------------------------------------------------------------------------------------- ... (13.1-1)
S1 dm
1 + 0,03 d m ⁄ e cf u ⁄ 1 + 5 d m ⁄ L
2
2,6 E e cf
p c = -------------- ------- d m e cf ... (13.1-2)
S2 L dm
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Les équations précédentes peuvent être exprimées en termes d'épaisseur, comme indiqué dans les
équations (13.1-3) et (13.1-5). La plus grande épaisseur obtenue doit être utilisée, mais l'épaisseur des foyers lisses
dont le diamètre est inférieur ou égal à 400 mm ne doit pas être inférieure à 6 mm et celle dont le diamètre est supé-
rieur à 400 mm ne doit pas être inférieure à 7 mm. Les foyers à ondes de flexibilité doivent présenter une épaisseur
minimale de paroi supérieure ou égale à 10 mm. L'épaisseur ne doit en aucun cas être supérieure à 22 mm.
B 0,12 d m u
e cf = ---- 1 + 1 + --------------------------------------
- ... (13.1-3)
2
1 + 5 d ⁄ L B
m
où :
pc dm S1
B = ----------------------------------------------------------------
- ... (13.1-4)
2R p 0,2 tc 1 + 0,1 d m ⁄ L
0,4
e cf = d m
0,6 L S p ⁄ ( 2,6 E ) ... (13.1-5)
2 c
R p 0,2 tc 2 X 2 1 + 0,1 d m ⁄ L
p c = -------------------- ------------------ ---------------------------------------------------------------------------------------------------- ... (13.1-7)
S1 P cor d m
X2 w dm u
1 + ---------------------- -----------------------------------------------------------
800 I 1 3
1 + 5 d m ⁄ L e cf ⁄ w
où :
dm est le diamètre moyen.
NOTE 1 Pour des foyers ondulés, le diamètre moyen est égal au diamètre intérieur plus la profondeur totale d'une ondu-
lation, c'est-à-dire le diamètre intérieur plus w (voir Figure 13.1-1).
NOTE 2 Les valeurs de X2 et I1 pour les ondulations Fox sont données aux Tableaux 13.1-1 et 13.1-2.
Figure 13.1-1 — Moments d’inertie de la section transversale pour des foyers de type Fox
erf – c I1 X2 erf – c l1 X2
mm 104 mm4 102 mm2 mm 104 mm4 102 mm2
2 d o – d o
)
)
u = --------------------------- × 100
)
)
d+d
... (13.3-1)
où :
)
13.4 Raidisseurs
13.4.1 Généralités
Les raidisseurs soudés sur les tubes foyers et présentant les dimensions maximales conformes aux
Figures 13.4-1 et 13.4-2 doivent être considérés comme remplissant les exigences de ce paragraphe et n'ont
pas besoin d'être calculés.
Les raidisseurs non conformes aux Figures 13.4-1 et 13.4-2 doivent présenter un moment d'inertie supérieur ou
égal à la valeur obtenue à l'aide de l'équation suivante :
3
pc dm L
I 2 = --------------------------
- ... (13.4-1)
6
1,33 × 10
Le moment d'inertie des raidisseurs par rapport à leur axe neutre, I2, doit être rapporté à la section du renfort,
comprenant une longueur de foyer égale à 0,55 d m e cf de chaque côté du raidisseur.
Dimensions en millimètres
2e ≤ b ≤ 22
5e ≤ h < 6b
Légende
1 Soudure continue à pleine pénétration
Dimensions en millimètres
2e ≤ b ≤ 22
5e ≤ h < 6b
Légende
1 Soudure continue à pleine pénétration
Dimensions en millimètres
Épaisseur de paroi
Moment
sans surépaisseur
d’inertie
de corrosion
ert – C I2
mm 10 mm4
6
9,25 1,90
10,25 2,11
11,25 2,32
12,25 2,53
13,25 2,74
14,25 2,96
15,25 3,18
16,25 3,40
17,25 3,62
18,25 3,85
19,25 4,08
20,25 4,31
21,25 4,55
a)
9,25 1,30
10,25 1,44
11,25 1,59
12,25 1,74
13,25 1,90
14,25 2,04
15,25 2,20
16,25 2,36
17,25 2,52
18,25 2,68
19,25 2,84
20,25 3,01
21,25 3,18
b)
9,25 1,14
10,25 1,28
11,25 1,41
12,25 1,55
13,25 1,70
14,25 1,86
15,25 2,04
16,25 2,22
17,25 2,41
18,25 2,60
19,25 2,80
20,25 3,01
21,25 3,22
14.1.2 Les chaudières munies d'une virole dont le diamètre do ≥ 1 400 mm doivent être conçues pour permettre
l'entrée d'une personne et doivent être munies d'un trou d'homme à cet effet.
Les chaudières munies d'une virole dont le diamètre do < 1 400 mm doivent, si une personne peut y entrer, être
munies d'un trou d'homme.
Les chaudières dont le diamètre de virole est compris entre 800 mm et 1 400 mm doivent, au moins, être munies
d'un trou de tête.
14.1.3 Le nombre, les dimensions et l'emplacement des ouvertures d'accès et de contrôle varient selon la
conception de la chaudière. Ce qui suit a pour but de s'assurer qu'un examen visuel correct et représentatif des
cordons de soudure est possible.
14.1.4 Les fonds ou couvercles amovibles peuvent remplacer toutes les autres ouvertures de contrôle si, du fait
de leurs dimensions et de leurs emplacements, ils permettent d'avoir une vue générale de l'intérieur de la chau-
dière qui doit être au moins équivalente à celle obtenue par les ouvertures de contrôle qui, en leur absence,
seraient requises.
14.1.5 En ce qui concerne les chaudières basse pression (LPB), des ouvertures de contrôle peuvent être instal-
lées pour déconnecter les tuyauteries des tubulures, si aucune autre possibilité de contrôle rapprochée n'est
offerte.
Dimensions en millimètres
Légende Légende
1 Trou d’homme 1 Trou de tête 220 mm × 320 mm
2 Trou de tête
NOTE Pour les dimensions de trou d'homme
et la dimension g, se reporter au Tableau suivant.
a) b)
Légende Légende
1 Catégorie de contrôle 1 Catégorie de contrôle
2 Plan de l'œil 2 Plan de l'œil
3 Axe du trou d'homme 3 Axe du trou de tête
NOTE Pour les dimensions de trou d'homme
et la dimension g1, se reporter au Tableau suivant.
c) d)
Dimensions en millimètres
Légende Légende
1 Catégorie de contrôle 1 Catégorie de contrôle
2 Plan de l’oeil 2 Axe du trou de poing
3 Axe du trou de tête
e) f)
Légende
1 Trou d'homme
a Profondeur de cavité ≥ 500
g)
Dimensions en millimètres
Légende
1 Trou d'homme
NOTE Pour les dimensions du trou d'homme et la dimension g, se reporter au Tableau suivant.
h)
14.3 Largeur minimale de la portée de joint et jeu des portes d'accès et d’inspection
Les portes d'accès et d’inspection du type dans lequel la pression interne force la porte contre un joint plat doivent
présenter une portée de joint dont la largeur minimale est de 15 mm pour les trous d'homme et les trous de tête.
Pour les trous de poing, la largeur de la portée de joint peut être réduite à 10 mm. Le jeu total entre le bâti de la
porte et l'épaulement ou l'enfoncement de cette porte ne doit pas être supérieur à 3 mm, c'est-à-dire 1,5 mm sur
tout le pourtour, et la profondeur de l'épaulement doit être suffisante pour emprisonner le joint.
b) Catégorie d’inspection 2
- soudures de fixation non couvertes par a) ;
- éléments de grandes dimensions soumis à un flux calorifique élevé (par exemple, tubes foyers) ;
- angles rabattus, lorsque la chaudière n'est pas supportée d'un fond à l'autre ;
- parties où des dépôts pourraient s'accumuler ;
- parties situées à proximité de l'entrée d'eau ;
- parties dans lesquelles le niveau d'eau varie durant le fonctionnement ;
- barres-tirants et entretoises entre les boîtes de retour et les fonds qui sont utilisées pour l'ancrage ;
c) Catégorie d’inspection 3
- toutes les parties non couvertes par a) et b), qui sont exposées à un flux calorifique faible (température des
gaz de combustion inférieure ou égale à 400 °C) ou qui ne sont pas exposées à la flamme.
Les emplacements des ouvertures d’inspection sont fondés sur deux facteurs ; les dimensions de l'ouverture et la
longueur du rayon visuel approprié pour la catégorie d’inspection. Ces emplacements sont indiqués aux
Figures 14.2-1c) à 14.2-1f). La distance peut être augmentée dans le cas de faisceaux de barres-tirants ou de
tubes supports, si des dispositifs de contrôle appropriés peuvent être mis en œuvre.
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EN 12953-3:2002
14.5.2 Dans le cas de soudures circulaires bout à bout en T, pas plus d'une longueur égale à la moitié du dia-
mètre extérieur de la virole ou plusieurs longueurs dont la somme est égale au diamètre extérieur de la virole, ne
doit être masquée par des faisceaux de tubes. Si nécessaire, le faisceau de tubes doit être muni de trouées d'ins-
pection appropriées et la virole doit être munie d'un nombre suffisant de trous de tête ou de trous de poing.
Cette exigence ne s'applique pas aux chaudières de récupération de chaleur sans tube foyer, mais uniquement
munies de tubes de fumée.
NOTE Lors de la détermination de la zone masquée entre les tubes et la virole, il est supposé que l'œil peut être rappro-
ché à une distance maximale de 80 mm de la surface interne de la virole de la chaudière.
14.5.3 Dans tous les cas, il doit être possible d’inspecter la partie inférieure de la virole et les soudures longitu-
dinales de la virole.
14.6 Spécifications d'accès dans une chaudière dont le diamètre extérieur de la virole est
supérieur à 1 400 mm
14.6.1 L'espace disponible pour l'accès suivant l'axe longitudinal de la chaudière doit englober au moins une
section transversale comparable à une section de 600 mm de diamètre. Cette exigence peut être jugée satisfaite
si l'espace englobe un cercle inscrit d'au moins 420 mm de diamètre et des espaces voisins en forme de coins qui
garantissent une liberté de mouvement suffisante. Lorsqu'on entre le long de la partie inférieure de la chaudière
(ou dans des situations similaires de mouvement, par exemple au-dessus de faisceaux de tubes), ou lorsqu'on
grimpe dans un trou d'homme inférieur, comme illustré à la Figure 14.2-1h), ou un trou d'homme supérieur,
comme illustré à la Figure 14.2-1a), une hauteur libre de 400 mm entre le corps de la chaudière (bordure du trou
d'homme) et le faisceau de tubes est suffisante, si la largeur de l'espace d'accès (si possible en forme de coin)
est d'au moins 600 mm. Pour des espaces plus étroits, seule la partie supérieure du corps doit entrer, comme
illustré à la Figure 14.2-1c).
14.6.2 S'il est nécessaire de passer d'un espace d'inspection dans un autre, par exemple un espace latéral, il
est suffisant de disposer d'un trou présentant une hauteur d'au moins 300 mm en son point le plus étroit [voir
Figure 14.2-1h)]. La Figure 14.2-1h) explique simplement la conception de ce type de «trou». Il n'est pas néces-
saire que tous les types possibles soient disponibles en même temps.
Annexe A
(normative)
Calcul de température de plaque tubulaire
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
A.1 Généralités
La présente annexe donne une méthode de calcul de la température du métal de la face chaude et de la tempé-
rature moyenne (de calcul) des plaques tubulaires du faisceau de tubes.
Ce calcul tient compte des effets de transfert de chaleur en régime stationnaire qui se produisent :
a) par convection du gaz chaud vers la surface de la plaque tubulaire et les faces internes des tubes, y compris
l'effet d'entrée dans les tubes, et par rayonnement, y compris l'échange qui intervient dans la boîte de retour ;
b) par conduction thermique, à travers la plaque tubulaire et les parois des tubes, de la surface de la plaque tubu-
laire et des faces intérieures des tubes vers les surfaces côté eau, dans l'hypothèse d'un contact thermique
convenable entre les tubes et la plaque ; et
c) par ébullition nucléée à partir des surfaces côté eau.
La méthode et les courbes théoriques ont été établies à partir des données publiées de transfert de chaleur et
renferment certaines approximations simplificatrices qui se compensent les unes aux autres. Lorsque des don-
nées complètes sont disponibles, une correspondance convenable entre les températures calculées et les tem-
pératures mesurées est obtenue.
A.2 Symboles
Pour les besoins de cette annexe les symboles donnés dans l’EN 12953-1:2002, Tableau 4.1, et dans le
Tableau A.1 s’appliquent.
A Aire de la zone d'entrée de la chaleur dans l'élément de plaque tubulaire mesurée mm2
à partir de la face interne des tubes (voir Figure A.7)
a Aire de la zone d'entrée de chaleur dans l'élément de plaque tubulaire mesurée mm2
à partir de la surface de la plaque tubulaire (voir Figure A.8)
(à suivre)
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hCE Coefficient de convection à l'entrée des tubes (voir Figure A.6) W/(m2⋅K)
tc Estimation initiale de tM °C
Légende
a
Courbe caractéristique de boîte de retour sèche
b
Courbe caractéristique de boîte de retour noyée
c
Température réelle des gaz à l’entrée du foyer tG (en °C)
L'émissivité du type de gaz est fonction de sa composition, de la température, des pressions partielles et de la
longueur du faisceau dans la boîte de retour. Les courbes de la Figure A.2 postulent un débit d'air excédentaire
tel qu'en présentent les chaudières à flamme directe. Pour les produits de combustion de charbon, il est recom-
mandé d'utiliser les courbes du gaz naturel qui tiennent compte du rayonnement des particules. Pour les autres
mélanges de gaz, il convient de déterminer l'émissivité du gaz à partir d'un document traitant des transferts de
chaleur radiante, par exemple [1].
Légende
a Gaz naturel et charbon d Température réelle des gaz à l’entrée du foyer tG (en °C)
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b Pétrole e Émissivité du gaz
c Longueur du faisceau (en mm) f Facteur global d'échange F
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Figure A.2 — Détermination du facteur global d'échange F
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La longueur du faisceau rayonnant LB dans une boîte de retour cylindrique est donnée par la formule suivante :
0,83 L
L B = -------------------------- ... (A.3-1)
L ⁄ D + 0,5
Si la boîte de retour n'est pas cylindrique, la longueur du faisceau rayonnant est donnée par la formule suivante :
Vc
L B = 3,3 --------- ... (A.3-2)
A cs
où :
Vc est le volume de la boîte ;
Acs est la surface de la boîte.
Il n'est pas besoin dans le calcul de la surface de la boîte de retour de tenir compte de la surface des orifices cor-
respondant aux tubes ou aux foyers.
Dans les boîtes de retour à revêtement intérieur réfractaire, AR/AC est le rapport entre la surface réfractaire (réflé-
chissante) utile totale et la surface (absorbante) utile refroidie de la chambre.
AC comprend toute la surface comprise dans le périmètre de la plaque tubulaire, et ne tient pas compte des
orifices correspondant aux tubes ou foyers.
Pour les boîtes de retour cylindriques, AR/AC doit être déterminé à partir de la Figure A.3.
Dans les boîtes de retour complètement refroidies par l’eau AR/AC = 0.
Légende
a
Boîte de retour sèche
b
Boîte de retour semi-noyée
NOTE Pour les boîtes de retour non cylindriques, prendre la totalité de la surface de la plaque tubulaire en AC (ne pas
tenir compte des ouvertures des tubes ou foyers).
Figure A.3 — Rapport AR/AC pour une boîte de retour cylindrique de diamètre D et de longueur L
Le facteur global d'échange F doit être déterminé à partir de la Figure A.2, puis le coefficient de rayonnement de
la surface tubulaire doit être donné par la formule suivante :
h R = Fh′ R ... (A.3-3)
Le rayonnement en direction des surfaces intérieures des tubes est pris en compte par le coefficient 0,5 hR dans
l'équation du coefficient moyen pondéré de transmission thermique ht (voir A.3.3).
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Légende
a
Diamètre intérieur du tube d (en mm)
b
Débit-masse G dans le tube [kg/(m2.s)]
0,8
G
NOTE h' CO = 20,2 ----------
0,2
- ... (A.3-4)
d
Le facteur de correction hCO/h'CO de la température des gaz à l'entrée des tubes doit être déterminé à partir de la
Figure A.5. Le coefficient de convection de base pour un écoulement à plein régime dans les tubes à la tempéra-
ture tG doit être déterminé par la formule :
h CO
h CO = h' CO ----------- ... (A.3-5)
h' CO
Pour les autres gaz dont les valeurs de chaleur spécifique, de conductivité thermique ou de viscosité sont diffé-
rentes de celles des produits de combustion du pétrole ou du gaz naturel, la valeur de hCO doit être déduite à partir
de l'équation de l'écoulement à plein régime comme suit :
0,8 0,33
Nu = 0,023 Re Pr ... (A.3-6)
où :
Nu est le nombre de Nusselt, en fonction du diamètre intérieur du tube d ;
Re est le nombre de Reynolds, en fonction du diamètre intérieur du tube d ;
Pr est le nombre de Prandtl.
(pour exemple, voir [1]).
Légende
a Gaz naturel
b
Pétrole et charbon
c
h CO
Facteur -----------
h' CO
d
Température réelle du gaz à l’entrée du tube tG (en °C)
Le facteur de correction hCE/hCO pour la zone d'entrée du tube doit être déterminé à partir de la Figure A.6 ; le
coefficient moyen de convection, hCE, pour la surface interne des tubes, sur toute la longueur utile d'entrée de
chaleur dans la plaque tubulaire doit être déterminé par la formule :
h CE
h CE = h CO ------------ ... (A.3-7)
h CO
Le transfert de chaleur par convection vers la surface de la plaque tubulaire est pris en compte par le
coefficient hCO dans l'équation pour le coefficient moyen pondéré de transmission thermique ht (voir A.3.3).
Légende
a h CE
Facteur -----------
h CO
Figure A.6 — Détermination du facteur de correction
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CA
-------- h CE + 0,5h R + ------ h CO + h R
a
2 2
d d
h t = -------------------------------------------------------------------------------------------- ... (A.3-8)
A a
------ + ------
d 2 d 2
où :
C = 0,9 pour les tubes uniquement mandrinés ;
C = 0,95 pour les tubes mandrinés et soudés ;
C = 1 pour les tubes soudés avec pleine pénétration.
Légende
a Pas carré
b
Pas triangulaire
Légende
a
Pas carré
b
Pas triangulaire
Φ
t M = t S + 15 + t G – t S 1 – -------------------------------- ... (A.3-10)
1 + ηh t ⁄ N
β
t = t S + 15 + t G – t S 1 – -------------------------------- ... (A.3-11)
1 + ηh t ⁄ N
Les facteurs η, Φ et β sont fonction de A/a (voir Figure A.9) et de ht/hm et doivent être obtenus à partir des
Figures A.10 à A.12.
Légende
a
Pas carré
b Pas triangulaire
Figure A.9 — Rapport des surfaces tube/plaque tubulaire
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0,885
t M = 188 + 15 + ( 900 – 188 ) 1 – ------------------------------------- = 332 °C
1,72 × 187
1 + --------------------------- -
4 000
Cette température est inférieure à la limite donnée en 6.1 et est donc satisfaisante.
La température moyenne (de calcul) du métal de la plaque tubulaire est donnée par :
0,935
t = 188 + 15 + ( 900 – 188 ) 1 – ------------------------------------- = 299 °C
1,72 × 187
1 + ----------------------------
4 000
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Annexe B
(informative)
Formulaire de calcul pour les sections à contre-courbure
ou ondulation de type Walker
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
Température de conception = °C
R1 = mm
R2 = mm
R3 = mm
b= mm
t= mm (corrodé)
-1 r 1 – r 3
Θ = sin --------------- = °
b
2 2
r + r + b2 – r + r
-1 1 2 2 3
α = 90 – cos ------------------------------------------------------------------- – Θ = °
2 r 1 + r 2 b
2 2
r + r + b2 – r + r
-1 2 3 1 2
β = 90 – cos ------------------------------------------------------------------- + Θ = °
2 r 2 + r 3 b
d = r 2 – r 1 + r 2 cos α + r 1 + t = mm
tπ tπ
a 1 = r 1 α ---------- = mm2 a 3 = r 2 β ---------- = mm2
180 180
tπ tπ
a 2 = r 2 α ---------- = mm2 a 4 = r 3 β ---------- = mm2
180 180
A = Σa = mm2
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3 3
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
sin α 2 1 1 180
Y 1 = r 1 + t ⁄ 2 – ------------- × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
α 3 2 2 π
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
1 1
3 3
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
sin α 2 2 2 180
Y 2 = d – r 2 – t ⁄ 2 + ------------- × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
α 3 2 2 π
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
2 2
3 3
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
sin β 2 2 2 180
Y 3 = d – r 2 – t ⁄ 2 + ------------ × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
β 3 2 2 π
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
2 2
3 3
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
sin β 2 3 3 180
Y 4 = r 3 + t ⁄ 2 – ------------ × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
β 3 2 2 π
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2
3 3
a1 Y1 + a2 Y2 + a3 Y3 + a4 Y4
Y o = ------------------------------------------------------------------------ = mm Y = d – Yo = mm
Σa
En ce qui concerne les moments d'inertie par rapport à l'axe neutre N-N —
4 4
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2 2 2
απ 1 1
l 1 = ------- + sin 2 α × -------------------------------------------------------------- – a 1 r 1 + t ⁄ 2 – Y 1 + a 1 Y 0 – Y 1 = mm4
90 16
4 4
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2 2 2
2 2
l 2 = απ
------- + sin 2 α × -------------------------------------------------------------- – a 2 r 2 + t ⁄ 2 – d + Y 2 + a 2 Y 2 – Y 0 = mm4
90 16
4 4
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2 2 2
2 2
l 3 = βπ
------ + sin 2 β × -------------------------------------------------------------- – a 3 r 2 + t ⁄ 2 – d + Y 3 + a 3 Y 3 – Y 0 = mm4
90 16
4 4
r + t ⁄ 2 – r – t ⁄ 2 2 2
βπ 3 3
l 4 = ------ + sin 2 β × -------------------------------------------------------------- – a 4 r 3 + t ⁄ 2 – Y 4 + a 4 Y 0 – Y 4 = mm4
90 16
ln = Σl = mm4
8 f In
P max = ---------------------------------
2
- = N/mm2
Y L b cos Θ
Annexe ZA
(informative)
Articles de la présente Norme européenne
concernant les exigences essentielles ou d'autres dispositions
de la Directive «Équipements sous pression»
La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un Mandat donné au CEN par la Commission euro-
péenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de sécurité de
la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE, pour ce qui concerne la conception et le calcul des parties
sous pression.
AVERTISSEMENT : D'autres exigences et d'autres Directives EU peuvent être applicables au(x) produit(s)
relevant du domaine d'application de la présente norme.
Les articles suivants de la présente norme donnés au Tableau ZA.1 sont censés venir à l'appui des exigences
essentielles de sécurité de la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE.
Tableau ZA.1 — Comparaison entre l'EN 12953-3 et la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE
pour ce qui concerne la conception et le calcul des chaudières à tubes de fumée
Directive Équipements
Articles/Paragraphes
Contenu sous pression 97/23/CE
harmonisés de l'EN 12953-3
Annexe 1
Le respect des articles de cette norme fournit un moyen de se conformer aux exigences essentielles spécifiques
de la Directive concernée et aux réglementations de l'AELE qui leur sont associées.
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EN 12953-3:2002
Bibliographie
[1] EN 1092-1, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 1 : Brides en acier.
[2] EN 1092-2, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tuyaux, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 2 : Brides en fonte.
[3] EN 1092-3, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tuyaux, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 3 : Brides en alliages de cuivre.
[4] EN 1092-4, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 4 : Brides en alliages d’aluminium.
[5] EN 13445-1, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 1 : Généralités.
[6] EN 13445-2, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 2 : Matériaux.
[7] EN 13445-4, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 4 : Fabrication.
[8] EN 13445-5, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 5 : Inspection et contrôle.
[9] EN 13445-6, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 6 : Exigences pour la conception et
la fabrication des récipients sous pression et des parties moulés en fonte à graphite sphéroïdal.
[10] CR 13445-7, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 7 : Guide pour l’utilisation des
procédures d’évaluation de la conformité.
[11] Mc ADAMS, W.H. Heat Transmission, Mc GRAW-HILL, 1954.
[12] GARDNER, K.A. Heat Exchanger Tube Sheet Temperatures. Refiner and Natural Gasoline Manufacturer,
March 1942. Vol. 21, N°3, pp. 71-77.
Littérature complémentaire
[13] LUCAS, D.M. et LOCKETT, A.A. Mathematical Modelling of Heat Flux and Temperature Distribution in Shell
Boilers. Proc. 4th Symp. on Flames and Industry, 1972, BFRC — Inst. Fuel.
[14] KERN, D.Q. Process Heat Transfer, Mc Graw-Hill, 1950.
[15] GORE, W.H., GUNN, D.C. et HORSLER, A.G. Natural Gas Firing of Shall Boilers, Inst, Fuel. March 1972.
[16] V.D.I — WÄRMEATLAS.
[17] JACOB, M. Heat Transfer, John Willey, 1949.
[18] ECKERT, E.R.G. et DRAKE, R.M. Heat and Mass Transfer, McGraw-Hill, 1959.
[19] FRAAS, A.P. et OZISK, M.N. Heat Exchanger Design, John Willey, 1965.
[20] PERRY, K.P. Heat Transfer by Convection from a Hot Gas Jet to a Plane Surface. Proc. I. Mech E., 1954,
Vol. 168, pp. 775-784.