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FA048463 ISSN 0335-3931

norme européenne NF EN 12953-3


Décembre 2002

Indice de classement : E 32-115-3

ICS : 27.060.30

Chaudières à tubes de fumée


Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression

E : Shell boilers — Part 3: Design and calculation for pressure parts


D : Großwasserraumkessel — Teil 3: Konstruktion und Berechnung
für drucktragende Teile

Norme française homologuée


© AFNOR 2002 — Tous droits réservés

par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 novembre 2002 pour prendre effet
le 20 décembre 2002.
Remplace la norme homologuée NF E 32-104, de décembre 1991, et avec les
normes NF EN 12953-1, NF EN 12953-2, NF EN 12953-4, NF EN 12953-5,
NF EN 12953-6 (indices de classement : E 32-115-1, E 32-115-2, E 32-115-4,
E 32-115-5 et E 32-115-6) et NF EN 14222 (indice de classement : E 32-116), en
préparation, remplace la norme homologuée NF E 32-108, de décembre 1988.

Correspondance La Norme européenne EN 12953-3:2002 a le statut d’une norme française.

Analyse Le présent document définit les règles de conception et de calcul des parties sous
pression des chaudières à tubes de fumée telles que définies dans la NF EN 12953-1.
Il est destiné à venir à l’appui des exigences essentielles de la Directive européenne
97/23/CE «Équipements sous pression» (DESP).

Descripteurs Thésaurus International Technique : chaudière, tube de chaudière, matériel à


pression, conception, calcul, pression, température, fond bombe, ouverture d'accès,
dimension, contrôle, foyer.

Modifications Par rapport aux documents remplacés :


— prise en compte des exigences essentielles de la Directive européenne 97/23/CE
concernant les équipements sous pression.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr

© AFNOR 2002 AFNOR 2002 1er tirage 2002-12-F


Chaudières industrielles UNM 30

Membres de la commission de normalisation


Président : M LE ROUX
Secrétariat : M AMESLON — UNM

M BAILLON SOCOMAS
M BIERET BABCOCK ENTREPRISE
M BITZ ALSTOM POWER BOILERS
M BRAMAT CNS
MME BRUN-MAGUET AFNOR — NORMALISATION
M CHABASSIER BABCOCK WANSON
M CRETON BNS
M DAYVE EDF
M DOUMECQ BABCOCK WANSON
MME DUPRÉ GDF
M FAISQUES FED FG3E
M FALLOUEY VALLOUREC
M HULIN DALKIA
M IGNACCOLO EDF
M JACOBBERGER ALSTOM POWER BOILERS
M JARBOUI CETIM
M LAGNEAUX MINISTERE DE L’INDUSTRIE
M LAMBERT BABCOCK WANSON
M LE ROUX UNM
M MARTIN BABCOCK WANSON
M PERRIN ALSTOM POWER BOILERS
M POUPET SNCT
M REY BABCOCK ENTREPRISE
MME RICARD BABCOCK ENTREPRISE
M ROUSSEAU AQUAP
M SCRIVE GDF
M SPERRY ALSTOM POWER BOILERS
M THEOPHILE BABCOCK ENTREPRISE
M TINGRY BABCOCK ENTREPRISE
M VALTEAU EDF
M VERHENEN SODIET INDUSTRIEL DE CREIL
—3— NF EN 12953-3:2002

Avant-propos national

1) Références aux normes françaises


La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante : 1)
EN 12953-1 : NF EN 12953-1 (indice de classement : E 32-115-1)
EN 12953-2 : NF EN 12953-2 (indice de classement : E 32-115-2)
EN 12953-4 : NF EN 12953-4 (indice de classement : E 32-115-4)
EN 12953-5 : NF EN 12953-5 (indice de classement : E 32-115-5)
EN 12953-8 : NF EN 12953-8 (indice de classement : E 32-115-8)
prEN 12953-10 : NF EN 12953-10 (indice de classement : E 32-115-10) 1)
EN 13445-3 : NF EN 13445-3 (indice de classement : E 86-200-3)

2) Le Code français de construction des chaudières, constitué des normes NF E 32-101 à NF E 32-108, introduites
par la norme NF E 32-100, sera remplacé à terme par les normes relatives aux Codes européens de construction
des chaudières à tubes d’eau et des chaudières à tubes de fumée, comme suit :

Normes françaises Normes européennes reprises en normes françaises

NF E 32-100 NF EN 12952-1 ; NF EN 12953-1

NF E 32-101 NF EN 12952-1 ; NF EN 12953-1

NF E 32-102 NF EN 12952-2 ; NF EN 12953-2

NF E 32-103 NF EN 12952-3

NF E 32-104 NF EN 12953-3

NF E 32-105 NF EN 12952-5 ; NF EN 12952-6 ; NF EN 12953-4 ; NF EN 12953-5

NF E 32-106 NF EN 12952-7 ; NF EN 12952-10 ; NF EN 12952-11 ; NF EN 12953-6 ; NF EN 12953-8 ;


NF EN 12953-9

NF E 32-107 NF EN 12952-6 ; NF EN 12953-5

NF E 32-108 NF EN 12953-1 à -6 ; NF EN 14222

1) En préparation.
NF EN 12953-3:2002 —4—

3) Les normes française existantes NF E 32-106 «Code de construction des générateurs de vapeur — Appareils
d’alarme et de sécurité» et NF E 32-020-1 à -5 «Sécurité d’exploitation des générateurs de vapeur d’eau ou d’eau
surchauffée avec ou sans présence permanente», en matière d’équipement des chaudières et des chaufferies,
vont se trouver affectées en partie par un certain nombre de projets à l’étude au CEN/TC 269 comme suit :

Normes françaises Normes européennes qui affecteront les normes françaises

NF E 32-106 Voir tableau précédent

NF E 32-020-1 NF EN 12952-7 ; NF EN 12952-8 ; NF EN 12952-10 ; NF EN 12952-11 ; NF EN 12952-16 ;


NF EN 12953-6 ; NF EN 12953-7 ; NF EN 12953-8 ; NF EN 12953-9 ; NF EN 12953-12 ;
NF EN 14222

NF E 32-020-2 NF EN 14222

NF E 32-020-3 NF EN 12952-8 ; NF EN 12953-7

NF E 32-020-4 NF EN 12952-8 ; NF EN 12953-7

NF E 32-020-5 NF EN 12952-16 ; NF EN 12953-12

La NF EN 12952-9 traitant des exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides pulvérisés
pour les chaudières à tubes d’eau ne devrait avoir aucune influence sur les spécifications particulières d’exploita-
tion couvertes par les NF E 32-020-2 à -5.
Par ailleurs, le sujet d’étude «Instructions d’exploitation pour les chaudières à tubes de fumée» (futur projet de
norme prEN 12953-13) nouvellement inscrit au programme du CEN/TC 269 pourra éventuellement avoir des
influences sur les normes françaises NF E 32-020-1 et NF E 32-020-3 à -5.
Les révisions de ces normes françaises en tenant compte des travaux européens du CEN/TC 269 devront consi-
dérer la réglementation nationale existante relative à l’exploitation des chaufferies, en fonction des modes
d’exploitation autorisés, sachant que des concepts tels que «présence permanente», «présence intermittente»,
qui sont à la base des niveaux d’exigence en termes d’équipements, tant au niveau CEN qu’au niveau français,
n’ont pu faire l’objet d’harmonisation au niveau européen.
NORME EUROPÉENNE EN 12953-3
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Mai 2002

ICS : 27.060.30 ; 27.100

Version française

Chaudières à tubes de fumée —


Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression

Großwasserraumkessel — Shell boilers —


Teil 3: Konstruktion und Berechnung Part 3: Design and calculation
für drucktragende Teile for pressure parts

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 15 mai 2002.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège,
Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2002 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12953-3:2002 F
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EN 12953-3:2002

Sommaire
Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 5

2 Références normatives .................................................................................................................... 5

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 5

4 Symboles et abréviations ................................................................................................................. 5

5 Généralités ........................................................................................................................................ 6
5.1 Chaudières .......................................................................................................................................... 6
5.2 Générateurs d'eau surchauffée ........................................................................................................... 6
5.3 Conception des principaux cordons de soudure ................................................................................. 6
5.4 Conception thermique des tubes foyers .............................................................................................. 6
5.5 Dimensions des parties sous pression ................................................................................................ 8
5.6 Détermination des pressions ............................................................................................................... 8
5.7 Surépaisseur ....................................................................................................................................... 8

6 Température de calcul et contrainte nominale de calcul .............................................................. 9


6.1 Température de calcul ........................................................................................................................ 9
6.2 Contrainte nominale de calcul ........................................................................................................... 10

7 Viroles cylindriques sous pression interne ................................................................................. 10


7.1 Épaisseur de virole ............................................................................................................................ 10
7.2 Calcul de base .................................................................................................................................. 11
7.3 Supports de chaudière ...................................................................................................................... 11
7.4 Anneaux de renfort ............................................................................................................................ 11

8 Ouvertures et tubulures dans les viroles cylindriques ............................................................... 11


8.1 Généralités ........................................................................................................................................ 11
8.2 Coefficient d'efficacité, calcul par approximation et diamètre maximal
d'une ouverture non renforcée .......................................................................................................... 18
8.3 Conception des ouvertures et des tubulures dans les viroles cylindriques
(affaiblissement et compensation) .................................................................................................... 20

9 Fonds ............................................................................................................................................... 26
9.1 Fonds bombés non supportés sans ouverture .................................................................................. 26
9.2 Fermetures plates amovibles non supportées .................................................................................. 28
9.3 Raccordements par brides ................................................................................................................ 29

10 Plaques planes avec support, tirants et raidisseurs ................................................................... 30


10.1 Distances libres pour plaques planes ............................................................................................... 30
10.2 Surfaces planes supportées .............................................................................................................. 32

11 Conception des ouvertures isolées dans les fonds plats des chaudières
à tubes de fumée ............................................................................................................................. 48
11.1 Ouvertures isolées non renforcées ................................................................................................... 48
11.2 Ouvertures de piquage ...................................................................................................................... 48
11.3 Trous d'homme, trous de tête et trous de poing ............................................................................... 50
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EN 12953-3:2002

Sommaire (fin)
Page

12 Tubes et plaques tubulaires non percés ....................................................................................... 50


12.1 Épaisseur des tubes droits soumis à une pression externe .............................................................. 50
12.2 Épaisseur des tubes droits soumis à une pression interne ............................................................... 51
12.3 Épaisseur de paroi et ovalisation des coudes et tubes cintrés .......................................................... 51
12.4 Tubes tirants ...................................................................................................................................... 53
12.5 Tubes de fumée ................................................................................................................................. 54
12.6 Pas des tubes .................................................................................................................................... 54
12.7 Épaisseur des plaques tubulaires situées à l'intérieur de faisceaux de tubes ................................... 54

13 Foyers, éléments de foyers et boîtes de retour de forme cylindrique soumis


à une pression externe .................................................................................................................... 54
13.1 Foyers ................................................................................................................................................ 54
13.2 Longueur de calcul des foyers mixtes ............................................................................................... 56
13.3 Tolérances relatives aux foyers ......................................................................................................... 57
13.4 Raidisseurs ........................................................................................................................................ 57

14 Ouvertures d'accès et d’inspection ............................................................................................... 60


14.1 Spécifications générales .................................................................................................................... 60
14.2 Types et dimensions minimales des ouvertures d'accès et de contrôle ............................................ 60
14.3 Largeur minimale de la portée de joint et jeu des portes d'accès et d’inspection .............................. 64
14.4 Ouvertures d'accès et d’inspection dans les fonds plats ................................................................... 64
14.5 Spécifications d’inspection ................................................................................................................. 64
14.6 Spécifications d'accès dans une chaudière dont le diamètre extérieur de la virole
est supérieur à 1 400 mm .................................................................................................................. 65
14.7 Accessibilité et orientation des ouvertures d'accès et d’inspection ................................................... 65

Annexe A (normative) Calcul de température de plaque tubulaire ............................................................... 66

Annexe B (informative) Formulaire de calcul pour les sections à contre-courbure


ou ondulation de type Walker ........................................................................................................ 82

Annexe ZA (informative) Articles de la présente Norme européenne


concernant les exigences essentielles ou d'autres dispositions
de la Directive «Équipements sous pression» ........................................................................... 84
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 85
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EN 12953-3:2002

Avant-propos

Le présent document (EN 12953-3:2002) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 269 «Chaudières à
tubes de fumée et à tubes d'eau», dont le secrétariat est tenu par le DIN.
La présente Norme européenne a été établie dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange, et vient à l'appui des exigences essentielles de la
(des) Directive(s) UE.
Pour la relation avec la (les) Directive(s) UE, voir l'Annexe ZA, informative, qui fait partie intégrante de la présente
norme.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en novembre 2002, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en novembre 2002.
La Norme européenne EN 12953 concernant les chaudières à tubes de fumée est constituée des parties
suivantes :
— Partie 1 : Généralités.
— Partie 2 : Matériaux des parties sous pression des chaudières et des accessoires.
— Partie 3 : Conception et calcul des parties sous pression.
— Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous pression des chaudières.
— Partie 5 : Contrôles en cours de construction, documentation et marquage des parties sous pression des
chaudières.
— Partie 6 : Exigences pour l’équipement de la chaudière.
— Partie 7 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles liquides et gazeux de la chaudière.
— Partie 8 : Exigences pour la protection vis-à-vis des excès de pression.
— Partie 9 : Exigences pour les dispositifs de limitation de la chaudière et de ses accessoires.
— Partie 10 : Exigences relatives à la qualité de l'eau d'alimentation et de l'eau en chaudière.
— Partie 11 : Essais de réception.
— Partie 12 : Exigences pour les équipements de chauffe pour combustibles solides de la chaudière.
— Partie 13 : Instructions d’exploitation.
CR 12953-14, Lignes directrices relatives à l’implication d’un organisme d’inspection indépendant du fabricant.
Bien que ces parties puissent être obtenues séparément, il convient de reconnaître qu’elles sont interdépendan-
tes. De ce fait, la conception et la fabrication des chaudières à tubes de fumée requièrent l'application de plusieurs
parties afin que les spécifications de la norme puissent s'appliquer de manière satisfaisante.
L’Annexe A de la présente Norme européenne est normative. L’Annexe B de la présente Norme européenne est
informative.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République
Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse
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EN 12953-3:2002

1 Domaine d’application
La présente partie de la Norme européenne spécifie les exigences de conception et de calcul des parties sous
pression des chaudières à tubes de fumée telles que définies dans l’EN 12953-1:2002.

2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).

EN 12953-1:2002, Chaudières à tubes de fumée — Partie 1 : Généralités.

EN 12953-2, Chaudières à tubes de fumée — Partie 2 : Matériaux des parties sous pression des chaudières et
des accessoires.

EN 12953-4, Chaudières à tubes de fumée — Partie 4 : Fabrication et construction des parties sous pression des
chaudières.

EN 12953-5:2002, Chaudières à tubes de fumée — Partie 5 : Contrôle en cours de construction, documentation


et marquage des parties sous pression des chaudières.

EN 12953-8, Chaudières à tubes de fumée — Partie 8 : Exigences pour la protection vis-à-vis des excès de
pression.

prEN 12953-10, Chaudières à tubes de fumée — Partie 10 : Exigences relatives à la qualité de l’eau d’alimentation
et de l’eau en chaudière.

EN 13445-3, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 3 : Conception.

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions donnés dans l’EN 12953-1:2002
s'appliquent.

4 Symboles et abréviations
Pour les besoins de la présente de la Norme européenne, les symboles indiqués dans l’EN 12953-1:2002,
Tableau 4-1, doivent s'appliquer. Lorsque cela s'est avéré nécessaire pour un texte particulier, une terminologie
supplémentaire et les symboles correspondants ont été ajoutés. Il convient également de remarquer que, dans
certains paragraphes, le même symbole est utilisé dans différentes équations et se rapporte à des termes diffé-
rents. La signification particulière du symbole est toutefois alors clairement indiquée pour chaque équation.
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EN 12953-3:2002

5 Généralités

5.1 Chaudières
Les exigences de la présente norme s'appliquent aux chaudières construites dans les conditions spécifiées ici et
qui doivent être exploitées dans les conditions normales de fonctionnement, avec de l'eau d'alimentation et de
l'eau en chaudière, conformes au prEN 12953-10, et une surveillance adéquate étant assurée. Lorsqu'un risque
de conditions anormales de fonctionnement, telles qu'un service cyclique intense, est prévu, la conception doit
faire l'objet d'une attention particulière.

5.2 Générateurs d'eau surchauffée


Pour les générateurs d'eau surchauffée à flamme directe, il convient que la différence entre la température de
départ (sortie) et la température de retour (entrée) ne soit pas supérieure à 50 K. Si la différence entre les tempé-
ratures de départ et de retour est supérieure à 50 K, des dispositifs mélangeurs internes ou externes doivent être
utilisés pour limiter la différence de température à l'intérieur de la chaudière à 50 K.
Il convient que la différence entre la température de saturation, correspondant à la pression maximale de service,
et la température de sortie ne soit pas supérieure à 80 K. Si cette différence est supérieure à 80 K, les distances
spécifiées au 10.1 doivent être augmentées de 50 %. Par ailleurs, l'apport calorifique maximal indiqué à la
Figure 5.4-1 doit être réduit de 20 %.
L'eau de retour entrant dans la chaudière ne doit pas être injectée directement sur le tube foyer.

5.3 Conception des principaux cordons de soudure


Les types de soudure utilisés dans la conception de la chaudière doivent être conformes à l’EN 12953-4. Les soudu-
res devant être soumises à des contrôles non destructifs (CND), conformément aux exigences de l’EN 12953-5,
doivent être conçues de manière à pouvoir effectuer les CND requis.
La valeur du coefficient de soudure, v, utilisée dans le calcul de l'épaisseur du corps, doit être de 0,85 ou 1, selon
l'étendue des CND à effectuer (se reporter au 7.2 et à l’EN 12953-5).

5.4 Conception thermique des tubes foyers


Afin d'assurer des combinaisons sûres brûleur/chaudière, l'apport calorifique net pour un diamètre intérieur donné
de tube foyer ne doit pas être supérieur à la valeur indiquée à la Figure 5.4-1. Les brûleurs à chauffage fixe (éga-
lement appelés tout ou rien ou brûleurs à un étage) ne doivent pas être utilisés pour des apports calorifiques supé-
rieurs à 1 MW par foyer. La combustion doit être réalisée dans le tube foyer.
NOTE Les exemples 1 et 2 montrent l'utilisation de la Figure 5.4-1.

EXEMPLE 1 Diamètre intérieur de tube foyer requis pour un apport calorifique donné
Débit de fioul : 0,1 kg/s
Pouvoir calorifique net : 42,9 MJ/kg
Débit d'air (avec excès d'air de 15 %) : 1,76 kg/s
Température d'air (avec préchauffeur d'air) : 120 °C
Apport calorifique : 4 290 + 214 = 4 504 kW
Acier du tube foyer : P295GH
a) Diamètre intérieur minimal du tube foyer plat : 810 mm
b) Diamètre intérieur minimal du tube foyer ondulé de type Fox 150 × 50 (Tableau 13.1-1) : 760 mm
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EXEMPLE 2 Apport calorifique admissible pour un diamètre intérieur de tube foyer donné
a) Diamètre intérieur du tube foyer plat : 1 500 mm
• P295GH, chauffé au fioul : 12,90 MW
• P295GH, chauffé au gaz : 16,77 MW
• P265GH, chauffé au fioul : 8,00 MW
• P265GH, chauffé au gaz : 10,40 MW
b) Diamètre intérieur du tube foyer ondulé de type Fox 150 × 50 (Tableau 13.1-1) : 1 000 mm
• P265GH, chauffé au gaz : 7,02 MW.
Il convient que la longueur du revêtement réfractaire ne soit pas supérieure au tiers du diamètre intérieur du foyer,
mesuré à partir de l'extrémité du brûleur.
NOTE Nous attirons l’attention sur les réglementations nationales sur les chaudières pour lesquelles le diamètre intérieur
du tube foyer est supérieur à 1 400 mm ou pour lesquelles l'apport calorifique est supérieur à 12 MW, où un mesurage de
la température en au moins trois points du foyer peut être requis.

Légende
1 Chauffage au charbon (grille) P295GH
2 Chauffage au fioul pour P265GH
3 Chauffage au fioul pour P295GH, P355GH
a
Diamètre intérieur minimal du tube foyer [mm]
b
Apport calorifique [MW]
NOTE 1 Pour des tubes foyers ondulés, le diamètre intérieur minimal, di, peut être réduit de la profondeur de l'ondulation.
NOTE 2 Dans le cas d'un chauffage au gaz, l'apport calorifique indiqué pour un chauffage au fioul peut être augmenté
de 30 %.
NOTE 3 L'apport calorifique net est le produit du débit carburant par le pouvoir calorifique minimal. L'air préchauffé doit
être pris en considération si la température de l'air est supérieure à 100 °C.

Figure 5.4-1 — Relation entre l'apport calorifique et le diamètre intérieur du tube foyer
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EN 12953-3:2002

5.5 Dimensions des parties sous pression


L'épaisseur de paroi et les autres dimensions des parties sous pression permettant de résister à la pression de
calcul, à la température de calcul, doivent être déterminées conformément à la présente partie.

5.6 Détermination des pressions


5.6.1 Pression maximale admissible
La pression maximale admissible PS est la pression maximale pour laquelle la chaudière est conçue, définie au
point le plus haut de la chaudière à tubes de fumée.

5.6.2 Pression de calcul


La pression de calcul ne doit pas être inférieure à la somme de la pression de conception et de la hauteur hydrau-
lique. Si cette dernière est inférieure à 3 % de la pression maximale admissible, l'effet de la hauteur hydraulique
doit être négligé.

5.6.3 Pression de début d'ouverture des soupapes de sûreté


La pression de début d'ouverture des soupapes de sûreté ne doit pas être supérieure à la pression maximale
admissible (voir aussi l’EN 12953-8).

5.6.4 Pression d'essai hydraulique


La pression normalisée d'essai hydraulique ne doit pas être inférieure à celle obtenue comme suit :
R p0,2.20
p t = 1,25 p d -------------------- ... (5.6-1)
R p0,2tc

ou
p t = 1,43 p d ... (5.6-2)

la plus grande des valeurs ;


où Rp0,2.20 est la valeur minimale de la contrainte élastique à 20 °C.
La valeur de Rp0,2tc doit être prise pour la virole ou les fonds de la chaudière à leurs températures de calcul.
Dans le cas des chaudières à tubes mandrinés, les valeurs de p t = 1,43 p d peuvent être prises.

5.7 Surépaisseur
5.7.1 Surépaisseur pour les tolérances de fabrication
La surépaisseur c1 a pour but de compenser, à des fins de respect, des tolérances négatives des produits, et aussi
des réductions d'épaisseur résultant du procédé de formage.

5.7.2 Surépaisseur de corrosion


Pour les besoins de la conception, la surépaisseur de corrosion c2 doit aussi couvrir l'érosion et l'abrasion si ces
effets sont possibles.
Pour des composants d'épaisseur de paroi :
— supérieure à 30 mm, une surépaisseur de corrosion de 0 mm peut être utilisée ;
— inférieure ou égale à 30 mm, une surépaisseur de corrosion minimale de 0,75 mm doit être prise.
En cas de conditions sévères de corrosion, une valeur plus grande de c2 doit être choisie en conséquence.
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6 Température de calcul et contrainte nominale de calcul

6.1 Température de calcul


La température de calcul tc doit être la température moyenne du métal et doit être déterminée comme spécifié aux
alinéas a) à e) ci-après.
a) Pour les corps, réservoirs et autres composants non conçus pour le transfert thermique, la température de cal-
cul ne doit pas être inférieure à la température de saturation correspondant à la pression maximale admissible
ou à la température maximale admissible.
b) Pour les tubes de fumée, la température de calcul doit être déterminée conformément aux équations
suivantes :
tc = ts + 2et ... (6.1-1)
ou
tc = ts + 25 ... (6.1-2)
selon celle de ces deux valeurs qui est la plus grande.
c) Pour des zones de plaque soumises à un transfert thermique, mais non léchées par la flamme, ou pour des
zones de faisceau de tubes où la température d'entrée du gaz n'est pas supérieure à 800 °C, la température
de calcul doit être déterminée conformément aux équations suivantes :
tc = ts + 2eh ... (6.1-3)
ou
tc = ts + 50 ... (6.1-4)
selon celle de ces deux valeurs qui est la plus grande.
La température de calcul des parois plates situées au passage des fumées ayant une température de fumée
tG < 400 °C, doit être :
tc = ts + 20 ... (6.1-5)
d) Pour des plaques tubulaires soumises à des températures d'entrée de gaz supérieures à 800 °C, dans les
chaudières chauffées aux combustibles fossiles, y compris le gaz naturel, la température de calcul doit être
déterminée conformément à l'Annexe A, en utilisant la température réelle d'entrée du gaz, tG, déterminée à
l'aide de l'équation suivante :
0,25
 H
t G = 51  ---- ... (6.1-6)
 A
En ce qui concerne les combustibles pour lesquels la température réelle d'entrée du gaz est supérieure à la
température obtenue avec le gaz naturel, et pour les chaudières de récupération de chaleur, la température
de calcul doit être déterminée conformément à l'Annexe A.
La température maximale du métal, telle que déterminée conformément à l'Annexe A, ne doit pas être supé-
rieure à 420 °C.
La condition pour effectuer le calcul conformément à l'Annexe A est un bon contact entre les tubes de fumée
et la plaque tubulaire. Lorsque ce contact ne peut pas être assuré, la méthode de fixation illustrée à la
Figure 12.4-1f) peut être utilisée avec les restrictions suivantes :
1) la profondeur de la soudure de raccordement entre les tubes de fumée et la plaque tubulaire doit être supé-
rieure ou égale à l'épaisseur de paroi du tube de fumée plus 2 mm ;
2) l'écartement des bords, mesuré au niveau de la racine de la soudure, doit être inférieur ou égal à quatre
fois l'épaisseur de paroi du tube de fumée. Si cette dimension est dépassée, une rainure de refroidissement
doit être prévue.
Si les exigences ci-dessus sont satisfaites, la température calculée doit être déterminée conformément à
l'équation (6.1-4).
Pour les chaudières basse pression, la température de calcul des parois plates soumises à des températures
de fumée supérieures à 800 °C est donnée par l'équation (6.1-4).
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e) Pour les foyers, la température de calcul doit être déterminée à l'aide des équations suivantes :
1) Dans le cas de tubes foyers exposés à la flamme et pour un apport calorifique ≤ 12 MW :
tc = ts + 4e + 15 ... (6.1-7)
2) Dans le cas de tubes foyers exposés à la flamme et pour un apport calorifique > 12 MW :
pour un chauffage au fioul :
tc = ts + 3,5e + 80 ... (6.1-8)
pour un chauffage au gaz :
tc = ts + 3e + 65 ... (6.1-9)

NOTE Les équations (6.1-8) et (6.1-9) sont fondées sur un flux calorifique maximal de 0,3 W/mm2 pour un chauffage au
fioul et de 0,24 W/mm2 pour un chauffage au gaz, en tenant compte d'une tolérance de 0,25 mm pour l'épaisseur de cala-
mine présentant une conductivité de 1,2 W/m K.

Lorsqu'il est possible de démontrer que le flux calorifique est plus faible, par exemple chauffage à faible libération d'oxydes
d'azote (NOX), les calculs peuvent être ajustés en conséquence, mais il convient que la valeur de tc ne soit pas inférieure
à celle obtenue à l'aide de l'équation (6.1-7).
3) Dans le cas de tubes foyers sans flamme, la température de calcul, tc, doit être considérée comme étant
égale à la plus grande des deux valeurs obtenues à l'aide des équations suivantes :
tc = ts + 25 ... (6.1-10)
tc = ts + 2e ... (6.1-11)

6.2 Contrainte nominale de calcul


Sauf autre spécification dans la présente partie de la Norme européenne, la contrainte nominale, f, doit être la
plus faible des valeurs obtenues à partir des rapports suivants :

R p0,2tc R m
f = min ----------------- ; -------
- ... (6.1-12)
1,5 2,4

NOTE L'expression «contrainte nominale de calcul», désignée par le symbole f est la contrainte devant être utilisée dans
les équations fournies ici pour la conception des parties sous pression. Les règles de conception détaillées de la présente
partie maintiennent les contraintes réelles maximales dans des limites acceptables pour le type de charge considéré.

7 Viroles cylindriques sous pression interne


7.1 Épaisseur de virole
7.1.1 Spécifications
L'épaisseur de virole, après déduction des surépaisseurs
ers = es – c1 – c2 ... (7.1-1)
de la virole cylindrique, doit être la plus grande des valeurs requises suivantes :
a) un minimum de 6 mm pour les viroles cylindriques présentant un diamètre extérieur ≥ 1 000 mm, sauf pour les
chaudières basse pression. Pour les diamètres < 1 000 mm et les chaudières basse pression, un minimum
de 4 mm est requis ;
b) les spécifications de 7.2 ;
c) les spécifications du 7.2 en appliquant les prescriptions du 8.2 ou du 8.3.3 et du 8.3.4.

7.1.2 Épaisseur de paroi requise avec les surépaisseurs


L'épaisseur de paroi requise avec les surépaisseurs est déduite de l'équation suivante :
esa= ecs + c1 + c2 ... (7.1-2)
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7.2 Calcul de base


L'épaisseur de paroi requise, sans les surépaisseurs ecs (en mm), d'une virole cylindrique doit être déterminée à
l'aide de l'une des équations suivantes :
p c d is
e cs = ---------------------------
- ... (7.2-1)
 2f – p  v
 s c

si dis est donné, ou


p c d os
e cs = -------------------------------------------- ... (7.2-2)
 2f – p  v + 2p
 s c c
si dos est donné.
La valeur équivalente de la contrainte dans la virole peut être calculée à l'aide de l'équation modifiée (7.2-1)
ou (7.2-2).

7.3 Supports de chaudière


L'expérience a montré qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer des calculs de résistance pour ce qui concerne les
supports de chaudière, car aucune fatigue n'intervient normalement dans cette zone.

7.4 Anneaux de renfort


Des anneaux de renfort peuvent être utilisés pour le renforcement des ouvertures et des tubulures et pour la répar-
tition des charges au droit des supports et attaches. De tels anneaux de renfort doivent être conçus conformément
aux spécifications de 8.1.5.1.

8 Ouvertures et tubulures dans les viroles cylindriques


NOTE Cet article spécifie les règles de conception applicables aux ouvertures et tubulures dans les viroles cylindriques.
Toutes les dimensions indiquées ne tiennent pas compte des surépaisseurs c1 et c2 des épaisseurs de paroi.

8.1 Généralités
8.1.1 Exigences relatives au coefficient d'efficacité d'un corps principal muni d'ouvertures et de
tubulures

8.1.1.1 Pour les viroles cylindriques munies d'ouvertures, le coefficient d'efficacité du corps principal doit être
atteint par les mesures suivantes :
a) en augmentant l'épaisseur de paroi du corps principal par rapport à celle de la virole cylindrique sans ouverture.
Cette épaisseur de paroi doit au moins être maintenue sur la longueur lrs mesurée à partir du bord de l'ouver-
ture ; voir Figure 8.1-1 (voir Figure 8.1-2 pour lrs). En présence d'une tubulure, la longueur cylindrique du corps
principal jusqu'à toute soudure bout à bout voisine doit être lso ≤ ers (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3) ;
b) par des tubulures, mesurées sur une longueur lb1 à partir de la surface extérieure de la paroi du corps principal,
dont l'épaisseur de paroi est supérieure à celle requise pour résister à la pression interne, avec ou sans ren-
forcement de l'épaisseur du corps principal (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3). Dans le cas de tubulures conformes
à la Figure 8.1-3, lorsqu'un écartement résiduel ≤ 1,5 mm peut être observé, le joint soudé entre le corps prin-
cipal et la tubulure doit contribuer totalement à la résistance. Un rapport d'épaisseurs de paroi erb/ers inférieur
ou égal à 2 est admis pour dib > 50 mm. Cette condition s'applique également aux tubulures pour lesquelles
dib > 50 mm, à condition que le rapport des diamètres dib/dis ≤ 0,2. En ce qui concerne les tubulures pour les-
quelles dib > 50 mm et le rapport des diamètres dib/dis > 0,2, erb/ers ne doit pas être supérieur à l'unité. Ces
conditions ne s'appliquent pas aux ouvertures d'accès et d'inspection.
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Les tubulures mandrinées ou emboîtées et soudées (voir Figure 8.1-1) ou les tubulures fixées au corps princi-
pal par des soudures d'angle avec un écartement résiduel des bords > 1,5 mm ne peuvent pas être considé-
rées comme contribuant au renforcement.
La longueur cylindrique des tubulures jusqu'à la soudure bout à bout entre le tube et la tubulure doit
être lbo ≥ erb (voir Figures 8.1-2 et 8.1-3).
En ce qui concerne les tubulures pour lesquelles le rapport dib/dis ≥ 0,7, il est nécessaire de se reporter
au 8.3.3.4.
En règle générale, une attention particulière doit être portée à l'obtention de changements progressifs d'épais-
seur de paroi. Ces changements d'épaisseur doivent être effectués avec un angle ≤ 30° (voir Figure 8.1-2). Le
renforcement des ouvertures par des plaques ou anneaux de renfort intérieurs n'est pas autorisé ;
c) renforcement par des anneaux de renfort analogues en augmentant l'épaisseur de paroi conforme à a), (voir
Figures 8.1-4 et 8.1-5).

8.1.1.2 Dans le cas d'ouvertures d'accès et d'inspection elliptiques, on considère que le rapport entre le grand
axe et le petit axe n'est pas supérieur à 1,5. Pour des ouvertures elliptiques ou oblongues dans des viroles cylin-
driques et coniques, la dimension se prolongeant dans la direction de l'axe de la virole doit être considérée comme
le diamètre à des fins de conception. (Pour des tubulures obliques, se reporter au 8.3.3.3).
Le mode opératoire de calcul prend pour hypothèse que les transitions présentent une surface exempte
d'entailles 1). Les bords doivent être arrondis.
Il convient que les ouvertures soient situées à une distance adéquate des soudures longitudinales et circulaires
du corps principal. La distance doit être jugée correcte si le bord extérieur d'une tubulure ou d'un renfort posé
soudé se situe à une distance de 2 ers, pour une épaisseur de corps ers ≤ 25 mm, et se situe à une distance d'au
moins 50 mm du bord de la soudure pour une épaisseur de corps ers > 25 mm.

8.1.2 Longueurs utiles lrs pour le calcul des renforcements et des compensations
Pour calculer le renforcement par approximation, comme décrit au 8.2, et pour calculer les tubulures isolées et
voisines, comme décrit au 8.3, il est nécessaire de connaître les longueurs utiles lrs qui doivent être utilisées pour
le corps principal :

l rs = min d + e  e ; l ... (8.1-1)


 is rs rs s1

pour ls1 voir Figures 8.1-1 à 8.1-3.


et pour la tubulure avec Ψ ≥ 45°
pour un dépassement externe

l rb = min d + e  e ; l ... (8.1-2)


 ib rb rb b1

pour un dépassement interne

l rbi = min 0,5 d + e  e ; l ... (8.1-3)


 ib rb rb b2

1) Les assemblages soudés sont considérés comme étant quasiment exempts d'entailles si celles-ci sont dans
les limites données dans l’EN 12953-5.
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Figure 8.1-1 — Renforcement par augmentation de l'épaisseur


de paroi du corps principal avec ouverture

Figure 8.1-2 — Renforcement par tubulure traversante soudée à pleine pénétration


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Figure 8.1-3 — Renforcement par tubulure posée soudée

Figure 8.1-4 — Ouverture avec anneau de renfort


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a) Tubulure traversante soudée b) Tubulure traversante soudée c) Tubulure posée soudée


avec dépassement sans dépassement

Figure 8.1-5 — Ouverture avec anneau de renfort et tubulure soudée à pleine pénétration

8.1.3 Condition relative aux ouvertures isolées


Les ouvertures voisines doivent être traitées comme des ouvertures isolées si, pour la distance entraxe PΦ con-
formément à la Figure 8.3-3, la condition suivante est satisfaite :

 d ib1   d ib2 
 --------- + e rb1  --------- + e rb2
 2   2 
P Φ ≥ -------------------------------- + -------------------------------- + 2  d is + e rs e rs ... (8.1-4)
cos Ψ 1 cos Ψ  

Pour des ouvertures sans tubulure, erb = 0 et Ψ = 0° (pour Ψ voir Figure 8.3-1).

8.1.4 Spécifications pour la conception des tubulures

8.1.4.1 Corps principal présentant une contrainte de calcul inférieure à celle des tubulures
Si le corps principal, la tubulure et les renforts supplémentaires sont constitués de matériaux présentant des
contraintes de calcul différentes et si le matériau du corps principal présente la plus faible contrainte de calcul, fs,
cette valeur doit être utilisée pour tous les matériaux pour calculer le renfort de la tubulure.

8.1.4.2 Tubulures présentant une contrainte de calcul inférieure à celle du corps principal
Si le matériau de la tubulure ou le renfort supplémentaire présente respectivement une contrainte de calcul fb ou fp
inférieure à celle du corps principal fs, cette contrainte de calcul, fb ou fp, doit être prise en compte lors de l'utilisa-
tion des équations fournies pour ce cas.

8.1.4.3 Cas particulier


Le diamètre intérieur de la tubulure, dib, doit être utilisé dans le calcul, même si le diamètre du trou, d, percé dans
le corps principal est inférieur à dib.
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8.1.5 Spécifications pour la conception des anneaux de renfort

8.1.5.1 Généralités
La conception des anneaux de renfort doit être conforme à 8.1.1.1.
Lorsque des anneaux de renfort sont installés (voir Figures 8.1-4 et 8.1-5), ils doivent être en contact étroit avec
le corps principal et doivent être pourvus de trous d’évent pour éviter le piégeage de gaz ; sauf si l'expérience a
montré que cela n'est pas nécessaire.
Les anneaux de renfort ne doivent pas être utilisés lorsqu'il existe un risque de corrosion ou d'oxydation important
ou que des gradients thermiques importants à travers l'épaisseur de la paroi du corps sont observés. Les anneaux
de renfort ne sont pas admis à l'intérieur du réservoir.

8.1.5.2 Remarques concernant la pression


Lorsque des anneaux de renfort sont utilisés pour renforcer des tubulures traversantes ou des ouvertures, les
conditions suivantes doivent être observées :
a) le rapport dib/dis entre le diamètre de la tubulure et le diamètre du cylindre ne doit pas être supérieur à 1/4, à
moins que l'adéquation de la conception soit démontrée par l'expérience ou par un essai de résistance hydrau-
lique ;
b) les dimensions Li des soudures d'angle intérieures, utilisées pour fixer les anneaux de renfort à la virole (voir
Figure 8.1-6), doivent satisfaire la relation suivante :
Li ≥ 0,7 ecp ... (8.1-5)
c) les dimensions Lo des soudures d'angle extérieures périphériques, utilisées pour fixer les anneaux de renfort
(voir Figure 8.1-6) à la virole, doivent être déterminées à l'aide de l'équation suivante, mais ne doivent en aucun
cas être inférieures à la dimension de la soudure d'angle intérieure :

d ip  2e rs – L i
 
L o = max ------------------------------------ ; L i ... (8.1-6)
d op

Pour des anneaux de renfort elliptiques :


ao + bo
d op = ------------------ ... (8.1-7)
2

ai + bi
d ip = --------------
- ... (8.1-8)
2
d) pour les calculs, l'épaisseur de l'anneau de renfort ne doit pas être supérieure à l'épaisseur de la paroi de la
virole.
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Dimensions en millimètres

Légende
1 Trou d’évent
a)

Légende
1 Trou d’évent
α est de 30° à 45°
b)

Figure 8.1-6 — Soudage des anneaux de renfort


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8.2 Coefficient d'efficacité, calcul par approximation et diamètre maximal d'une ouverture non
renforcée
8.2.1 Généralités
Des solutions exactes sont données par les équations des 8.3-3 et 8.3-4. L'application des équations des 8.2-3
et 8.2-4, sauf l'équation (8.2-3), peut être conservative dans la mesure où le renforcement procuré par la tubulure
n'est pas pris en compte.

8.2.2 Coefficient d'efficacité admissible et diamètre maximal d'une ouverture non renforcée
En adaptant l'équation (7.2-1), le coefficient d'efficacité, va, doit être calculé pour l'épaisseur de paroi réelle, ers,
d'un corps principal, de la manière suivante :
p c d is
v a = --------------------------------
- ... (8.2-1)
 2f – p  e
 s c rs

Pour ce coefficient d'efficacité, le diamètre extérieur maximal, dob, d'une tubulure isolée est atteint lorsqu'elle ne
résiste à la pression interne qu'en raison de son épaisseur de paroi.

 l rs 
d ob max =  ----- – l rs ... (8.2-2)
 va 

Dans ce cas, la contrainte moyenne utile, fa, est égale à la contrainte admissible, fs, du corps principal.

8.2.3 Ouvertures isolées


Les équations de ce paragraphe doivent s'appliquer aux ouvertures isolées ou, s'il y a plusieurs ouvertures, uni-
quement si l'équation (8.1-4) est satisfaite. Lorsqu'il y a plusieurs ouvertures et que l'équation (8.1-4) n'est pas
satisfaite, il est nécessaire de se reporter au 8.2.3.
Les ouvertures isolées non renforcées de diamètre d doivent cependant être admises dans les viroles cylindri-
ques, si elles sont conformes aux conditions suivantes :
d ≤ 0,14 lrs ... (8.2-3)
et
ers ≤ 0,1 dos ... (8.2-4)
où lrs doit être calculé selon 8.1.2.
Ceci est également valable pour les chambrages et pour les orifices à pénétration partielle, même si
l'équation (8.2-6) ou (8.2-9) ou les calculs plus précis selon 8.3.3 recommandent un diamètre d plus petit, comme
indiqué dans l'équation (8.2-3).
Lorsqu'un tube, d'un diamètre extérieur dob, est raccordé à une ouverture, tel qu’indiqué à la Figure 8.2-1, et que
le tube est capable de supporter la pression interne de calcul du fait de l'épaisseur de sa paroi erb, le coefficient
d'efficacité, vb, de cette ouverture dans le corps principal doit être calculé par :
2l rs
v b = ------------------------------
- ... (8.2-5)
 2l + d 
 rs ob 
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Figure 8.2-1 — Tube raccordé au corps principal

Si le diamètre dis et l'épaisseur de paroi ers du corps principal sont déjà déterminés, un alésage isolé pour un tube
présentant un diamètre extérieur maximal

2e rs  f s 1
d ob ≤ 2l rs -----------  ----- – --- – 1 ... (8.2-6)
d is  p c 2

est permis.

8.2.4 Ouvertures voisines


Lorsque la condition relative à l'entraxe, P Φ , de deux ouvertures voisines, selon 8.1.3, n'est pas satisfaite, et que
des tubes d'un diamètre extérieur, dob, sont raccordés à l'ouverture, et que ces tubes ne peuvent résister à la pres-
sion interne qu'en raison de leur épaisseur de paroi, erb, le coefficient d'efficacité d'ouvertures voisines est déduit
de la manière suivante :

2  P Φ – d ob
 
v m = ---------------------------------------- ≤ 1 ... (8.2-7)
 1 + cos 2 Φ P
  Φ

C'est-à-dire, pour un pas longitudinal, P Φ , avec Φ = 0 :

P Φ – d ob
v m = ---------------------
- ... (8.2-8)

Lorsque les diamètres extérieurs de deux ouvertures voisines sont différents, l'équation suivante s'applique :
d ob1 + d ob2
d ob = ----------------------------
- ... (8.2-9)
2
Le 8.3.4 peut être utilisé au lieu de procéder au calcul par approximation utilisé dans ce paragraphe.
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8.3 Conception des ouvertures et des tubulures dans les viroles cylindriques (affaiblissement
et compensation)
8.3.1 Symboles et abréviations
Outre les symboles donnés dans l’EN 12953-1:2002, Tableau 4-1, ceux indiqués dans les Figures 8.3-1 à 8.3-4
doivent être utilisés.

8.3.2 Spécifications d'application

8.3.2.1 Ouvertures
Les règles spécifiées aux 8.3.3 et 8.3.4 doivent être appliquées pour la conception d'ouvertures circulaires, ellip-
tiques et oblongues et de tubulures (y compris les piquages obliques) isolées ou groupées, dans des viroles cylin-
driques, sous réserve que les conditions suivantes soient satisfaites :
a) Ouvertures et tubulures perpendiculaires à la virole (Figure 8.3-2)
Le rapport entre le grand axe et le petit axe de l'ouverture ne doit pas être supérieur à 2.
b) Piquages obliques (Figure 8.3-1)
La section transversale du piquage est circulaire et l'angle formé par l'axe de la tubulure et une ligne perpen-
diculaire à la surface de la virole ne doit pas être supérieur à 45° ;
c) Ensemble des tubulures
Les forces et moments externes non significatifs doivent être appliqués au piquage. Si tel n'est pas le cas, il
est possible d'utiliser l’EN 13445-3 pour calculer les contraintes résultantes.
Lors du calcul, le diamètre intérieur du piquage, dib, doit être utilisé, même si le diamètre de l'orifice, d, dans le
corps principal est inférieur à dib.
Les raccordements de piquages présentant un écartement résiduel supérieur à 1,5 mm ou les tubulures tra-
versantes soudées doivent être considérés comme des ouvertures sans tubulure. La zone sous pression dans
l'orifice du tube doit être prise en compte, excepté dans le cas de tubes traversants munis d'une soudure inté-
rieure d'étanchéité.

8.3.2.2 Épaisseur minimale des piquages et des tubulures


L'épaisseur des piquages et des tubulures doit être conforme au 8.1.1.1b), mais l'épaisseur ne doit pas être infé-
rieure à celle obtenue à l'aide de l'équation suivante :

e cb =  0,015d ob + 3,2 ... (8.3-1)


 
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Zone I Zone II

Figure 8.3-1 — Diagramme de charge pour une virole cylindrique


munie d'une tubulure oblique et d'un anneau de renfort

Figure 8.3-2 — Diagramme de charge pour une virole cylindrique


munie d'une tubulure non radiale
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a) Vue en coupe X — X

b) Vue complète

a Sens circulaire
b Sens longitudinal

Figure 8.3-3 — Diagramme de charge pour une virole cylindrique munie de tubulures voisines,
orientées selon un angle Φ par rapport à l'axe de la virole
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Avec
Ψ1 ≤ 45°
Ψ2 ≤ 45°

Figure 8.3-4 — Diagramme de charge pour une virole cylindrique


munie de tubulures voisines non radiales, disposées sur la circonférence

8.3.3 Conception des ouvertures et piquages isolés

8.3.3.1 Généralités
L'épaisseur de virole, ers, et l'épaisseur d'un piquage, erb, ne doivent pas être inférieures à l'épaisseur calculée
pour v = 1, conformément au 7.2.

8.3.3.2 Ouverture isolée avec tubulure radiale

8.3.3.2.1 Pour des ouvertures isolées munies d'une tubulure radiale sans renfort supplémentaire, 8.3.3.4
et 8.3.3.5 (avec Ψ1 = 0) doivent également être pris en compte.
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8.3.3.2.2 Si la contrainte de calcul de la tubulure est égale ou supérieure à celle du corps principal, la condition
de contrainte suivante s'applique :

 Ap 1
f a = min p c  ---------------------
- + --- ; f s ... (8.3-2)
 A fs + A fb 2

Le coefficient d'efficacité 2) doit être :

d is  A fs + A fb
 
v b = ------------------------------------ ≤ 1 ... (8.3-3)
2 e rs A p

8.3.3.2.3 Si la contrainte de calcul de la tubulure est inférieure à celle du corps principal, la condition de
contrainte suivante doit s'appliquer :

p c  2A p + A fs + A fb
 
fa = - ≤ fs
--------------------------------------------------- ... (8.3-4)
 fb 
2  A fs + ---- A fb
 fs 

Dans ce cas, le coefficient d'efficacité 2) doit être :

 fb 
d is  A fs + ---- A fb
 fs 
v b = ------------------------------------------------------------ ≤ 1 ... (8.3-5)
 fb 
e rs  2A p + A fb – ---- A fb
 fs 

8.3.3.3 Ouverture isolée munie d'une tubulure oblique et d'un renfort supplémentaire

8.3.3.3.1 Pour des ouvertures isolées munies d'une tubulure oblique et d'un renfort supplémentaire,
conformément à la Figure 8.3-1, les exigences de conception pour les anneaux de renfort du 8.1.5 doivent
également être prises en compte.

8.3.3.3.2 Si la contrainte de calcul de la tubulure est égale ou supérieure à celle du corps principal, la condition
de contrainte pour la zone I doit être :

 A pl 1
- + --- ≤ f s
f al = p c  ------------------------------------------------ ... (8.3-6)
 A fsl + A fbl + 0,7A fpl 2
et pour la zone II :

 A pll 1
- + --- ≤ f s
f all = p c  --------------------------------------------------- ... (8.3-7)
 fsll
A + A fbll + 0,7A fpll 2

8.3.3.3.3 Si la contrainte de calcul du matériau de la tubulure ou du matériau du renfort supplémentaire est


inférieure à celle du corps principal, la condition de contrainte pour la zone I doit être :

 p c  p c  p c
 f s – ----- A fsl +  f b – ----- A fbl +  f p – ----- 0,7A fpl ≥ p c A pl ... (8.3-8)
 2   2   2
et pour la zone II :

 p c  p c  p c
 f s – ----- A fsll +  f b – ----- A fbll +  f p – ----- 0,7A fpll ≥ p c A pll ... (8.3-9)
 2  2  2

2) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé, au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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8.3.3.4 Section transversale perpendiculaire à l'axe du corps principal


Pour les piquages, lorsque dib/dis ≥ 0,7 et que simultanément erb/ers < dib /dis, la condition suivante doit être satis-
faite pour la transition entre le corps principal et la tubulure dans la section transversale perpendiculaire à l'axe du
corps principal.

p c  d is + e rs d ib + e rb d is + e rs
f ab = --------  -------------------- + 0,2 --------------------- -------------------- ≤ min ( f s ; f b ) ... (8.3-10)
1,5  2e rs e rb e rs 

Lorsque le corps principal et le piquage sont constitués de matériaux présentant des contraintes de calcul diffé-
rentes, la valeur la plus faible doit être utilisée lors du calcul.

8.3.3.5 Viroles cylindriques munies d'une tubulure non radiale


En ce qui concerne les viroles cylindriques où la tubulure n'est pas disposée dans la direction radiale (voir
Figure 8.3-2), mais selon un angle Ψ, des charges plus élevées peuvent se développer dans la section transver-
sale de la Figure 8.3-2 ou dans la section longitudinale de la Figure 8.3-2. Dans ces deux cas, la condition de
contrainte selon l'équation (8.3-2) s'applique, les zones Ap, Afs et Afb illustrées dans les figures respectives devant
être utilisées lors du calcul. Les longueurs contribuant au renforcement (longueurs utiles) ne doivent être utilisées
que lors du calcul du corps principal, conformément à l'équation (8.1-1) ou du piquage, conformément à
l'équation (8.1-2) ou (8.1-3).
L'épaisseur de paroi de la tubulure, erb, ne doit pas être supérieure à celle du corps principal, ers.

8.3.4 Conception des ouvertures et piquages voisins

8.3.4.1 Généralités
Les ouvertures voisines doivent également être calculées comme des ouvertures isolées.

8.3.4.2 Condition requise pour les ouvertures et piquages voisins


Le calcul ne doit être effectué que si la condition requise pour les ouvertures ou piquages isolés, spécifiée
au 8.1.3, n'est pas satisfaite pour des ouvertures ou piquages voisins.

8.3.4.3 Corps principal dont la contrainte de calcul est inférieure à celle des tubulures
Pour des ouvertures ou piquages voisins, la contrainte doit être calculée pour une section transversale formant
un angle Φ avec la génératrice de la virole, conformément à la Figure 8.3-3. La condition de contrainte suivante
s'applique :
2
1 + cos Φ
p c 2A p0 --------------------------
2
+ 2A p1 + 2A p2 p
f aΦ = ----- × --------------------------------------------------------------------------------- + -----c ≤ f s ... (8.3-11)
2 A fs0 + A fb1 + A fb2 2

Les pas en diagonal ou circulaires doivent être calculés comme un pas longitudinal, conformément à la
Figure 8.3-3, avec une distance PΦ. Dans ce cas, la surface soumise à la pression 2Apo doit être corrigée par le
coefficient [(1 + cos2Φ)/2] pour la condition de contrainte, conformément à l'équation (8.3-14).
Le coefficient d'efficacité 3) doit être :
d is A fs0 + A fb1 + A fb2
v m = --------- × --------------------------------------------------------------------------------- ≤ 1 ... (8.3-12)
e rs 2
1 + cos Φ
2A p0 -------------------------- + 2A p1 + 2A p2
2

3) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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8.3.4.4 Tubulures dont la contrainte de calcul est inférieure ou égale à celle du corps principal
Si la contrainte de calcul de l'une des deux tubulures ou des deux est inférieure à celle du corps principal, la
condition suivante doit s'appliquer :
2
1 + cos Φ
p c 2A p0 --------------------------
2
+ 2A p1 + 2A p2 + A fs0 + A fb1 + A fb2
f aΦ = ----- × ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ ≤ f s ... (8.3-13)
2 f b1 f b2
A fs0 + ------- A fb1 + ------- A fb2
fs fs

Dans ce cas, le coefficient d'efficacité 4) doit être :


f b1 f b2
A fs0 + ------- A fb1 + ------- A fb2
d is fs fs
v m = --------- × --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ≤ 1 ... (8.3-14)
e rs 2 f b1 f b2
1 + cos Φ
2A p0 -------------------------- + 2A p1 + 2A p2 + A fb1 + A fb2 – ------- A fb1 – ------- A fb2
2 fs fs

8.3.4.5 Tubulures voisines dans la direction circulaire


Pour des tubulures voisines non radiales disposées en cercle, conformément à la Figure 8.3-4, le mode
opératoire de calcul doit être identique à celui des tubulures radiales. Dans ce cas, le coefficient de correction
[(1 + cos2Φ)/2] doit être remplacé par le coefficient 1.

9 Fonds
9.1 Fonds bombés non supportés sans ouverture
9.1.1 Fonds bombés non supportés sous pression interne
L'épaisseur minimale des fonds bombés non supportés sans ouverture doit être conforme à l'équation
es = ecs + c + c1 + c2 ... (9.1-1)
et à l'équation suivante :
pe do c
e cs = ---------------
- ... (9.1-2)
2f
En plus, l'épaisseur d'un fond torisphérique ne doit pas être inférieure à celle donnée par l'équation (9.1-1) et par
l'équation suivante :
p e r is
e cs = --------------------------- ... (9.1-3)
2f – 0,5 p e

Le facteur de forme C des fonds non supportés sans ouverture doit être tel que donné à la Figure 9.1-1. Cepen-
dant les conditions limitatives données en 9.1.2 s'appliquent.

9.1.2 Conditions limitatives


Les conditions limitatives s’appliquent pour :
a) Fonds hémisphériques
0,005 d o ≤ e cs ≤ 0,16 d o ;
b) Fonds elliptiques
0,005 d o ≤ e cs ≤ 0,08 d o et
h ≥ 0,18 d o ;

4) Le calcul par approximation conformément au 8.2 peut être utilisé au lieu de ce calcul, mais dans ce cas
précis, il convient que l'effet de renfort des tubulures ne soit pas considéré.
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c) Fonds torisphériques
0,005 d o ≤ e cs ≤ 0,08 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
r ik ≥ 2e cs et
r is ≤ d o et
h c ≥ 0,18 d o ;
ou
0,01 d o ≤ e cs ≤ 0,03 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
h c ≥ 0,18 d o ;
ou
0,02 d o ≤ e cs ≤ 0,03 d o et
r ik ≥ 0,1 d o et
0,18 d o ≤ h c ≤ 0,22 d o .

Légende
1 Fond elliptique
2 Fond torisphérique

Figure 9.1-1 — Facteur de forme C pour fonds bombés non supportés sans ouverture
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9.1.3 Fonds bombés non supportés soumis à une pression externe


La pression de calcul, pc, doit être la plus faible des valeurs obtenues à l'aide des équations suivantes :
e cs R p0,2
p c = ---------------------
- ... (9.1-4)
1,2r os

2
0,8E  e cs
p c = ----------------------------------------  -------- ... (9.1-5)
 r os   os 
r
9 + 0,006  --------
 e cs

Par ailleurs, l'épaisseur des fonds torisphériques et elliptiques soumis à une pression externe ne doit pas être infé-
rieure à 1,2 fois l'épaisseur requise pour les fonds de même forme soumis à une pression interne (voir 9.1.1).

9.2 Fermetures plates amovibles non supportées


Pour des pressions de calcul supérieures à 2 N/mm2, seules les portes installées à l'intérieur peuvent être utili-
sées. Sinon, des fermetures externes de type bride pleine peuvent être utilisées.
Le diamètre intérieur de l'ouverture est limité à une valeur maximale de DN 500.
L'épaisseur doit être déterminée conformément à l'équation (9.2-1) avec di étant tel qu'indiqué à la Figure 9.2-1.

en = C1 di pc ⁄ f ... (9.2-1)

Lorsque la fermeture est externe, C1 doit être égal à 0,41, excepté lorsque des fermetures du type illustré à la
Figure 9.2-1e) sont utilisées, le boulonnage s'ajoutant au moment de flexion s'exerçant sur la plaque. Dans ce cas,
les conditions suivantes s'appliquent :
dL/di C1
1,0 0,45
1,1 0,50
1,2 0,55
1,3 0,60
Lorsque des portes internes, du type illustré à la Figure 9.2-1a) et 9.2-1b), sont utilisées, le moment de flexion
additionnel dans la plaque engendré par le boulonnage doit être pris en compte, en remplaçant pc par l'expression
suivante :
Wb
p c + 7,5 --------
2
di

où :
Wb représente la charge totale s'exerçant sur les boulons, en Newtons, calculée en multipliant la contrainte
admissible de calcul dans les boulons à la température de calcul par la surface utile totale de la section
transversale des boulons.
NOTE Une valeur de contrainte de calcul de 550 N/mm2 peut être utilisée pour les boulons en acier au carbone de classe
de qualité 4.6 ou équivalente pour des températures de calcul ne dépassant pas 300 °C. Pour les autres matériaux de bou-
lonnerie et des températures plus élevées, voir l’EN 13445-2 et l’EN 13445-3.
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a)

b)

c)

d)

e)

Figure 9.2-1 — Fermetures plates amovibles non supportées

9.3 Raccordements par brides


Lorsque des raccordements par brides sont utilisés, ils doivent être conformes aux normes européennes appro-
priées (par exemple EN 1092) et être adaptés aux pressions et températures maximales admissibles.
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10 Plaques planes avec support, tirants et raidisseurs


10.1 Distances libres pour plaques planes
La construction d'une chaudière à tubes de fumée comprend des éléments (c'est-à-dire tubes foyers, faisceaux
de tubes, etc.) qui fonctionnent à des températures différentes les uns par rapport aux autres et par rapport à
l'enveloppe, ce phénomène étant à l'origine d'une dilatation différentielle.
Cette dilatation différentielle est normalement transférée au fond de la chaudière et aux plaques tubulaires, ce qui
se traduit par un déplacement.
Dans ces conditions, on dit que la chaudière «respire» et afin de fournir la flexibilité nécessaire, des distances
libres sont requises.
Les supports doivent maintenir des distances libres autour des raccordements au tube foyer et des faisceaux de
tubes (voir Figure 10.1-1) et diviser équitablement les zones non supportées. La distance libre minimale entre les
tubes foyers et les faisceaux de tubes doit être de 50 mm ou 5 % du diamètre extérieur de la virole, selon celle de
ces deux valeurs qui est la plus importante, mais il n'est pas nécessaire qu'elle soit supérieure à 100 mm.
Les distances libres entre les tubes foyers et les viroles doivent respectivement être telles qu'indiquées au
Tableau 10.1-1 et au Tableau 10.1-2, mais ne doivent pas être inférieures à 50 mm, ou à 75 mm pour des tubes
foyers munis d'ondes de flexibilité.

Tableau 10.1-1 — Distances libres entre les tubes foyers et les viroles
lorsque l'épaisseur du fond est inférieure ou égale à 25 mm

Longueur entre les fonds


Distance libre
de la chaudière

Conception Lb Pourcentage du diamètre Maximale


extérieur
m % mm

Fonds plats emboîtés Lb ≤ 5,5 5 100

5,5 < Lb ≤ 6 5,5 110

6 < Lb ≤ 6,5 6 120

6,5 < Lb ≤ 7 6,5 130

Fonds à bord tombé toute longueur 5 100

Lorsque l'épaisseur réelle du fond est supérieure à 25 mm, les distances libres, conformément au Tableau 10.1-1,
doivent être augmentées conformément au Tableau 10.1-2.
Pour le cas des chaudières à foyer borgne, la distance libre en tête et entre foyer et faisceau de tubes ne doit pas
être inférieure à 50 mm. De plus, la somme de cet espace libre et de l'espace libre formé par la surface annulaire
externe de la plaque arrière du foyer, ne doit pas être inférieure à la plus grande des deux valeurs 50 mm ou 5 %
du diamètre intérieur de la virole avec un maximum de 100 mm.

Tableau 10.1-2 — Distances libres entre les tubes foyers et les viroles lorsque
l'épaisseur du fond est supérieure à 25 mm

Longueur entre les fonds


Distance libre
de la chaudière

Conception Lb Pourcentage du diamètre Maximale Minimale


extérieur
m % mm mm

Fonds plats emboîtés Lb ≤ 5,5 6,5 130 65

5,5 < Lb ≤ 6 7 140 70

6 < Lb ≤ 6,5 8 150 75

6,5 < Lb ≤ 7 10 160 80

Fonds à bord tombé toute longueur 5 100 50


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Les distances libres entre les tubes foyers ne doivent pas être inférieures à 120 mm.
Les distances libres entre le gousset ou les entretoises et les tubes foyers ne doivent pas être inférieures
à 200 mm, excepté lorsque le diamètre extérieur de la virole est inférieur à 1 400 mm ou lorsque la longueur du
tube foyer est inférieure à 3 000 mm, auquel cas les distances libres ne doivent pas être inférieures à 150 mm.
Toutes les autres distances libres doivent être supérieures ou égales à 50 mm ou 3 % du diamètre extérieur de
la virole, selon la valeurs la plus importante, mais il n'est pas nécessaire qu'elles soient supérieures à 100 mm.
Pour les chaudières basse pression (LPB), 50 % des distances libres s’appliquent.

Légende
1 Limites des surfaces supportées par chacun des tirants [se reporter au 10.2.7b)]
2 Pour déterminer la surface supportée par les barres-tirants ou les tubes supports dans les rangées extérieures, il convient
que la limite de la surface soumise à la charge se termine au centre du cercle principal associé
3 Cercles principaux, diamètre b (se reporter au 10.2)
4 Barres-tirants
5 Tubes supports
6 Terminaison des surfaces limites lorsque les tubes supports sont situés dans les rangées extérieures uniquement (se
reporter au 10.2.7)
a Distances libres (se reporter au 10.1)

NOTE Voir également les Figures 10.2-1 et 10.2-2.

Figure 10.1-1 — Disposition type d'un fond dans une chaudière multitubulaire
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10.2 Surfaces planes supportées


10.2.1 Généralités
Les deux plaques tubulaires doivent être supportées de manière appropriée en utilisant des barres-tirants plates,
des tubes supports, des goussets-tirants, ou par une combinaison de ceux-ci.
NOTE Afin de conserver une épaisseur du fond plat aussi faible que possible, il est recommandé qu’un nombre approprié
de tirants soit fourni.

10.2.2 Rayon du bord tombé


Lorsque les fonds plats sont à bord tombé, le rayon intérieur du bord tombé doit au moins être égal à 1,3 fois
l'épaisseur de la plaque, mais ne doit pas être inférieur à 30 mm.

10.2.3 Point d'ancrage


Lorsque l'arrondi du bord tombé est un point d'ancrage, le point d'ancrage doit être situé à mi-distance entre la
surface intérieure de la virole et le départ de l'arrondi, ou au niveau d'une ligne située à une distance égale
à 3,5 fois l'épaisseur de la plaque de la surface extérieure de la plaque, selon le point qui est le plus proche du
bord tombé (voir Figure 10.2-1). Lorsqu'une plaque plane est soudée directement sur une virole ou une enveloppe
de boîte de retour, le point d'ancrage doit être situé au niveau de la surface intérieure du corps ou de l'enveloppe
de la boîte de retour.
Le point d'ancrage doit être situé à mi-distance entre la surface intérieure de la virole et le départ de l'arrondi, ou
au niveau d'une ligne située à une distance égale à 3,5 fois l'épaisseur de la plaque, mesurée à partir de la surface
extérieure de la plaque, selon le point qui est le plus proche du bord tombé (se reporter au 10.2.2).

Légende
1 Point d'ancrage
2 Cercle principal
3 Cercle secondaire
4 Limite extérieure
a Distance libre
Figure 10.2-1 — Limites extérieures des surfaces supportées, distances libres,
cercles principaux et cercles secondaires dans des fonds plats à bord tombé
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10.2.4 Épaisseur
L'épaisseur des surfaces des plaques planes supportées par des tirants doit être déterminée à l'aide des équa-
tions suivantes :
e pa ′ = e ch + c 1 + c 2 ... (10.2-1)

p
e ch = c 4 b y -----c ... (10.2-2)
f
Pour les surfaces contenues dans des cercles passant par au moins quatre points d'ancrage répartis régulière-
ment, y doit être égal à 1.
Pour les surfaces contenues dans des cercles passant par trois points d'ancrage (de telle sorte que le centre d'un
cercle secondaire passant par au moins deux points d'ancrage, conformément à la Figure 10.2-2 ou 10.2-3, et
présentant un diamètre égal à 0,75 fois le diamètre du cercle principal, se situe à l'extérieur du cercle principal),
y, extrait de la Figure 10.2-4, doit être déterminé en utilisant les dimensions a et b indiquées à la Figure 10.2-2
ou Figure 10.2-3. Lorsque le cercle principal passe par trois points d'ancrage, au moins deux d'entre eux doivent
se situer du même côté d'un diamètre. Dans ce cas, la valeur de y ne doit pas être inférieure à 1,1. Pour des zones
similaires, par exemples des surfaces supportées uniquement par la virole et surélevées, y doit être 1,56.
Pour des surfaces non supportées de forme rectangulaire, les dimensions a et b doivent être telles qu'indiquées
à la Figure 10.2-2.
Deux ou trois tubes supports voisins peuvent être considérés comme un point d'ancrage unique, auquel cas le
cercle doit passer par le centre géométrique du tube support (voir Figure 10.2-3).

Légende
1 Cercle secondaire
2 Cercle principal, diamètre 6
3 Surface rectangulaire sans support (voir 10.2.3)
4 Cercle secondaire
5 Tubes supports

NOTE Voir également la Figure 10.2-1.

Figure 10.2-2 — Emploi des cercles secondaires (chaudières à deux foyers)


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Légende
1 Cercle secondaire
2 Cercles principaux
3 Centre géométrique du tube support

NOTE Voir également la Figure 10.2-1.

Figure 10.2-3 — Emploi des cercles secondaires (chaudières à un seul foyer)

Légende
1 Surfaces rectangulaires
2 Surfaces elliptiques

NOTE Se reporter au 10.2.4.

Figure 10.2-4 — Détermination du coefficient y


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10.2.5 Valeurs de la constante C4


Lorsque plusieurs formes d'ancrage s'appliquent à la région de la plaque plane considérée, la constante C4 doit
être la moyenne des valeurs correspondant à chacune des méthodes d'ancrage adoptées. Les fonds plats, posés
sur la virole, ne sont pas autorisés.
Les valeurs de la constante C4 dans l'équation (10.2-2) doivent être conformes au Tableau 10.2-1.

Tableau 10.2-1 — Valeurs de la constante C4


Valeurs
Composant
de C4
Plaques sur appui libre, avec tige de serrage (tampons de trous d'homme par exemple) 0,45
Fonds plats emboîtés, soudés à pleine pénétration d'un seul côté 0,45
Plaques boulonnées à leur périphérie :
— lorsque le rapport DL/Db = 1 0,45
— lorsque le rapport DL/Db = 1,3 0,6
Lorsque le rapport DL/Db est compris entre 1 et 1,3, les valeurs de la constante doivent être déterminées par interpolation linéaire
Fond à bord tombé 0,32
Goussets ou barres-tirants 0,3
Goussets dans lesquels l'angle θ est supérieur à 30° (voir Figure 10.2-5) 0,45
Faisceau de tubes sans support, avec tubes de fumée soudés aux deux extrémités 0,3
Tube foyer lisse de longueur inférieure à 6 m 0,3
Tube foyer lisse de longueur de 6 m à 8 m 0,32
Tube foyer ondulé avec des profondeurs d'ondulations ≤ 50 mm 0,32
Tube foyer ondulé avec des profondeurs d'ondulations > 50 mm :
— d'une longueur ≤ 6 m 0,35
— d'une longueur > 6 m 0,37
Tubes foyers munis d'ondes de flexibilité 0,35
Barre-tirant lisse isolée (voir Figure 10.2-6) ou tube support isolé (voir Figure 10.2-7) 0,45
Barres-tirants lisses non isolées (voir Figure 10.2-6) ou tubes supports non isolés (voir Figure 10.2-7) 0,39
Les barres-tirants ou tubes supports doivent être considérés comme isolés lorsqu'ils sont moins de trois dans un groupe en
dehors d'un faisceau de tubes.
Barres-tirants avec rondelles [voir Figures 10.2-8a) et 10.2-8b)] 0,35
Barres-tirants avec rondelles [voir Figures 10.2-8c) et 10.2-8d)] 0,33
Barres-tirants de la boîte de retour (voir Figure 10.2-9) 0,39
Ouvertures d'accès de la boîte de retour, soudées des deux côtés 0,3
Ouverture d'accès de la boîte de retour (lorsqu'il est impossible d'effectuer une reprise à l'envers de la soudure) 0,45
(voir Figure 10.2-10)
Fonds plats sans bord tombé, soudés à l'enveloppe des deux côtés, avec les rapports suivants entre l'épaisseur du fond et
l'épaisseur de l'enveloppe eh/es :
≤ 1,4 0,33
> 1,4 ≤ 1,6 0,36
> 1,6 ≤ 1,8 0,39
> 1,8 ≤ 2,0 0,42
Dans le cas des plaques posées, l'épaisseur de la soudure sur le fond ne doit pas être inférieure à 1,5 fois l'épaisseur de paroi
minimale spécifiée ecs de l'enveloppe, en utilisant un coefficient de joint 1,0 (voir Figures de l’EN 12953-4).
Surface plane de la boîte de retour, renforcée par des raidisseurs posés et soudés en continu ou par des raidisseurs encastrés 0,4
munis de lames d'eau [voir Figures 10.2-11a) à 10.2-11e)] et pour une hauteur de raidisseur comprise entre six et huit fois son
épaisseur.
Portion de fond non chauffé contenant un trou d'homme muni d'un anneau de renfort (voir Figure 11.3-1), lorsque la distance 0,27
entre le bord de la collerette du trou d'homme et le bord du tube foyer, des tubes de fumée ou de l'enveloppe n'est pas supérieure
à quatre fois l'épaisseur du fond (voir Figure 10.2-12), la valeur unique suivante doit être utilisée.
Si la distance est supérieure à quatre fois l'épaisseur du fond, le trou d'homme est ignoré et le coefficient C4 doit être déterminé
selon la procédure normale, à partir de la moyenne des valeurs correspondant à chacune des méthodes d'ancrage indiquées ci-
avant.
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Légende
1 Goussets-tirants
2 Cercles principaux
lA Distance entre les lignes médianes des tirants
a Tangente au cercle intérieur ou inférieur (se reporter au 10.2.4)

NOTE Voir 10.2.9.

Figure 10.2-5 — Exemple de goussets-tirants

Dimensions en millimètres

a
Avec un minimum de 8 mm
b
Nominal

Figure 10.2-6 — Détails de soudure autorisés pour une barre-tirant lisse


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Dimensions en millimètres

a)

b)

c)

d)

e)
Légende
1 Rainure de refroidissement, aucune soudure

Figure 10.2-7 — Détails de soudures autorisés pour les tubes tirants


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Dimensions en millimètres

Légende Légende
1 Trou d’évent 1 Trou d’évent
a a
Avec un minimum de 10 mm Avec un minimum de 10 mm
b b
Nominal 0,15 ds ou 8 mm selon la valeur la plus grande
c Nominal
2 2
NOTE e w = --- e NOTE 1 e w = --- e
3 3
NOTE 2 Lorsque ew est inférieure à 0,35 ds, la forme de
construction illustrée en a) doit être utilisée.
a) b)

Figure 10.2-8 — Détails de soudures autorisés


pour des barres-tirants munies de rondelles
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Dimensions en millimètres

Légende Légende
1 Trou d’évent 1 Trou d’évent
a a
Avec un minimum de 10 mm Avec un minimum de 10 mm
b 2/3 du pas des supports b 2/3 du pas des supports
c c
Nominal 0,15 ds ou 8 mm selon la valeur la plus grande
d
Nominal
2 2
NOTE e w = --- e NOTE 1 e w = --- e
3 3
NOTE 2 Lorsque ew est inférieure à 0,35 ds, la forme de
construction illustrée en c) doit être utilisée.
c) d)

Figure 10.2-8 — Détails de soudures autorisés


pour des barres-tirants munies de rondelles (fin)
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Dimensions en millimètres

Légende Légende
a a
Avec un minimum de 8 mm Préparation de soudure à 45°
b b
Nominal Nominal
a) b)

Figure 10.2-9 — Détails de soudure autorisée pour les barres-tirants de la boîte de retour

Légende
1 Plaque de la chambre de combustion
2 Plaque arrière
3 Soudure d'étanchéité

Figure 10.2-10 — Ouverture d'accès pour chaudières à boîte de retour noyée


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Dimensions en millimètres

Légende
1 Peut être soudé pour un assemblage fixe
2 Autre forme de nervure (voir note)
a
Largeur de la lame d'eau

NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.

a) Méthode de soudage d'une nervure sur une boîte de retour munie de fonds à bord tombé

Dimensions en millimètres

Légende
1 Les nervures peuvent être rapportées sur les fonds de la boîte de retour
a
Largeur de la lame d'eau
b) Méthode de soudage d'une nervure sur une boîte de retour munie de fonds plats

Figure 10.2-11 — Méthodes types de soudage de nervure sur les boîtes de retour
Page 42
EN 12953-3:2002

Dimensions en millimètres

Légende
1 Autre forme de nervure

NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.
c) Nervure posée et soudée sur une boîte de retour munie d'une plaque tubulaire
à bord tombé et d'une plaque arrière

Légende
1 Autre forme de nervure

NOTE Les nervures peuvent être profilées selon la ligne pleine ou selon la ligne discontinue illustrée.

d) Nervure posée et soudée sur une boîte de retour présentant des angles droits

e) Autres méthodes de soudage de nervure sur la partie supérieure d'une boîte de retour

Figure 10.2-11 — Méthodes types de soudage de nervures sur les boîtes de retour (fin)
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EN 12953-3:2002

a) Distance entre l'anneau de renfort d'un trou d'homme, les tubes foyers et la virole

b) Distance entre l'anneau de renfort d'un trou d'homme,


les tubes foyers, le faisceau de tubes et la virole

NOTE Se reporter au Tableau 10.2-1.

Figure 10.2-12 — Distances par rapport à l'anneau de renfort d'un trou d'homme

10.2.6 Supports pour boîtes de retour noyées


La contrainte admissible dans les supports (solide ou autre), calculée sur la section transversale nette, ne doit pas
être supérieure à 80 N/mm2. Le diamètre de tout support ne doit pas être inférieur à 20 mm.
Les supports doivent être conformes à la règle suivante (voir Figure 10.2-13) :
ds L1
------------ ≤ 2 ... (10.2-3)
2
L2

Les supports peuvent être soudés comme indiqué dans la Figure 10.2-9 ou par une soudure d'attache autre
pourvu que la section transversale de la soudure soit au moins 1,25 fois la section transversale du support.
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Légende
1 Foyer
2 Boîte de retour
3 Ouverture d'accès
4 Plaque de fond
a)

Légende
1 Foyer
2 Boîte de retour
3 Plaque de fond
b)

Figure 10.2-13 — Emplacement des supports dans les plaques de fond des boîtes de retour
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EN 12953-3:2002

10.2.7 Barres-tirants longitudinales


La contrainte admissible dans les supports (massif ou autre) calculée sur la section transversale nette ne doit pas
être supérieure à 80 N/mm2. Le diamètre d'un support au niveau de n'importe quelle partie ne doit pas être infé-
rieur à 25 mm.
Les supports peuvent être soudés comme indiqué à la Figure 10.2-6 ou 10.2-8 ou fournis avec une fixation. La
structure de l'aire de la coupe transversale est égale au moins à 1,25 fois l'aire de la section transversale du support.

10.2.8 Charges s'exerçant sur les tubes tirants et les barres-tirants


Les tubes tirant et les barres-tirants doivent être conçus pour supporter toute la charge engendrée par la pression
sur la surface à supporter, cette surface étant calculée de la manière suivante :
a) pour un tube tirant situé dans le faisceau de tubes, la surface nette à supporter doit être le produit des pas
horizontal et vertical des tubes tirants, en millimètres, moins la surface des orifices des tubes englobés. Lors-
que le pas des tubes tirants est irrégulier, la surface doit être prise comme le carré du pas moyen des tubes
tirants (c'est-à-dire le carré du quart de la somme des quatre côtés de tout quadrilatère délimité par quatre
tubes tirants voisins) moins la surface des orifices des tubes englobés ;
b) pour un tube tirant situé dans la rangée extérieure, ou pour une barre-tirant, la surface nette à supporter doit
être la surface, en millimètres carrés, délimitée par une ligne passant par les points centraux des lignes joi-
gnant le support et le point d'ancrage voisin, moins la surface des tubes ou tirants englobés, comme illustré à
la Figure 10.1-1 ;
c) pour une barre-tirant, lorsqu'il n'y a pas de tube tirant dans le faisceau de tubes, la surface à supporter doit
s'étendre jusqu'à la limite tangentielle du faisceau de tubes.

10.2.9 Goussets-tirants

10.2.9.1 Principe de supportage


Le supportage de fonds plats par trop peu de goussets-tirants peut conduire à des déformations locales inaccep-
tables de l'enveloppe. Donc, la charge totale doit être répartie sur un nombre plus grand de goussets. Les surfaces
en forme de segments des fonds plats sans bord tombés au droit de l'espace libre supérieur (par exemple,
l'espace vapeur dans le cas des chaudières à vapeur) doivent être supportées par au moins deux goussets.

10.2.9.2 Charge s'exerçant sur chaque support


Chaque gousset-tirant ou entretoise supportant le fond plat d'une chaudière doit être conçu pour supporter toute
la charge engendrée par la pression sur la surface qu'il supporte. La surface supportée par un support doit être
obtenue en considérant toute la surface à supporter et en la divisant par des lignes de séparation tracées entre
les supports et les points d'ancrage voisins (tube foyer, rangées extérieures des faisceaux de tubes ou enve-
loppe). Ces lignes de séparation doivent être, en tout point, équidistantes des points d'ancrage voisins dans la
zone considérée (voir Figure 10.2-5).

10.2.9.3 Calcul des goussets-tirants


Les goussets-tirants doivent être proportionnés de telle sorte que l'angle V (voir Figure 10.2-14) ne doit pas être
inférieur à 60°. La section transversale minimale du gousset doit être déterminée conformément à l'équation suivante :
fG ⋅ W
e g h = ----------------
- ... (10.2-4)
f sin V
où :
eg ≤ 1,5 × épaisseur de la virole, et
eg ≥ 0,5 × épaisseur de la virole
eg ≥ 0,5 × épaisseur du fond
L'épaisseur minimale requise pour le gousset-tirant ne doit cependant pas être supérieure à l'épaisseur de la virole.
La taille et la forme des parties du fond supportées par chaque gousset-tirant doivent être telles que toute la sur-
face du fond située dans chaque zone de gousset est supportée.
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Dimensions en millimètres

Légende
1 Virole
2 Fond plat

Figure 10.2-14 — Détails de soudage des goussets-tirants

10.2.9.4 Assemblages par soudure


Lorsque des goussets-tirants sont soudés sur la virole et les fonds, l'assemblage doit être réalisé par des soudures
à pleine pénétration, conformément à la Figure 10.2-14.
Le profil des soudures doit être exempt d'entailles et de brusques variations de contour.

10.2.10 Exigences supplémentaires pour les fonds plats sans bord bombé

10.2.10.1 Généralités
Outre les exigences applicables, en particulier pour ce qui concerne les détails acceptables des soudures (se
reporter à l’EN 12953-4), et les spécifications générales pour les fonds plats spécifiées aux 10.2.3 à 10.2.9, les
exigences spécifiées aux 10.2.10.2 à 10.2.10.3, applicables aux fonds plats, posés et soudés ou emboîtés et sou-
dés, doivent être prises en compte.

10.2.10.2 Épaisseur de la virole au voisinage de l'assemblage angulaire


Pour déterminer l'épaisseur de la virole à proximité de la soudure bout à bout en T, des équations correspondant
aux équations (7.1-2) et (7.2-2) doivent être utilisées :
e s' = e cs + c 2 ... (10.2-5)

p c d os
e cs = -------------------------
- ... (10.2-6)
2 fs x + p c

Le coefficient d'affaiblissement des contraintes, x, dans l'équation (10.2-6) dépend du rapport entre l'épaisseur du
fond et l'épaisseur de la virole, comme suit :
ech/ecs ≥ 1,4 x = 0,8
ech/ecs ≤ 1 x=1
Si l'épaisseur de la virole, ecs, est calculée conformément à l'équation (7.2-2) avec un coefficient de soudure
v = 0,85 il n'est pas nécessaire de tenir compte du coefficient d'affaiblissement des contraintes x.
Pour des valeurs de ech/ecs comprises entre 1 et 1,4, les valeurs de x doivent être déterminées par interpolation
linéaire.
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10.2.10.3 Paramètres de conception


Les fonds sans bord tombé doivent être conformes aux paramètres donnés au Tableau 10.2-2 et aux exigences
spécifiées aux alinéas a) à d) suivants :
a) l'épaisseur de paroi de la virole doit être calculée conformément à l'équation (10.2-5), y compris le coefficient
d'affaiblissement des contraintes x [voir équation (10.2-6)] ;
b) l'épaisseur réelle de paroi du fond ne doit pas être supérieure à 30 mm ;
c) lorsque l'épaisseur de paroi de la virole est supérieure à 30 mm, les propriétés du matériau sur toute l'épaisseur
de la virole doivent être prouvées par des essais portant sur les propriétés du matériau ;
d) les cordons de soudure entre la virole et le fond, entre le tube foyer et le fond et entre le fond et l'enveloppe de
la boîte de retour, doivent être repris totalement à l'envers, excepté dans le cas de petites chaudières comme
spécifié au Tableau 10.2-3.

Tableau 10.2-2 — Paramètres de conception des fonds plats sans bord tombé

Diamètre extérieur Longueur entre les fonds Pression maximale Rapport entre épaisseur du fond
de la virole de la chaudière a) admissible et épaisseur de la virole
dis Lb eh/es
mm mm N/mm2

≤2 ≤2
Lb ≤ 5 500
>2 ≤ 1,6
dis ≤ 1 500
≤2 ≤ 1,8
5 500 < Lb ≤ 7 000
>2 ≤ 1,4

≤ 1,6 ≤1,8
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,4
1 500 < dis ≤ 1 800
≤ 1,6 ≤ 1,6
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤ 1,2

≤ 1,6 ≤ 1,7
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,3
1 800 < dis ≤ 2 500
≤ 1,6 ≤ 1,5
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤ 1,1

≤ 1,6 ≤ 1,6
Lb ≤ 5 500
> 1,6 ≤ 1,2
dis > 2 500
≤ 1,6 ≤ 1,4
5 500 < Lb ≤ 7 000
> 1,6 ≤1

a) La limitation à 7 000 ne s'applique pas aux chaudières tubulaires de récupération de chaleur.


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Tableau 10.2-3 — Conditions d'omission de parties de soudures d'angle (soudure envers)


dans les assemblages d'angle des fonds plats

Longueur Rapport des


Distance libre
de la Diamètre épaisseurs
Longueur minimale Épaisseur
chaudière extérieur du fond plat
non soudée entre le foyer du fond plat Prescriptions
entre fonds de virole et de la paroi
et la virole générales pour
plats du tube foyer
les sections soudées
Lb do erh erh/erf

mm mm mm mm mm

≤ 250 ≤ 3 000 ≤ 1 400 6,5 % de do ≤ 20 ≥ 1,4 La soudure présente une


ou 65 mm, pénétration pleine a).
selon celle
Une inspection minutieuse
qui est la plus
de la soudure est possible.
grande
La soudure n’est pas
> 250 ≤ 2 500 ≤ 1 000 ≥ 65 mm ≤ 15 chauffée directement.
b)
≤ 2 000 ≤ 1 200 ≥ 80 mm ≤ 20

a) À démontrer par des procédures d’essai appropriées. La pièce soumise à la procédure d’essai doit reproduire la
géométrie de la soudure de production et doit être découpée aux fins d’examen visuel et macrographique.
b) Une longueur égale au diamètre du foyer pour le raccordement du fond plat au foyer et une longueur égale au diamètre
de virole pour le raccordement du fond plat à la virole.

Pour les chaudières basse pression (LPB) les soudures d’angle (soudures envers) peuvent être omises.

10.2.11 Nervures supportant les sections plates des boîtes de retour


L'épaisseur des nervures posées soudées, e, conformément aux Figures 10.2-11a) à 10.2-11e), doit être calculée
conformément à l'équation suivante, mais ne doit en aucun cas être supérieure à 35 mm :
2
3 pc Lg Pg
e = --------------------------- ... (10.2-7)
2
4 dg f

11 Conception des ouvertures isolées dans les fonds plats des chaudières à tubes de
fumée
11.1 Ouvertures isolées non renforcées
Le diamètre maximal d'une ouverture non renforcée dans un fond plat doit être déterminé à l'aide de l'équation
suivante :
 e rh
2 
d max = 8e rh  1,5 -------- – 1 ... (11.1-1)
 2 
 e ch 

11.2 Ouvertures de piquage


Le renforcement d'une ouverture de piquage doit être obtenu en tenant compte du matériau déposé localement, y
compris les soudures d'assemblage, en excès par rapport aux exigences relatives à l'épaisseur des fonds et des
tubulures, comme illustré à la Figure 11.2-1. L'épaisseur de la tubulure doit être augmentée aux endroits requis. Le
renfort doit être jugé adéquat lorsque la surface de renfort Y est égale ou supérieure à la surface X nécessitant un
renfort.
La surface X doit être calculée en multipliant 25 % du rayon intérieur de la tubulure par l'épaisseur du fond plat,
calculée à l'aide de l'équation (10.2-2) pour la partie du fond concernée.
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La surface Y doit être mesurée, dans un plan passant par l'axe de la tubulure et parallèle à la surface du fond plat,
et doit être calculée de la manière suivante :
a) pour la partie de la tubulure qui se projette à l'extérieur de la chaudière, calculer la section transversale totale
de la tubulure jusqu'à une distance lb de la surface extérieure réelle du fond plat, puis en déduire la section
transversale que la tubulure aurait sur la même distance si son épaisseur était calculée conformément aux
équations (7.3-1) et (7.3-2), en prenant v = 1 ;
b) ajouter à cette valeur la section transversale totale de la portion de la tubulure qui se projette à l'intérieur de la
chaudière (le cas échéant) jusqu'à une distance lb de la surface intérieure du fond plat ;
c) ajouter à cette valeur la section transversale des soudures d'angle ;
d) ajouter à cette valeur la surface obtenue en multipliant la différence entre l'épaisseur réelle du fond plat et son
épaisseur calculée à l'aide de l'équation (10.2-2) pour la partie du fond concernée, par la longueur ls ;
e) ajouter à cette valeur la surface de la plaque de renfort (le cas échéant) comprise dans les limites de renforce-
ment indiquées à la Figure 11.2-1.
Lorsqu'un matériau présentant une contrainte admissible inférieure à celle du fond plat est utilisé comme renfort,
sa surface utile doit être réduite selon le rapport des contraintes admissibles à la température de calcul. Aucun
crédit ne doit être accordé à la résistance supplémentaire offerte par un matériau présentant une contrainte admis-
sible supérieure à celle du fond plat.
Les soudures fixant les tubulures et les plaques de renfort doivent présenter des dimensions capables de
transmettre toute les contraintes de la zone de renfort et toutes les autres charges auxquelles elles peuvent être
soumises.

Légende

Surface X

Surface Y

ecb est l'épaisseur calculée conformément à l'équation (7.3-2a) en prenant v = 1


ecp est l'épaisseur calculée conformément à l'équation (10.2-1) pour la partie concernée
lb est la plus petite des deux valeurs suivantes : 2,5 erep et (2,5 eb + erp)
ls est la plus grande des deux valeurs suivantes : (erep+ 75) et (dib/4)
La surface Y ne doit pas être inférieure à la surface X.

NOTE La plaque de renfort n'est requise que dans les cas où la surface Y serait, sans elle, inférieure à la surface X.

Figure 11.2-1 — Renfort pour une tubulure dans un fond plat


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11.3 Trous d'homme, trous de tête et trous de poing


Lorsque des trous d'homme, des trous de tête ou des trous de poing de forme elliptique sont situés dans des fonds
plats, les ouvertures doivent être renforcées (voir Figure 11.3-1). La méthode indiquée au 11.2 pour calculer la
surface de renfort requise doit être utilisée lorsqu'elle est applicable, excepté que la largeur de l'anneau
raidisseur, esr, ne doit pas être inférieure à 19 mm pour les trous d'homme, 15 mm pour les trous de tête et 10 mm
pour les trous de poing.
La surface X doit être calculée en multipliant la moitié de la moyenne des grand et petit demi-axes de l'ouverture
par l'épaisseur du fond plat, calculée à l'aide de l'équation (10.2-2) pour la partie du fond concernée.
La largeur totale de l'anneau raidisseur peut être utilisée lors du calcul de la surface Y.

Légende

Surface X

Surface Y

dio est la moitié de la moyenne des grand et petit demi-axes de l'ouverture


ecp est l'épaisseur calculée conformément à l'équation (10.2-1) pour la partie concernée
esr est la largeur de l'anneau raidisseur
ht est la moyenne pondérée du coefficient de transfert thermique
ls est la plus grande des deux valeurs suivantes : (erep + 75) et dio
La surface Y ne doit pas être inférieure à la surface X.

Figure 11.3-1 — Renfort pour des trous d'homme ou des ouvertures


d'inspection elliptiques dans des fonds plats

12 Tubes et plaques tubulaires non percés

12.1 Épaisseur des tubes droits soumis à une pression externe


L'épaisseur des tubes droits ≤ 170 mm inclus soumis à une pression externe doit être donnée par l'équation (12.1-1)
ou le Tableau 12.1-1, selon celle de ces deux valeurs qui est la plus grande :
e = ect + c1 + c2 ... (12.1-1)
avec
pd
e ct = ---------o- ... (12.1-2)
1,6f
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Tableau 12.1-1 — Épaisseur nominale minimale des tubes


Dimensions en millimètres

Diamètre extérieur nominal Épaisseur nominale minimale

do ≤ 26,9 1,90

26,9 < do ≤ 54,0 2,20

54,0 < do ≤ 76,1 2,50

76,1 < do ≤ 88,9 2,80

88,9 < do ≤ 114,3 3,15

114,3 < do ≤ 139,7 3,50

139,7 < do ≤ 168,3 3,99

12.2 Épaisseur des tubes droits soumis à une pression interne


L'épaisseur des tubes droits soumis à une pression interne doit être donnée par l'équation (12.2-1) ou le
Tableau 12.1-1, selon celle des deux valeurs qui est la plus grande :
et' = ect + c1 + c2 ... (12.2-1)
où :
c2 = 0,75 mm
pc do
e ct = ----------------
- ... (12.2-2)
2f + p c

Pour les tubulures, se référer à 8.3.

12.3 Épaisseur de paroi et ovalisation des coudes et tubes cintrés


L'épaisseur de paroi des coudes (voir Figure 12.3-1), tubes cintrés ≤ 170 mm inclus ne doit pas être inférieure à
la valeur obtenue à l'aide des équations suivantes :
épaisseur de paroi au niveau à l'intrados :
eti = ect Ci + c1 + c2 ... (12.3-1)
épaisseur de paroi au niveau à l'extrados :
eto = ect Co + c1 + c2 ... (12.3-2)
où ect est l'épaisseur calculée pour une canalisation ou un tube droit, conformément au 12.1 ou 12.2 selon le cas,
et Ci et Co sont des coefficients à prendre dans la Figure 12.3-2 et les équations (12.3-3) et (12.3-4)
2R – 0,5
--------
do
C i = ---------------------
- ... (12.3-3)
2R
-------- – 1
do

2R + 0,5
--------
do
C o = ----------------------
- ... (12.3-4)
2R
-------- + 1
do
où :

R est la ligne médiane de l’alésage du cintre.


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Les coefficients Ci et Co doivent être applicables pour les coudes, tubes cintrés pour lesquels le rapport R/do est
supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 4,5. Les cintres pour lesquels R/do est supérieur à 4,5 doivent être
traités comme des tubes droits.
L'épaisseur minimale de paroi doit être prise en compte, conformément au 12.1 ou 12.2, selon le cas.
La valeur du rapport dm/e ne doit pas être supérieure à 40.
L'ovalisation des tubes cintrés u est donnée par :

2  d o – d o

)
)
 
u = --------------------------- × 100 ... (12.3-5)

)
)
do + do

ne doit pas dépasser les limites spécifiées dans l’EN 12953-4.

Figure 12.3-1 — Notation utilisée pour les tubes cintrés

Figure 12.3-2 — Coefficients de conception Ci et Co


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12.4 Tubes tirants


Les tubes tirants sont des tubes soudés, conformément à la Figure 10.2-7, ayant une profondeur de soudure égale
à l'épaisseur du tube plus 3 mm, ou la coupe transversale de la soudure est égale ou supérieure à 1,25 multiplié
par l'aire de la coupe transversale spécifiée du tube avec un minimum pour la profondeur de soudure de 3 mm.
Ces tubes tirants ne sont pas requis à l’intérieur des faisceaux de tubes, excepté lorsque les faisceaux de tubes
comprennent uniquement des tubes mandrinés [voir Figure 12.4-1a)]. Par ailleurs, ces tubes tirants ne sont pas
requis pour de petites chaudières, d'un diamètre intérieur inférieur ou égal à 1 400 mm, fonctionnant à une pres-
sion maximale admissible inférieure ou égale à 12 bar et ayant un apport calorifique égal à 0,75 MW.
Lorsque des faisceaux de tubes sont constitués de tubes lisses mandrinés et dudgeonnés, mandrinés et évasés
[voir Figure 12.4-1b)] ou mandrinés et soudés, conformément aux Figures 12.4-1c) à 12.4-1e), des tubes-tirants
soudés, conformément à la Figure 10.2-7, sont requis dans les rangées extérieures afin de supporter les charges
s’exerçant sur la plaque plane.
Lorsque des faisceaux de tubes comprennent des tubes lisses soudés, conformément à la Figure 12.4-1f), ou
pour lesquels la profondeur de la soudure est égale à l’épaisseur du tube plus 2 mm, aucun tube tirant n’est requis.
Chaque tube tirant doit être conçu pour supporter sa propre portion de la charge appliquée aux plaques qu’il sup-
porte. L’épaisseur des tubes tirants soudés dans des plaques tubulaires doit être telle que la contrainte axiale dans
la portion la plus mince du tube n’est pas supérieure à 80 N/mm2.

Dimensions en millimètres

a) b)

c) d)

e) f)

Légende
1 Rainure de refroidissement, pas de soudure
2 g≥e
Figure 12.4-1 — Méthodes autorisées d'assemblage de tubes lisses
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12.5 Tubes de fumée


Si les extrémités de tubes sont exposées à une flamme ou à des gaz de combustion présentant une température
supérieure ou égale à 600 °C à l'entrée ou supérieure ou égale à 700 °C à la sortie, les extrémités doivent être
arasées au niveau de la soudure ou, si les tubes sont mandrinés, doivent être conformes à la Figure 12.4-1a)
ou 12.4-1b).
Si les extrémités de tubes sont exposées à des gaz de combustion présentant une température inférieure à ces
limites, mais supérieure à 500 °C, les tubes peuvent dépasser d'une distance maximale de 18 mm de la plaque
tubulaire.
Pour des températures de gaz de combustion inférieures à 500 °C, les tubes peuvent dépasser d'une distance
maximale de 25 mm de la plaque tubulaire.

12.6 Pas des tubes


L'espacement entre les orifices des tubes doit être tel que la largeur minimale, en millimètres, de tout ligament
entre les orifices de tubes ne doit pas être inférieure à :
a) pour des tubes mandrinés :
0,125 d + 12,5 mm
b) pour des tubes soudés :
1) pour des températures d'entrée des gaz supérieures à 800 °C :
0,125 d + 9 mm, mais ne nécessite pas de dépasser 15 mm ;
2) pour des températures d'entrée des gaz inférieures ou égales à 800 °C :
0,125 d + 7 mm, mais ne nécessite pas de dépasser 15 mm.

12.7 Épaisseur des plaques tubulaires situées à l'intérieur de faisceaux de tubes


L'épaisseur des plaques tubulaires doit être calculée à l'aide des équations (10.2-1) et (10.2-2), mais ne doit pas
être inférieure à ce qui suit :
a) 12 mm si les tubes sont mandrinés dans la plaque tubulaire lorsque le diamètre de l'orifice du tube est inférieur
ou égal à 50 mm ; ou 14 mm lorsque le diamètre de l'orifice du tube est supérieur à 50 mm ; ou
b) 6 mm si les tubes sont fixés aux plaques tubulaires par soudage uniquement.

13 Foyers, éléments de foyers et boîtes de retour de forme cylindrique soumis à une


pression externe

13.1 Foyers
13.1.1 Foyers lisses
La pression de calcul des tubes foyers lisses doit être la plus faible des pressions de calcul obtenues à l'aide des
équations suivantes :
R p 0,2 tc 2 e cf 1 + 0,1 d m ⁄ L
p c = -------------------- ----------- ----------------------------------------------------------------------------------------------- ... (13.1-1)
S1 dm
1 +  0,03 d m ⁄ e cf u ⁄  1 + 5 d m ⁄ L
   

2
2,6 E  e cf 
p c = --------------  -------  d m e cf ... (13.1-2)
S2 L  dm 
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Les équations précédentes peuvent être exprimées en termes d'épaisseur, comme indiqué dans les
équations (13.1-3) et (13.1-5). La plus grande épaisseur obtenue doit être utilisée, mais l'épaisseur des foyers lisses
dont le diamètre est inférieur ou égal à 400 mm ne doit pas être inférieure à 6 mm et celle dont le diamètre est supé-
rieur à 400 mm ne doit pas être inférieure à 7 mm. Les foyers à ondes de flexibilité doivent présenter une épaisseur
minimale de paroi supérieure ou égale à 10 mm. L'épaisseur ne doit en aucun cas être supérieure à 22 mm.

B 0,12 d m u
e cf = ---- 1 + 1 + --------------------------------------
- ... (13.1-3)
2
 1 + 5 d ⁄ L B
 m 
où :
pc dm S1
B = ----------------------------------------------------------------
- ... (13.1-4)
2R p 0,2 tc  1 + 0,1 d m ⁄ L
 
0,4
e cf = d m
0,6  L S p  ⁄ ( 2,6 E ) ... (13.1-5)
 2 c

efa = ecf + c1 + c2 ... (13.1-6)


où :
c2 = 0,75 mm (surépaisseur de corrosion) ;
S1 et S2 sont des coefficients de sécurité (voir 13.1.3).
Les équations (13.1-1) à (13.1-6) s'appliquent aux foyers dont le diamètre est ≤ 1 800 mm.
NOTE Les équations (13.1-1) et (13.1-3) sont fondées sur les considérations de déformation plastique. Les
équations (13.1-2) et (13.1-5) sont fondées sur les considérations d'instabilité élastique.

13.1.2 Foyers ondulés


La pression de calcul des foyers ondulés doit être déterminée à l'aide de l'équation suivante, mais l'épaisseur
nominale ne doit pas être inférieure à 10 mm, ni supérieure à 22 mm :

R p 0,2 tc 2 X 2 1 + 0,1 d m ⁄ L
p c = -------------------- ------------------ ---------------------------------------------------------------------------------------------------- ... (13.1-7)
S1 P cor d m
X2 w dm u
1 + ---------------------- -----------------------------------------------------------
800 I 1 3
1 +  5 d m ⁄ L  e cf ⁄ w
  
où :
dm est le diamètre moyen.
NOTE 1 Pour des foyers ondulés, le diamètre moyen est égal au diamètre intérieur plus la profondeur totale d'une ondu-
lation, c'est-à-dire le diamètre intérieur plus w (voir Figure 13.1-1).
NOTE 2 Les valeurs de X2 et I1 pour les ondulations Fox sont données aux Tableaux 13.1-1 et 13.1-2.

13.1.3 Coefficients de sécurité


La valeur du coefficient de sécurité est :
S1 = 2,5 pour des foyers horizontaux et des enveloppes de boîte de retour exposés à la flamme, avec
pc > 0,6 N/mm2 ou pc ≤ 0,6 N/m2 et dm/L < 0,25 ;
S1 = 2,0 pour des foyers horizontaux et enveloppes de boîte de retour exposés à la flamme, avec
pc < 0,6 N/mm2 et dm/L ≥ 0,25 ;
S1 = 2,0 pour des foyers et enveloppes de boîte de retour non exposés à la flamme ;
S2 = 3,0 pour toutes conditions.
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13.1.4 Éléments de foyers


L'épaisseur des éléments des foyers, par exemple les tubes d'évacuation des cendres et les raccords d'entrée de
combustible, doit être calculée selon 13.1.1, avec une épaisseur minimale de 10 mm et une épaisseur maximale
de 22 mm.
Le renfort des ouvertures dans les foyers doit être assuré, selon 8.3, excepté que l'utilisation d'un anneau de ren-
fort n'est pas autorisée.
L'épaisseur des tubes d'accès doit être calculée selon 13.1.1, avec une épaisseur minimale de 10 mm.

13.1.5 Boîtes de retour


L'épaisseur des enveloppes des boîtes de retour cylindriques des chaudières horizontales multitubulaires doit être
calculée conformément aux équations données au 13.1.1. Lorsqu'une géométrie non circulaire est utilisée, faisant
appel à des plaques de rayons différents, l'épaisseur doit être calculée en utilisant le rayon maximal.
Lorsque l'utilisation de sections à contre-courbure est requise, il est nécessaire de vérifier que ces sections sup-
portent la pression maximale admissible sans dépasser la contrainte de calcul, l'épaisseur étant, si nécessaire,
augmentée de manière appropriée. Une méthode recommandée est donnée à l'Annexe B.
L'épaisseur ne doit pas être supérieure à 35 mm et ne doit pas être inférieure à 10 mm.

Figure 13.1-1 — Moments d’inertie de la section transversale pour des foyers de type Fox

Tableau 13.1-1 — Moment d’inertie Tableau 13.1-2 — Moment d’inertie


des foyers de type Fox (pas des ondulations des foyers de type Fox (pas des ondulations
de 150 et profondeur totale d'ondulation de 50) de 200 et profondeur totale d'ondulation de 75)
Épaisseur de paroi Moment Moment d’inertie Épaisseur de paroi Moment Moment d’inertie
sans surépaisseur d’inertie de la section sans surépaisseur d’inertie de la section
de corrosion tranversale de corrosion tranversale

erf – c I1 X2 erf – c l1 X2
mm 104 mm4 102 mm2 mm 104 mm4 102 mm2

9,25 35,6 16,4 9,25 129,4 23,3


10,25 37,7 18,0 10,25 138,9 25,7
11,25 39,6 19,6 11,25 147,7 28,0
12,25 41,2 21,2 12,25 155,9 30,4
13,25 42,7 22,8 13,25 163,5 32,6
14,25 44,1 24,4 14,25 170,5 34,9
15,25 45,3 25,9 15,25 177,0 37,1
16,25 46,4 27,4 16,25 183,0 39,4
17,25 47,4 28,9 17,25 188,5 41,5
18,25 48,3 30,4 18,25 193,6 43,7
19,25 49,2 31,9 19,25 198,4 45,8
20,25 50,1 33,3 20,25 202,8 48,0
21,25 51,0 34,8 21,25 206,9 50,0

13.2 Longueur de calcul des foyers mixtes


Lorsque la longueur de la partie lisse d'un foyer ondulé est supérieure à 250 mm, la longueur totale des deux sec-
tions doit être utilisée pour calculer l'épaisseur de la section ondulée, et 1,5 fois la longueur de la section lisse doit
être utilisée pour calculer l'épaisseur de la section lisse.
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13.3 Tolérances relatives aux foyers


Pour des tubes foyers ondulés, l'épaisseur de paroi calculée doit être l'épaisseur minimale des foyers finis.
L’ovalisation u des foyers et des boîtes de retour doit être calculée de la manière suivante :

2  d o – d o

)
)
 
u = --------------------------- × 100

)
)
d+d
... (13.3-1)
où :
)

d est le diamètre moyen maximal du foyer ;


)

d est le diamètre moyen minimal du foyer.


Pour les tolérances des foyers, se reporter à l’EN 12953-4.
Les valeurs de u dans les équations 13.1-1, 13.1-3 et 13.1-7 doivent être égales à 1 % pour les foyers ondulés et
à 1,5 % pour les foyers lisses.

13.4 Raidisseurs
13.4.1 Généralités
Les raidisseurs soudés sur les tubes foyers et présentant les dimensions maximales conformes aux
Figures 13.4-1 et 13.4-2 doivent être considérés comme remplissant les exigences de ce paragraphe et n'ont
pas besoin d'être calculés.
Les raidisseurs non conformes aux Figures 13.4-1 et 13.4-2 doivent présenter un moment d'inertie supérieur ou
égal à la valeur obtenue à l'aide de l'équation suivante :
3
pc dm L
I 2 = --------------------------
- ... (13.4-1)
6
1,33 × 10
Le moment d'inertie des raidisseurs par rapport à leur axe neutre, I2, doit être rapporté à la section du renfort,
comprenant une longueur de foyer égale à 0,55 d m e cf de chaque côté du raidisseur.

Dimensions en millimètres

2e ≤ b ≤ 22
5e ≤ h < 6b
Légende
1 Soudure continue à pleine pénétration

Figure 13.4-1 — Raidisseurs de foyer d'épaisseur inférieure ou égale à 22 mm


pour sections lisses et ondulées
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Dimensions en millimètres

2e ≤ b ≤ 22
5e ≤ h < 6b
Légende
1 Soudure continue à pleine pénétration

Figure 13.4-2 — Raidisseurs de foyer d'épaisseur supérieure à 22 mm


pour sections lisses et ondulées

13.4.2 Sections de raidisseurs constituées d'une barre ou d'une plaque


Les sections de raidisseurs constituées d'une barre ou d'une plaque doivent être assemblées à l'aide de soudures
à pleine pénétration.
L'épaisseur de l'anneau raidisseur doit être maintenue à la valeur minimale requise au 13.4.1. Si elle est supé-
rieure à 22 mm, ou au double de l'épaisseur du foyer, l'anneau doit être conique comme illustré à la Figure 13.4-2.
Les anneaux raidisseurs ne doivent pas nécessairement être fabriqués à l'aide du même matériau que le foyer,
mais ils doivent présenter le même module d'élasticité et le même coefficient de dilatation linéaire que le matériau
du foyer. Les matériaux constitutifs des anneaux raidisseurs doivent être choisis dans les matériaux spécifiés
dans l’EN 12953-2.
Des soudures à pleine pénétration doivent être utilisées pour fixer les raidisseurs sur les foyers.

13.4.3 Raidisseurs situés dans la zone de flux calorifique maximal


Lorsque des raidisseurs sont soudés sur des foyers de plus de 11 mm d'épaisseur, ils ne doivent pas être placés
dans la zone de flux calorifique maximal. Il doit être considéré que la zone de flux calorifique maximal s'étend sur
une longueur égale à deux fois le diamètre du tube foyer conformément à 5.4 à partir de l'extrémité du brûleur ou
par rapport à l'extrémité de la grille, selon le cas applicable.
NOTE Il n'est pas nécessaire d'appliquer le 13.4.3 aux chaudières dont l'apport calorifique est inférieur à 2 MW.

13.4.4 Ondes de flexibilité


Les ondes de flexibilité doivent être considérées comme des points d'ancrage efficaces. Le pas minimal entre les
axes de deux ondes de flexibilité doit, à des fins de calcul, être pris comme un tiers du diamètre intérieur du tube
foyer, mais ne doit pas être inférieur à 500 mm. Lorsque des ondes de flexibilité sont utilisées, l'épaisseur du foyer
doit être calculée selon 13.1.1.
Lors du calcul de foyers supportés par des ondes de flexibilité, L doit être égal à 1,5 fois la longueur réelle entre
axes de deux ondes de flexibilité.
Le moment d'inertie de l'onde de flexibilité ne doit pas être inférieur à la valeur requise au 13.4.1. Les dimensions et
le moment d'inertie des ondes de flexibilité sont tels qu'indiqués dans les Tableaux des Figures 13.4-3a) à 13.4-3c).
L'épaisseur nominale de paroi des ondes de flexibilité doit être identique à l'épaisseur nominale de paroi des
foyers lisses sur lesquels elles sont fixées.
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Dimensions en millimètres

Épaisseur de paroi
Moment
sans surépaisseur
d’inertie
de corrosion

ert – C I2
mm 10 mm4
6

9,25 1,90
10,25 2,11
11,25 2,32
12,25 2,53
13,25 2,74
14,25 2,96
15,25 3,18
16,25 3,40
17,25 3,62
18,25 3,85
19,25 4,08
20,25 4,31
21,25 4,55

a)

9,25 1,30
10,25 1,44
11,25 1,59
12,25 1,74
13,25 1,90
14,25 2,04
15,25 2,20
16,25 2,36
17,25 2,52
18,25 2,68
19,25 2,84
20,25 3,01
21,25 3,18

b)

9,25 1,14
10,25 1,28
11,25 1,41
12,25 1,55
13,25 1,70
14,25 1,86
15,25 2,04
16,25 2,22
17,25 2,41
18,25 2,60
19,25 2,80
20,25 3,01
21,25 3,22

NOTE W = ert – c, mais pas inférieure à 13.


c)

Figure 13.4-3 — Ondes de flexibilité


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13.4.5 Raidisseurs sur tubes foyers ondulés


Lorsque des foyers ondulés sont munis de plusieurs raidisseurs, par exemple un sur chaque ondulation ou un sur
chaque ondulation secondaire, la section transversale et le moment d'inertie des raidisseurs doivent être inclus
lorsqu'on utilise l'équation (13.1-7). Une hauteur inférieure ou égale à six fois l'épaisseur du foyer doit être utilisée
pour le calcul.

14 Ouvertures d'accès et d’inspection

14.1 Spécifications générales


14.1.1 Toutes les chaudières doivent être munies d'un nombre adéquat d'ouvertures de dimensions appropriées
afin de permettre l'accès à des fins de fabrication, de nettoyage et d'inspection interne (se reporter au 14.5.1). Les
dimensions des ouvertures doivent être conformes aux 14.2 à 14.4.

14.1.2 Les chaudières munies d'une virole dont le diamètre do ≥ 1 400 mm doivent être conçues pour permettre
l'entrée d'une personne et doivent être munies d'un trou d'homme à cet effet.
Les chaudières munies d'une virole dont le diamètre do < 1 400 mm doivent, si une personne peut y entrer, être
munies d'un trou d'homme.
Les chaudières dont le diamètre de virole est compris entre 800 mm et 1 400 mm doivent, au moins, être munies
d'un trou de tête.

14.1.3 Le nombre, les dimensions et l'emplacement des ouvertures d'accès et de contrôle varient selon la
conception de la chaudière. Ce qui suit a pour but de s'assurer qu'un examen visuel correct et représentatif des
cordons de soudure est possible.

14.1.4 Les fonds ou couvercles amovibles peuvent remplacer toutes les autres ouvertures de contrôle si, du fait
de leurs dimensions et de leurs emplacements, ils permettent d'avoir une vue générale de l'intérieur de la chau-
dière qui doit être au moins équivalente à celle obtenue par les ouvertures de contrôle qui, en leur absence,
seraient requises.

14.1.5 En ce qui concerne les chaudières basse pression (LPB), des ouvertures de contrôle peuvent être instal-
lées pour déconnecter les tuyauteries des tubulures, si aucune autre possibilité de contrôle rapprochée n'est
offerte.

14.2 Types et dimensions minimales des ouvertures d'accès et de contrôle


Les ouvertures peuvent être elliptiques, circulaires ou oblongues [voir Figures 11.3.1 et 14.2-1a) à 14.2-1h)].
a) Trous de poing
Un trou de poing, installé à des fins de nettoyage, ne doit pas présenter de dimensions inférieures
à 80 mm × 100 mm ou doit avoir un diamètre intérieur de 100 mm.
Un trou de poing, installé à des fins d'inspection, ne doit pas présenter de dimensions inférieures
à 100 mm × 150 mm ou doit avoir un diamètre intérieur de 120 mm. La hauteur du collier ou de la manchette
ne doit pas être supérieure à 65 mm, ou 100 mm si le collier ou la manchette est conique.
b) Trous de tête
Un trou de tête ne doit pas présenter de dimensions inférieures à 220 mm × 320 mm ou doit avoir un diamètre
intérieur de 320 mm. La hauteur du collier ou de la manchette ne doit pas être supérieure à 100 mm,
ou 120 mm si le collier ou la manchette est conique.
c) Trous d'homme
Les trous d'homme ne doivent pas présenter de dimensions inférieures à 320 mm × 420 mm ou doivent avoir
un diamètre intérieur de 420 mm. La hauteur du collier ou de la manchette ne doit pas être supérieure à
300 mm. Si, dans certains cas particuliers, des trous d'homme de 300 mm × 400 mm sont utilisés, les exigen-
ces du Tableau de la Figure 14.2-1 doivent être satisfaites.
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Dimensions en millimètres

Légende Légende
1 Trou d’homme 1 Trou de tête 220 mm × 320 mm
2 Trou de tête
NOTE Pour les dimensions de trou d'homme
et la dimension g, se reporter au Tableau suivant.
a) b)

Légende Légende
1 Catégorie de contrôle 1 Catégorie de contrôle
2 Plan de l'œil 2 Plan de l'œil
3 Axe du trou d'homme 3 Axe du trou de tête
NOTE Pour les dimensions de trou d'homme
et la dimension g1, se reporter au Tableau suivant.
c) d)

Figure 14.2-1 — Ouvertures d'accès et d’inspection


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Dimensions en millimètres

Légende Légende
1 Catégorie de contrôle 1 Catégorie de contrôle
2 Plan de l’oeil 2 Axe du trou de poing
3 Axe du trou de tête
e) f)

Légende
1 Trou d'homme
a Profondeur de cavité ≥ 500
g)

Figure 14.2-1 — Ouvertures d'accès et d’inspection (suite)


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Dimensions en millimètres

Légende
1 Trou d'homme

NOTE Pour les dimensions du trou d'homme et la dimension g, se reporter au Tableau suivant.

h)

Dimensions du trou d'homme ht g a) g1 b)

320 × 420 ≤ 300 ≥ 400 ≥ 320


300 × 400 ≤ 150 ≥ 450 ≥ 370

a) Pour la dimension g, voir également Figures 14.2-1a), 14.2-1g) et 14.2-1h).


b) Pour la dimension g1, voir Figure 14.2-1c).

Figure 14.2-1 — Ouvertures d'accès et d’inspection (fin)


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14.3 Largeur minimale de la portée de joint et jeu des portes d'accès et d’inspection
Les portes d'accès et d’inspection du type dans lequel la pression interne force la porte contre un joint plat doivent
présenter une portée de joint dont la largeur minimale est de 15 mm pour les trous d'homme et les trous de tête.
Pour les trous de poing, la largeur de la portée de joint peut être réduite à 10 mm. Le jeu total entre le bâti de la
porte et l'épaulement ou l'enfoncement de cette porte ne doit pas être supérieur à 3 mm, c'est-à-dire 1,5 mm sur
tout le pourtour, et la profondeur de l'épaulement doit être suffisante pour emprisonner le joint.

14.4 Ouvertures d'accès et d’inspection dans les fonds plats


Lorsque des ouvertures d'accès et de contrôle sont situées dans des fonds plats, elles doivent être suffisamment
renforcées (voir Figure 11.3-1).

14.5 Spécifications d’inspection


14.5.1 L'efficacité des examens visuels dépend, en particulier, de la distance entre l'œil et l'objet et de l'angle
sous lequel la surface de l'objet est observée. Un contrôle visuel efficace est plus facilement réalisable en entrant
dans la chaudière. Ce paragraphe a pour objet de s'assurer qu'un examen visuel correct de portions représenta-
tives des cordons de soudure est possible. Il est reconnu qu'il est difficile de fournir un accès pour l'examen visuel
rapproché de chaque soudure après que la chaudière a été assemblée, en particulier dans le cas de chaudières
de petites dimensions. Cependant, il est reconnu également que certaines parties des chaudières sont plus expo-
sées que d'autres à l'apparition de fissures ou de corrosion.
Les catégories d'inspection suivantes sont classées par ordre d'importance et, pour chaque catégorie, des dispo-
sitifs appropriés permettant l'inspection de parties représentatives doivent être installés. Les moyens permettant
d'effectuer les différents degrés d'examen visuel sont illustrés à la Figure 14.2-1.
a) Catégorie d’inspection 1
- soudures bout à bout en T (par exemple, soudures entre un fond et une enveloppe et soudures entre un
tube foyer et un fond), excepté lorsqu'elles sont masquées par des faisceaux de tubes ;
- soudures de fixation des supports et raidisseurs.
NOTE Dans le cas d'un contrôle de catégorie 1, les portions représentatives des soudures sont celles où des moments
de flexion importants sont susceptibles de se développer ; elles comprennent typiquement la moitié des soudures entre
fond et virole et au moins 50 % de la longueur des soudures entre fond et tube foyer.

b) Catégorie d’inspection 2
- soudures de fixation non couvertes par a) ;
- éléments de grandes dimensions soumis à un flux calorifique élevé (par exemple, tubes foyers) ;
- angles rabattus, lorsque la chaudière n'est pas supportée d'un fond à l'autre ;
- parties où des dépôts pourraient s'accumuler ;
- parties situées à proximité de l'entrée d'eau ;
- parties dans lesquelles le niveau d'eau varie durant le fonctionnement ;
- barres-tirants et entretoises entre les boîtes de retour et les fonds qui sont utilisées pour l'ancrage ;
c) Catégorie d’inspection 3
- toutes les parties non couvertes par a) et b), qui sont exposées à un flux calorifique faible (température des
gaz de combustion inférieure ou égale à 400 °C) ou qui ne sont pas exposées à la flamme.
Les emplacements des ouvertures d’inspection sont fondés sur deux facteurs ; les dimensions de l'ouverture et la
longueur du rayon visuel approprié pour la catégorie d’inspection. Ces emplacements sont indiqués aux
Figures 14.2-1c) à 14.2-1f). La distance peut être augmentée dans le cas de faisceaux de barres-tirants ou de
tubes supports, si des dispositifs de contrôle appropriés peuvent être mis en œuvre.
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14.5.2 Dans le cas de soudures circulaires bout à bout en T, pas plus d'une longueur égale à la moitié du dia-
mètre extérieur de la virole ou plusieurs longueurs dont la somme est égale au diamètre extérieur de la virole, ne
doit être masquée par des faisceaux de tubes. Si nécessaire, le faisceau de tubes doit être muni de trouées d'ins-
pection appropriées et la virole doit être munie d'un nombre suffisant de trous de tête ou de trous de poing.
Cette exigence ne s'applique pas aux chaudières de récupération de chaleur sans tube foyer, mais uniquement
munies de tubes de fumée.
NOTE Lors de la détermination de la zone masquée entre les tubes et la virole, il est supposé que l'œil peut être rappro-
ché à une distance maximale de 80 mm de la surface interne de la virole de la chaudière.

14.5.3 Dans tous les cas, il doit être possible d’inspecter la partie inférieure de la virole et les soudures longitu-
dinales de la virole.

14.6 Spécifications d'accès dans une chaudière dont le diamètre extérieur de la virole est
supérieur à 1 400 mm
14.6.1 L'espace disponible pour l'accès suivant l'axe longitudinal de la chaudière doit englober au moins une
section transversale comparable à une section de 600 mm de diamètre. Cette exigence peut être jugée satisfaite
si l'espace englobe un cercle inscrit d'au moins 420 mm de diamètre et des espaces voisins en forme de coins qui
garantissent une liberté de mouvement suffisante. Lorsqu'on entre le long de la partie inférieure de la chaudière
(ou dans des situations similaires de mouvement, par exemple au-dessus de faisceaux de tubes), ou lorsqu'on
grimpe dans un trou d'homme inférieur, comme illustré à la Figure 14.2-1h), ou un trou d'homme supérieur,
comme illustré à la Figure 14.2-1a), une hauteur libre de 400 mm entre le corps de la chaudière (bordure du trou
d'homme) et le faisceau de tubes est suffisante, si la largeur de l'espace d'accès (si possible en forme de coin)
est d'au moins 600 mm. Pour des espaces plus étroits, seule la partie supérieure du corps doit entrer, comme
illustré à la Figure 14.2-1c).

14.6.2 S'il est nécessaire de passer d'un espace d'inspection dans un autre, par exemple un espace latéral, il
est suffisant de disposer d'un trou présentant une hauteur d'au moins 300 mm en son point le plus étroit [voir
Figure 14.2-1h)]. La Figure 14.2-1h) explique simplement la conception de ce type de «trou». Il n'est pas néces-
saire que tous les types possibles soient disponibles en même temps.

14.7 Accessibilité et orientation des ouvertures d'accès et d’inspection


Toutes les ouvertures d'accès et d’inspection doivent être accessibles ou doivent pouvoir être rendues facilement
accessibles. Cette exigence doit être prise en compte lors de l'installation de pompes, robinets, réchauffeurs,
cadres supports, fondations, etc. Dans chaque cas, l'orientation des ouvertures d'accès et d’inspection, suivant
l'axe de la chaudière ou perpendiculairement à celui-ci, doit rendre les conditions d’inspection aussi favorables
que possible.
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Annexe A
(normative)
Calcul de température de plaque tubulaire
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

A.1 Généralités
La présente annexe donne une méthode de calcul de la température du métal de la face chaude et de la tempé-
rature moyenne (de calcul) des plaques tubulaires du faisceau de tubes.
Ce calcul tient compte des effets de transfert de chaleur en régime stationnaire qui se produisent :
a) par convection du gaz chaud vers la surface de la plaque tubulaire et les faces internes des tubes, y compris
l'effet d'entrée dans les tubes, et par rayonnement, y compris l'échange qui intervient dans la boîte de retour ;
b) par conduction thermique, à travers la plaque tubulaire et les parois des tubes, de la surface de la plaque tubu-
laire et des faces intérieures des tubes vers les surfaces côté eau, dans l'hypothèse d'un contact thermique
convenable entre les tubes et la plaque ; et
c) par ébullition nucléée à partir des surfaces côté eau.
La méthode et les courbes théoriques ont été établies à partir des données publiées de transfert de chaleur et
renferment certaines approximations simplificatrices qui se compensent les unes aux autres. Lorsque des don-
nées complètes sont disponibles, une correspondance convenable entre les températures calculées et les tem-
pératures mesurées est obtenue.

A.2 Symboles
Pour les besoins de cette annexe les symboles donnés dans l’EN 12953-1:2002, Tableau 4.1, et dans le
Tableau A.1 s’appliquent.

Tableau A.1 — Symboles

Symbole Description Unité

A Aire de la zone d'entrée de la chaleur dans l'élément de plaque tubulaire mesurée mm2
à partir de la face interne des tubes (voir Figure A.7)

Ac Aire utile totale de la boîte de retour refroidie par eau mm2

AR Aire totale de la partie réfractaire de la boîte de retour mm2

a Aire de la zone d'entrée de chaleur dans l'élément de plaque tubulaire mesurée mm2
à partir de la surface de la plaque tubulaire (voir Figure A.8)

C Facteur de correction de la résistance thermique de contact tubes-plaques —


tubulaires

D Diamètre intérieur de la boîte de retour (pour les boîtes cylindriques) mm

d Diamètre intérieur du tube de convection mm

e Épaisseur de la plaque tubulaire mm

(à suivre)
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Tableau A.1 — Symboles (fin)

Symbole Description Unité

F Facteur global d'échange, en cas d'échange par rayonnement dans la boîte —


de retour (voir Figure A.2)

G Débit-masse du gaz dans les tubes kg/(m2⋅s)

hCE Coefficient de convection à l'entrée des tubes (voir Figure A.6) W/(m2⋅K)

hCO Coefficient de convection de base corrigé (voir Figure A.5) W/(m2⋅K)

h'CO Coefficient de convection hypothétique de base (voir Figure A.4) W/(m2⋅K)

hm Conductance thermique de la plaque tubulaire W/(m2⋅K)

hR Coefficient de rayonnement de la surface de la plaque tubulaire W/(m2⋅K)

h'R Coefficient de rayonnement en échange noir (voir Figure A.1) W/(m2⋅K)

ht Coefficient moyen pondéré de transmission thermique W/(m2⋅K)

L Longueur intérieure de la boîte de retour (pour les boîtes cylindriques) mm

LB Longueur du faisceau rayonnant dans la boîte du retour mm

N Constante côté eau, = 4 000 W/(m2⋅K)

p Pas moyen des tubes (écart entre centres) mm

t Température moyenne (de calcul) de la plaque tubulaire °C

tc Estimation initiale de tM °C

tG Température réelle des gaz à l'entrée des tubes °C

tM Température du métal de la face chaude de la plaque tubulaire °C

ts Température de l'eau en chaudière °C

β Facteur de température moyenne de la plaque tubulaire (voir Figure A.12) —

η Facteur de transmission thermique de l'élément de plaque tubulaire —


(voir Figure A.10)

λ Conductivité thermique de la plaque tubulaire W⋅mm/(m2⋅K)

Φ Coefficient de température de la face chaude de la plaque tubulaire —


(voir Figure A.11)
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A.3 Méthodes de calcul


A.3.1 Coefficient de rayonnement
Le coefficient de rayonnement h'R en échange noir (c'est-à-dire par une émissivité = 1, et F = 1) doit être déterminé
à partir de la Figure A.1. La température des gaz tG à l'entrée des tubes doit être la valeur vraie qui sera mesurée
par un pyromètre à aspiration multi-écrans, à haute vitesse. (Un thermocouple ordinaire donne toujours une valeur
trop basse, dont l'erreur peut atteindre 300 °C).
Une valeur d'origine tc pour température du métal de la face chaude de la plaque tubulaire doit être prise comme
hypothèse. Les valeurs types de la Figure A.1 évitent, généralement, d'avoir à procéder par itération.

Légende
a
Courbe caractéristique de boîte de retour sèche
b
Courbe caractéristique de boîte de retour noyée
c
Température réelle des gaz à l’entrée du foyer tG (en °C)

Figure A.1 — Coefficient de rayonnement h'R en échange noir (F = 1)

L'émissivité du type de gaz est fonction de sa composition, de la température, des pressions partielles et de la
longueur du faisceau dans la boîte de retour. Les courbes de la Figure A.2 postulent un débit d'air excédentaire
tel qu'en présentent les chaudières à flamme directe. Pour les produits de combustion de charbon, il est recom-
mandé d'utiliser les courbes du gaz naturel qui tiennent compte du rayonnement des particules. Pour les autres
mélanges de gaz, il convient de déterminer l'émissivité du gaz à partir d'un document traitant des transferts de
chaleur radiante, par exemple [1].
Légende
a Gaz naturel et charbon d Température réelle des gaz à l’entrée du foyer tG (en °C)

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b Pétrole e Émissivité du gaz
c Longueur du faisceau (en mm) f Facteur global d'échange F

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Figure A.2 — Détermination du facteur global d'échange F
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La longueur du faisceau rayonnant LB dans une boîte de retour cylindrique est donnée par la formule suivante :
0,83 L
L B = -------------------------- ... (A.3-1)
L ⁄ D + 0,5
Si la boîte de retour n'est pas cylindrique, la longueur du faisceau rayonnant est donnée par la formule suivante :
Vc
L B = 3,3 --------- ... (A.3-2)
A cs

où :
Vc est le volume de la boîte ;
Acs est la surface de la boîte.
Il n'est pas besoin dans le calcul de la surface de la boîte de retour de tenir compte de la surface des orifices cor-
respondant aux tubes ou aux foyers.
Dans les boîtes de retour à revêtement intérieur réfractaire, AR/AC est le rapport entre la surface réfractaire (réflé-
chissante) utile totale et la surface (absorbante) utile refroidie de la chambre.
AC comprend toute la surface comprise dans le périmètre de la plaque tubulaire, et ne tient pas compte des
orifices correspondant aux tubes ou foyers.
Pour les boîtes de retour cylindriques, AR/AC doit être déterminé à partir de la Figure A.3.
Dans les boîtes de retour complètement refroidies par l’eau AR/AC = 0.

Légende
a
Boîte de retour sèche
b
Boîte de retour semi-noyée
NOTE Pour les boîtes de retour non cylindriques, prendre la totalité de la surface de la plaque tubulaire en AC (ne pas
tenir compte des ouvertures des tubes ou foyers).

Figure A.3 — Rapport AR/AC pour une boîte de retour cylindrique de diamètre D et de longueur L

Le facteur global d'échange F doit être déterminé à partir de la Figure A.2, puis le coefficient de rayonnement de
la surface tubulaire doit être donné par la formule suivante :
h R = Fh′ R ... (A.3-3)

Le rayonnement en direction des surfaces intérieures des tubes est pris en compte par le coefficient 0,5 hR dans
l'équation du coefficient moyen pondéré de transmission thermique ht (voir A.3.3).
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A.3.2 Coefficient de convection


Le coefficient de convection hypothétique de base h'CO doit être fonction du débit-masse particulier du gaz G dans
les tubes convecteurs et du diamètre intérieur de ces tubes d. Pour les produits de combustion du pétrole, du gaz
naturel et du charbon, h'CO doit être déterminé à partir de la Figure A.4.

Légende
a
Diamètre intérieur du tube d (en mm)
b
Débit-masse G dans le tube [kg/(m2.s)]
0,8
G
NOTE h' CO = 20,2 ----------
0,2
- ... (A.3-4)
d

Figure A.4 — Coefficient de convection de base h'CO


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Le facteur de correction hCO/h'CO de la température des gaz à l'entrée des tubes doit être déterminé à partir de la
Figure A.5. Le coefficient de convection de base pour un écoulement à plein régime dans les tubes à la tempéra-
ture tG doit être déterminé par la formule :

 h CO 
h CO = h' CO  ----------- ... (A.3-5)
 h' CO

Pour les autres gaz dont les valeurs de chaleur spécifique, de conductivité thermique ou de viscosité sont diffé-
rentes de celles des produits de combustion du pétrole ou du gaz naturel, la valeur de hCO doit être déduite à partir
de l'équation de l'écoulement à plein régime comme suit :
0,8 0,33
Nu = 0,023 Re Pr ... (A.3-6)
où :
Nu est le nombre de Nusselt, en fonction du diamètre intérieur du tube d ;
Re est le nombre de Reynolds, en fonction du diamètre intérieur du tube d ;
Pr est le nombre de Prandtl.
(pour exemple, voir [1]).

Légende
a Gaz naturel
b
Pétrole et charbon

c
h CO
Facteur -----------
h' CO
d
Température réelle du gaz à l’entrée du tube tG (en °C)

Figure A.5 — Détermination du facteur de correction


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Le facteur de correction hCE/hCO pour la zone d'entrée du tube doit être déterminé à partir de la Figure A.6 ; le
coefficient moyen de convection, hCE, pour la surface interne des tubes, sur toute la longueur utile d'entrée de
chaleur dans la plaque tubulaire doit être déterminé par la formule :

 h CE 
h CE = h CO  ------------ ... (A.3-7)
 h CO 

Le transfert de chaleur par convection vers la surface de la plaque tubulaire est pris en compte par le
coefficient hCO dans l'équation pour le coefficient moyen pondéré de transmission thermique ht (voir A.3.3).

Légende
a  h CE 
Facteur  -----------
 h CO 
Figure A.6 — Détermination du facteur de correction
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A.3.3 Coefficient moyen pondéré de transmission thermique côté gaz


Pour l'élément de plaque tubulaire délimité par les faces internes des tubes et les plans passant par l'axe de ces
tubes, les aires de zone d'entrée de chaleur A (faces internes des tubes) et a (surface de la plaque tubulaire) doi-
vent être déterminées à partir des Figures A.7 et A.8.
Le coefficient moyen pondéré de transmission thermique doit être alors calculé comme suit :

CA 
-------- h CE + 0,5h R + ------  h CO + h R
a
2   2 
d d
h t = -------------------------------------------------------------------------------------------- ... (A.3-8)
A a
 ------ + ------
 d 2 d 2

où :
C = 0,9 pour les tubes uniquement mandrinés ;
C = 0,95 pour les tubes mandrinés et soudés ;
C = 1 pour les tubes soudés avec pleine pénétration.

Légende
a Pas carré
b
Pas triangulaire

Figure A.7 — Surface de tube non dimensionnée


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Légende
a
Pas carré
b
Pas triangulaire

Figure A.8 — Surface de plaque tubulaire non dimensionnée

A.3.4 Conductance thermique de la plaque tubulaire


La conductance thermique de la plaque tubulaire est donnée par la formule :
λ
h m = --- ... (A.3-9)
e
où :
λ = 40 000 pour les nuances d'acier 460 et 490 ; et
λ = 45 000 pour les nuances d'acier 400 et 430
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A.3.5 Transmission de chaleur côté eau


Les conditions de transmission de chaleur du côté eau sont prises en considération dans les équations de calcul
de la température du métal de la plaque tubulaire par la constante N.

A.3.6 Températures de plaque tubulaire


Les équations suivantes de calcul de la température de la face chaude et de la température moyenne du métal
de la plaque tubulaire sont fondées sur les équations de Gardner [12].

 
 
Φ
t M = t S + 15 +  t G – t S  1 – -------------------------------- ... (A.3-10)
  
 1 +  ηh t ⁄ N 
  

 
 
β
t = t S + 15 +  t G – t S  1 – -------------------------------- ... (A.3-11)
  
 1 +  ηh t ⁄ N 
  

Les facteurs η, Φ et β sont fonction de A/a (voir Figure A.9) et de ht/hm et doivent être obtenus à partir des
Figures A.10 à A.12.

Légende
a
Pas carré
b Pas triangulaire
Figure A.9 — Rapport des surfaces tube/plaque tubulaire
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Figure A.10 — Facteur g


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Figure A.11 — Facteur Φ


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Figure A.12 — Facteur b

A.4 Exemple de calcul effectué par la méthode donnée en A.3


A.4.1 Données de calcul (hypothèses)
Combustible : gaz naturel
Chaudière : multitubulaire de récupération à chambre de combustion revêtue d'un revêtement réfractaire
Température spécifiée d'entrée des gaz : 900 °C
Pression de calcul de la chaudière : 1,1 N/mm2
Température de saturation : ts = 188 °C
Tubes de la chaudière :
diamètre intérieur d = 56,3 mm
pas triangulaire p = 88 mm
débit-masse de gaz G = 11 kg/(m2⋅s)
Plaque tubulaire :
épaisseur e = 22 mm
acier du groupe 1
Assemblage des extrémités de tubes : mandrinage et soudage
Chambre de combustion :
cylindrique, à revêtement réfractaire sur l'enveloppe et les fonds
diamètre intérieur : D = 1 800 mm
longueur intérieure : L = 1 000 mm
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A.4.2 Calcul du coefficient de rayonnement


Le calcul du coefficient rayonnement hR doit s'effectuer de la manière décrite en A.3.1.
D'après la Figure A.1, par hypothèse pour tc = 350 °C et la courbe type des boîtes de retour sèches, h'R = 185 W/
(m2 ⋅ K).
Longueur du faisceau rayonnant
0,83 × 1 000
L B = ----------------------------------------------------- = 786 mm
( 1 000 ⁄ 1 800 ) + 0,5
D'après la Figure A.3, AR/Ac = 3,15 où L/D = 0,555.
D'après la Figure A.2, F = 0,58.
Par conséquent,
2
h R = 0,58 × 185 = 107,3 W ⁄ ( m ⋅ K )

A.4.3 Calcul des coefficients de convection


Le calcul des coefficients de convection hCO et hCE doit s'effectuer de la manière décrite en A.3.2.
D'après la Figure A.4, h'CO = 61 W/(m2 ⋅ K).
D'après la Figure A.5, hCO/h'CO = 0,952.
Par conséquent,

hCO = 0,952 × 61 = 58,1 W/(m2 ⋅ K)


D'après la Figure A.6, hCE/hCO = 2,9
où e/d = 22/56,3 = 0,391
Par conséquent,

hCE = 58,1 × 2,9 = 168,5 W/(m2 ⋅ K)

A.4.4 Calcul du coefficient moyen pondéré de transmission thermique du côté gaz


Le calcul du coefficient moyen pondéré de transmission thermique ht doit s'effectuer de la manière décrite
en A.3.3.
D'après la Figure A.7, A/d 2 = 0,6, où e/d = 0,391, pas triangulaire.
D'après la Figure A.8, a/d 2 = 0,67, où p/d = 88/56,3 = 1,563.
Pour les tubes mandrinés et soudés C = 0,95.
Par conséquent :
0,95 × 0,6 ( 168,5 + 0,5 × 107,3 ) + 0,67 ( 58,1 + 107,3 ) 2
h t = -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- = 187 W ⁄ ( m ⋅ K )
0,6 + 0,67

A.4.5 Calcul de la conductance thermique de plaque tubulaire


Le calcul de la conductance thermique de la plaque tubulaire hm doit s'effectuer de la manière décrite en A.3.4.
Pour un acier du groupe 1, λ = 45 000 W ⋅ mm/(m2 ⋅ K) (voir A.2).
Par conséquent :
45 000 2
h m = ------------------ = 2 045 W ⁄ ( m ⋅ K )
22
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A.4.6 Calcul des températures de plaque tubulaire


Le calcul des températures de la plaque tubulaire t et tM doit s'effectuer de la manière décrite en A.3.6.
h 187
------t- = --------------- = 0,09144
hm 2 045

D'après la Figure A.9, A/a = 0,9


D'après les Figures A.10, A.11 et A.12,
η = 1,72
Φ = 0,885
β = 0,935
Par conséquent, la température du métal de la face chaude de la plaque tubulaire est donnée par :

0,885
t M = 188 + 15 + ( 900 – 188 ) 1 – ------------------------------------- = 332 °C
1,72 × 187
1 + --------------------------- -
4 000

Cette température est inférieure à la limite donnée en 6.1 et est donc satisfaisante.
La température moyenne (de calcul) du métal de la plaque tubulaire est donnée par :

0,935
t = 188 + 15 + ( 900 – 188 ) 1 – ------------------------------------- = 299 °C
1,72 × 187
1 + ----------------------------
4 000
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Annexe B
(informative)
Formulaire de calcul pour les sections à contre-courbure
ou ondulation de type Walker
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

Pression de conception = N/mm2 a


Épaisseur minimale selon 13.1.1, mais pas inférieure à t.

Température de conception = °C

Contrainte de calcul, f = N/mm2

R1 = mm

R2 = mm

R3 = mm

b= mm

t= mm (corrodé)

L, distance entre axes de support (≤ 4 2 R t ) = mm


où :
R est le plus grand de R1 ou R3

r1 = R1 − t/2 = mm r2 = R2 + t/2 = mm r3 = R3 − t/2 = mm

-1 r 1 – r 3
Θ = sin  --------------- = °
 b 

2 2
 r + r  + b2 –  r + r 
-1  1 2  2 3
α = 90 – cos ------------------------------------------------------------------- – Θ = °
2  r 1 + r 2 b
 

2 2
 r + r  + b2 –  r + r 
-1  2 3  1 2
β = 90 – cos ------------------------------------------------------------------- + Θ = °
2  r 2 + r 3 b
 

d = r 2 –  r 1 + r 2 cos α + r 1 + t = mm
 

En tenant compte des surfaces de chaque section —

tπ tπ
a 1 = r 1 α ---------- = mm2 a 3 = r 2 β ---------- = mm2
180 180

tπ tπ
a 2 = r 2 α ---------- = mm2 a 4 = r 3 β ---------- = mm2
180 180

A = Σa = mm2
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En ce qui concerne la position des centrales —

3 3
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
sin α 2  1   1  180
Y 1 = r 1 + t ⁄ 2 – ------------- × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
α 3 2 2 π
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
 1   1 

3 3
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
sin α 2  2   2  180
Y 2 = d – r 2 – t ⁄ 2 + ------------- × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
α 3 2 2 π
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
 2   2 

3 3
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
sin β 2  2   2  180
Y 3 = d – r 2 – t ⁄ 2 + ------------ × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
β 3 2 2 π
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
 2   2 

3 3
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
sin β 2  3   3  180
Y 4 = r 3 + t ⁄ 2 – ------------ × --- -------------------------------------------------------------
- ---------- = mm
β 3 2 2 π
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2
 3   3 

Moments par rapport à 0-0 —

a1 Y1 + a2 Y2 + a3 Y3 + a4 Y4
Y o = ------------------------------------------------------------------------ = mm Y = d – Yo = mm
Σa
En ce qui concerne les moments d'inertie par rapport à l'axe neutre N-N —

4 4
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2 2 2
απ  1   1 
l 1 = ------- + sin 2 α × -------------------------------------------------------------- – a 1  r 1 + t ⁄ 2 – Y 1 + a 1  Y 0 – Y 1 = mm4
90 16

4 4
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2 2 2
 2   2 
l 2 = απ
------- + sin 2 α × -------------------------------------------------------------- – a 2  r 2 + t ⁄ 2 – d + Y 2 + a 2  Y 2 – Y 0 = mm4
90 16

4 4
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2 2 2
 2   2 
l 3 = βπ
------ + sin 2 β × -------------------------------------------------------------- – a 3  r 2 + t ⁄ 2 – d + Y 3 + a 3  Y 3 – Y 0 = mm4
90 16

4 4
 r + t ⁄ 2 –  r – t ⁄ 2 2 2
βπ  3   3 
l 4 = ------ + sin 2 β × -------------------------------------------------------------- – a 4  r 3 + t ⁄ 2 – Y 4 + a 4  Y 0 – Y 4 = mm4
90 16

ln = Σl = mm4

8 f In
P max = ---------------------------------
2
- = N/mm2
Y L b cos Θ

Si Pmax > Pconception, la section considérée est alors acceptable.


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Annexe ZA
(informative)
Articles de la présente Norme européenne
concernant les exigences essentielles ou d'autres dispositions
de la Directive «Équipements sous pression»

Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un Mandat donné au CEN par la Commission euro-
péenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de sécurité de
la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE, pour ce qui concerne la conception et le calcul des parties
sous pression.
AVERTISSEMENT : D'autres exigences et d'autres Directives EU peuvent être applicables au(x) produit(s)
relevant du domaine d'application de la présente norme.
Les articles suivants de la présente norme donnés au Tableau ZA.1 sont censés venir à l'appui des exigences
essentielles de sécurité de la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE.

Tableau ZA.1 — Comparaison entre l'EN 12953-3 et la Directive «Équipements sous pression» 97/23/CE
pour ce qui concerne la conception et le calcul des chaudières à tubes de fumée

Directive Équipements
Articles/Paragraphes
Contenu sous pression 97/23/CE
harmonisés de l'EN 12953-3
Annexe 1

5.1 à 5.7 Conception — Généralités 2.1

5.6 Pression d’essai hydraulique 7.4

5.7 Corrosion ou autre attaque chimique 2.6

5.7 Usure 2.7

6 à 13 Conception pour une résistance appropriée 2.2.2 et 2.2.3

6.1 Températures de service 2.2.1

6.2 Contraintes admissibles 7.1.2

14 Moyens d’inspection 2.4

Le respect des articles de cette norme fournit un moyen de se conformer aux exigences essentielles spécifiques
de la Directive concernée et aux réglementations de l'AELE qui leur sont associées.
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Bibliographie

[1] EN 1092-1, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 1 : Brides en acier.
[2] EN 1092-2, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tuyaux, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 2 : Brides en fonte.
[3] EN 1092-3, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tuyaux, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 3 : Brides en alliages de cuivre.
[4] EN 1092-4, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires, désignées PN — Partie 4 : Brides en alliages d’aluminium.
[5] EN 13445-1, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 1 : Généralités.
[6] EN 13445-2, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 2 : Matériaux.
[7] EN 13445-4, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 4 : Fabrication.
[8] EN 13445-5, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 5 : Inspection et contrôle.
[9] EN 13445-6, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 6 : Exigences pour la conception et
la fabrication des récipients sous pression et des parties moulés en fonte à graphite sphéroïdal.
[10] CR 13445-7, Récipients sous pression non soumis à la flamme — Partie 7 : Guide pour l’utilisation des
procédures d’évaluation de la conformité.
[11] Mc ADAMS, W.H. Heat Transmission, Mc GRAW-HILL, 1954.
[12] GARDNER, K.A. Heat Exchanger Tube Sheet Temperatures. Refiner and Natural Gasoline Manufacturer,
March 1942. Vol. 21, N°3, pp. 71-77.

Littérature complémentaire
[13] LUCAS, D.M. et LOCKETT, A.A. Mathematical Modelling of Heat Flux and Temperature Distribution in Shell
Boilers. Proc. 4th Symp. on Flames and Industry, 1972, BFRC — Inst. Fuel.
[14] KERN, D.Q. Process Heat Transfer, Mc Graw-Hill, 1950.
[15] GORE, W.H., GUNN, D.C. et HORSLER, A.G. Natural Gas Firing of Shall Boilers, Inst, Fuel. March 1972.
[16] V.D.I — WÄRMEATLAS.
[17] JACOB, M. Heat Transfer, John Willey, 1949.
[18] ECKERT, E.R.G. et DRAKE, R.M. Heat and Mass Transfer, McGraw-Hill, 1959.
[19] FRAAS, A.P. et OZISK, M.N. Heat Exchanger Design, John Willey, 1965.
[20] PERRY, K.P. Heat Transfer by Convection from a Hot Gas Jet to a Plane Surface. Proc. I. Mech E., 1954,
Vol. 168, pp. 775-784.

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