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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

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UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL

THÈME 8

IMPLÉMENTATION ET AUDIT D’UN SYSTÈME DE MANAGEMENT INTÉGRÉ

QUALITÉ, HYGIÈNE, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT

TIEBE Koudou Kouawolo


Responsable Département QHSE
(+225) 07 07 34 19 69 / 05 05 33 32 53
tiebekserges3@gmail.com

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SOMMAIRE

EXERCICE 02 ………………………………………………………………………………………………………………………………… 3

ERCCICE 05 ……………………………………………………………………………………………………………………………………7

EXERCICE 12 ………………………………………………………………………………………………………………………………….8

EXERCICE 16 ………………………………………………………………………………………………………………………………….15

EXERCICE 18 …………………………………………………………………………………………………………………………………….17

CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………………………………………………19

2
EXERCICE N°1
A. MODULE : GESTION DE LA QUALITE -
CHAPITRE 2 : QUALITE ET SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA QUALITE

I. CONCEPT DE LA QUALITE
La qualité est la capacité à satisfaire sa clientèle. La notion de qualité est un thème complexe à
définir. Le sens ou la définition dépend de la situation où l’on se trouve.
La qualité peut se définir comme la capacité à satisfaire les besoins exprimés ou non de ses clients.
La notion de qualité peut s’exprimer sous 2 formes.
1. La qualité externe orientée vers la satisfaction des clients avec pour objectifs de les fidéliser avec
des produits et services répondant à leurs attentes.
2. La qualité interne qui est orientée vers la structure. Elle permet l’amélioration de l’entreprise et
de ses composantes.
La notion de qualité est applicable à toutes les composantes de l’organisation.

II. UN PEU D’HISTOIRE


La notion de qualité a vu le jour depuis le 18e siècle. Elle a pris son importance avec la crise
économique des années 1900.
Deux (02) illustres personnages américains, le physico-statisticien Walter A. Shewart et l’homme
d’affaire B. Crosby ont développé cette notion à travers des théories et concepts.
Autour des années 80, l’organisation ISO décide d’étudier les normes internationales d’assurances
qualité ainsi en 1987, elle sort la série des normes ISO. La notion de « qualité de l’organisation »
laisse la place à la notion de « qualité du produit ».

III. LES DIFFERENTES NOTIONS DE QUALITE


Le terme QUALITE revêt plusieurs appellations en fonction de soit celui qui l’exprime ou soit du
processus.
Ainsi nous avons quatre (04) typologies de la notion de qualité.
1) La qualité attendue orientée vers le client et ses besoins et le retour d’expéri ence du produit et
service.
2) La qualité voulue/conçue : Elle est fonction des critères définies par l’entreprise.
3) La qualité délivrée (réalisée) : Elle concerne directement le produit ou service livré par
l’entreprise.
4) La qualité perçue, c’est le retour d’opinion, l’avis du client.
En conclusion, la notion de QUALITE repose sur 4 principes :
1- Conception du produit à partir des attentes du client
2- Réalisation du produit sur la base de critères

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3- La réception du produit par le client
4- Retour du client vis-à-vis du produit

IV. LA QUALITE DANS LES ALIMENTS


Dans le cas de la qualité des aliments, un client juge un produit sur 8 aspects.
1) La sécurité : Elle concerne l’hygiène. Le produit ne doit pas être source de maladie.
2) La santé ou qualité nutritionnelle : Le produit doit renfermer tous les éléments nutritifs.
3) La saveur ou qualité organoleptique/hédonique : Elle est liée au goût
4) Le service ou qualité d’usage lié à l’utilisation.
5) La régularité qui demande, que le produit respecte toujours sa composition d’origine
6) Le rêve ou l’évasion du client à travers le marketing
7) La technologie mise en œuvre pour transformer le produit et le distribuer
8) L’éthique qui est le respect de la déontologie, des règles et exigences règlementaires.

V. Le CONCEPT DE QUALITE ET NON-QUALITE


1- LA NON-QUALITE
Elle est l'écart entre la satisfaction attendue par le client et la satisfaction réelle.
Elle comporte des risques. Elle peut entrainer des pertes financières, affecter la performance de
l’entreprise.
De façon simple, elle décrit la situation où l’on n’a pas eu la capacité d’élaborer du premier coup, un
produit aux caractéristiques conformes aux attentes du client.
Il existe plusieurs types de non-qualité en fonction de l’impact sur le produit qui peuvent être :
Les défauts critiques, les défauts secondaires, les défauts mineurs/tertiaires.
2- LA SUR-QUALITE
C’est la fabrication d’un produit qui va au-delà du minimum et ajoute donc inutilement du coût.

VI. LES OUTILS DE LA QUALITE


Les outils de la qualité, c’est un ensemble de méthode et de moyens d’analyse d’une situation, de
diagnostic, de contrôle ou de résolution de problème. Il existe un catalogue d’outils. Ceux-ci doivent
être en adéquation avec les besoins.
Il existe des outils pour :
- Analyser une performance. Exemple : la MSP (Maitrise des statistiques de procédés)
- Cadrer le pilotage. Ex : La roue de Deming - la méthode six sigma
- Chercher les causes et des défauts : Le digramme des causes effets – 5M – le QQOQCCP
- Optimiser un processus : AMDEC – 5S
- Gérer les premières étapes d’une analyse : Diagramme KJ - LE Brainstorming
- Analyser un fonctionnement : Le logigramme
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- Pour choisir la solution appropriée : La diagramme 8D – arbre de décision

EXERCICE N°1
B. COURS N°3 – SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA QUALITE

I. VUE D’ENSEMBLE
Le système de management de la qualité est l’ensemble des activités mis en œuvre qui permettent
d’atteindre les objectifs.
Les objectifs majeurs de la mise d’un système de management de qualité sont :
- La satisfaction client
- L’amélioration continue
La norme ISO 9001 dans sa version 2015 définie clairement la notion de système de management de
la qualité qui est basé sur 3 concepts principaux :
1- L’approche processus
2- Le PDCA
3- L’approche par les risques
La série des normes ISO 9000 désigne un ensemble des normes relatives au management de la
qualité. Cette série 9000 comprend :
ISO 9000 – définit les principes essentiels et vocabulaire
ISO 9001 – définit les exigences du système de management qualité. Elle donne lieu à la certification
ISO 9004 – définit les lignes directrices pour l’amélioration des performances.
En plus de cette série, il existe d’autres normes entre 19011 qui traite des lignes directrices pour les
audits.

II. AVANTAGES OU INCONVENIENTS DE LA NORME


Bien que contraignante, la norme ISO 9001 a de nombreux avantages tant internes qu’externes.
Par exemple, une amélioration des performances de l’organisation avec le positionnement sur son
secteur, une optimisation de la production, des moyens et ressources disponibles.

III. CERTIFICATION : Quel intérêt ?


Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprise à travers le monde se lance dans une démarche de
certification de conformité par rapport aux exigences de la norme ISO.
Cette quête de certification permet de positionner leur entreprise sur les marchés internationaux.
Elle (certification) permet aux entreprises de réduire leur cout, accroitre leur productivité et accéder
à de nouveaux marchés.
La notion de management de la qualité a connu une nette évolution dans le temps.

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IV. STRUCTURATION DE LA NORME ISO 9001 V 2015
La structure universelle des normes est la HLS (High Level Structure). Cette structure repose sur 10
articles (chapitres).
Chapitre 1 : Domaine d’application
Chapitre 2 : Références normatives
Chapitre 3 : Termes et définitions
Chapitre 4 : Contexte de l’organisme
Chapitre 5 : Leadership
Chapitre 6 : Planification
Chapitre 7 : Support
Chapitre 8 : Réalisation des activités opérationnelles
Chapitre 9 : Evaluation des performances
Chapitre 10 : Amélioration
La norme ISO 9001V2015 suit la même organisation. Les chapitres s’intègrent au modèle PDCA (Plan
– Do – Check – Act).
Le système de management qualité se décline sous 7 principes majeurs. Ces principes peuvent être
comme un ensemble de valeurs de règles et de normes. Ils sont considérés comme justes et
susceptibles de servir de base au management de la qualité.
Ainsi, la norme ISO 9001v2015 repose sur 7 principes qui sont :
1. Orientation client (Ecoute client)
2. Leadership (Rôle de la direction)
3. Implication du personnel
4. Approche processus
5. Amélioration continue
6. Prise de décision fondée sur des preuves (Approche factuelle de prise de décisio ns)
7. Management des relations avec les parties intéressées (Relations mutuellement bénéfiques
avec les fournisseurs)
Il est possible de s’en inspirer pour améliorer la performance de l’entreprise.

CONCLUSION
Pour être performante, se positionner davantage par rapport à la concurrence et accroître l’intérêt
du consommateur pour les produits et service qu’elle propose, l’entreprise doit faire en sorte de
maitriser et d’accroitre la qualité.

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Ce qu’elle commercialise doit être sans cesse amélioré afin de répondre aux exigences du marché et
aux attentes du client. Alors, l’entreprise met donc en place une démarche qualité afin d’obtenir la
certification qualité selon le référentiel ISO 9001 V 2015.

EXERCICE N°2 : REUSSIR L’AUDIT QUALITE

I. NOTION D’AUDIT QUALITE


A. ASPECT GENERAL
Toutes les entreprises ou organisation sont tournées vers l’amélioration continue. Cela passe par
l’évaluation de leur performance.
L’audit est le moyen de connaître l’efficacité d’un système de management de la qualité. Il est
obligatoire pour demander une certification ISO 9001.
L’audit est un outil de progrès permanent. Il permet d’évaluer de manière objective la conformité du
système de management de la qualité par rapport un référentiel.
L’audit qualité met en scène une équipe de personne appelée auditeurs et des audités, celui
qu’interviewe. Ce qui donne lieu à un échange d’information.
B. LE ROLE DE L’AUDIT
L’audit est planifié et réalisé en fonction de plusieurs contextes.
- L’adaptation au système qualité
- La modification des objectifs qualité
- La mise en place de nouvelle disposition du système de management de la qualité
- Le développement de nouvelle relation client
Dans la plupart des cas, un audit est demandé pour :
- Vérifier le niveau de conformité du système vis-à-vis d’un référentiel ;
- Vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des dispositions et leur efficacité vis -à-vis des
objectifs visés par l’entreprise.
Le terme référentiel renvoie à tout un ensemble de dispositions préétablies tel que les normes,
règlementations, dispositions contractuelles, règles et procédures etc.
Le rôle de l’auditeur est de confronter les pratiques à ces référentiels.
Dans la pratique de l’audit, l’auditeur a le devoir de de rappeler l’objectif de celui-ci.
Le but ultime de l’audit est d’apporter des pistes d’amélioration.
Il existe plusieurs types d’audit, en autres :
- Audit fournisseur
- Audit d’évaluation
- Visite d’évaluation

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Plusieurs activités sont voisines de l’audit telles que ;
- L’inspection
- La vérification
- Le contrôle
- La revue
- Le diagnostic
Mais leur finalité diffère de l’audit.

II. PERIMETRE ET PRATIQUE DE L’AUDIT


Le périmètre de l’audit désigne le domaine d’activité sur lequel porte l’audit. Toutes ces activités
peuvent être concernées en fonction de l’objectif visé, de la réalisation en passant par les activités
fonctionnelles.
La mise en œuvre de l’audit demande une préparation qui se compose de plusieurs étapes.
1- Le recueil d’information
2- Une checklist de question
3- Les informations sur l’entreprise ou l’organisation (Périmètre de l’audit, fonction ou activités à
auditer, confirmation du calendrier d’audit, etc.)

EXERCICE N°3 : COMMENT CONSTRUIRE UN SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SANTE ET


SECURITE AU TRAVAIL - SMSST CONFORME AU REFERENTIEL ISO 45001 ?

I. LES OBJECTIFS D’UN SYSTEME S&ST


1- Développement d’un environnement de travail sain et sûr ;
2- Renforcement de la participation du travailleur ;
3- Renforcement de la maîtrise des risques
4- Approche proactive de la promotion de la santé
5- Engagement de la direction par son leadership
A l’instar des autres normes ISO 9001 et 14001, la norme ISO 45001 :2018 a été bâtie sur la même
structure dite en « High Level Structure (HLS) ».

II. STRUCTURATION DE LA NORME ISO 45001 :2018


La structure universelle des normes est la HLS (High Level Structure). Cette structure repose sur 10 chapitres
Chapitre 1 : Domaine d’application
Chapitre 2 : Références normatives
Chapitre 3 : Termes et définitions
Chapitre 4 : Contexte de l’organisme

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Chapitre 5 : Leadership
Chapitre 6 : Planification
Chapitre 7 : Support
Chapitre 8 : Réalisation des activités opérationnelles
Chapitre 9 : Evaluation des performances
Chapitre 10 : Amélioration
Les chapitres s’intègrent au modèle PDCA (Plan – Do – Check – Act).
La normes ISO 45001 v 2018 comportent 264 exigences.
Les chapitres 1, 2 et 3 sont sans exigences.

III. LA NORME ISO 45001 ET SES EXIGENCES : RESUMÉ


CHAPITRE 4 : CONTEXTE DE L’ORGANISME
Ce chapitre comporte 11 exigences (clauses)
TÂCHES À FAIRE
- Définir le contexte externe et interne
- Etablir et tenir à jour un fichier des PIP avec leur besoins atteintes en utilisant soit le PESTEL,
SWOT.
- Définir le périmètre et mettre en place le S&ST
CHAPITRE 5 : LEADERSHIP
Ce chapitre comporte 48 exigences (clauses)
CE QU’IL FAUT RETENIR
Nouveauté : Article 5.4 – Consultation et participation des travailleurs
– La représentation des travailleurs ou le comité S&ST peuvent être un mode de consultation et de
participation.
CHAPITRE 6 : PLANIFICATION
Ce chapitre comporte 61 exigences (clauses)
CE QU’IL FAUT RETENIR
Nouveauté :
- Article 6.1.2 Identification des dangers et évaluation des risques et opportunités
- Article 6.2 Objectifs de S&ST et planification des actions pour les atteindre
Cette clause comporte 16 exigences.
La représentation des travailleurs ou le comité S&ST peuvent être un mode de consultation et de
participation.
TÂCHES À FAIRE
- Identifier les textes réglementaires en matière de sécurité et santé au travail à l’organisation

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- Création d’un registre de base
- Mise en place d’une veille règlementaire pour l’actualisation de ce registre
- Evaluer périodiquement sa conformité

CHAPITRE 7 : SUPPORT
Ce chapitre comporte 38 exigences (clauses)
CE QU’IL FAUT RETENIR
A. Processus exigés par la norme ISO 45001 :2018
• Consulter les travailleurs (§ 5.4)
• Identifier les dangers et évaluer les risques (§ 6.1.2.1)
• Identifier les exigences légales (§ 6.1.3)
• Communiquer (§ 7.4.1)
• Réaliser la revue de processus (§ 8.1.1)
• Eliminer les dangers et réduire les risques (§ 8.1.2)
• Piloter les changements (§ 8.1.3)
• Acquérir les produits et services (§ 8.1.4.1)
• Anticiper les situations d'urgence (§ 8.2)
• Inspecter, analyser et évaluer (§ 9.1.1)
• Evaluer la conformité (§ 9.1.2) • enquêter sur un incident (§ 10.2)
• Maîtriser les non-conformités (§ 10.2)
B. Les informations documentées à tenir à jour (procédures documentées) exigées par la norme
ISO 45001 :2018
1. Responsabilités et autorités du SMS&ST (§ 5.3)
2. Risques et opportunités S&ST (§ 6.1.1)
3. Méthodes et critères d'évaluation des risques (§ 6.1.2.2)
4. Exigences légales et autres exigences (§ 6.1.3)
5. Objectifs et plans d'action S&ST (§ 6.2.2)
6. Maîtrise des processus (§ 8.1.1)
7. Situations d'urgence (§ 8.2)
8. Amélioration continue (§ 10.3) 7.5
C. Informations documentées conservées (enregistrements) requises pour prouver la conformité
du SMSST
1. Domaine d'application (§ 4.3)
2. Politique de S&ST (§ 5.2)
3. Responsabilités et autorités (§ 5.3)

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4. Méthodes et critères d'évaluation des risques (§ 6.1.2.2)
5. Exigences légales et autres exigences (§ 6.1.3)
6. Objectifs et plans d'action S&ST (§ 6.2.2)
7. Compétences des travailleurs (§ 7.2)
8. Communication (§ 7.4.1)
9. D'origine externe (§ 7.5.3)
10. Maîtrise des processus (§ 8.1.1)
11. Situations d'urgence (§ 8.2)
12. Surveillance, mesure, analyse, évaluation et équipements (§ 9.1.1)
13. Equipements de mesure (§ 9.1.1)
14. Evaluation de la conformité (§ 9.1.2)
15. Programme d'audit et résultats d'audit (§ 9.2.2)
16. Décisions de la revue de direction (§ 9.3)
17. Non-conformités (§ 10.2)
18. Amélioration continue (§ 10.3)

TÂCHES À FAIRE
- Evaluer régulièrement l’efficacité des actions pour acquérir les compétences des travailleurs ;
- Mettre à jour la matrice de compétence ;
- Etablir et mettre à jour la liste des personnes nécessitant des habilitations réglementaires ou
d’usage ;
- Planifier le recrutement ;
- Planifier le programme de formation et évaluer l’efficacité ;
- Identifier les textes réglementaires en matière de sécurité et santé au travail à l’organisation
- Création d’un registre de base

CHAPITRE 8 : Réalisation des activités opérationnelles


- Ce chapitre comporte 32 exigences (clauses)

CE QU’IL FAUT RETENIR


Nouveauté :
- Article 8.1.2 Élimination des dangers et réduction des risques pour la S&ST
- Article 8.1.3 Pilotage du changement
- Article 8.1.4.3 Externalisation
Cette clause comporte 16 exigences.

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A. Article - 1.4 Acquisition de biens et services
Situation d’écarts
• Les critères des processus pour faire face aux risques ne sont pas établis
• Absence de description de la maîtrise des processus externalisés
• Absence de détermination des processus externalisés
• Les mesures de prévention sont surtout concentrées sur les équipements de protection individuelle
• Absence d’établissement du plan de prévention
• Les changements des conditions de travail ne sont pas pris en compte
• Absence d’identification des changements des exigences légales
• Absence de communication des consignes SST aux prestataires externes
• Non-respect des consignes SST
• Absence d’affichage du Le plan de circulation
• Absence d’affichage de consigne pour l’utilisation des équipements de protection individuelle
• Absence de port d’EPI
• Inexistence d’affiches interdisant au personnel non qualifié de l’usage de certaines machines
• Absence de zone de stockage pour les produits dangereux
• Armoire électrique avec ouverture non sécurisée
• Absence de validation SST pour une nouvelle machine

B. Article 8.2 – Préparation et réponse aux situations d’urgence


Situation d’écarts
• La capacité à réagir aux situations d’urgence n'est pas testée
• Les consignes d'urgence SST ne sont ni connues, ni affichées
• Non identification des responsabilités en situations d’urgence
• Le plan d’urgence n’est pas à jour
• Le plan d’urgence n’est pas affiché
• Des personnes ne sont pas formées aux méthodes pour réagir à temps aux situations d’urgence
• Non vérification des moyens d’extinction
• Non indication de l’emplacement des équipements d’urgence
• Les impacts des situations d’urgence ne sont pas évalués

CHAPITRE 9 : Évaluation des performances

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- Ce chapitre comporte 52 exigences (clauses)

CE QU’IL FAUT RETENIR

Exemples d'informations pour évaluer la conformité :


– Analyses des exigences légales
– Résultats d'audits (internes et externes)
– Résultats d'inspections réglementaires
– Analyse des incidents
– Résultats des inspections sur les lieux de travail
– Efficacité des formations

CHAPITRE 10 : Amélioration
- Ce chapitre comporte 22 exigences (clauses)
CE QU’IL FAUT RETENIR
• Chaque action corrective prend en compte la nature et l’impact SST de l’incident
• Toute opportunité d’amélioration saisie lors d’une action corrective est appliquée à d’autres
services, processus ou produits
• Le suivi des actions correctives est réalisé dans les délais demandés
• Tout incident est systématiquement enregistré et conservé
• Le taux de fréquence des incidents avec et sans arrêt est suivi annuellement
• Les produits non conformes sont systématiquement identifiés et séparés des autres produits en
attente d’analyse et de traitement
• Une enquête est déclenchée après chaque incident
• Le suivi de l’efficacité des actions correctives est réalisé systématiquement

IV. Planification d'un SMSST


• Détermination des besoins et attentes (exigences) des parties intéressées (internes et externes).
• Communication en interne sur les objectifs d’un système de management de la santé et la sécurité
au travail (SMSST).
• Sensibilisation des travailleurs
• Désignation d’un représentant de la direction qui est l’animateur ou le pilote) du projet.
• Réalisation d’un état des lieux du système santé et sécurité (ou de ce qui existe)
• Analyse préliminaire des exigences légales
• Etablissement d'une ébauche de la politique SST, des objectifs et des programmes

V. Mise en œuvre d'un SMSST

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Etape 1
Audits internes
 Evaluer le degré de la mise en place du système (identification des dangers, évaluation des
risques, exigences légales et autres).
 Définir les objectifs.
Etape 2
 Fixation des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs SST
 Etablissement des tâches, responsabilités et délais.
 Sensibilisation des travailleurs aux dangers potentiels.
 Mise en place de formation des auditeurs internes

Etape 3
 Etablissement des informations documentées (procédures, formulaires, enregistrements)
liées au système de management de la santé et de la sécurité au travail.

Etape 4 : La maîtrise opérationnelle


 Planification et mise en place des activités liées aux dangers identifiés
 Formalisation et établissement de la communication.
 Etablissement de la veille réglementaire.
 Elaboration et documentation des risques évalués
 Réalisation d’une revue de direction

Etape 5
 Répertoire des situations d'urgence avec impacts potentiels sur la santé et la sécurité au travail
 Mise en place et documentation de la préparation et les réponses aux situations d'urgence.

Etape 6 : Audit à blanc du SMSST


 Vérification et approbation des informations documentées par les personnes appropriées.
 Réalisation d’une revue de direction pour évaluer le respect des exigences applicables et la
finalisation de la politique et des objectifs SST

Etape 7 Audit de certification du S&ST


 Choix d’un organisme externe de certification.
 Fixation d’une période raisonnable se situe entre 5 à 8 mois

EXERCICE N°4 : DEMARCHE SST & NORME ISO 45001 :2018


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STRUCTURE DE LA NORME ISO 45001 :2018
La norme ISO 45001 :2018 reprend la structure commune à toutes les autres normes : High Level
Structure (HLS) avec renforcement de certains chapitres dont le chapitre 3 ;4 et 6.
La norme ISO 45001 :2018 a connu plusieurs évolutions. Elle découle de la norme OHSAS.
TRANSITION
Pour les clients ayant un système de management de la sécurité au travail et la protection de la
santé, il faut une transition. Elle dure trois (03) ans pour faire la migration vers la norme ISO
45001 :2018. Cela requiert certaines dispositions que l’organisation doit suivre.
Par exemple ;
- Déterminer les besoins de modification (GAP)
- Sensibiliser toutes les parties concernées par le SST. Etc.
Pour les nouveaux clients n’ayant pas un système de management pour la sécurité au travail et la
protection de la santé, le cheminement est différent et les actions différentes.
Les actions majeures sont :
- Déterminer des exigences de la norme ISO 45001 :2018
- Calculer les frais dus aux mesures correspondantes
- Planifier le projet
- Développer les compétences
- Analyser les exigences
- Définir et appliquer les mesures
- Examiner et améliorer l’efficacité
- Planifier la certification.

BUT DU SYSTEME DE MANAGEMENT SST


Le but de la norme ISO 45001 :2018 est de permettre la création d’un cadre pour le traitement des
risques S&ST.
Les résultats escomptés de la norme ISO 45001 :2018 sont :
- Prévention des blessures et maladies professionnelles
- Mise à disposition d’un cadre sain
- Prévention des dangers liés au travail
- Réduction des risques S&ST
- Adoption de disposition de prévention et protection efficaces
- Support pour le respect des exigences légales
DIFFERENCES ET SIMILTUDES ENTRE LA NORME 45001 :2018 ET OHSAS 18001 :2007

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La norme ISO 45001 :2018 est née du défunt référentiel OHSAS 18001 :2007.
A- SIMILTUDES
Les similitudes entre ces 2 normes résident dans :
- Chapitre 4 : Contexte de l’organisation
- Chapitre 9 : Evaluation des performances
- Chapitre 10 : Amélioration
B- DIFFERENCES
Nous avons 2 types de différences.
a) Les différences mineures
- Chapitre 5 : Leadership
Article 5.1 – leadership et engagement
Article 5.2 – Politique S&ST
Article 5.4 – Consultation et participation des travailleurs
- Chapitre 6 : Planification
Article 6.1 – Action face aux risques et opportunités
Article 6.2 – Objectifs de S&ST et planification
- Chapitre 7 : Support
Article 7.5 – Information documentées
- Chapitre 8 : Réalisation
Article 8.1 – Planification et maîtrise opérationnelle
b) Les différences majeures
- Chapitre 7 : Support
Article 7.3 – Sensibilisation et prise de conscience
- Chapitre 8 : Réalisation
Article 8.2 – Préparation et réponses aux situations d’urgence
CONCLUSION
La norme ISO 45001 :2018 présente beaucoup plus de nouveautés et il y a un fort besoin d’action par
rapport à la norme OHSAS 18001:2007.

EXERCICE N°5 : METHODES PRATIQUES DE SECURITE INCENDIE

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QU’EST-CE QUE LE FEU ?
Le feu est la combinaison de trois (03) éléments : Un combustible, un comburant et une source de
chaleur. C’est ce qu’on appelle le triangle de feu.
LES DIFFERENTES SOURCES D’ACTIVATION DU FEU
Diverses sources sont nécessaires pour faire démarrer la combustion. Ces diverses sources peuvent
être :
- Thermiques
- Chimiques
- Electriques
- Electricités statiques
- Biologiques
- Mécaniques

LES DIFFERENTES COMBUSTIONS


Il existe plusieurs types de combustion.
Il y a :
- La combustion des gaz
- La combustion des liquides
- La combustion de solides qui comprend la combustion lente et la combustion spontanée.

COMMENT SE PROPAGE LA COMBUSTION ?


Les modes de propagation de la chaleur sont de deux (02) types :
1- la transmission de la chaleur
La propagation peut se faire par transmission de chaleur dû au/à
- Le rayonnement
- La conduction
- La convection

2- Déplacement des substances en combustion


La propagation de la combustion par déplacement de substances en combustion peut se faire par :
1- les gaz
2- les liquides
3- les solides
3- Causes d’éclosion des incendies ou explosions
Les différentes causes d’éclosion des incendies ou explosion sont :
1- Causes humaines

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2- Causes naturelles
3- Causes énergétiques

LES DIFFRENTES CLASSES DE FEUX ET DE PRODUITS EXTINCTEURS


1- Classe de feux
Il existe 4 types de classes de feux
1- Classe A : Feux secs
2- Classe B : Feux gras
3- Classe C : Feux de gaz
4- Classe D
2- Produits d’extincteurs
Il existe cinq (05) produits d’extincteurs
- L’eau (avec ou sans additif) ;
- Les mousses ; - Les poudres sèches ;
- L’anhydride carbonique ;
- Hydrocarbures halogènes ou anti-oxygène

Ces produits agissent soit par :


- Refroidissement : Les produit utilisés sont l’eau et anhydride carbonique. Feux de classe A
- Souffle
- Etouffement : Produits utilisé la des mousses sur les feux de classe B ;
- Inhibition

LES EXTINCTEURS
Un extincteur est appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu
par action d’une pression interne. Un extincteur est désigné par l'agent extincteur qu'il contient.
Il existe 4 types d’extincteurs.
1 - Les extincteurs à base d'eau ;
2- Les extincteurs à mousse ;
3- Les extincteurs à poudre ;
4- Les extincteurs à dioxyde de carbone ;
Parmi les extincteurs à base d'eau, on distingue : - Les extincteurs à eau simple ; - Les extincteurs à
eau avec additif. Et parmi les extincteurs à poudre, on distingue : - Les extincteurs à poudre BC ; - Les
extincteurs à poudre ABC dite « poudre polyvalente ».
Tous les extincteurs portent une identification qui permettent la reconnaissance et le mode
d’utilisation de celui-ci.
Ces identifications comprennent :
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1. Nature de l'agent extincteur ;
2. Mode d'emploi ;
3. Restrictions et dangers d'utilisation (électricité, toxicité) ;
4. Renseignements divers sur : - Rechargement, - Vérification, - Composition, - Capacités ;
5. Nom et adresse du responsable de l'appareil.

Comment cette formation vous a-t-elle aidé à améliorer vos pratiques professionnelles ?

Cette formation m’a permis :


1. D’améliorer mes connaissances en Qualité Hygiène Sécurité Environnement
2. De Connaître les apports et opportunités d'une démarche QHSE
3. De renforcer mes acquis sur les actions à mener pour déployer simplement et efficacement
un Système de Management selon un référentiel
4. De Connaître l'état de préparation de l'entreprise face à la mise en place d'un "système
QHSE"
5. De renforcer mes connaissances des aspects fondamentaux des référentiels 9001 - 14001 -
45001
6. De prendre des décisions concrètes concernant mon engagement dans une démarche
7. De développer et mettre en œuvre les principes et outils des systèmes de management Qualité,
Sécurité environnement.
8. D’avoir les outils nécessaires pour déployer un Système de management quel qu’en soit le
référentiel
9. Une maitrise des fichiers types (Document unique, permis de feux, bilan CSST, gestion des
déchets etc.)
10. D’être une force de proposition auprès de ma hiérarchie.

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