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- Avortements perturbation du
sex-ratio
Bernard Bisson/Corbis
“The 319 Major Industrial Accidents Since 1917”
Sygma
International Review of Chemical Engineering - November 2012
L’EFFET DE L’ICEBERG
(HEINRICH DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL)
LES AACCIDENTS COÛTENT DE L’ARGENT
Coûts assurés
Soins médicaux
Indemnisation
1$
Coûts non assurés
Coûts supportés Dommages à la propriété
par l’entreprise Dommages aux outils et à
5 $ à 50 $
l’équipement
Dommages à la propriété
Dommages aux produits et aux
matériaux
1$à3$
Divers Embauchage et formation de
remplaçants
Temps pour enquêter
45
Feu et incendie = Phénomène naturel
46
Conditions d´un incendie
Notions
Caractéristiques d’un incendie
Modes de Propagation
Combustion
Causes et Conséquences
Explosion
Classes de feu
Moyens d´extinction
Types de feux, Types d’explosion
47
Ils sont présents dans notre quotidien,
que ce soit d´une façon positive
(ex : le chauffage) ou négative
(ex : feu de forêt ou explosion suite à
une fuite de gaz).
48
Incendie = Réaction chimique
de trois (3) éléments:
1. Matière combustible
2. Oxygène
3. Source d’énergie
49
50
E
R E IB L
TIE UST
MA MB
CO
E
GI
ER E
EN C
D’ UR
SO
Le triangle du feu doit être fermé pour donner
naissance à un feu.
Chaleur Carburant
FEU
Comburant O2
51
Tétraèdre du feu Chaîne de réaction
COMBUSTIBLE
e
ur
gèn
a le
Ch ion
Oxy
Combus c t
é a
tible e r
aî n
Ch
52
Cependant si les trois éléments du
triangle sont mal combinés, le
risque d´incendie diminue.
Exemple: un gaz qui s´échappe d
´une conduite ne s´enflammera
pas s´il est suffisamment dilué
dans l´air.
Il en va de même si la température
n´est pas assez élevée.
53
Combustible = Matière inflammable
• Solide
• Liquide
ACETYLENE
PROPANE
• Gazeuse
54
Une matière inflammable est une
matière qui peut prendre feu.
De très nombreuses matières, qu
´elles soient sous forme solide,
liquide ou gazeuse, sont
inflammables.
56
La source d’énergie.
C’est une source
d’inflammation capable de
produire assez de chaleur
pour initier la combustion :
la flamme, point chaud,
étincelle électrique ou
électrostatique, choc ou
frottement.
57
• Flamme
• Etincelle
• Chaleur
58
Electricité statique
Lorsque l’on frotte 2 matériaux entre eux, une
partie des électrons superficiels de l’un sont
arrachés à leurs atomes et vont s’accumuler à la
surface de l’autre. Elles forment ce que l’on appelle
de l’électricité statique, présente en général en
petites quantités.
Plus un corps est isolant, plus il accumule de
charges.
59
Dangers liés à l’électricité statique
Si les charges formées à la surface d’un
matériau ne peuvent pas s’écouler à la terre ou
ne s’écoulent pas suffisamment vite, celles-ci
continuent à s’accumuler et peuvent atteindre un
niveau tel qu’elles provoquent une décharge
électrique (par étincelles par exemple). Si cela
se produit dans une atmosphère explosive,
elles peuvent alors être à l’origine d’une
inflammation.
60
Principaux facteurs d’accidents d’origine électrostatique
Il s’agit :
Des opérations de transfert de liquides pétroliers,
Des opérations de nettoyage de citernes et de l’utilisation mal appropriée de
dispositifs d’extinction,
Des déversements de poudres dans une atmosphère
explosible (gaz ou vapeurs de liquides inflammables),
Des phénomènes disruptifs dus à la personne humaine électriquement chargée
(car isolée de la terre),
De l’utilisation de canalisations non adaptées pour le transport pneumatique,
Des absences d’équipotentialité entre matériels.
61
Sources d’inflammation Selon la norme EN1127-1
62
Incendie
• Incontrôlable
• Désordonné
63
Un incendie est par définition:
Une réaction d´inflammation
incontrôlable et désordonnée,
contrairement à d´autres processus qui
dégagent de la chaleur et qui sont
contrôlables (ex : le moteur d´une
voiture, sur base d´un processus de
combustion, libère de l´énergie pour la
transformer en énergie de mouvement).
64
Le feu se propage par:
Conduction
Convection
Rayonnement
Projection
67
CONVECTION
La convection est un
transport de gaz chaud
Propagation de l'incendie
par la convection de
fumée
68
L'ouverture d'une
trappe de
désenfumage
empêche
l'accumulation de
fumée
71
DIFFÉRENTS MODES DE PROPAGATION D’UN
INCENDIE
73
D’après l’INRS 74
Il existe plusieurs processus de
combustion selon la vitesse
75
Combustion lente
On parle de combustion lente lors d´une réaction à basse température pour laquelle il n´y a pas de formation de flamme.
77
Combustion normale
78
Plusieurs processus de combustion selon la vitesse
79
CAUSES DES INCENDIES
80
EFFETS ET CONSÉQUENCES
81
EFFETS ET CONSÉQUENCES
82
EFFETS SUR L’HOMME
83
EFFETS SUR L’HOMME (SUITE)
Le seuil de douleur, c’est le flux thermique minimum pour
lequel la douleur ressentie par un individu devient
intolérable (1.7 kW/m2 pour une durée d’exposition d’une
minute),
86
EXPLOSION
87
EXPLOSION
Un confinement suffisant.
88
EXPLOSION
l’hexagone de l’explosion
89
EXPLOSION
L.I.E L.S.E
90
Les produits combustibles
mélangés à l’air ne sont explosifs
que dans un domaine de
concentration déterminé compris
entre la Limite Inférieure
d’Explosibilité (LIE) et la Limite
Supérieure d’Explosibilité (LSE).
91
Relation oxygène gaz/vapeur doit être adéquate
93
EXPLOSION
94
EXPLOSION
95
EXPLOSION
96
Il est important de connaître pour un combustible liquide les
notions:
97
ATTENTION : Certaines matières peuvent s´enflammer d´elles-
mêmes. Lorsque leur température augmente, elles libèrent
davantage d´oxygène et peuvent de cette manière déclencher
violemment un incendie.
98
CLASSIFICATION DE COMBUSTIBLES EN FONCTION DU POINT
D’ÉCLAIR
Les liquides inflammables F C
Class
Huile
particulières
IIIB
d ’olive
200 93.3
Cat.3: Peu inflammables
Class
IIIA
140 60
Cat.2: Doit être chauffé pour brûler Fuel Oils
Class
>55°C & <100°C Kérosène
II
100 37.8
73 22.8
Cat.1: Peu être initié à température Alcool
Class
ambiante >0°C & <55°C 32 0
I
0 -17.8
Essence
Extrêmement inflammable: <0°C -50 -45.6 Ethyl Ether
99
• Température d’inflammation: C’est la
température nécessaire pour faire démarrer le
processus de combustion.
100
101
Classes
102
Feux de classe A
103
Feux de classe B
104
Feux de classe C
105
Feux de classe D
106
Feux de classe E
107
Classes de feux Types de feux Combustibles
108
Les normes NF EN 2 (ISO 3941) distinguent cinq (5) classes de
feu:
-Classe A: Feux de matériaux solides, dont la combustion se fait
normalement avec formation de braises (bois, papiers, …)
(hydrocarbures, plastiques, …)
109
110
Conditions nécessaires à l’extinction d’un incendie
111
112
Rompre le triangle du feu
113
Rompre le triangle du feu
Lorsqu´une conduite de gaz est en
feu, on peut intervenir sur l´élément
´combustible´ en coupant l
´alimentation de gaz. On peut
également intervenir sur l´élément
´oxygène´ en mettant par exemple
une couverture anti-feu sur un
vêtement qui brûle pour qu´il ne soit
plus en contact avec l´oxygène.
114
EAU
115
SABLE
Action d’étouffement.
Il a aussi une action refroidissante
et est très efficace pour éteindre
par exemple des feux de liquides
répandus sur le sol.
Pour rappel, on ne peut JAMAIS
éteindre des matières inflammables
liquides avec de l´eau !
116
POUDRE
Poudre contenue dans les
extincteurs peut être utilisée
pour presque tous les types
de feu.
Action d’étouffement et
provoque une réaction de
catalyse négative.
117
MOUSSE
La mousse contient de l’eau et un agent
moussant (émulseur).
Lors de l´extinction d´un incendie, la mousse a
pour effet de faire flotter l´eau sur le combustible
en feu, ce qui stoppe l´arrivée d´oxygène et
éteint le feu.
Un inconvénient majeur de la mousse est qu´il s
´agit d´un polluant pour l´environnement.
118
CO2
• Gaz incolore plus lourd que l´air.
• Action d’étouffement: Evite l’arrivée de
l’oxygène.
Il est efficace pour éteindre par exemple une armoire
électrique en feu ou un ordinateur sans causer trop de
dégâts et de saleté.
• Action de refroidissement (neige carbonique).
Un inconvénient du CO2 est qu´il est indispensable de
bien aérer l´endroit après son utilisation.
119
Rachid IRZOUNI TECHNOFORMAT 120
121
Les appareils d´extinction
En Algérie les extincteurs sont toujours
portables, de couleur rouge pour les
extincteurs à eau, à poudre ou à mousse et
de couleur grise pour les extincteurs CO2.
L´étiquette obligatoire apposée sur l
´extincteur précise toujours son contenu.
122
EAU
POUDRE
CO2
123
Agent extincteur: EAU
Effet: Refroidissement.
Feux de classe A: Bois, papier, tissu…
DANGER de choc électrique si
124
Efficace pour tout type de feux:
Classe A B et C
Effet: Etouffement et interruption
de la chaîne de réaction chimique.
Réduit le risque de re-ignition.
Portée: 2m à 5m.
125
Efficace pour feux de classe (C):
Feux d’origine électrique.
Agent extincteur : CO2
Effet: Étouffement et refroidissement
126
Facilement transportable
Poids ne dépassant pas 12 kgs
Capacité - 0.8 à 9 kgs.
d’agent extincteur
127
Goupille de sécurité
Gâchette
Indicateur de pression
Fiche d’instructions:
Type (Eau, C02, Poudre)
Classification (A, B, C)
opératoire
128
Hydrant
Un hydrant est une bouche d
´incendie, raccordée à une
conduite d´eau, utilisée en cas
d´incendie par les pompiers ou
un personnel formé.
129
Couverture anti-
feu
Une couverture anti-feu est très
efficace pour éteindre par
exemple les vêtements en feu d
´une personne. En empêchant l
´arrivée d´oxygène.
la couverture en matière
ininflammable éteint le feu.
130
Couverture anti-
feu
(Suite)
On trouve une couverture anti-feu
(pliée) dans un contenant rond ou
carré, de couleur rouge de
préférence, accroché au mur.
131
Dévidoir
Un dévidoir se compose d´un
tuyau enroulé sur un tambour,
relié à une conduite d´eau.
On l´utilise uniquement pour
éteindre des feux de matières
solides mais jamais pour
éteindre entre autres un
ordinateur en feu !
132
Légende
1- Robinet diffuseur
4- Robinet d’arrêt
5- Alimentation en eau
6- Plaque de signalisation.
133
134
Système déluge
Une unité process est protégée par un ensemble de systèmes déluge fixes, de lance
monitors, de poteaux incendie (des tuyaux incendie éventuellement en secours à
proximité des poteaux).
Un système déluge est utilisé face à des risques élevés, nécessitant un
refroidissement immédiat.
C’est pourquoi la plus part des systèmes déluge, sont de plus en plus associés à une
détection redondante, permettant le déclenchement automatique.
135
Système déluge (suite)
Les applications classiques sont :
- Capacités non isolées, contenant des fluides inflammables,
- Capacités inaccessibles aux équipements de protection mobiles,
-Pompes véhiculant des liquides volatiles (en particulier si elles sont localisées sous
des pipe racks,
-Aéro-réfrigérants,
- Manifolds et équipements de contrôle,
Lorsque l’installation d’un système déluge s’avère impossible (encombrement,
maintenance), des monitors orientés de manière fixe et dédiés à l’équipement à
protéger, sont utilisés.
136
Système déluge en fonctionnement
137
Protection capacité cylindrique horizontale
138
Déluge appliqué en haut de la sphère Déluge par quadrillage
Rideau d’eau
Les rideaux d’eau peuvent être utilisés pour différents types d’application :
- Protection contre les flammes et le rayonnement thermique (équipements et
individus),
- Séparation des vapeurs inflammables issues d’une source à haut risque de fuite
potentielle, d’une zone avec des sources d’ignition (fours, rebouilleurs…),
-Séparation des vapeurs toxiques issues d’une source à haut risque de fuite
potentielle, d’une zone avec présence d’individus (interne ou externe au site).
Caractéristiques
L'action des rideaux d'eau réside en trois principaux mécanismes :
- La dilution mécanique par entraînement d'air,
- L'absorption (dissolution dans l'eau),
140
Rideau d’eau (Suite)
Caractéristiques
- Une barrière physique, qui provoque
Une accumulation du polluant en amont par effet d'obstacle,
Un abaissement des concentrations en aval ou du rayonnement t
thermique,
Une augmentation de la hauteur et de la largeur du nuage de gaz.
141
SPRINKLERS
Les buses sprinkler sont de type fermé (avec fusible)
dont le fonctionnement est commandé par la
rupture du fusible : seule la buse dont le fusible a
déclenché est activée.
Les installations « sprinkler » sont :
- Plus couramment employées dans les locaux fermés.
- Occasionnellement utilisées à l’air libre sous réserve
que l’élément fusible soit suffisamment
sensible à une augmentation de température quelle
Sprinkler
que soit les conditions atmosphériques. (Température 68°C)
142
144
Le plan d’intervention
Faire appel aux services de secours est un devoir qui s’impose à
tout témoin d’un sinistre
Un verre d’eau suffit à Un seau d’eau peut Une tonne d’eau est nécessaire
éteindre l’incendie éteindre l’incendie à éteindre l’incendie
145
Principales mesures pour prévenir les risques
d’incendie ou d’explosion liés à l’électricité statique
Environnement de travail et équipements
146
DIFFÉRENTS TYPES DE FEUX
Jet enflammé
Feu de nappe
Boil-over
147
Jet enflammé
(feu torche, feu chalumeau)
148
Diffusion des produits
de combustion
Diffusion de
l’air
Diffusion du
combustible
Air entrainé
149
Causes des feux torche
Fissures de soudure.
150
Conséquences
151
Conséquences (suite)
152
Conséquences (suite)
153
Conséquences sur les personnes
154
Conséquences sur les personnes
Régime et durée
Instationnaire ou < 120 s Stationnaire et > 120 s
du phénomène
SEI 600 3
SEL 1000 5
SELS 1800 8
155
IMPACT SUR LES STRUCTURES – SEUILS D’EFFETS DOMINO
Pour les effets sur les structures, les seuils suivants sont convenus :
5 kW/m², seuil de destruction de vitres significatives,
8 kW/m², seuil des effets domino et correspondant au seuil de dégâts
graves sur les structures,
16 kW/m², seuil d'exposition prolongée des structures et correspondant au
seuil des dégâts très graves sur les structures, hors structures béton,
20 kW/m², seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures
et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les structures béton,
200 kW/m², seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes.
156
Moyens de protection
157
FEU DE NAPPE
Conditions d'apparition
Présence simultanée d'une nappe de liquide inflammable portée à
une température supérieure à son point éclair et d'un point chaud
(étincelle, flamme nue, métal incandescent,...).
158
FEU DE NAPPE
159
BOIL OVER
160
BOIL OVER
DEFINITION DU PHENOMENE
Un BOILOVER est un phénomène de moussage brutal impliquant des réservoirs
atmosphériques et résultant de la transformation en vapeur, d'eau liquide (fond d'eau,
eau libre, émulsion) contenue dans un réservoir en feu.
161
CONDITIONS D’UN BOILOVER
166
Différentes phases d’un boil-over (Suite)
167
Les phénomènes induits par un boil-over sont donc
les suivants :
Développement d’un volume de vapeur par effet
piston,
Formation d’une boule de feu,
Débordement et épandage d’hydrocarbures en
feu à l’extérieur de la cuvette de rétention.
168
Calcul des effets thermiques de la boule de feu
169
170
DIFFÉRENTS TYPES D’EXPLOSION
UVCE
BLEVE
171
Définition de l’UVCE
172
Définition de l’UVCE (Suite)
173
DESCRIPTION DU PHÉNOMÈNE
174
DESCRIPTION DU PHÉNOMÈNE (SUITE)
175
DESCRIPTION DU PHÉNOMÈNE (SUITE)
176
Selon les effets produits, nous parlons de l’UVCE ou du Flash fire
ou Feu de nuage.
De manière générale, le terme UVCE s’applique lorsque des effets de
pression sont observés, alors que le terme Flash fire est réservé
aux situations où la combustion du nuage ne produit pas d’effets de
pression.
Cependant, il s’agit dans les deux cas du même phénomène
physique, à savoir la combustion d’un nuage de mélange inflammable.
177
Conséquences de l’UVCE
178
Caractérisation des Effets de pression de l’UVCE
4 à 6 (500 mbar)
selon l’encombrement lié aux
équipements en place (bras, tuyauteries,
Poste de chargement / déchargement
…) et nombre de citernes (wagons et
camions-citernes) pouvant être présents
côte à côte aux postes 179
Effet thermique de L’UVCE
180
Effet thermique de L’UVCE (Suite)
181
Définition du BLEVE
surtout associé
au GPL
182
BLEVE
Le phénomène BLEVE, terme anglais signifiant :
Il se produit lors de la rupture d'un réservoir contenant un liquide sous pression qui est
largement supérieure à la pression atmosphérique. Suite à la décompression rapide, une
ébullition violente et une vaporisation quasi instantanée d’une partie du liquide entraîne
des ondes de pression qui aboutiront à l’explosion.
En effet, dans ce cas-là, il peut s'accompagner d'une boule de feu produisant une chaleur
extrême détruisant tout ce qui se trouve sur son passage.
PRODUITS CONCERNÉS PAR LE BLEVE
On trouve les gaz liquéfiés combustibles tels que :
• GNL, GPL
• Propylène
• Butène
• Acétylène
• Ammoniac
• Chlorure de Vinyle
• Oxyde de Propylène
Par ailleurs, il y figure les gaz liquéfiés non combustibles :
• Le Dioxyde de carbone
• L’Azote
• Le Chlore
• L’Hélium
Les réservoirs cryogéniques de gaz liquéfiés ne sont donc pas sujets au BLEVE
Exemple: BLEVE sur une sphère de propane
Exemple d’accident: BLEVE d’un cylindre de 1000 tonnes de GPL à SYDNEY en avril 1990
194
195
196
Mr H.YAHIAOUI 19
7
TECHNIQUES:
Erreur de l’indicateur de niveau (3m maximum), aucune indication sur la
hauteur réelle de produit dans la colonne
198
HUMAINES:
Le superviseur prend son poste en salle de contrôle centrale une heure en retard
pour des motifs personnels, il quitte ensuite son poste pour une urgence familiale et
laisse l’opérateur de contrôle seul pour gérer 3 unités de la raffinerie dont l’unité
d’isomérisation.
199
ORGANISATIONNELS:
Les objectifs du HSE étaient axés sur l’amélioration des résultats personnels (accidents
du travail ..) plutôt que sur la sécurité des procédés et des systèmes de management.
200
Le retour d’expérience sur les incidents et presque accidents n’était pas pris en
compte par la direction de la raffinerie.
La série d’incidents et d’accidents similaires sur des sites de BP .
23 décès sur 30 années précédant cet accident.
En 2004, 3 incidents majeurs ont causé 3 décès, après l’accident, 2 incidents
additionnels surviennent.
Avant l’accident, du liquide inflammable s’était échappé à 8 reprises de la cheminée
du réservoir de purge de l’unité et presque tous les démarrages de l’unité avaient
conduit à des niveaux hauts de liquides dans la colonne. Le groupe industriel n’a pas
mené d’enquête sur ces incidents.
201
LES EFFETS THERMIQUES
Les effets thermiques se manifestent par des brûlures à des degrés variables en fonction
de la distance à laquelle on se trouve, suite à une exposition à un flux thermique lié à un
incendie, à une explosion ou à la formation d’une boule de feu. Les installations voisines
peuvent également être endommagées en fonction de la durée d’exposition à ce flux
thermique.
Les effets thermiques dépendent de la durée d’exposition et surtout de l’intensité de la
flamme, donc de l’énergie reçue exprimée en kilowatt par mètre carré (kW/m2) de surface
exposée.
Le principal effet thermique est la brûlure, qui se manifeste de façon plus ou moins
intense suivant le niveau de rayonnement auquel la personne a été exposée.
Mr H.YAHIAOUI 202
LES EFFETS PHYSIQUES
Les effets physiques se manifestent par des chocs et des collisions suite à une explosion
qui provoque une onde de surpression pouvant déstabiliser les structures matérielles
(projections, effondrement des bâtiments) et causer des lésions chez l’homme (lésions
internes au niveau des tympans et des poumons, traumatismes).
Les effets sur l’homme sont soit directs, en provoquant l’éclatement d’organes, soit
indirects du fait de la projection d’objets, d’éclats de verre ou de la chute d’éléments lourds
de construction ou de la projection de la personne sur un obstacle fixe.
Ainsi les effets physiques sont de deux sortes: les ondes de choc et les projectiles.
Mr H.YAHIAOUI 203
LES EFFETS TOXIQUES
Mr H.YAHIAOUI
Le bilan fait état de 15 morts parmi les sous-traitants et 180 blessés
Au plan matériel, les dégâts sont très importants dans l’unité d’isomérisation et
endommagement de plus de 50 réservoirs de stockage.
Parallèlement dans le cadre d’un accord avec les autorités, le groupe s'engage à
investir 500 millions de dollars (385 millions d'€) pour améliorer la sécurité du site.
205
206
Ce dramatique accident illustre très clairement le rôle décisif et la responsabilité
de l’encadrement et de la direction d’un site industriel et de son groupe dans la
bonne tenue du système de gestion de la sécurité des installations.
A Texas City, la priorité avait été donnée à la productivité, en écartant les autres
valeurs telles que la culture de la sécurité, la complémentarité des compétences
et des niveaux hiérarchiques, et les barrières permettant de limiter la probabilité
d’occurrence des accidents se sont écroulées les unes après les autres menant à
une situation d’exploitation très dégradée.
207
INTRODUCTION
L’industrie pétrolière et gazière constituent un des piliers incontestables de l’économie
mondiale, depuis plusieurs années de nombreux accidents ont été dénombrés dus aux
Atmosphères Explosives.
Ces accidents comme ceux survenus à Flixborough 1974, AZF Toulouse 2001, Texas
2005, SKIKDA 2004, L’explosion de Blaye 1997 d'un silo de céréales, ont démontré à
quel point les accidents pouvaient être impressionnants et destructeurs avec des
conséquences dramatiques sur l’homme, les installations et l’environnement.
Ainsi au fil des années, la prévention concernant les ATEX s’est renforcée, notamment
par la mise en place d’une législation spécifique, notamment avec l’apparition des
directives européennes sur les atmosphères explosives.
Atmosphère explosible?
Atmosphère susceptible de devenir explosive (danger potentiel)
Quand peut-on être en présence d’une ATEX ?
Toner 60
Aluminium en poudre 40
Résine époxydique 20
Charbon de bois 140
Amidon de blé 25
Sucre 45
Vitamine C 70
Cacao 75
Pour être dans son domaine d’explosivité, le mélange avec l’air doit
remplir la condition suivante :
OU
Plus l’EMI d’un produit est faible, plus l’énergie à apporter à ce produit pour qu’il
s’enflamme est faible.
Quelques valeurs d'EMI (gaz et vapeurs)
• Méthane 300 µj
• Butane 250 µj
• Éthanol 140 µj
• Éthylène 70 µj
• Oxyde d'éthylène 60 µj
• Hydrogène 17 µj
• Sulfure de carbone 15 µj
Exemple:
- L'énergie dans l'étincelle d'une bougie automobile est d'environ 1J
- 1 ampoule de 40 W allumée pendant 1 minute consomme 2400 J.
Décharge
Décharge d'électricité statique
Une source
EMI d’inflammation pouvant engendrer une explosion peut être une
d'électricité statique
Choc juste ressenti
Choc grave
Hydrogène
source d’énergie suffisamment importante ou une température
suffisamment élevée.
Energie fournie par la source > EMI
0,01 mJ 0,1 mJ 1 mJ
ou 100 mJ 1J
10 mJ
T° Mélange > T auto inflammation
Masse de 1 kg
tombant de 0,5 m
EMI EMI
Oxyde Ethanol
Choc électrique
d'éthylène mortel
Charge électrostatique acquise
en marchant
sur de la moquette
La température d’Auto-Inflammation (TAI)
Plus la TAI d’un produit est faible, plus celui-ci a des chances de s’enflammer
en l’absence de source d’inflammation dans le cas où il serait porté à une
température T≥ TAI.
Hydrogène 560°C
Acétone 465°C
Essence (io 100) 460°C
Oxyde d'éthylène 430°C
Éthanol 363°C
Butane 287°C
Éther éthylique 160°C
Sulfure de carbone 102°C
Quelles sont les substances inflammables
les plus dangereuses ?
Classes de température
• Méthane 300 µj I
• Butane 250 µj
• Éthanol 140 µj IIA
• Éthylène 70 µj
• Oxyde d'éthylène 60 µj IIB
• Hydrogène 17 µj IIC
• Sulfure de carbone 15 µj
• Acétone 1,01 mm
• Méthane 1,14 mm I /IIA
• Propane 0,92 mm
• Éthanol 0,91 mm
• Éther éthylique 0,87 mm IIB
• Oxyde de propylène 0,70 mm
• Éthylène 0,65 mm
• Oxyde d'éthylène 0,59 mm
• Hydrogène 0,29 mm IIC
• Acétylène 0,37 mm IIC
• Sulfure de carbone 0,20 mm
Les explosions peuvent être soit d’origine physique (éclatement d’un récipient dont la
pression intérieure est devenue trop grande, etc.), soit d’origine chimique, ces dernières
résultant d’une réaction chimique. De nombreuses substances sont susceptibles, dans
certaines conditions, de provoquer des explosions (gaz et des vapeurs, mais aussi des
poussières).
effondrements.
Pour cela, une évaluation du risque d'explosion dans l'entreprise est donc
nécessaire pour permettre d'identifier tous les lieux où peuvent se former des
atmosphères explosives.
Les codes d'installation en Amérique du Nord sont le NEC (National Electric Code)
pour les Etats-Unis, et le CEC (Code canadien de l'électricité) pour le Canada.
Au Royaume-Uni, cette directive est mise en œuvre par le HSE (Health and Safety
Executive) dans le cadre de la réglementation sur les substances dangereuses et
atmosphères explosives DSEAR (Dangerous Substances and Explosive
Atmospheres Regulations) de 2002.
Normes :
CEI 60079-x
Classification des zones à risque d’explosion
BS EN 60079
Appareils destinés aux travaux souterrains des mines et aux parties de leurs
installations susceptibles d’être mis danger par le grisou et/ou des poussières
Groupe I
combustibles
Appareils destinés à être utilisés dans d’autres lieux que des mines (industries de
Groupe II surface), susceptibles d’être mis en danger par des atmosphères explosives
Appareils conçus pour assurer un très haut niveau de protection et destinés à un environnement
Catégorie 1 dans lequel des atmosphères explosives sont présentes constamment, ou pour une longue période
ou fréquemment (pour les zones 0 ou 20)
Appareils conçus pour assurer un haut niveau de protection dans un environnement où des
Catégorie 2 atmosphères explosives se manifestent de manière occasionnelle (pour les zones 1 ou 21)
Appareils conçus pour assurer un niveau normal de protection avec une faible probabilité de
Catégorie 3 formation d’atmosphère explosive et pour une courte période (pour les zones 2 ou 22)
Mr H.YAHIAOUI
Adéquation du matériel à la zone à risque d’explosion
MARQUAGE RÉGLEMENTAIRE
Nom et adresse
du fabricant
Paramètres Electriques
Type du matériel
Marquage
Gaz/Poussière
N° série/ année
de fabrication
Marquage ATEX
? Organisme notifié ATEX
N° certificat ATEX
261
Exemple :
2 La catégorie de l’appareil
G Signifie que l’appareil résiste dans une Atmosphère Explosible due aux Gaz (G)
Signifie que le matériel répond aux normes de protection normalisée par le
CENELEC (Comité Européen de la Normalisation Electrotechnique) pour les
EEx Atmosphères Explosibles. Ce sigle doit également apparaître sur tous les appareils
destinés à être utilisés en Atmosphère Explosible.
d Renseigne sur le mode de protection spécifique de l’appareil: protection par enveloppe anti
déflagrante.
Correspond au groupe de gaz le plus sévère et notamment l’hydrogène. Le II rappel
IIC que l’appareil est utilisable dans une industrie de surface.
C : l’appareil peut être utilisé dans une atmosphère explosible due à l’Hydrogène et/ou
acétylène.
T6
Renseigne sur la température maximale de surface
Critères de sélection du matériel
à utiliser en zone à risque d’explosion
Classe de température
Les gaz étant classés en différents groupes (I, IIA, IIB…), il appartient à l’utilisateur de
vérifier que l’indication de subdivision portée sur un matériel est supérieure ou égale
à celle dans laquelle est classée l’atmosphère baignant le matériel.
Exemple:
Un matériel marqué IIB peut être
utilisé en présence de propane (IIA),
mais pas en présence d’hydrogène
(IIC).
En conséquence, les matériels destinés à être utilisés dans une atmosphère explosive sont
classés de T1 à T6 en fonction de la température maximale de surface qu’ils génèrent:
Exemple:
Un appareil dont la température maximale de surface est de 105 °C sera
classé T4.
Comparaison des classe de température au niveau mondial
Hydrogène 560° T1
Méthane 537° T1
T1 450° Ethylène 425° T2
T2 300° Acétylène 305° T2
T3 200° Kérosène 210° T3
T4 135° Ether éthylique 160° T4
T5 100°
T6 85° Disulfure de carbone 95° T6
Certification applicable
Zone Modes de protection
UL FM CSA CEI CENELEC
Sécurité intrinsèque, "ia" UL 2279, Pt.11 ----- CSA-E79-11 CEI 60079-11 EN 50020
0 Classe I, Div. 1 ANSI/UL 913 FM 3610 CSA-157 ----- -----
Enveloppe antidéflagrante "d" UL 2279, Pt.1 FM 3618 CSA-E79-1 CEI 60079-1 EN 50018
Sécurité augmentée "e" UL 2279, Pt.7 FM 3619 CSA-E79-7 CEI 60079-7 EN 50018
1 Sécurité intrinsèque, "ib" UL 2279, Pt.11 FM 3610 CSA-E79-11 CEI 60079-11 EN 50020
Immersion dans l'huile "o" UL 2279, Pt.6 FM 3621 CSA-E79-6 CEI 60079-6 EN 50015
Remplissage pulvérulent "q" UL 2279, Pt.5 FM 3622 CSA-E79-5 CEI 60079-5 EN 50017
Surpression interne "p" UL 2279, Pt.2 FM 3620 CSA-E79-2 CEI 60079-2 EN 50016
Non incendiaire "NI" UL 2279, Pt.15 FM 3611 CSA-E79-15 CEI 60079-15 EN 50021
Non-sparking device "nA" UL 2279, Pt.15 ----- CSA-E79-15 CEI 60079-15 EN 50021
2 Restricted breathing "nR" UL 2279, Pt.15 ----- CSA-E79-15 CEI 60079-15 EN 50021
Hermetically sealed "nC" UL 2279, Pt.15 ----- CSA-E79-15 CEI 60079-15 EN 50021
280
Indice de protection IP (Ingress Protection )
L’utilisation des classifications codées pour indiquer le degré de protection des boîtiers
contre les infiltrations et les matériaux solides, est désormais largement répandue.
Ces classifications couvrent également la protection des personnes en cas de contact
avec des pièces sous tension ou mobiles dans le boîtier.
Remarque importante: ces classifications s’ajoutent à celles pour les équipements
électriques dans les zones dangereuses et ne les remplacent aucunement.
En Europe, la notation utilisée pour indiquer une protection étanche est constituée des
lettres IP suivies de deux chiffres de caractéristiques qui indiquent le degré de protection.
Indice de protection IP (Ingress Protection )
Il en existe une version internationale, qui comprend trois chiffres après les
lettres IP au lieu de deux:
Exemple : « IP653 »
3e chiffre correspond à
la résistance aux chocs.
Codes IP (IEC/EN 60529)
Indices IP et NEMA : Quelle différence ?
Les indices NEMA (National Electrical Manufacturers Association) et IP (Indice de
Protection) sont utilisés pour caractériser, entre autres, l’étanchéité d’un produit à l’eau et
à la poussière.
L’indice NEMA (norme NEMA 250) est principalement utilisé aux Etats-Unis et au
Canada alors que l’indice IP (norme IEC 60529) est utilisé dans le reste du monde.
Exemple :
Un détecteur de gaz, d’une centrale de détection de gaz ou plus communément
d’une prise électrique.
287
CLASSEMENT DES HYDROCARBURES
Selon leur état physique, les hydrocarbures liquéfiés ou liquides sont classés en
quatre catégories :
• Catégorie A
Hydrocarbures dont la pression absolue de vapeur à 15°C est supérieure à 1
bar.
Ceux ci sont réparties en deux sous catégories :
Catégorie A1
Hydrocarbures maintenues liquéfiés à une température inférieure à 0°C
Exemple : gaz naturel (méthane), éthylène
Catégorie A2
Hydrocarbures liquéfiés dans d’autres conditions
Exemple : butane, propane, butadiène, isoprène
• Catégorie B
Hydrocarbures liquides dont le point éclair est inférieur à 55°C.
Exemple : pétrole brut, essence, kérosène
288
CLASSEMENT DES HYDROCARBURES (Suite)
Catégorie C
Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur ou égal à 55°C.
Ceux ci sont réparties en deux sous catégories :
Catégorie C1
Hydrocarbures à une température égale ou supérieure à leur point d’éclair
Catégorie C2
Hydrocarbures à une température inférieure à leur point d’éclair
Exemples : fuel-oil domestique, gazole moteur , fuel-oil lourd.
Catégorie D
Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur à 100°C.
Ceux-ci sont réparties en deux sous catégories :
Catégorie D1
Hydrocarbures à une température égale ou supérieure à leur point d’éclair
Catégorie D2
Hydrocarbures à une température inférieure à leur point d’éclair
Exemples : huiles, graisses, bitumes
289
INSTALLATIONS CONCERNÉES
La réglementation fixe l’aménagement et l’exploitation :
– des usines de traitement de pétrole brut,
– des dépôts d’hydrocarbures liquéfiés,
– des dépôts d’hydrocarbures liquides,
Elle s’applique à tous les dépôts de plus de 1000 m3 et à toute modification les
concernant .
Ces règles d’aménagement font appel à deux notions de base :
– les "emplacements" correspondant aux différents éléments constitutifs de
l’établissement,
– les "zones dangereuses" dites "zones classées" qui s’étendent autour des
emplacements contenant des hydrocarbures.
290
Les emplacements regroupent les installations :
– de stockage : réservoirs fixes, cuvettes, réservoirs mobiles…
– de transfert : pompes, postes de chargement…
– les installations annexes nécessaires à l’exploitation.
291
POSSIBILITÉS DE FORMATION D’UNE ATEX
1Emplacement dangereux
Emplacement dans lequel une ATEX est présente, ou dans lequel on peut
s'attendre qu'elle soit présente, en quantités suffisantes pour nécessiter
des précautions particulières pour la construction, l'installation et
l'utilisation de matériel.
2 Source de dégagement
Point ou endroit d'où un gaz, une vapeur ou un liquide inflammable peut
être libéré dans l'atmosphère, de telle sorte qu'une atmosphère explosive
soit créée.
3 Degrés de dégagement
Il y a trois degrés de dégagement de base, par ordre décroissant de
probabilité de présence d'une atmosphère explosive : degré continu,
premier degré, deuxième degré.
Définitions (suite)
4 Etendue de zone
Distance en tout sens de la source de dégagement au point où le mélange
air/gaz a été dilué par l'air à une valeur inférieure à la valeur au-dessous
de la LIE
5 Taux de dégagement
Quantité de gaz ou vapeur inflammable émise par unité de temps par la
source de dégagement
3 Ventilation
L'étendue de la zone s’accroît lorsque la ventilation est réduite.
4 Densité relative du gaz ou de la vapeur au moment de son dégagement
Si le G/V est sensiblement plus léger que l'air, il tendra à s'élever.
S'il est sensiblement plus lourd, il tendra à s'accumuler au niveau du
sol.
L'étendue horizontale de la zone au niveau du sol s’accroît lorsque la
densité relative s’accroît et l'étendue verticale au dessus de la source
s’accroît lorsque la densité relative décroît.
Autre paramètre à considérer
Conditions climatiques
Le taux de la dispersion G/V dans l'atmosphère augmente selon la
vitesse du vent mais il existe une vitesse minimale de 2 m/s–3 m/s
nécessaires pour amorcer une diffusion turbulente.
Au-dessous, la constitution de couches de G/V se produit et la distance
pour une dispersion sans risque est augmentée de façon significative.
Exemples de sources de dégagement
Points de vidange d'eau placés sur des cuves contenant des liquides inflammables
susceptibles de dégagements de matière inflammable dans l'atmosphère tandis que
s'effectue la vidange de l'eau pendant le fonctionnement normal;
302
Exemples de sources de dégagement (Suite)
Sources donnant un dégagement de 1er degré
Points de prise d'échantillons où il peut y avoir dégagement de matière inflammable
dans l'atmosphère pendant le fonctionnement normal;
Soupapes de décharge, évents et autres ouvertures où il peut y avoir dégagement de
matière inflammable dans l'atmosphère pendant le fonctionnement normal.
303
Exemples de sources de dégagement
305
APPROCHES DE CLASSIFICATION
306
APPROCHES DE CLASSIFICATION (Suite)
L’approche «sources de rejets» peut être utilisée dans toutes les situations.
307
APPROCHES DE CLASSIFICATION
308
Procédure pour la classification des zones dangereuses (adaptée d’IP 15)
309
Procédure pour la classification des zones dangereuses (adaptée d’IP 15)
310
Classes des produits pétroliers (IP)
311
Catégories des fluides (IP)
312
Représentation graphique des différentes zones
313
Réservoir à toit fixe, classe I, classe II (2) et classe III (2) (IP)
314
Réservoir de stockage à toit fixe à l’extérieur et ne
comportant pas de toit flottant intérieur (ISO 60079)
315
La Certification
Certification IECEX
Le cas des pays appartenant à l’UE pour lesquels une évaluation par
rapport à la directive 94/9/CE doit être réalisée, ces derniers devant être
certifiés CE.
L’évaluation d’un produit certifié IECEx provenant d’un pays hors UE est
grandement simplifié puisqu’un organisme notifié européen et
appartenant au schéma IECEx pourra utiliser les essais réalisés par son
homologue hors UE.
Ce certificat de conformité global est délivré par un organisme de
certification reconnu par l’IECEx : un ExCB (Ex Certification Body).
La délivrance par l'ExCB de ce certificat de conformité est effectuée sur
la base :
De résultats d’essais et d'évaluation des échantillons attestant de leur
conformité avec les normes CEI qui s’appliquent à ce matériel.
Pour pouvoir placer la marque de conformité IECEx sur les produits, sur
l'emballage et le matériel promotionnel le fabricant doit signer une
licence d’utilisation et avoir un certificat de conformité IECEx valide
délivré selon les règles du Système IECEx.
La certification
Une entreprise peut exiger des entreprises extérieures intervenant sur son
site que son personnel soit certifié.
Une telle certification s'obtient en suivant un stage auprès d'un organisme
agréé.
Formation des personnes devant intervenir sur les matériels ATEX à réparer.
Audit de l’entreprise par l’INERIS quant à ses capacités de réparation et de
traçabilité.
Evaluation théorique et pratique des personnes intervenant sur les matériels ATEX,
leur permettant d'obtenir un "Certificat de compétences" si le niveau est atteint.
Comme pour l'habilitation électrique on distingue différents niveaux