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Formateur : Khalid MARGAA

1
INTRODUCTION

 La notion d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise est


intimement liée à la gestion des établissements
classés et comporte un certain nombre de règles
permettant :
* la protection des personnes et des biens;
* la préservation de l’environnement;
 Cette thématique traite plusieurs aspects : sécurité,
hygiène, salubrité, environnement,..;
 Elle est régie par des textes législatifs 2
et
réglementaires et des normes techniques;
INTRODUCTION

 Les textes législatifs et réglementaires qui traitent de


la sécurité et de l’hygiène sont contenus dans
plusieurs réglementations :
* La réglementation des établissements classés;
* La réglementation du travail;
* La réglementation de l’environnement;
* La réglementation de l’habitat;….
 Les normes techniques publiées par le SNIMA (avec
des références ISO, AFNOR,…) couvrent toutes les 3

spécifications techniques relatives à la sécurité.


INTRODUCTION

 Les risques sont généralement définis comme la


probabilité d'occurrence d'un évènement fâcheux
pouvant conduire à l'arrivée d'un accident ou d'une
maladie.
 Prévenir les risques, c'est œuvrer en amont de manière
à ce que l'accident ou la maladie ne surviennent pas ou,
parce qu'il n'est pas toujours possible d'éviter l'accident
ou la survenue d'une maladie, de faire en sorte que
l'accident soit le moins grave possible et/ou que la
maladie soit dépistée le plus rapidement possible afin
4
d'augmenter les chances de guérison.
INTRODUCTION
 La totalité des risques possibles rencontrés dans les
établissements industriels, commerciaux, administratifs,
dans les infrastructures routières, portuaires … ou dans
les moyens de transport et les chantiers, est bien difficile
à établir tant les situations sont diverses ; il en est de
même pour les mesures de prévention ou de maîtrise des
dangers afférents;
 Toutefois, on peut dresser un panorama général des
situations à risques fréquemment rencontrées, ce qui
permet d’établir une check-list des bonnes questions à se
poser et, par suite, des bonnes pratiques de prévention à
mettre en œuvre, en privilégiant toujours la prévention 5

collective par rapport aux protections individuelles.


INTRODUCTION

 Dans les activités qui font appel à des technologies : il


n’y a pas de « risque zéro ». Dès que l’homme décide
de produire, de transporter ou de façonner la matière à
son profit, des risques apparaissent.
 Le risque technologique, c’est la possibilité qu’un
événement accidentel se produise sur un site qui met
en jeu des produits ou des procédés dangereux.
Ces produits, ces procédés peuvent amplifier les
conséquences de l’accident.
 Le personnel d’une usine, les riverains ou même
l’environnement sont alors susceptibles d’être touchés,
parfois de manière dramatique. Il est donc essentiel de
pouvoir mesurer ces risques, pour mieux les prévenir. 6
INTRODUCTION

 Dans les activités qui font appel à des technologies : il


n’y a pas de « risque zéro ». Dès que l’homme décide
de produire, de transporter ou de façonner la matière à
son profit, des risques apparaissent.
 Le risque technologique, c’est la possibilité qu’un
événement accidentel se produise sur un site qui met
en jeu des produits ou des procédés dangereux.
Ces produits, ces procédés peuvent amplifier les
conséquences de l’accident.
 Le personnel d’une usine, les riverains ou même
l’environnement sont alors susceptibles d’être touchés,
parfois de manière dramatique. Il est donc essentiel de
pouvoir mesurer ces risques, pour mieux les prévenir. 7
8
LE
LERISQUE
RISQUEINDUSTRIEL
INDUSTRIELDANS
DANSLE
LEMONDE
MONDE
Date Localisation Type d'accident Victimes et dégâts

1966 Feyzin - France Incendie d'une industrie pétrochimique 18 morts

Flixborough
1974 Explosion sur un site industriel 28 morts
Grande Bretagne

Pas de mort sur le coup, mais


1976 Seveso - Italie Fuite de dioxine d'une usine chimique
37 000 personnes touchées

Environ 2 500 morts et 250 000


1984 Bhopal - Inde Fuite d'un gaz toxique
blessés

Explosion d'un centre de stockage de Plus de 500 morts, 7 000 blessés


1984 Mexico - Mexique
gaz de pétrole liquéfié et 200000 évacués

31 morts sur le coup mais


1986 Tchernobyl - Ukraine Explosion d'un réacteur nucléaire
conséquences à long terme

30 morts, > 2 000 blessés et


2001 Toulouse - France Explosion d'un site industriel
plusieurs milliers de sinistrés 9
EVALUER LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

 Toutes les activités industrielles génèrent des


risques, principalement liés aux produits stockés
ou fabriqués :
1. les industries minières, qui présentent des risques
d’exploitation (effondrements, coups de grisou et coups de
poussier dans les mines de charbon…) et celles qui
utilisent des produits très toxiques (sels de mercure,
cyanures…) ;
2. les industries chimiques, produisent ou utilisent des
substances souvent dangereuses en grandes quantités.
Ces produits servent à la fabrication de plastiques, de
produits pharmaceutiques, d’engrais, parfois d’explosifs…
Ils présentent dans certaines conditions des risques
d’explosion ou d’émission de substances toxiques ;
3. les industries pétrolières et pétrochimiques, produisent,
stockent et transforment le gaz, le pétrole et tous ses
dérivés. Elles doivent prévenir des risques d’incendie,
d’explosion, de pollution marine et de pollution des sols
10 ;
EVALUER LES RISQUES TECHNOLOGIQUES
4 . Les industries sidérurgiques, traitent les dérivés des
métaux à très hautes températures et peuvent présenter
un risque d’explosion avec projection de matières en
fusion ;

5. Les grands barrages hydroélectriques, avec les risques


de rupture et de submersion de l’aval ; - et d’autres lieux,
comme les grands silos à grains où peuvent se produire
des explosions dues à l’inflammation des poussières…

6. Les centrales nucléaires, où sont manipulées et


produites des matières très radioactives. Les mesures de
sécurité y sont les plus sévères, pour prévenir par
exemple le risque de fusion du cœur d’un réacteur, ou
d’une émission de matières radioactives dans
l’atmosphère ;
11
EVALUER LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

 Un accident industriel peut provoquer trois types d’effets :

1 . Les effets mécaniques : une explosion provoque une onde de choc, à


l’origine d’une brusque surpression. Les spécialistes calculent la
surpression engendrée, et déterminent ainsi ses risques sur la santé
(tympans, poumons…) et sur les biens.

2 - Les effets thermiques : ils sont liés à la combustion d’un produit, parfois
accompagnée d’une explosion. Les conséquences sur l’homme, brûlures
aux 1er, 2e et 3e degrés, sont déterminées par calcul de la quantité de
chaleur reçue par unité de surface.

3. Les effets toxiques : ils correspondent à l’inhalation, l’ingestion ou le


contact avec la peau ou les muqueuses d’une substance irritante, nocive
ou toxique. Sur la santé humaine, ces effets peuvent être immédiats
(toxicité aiguë) ou sur le long terme (toxicité chroniques), et vont du bénin
(substances irritantes) au mortel (substances toxiques).
12
QUE FONT LES INDUSTRIELS EUX-MÊMES POUR
LIMITER LES RISQUES TECHNOLOGIQUES ?
 Il faut avant tout évaluer les risques auxquels l’entreprise
s’expose, et mesurer leurs effets.
 Il faut ensuite réduire les risques à la source. Pour ce faire, on
met en place des procédures de manipulation des produits, des
installations sécurisées, des systèmes de surveillance et de
détection ainsi qu’une formation rigoureuse des employés.
Enfin, on effectue des contrôles sévères de l’application de
toutes ces mesures de sécurité.
 Puis il faut mettre en place des procédures à appliquer si un
accident survenait, afin d’en combattre les effets le plus
rapidement possible. Il s’agit d’installations anti-incendie
(lances, extincteurs…), d’équipements limitant les effets d’une
explosion (merlons de protection, rideaux d’eau…) ou d’une
pollution (installations étanches…) et de plans d’évacuation des
populations concernées. 13
QUE FONT LES INDUSTRIELS EUX-MÊMES POUR
LIMITER LES RISQUES TECHNOLOGIQUES ?

 Pour assurer la sécurité des sites et le contrôle des opérations


et des installations, il doit y avoir des équipes de secours
spécialement dédiées à la sécurité sur tous les sites
industriels.
 Ces équipes d’intervention doivent avoir deux missions
essentielles :
1 - assurer la sécurité de chaque employé au poste de travail
(c’est ce qu’on appelle la « sécurité opérationnelle »)
2 - et protéger les installations industrielles (c’est ce qu’on
appelle la « maîtrise des risques technologiques »).
14
L’ORGANISATION DES SECOURS : LE PLAN
D’OPÉRATION INTERNE (POI)

 En cas d’accident à l’intérieur d’un établissement, les


industriels appliquent leur Plan d’Opération Interne (POI).

 Le POI définit les mesures d’organisation, les méthodes


d’intervention et les moyens nécessaires que l’exploitant doit
mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et
l’environnement.

 Il est établi sur la base d’une étude de dangers comportant une


analyse des différents scénarios d’accidents possibles et de
leurs conséquences les plus pénalisantes.
 De plus, la réalisation d’exercices d’application du POI doit être
effective, afin d’en vérifier la fiabilité et d’en combler les lacunes
éventuelles. Il est souhaitable que de tels exercices aient lieu
au moins une fois par an. 15
LISTE EXHAUSTIVE DES TYPES DE RISQUES
PROFESSIONNELS
Les risques peuvent être classés selon qu’ils sont :
 Mécaniques : heurts par les parties mobiles en mouvement des
machines, écrasement par des chutes d’objets ou des véhicules,
coupures et perforations par les outils de travail, projections de
particules solides (copeaux de métal, de bois, de roche) ou de
matière incandescente, contraintes posturales et visuelles et gestes
répétitifs …

 Physiques : vibrations produites par les engins, niveau sonore trop


élevé, température trop forte ou trop basse, intempéries pour les
travaux extérieurs (humidité, vent…), niveau d'éclairement, qualité
de l’air sur le lieu de travail (poussières …), courant électrique,
incendie et explosion …

 Chimiques : exposition à des substances chimiques par inhalation,


ingestion ou contact cutané, produits gazeux, liquides ou solides,
cancérigènes, mutagènes, toxiques, corrosifs, irritants,
16

allergisants…
LISTE EXHAUSTIVE DES TYPES DE RISQUES
PROFESSIONNELS
 Biologiques : exposition à des agents infectieux (bactériens,
parasitaires, viraux, fongiques) et allergisants par piqûre,
morsure, inhalation, voie cutanéo-muqueuse …

 Radiologiques : existence de radiations ionisantes et


radioéléments, de rayonnements laser, de radiations UV et IR,
rayonnements électromagnétiques divers…

 Psychologiques : agression physique ou verbale sur le lieu de


travail par un client /élève/patient, harcèlement moral ou sexuel
par un supérieur hiérarchique, stress managérial, charges
mentales excessives (travail permanent sur écran …) …

17
18
19
20
APERCU SUR LA REGLEMENTATION
NATIONALE REGISSANT LA SECURITE

21
OBJECTIFS
OBJECTIFS DE
DE LA
LA RÉGLEMENTATION
RÉGLEMENTATION

 Catégoriser les installations en fonction de la nature et du


niveau de risque;
 Fixer, pour chaque type et/ou catégorie d'installation les règles
destinées à :
 Connaître la nature du/des risque(s) engendré(s) par l'existence de
l'installation ;
 Évaluer les risques induits par l'exploitation de l'installation ;
 Déterminer les causes potentielles d'accident en fonction des
caractéristiques ;
 Évaluer les conséquences d'un accident ;
 Définir les actions de prévention et de protection visant à :
* réduire le risque et/ou la vulnérabilité lorsque c'est possible ;
* éviter l'occurrence d'un accident ;
* à défaut, limiter les effets d'un accident.
22
NOMENCLATURE ET CLASSEMENT DES EC

 Arrêté Viziriel du 13 octobre 1933 portant classement


des établissements insalubres, incommodes ou
dangereux = série de
Numéros Désignation deslistes;Inconvénients Classes
industries
 Dernière modification : Décret n°272-643 du 11 mars
1 Abattoirs publics et Bruit, odeur, danger 1
1974. abattoirs industriels des mouches,
altération des eaux.

37 Fabrication des Danger d'incendie. 2


Allumettes
23
119 Fabrication de la Émanations nocives. 3
Choucroute
NOMENCLATURE ET CLASSEMENT DES EC
 Le classement de ces établissements est
basé principalement sur:
- la nature ;
- la qualité ;
- la quantité ;
-le type de stockage des matières
premières utilisées et le processus de
fabrication.
Donc Il suffit de disposer d’éléments de détails
techniques de fabrication et de stockage pour
classer l’établissement.
Environ 400 catégories d’activités
industrielles avec 862 EC de 1ère classe 24

autorisés
Procédure d’instruction du dossier de demande
d’ouverture ou d’exploitation d’EC

 1ère classe : autorisation - Ministre de


l’Equipement
(DAT)
 2ème classe : autorisation - Autorités
Locales

 3ème classe : déclaration - Autorité


Municipale
Compétence du Président du conseil communal
art 50 de la loi n°78-00 relative à charte 25

communale du 3 octobre 2002


PROCEDURE DE DECLARATION
(3ÈME CLASSE)
La déclaration écrite doit être accompagnée par :
* une note comportant des information sur le requérant (nom,
prénom, adresse, raison sociale…) et sur l’installation (caractère
et consistance de l’établissement, le nombre approximatif
d’ouvriers …) ;
* un plan exact de situation de l’installation ;
*un plan de l’ installation et d’une notice précisant notamment :
- la disposition des locaux et leurs dimensions;
- la disposition et les dimensions des ouvertures prévues pour l’évacuation
des locaux et leur aération;
- le nombre approximatif d’ouvriers à employer, l’emplacement ainsi que le
mode et les conditions d’évacuation, d’utilisation ou de traitement des eaux
résiduaires, des déchets et des résidus de l’exploitation;
- les moyens de prévention prévus pour la lutte contre l’incendie et
l’emplacement des postes de secours;
- la cas échéant, l’emplacement et la nature des moteurs, générateurs, organes26

de transmission, machines, outils, appareils, cuves, bassins, réservoirs et puits,


ainsi que la force et le mode d’emploi des moteurs;
PROCEDURE DE DECLARATION
(3ÈME CLASSE)
* pour les établissements mettant en œuvre des courants
électriques, d’autres documents sont à fournir.
* Ces documents concernent :
- un schéma de l’emplacement des usines, sous stations,
postes de transformation, canalisations et installations
soumises à des dispositions législatives spéciales en vigueur;
- une note indiquant dans quelles conditions sont réalisées
les prescriptions réglementaires, et donnant les
renseignements techniques indispensables pour assurer le
contrôle de l’application des dispositions spéciales en vigueur.
 Après 2 mois du dépôt de la déclaration et du dépôt
des documents, l’autorité municipale délivre le
récépissé de déclaration, en notifiant au requérant les
prescriptions législatives et réglementaires relatives à
l’hygiènes et à la sécurité des travailleurs.
27
PROCEDURE D’AUTORISATION
(1ÈRE ET 2ÈME CLASSE)

 Les demandes d’autorisation doivent être


accompagnées des mêmes documents cités
dans le cas de la déclaration avec l’ajout d’une
pièce justificative du versement des frais de
l’enquête publique;
 L’enquête commodo et incommodo est
prescrite par arrêté .
28
L’ARRÊTÉ DE L’ENQUÊTE
PUBLIQUE INDIQUE

- la nature et l'importance de l'établissement projeté, le nom


du demandeur, ainsi que tous les renseignements qui
peuvent intéresser le public (article 6) ;
- détermination dans un rayon de 1000m au moins du lieu
choisi pour l’implantation de l’EC où l’enquête doit avoir lieu :
1ère classe;
- détermination dans un rayon de 500m au moins du lieu
choisi pour l’implantation de l’EC où l’enquête doit avoir lieu :
2ème classe;
- le lieu où sera déposé le registre d’observations des
intéressés (public, ONG…);
- la durée de l’enquête publique : +1mois : 1ère classe ; 15
jours : 2ème classe ; 29
 Il est procédé à l'enquête dans les localités
ainsi désignées par les soins de l'autorité
municipale ou locale de contrôle;
 L'arrêté est affiché en arabe et en français au
siège de ladite autorité et publié dans les
marchés;
 Il est, en outre, publié au Bulletin officiel et
dans des journaux quotidiens;

30
 L’examen de la demande de l’autorisation et des
pièces y annexées, ainsi que le dossier d’enquête
sont soumis à:
* l’inspecteur du travail de la circonscription;
* médecin de la santé chargé des questions d’hygiène
et de salubrité du centre de la situation de
l’établissement.
 Si l’examen fait apparaître que les dispositions
matérielles projetées pour l'établissement ne
répondent pas à tout ou partie des prescriptions
édictées par les dahirs et arrêtés sur l'hygiène et la
sécurité des travailleurs, l'autorité compétente pour
délivrer l'autorisation sursoit, par arrêté motivé, à la
délivrance de l'autorisation jusqu'à ce que le plan
produit à l'appui de la demande ait été modifié de
manière satisfaisante à ces prescriptions. Cet
arrêté est notifié à l'intéressé.
31
ARRETE D’AUTORISATION D’EXPLOITATION

 L’arrêté d’autorisation prescrit toutes les


dispositions techniques et sécuritaires à respecter
par le permissionnaire en vue de préserver la
sécurité, l’hygiène, la salubrité et la sauvegarde de
l’environnement en général (article 10);
 L’EC doit être éloignée des zones d’habitation
d’une distance de 500m au moins (article 9);
 L’article 11 du dahir prévoit que l’exploitant qui
opère une modification, un transfert ou une
extension devra faire la demande d’une nouvelle
autorisation ou déclaration (même procédure)
Notification de l’arrêté au requérant 32
CONTROLE DE CONFORMITE
 Agents de contrôle:
* Officiers de police judiciaires;
* Agents commissionnés par le Ministre de
l’Equipement et habilité à l’inspection des EC.
 Missions:
*Vérifier, sur site, si le permissionnaire s’est
conformé aux stipulations décrites dans l’arrêté
d’autorisation au regard de la législation et
réglementation en vigueur.
* Durant l’exploitation, la mission systématique du
contrôle a pour objet de procéder périodiquement
à des contrôles pour s’assurer du bon
fonctionnement de l’établissement sur des aspects
relatifs à la sécurité, l’hygiène et la salubrité
publique.
33
MODALITES DE CONTROLE

1. Contrôle de l’effectivité de l’exercice

La péremption de La caducité de la déclaration:


l’autorisation :
Déclaration caduque si l’EC de
Autorisation périmée : 3ème classe en question cesse
d’être exploité pendant plus
si dans un délai d’1an,
d’1an. Une nouvelle déclaration
les travaux n’ont s’impose pour sa réouverture

pas été entamés.

L’autorité de contrôle doit s’assurer du respect


des échéances 34
MODALITES DE CONTROLE
2. Contrôle de l’activité exercée

Les agents de contrôle ont libre accès à l’EC;


Ont le droit d’exiger la présentation de tous
documents jugés utile;
Peuvent prélever des échantillons et procéder à
des analyses sur place ou dans un labo extérieur.

35
 La mise en demeure par écrit de l’exploitant est
consignée dans un registre de contrôle de l’EC;

Délai permettant au chef de l’EC pour se


conformer aux prescriptions des arrêtés
d’autorisation;
En cas d’inertie de l’exploitant : constatation
par procès verbal qui est envoyé au ministre de
l’équipement et au procureur près du tribunal de
1ère instance;
L’autorité compétente peut ordonner la
suspension des travaux ou la fermeture de l’EC
jusqu’à ce que soit intervenu le jugement.
36
Accidents du travail Maladies professionnelles
Exercice de la médecine
1927/1963 1943/2000
1960/1994

Conseil de l’ordre
des médecins
RÉFÉRENCES LÉGISLATIVES 1984

Déontologie médicale
Code du travail
1953
2003

Services médicaux Hygiène générale


du travail des établissements
1957 industriels
1952

Réglementation du travail GPL, Rx, Pb,


1947 Poussières: industr, silice, amiante
Benzène, peinture,…
37
CODE DU TRAVAIL

Dahir n° 1-03-194 du 11 septembre 2003 portant


promulgation de la loi n° 65-99 relative au Code du
travail.

Bulletin officiel - Édition de traduction officielle, 06-


05-2004, n° 5210, pp. 600-658.

38
 Entreprises industrielles, commerciales, artisanales,
exploitations agricoles et forestières et leurs dépendances.
 Entreprises et établissements à caractère industriel, commercial
ou agricole relevant de l'État et des collectivités locales,
coopératives, sociétés civiles, syndicats, associations et
groupements de toute
CHAMPnature.
D’APPLICATION
Employeurs exerçant une profession libérale, secteur des
services et, de manière générale, aux personnes liées par un
contrat de travail dont l'activité ne relève d'aucune de celles
précitées
 Salariés travaillant à domicile.
 Les catégories régies par les dispositions des statuts qui leur
sont applicables et qui ne peuvent en aucun cas comporter des
garanties moins avantageuses que celles prévues dans le code
du travail sont soumises aux dispositions de la présente loi pour
tout ce qui n'est pas prévu par les statuts qui leur sont
39
17/02/24 17:28
applicables.
DEFINITIONS
 Accident du Travail : c’est l’accident, qui est survenu:
 Par le fait ou à l’occasion du travail ;
 A toute personne salariée ou travaillant à quelque
titre ou en quelque lieu que ce soit ;
 Pour un ou plusieurs employeurs ou chefs
d’entreprise ;
 Même si l’employeur n’exerçait pas sa profession
dans un but lucratif ;
 Et Même si l’accident résulte d’un cas de force
majeure.
(En revanche, la notion d’AT n’est pas retenue lorsque le salarié s’est
volontairement soustrait à l’autorité de l’employeur : ex. abandon de poste,
40

sortie non autorisée…etc.)


DEFINITIONS

c’est l’accident survenu à un travailleur


 Accident de Trajet :

pendant le trajet d’aller ou de retour entre :


 Le lieu du travail et sa résidence principale ou
secondaire mais présentant un caractère de stabilité,
ou tout autre lieu où le travailleur se rend d’une façon
habituelle pour des motifs d’ordre familial.
 Le lieu de travail et le lieu où le travailleur prend
habituellement ses repas, qu’il s’agisse du petit
déjeuner, du déjeuner ou du dîner, même si ce repas
est pris habituellement chez un parent ou chez un
particulier.
 Le lieu où le travailleur prend habituellement ses41

repas et sa résidence.
DEFINITIONS

 Maladie Professionnelle :

* Définition : La maladie est « Tout état


d’amoindrissement de la santé telle la faiblesse
générale de l’organisme ou la faiblesse durable et
persistante d’un organe ».
* Une maladie est dite professionnelle si elle
résulte :
 De l'exposition d'un travailleur à un risque
physique, chimique ou biologique ;
 Des conditions dans lesquelles il exerce son
42
activité professionnelle.
TABLEAUX DES MALADIES PROFESSIONNELLES
TABLEAU N° 57 (EXTRAIT)
AFFECTIONS PÉRI ARTICULAIRES PROVOQUÉES PAR CERTAINS
GESTES
Numéro ET POSTURES
de tableau
De 1 à 85 soit 96Délai de
Désignation des maladies
tableaux Liste limitative des
prise en travaux susceptibles de
charge provoquer ces maladies

Délai après la fin de Intitulé du tableau


Poignet – Main l’exposition pendant Travaux comportant de
faisant référence au
Tendinite lequel on peut façon habituelle des
déclarerListe des travaux risque
Teno synovite
la maladie
susceptibles de mouvements répétés ou
provoquer ces maladies prolongés des tendons
Syndrome du canal carpien 7 Liste
jrs des
(Il existe des tableaux
fléchisseurs ou
ayant des listes
Syndrome de la loge de indicatives)7 jrs extenseurs de la main et
pathologies
Guyon 30 jrs des doigts
30 jrs
43
ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE

Le Dahir du 11
 Législation du travail en matière de prévention :

septembre 2003, portant promulgation de la loi n° 65-


99 relative au Code du Travail, prévoit des normes
fondamentales et générales d’hygiène et de sécurité
des travailleurs.
* Hygiène et Sécurité : c’est
l’ensemble des dispositions et
d’actions menées concourant :
 A la prévention des risques professionnels ;
 Au mieux être des travailleurs à leur poste de
travail.
44
ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE
 Les différentes obligations incombant à l’employeur :

* Communiquer aux salariés, par écrit lors de l'embauchage,


les dispositions légales et les mesures (ainsi que chaque
modification qui leur est apportée) concernant la préservation
de la santé et de la sécurité et la prévention des risques liés aux
machines.
* Informer les salariés des dispositions légales relatives à la
protection des dangers des machines : affichage d’avis clairs,
lisibles sur les lieux de travail, indiquant les dangers et les
précautions à prendre.
* Aménager les locaux de travail de manière à garantir la
sécurité des salariés et à les adapter à la tâche des salariés
handicapés.
* Veiller à ce que les locaux de travail soient tenus dans un
bon état de propreté et présenter les conditions d’hygiène et de
salubrité nécessaires à la santé des salariés. 45
ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE
*Mettre en place les dispositifs nécessaires de prévention
notamment en matière d’incendie, d’éclairage, de chauffage,
d’aération, d’insonorisation, de ventilation, d’eau potable, de
fosses d’aisances, d’évacuation des eaux résiduaires et de
lavage, des poussières et vapeurs, des vestiaires, des
toilettes et couchage des salariés.
*Mettre en place les dispositifs de sécurité nécessaires
relatifs à certaines tâches : exemples : ceinture de protection,
garde-corps rigides dans les échafaudages, masque de
protection dans les lieux contenant des gaz délétères,
cloisons isolant les moteurs…etc.
*Respecter les conditions particulières de sécurité et
d’hygiène, fixées par voie réglementaire, prévues pour les
travaux dans les mines, carrières et installations chimiques
ainsi que celles prévues pour les travaux effectués46 à
domicile.
ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE

*Munir les machines, appareils de transmission, appareils de


chauffage et d’éclairage, outils et engins de dispositifs de
protection d’une efficacité reconnue et les tenir dans les
meilleures conditions possibles de sécurité.

*Empêcher l’utilisation par les salariés, dans des conditions


contraires à celles fixées par voie réglementaire, de produits ou
substances, d’appareils ou de machines susceptibles de porter
atteinte à leur santé ou de compromettre leur sécurité.

47
 Les intervenants en matière de prévention:

- Le Comité d’Hygiène et de Sécurité :


 Sa création : prévue notamment au sein des entreprises
industrielles et commerciales qui occupent au moins 50
salariés.

 Sa Composition:
 Président : l’employeur ou son représentant ;
 Chef du service de sécurité, ou à défaut, un ingénieur ou cadre
technique travaillant dans l’entreprise, désigné par l’employeur ;
 Médecin du travail dans l’entreprise ;
 Deux délégués des salariés, élus par les délégués des salariés ;
 Un ou deux représentants des syndicats dans l’entreprise, le cas
échéant ;
 Toute personne appartenant à l’entreprise et possédant une
compétence et une expérience en matière d’hygiène et de sécurité
professionnelle peut être convoquée pour participer aux travaux du comité…
exemples : le chef du service du personnel, le directeur de l’administration
48

de la production dans l’entreprise….etc.


 Ses Attributions :
 Détecter les risques professionnels ;
 Assurer l’application des textes législatifs et réglementaires
concernant la sécurité et l’hygiène ;
 Veiller au bon entretien et au bon usage des dispositifs de
protection des salariés contre les risques professionnels ;
 Veiller à la protection de l’environnement à l’intérieur et aux
alentours de l’entreprise ;
 Susciter toutes initiatives portant notamment sur les
méthodes et procédés de travail, le choix du matériel, de
l’appareillage et de l’outillage nécessaires et adaptés au travail ;
 Présenter des propositions concernant la réadaptation des
salariés handicapés dans l’entreprise ;
 Donner son avis sur le fonctionnement du service médical
du travail ;
 Développer le sens de prévention des risques 49

professionnels et de sécurité au sein de l’entreprise ;


 Procéder à une enquête à l’occasion de tout
accident du travail, de maladie professionnelle ou à
caractère professionnel ;

 Établir un rapport annuel sur l’évolution des


risques professionnels dans l’entreprise.
En général, le Comité d’Hygiène et de Sécurité est
chargé :
 De promouvoir la formation à la sécurité ;
 De contribuer à l'amélioration des conditions
d'hygiène et de sécurité dans l'établissement et
notamment dans les ateliers.

50
- Les instances représentatives du personnel :
Elles assurent le dialogue interne et font des propositions
d’amélioration à l’employeur.

- Les services médicaux du travail :


 Création :
 Prévue auprès des entreprises industrielles et
commerciales qui :
* Occupent 50 salariés au moins ou ;
* Effectuent des travaux exposant les salariés au
risque de maladies professionnelles. 51
 La création de services médicaux de travail
indépendants ou communs est requise auprès des
entreprises qui emploient moins de 50 salariés;
 Le fonctionnement de ces services médicaux est
assuré par un ou plusieurs médecins du travail;
 Le concours d’assistants sociaux ou d’infirmiers
diplômés d’État est requis pour l’assistance médicale,
auprès des services médicaux du travail indépendants ou
interentreprises;
 Des secouristes seront formés dans chaque atelier
où sont effectués des travaux dangereux : deux salariés
au moins recevront l’instruction relative aux techniques et
méthodes des premiers secours en cas d’urgence;
 Un service de garde médicale doit être assuré
conformément aux règles et dans les conditions fixées par
voie réglementaire. 52
 Rôle :
 Rôle préventif :

* Procéder aux examens médicaux nécessaires,


exp. : examen médical d’aptitude lors de l’embauchage ;

* Éviter toute altération de la santé des salariés:


surveiller les conditions d’hygiène dans les lieux de
travail, les risques de contamination et l’état de santé des
salariés ;

* Proposer des mesures individuelles : mutations,


transformations de postes…etc., justifiées par des
considérations relatives, entre autres, à l’âge, à la
résistance physique ou à l’état de santé des salariés.
Tout refus de la part du chef d’entreprise de prendre en
considération ces propositions doit être motivé. 53
 Rôle consultatif :

Le médecin du travail a un rôle de conseiller auprès de la


direction, des chefs de service et du chef du service social.

* Pour l’application des mesures suivantes :


- La surveillance des conditions générales d’hygiène
dans l’entreprise ;

- La protection des salariés contre les accidents et


contre l’ensemble des nuisances qui menacent leur santé ;

- La surveillance de l’adaptation du poste de travail à


l’état de santé du salarié ;
54
- L’amélioration des conditions de travail
(constructions, aménagements..), l’adaptation des
techniques de travail à l’aptitude physique du salarié,
l’élimination des produits dangereux et l’étude des
rythmes du travail.

* Le médecin du travail doit être consulté pour :


- Toutes les questions d’organisation technique du
service médical du travail ;
- Les nouvelles techniques de production ;
- Les substances et la composition des produits
employés et ceux nouveaux.
55
 Code Pénal :
Le code pénal permet de poursuivre simultanément le ou les
auteurs des infractions, qu’il s’agisse de personnes physiques
ou de personnes morales.
 Personnes physiques
Un certain nombre d’infractions, qui constituent des atteintes
involontaires à la vie et à l’intégrité physique, sont qualifiées
délits. On peut citer :
- L’homicide involontaire par maladresse, imprudence,
inattention, négligence ou inobservation des règlements
(emprisonnement de 3 mois à 5 ans et amende de 250 à
1.000 DH) ;
- Les blessures, coups ou maladies involontaires
quand l’incapacité de travail qui en résulte est supérieure à 6
jours (emprisonnement de 1 mois à 2ans et/ou amende 56 de

120 à 500 DH) ;


EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

 Responsabilité de l’employeur :
1. Responsabilité civile :
Définition: La responsabilité civile a pour fonction la
réparation des dommages causés aux tiers .
 Elle trouve sa base légale dans les dispositions du
D.O.C, plus précisément dans ses art. 77 et suivants:
 Une personne physique ou morale voit sa
responsabilité civile engagée dès lors qu’elle a causé un
dommage à autrui, par sa faute ou par la faute des
personnes dont elle répond.
57
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

 Pour les accidents du travail et les maladies


professionnelles, les bases légales de la réparation civile
sont :
- Le Dahir du 25 juin 1927 sur la réparation des AT ;
- Le Dahir du 6 février 1963 modifiant le dahir de 1927 ;
- La Loi 18-01 du 23 juillet 2002 (modifiant le dahir de
1963), modifiée à son tour par la loi 06-03 du 19 juin 2003.
Ce système d’indemnisation prévoit une réparation non
intégrale, forfaitaire et automatique dès lors qu’un accident
du travail ou une maladie professionnelle sont reconnus.
58
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

2. Responsabilité pénale :
Définition: la responsabilité pénale contraint l’auteur d’une
infraction à répondre de ses actes devant la société dans son
ensemble.
 Le droit pénal vise à réprimer les infractions, c’est à
dire les actions ou les omissions définies et punies par la loi
pénale, imputables à leur auteur et ne se justifiant pas par
l’exercice d’un droit.
 Pour les infractions en matière d’hygiène et de sécurité
au travail:
- La responsabilité pénale repose sur une seule personne,
généralement le chef d’entreprise;
59
- Ce dernier doit veiller personnellement au respect des dispositions
relatives à l’hygiène et à la sécurité au travail.
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

Mais en pratique:
 Le chef d’entreprise ne peut pas être présent partout
 il peut donc transférer ses pouvoirs à un préposé
doté d’une délégation de pouvoir.

 Le chef d’entreprise, le Directeur, le gérant et même


le préposé, auquel a été faite une délégation de
pouvoir peuvent encourir des peines d’amendes
variant entre 2.000 et 20.000 DH.
60
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

Quelques exemples :
 Le non respect des diverses dispositions légales relatives aux
services médicaux du travail, notamment celles afférentes à la
création de ces services, à la création de service de garde, à
l’existence des assistants sociaux et des infirmiers, à l’exercice
des missions qui incombent au médecin du travail en vertu de la
législation du travail…etc., est passible d’une amende de 2.000
à 5.000 DH.

 Le non respect des dispositions légales, relatives aux comités


de sécurité et d’hygiène, est passible d’une amende de 2.000 à
61
5.000 DH.
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

 Le défaut de communiquer aux salariés, par écrit lors de


l'embauchage, les dispositions légales et les mesures (ainsi que
chaque modification qui leur est apportée) concernant la
préservation de la santé et de la sécurité et la prévention des
risques liés aux machines, est puni d’une amende de 2.000 à
5.000 DH.

 L’acquisition, le louage de machines ou de pièces de machines


présentant un danger pour les salariés et qui ne sont pas
munies de dispositifs de protection d’une efficacité reconnue
dont elles ont été pourvus à l’origine, est punie d’une amende
de 10.000 à 20.000 DH. 62
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

 L’absence d’information des salariés concernant les


dispositions légales relatives à la protection des dangers
que peuvent constituer les machines, le défaut
d’affichage sur les lieux de travail, d’avis indiquant les
dangers résultant de l’utilisation des machines ainsi que
des précautions à prendre, est passible d’une amende
de 10.000 à 20.000 DH…………etc.

En cas de récidive (commission d’une infraction similaire


au cours des 2 années suivant un jugement définitif), les
amendes prévues sont portées au double. 63
EVALUATION DES RESPONSABILITES ENGAGEES

 Responsabilité du salarié :
Le non conformisme des salariés, dûment informés = une faute
grave :
 Faute grave : l'employeur applique les sanctions disciplinaires
graduellement :
- Avertissement ;
- Blâme ;
- Deuxième blâme ou mise à pied ;
- Troisième blâme ou le transfert à un autre service
ou, le cas échéant, à un autre établissement.
Lorsque ces sanctions disciplinaires sont épuisées dans l'année :
faute grave  Licenciement sans préavis, ni indemnité de
licenciement, ni dommages – intérêts. 64
REGLES D’HYGIENE ET DE SECURITE

65
AMENAGEMENT DES LOCAUX

 Les bâtiments doivent avoir des structures et une solidité


appropriées au type d'utilisation;

 Les portes et portails en va-et-vient doivent être transparents ou


posséder des panneaux transparents;
 Un marquage doit être apposé à hauteur de vue sur les portes
transparentes;

 Les portes et portails (y compris les automatiques ) doivent


assurer une sécurité optimale pour les ouvriers et doivent être
entretenus et contrôlés régulièrement;

 Les locaux du travail doivent être équipés d'un matériel de


premier secours adapté à la nature des risques et facilement
accessible et faisant l'objet d'une signalisation claire.

66
AMENAGEMENT DES LOCAUX

 Des mesures spécifiques doivent être mises en place pour faciliter le travail des
employés handicapés leurs permettant d’accéder aisément à leur poste de travail ;

 Les lieux du travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés de telle façon que la
circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre.

 Les postes de travail extérieurs doivent être aménagés de telle façon que les salariés :
 Puissent rapidement quitter leur poste de travail en cas de danger ou puissent
rapidement être secourus;
 Soient protégés contre la chute d'objets ;
 Soient protégés contre les mauvaises conditions atmosphériques ;
 Ne soient pas exposés à des niveaux sonores nocifs ou à des émissions de gaz,
vapeurs, aérosols de particules solides ou liquides de substances insalubres,
gênantes ou dangereuses ;
 Ne puissent glisser ou chuter.

67
HYGIENE ET SECURITE

 Nettoyage et désinfection des locaux de travail:


* le nettoyage du sol au moins 1 fois par jours mais jamais
pendant le travail;
* le nettoyage doit se faire par aspiration ou tout autre procédé
ne soulevant pas les poussières;
* les murs et les plafonds sont aussi sujets à des nettoyages
fréquents;
* dans les locaux où l'on travaille des matières organiques
périssables ou altérables ainsi que dans ceux où l'on manipule
et où l'on trie des chiffons, le sol devra être imperméabilisé et
nivelé et devra présenter une pente régulière d'un millimètre par
mètre au minimum dans la direction de la conduite d'évacuation
des eaux de lavage;
* les murs doivent être lavés et désinfectés aussi souvent que
68

nécessaire;…
HYGIENE ET SECURITE

* dans les locaux de travail où la nature des travaux effectués rend


le sol constamment humide, les emplacements où les salariés
travaillent doivent être équipés d'un plancher suffisamment élevé
pour éviter que les pieds des salariés soient en contact direct avec
l'eau ou les liquides répandus sur le sol.
Cette présente disposition ne sera pas applicable si les salariés
sont munis de chaussures de sécurité.

* les résidus putrescibles ne devront pas demeurer dans les locaux


affectés au travail et seront enlevés au fur et à mesure, à moins
qu'ils ne soient déposés dans des récipients métalliques
hermétiquement clos, vidés et lavés avec une solution désinfectante
au moins une fois par jour;..
69
HYGIENE ET SECURITE

 Évacuation des eaux résiduaires ou de lavage :

* l'atmosphère des ateliers et de tous autres locaux affectés au


travail sera constamment protégée contre les émanations provenant
d'égouts, fosses, puisards, fosses d'aisances ou de toute autre
source d'infection;
* dans les établissements qui déversent les eaux résiduaires ou de
lavage dans un égout public ou privé, toute communication entre
l'égout et l'établissement sera munie d'un intercepteur hydraulique;
* cet intercepteur hydraulique sera fréquemment nettoyé et
abondamment lavé au moins une fois par jour ;
* les éviers seront construits en matériaux imperméables et bien
joints et doivent présenter une pente dans la direction du tuyau
d'écoulement et doivent être aménagés de façon à ne dégager
aucune odeur;
* les travaux dans les puits, conduits de gaz, canaux de fumée,
fosses d'aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir
des gaz nocifs, ne doivent être entrepris qu'après que l'atmosphère 70
aura été assainie par une ventilation efficace.
HYGIENE ET SECURITE
 Les installations sanitaires vestiaires, lavabos,
douches et toilettes :

* les employeurs doivent mettre à la disposition des salariés les


moyens d'assurer leur propreté individuelle, notamment des
vestiaires et des lavabos, y compris pour les salariés handicapés;
* les lavabos doivent être installés dans des locaux spéciaux
isolés des locaux du travail et placés à leur proximité. Ces
dispositions s'appliquent à l'aménagement des vestiaires dans
les établissements occupant au moins 10 salariés;
* si les vestiaires et les lavabos sont installés dans des locaux
séparés, la communication entre ceux-ci doit pouvoir s'effectuer
sans traverser les locaux du travail ou de stockage et sans
passer par l'extérieur;
* les vestiaires et les lavabos doivent être aérés, éclairés et
convenablement chauffés en cas d'abaissement de la
température durant la période hivernale dans les régions froides.
Ils doivent être tenus en état constant de propreté.
71
HYGIENE ET SECURITE
 Les installations sanitaires vestiaires, lavabos, douches et
toilettes :
* les vestiaires et les lavabos des hommes et des femmes
doivent être séparées dans les établissements occupant un
personnel mixte;
* les vestiaires doivent être pourvus d'un nombre suffisant de
sièges et d'armoires individuelles pouvant être fermées;
* les lavabos doivent être munis en eau potable à raison d'un
robinet au moins pour 5 salariés. Du savon et des serviettes
propres seront mis à la disposition des salarié;
* les toilettes et les urinoirs ne devront pas communiquer
directement avec les locaux du travail. Ils devront être
aménagés et ventilés de manière à ne dégager aucune odeur;
* la cabine sera munie d'une porte pleine ayant au moins 1,50
mètre de hauteur et pourvue de dispositif permettant de la
fermer aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur;….
72
HYGIENE ET SECURITE
 Aération et chauffage :
* l'air doit être renouvelé dans les locaux fermés où les salariés
sont appelés à séjourner, de façon à maintenir un état de pureté
de l'atmosphère propre à préserver la santé des salariés et éviter
les élévations exagérées de la température, les odeurs
désagréables et les condensations;
* dans les locaux fermés affectés au travail, le cube d'air par
personne employée ne pourra être inférieur à 7 mètres cubes;
* le cube d'air sera de 10 mètres au moins par personne
employée dans les laboratoires, cuisines, magasins, boutiques et
bureaux ouverts au public;
* les poussières et gaz incommodes, insalubres ou toxique
doivent être évacués directement des locaux du travail de façon
continue et régulière;
* dans les cas où il est impossible d'exécuter des mesures de
protection contre les poussières ou gaz irritants ou toxiques, des
masques et dispositifs de protection appropriés doivent être mis à73
la disposition des salariés;…..
HYGIENE ET SECURITE

 Chauffage et éclairage des locaux du travail :

* les locaux fermés affectés au travail doivent être chauffés


lorsqu'il y a une baisse de la température de façon à maintenir
une température convenable et ne donner lieu à aucune
émanation délétère;
* les gardiens de chantier doivent disposer d'un abri qui les
protège contre le froid;
* dans les locaux fermés et affectés au travail, et pendant
l'existence des salariés, les niveaux d'éclairage mesurés aux
Locauxniveaux deet travail
affectes au travail leurs dépendances ou au niveau du sol,
valeurs doivent
minimales être au moins
d'éclairement

égaux à la valeur minimale d'éclairement


- Voies de circulation intérieure ........................................
- Escaliers et entrepôts ..................................................
40 lux
60 lux
indiquée dans les
- Locauxtableaux suivants
de travail, services :
sanitaires ............................... 120 lux
- Locaux aveugles affectés à un travail permanent .................. 200 lux

Espaces extérieurs Valeurs minimales d'éclairement

- Zones et voies de circulation extérieures .............. 10 lux


74
- Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère
40 lux
permanent ........................................
HYGIENE ET SECURITE

* les dispositions appropriées doivent être prises pour protéger


les salariés contre l'éblouissement et la fatigue visuelle
provoqués par des surfaces à forte luminance ou par des
rapports de luminance entre les surfaces voisines;

* les sources d'éclairage doivent avoir une qualité de rendu des


couleurs en rapport avec l'activité prévue et elles ne doivent pas
compromettre la sécurité des salariés;

* l'employeur fixe les règles d'entretien périodique des matériaux


d'éclairages. Ces règles d'entretien doivent être consignées
dans un document qui doit être communiqué aux membres du
comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut, aux représentants
syndicaux et aux délégués des salariés ; ……
75
HYGIENE ET SECURITE

 Prévention contre les risques résultant du bruit :

* l'employeur est tenu de prendre les dispositions nécessaires pour


réduire le bruit au niveau le plus bas compatible avec l'état de santé des
salariés, notamment en ce qui concerne la protection du sens et de l'ouïe;

* l'employeur doit procéder à un mesurage du bruit subi pendant le travail,


de façon à identifier les salariés pour lesquels l'exposition sonore
quotidienne atteint ou dépasse le niveau de 85 dB ou pour lesquels la
pression acoustique de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB;

* l'employeur doit procéder à un nouveau mesurage tous les trois ans et


lorsqu'une modification des installations ou des modes de travail est
susceptible d'entraîner une élévation des niveaux de bruit;
* le résultat du mesurage doit être consigné dans un document établi par
l'employeur. Ce document est soumis pour avis au comité d'hygiène et de
sécurité ou, à défaut, aux représentants syndicaux, aux délégués des 76

salariés, ainsi qu'au médecin du travail;…


HYGIENE ET SECURITE

 Prévention contre les risques résultant du bruit :


* il est fourni aux intéressés les explications nécessaires sur la signification
de ces résultats qui doivent être conservés dans l'entreprise pendant 10
ans;
* lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le
niveau de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse 135
dB, l'employeur établit un programme de mesurage du bruit, ou il procède
à l'organisation du travail pour réduire l'exposition au bruit;
* lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le
niveau de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse le
niveau de 135 dB, l'employeur doit mettre à la disposition des salariés des
protecteurs individuels et prend toutes les dispositions pour que ces
protecteurs soient utilisés;
* les protecteurs doivent être adaptés aux salariés et à leurs conditions de
travail;
* un salarié ne peut être affecté à des travaux comportant une exposition
sonore quotidienne supérieure ou égale au niveau de 85 dB, que s'il a fait
l'objet d'un examen préalable par le médecin du travail et si la fiche 77
d'aptitude établie par ce dernier atteste qu'il ne présente pas de contre
indication médicale à ces travaux.
HYGIENE ET SECURITE

 Prévention contre les risques résultant du bruit :

* Lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par le salarié dépasse le


niveau de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse le
niveau de 135 dB, les salariés concernés doivent être informés et recevoir
une formation adéquate, avec le concours du médecin du travail, sur :
- les risques résultant, de l'exposition au bruit au sens de l'ouïe ;
- les moyens mis en œuvre pour prévenir ces risques ;
- l'obligation de se conformer aux mesures de prévention et de protection
prévues par le règlement intérieur de l'établissement ;
- le port et les modalités d'utilisation des protecteurs individuels ;
- le rôle de la surveillance médicale de la fonction auditive.
78
HYGIENE ET SECURITE

 Les locaux réservés à la prise de repas :

* les salariés doivent prendre leurs repas dans les locaux réservés à cet
effet durant la période et dans les conditions prévues dans le règlement
intérieur de l'établissement;

* dans les établissements où le nombre de salariés désirant prendre


habituellement leur repas sur les lieux de travail est au moins égal à 25,
l'employeur est tenu, après avis du comité d'hygiène et de sécurité ou, à
défaut, des représentants syndicaux et des délégués des salariés, de
mettre à leur disposition un local de restauration;

* après chaque repas, l'employeur doit veiller nécessairement au


nettoyage du local de restauration ou de l'emplacement et des
équipements qui y sont installés;…
79
HYGIENE ET SECURITE
 Les locaux réservés à l'hébergement des salariés :
* lorsque l'établissement prend en charge l'hébergement des salariés, la
surface et le volume des locaux réservés à l'hébergement, ne doivent
pas être inférieurs à 6 mètres carrées et 15 mètres cubes pour chaque
salarié. Les parties des locaux d'une hauteur inférieure à 1,90 mètre ne
sont pas considérées comme surfaces habitables. Il est interdit
d'héberger les salariés dans les locaux affectés à un usage industriel ou
commercial;

* les pièces à usage de dortoir ne doivent être occupées que par des
salariés du même sexe. Le nombre de salariés par dortoir ne doit pas
dépasser six. Les lits doivent être distants les uns des autres de 80
centimètres au moins;

* l'employeur doit mettre à la disposition de chaque salarié, pour son


usage exclusif, une literie et un mobilier nécessaires, qui sont maintenus
propres et en bon état;

* les équipements et caractéristiques des locaux réservés à


l'hébergement des salariés doivent permettre de maintenir à 18°C au
moins la température intérieure et d'éviter les condensations. De même
tout les équipements nécessaires doivent être dispensés (sanitaires,
lavabos, savon, eau,…);….
80
PREVENTION DES INCENDIES
 Classification des produits inflammables:

Les matières inflammables sont classées en trois groupes:

- Premier groupe: les produits facilement inflammables comprennent


les matières émettant des vapeurs inflammables, les matières
susceptibles de brûler sans apport d'oxygène, les matières dans un état
physique présente de grandes divisions, susceptibles de former avec
l'air un mélange explosif;

- Deuxième groupe: les produits extrêmement inflammables


comprennent les autres matières susceptibles de prendre feu presque
instantanément au contact d'une flamme ou d'une étincelle et de
propager rapidement l'incendie ;

- Troisième groupe: les produits comburants comprennent les


matières combustibles moins inflammables que le premier et le
81
deuxième groupe précités.
PREVENTION DES INCENDIES

 Manipulation et entreposage des produits inflammables:

* les locaux où sont entreposées ou manipulées des produits facilement


inflammables ne peuvent être éclairés que par des lampes électriques
munies d'une double enveloppe ou par des lampes extérieures derrière
verre dormant ;

* ces locaux ne doivent contenir aucun foyer, aucune flamme, aucun


appareil pouvant donner lieu à production extérieure d'étincelles ou
présentant des parties susceptibles d'être portées à l'incandescence;

* ces locaux doivent être parfaitement ventilés. Il est interdit de fumer dans
ces locaux. Un avis doit être affiché et rédigé en français et en arabe avec
des caractères apparents rappelant l'interdiction de fumer ;

* dans les locaux où sont entreposés ou manipulés des produits facilement


ou extrêmement inflammables ou des produits comburants, aucun poste
habituel de travail ne doit se trouver à plus de 10 mètres d'une issue;….. 82
PREVENTION DES INCENDIES

* ces établissements doivent posséder des issues et


dégagements judicieusement répartis afin de permettre en cas
d'incendie une évacuation rapide du personnel et de la clientèle
dans des conditions de sécurité maximale;

* les dégagements doivent être toujours libres. Aucun objet,


marchandises ou matériel ne doit faire obstacle à la circulation
des personnes ou réduire la largeur des dégagements au-
dessous des minima fixés ci-dessous;

* le nombre des dégagements des locaux ou bâtiments ne doit


pas être inférieur à deux lorsqu'ils devront donner passage à
plus de 100 personnes appartenant ou non au personnel de
l'établissement. Ce nombre doit être augmenté d'une unité par
500 personnes;

83
* la largeur des dégagements ne doit jamais être inférieure à 80
cm;
PREVENTION DES INCENDIES
* la largeur des dégagements, devant donner passage à un nombre de
personnes à évacuer compris entre 21 et 100 ne doit pas être inférieure à 1,50
mètre. Pour un nombre de personnes compris entre 101 et 300, cette largeur
ne doit pas être inférieure à 2 mètres. Pour un nombre de personnes compris
entre 301 et 500, elle ne doit pas être inférieure à 2,50 mètres. Elle
augmentera de 50 centimètres par 100 personnes lorsque le nombre de
personnes dépasse 500;

* les portes susceptibles d'être utilisées pour l'évacuation de plus de 20


personnes, les portes des locaux où sont entreposés des produits facilement
ou extrêmement inflammables ainsi que les portes des magasins de vente,
doivent s'ouvrir dans le sens de la sortie, si elles ne donnent pas accès sur la
voie publique;

* ces établissements doivent disposer d'une signalisation permettant d'indiquer


le chemin vers la sortie la plus proche;
* les dégagements qui ne sont pas habituellement utilisés doivent, pendant les
périodes de travail pouvoir s'ouvrir très facilement et rapidement de l'intérieur
et être signalées par la mention "sortie de secours" inscrite en caractères bien
lisibles.
84
PREVENTION DES INCENDIES

* les établissements doivent disposer d'un éclairage de sécurité permettant


l'évacuation des personnes en cas d'interruption accidentelle de l'éclairage
normal;
* chaque établissement doit posséder un nombre suffisant d'extincteurs,
maintenus en bon état de fonctionnement, d'une puissance suffisante et
utilisant un produit approprié au type de feu;
* l'employeur doit consulter un service d'incendie compétent et agrée pour la
détermination du type et du nombre des équipements nécessaire;
* le matériel de lutte contre l'incendie doit être entretenu et tenu en bon état.
Il doit être aisément accessible, judicieusement repartit, signalé de
manière efficace et facilement utilisable;……

85
PREVENTION DES ACCIDENTS
* les passerelles, planchers en encorbellement plates-formes en
surélévation ainsi que leurs moyens d'y accéder, doivent être construits,
installés ou protégés de telle façon que les salariés ne soient pas exposés
aux chutes;

* les échelles de service doivent être disposées ou fixées de façon à ne


pouvoir ni glisser, ni basculer. Leurs échelons devront être rigides,
équidistants et soit encastrés, soit emboîtés dans les montants;

* la hauteur de l'échelle ne doit pas, à moins qu'elle soit consolidée en son


milieu, dépasser 5 mètres;

* les ponts volants ou les passerelles réservés au chargement ou le


déchargement des navires ou bateaux doivent être munis de garde-corps
des deux côtés. Leurs éléments doivent constituer un ensemble rigide.

86
PREVENTION DES ACCIDENTS
* les locaux des machines génératrices et des machines motrices ne
doivent être accessibles qu'aux salariés affectés à la conduite et à
l'entretien de ces machines. Une affiche, rédigée en français et en
arabe, rappelant cette interdiction, sera apposée de façon apparente à
la porte d'entrée de ces locaux;
* le sol des salles et celui des passages doivent être nivelés de façon à ne
pas causer de glissade;
* la hauteur de l'échelle ne doit pas, à moins qu'elle soit consolidée en son
milieu, dépasser 5 mètres;
* les cuves, bassins ou réservoirs doivent être construits, installés de
manière à assurer la sécurité des salariés et à les protéger notamment
contre les risques de chute, de débordement, d'éclaboussement ainsi
que contre les dangers de déversement par rupture des parois des
cuves, bassins, réservoirs et bonbonnes contenant des produits
susceptibles de provoquer des brûlures d'origine thermique ou chimique;
* des visites périodiques, effectuées par une personne qualifiée,
destinées à s'assurer de l'état des cuves, bassins et réservoirs
87
contenant des produits corrosifs doivent avoir lieu au moins une fois par
an;….
PREVENTION DES ACCIDENTS

* les bouteilles contenant des gaz comprimés ou dissous, doivent être soit
placées sur chariot, soit immobilisées au poste d'utilisation ou en parc.
Les bouteilles vides doivent être posées horizontalement si elles ne sont
pas immobilisées;
* les salariés travaillant à la soudure ainsi que leurs aides, doivent, pendant
l'exécution de ces travaux, être munis de lunettes ou d'écrans spéciaux
pour la vue, à verres teintés mis à leur disposition par l'employeur;
* les fosses utilisées pour la visite et la réparation de tous les véhicules
automobiles doivent être pourvues d'un escalier d'accès à chacune de
leur extrémité. Ces escaliers doivent être entièrement dégagés quand les
véhicules seront en place;
* un extincteur doit être installé dans chaque fosse;
* les empilements de caisses, sacs, planches, balles de crin végétal,
briques et autres matériaux ou objets, doivent être conditionnés de
manière à éviter leur chute ou effondrement;
* l'employeur est tenu d'afficher le règlement intérieur de l'établissement
dans les locaux où se font le recrutement et la paie des salariés et de 88

veiller à son exécution;…..


89
INTRODUCTION
Conditions de travail de plus en plus complexes et spécialisés:
 Procédés industriels complexes (taille des systèmes, nombre
d’éléments, degré d’automatisation, ramifications);
 Risques chroniques méconnus;
 Risques aigus peu fréquents méconnus,…

Accidents moins acceptables


Analyse statistique discutable
Pas d’analyse intuitive

Les risques doivent être traités préalablement et de manière


systématique.
INTRODUCTION: ENJEUX DE LA SANTE

Aspects humains et Aspects financiers


sociaux perte d ’exploitation
taux de cotisation CRAM
incapacité - décès ...
image de l ’entreprise
...

Aspects réglementaires et normatifs


Code du travail, pénal, civil
réglementation sécurité
Normes
OHSAS 18001 …...
INTRODUCTION: ENJEUX HUMAINS

Chaque année les accidents du travail tuent prés de 700 personnes en


France et Plus de 400 personnes décèdent suite à une maladie
professionnelle.
INTRODUCTION: ENJEUX HUMAINS

Accidents du travail:

France (530 000 salariés)


Dans la branche d'activité Chimie-parachimie, il a été relevé 14 accidents mortels en
2002 en France (hors accidents de trajet).
Taux de fréquence : 24,1 Taux de gravité : 1,01

Nbre de journées perdues Nbre d'accidents avec AT


TG = X 103 TF = X 106
Nbre d'heures travaillées Nbre d'heures travaillées
INTRODUCTION: ENJEUX FINANCIERS
France
Les accidents du travail représentent un coût important pour la SOCIETE
en particulier pour la branche assurance de la SECURITE SOCIALE.
 Nbre de journées perdues suite à accidents du travail:
35 millions
 Nbre de journées perdues suite à accidents du trajet:
5,5 millions
 Nbre de journées perdues suite à maladies
professionnelles: 5,1 millions.
Soit un total de 46 millions de journées en 2002 pour un coût*
estimé à 7 milliards d'euros .
*Ce coût à la charge de la Sécurité Sociale représente environ la
masse salariale annuelle d'une entreprise de 200 000 salariés.
INTRODUCTION

Activités

Surveillance prospective des dangers:


Pourquoi on a recours à l’analyse des risques:
 Inventaire;
Dangers  Quantification;
 Prévision des effets.

Accidents
INTRODUCTION

Activités

Difficultés de la surveillance des


maladies:

Pourquoi on a recours à l’analyse des risques: Temps de latence;


Dangers Non spécificité;


 Mobilité;
 Etiologie (causes et facteurs d'une

maladie),……

Maladies
INTRODUCTION

Approche globale:

 Graves conséquences humaines et économiques


engendrées par de mauvaises conditions de travail;

 L’expérience démontre la nécessité d’adopter en la matière


une approche globale;

 Les problèmes sont complexes et nécessitent un traitement


pluridisciplinaire.
INTRODUCTION

Prévention des Hygiène du travail Psychologie du


accidents travail
Approche globale
Organisation
du travail Protection de la santé sur les lieux de travail

Médecine du Ergonomie
travail Durée du travail
IMPORTANCE DE L’ANALYSE DES RISQUES

 Les conséquences d’une évaluation erronée du risque peuvent être


dramatiques, tant en termes d’atteintes a la sante que de pertes
économiques.

 L’évaluation du risque doit intégrer un large éventail de considérations


sous des perspectives et niveaux multiples.

 Le spécialiste en Sante au Travail joue un rôle clef dans l’évaluation des


risques, qui est une étape clef de la gestion des risques.
DEFINITIONS

Selon l’OHSAS:
 Danger : source ou situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à la
santé, dommage à la propriété, à l’environnement du lieu de travail ou
une combinaison de ces éléments.

 Identification des dangers : processus consistant à reconnaître


l’existence d’un danger et à définir ses caractéristiques.

 Risque : combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence(s) de


la survenue d’un événement dangereux spécifié.

 Evaluation du risque : processus général d’estimation de l’ampleur de


risque et de prise de décision concernant l’acceptabilité du risque.
DEFINITIONS

On peut distinguer deux types de dommages :


 A effet immédiat : dommage identifiable rapidement suite à un accident.
Il s'agit d'atteintes physiques de type entorse, fracture, fêlure, brûlure,
asphyxie, d’atteintes à la santé de type exposition à un produit de toxicité
aiguë...

 A effet différé : dommage difficile à identifier et évaluer compte tenu de


l'apparition tardive des effets de l'évènement : maladie professionnelle
(cancer, Troubles Musculo Squelettiques…).

Dans une situation de travail donnée, la situation dangereuse est la mise


en présence de la personne et du danger. L'apparition d'un déclencheur
ou évènement dangereux engendre le phénomène dangereux et donc la
survenue du dommage.
DEFINITIONS

Schéma et exemple

Activité Danger Situation dangereuse Phénomène dangereux Dommage

Poids des sacs Manipulation manuelle


Déchargement de colis Déplacement des sacs à de sacs de masse unitaire Surcharge de cadence Mal de dos
produire élevée

Manipulation de produits
Contrôle intermédiaire Caractère acido-basique Renversement du Brûlures par contact
chimiques acido-
au laboratoire d'analyses des produits chimiques récipient cutané
basiques
NOTIONS DE BASE

 Il réside une réelle difficulté dans la distinction entre les


notions de danger / évènement dangereux / phénomène
dangereux / risque / dommage et ce d'autant que la collecte
d'informations se fait sur le terrain par le biais de multiples
acteurs.

 Dans tous les cas de figure, il faut généralement se focaliser


sur les notions de dommage corporel et de maladie
professionnelle pour ensuite remonter aux situations
dangereuses, qu’il faut identifier et maitriser.
IDENTIFICATION DES RISQUES
On peut distinguer plusieurs méthodologies d’évaluation des
risques dont celle qu’on va essayer de traiter et qui distingue
deux types de risques essentiellement:
 Risque aigus: lié à un événement soudain et involontaire.

Risque aigu= Probabilité × Gravité

Ou
 Probabilité est liée à l’activité, au procédé de travail, aux
mesures préventives, à l’inflammabilité,...
 Gravité est fonction du nombre, des quantités, des mesures
de protection, de la toxicité, du niveau d’énergie,...
IDENTIFICATION DES RISQUES
 Risque chronique : se rapportant à une situation répétitive.

Risque chronique= Dose × Gravité

Ou
 Dose (ou survenance) qui est fonction de la durée et du
niveau, est liée à l’activité, au procédé de travail, aux mesures
préventives, aux mesures de protection, au niveau
d’exposition,...
 Gravité est fonction de la toxicité, des caractéristiques
physico-chimiques,...
DEMARCHE DE MAITRISE

 Identification systématique des dangers à l’aide de check-list.

 Évaluation des risques aigus et chroniques:


 évaluation de la gravité

 évaluation de la survenance ou de la dose

 Classification des risques et établissement de priorités;

 Établissement de mesures préventives et de contrôles


périodiques.
DEMARCHE DE MAITRISE

Terminologie utilisée:

 Danger : propriété ou capacité intrinsèque par laquelle une


chose est susceptible de causer un dommage;

 Gravite (G) : portée de l’événement indésirable, ampleur


éventuelle du dommage;

 Probabilité (P) : probabilité d’occurrence d’un événement


indésirable ou niveau d’exposition.

Il peut être décrit soit par la fréquence soit par la notion


d’exposition par rapport a une norme.
QU’EST CE QUE LE DANGER

Danger Dommages

Phénomène Evénement
dangereux dangereux

Sources de dommage
IDENTIFICATION DES DANGERS/RISQUES

 Formation d’un groupe de travail;


 Identification systématique des dangers à
l’aide de check-list;
 Evaluation des risques aigus et
Analyse
chroniques
* évaluation de la gravité
Gestion
* évaluation de la survenance ou de la dose

 Classification des risques, établissement de


priorités
 Etablissement de mesures préventives et
de contrôles périodiques
VISITE DE POSTE

La première étape de l’identification doit être la visite des lieux


qui doit porter sur la recherche:

 Dangers;

 Phénomènes dangereux;

 Causes;

 Dommages possibles;

 Mesures prises et celles à prendre;….


VISITE DE POSTE : COMMENT CHERCHER

Connaissances préalables
Avant la visite – des processus/procédés
– de leurs principaux dangers
– des maladies et accidents s’y rapportant,…

Collecter des informations sur:


– les opérations normales
– les opérations particulières (nettoyage,
Durant la visite réparations,...)
– l’historique des accidents/maladies
Professionnels,……
VISITE DE POSTE : METHODE

 Collecter des informations sur :


– la fréquence de l’activité
– l’environnement de travail (climat, bruit
Durant la visite ambiant,...)
– les produits/matériaux utilisés
 Identifier les dangers
– check-lists: dangers, énergies,...

Décider de :
– faire appel à d’autres spécialistes
Après la visite
– investiguer, mesurer, évaluer
– proposer des mesures préventives,…..
CONTENU DE LA CHECK LIST
 Dangers mécaniques : objets, machines, véhicules...
 Dangers physiques : T, bruit, radiations ionisantes et non
ionisantes, P...
 Dangers électriques, feu, explosion
 Dangers chimiques : poussières, gaz, vapeurs, acides et
bases, désinfectants, médicaments, produits toxiques, latex,
déchets...
 Dangers biologiques et infectieux : liquides biologiques,
animaux de laboratoire, déchets;…
 Dangers liés au poste de travail : posture, charge physique et
mentale, horaires, travail a l’écran, facteurs climatiques,
éclairage...
 Dangers liés au bâtiment : encombrements, fenêtres, liaison
entre les niveaux, déplacements, locaux sociaux, local confine...
EVALUATION DES RISQUES

Risques chroniques Identification Risques aigus


L’objectif ici est d’évaluer les risques aigus et chroniques par
poste de travail pour permettre la classification de ces risques
et de prioritiser les actions à mettre en œuvre.
Durée Observation, Survenance
documentation,
mesures

Niveau
Observation,
Gravité documentation,
Gravité statistiques
Dose

Classification
IDENTIFICATION DES SOURCES DE DANGER

 Mécaniques : machines , verreries, outils, objets, véhicules,


….
 Physiques : rayonnement, pression, température, bruit,
électricité...
IDENTIFICATION DES SOURCES DE DANGER

 Chimiques : poussières, solvants, produits toxiques, gaz,


acides, bases, désinfectants, médicaments, déchets…,….
 Biologiques : pathogènes, allergènes,...
IDENTIFICATION DES SOURCES DE DANGER

 Poste de travail : climat, horaires, éclairage, posture, charge


physique, charge mentale et psychologique, (travail à
l’écran...);
 Dangers liés au bâtiment : encombrements, fenêtres, liaison
entre les niveaux, distances, locaux sociaux, local confiné...
EVALUATION DES RISQUES AIGUS
Catégorie Occurrence Description

Très élevée 5 > 10/an Survenu régulièrement

Elevée 4 < 10/an souvent survenu ou supposé


survenir souvent
Modérée 3 < 2/an survenu quelques fois

Faible 2 < 1/2 an survenu parfois ou pourrait


éventuellement survenir
Négligeable 1 < 1/10 an Survenance improbable,
pratiquement impossible

Sources : statistiques internes, employés, statistiques relatives


à des situations similaires, appréciation de l’auditeur
EVALUATION DES RISQUES CHRONIQUES

Catégorie Durée

Très élevée 4 > 90%


n Sources : investigation
Elevée 3 < 90% au niveau du poste
Modérée 2 < 50%
Négligeable 1 < 10%

%% par rapport aux normes ou


d’activité
recommandations
Catégorie Niveau

Très élevée 4 > 100%

Elevée 3 < 100% Sources : mesures


d’exposition
Modérée 2 < 50%

Négligeable 1 < 10%


EVALUATION DES RISQUES AIGUS : GRAVITE
Catégorie Description

Catastrophique 5 Lourdes conséquences irréversibles pour la santé, atteinte à


l'intégrité physique >15 % ou mort
ou zone IDLH (Danger immédiat pour la vie ou la santé).

Critique 4 Légères conséquences durables avec atteintes à l'intégrité


physique jusqu'à 15 %

Importante 3 Blessure avec traitement médical et plus de 3 jours d'arrêt de


travail, sans perte d'intégrité physique ou accidents bagatelle à
répétition

Marginale 2 Accident bagatelle, maximum 3 jours d'arrêt de travail ou


conséquences réversibles sans intervention médicale

Négligeable 1 Aucun dommage corporel ou prise en charge interne à


l'entreprise

n Sources : bibliographie en sécurité au travail, normes, recommandations,….


expérience

* IDHL : Immediately Dangerous To Life or Health Concentrations.


EVALUATION DES RISQUES CHRONIQUE ET AIGUS
Survenance

Accident Exposition
(acc./an) (% norme)
Très élevé 5 > 10/an > 100% 5 10 15 20 25

Elevé 4 < 10/an < 100% 4 8 12 16 20


Modéré 3 < 2/an < 50% 3 6 9 12 15
Occasionnel 2 < 1/2 an < 25% 2 4 6 8 10
Rarement 1 < 1/10 an < 10% 1 2 3 4 5

Accident aucun bagatelle Blessure avec Atteinte atteinte


dommage (max.3 j. trait. (> 3 j.) intégrité intégrité
d'arrêt)

Exposition Normalement gêne, irritation atteinte atteinte atteinte


pas d'atteinte réversible non- grave,
réversible mort

1 2 3 4 5

Gravité Négligeable Marginale Important Critique Catastrophe

Risque inacceptable Risque acceptable Risque gérable


GESTION DU RISQUE

Un risque est "acceptable" quand il est accepté


par toutes les parties concernées; en particulier
pour ce qui concerne la SST par :
• L'inspecteur du travail (la Société) et les assureurs….
• La Direction de l'entreprise après avis et conseils du Service Sécurité, du
médecin du travail et des représentants du personnel
• Et surtout le salarié exposé au risque
GESTION DU RISQUE

 Lorsque le risque est jugé inacceptable, il faut


soit le supprimer soit le réduire en agissant sur
l'un des paramètres suivants:
• La main d'œuvre
• L'environnement de travail
• L'organisation et le management de l'entreprise

PLANIFIER L’AMELIORATION
GESTION DU RISQUE

 Réduction a la source….
 substitution

 procédés (quantités, toxicité)

 Isoler le danger….
 éloigner, cloisonner

 capter l’émission

 Protéger l’individu….
 protections personnelles

 organisation du travail
POINTS CRITIQUES D’INTERVENTION

 Hiérarchie décisionnelle:

 Suppression

 Substitution;

 Protection technique ou organisationnelle;

 Protection personnelle.
ETABLISSEMENT DES PRIORITES D’INTERVENTION

Document de synthèse mentionnant:


 le danger et sa classe de risque correspondante
 la ou les étapes ou il est présent
 la priorité d’intervention en fonction du niveau de risque déterminé (classe
de risque)
 le type d’intervention proposé
 la mesure préventive prise ou a prendre
 la référence du document ou cette mesure est notifiee
 le délai de réalisation
 la personne chargée de cette réalisation
ETABLISSEMENT DES CONTROLES PERIODIQUES

Pour chaque étape, un document de synthèse mentionnant :


 les dangers a vérifier
 le type d’intervention et la date a laquelle elle a été réalisée
 le critère de contrôle
 la fréquence du contrôle
 la personne chargée de l’exécution et de la décision
 la date de vérification
 les constations faites
 les mesures a prendre
LA PREVENTION TECHNIQUE

 A la source:
 éliminer, substituer, limiter l‘émission, enfermer
 Sur le trajet de la source a la cible:
 signaler, poser des barrières, intercepter, dévier,
diluer
 A la « cible » :
• protéger, éloigner, informer
PROTECTION PERSONNELLE
EXEMPLE D’APPLICATION: POSTE DE SOUDAGE

– Poste de soudage
(assemblage, soudage,
finitions)
– Entreprise de charpentes et
structures métalliques
(construction & véhicules
ferroviaires)
– soudage a l’arc électrique
sous protection gazeuse
DANGERS LIES AU SOUDAGE

Catégories Danger Description

Mécaniques objets/mouvements déplacements de


pièces, utilisation de la
ponceuse/meule
Physiques hautes températures arc de soudage, pièces
chaudes
bruit meulage/ponçage
hautes fréquences
vibrations meulage/ponçage

radiations non-ion. ultraviolets,


infrarouges
pression cylindres de gaz

installation électrique poste de soudage


DANGERS LIES AU SOUDAGE

Catégories Danger Description

Chimiques poussières fumées de soudage (Cr, Ni,


Zn,..), de ponçage/meulage
gaz asphyxiants, oxydes d’azote,
ozone
toxiques décomposition des graisses,
solvants,...
autres métaux allergènes (contact
cutané)
posture position de soudage
Poste de travail
charge physique port de pièces
conditions
climatiques
RISQUES AIGUS LIES AU SOUDAGE

Catégorie Description Situation Gravité Survenance Risque


dangereuse
Mécaniques Dép acements de é c ra s em e n t 4 2 8
pièc e s , utilisation co u p u re , a b ra s io n
de la ponceuse
/meule
Contact, projection : 3 2 6
arc d e soudage , brulures (peau)
pièce s chaudes
Projection : brulures 4 1 4
(yeux)
meulage /ponçag e p r o jec tio n s éclats 4 2 8
Physiques (y e u x )
ultra violets coup d ’arc , conjonctiv ite 3 2 6
cylindres de g a z Eclatement projectiles 4 1 4
(yeux)
Poste de soudage électrocution 5 1 5
Inhalation de gaz nocifs 4 3 12
Asphyxiants, oxyde
d’azote, ozone Asphyxie (travail en milieu 5 1 5
confiné)
Chimiques
Décomposition des Inhalation de fumées 4 2 8
graisses, solvants,… toxiques
RISQUES CHRONIQUES LIES AU SOUDAGE
Catégorie Description Situation Gravité Survenance Risque
dangereuse

Physiques Meulage/ponçage Surdité partielle 4 3 12


Hautes fréquences

Meulage/ponçage Syndrome de Reynaud 4 2 8

Ultraviolets Cancer de la peau 5 1 5

Problèmes respiratoires 4 5 20
Fumées de soudage chroniques
(Cr, Ni, Zn,...), de
ponçage/meulage Cancer pulmonaire 5 4 20
Chimiques
Oxydes d’azote, Inhalation de gaz nocifs 4 2 8
ozone

Métaux allergènes Dermatite allergique 3 2 6


(contact cutané)

Position de soudage Lombalgies 4 3 12


Poste de
travail Port de charges Lombalgies 4 1 4
SYSTÈME DE MANAGEMENT SST

135
Le management de la sécurité :
qu’est-ce que c’est ?

Bruit
Maîtrise des Hygiène
Risques
matières
dangereuses électriques

Risques
d’incendie
Circulation
Risques
mécaniques

Protection
Agir en cas des salariés
d’accidents Ergonomie des
136
postes de travail
Le management de la sécurité : les enjeux

Maîtrise des
risques assurances Conditions de travail

Maîtrise et
réduction
des coûts
Conformité
réglementaire Client :
Anticiper les exigences 137
Certification reconnaissance
PRINCIPES DE BASE

PREVENTION

RESPECT DE LA REGLEMENTATION

TRANSPARENCE / COMMUNICATION

AMELIORATION CONTINUE 138


Banquiers
Personnel
Actionnaires
Parties
intéressées
Clients
Assureur
Administrations

139
Principe de l'amélioration continue

Act Plan

Check Do
140
Image de Anticiper la
l ’entreprise réglementation

Elément de Reconnaissance
communication officielle
Enjeux
Enjeux

Externes
Externes
Exigence du Donner confiance
marché à un partenaire
Elément
concurrentiel
141
Entreprise Dynamiser Limiter
citoyenne l ’entreprise l ’absentéisme
Enjeux
Enjeux
Politique Améliorer la
interne Internes sécurité
Internes

Améliorer l ’image auprès Facteur de


des collaborateurs développement

Pérennité de Maîtriser les


l’entreprise coûts

142
Norme OHSAS 18001

A travers cette certification


l’entreprise vise à :
L’amélioration de sa performance
en matière de santé et de sécurité
L’amélioration
de sa compétitivité

143
Modèle de
A
système de Amélioration
management continue

de la sécurité Politique Sécurité

Revue de
direction
P
A P
Planification
C
Contrôle et
action
corrective C
D Mise en oeuvre et
fonctionnement

144

La norme
STRUCTURE DE LA NORME OHSAS 18001

4.3 - Planification
4.6 -Revue de  Identification et évaluation
Direction des risques
 Exigences légales
 Objectifs
 Programme de
management
HST

4.5 - Vérification et 4.4 - Mise en œuvre et


action corrective opération
 mesure de la  Structure et responsabilité
performance  Formation, connaissance,
 Non-conformités compétence
 Audits internes  Consultation et communication
 Enregistrements  Documentation et maîtrise
 Maîtrise opérationnelle
 Préparation et entraînements
aux plans d'urgence 4.2 Politique SST

145
Norme OHSAS 18001

Politique santé et sécurité

Etat des lieux (évaluation des risques)

Objectifs et cibles

Plan d’actions - Programme

Système de Management
Santé et Sécurité
146

La norme
Norme OHSAS 18001
4.2. POLITIQUE SANTE ET SECURITE
Appropriée aux risques

Cadre pour les objectifs de l’entreprise

Définie au plus haut niveau

Engagement d’amélioration continue

Conformité aux exigences

Communiquée au personnel et disponible pour


le public 147

La norme
4.2
Norme OHSAS 18001

4.3.1. et 4.3.2. ETAT DES LIEUX

Identification des exigences

-> Ecarts avec la conformité

Identification des dangers et évaluation des risques

-> Risques jugés inacceptables

148

La norme
Norme OHSAS 18001

OBJECTIFS

A partir des risques identifiés et jugés


inacceptables

A partir des non-conformités

A partir de l’opinion des parties intéressées

Exemples :
- Diminuer le nombre des accidents de 15%
149

La norme
4,3
Norme ISO 14001
Norme OHSAS 18001

PLAN D’ACTIONS - PROGRAMME

Qui ? Quand ? Comment ? MOYENS

Exemples :
- Mise en œuvre des consignations électriques
- Mise en place de systèmes d’arrêt d’urgence
- Formalisation des plans de prévention
- Adaptation ergonomique du poste de travail
- Formation du personnel
150

La norme
4.3.4
Norme OHSAS 18001

4.4. MISE EN OEUVRE DU SYSTÈME


DE MANAGEMENT SANTE ET SECURITE

Définition des rôles et des responsabilités


Formation/sensibilisation / compétence du personnel
Consultation et communication
Documentation
Maîtrise opérationnelle
Etat d’alerte et réponse à une situation d’urgence

151

La norme
4.4
Norme OHSAS 18001

4.5. VERIFICATIONS ET ACTIONS


CORRECTIVES

Mesure et surveillance des performances

Accidents, incidents, non conformités, actions


correctives et préventives

Enregistrements

Audits

4.6 REVUE DE DIRECTION 152

La norme
4.5/4.6
STRUCTURE DE LA NORME OHSAS 18001

4.3 - Planification
4.6 -Revue de  Identification et évaluation
Direction des risques
 Exigences légales
 Objectifs
 Programme de
management
HST

4.5 - Vérification et 4.4 - Mise en œuvre et


action corrective opération
 mesure de la  Structure et responsabilité
performance  Formation, connaissance,
 Non-conformités compétence
 Audits internes  Consultation et communication
 Enregistrements  Documentation et maîtrise
 Maîtrise opérationnelle
 Préparation et entraînements
aux plans d'urgence 4.2 Politique SST

153
Emballages Air Consommables
Eau

Energies

Matières Produits
PROCESS ISO 9000
Premières Marchands
ISO 14001
OHSAS 18001

Accidents

Poussières Déchets Pertes, Bruit Eaux polluées


Fuites
Incendie Maladie 154

professionnelle
4.2 - Politique SST

Résumé

Définir sa politique SST, ses objectifs et


s ’engager
Mettre à disposition l ’organisation et les
moyens nécessaires
Communiquer en interne

155
4.3.1 – Identification et évaluation des
risques

Résumé

Identification des risques


Définition de critères de choix
Hiérarchisation des risques
Processus dynamique

156
4.3.2 - Exigences légales et
autres

Résumé

Identifier les exigences réglementaires et


les autres exigences
Informer le personnel
Identifier les sources d ’information
Organiser la veille réglementaire

157
4.3.3 - Objectifs

Résumé

Définition d ’objectifs cohérents


Déclinaison des objectifs en cibles
mesurables
Formalisation des objectifs

158
4.3.4 - Programme(s) de management SST

Résumé
Qui : responsabilités
Quoi : actions précises
Comment : moyens financiers, techniques
et humains
Quand : Délais

159
prend en compte les développements
nouveaux
4.3 - PLANIFICATION

Identification des
Risques Maîtrise
Gravité
Doses
Durée d’exposition

Hiérarchisation des
risques

Objectifs

Programme SST
160
4.4.3 – Consultation et Communication

Résumé

Modalités de communication en interne

Modalités de communication avec les


autres parties intéressées.

161
4.4.6 - Maîtrise opérationnelle

Résumé

Éviter les écarts liés aux activités


potentiellement « à risque »

Prévention, y compris au stade de la


conception

Ne pas oublier les sous-traitants et


fournisseurs
162
4.4.7 – Préparation et entraînements aux
plans d’urgence

Résumé
Identification :
• analyse des risques
• historique
• expériences similaires
Prévention :
• dispositions écrites, appliquées et
testées
Processus dynamique
163
4.4.1 - Structure et responsabilité

Éléments de réponse

Organigramme et fiches de fonctions


détaillées

Moyens liés aux programmes SST

Animateur Sécurité

164
4.4.2 - Formation, connaissance, compétence

Éléments de réponse

Identification des besoins en formation


et établissement d ’un plan de
formation

Définition d ’un plan de sensibilisation

165
4.4.4 - Documentation du système de
management SST

Éléments de réponse

Structure :
• articulation des différents documents
composant le SMSST
• articulation avec le système qualité
(le cas échéant)

Composition du système
documentaire 166
4.4.5 - Maîtrise de la documentation

Éléments de réponse

Établir des procédures de gestion

Tenir à jour

Rédiger, modifier et approuver par


personne habilitée

Éditions à jour, compréhensibles et au


bon endroit
167
4.5.1 – Mesure et surveillance de performance
4.5.2 - Evaluation de la conformité

Éléments de réponse
Vérifier la conformité

Mesurer

Enregistrer les résultats

Utiliser des moyens fiables :


• étalonnage
• vérification
• précision
168
4.5.3 – Recherche d’Incidents, Non-conformité,
actions correctives et actions préventives

Éléments de réponse
Accidents, Incidents, Non-conformité :
• identification
• traitement
Actions corrective et préventive :
• cause de la non-conformité
• traitement de la cause réelle ou
potentielle
• contrôle de l ’efficacité
• modification des documents
169
4.5.4 – Maîtrise des enregistrements

Éléments de réponse

Procédure : gestion des


enregistrements

Enregistrements :
clairs,
identifiables par activité concernée,
archivés

170
4.5.5 - Audit interne

Éléments de réponse

Méthode d ’audit

Planning d ’audit

Auditeurs qualifiés

Enregistrements
171
4.6 - Revue de direction

Éléments de réponse

Efficacité du système de management


SST

Amélioration continue

172
Liste non exhaustive des dangers

Chute de plain-pied
Chute de hauteur
Manutention manuelle
Manutention mécanique
Circulations dans l’entreprise
Effondrements et aux Chutes d’objets
Machines et aux outils
Nuisances liés au bruit
Produits, aux Émissions et aux déchets
Incendie, d’explosion
Electricité
Eclairage
Utilisation d’écran
Ambiances Climatiques
Manque d’hygiène
Intervention d’une entreprise extérieure
Manque de formation 173
Risque routier
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

174

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