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Thème
Jury de Soutenance
Dr. CHENITI Hamza MCB, ENSMM-ANNABA Président
Juillet 2019
Remerciements
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont conseillé lors
de la rédaction de ce mémoire : ma famille, mes amis et mes
camarades de promotion.
Dédicace
A mes amies
Chohri hayet
Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Sommaire
2.1 Introduction……………………………………………………………….………..….….27
2.4.2.10 Corrections…………………...……………………………………...36
Conclusion …………………………………………………………………………………42
3.1.3 Stratigraphie…………………………………………………...……….……...44
3.1.3.1 Crétacé………………………………………………………………..44
3.1.3.2Paléogène ……………………………………………………………..45
3.1.3.3 Néogène…………………………………………………………..…..47
Conclusion générale…………………………………………………………………………. 70
Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Tab 3.5 : Comparaison entre paramètres de tir calculés et ceux selon l'entreprise……….…..55
Fig 1.5 L’effet de l’onde du choc au pied du gradin selon l’inclinaison du trou de mines …..21
Fig 1.6 : Effet de positionnement des trous par rapport au front d’abattage……………….…21
Fig 3.3. Colonne stratigraphique de la région de kef essnoun - Algérie orientale- (D’après
RANCHIN, 1963)………………………………………………………………………...…..48
Fig 3.5 : l'influence des ondes sur les constructions proche de la carrière…………..…….…59
Résumé :
Le but essentiel de ce travail est de trouver une méthodologie relative à la conception d'un plan
de tir permettant la bonne fragmentation des matériaux durs, tels que les roches, sous
sollicitations à l’explosif. Une telle méthodologie aidera à l'analyse systématique des
paramètres influençant le plan de tir et compréhension des mécanismes de fragmentation des
roches à l'explosif et, par conséquent, contribueront dans l'optimisation des performances du tir
à l'explosif.
Dans cette étude, on a essayé d’optimiser la fragmentation des roches à l’explosif dans la mine
de phosphate de Kef Essnoun en Algérie ; influant non seulement sur le processus chargement-
transport, mais aussi sur le traitement du minerai.
Enfin, l'approche complète est alors appliquée, à partir du model de LANGEFORS qu’on a
ajouté le modèle de KUZNETSOV qui prévoient la taille des fragments et les pourcentages de
ces derniers.
Mots clés : explosif, Fragmentation, abattage, massif rocheux, conception de tir, plan de tir,
granulométrie.
Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Abstract:
The aim of this study is to find a methodology for the conception of a blasting plan permitting
the good fragmentation of hard materials, such as rocks, under solicitations to the explosive.
Such a methodology will help towards the systematic analysis of the parameters influencing the
blasting plan and to understanding the mechanisms of rock blasting by explosive and, therefore,
will contribute to the optimization of the performances blasting by explosive.
In this study, we tried to optimize the rock fragmentation by blasting at kef Essnoun phosphate
mine in Algeria, influencing not only on the loading process-transport, but also on the treatment
of the ore.
Finally, the complete approach is applied then; from the model of Langefors we added model
Kuz-Ram which provide the average size of the fragments and the percentages of the latter.
Key Words: explosive, fragmentation, blasting, rock mass, design of blast, blasting plan, design
size distribution.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻟﺼﻠﺒﺔ
ﻟﺠﻴﺪﻟﻠﻤﻮﺍﺩ ﺍ
ﻟﺘﻜﺴﻴﺮ ﺍ
ﻟﻤﺴﺎﻋﺪﺓ ﻋﻠﻰ ﺗﺼﻤﻴﻢ ﻣﺨﻄﻂﻟﻠﺘﻔﺠﻴﺮ ﻳﺴﻤﺢ ﺑﺎ
ﻟﻰ ﺍﺳﺘﺨﻼ ﺹ ﻣﻨﻬﺠﻴﺔ ﻣﻦ ﺷﺎﻧﻬﺎ ﺍ
ﻟﺔ ﺍ
ﻟﺮﺳﺎ
ﺗﻬﺪﻑ ﻫﺬﻩ ﺍ
ﻟﻤﺆﺛﺮﺓ ﻋﻠﻰ ﻣﺨﻄﻂ
ﻟﻤﻨﺴﻖﻟﻠﻌﻮﺍﻣﻞ ﺍ
ﻟﻤﻨﻈﻢ ﻭﺍ
ﻟﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍ
ﻟﻤﻨﻬﺠﻴﺔ ﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺍ
ﺍ.ﻟﻤﺘﻔﺠﺮﺍﺕ
ﻟﺘﺄﺛﻴﺮ ﺑﺎ
ﻟﺼﺨﻮﺭ ﻫﺬﺍ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍ
ﻛﺎ
ﻟﻨﺘﺎﺋﺞ
ﻟﺘﻔﺠﻴﺮ ﻭﺍ
ﻭﺑﻨﺘﻴﺠﺔ ﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺗﺤﺴﻴﻦ ﻧﻮﻋﻴﺔ ﺍ،ﻟﻤﺘﻔﺠﺮﺍﺕ
ﻟﺼﺨﻮﺭ ﺑﺎ
ﻟﻴﺎﺕ ﺗﻜﺴﻴﺮ ﺍ
ﻟﻰ ﻓﻬﻢ ﺃﻓﻀﻞ ﻷ
ﻟﻮﺻﻮﻝ ﺍ
ﻟﺘﻔﺠﻴﺮ ﻭﺍ
ﺍ
ﻟﻤﺮﺟﻮﺓ
ﺍ
ﻟﻚﻟﻴﺲ
ﻭﺫﺃ،ﻟﺴﻨﻮﻥ
ﻟﺼﺨﻮﺭ ﻓﻲ ﻣﻨﺠﻢ ﻛﺎﻑ ﺍ
ﻟﻲﻟﺘﻜﺴﻴﺮ ﺍ
ﻟﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﻣﺨﻄﻂ ﺗﻔﺠﻴﺮ ﻣﺜﺎ
ﻟﻨﺎ ﺍ
ﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺣﺎﻭ
ﻭﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﻫﺬﻩ ﺍ
ﻟﺨﺎﻡ
ﻟﻤﻌﺪﻥ ﺍ
ﻟﺠﺔ ﺍ
ﻟﻤﺴﺎﻋﺪﺓ ﻓﻲ ﻣﻌﺎ
ﻟﻨﻘﻞ ﻓﻘﻂ ﺑﻞ ﺍﻳﻀﺎ ﻣﻦ ﺍﺟﻞ ﺍ
ﻟﺘﺤﻤﻴﻞ ﻭﺍ
ﻟﻠﻤﺴﺎﻋﺪﺓ ﻓﻲ ﻋﻤﻠﻴﺘﻲ ﺍ
KUZ-Ramﻟﻰ
ﺍ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﻧﻤﻮﺫﺝLANGEFORS، ﺗﻄﺒﻴﻖ ﻣﺎ ﺳﺒﻖ ﻣﻦﺧﻼﻝ ﺻﻴﺎﻏﺔ ﺷﺎﻣﻠﺔﻟﻨﻤﻮﺫﺝ،ﻭﺍﺧﻴﺮﺍ
ﻟﻤﺌﻮﻳﺔ
ﻟﺸﻈﺎﻳﺎ ﻭﺍﻳﻀﺎ ﺣﺴﺎﺏ ﻧﺴﺒﺘﻬﺎ ﺍ
ﻣﻦ ﺍﺟﻞ ﺣﺴﺎﺏ ﺣﺠﻢ ﺍ
ﻧﻤﻮﺫﺝ, ﻟﺼﺨﺮﻳﺔ
ﻟﻜﺘﻠﺔ ﺍ
ﺍ, ﺗﻔﺠﻴﺮ, ﻣﺘﻔﺠﺮﺍﺕ: ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ
Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Introduction Générale
Optimiser un tir de production minière se résume à la recherche des trois objectifs principaux
suivants :
Si le contrôle de la quantité de roche produite par les tirs est un aspect relativement
élémentaire pour l'exploitant, la maîtrise de la fragmentation des produits abattus est en
revanche beaucoup plus délicate. Déterminer la distribution granulométrique qui rendrait le
cycle d'extraction et de valorisation économiquement optimal est en particulier une question
complexe, qui nécessite une prise en compte complète du cycle minier ; de nombreuses études
expérimentales réalisées par le passé ont en effet démontré une influence de la qualité des
résultats de tir sur l'efficacité de chacun des procédés aval associés. Par conséquent, dans le
cadre de ses activités extractives quotidiennes, l'industriel minier a à sa disposition une flotte
d'engins et des produits explosifs ne pouvant être facilement modifiés, et doit se plier dans
une large mesure aux caprices de la structure géologique qu'il exploite. Il a en pratique :
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discontinuités majeurs dans les gradins et la géométrie réelle du front de gradin avant
tir ;
• Un contrôle nul sur les paramètres mécaniques de la roche abattue et la densité de
fracturation de la matrice rocheuse.
Par le travail présenté dans ce document, on cherche à formuler un modèle prédictif des
résultats de tirs, qui à chaque charge, associe :
Présentation du problème :
Le but sera la mise en place d’un nouveau plan de tir opérationnel que suive une prédiction de
la fragmentation adéquat répondant aux objectifs ciblés de l’entreprise pour cela nous allons
optimiser :
• La maille des trous (diamètre des trous, leur profondeur et inclinaison, espacement
entre les trous et la banquette).
• La gestion de l’énergie du tir dans le massif, (type d’explosif, consommation
spécifique, construction des charges et leur initiation).
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Chapitre 01
Travaux D’abattage Et Tir
1.1 Introduction :
Les travaux de tir est l'une des opérations de base de l'exploitation minière et l’industrie des
carrières, un tir efficace pour une géologie donnée, le volume de la roche à abattre et les
conditions de sécurité sont les résultats d'un choix correct des types d'explosifs, la quantité
d'explosifs et la planification de tir. [1]
La première étape pour la réduction de la taille dans les mines est bien les travaux de tir, il est
suivi par des opérations de concassage et broyage. L'efficacité de ces opérations est
directement liée à la distribution en taille des tas de roche abattus. Par conséquent, une
évaluation fiable de la fragmentation est un problème critique de l'exploitation. La production
de fragments plus fine en opération de tir réduit la charge de travail de concasseurs primaires ;
augmentant ainsi l'efficacité du broyeur et de par conséquence réduire les coûts et augmente le
taux horaire. [2]
1.2 L’abattage :
L'abattage des roches est l'un des principaux procédés de la chaine technologique minière. Il
consiste à la destruction des roches au niveau du massif et leur obtention sous-forme de
morceaux abattus de grosseurs et de volumes différents.
l'abattage mécanisé,
l'abattage hydro-mécanisé,
l'abattage à l'explosif, etc…
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• combustion simple
• déflagration
• détonation
Un explosif peu sensible non confiné peut se décomposer sous la forme d’une combustion
simple. Si le confinement augmente, le régime de décomposition sera la déflagration ou la
détonation.
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Par rapport au massif rocheux : L’humidité détermine une première sélection forcément
respectée ; un explosif résistant à l'eau est choisi dans une roche humide.
Mais de plus, l'explosif doit être «adapté» à la roche, ce choix peut se faire par l'examen du
rapport d'impédance ou plus simplement par le choix d'un explosif de vitesse de détonation
élevée dans une roche résistante. Si le massif est facturé, on privilégie un explosif qui exerce
surtout un effet de poussée (quantifiée par son énergie des gaz et par son volume des gaz). [3]
Deux grandes catégories d’explosifs sont utilisés dans les mines : les explosifs primaires (ou
idéales) et les explosifs secondaires (ou non idéales). [4]
Les explosifs secondaires : ne peuvent être amorcés dans les conditions normales d’emploi
que par l’onde de choc généralement fournie par un explosif primaire. Leurs caractéristiques
physiques changent en fonction de la température, du degré de confinement, du diamètre du
trou. Ce sont les explosifs nitratés, les nitrate-fiouls ou Anfomil, les gels, les émulsions.
Vitesse de détonation « VOD » : Ou vitesse de réaction d’explosion : c’est le temps que met
l’onde de détonation à parcourir une distance connue. Cette mesure est susceptible de varier en
fonction du diamètre d’utilisation, de la densité, de la température, du confinement et de l’amorçage
utilisé. Les vitesses varient de 3000 m/s pour les nitrate-fiouls en petit diamètre à 6500 m/s pour les
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dynamites. Dans la pratique on souhaite avoir une vitesse de détonation de l’explosif supérieure à celle
de référence de la roche pour avoir une bonne fragmentation. [4]
D : diamètre du trou, mm
VOD : vitesse de détonation de l’explosif en (m/s) La pression sur la paroi du trou est
sensiblement égale à la moitié de la pression de détonation de l’explosif.
Energie : Energie délivrée par la réaction d’explosion séparée en énergie de choc (liée au pic
de pression) et en énergie de gaz (liée à la quantité de gaz produits lors de la réaction).
L’énergie totale est la somme des deux précédentes énergies. [4]
En fonction du dispositif de mise à feu employé les détonateurs sont classés en deux
catégories à savoir : [5]
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Détonateurs électriques : dont le dispositif de mise à feu est un système électrique. Les types
de détonateurs électriques sont les suivants :
Détonateur électrique instantanée (DEI) : ce type de détonateur est utilisé pour amorcer
plusieurs charges simultanément.
Détonateur électrique sismique (DES) : ce type de détonateur est utilisé pour les recherches
géophysiques.
Détonateur électrique à retard demi-seconde (DER) : ce type de détonateur est utilisé pour
amorcer des charges d’explosif avec un retard pyrotechniques de ½ secondes
Détonateur électrique à microretard (DMR) : ce type de détonateur est utilisé pour amorcer
des charges d’explosif avec un retard pyrotechnique mesuré en millisecondes (20 / 25 ms).
Le fil de tir est de diamètre de 0.6 mm et une section de 0.283 mm2. Sa résistance pour 100 m
est de 6,1Ω.
1.2.1.6 Amorçage :
Pour provoquer la décomposition d'un explosif il est nécessaire de lui apporter un minimum
d'énergie dite énergie d'activation. Il existe plusieurs manières d'apporter cette énergie ;
chacune d'elles se traduit par un phénomène de transfert thermique rapide qui a pour origine
des chocs, des frottements des étincelles, des inflammations, une onde de choc etc…8
Les systèmes les plus utilisés sont les détonateurs, électriques ou non, associés ou non, à des
cordeaux détonants.
Les réactions pyrotechniques dans un détonateur, se développent de la façon suivante :
• La première énergie thermique est apportée par :
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• Une mèche ou cordeau Bickford (de plus en plus abandonné par la profession pour des
raisons de sécurité) ;
• Par un guide d'onde de choc à 200 m/s dans un tube Nonel ou explosion contrôlée
dans un gaz ;
• Une perle d'allumage dans le cas d'un détonateur électrique « DEI ». Ce mode
d'amorçage est le plus répandu car il garantit, en général, la meilleure fiabilité.
• Les compositions retardatrices brûlent dans des temps qui sont des multiples d'un
certain retard « DER » (par exemple 100, 200, ou 500ms) ou des temps qui sont
multiples d'un certain micro retard « DMR » (s'agisse d'un détonateur à retard ou à
micro-retard
B. Types d'amorçages :
A. Amorçage latéral :
L'amorçage latéral est réalisé par détonation d'un cordeau détonant. Ce cordeau détonant est
caractérisé par sa densité de penthrite exprimée en g/m (3,5 à 70 g/m) et par sa vitesse de
détonation (6000 à 7000 m/s). [11]
C. Amorçage ponctuel :
Avec un détonateur par trou placé sur la première cartouche mise en place. La détonation est
propagée du bas vers le haut par l’explosif (figure ci-contre).
L’amorçage ponctuel postérieur s’est révélé plus intéressant et plus avantageux que
l’amorçage ponctuel antérieur.
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L’ONEX (office national des substances explosives) fourni aux différentes carrières une
gamme variée d’explosifs et accessoires de tir fabriqués en Algérie.
En plus des substances explosives, l’ONEX met à la disposition des opérateurs miniers des
accessoires de tir comme le cordeau détonant, la mèche lente, le fil électrique et les
détonateurs (pyrotechniques et électriques). [12]
Tab 1.1 : les diffèrent types d'explosif fabriqués par l'ONEX [12]
Vitesse de Utilisation
Désignation Résistance Densité Puissance
détonation
commerciale à l’eau CUP
(m/s)
Explosif pour roches dures
Géonit Très bonne 1.5 5800 1.15
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1.2.2 La foration :
La mise en œuvre de l'explosif selon le plan de tir retenu s'effectue après l'implantation et la
réalisation de l'ensemble de trous constituant l'abattage type. Le matériel de foration doit être
en rapport avec la production recherchée. Il est nécessaire de forer les trous de mine à partir
du bon endroit, avec la bonne orientation, la bonne longueur, et le bon diamètre. [7]
1.2.2.1 Choix du matériel de foration :
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Indice de forabilité (Df) : La forabilité d‘une roche exprime la facilité avec laquelle un outil
de forage pénètre dans la roche. Elle dépend d‘un certain nombre de paramètres, en particulier
de la résistance, dureté et texture de la matrice rocheuse, et de son abrasivité. Certains essais,
généralement utilisés dans les pays anglo-saxons, ont pour but de quantifier la forabilité. Il ne
faut pas perdre de vue toutefois que la forabilité in situ dépend aussi de la densité de
discontinuités. Pour mesurer l'aptitude d'une roche au forage on effectue un test de laboratoire
appelé (Drilling Rate Index) que l'on pourrait traduire par "indice de forabilité" car il inclut à
la fois des tests de friabilité, d'écrasement au choc, et d'abrasion, (arrachement de morceaux
de roche à l'aide d'une lame à profil normalisé). [13]
1.2.2.3 Paramètres caractérisant l'engin de foration :
Le diamètre de foration : dans les travaux miniers d'abattage, le diamètre de foration varie
de 45 à 152 mm ;
Par exemple dans le cas d'une production importante, le choix peut se faire soit sur une
machine puissante à haute performance, soit sur plusieurs machines moins importantes. [7]
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• un mouvement de rotation ;
• un mouvement d'avancement accompagné ou non d'un mouvement de percussion ;
• un soufflage d'air comprimé destiné à permettre la remontée des débris de foration
(l'air comprimé peut, dans certains cas, être remplacé par une injection d'eau, de boue
ou de mousse).
Les mouvements de rotation et de descente, ainsi que le soufflage d'air sont assurés par un
train de tiges ou de tubes solidaires d'un outil (taillant, tricône, outil de coupe) situé à la base
du trou.
La roto percussion nécessite l'utilisation d'un marteau (frappeur) situé soit en surface (hors du
trou), soit entre le taillant et le train de tiges (fond de trou). [7]
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Foration par roto percussion avec marteau hors du trou : Les matériels roto percutants
sont caractérisés par :
En règle générale, une faible énergie et une fréquence élevée donnent de bons résultats en
terrains tendres, mais ne permettent pas toujours une foration correcte en terrains durs. [7]
Foration par roto percussion avec marteau fond de trou : Cette méthode présente de
nombreux avantages :
• rectitude du trou, limitant les déviations et les risques de coincement par la présence
du marteau immédiatement derrière le taillant ;
• l'énergie transmise au taillant est indépendante de la profondeur ;
• l'air de l'échappement est utilisé également pour le nettoyage du trou ;
• rendement élevé. [7]
Foration par coupe rotative avec outil à lames : Le matériel utilisé doit assurer sur l'outil
une pression élevée et transmettre un couple élevé si l'on veut obtenir une pénétration
correcte.
Le procédé est peu onéreux, mais il n'est utilisable qu'en roche peu abrasive et de résistance
faible à moyenne. [7]
Foration rotary par outil tricône : Ce procédé est réservé à de très grosses exploitations ; il
fait appel à de puissantes machines. L'outil utilisé comme broyeur permet de réaliser des trous
à partir de 160 mm de diamètre. [7]
Le calcul d'un plan de tir comprend une succession d'opérations qui requiert une
méthodologie précise.
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Les différentes étapes du calcul d'un plan de tir font appel aux principes de base énumérés ci-
après :
1. Le choix des explosifs, il s’effectue à partir des caractéristiques mécaniques des roches et
des propriétés des explosifs industriels,
2. La définition de la géométrie des charges, elle s’appuie sur les règles de base de la
détonique et prend en compte les objectifs techniques à réaliser,
4. Les séquences de mises à feu, elles sont choisies en fonction du mode d’amorçage et des
contraintes d’environnement.
La conception générale d'un tir doit prendre en compte les principes théoriques, qui sont
principalement :
• l'adaptation de l'explosif au massif (afin d'optimiser l'énergie transmise dans ce milieu
connexe) ;
• la création d'un maximum de faces libres afin de faciliter les réflexions d'ondes de
contraintes qui créent la fissuration.
La conception d'un plan de tir s'appuie sur un certain nombre de données variables et
d'éléments propres à l'entreprise qu'il faut connaître et définir.
Avant d'entreprendre la conception, il faut :
1. Bien définir les objectifs techniques et économiques et en particulier ceux qui concernent la
granulométrie et les coûts ;
2. Caractériser le massif (au moins la fracturation en place et la résistance de la roche,
l'hydrogéologie et les hétérogénéités) ;
3. Bien connaître les matériels disponibles à l'amont du tir pour la foration, ainsi qu'à l'aval,
pour le chargement et dans certains cas, le concasseur (ce dernier point devrait constituer un
objectif technique, à cause de sa limite d'ouverture) ;
4. Connaître les caractéristiques principales des explosifs disponibles : leur densité, leur
énergie (si possible mesurée sous l'eau), leur résistance à l’eau ;
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Lorsque toutes les considérations précédentes ont été analysées, différentes méthodes sont
utilisées pour déterminer les schémas de tir. Pour simplifier répartissons en 4 groupes
principaux :
- les règles simples empiriques ;
- les méthodes de conception et calcul à l'ordinateur.
- Méthodes de conceptions des tirs d’Ash et d’Hustrulid ;
- la méthode de Langefors;
1.3.2.1 Règles simples empiriques :
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Pour mieux prendre en compte les données particulières du chantier, les utilisateurs tendent à
moduler le facteur de consommation ou d'énergie spécifique à l'aide de règles simples
généralement qualitatifs et parfois d'abaques :
- pour les fronts de hauteur inférieure à deux fois la banquette, il est souvent nécessaire
d'augmenter la consommation ou l'énergie spécifique d'explosif. Cette surconsommation
devient très faible en amorçage en fond de trou avec bourrage soigné ;
- pour assurer « l’arrachement du pied », la charge spécifique au pied doit être beaucoup plus
élevée que la charge en colonne. Certains utilisent la règle suivante : la moitié de la charge
doit se trouver dans le 1/3 inférieur du trou ;
- la consommation spécifique augmente généralement lorsque la fragmentation obtenue
diminue en particulier la taille moyenne des blocs ;
- pour une même consommation ou énergie spécifique la taille moyenne des fragments de
roche abattue augmente lorsque le diamètre de foration (donc la maille) augmente. C'est
surtout le cas dans les massifs résistants et fracturés ;
- la consommation et l'énergie spécifique doivent augmenter lorsqu'on désire un meilleur
étalement du tas et un meilleur foisonnement ;
- pour une même structure du massif, la consommation spécifique augmente en fonction de la
résistance de la matrice rocheuse, plus précisément en fonction de la résistance à la traction de
la roche qui est l'un des facteurs les plus déterminants.
L'impédance acoustique joue bien sûr dans le même sens.
1.3.2.2 Les méthodes de conception et de calcul à l'ordinateur :
La présentation faite dans l'analyse détaillée de conception d'un tir est lourde et conduit
généralement à de très nombreuses combinaisons techniques dont il faut ensuite analyser
l'estimation économique. Les règles de calcul présentées précédemment sont parfois
simplistes et s'appliquent à des cas bien tranchés. Elles ne peuvent pas prendre en compte des
phénomènes d'évolution qui sont continus. De plus, elles ne sont pas en mesure de respecter
des objectifs de granulométrie ou de foisonnement et, par conséquent, prédire les résultats et
respecter les contraintes d'environnement.
Compte tenu de toutes ces difficultés, les concepteurs de tirs ont été amenés à utiliser
l'ordinateur et à se faire assister par des logiciels de tirs.
C) Méthodes de conceptions des tirs d’Ash et d’Hustrulid :
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Les chercheurs Américains Hustrulid, 1999 et Ash, 1963 ont donnés des directives et des
normes pour la conception préliminaire d’un plan de tir. Leurs directives sont basées sur la
combinaison des paramètres du massif rocheux, de l’explosif et du plan de tir.
Ils affirment qu’il y a cinq normes de base indispensables dans la conception des tirs. Toutes
sont des relations dimensionnelles. Les normes sont :
• Le rapport de fardeau : le rapport de la longueur du fardeau sur le diamètre du trou
• Le rapport de hauteur du gradin : le rapport de la hauteur du gradin sur la longueur du
fardeau
• Le rapport de sous forage : le rapport de la longueur de sous forage sur la longueur de
fardeau
• Le rapport de bourrage : le rapport de la longueur du bourrage sur la longueur du
fardeau
• Le rapport d’espacement : le rapport de l’espacement entre les trous sur la longueur du
fardeau.
1.3.2.3 La méthode de LANGEFORS :
Le principe retenu par LANGEFORS est que tous les explosifs constituant la charge linéaire
participent d’autant moins au dégagement du pied qu’il en est plus éloigné. L’énergie totale
de la charge explosive est donc utilisée principalement pour dégager la zone la plus bloquée,
en l’occurrence le pied de la mine. Si le pied du tir est bloqué de façon importante par le tas,
la part de l’énergie augmente notablement. La problématique se résume à déterminer la
largeur de banquette maximale permettant un dégagement du pied et de la colonne correcte.
Les dimensions géométriques réelles du tir en pied sont donc primordiales pour la qualité du
résultat.
Pratiquement, certaines conditions techniques sont imposées :
- la hauteur du front de tir,
- le diamètre de forage, qui dépend du matériel de forage utilisé, de la hauteur à forer et de la
nature de la roche,
- la nature du massif,
- la nature de l’explosif et donc sa densité et son énergie.
De nombreux auteurs ont donné des formules empiriques ou statistiques faisant entrer en jeu
ces paramètres. Les conditions d’utilisation de ces formules sont importantes et il est toujours
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judicieux de s’assurer par un tir d’essai que les critères du tir réel correspondent bien aux
hypothèses mathématiques des formules théoriques utilisées.
Langefors a effectué une étude empirique importante sur toute la technique d'abattage.
Langefors a bâti sa méthode après de nombreuses observations sur le terrain.
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Fig 1.5 L’effet de l’onde du choc au pied du gradin selon l’inclinaison du trou de mines
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Selon les méthodes modernes, le profilage du gradin ne se fait plus suivant la pente d’attaque
verticale traditionnelle, mais suivant des surfaces inclinées Cette méthode a pour avantages :
• Les gradins ont une surface tenant mieux par suite de l’inclinaison ;
• La fragmentation de la roche est meilleure, et l’explosion est moins violente ;
• La consommation d’explosif est moindre ;
• Les trous peuvent être plus espacés et plus écartés ;
• L’inconvénient du « rebord » se trouve éliminé ;
• Les hors gabarits sont diminués ;
• Les vibrations sont moindres. [5]
1.3.4 Paramètre d’un plan de tir :
1.3.4.1Paramètres liés aux trous :
Qualité de la foration : Le résultat d’un minage, pour une part importante, dépend de la
qualité des trous, donc de l’exécution, de la géométrie et des caractéristiques des forages
destinés à être chargés.
D’autre part, le fait que l’énergie explosive est d’autant plus efficace qu’elle est confiné à
l’intérieur du trou conduit à rechercher une foration de qualité. Enfin, les conséquences les
plus visibles de la qualité de la foration se retrouvent au niveau des parois prédécoupées où le
bon résultat est obligatoirement lié au parallélisme et à la planéité des forages.
La mauvaise qualité de la foration se traduit, le plus souvent, par des déviations bien visibles,
a ceci ; dans le cas de découpage. Ou non directement visibles, dans le cas d’un abattage, mais
aux conséquences parfois considérables : projections, production de blocs, voir dans les cas
extrêmes ratés de tir, etc.
Parmi toutes les nuisances, les projections sont celles qui sont le plus susceptibles de
provoquer des dégâts ou accidents graves. [9]
Les causes sont multiples et résultent souvent d’erreur d’appréciation ou de défaut de mise en
œuvre :
A) Le positionnement des trous par rapport au front d’abattage : Lorsque le front de
taille présente de fortes irrégularités telles que celles représentées, il est indispensable
d’établir un profil assez précis de celui-ci. En effet un mesureur approximatif par rapport au
sommet apparent du gradin conduit à surévaluer la banquette dans le cas de gauche et à la
sous évaluer dans le cas de droite.
Chohri,Hayet 20
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
On risque des projections verticales importantes dans le premier cas ou horizontales dans le
deuxième.
Si l’on ne dispose pas d’instruments de mesure tels que profileur laser ou distance mètre, on
peut par mesure au fil à plomb éviter une erreur grossière. De même l’implantation à partir
d’un repère arrière constitue une bonne protection mais la base de mesurage doit être vérifiée
tous les 4 ou 5 tirs. [9]
Fig 1.6 : Effet de positionnement des trous par rapport au front d’abattage [9]
B) Les déviations de forages : Il est généralement admis que la structure, les hétérogénéités
ou les vides d’un massif entraînent des déviations de foration.
Le type de machine utilisée pour la foration et le sens du pendage ont une influence sur les
déviations. On constate que suivant l'incidence du taillant par rapport au banc on a un risque
de déviation dans le sens du pendage ou perpendiculaires aux bancs.
D’une manière générale on admet que les déviations en foration doivent être inférieure à3%
(30 cm pour 10 m). Il n’est cependant pas exceptionnel de voir sur chantier des déviations très
largement supérieurs à ces valeurs.
Une déviation de foration dans un plan perpendiculaire au front de taille provoquera suivant le
sens de la déviation une surévaluation ou une sous-évaluation de la banquette d'abattage. Les
risques sont les mêmes que dans le cas d'un défaut d'implantation.
Si la déviation a lieu dans un plan parallèle au front de taille on peut avoir un rapprochement
dangereux de deux charges de pied avec des risques de projection importants. [9]
Chohri,Hayet 21
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Le diamètre du trou : Les résultats des travaux de certains chercheurs montrent qu’avec
l’augmentation du diamètre de sondage, le degré de fragmentation diminue.
Un diamètre de charge plus grand a pour conséquence une vitesse de détonation plus élevée et
donc plus stable. Ceci favorise un rendement meilleur de l’énergie qui aide à la fragmentation
du massif. Cependant, cela peut conduire aussi à une distribution moins efficace de la charge,
due à une longueur de bourrage assez importante. En outre, dans le cas où le massif est assez
fracturé, une grande maille, conséquence d’un diamètre plus grand, n’arrivera pas à effectuer
la fragmentation désirée.
Chohri,Hayet 22
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
L’inclinaison du trou : Le trou incliné améliore la qualité de fragmentation des roches sans
causer une hausse sensible des dépenses matérielles ou complication sur le plan
organisationnel des processus de forage et de tir.
• Les gradins ont une surface tenant mieux par suite de l’inclinaison des talus ;
• La consommation en explosif est optimale ;
• L’inconvénient du rebord se trouve éliminé.
Etant donné ces avantages, les trous inclinés sont de plus en plus utilisés dans les carrières
et mines à ciel ouvert. [9]
L’excès de forage (sous forage) : Ce dernier sert à augmenter l’action du tir dans la partie
inférieur du gradin et assure une bonne destruction des roches au niveau du pied du gradin, en
créant les conditions normales de travail des engins de chargement.
Celle-ci est liée essentiellement à la banquette. Elle doit être voisine de 0,3 fois la banquette.
Son rôle devient nul ou insignifiant si le massif a des discontinuités horizontales
prédominantes. [9]
Chohri,Hayet 23
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Dans la majorité des cas en mines et carrières à ciel ouvert, le bourrage se dispose en fonction
de fissures, de l’hétérogénéité du gradin et de l’utilisation de gros diamètres des trous.
Le bourrage intermédiaire permet dans le premier cas d’obtenir un abattage sélectif, dans le
second d’éviter la perte d’énergie, et dans le troisième d’éviter une surconsommation
d’explosif. [9]
Qualité du matériau de bourrage : En général, les produits de foration sont utilisés comme
bourrage dans les mines et carrières Algériennes, mais les expériences montrent que dans ces
cas toujours il y a des projections et débourrage important au moment du tir.
Les tirs expérimentaux montrent que le bourrage aux gravillons (4/6) donne une meilleure
utilisation de l’énergie explosive. [9]
L’espacement : On entend par Espacement, la distance qui sépare deux trous voisins. En
général un espacement égal à 1,25 fois la banquette donne de bons résultats. Une bonne
Chohri,Hayet 24
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fragmentation peut être obtenue en variant l’espacement entre (0,8 et 1,5) fois la banquette
sans pour autant augmenter l’énergie de la charge spécifique. [9]
Rapport de maille : Le rapport de maille est égal à la valeur de l’espacement sur celle de la
banquette.
• Pour une bonne fragmentation des roches, le rapport doit être aussi élevé que possible,
entre (1,1 et 1,5).
• Pour un bon profil du front, ou par commodité, il est souvent voisin de (1).
• La production d’enrichissement, recommande de le réduire à une valeur
inférieure à 1.
Présence des faces libres : Lorsque l’onde de choc rencontre une discontinuité, elle se devise
en une onde transmise et une onde réfléchie. La répartition entre l’énergie transmise et
l’énergie réfléchie dépend du rapport des impédances des matériaux d’une part et d’autre part
de la discontinuité. Dans le cas de l’interface (roche-air), la réflexion et presque totale. L’onde
de compression se réfléchit alors en une onde de traction qui est responsable de la formation
d’une fissuration parallèle au plan d’onde. Ce phénomène bien connu est appelé Ecaillage.
[10]
Hino, Duvall et Atchison ont même proposé que ce mécanisme soit le facteur principal de la
fragmentation de la roche. [15].
L’initiation de l’explosif primaire se fait généralement par plusieurs systèmes d’amorçage tel
que : les détonateurs électriques et non électriques (mèche et cordeau détonant). Ensuite
l’explosif primaire initie en détonation l’explosif secondaire.
Chohri,Hayet 25
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Dans les charges allongées (charge de trou), il est très important de souligner le mode
d’amorçage. En effet, si le détonateur électrique permet d’initier l’explosion d’une charge
allongée à partir de sa base ou son sommet, il n’en est pas de même pour le cordeau détonant.
Autrement dit, si la charge est amorcée par le cordeau détonant, l’impulsion est toujours
perçue au sommet de la charge. Ainsi l’onde explosive se dirige du haut vers le bas du gradin,
alors qu’on essaie dans la plupart des cas d’obtenir l’inverse qui permet de faire réfléchir
totalement l’onde de choc, et par conséquent améliorer la qualité de fragmentation désirée.
Pour que la charge d’amorçage amorce la charge principale d’explosif, une solution est
possible si le cordeau détonant venait à être introduit à l’intérieur d’un tube isolant comme le
montre le schéma ci-dessous. Dans ce cas, la charge principale n’étant pas en contact direct
Avec le cordeau sera amorcée par la charge d’amorçage, et cela permet d’obtenir une
détonation franche aux effets très désirés pour une bonne fragmentation. [10]
Chohri,Hayet 26
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l’utilisation de microretards qui garantissent la création progressive des faces libres. Dans ce
cas, chaque charge parvient à détacher son volume de rocher avant l’amorçage de la suivante.
L’étalement de l’explosion dans le temps qui en résulte conduit en outre à des effets
vibratoires moindres dans le sol.
Il est donc très important, dès la conception de la séquence de mise à feu, de respecter les
règles dont certaines sont empiriques afin d’éviter de commettre des erreurs grossières. [10]
1.4 Conclusion :
Ce chapitre nous a renseignés sur les phénomènes associés à l’explosion et les difficultés de
contrôler les résultats des tirs à l’explosif qui en résultent. Il est déjà important de pouvoir
identifier les paramètres qui peuvent influencer l’opération et indiquer dans une certaine
mesure la manière dont ces paramètres, pris isolément, affectent la fragmentation.
Donc, dans le prochain chapitre, on va expliquer les paramètres de tir par la méthode de
Langefors et le model de koz-Ram pour le contrôle de la granulométrie.
Chohri,Hayet 27
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Chapitre 02 :
Matériels et méthodes
2.1 Introduction
Pour abattre un massif à l’explosif, on réalise un ensemble de trous de mines : les paramètres
géométriques et les paramètres de chargement qui interviennent sont ainsi définis :
• la plateforme, zone sur laquelle évolue les engins, définit un plan nommé carreau ;
• le front est la surface libre qui va être abattue. Les paramètres essentiels du front sont
sa hauteur (règlementairement limitée à 15 m), son inclinaison et sa régularité ;
• es distances entre deux rangées (ou bien distance entre le front et la première rangée)
doivent être égales ; on appelle cette distance banquette ;
• l’espacement est la distance entre deux trous d’une même rangée ;
• on désigne par maille le couple banquette-espacement ;
• l’inclinaison des trous par rapport à la verticale détermine la longueur à forer en
fonction de la hauteur du front. La longueur de foration additionnelle par rapport au
carreau est désignée par surforation ;
• l’explosif placé en fond de trou est désigné par charge de pied, la charge de colonne
étant la charge restante. De manière plus générale, on désigne par pied la partie
inférieure du gradin, et par tête ou colonne sa partie supérieure ;
• un bourrage est un matériau inerte, placé soit entre deux charges (« bourrage
intermédiaire »), soit en haut de trou (« bourrage terminal ou final ») ;
• la séquence d’amorçage est l’ordre dans lequel détonnent les différents détonateurs
placés dans les mines.
Les différentes étapes du calcul d'un plan de tir font appel aux principes de base énumérés ci-
après :
Chohri,Hayet 28
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
• Le choix des explosifs, il s’effectue à partir des caractéristiques mécaniques des roches
et des propriétés des explosifs industriels,
• La définition de la géométrie des charges, elle s’appuie sur les règles de base de la
détonique et prend en compte les objectifs techniques à réaliser,
• Le calcul des charges, il s'effectue à partir de formules empiriques ou semi empiriques
ou de logiciels spécifiques,
• Les séquences de mises à feu, elles sont choisies en fonction du mode d’amorçage et
des contraintes d’environnement.
Chohri,Hayet 29
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Les théories et en particulier celle des cratères ont montré qu’un trou parallèle à son front de
dégagement présente toujours une géométrie optimale. Il reste cependant à définir la
répartition des charges dans le trou. D’après Langefors (la
méthode objet de ce chapitre) si B est l'épaisseur de la banquette à
abattre, la meilleure répartition des charges en terrain homogène
est la suivante : L’énergie nécessaire pour l’abattage d’un gradin
décroît du bas vers le haut.
Important : Les charges (A) et (B) constituent une charge unique bien qu’elles soient
souvent constituées d’explosifs de nature différente. Cela impose
un amorçage unique et l’absence de bourrage intermédiaire.
Chohri,Hayet 30
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
• Dans le cas où la limite inférieure du gradin coïnciderait avec une strate bien marquée,
on peut supprimer la sur profondeur,
• En amorçage ponctuel fond de trou, la valeur de la sur profondeur peut être réduite à
0,2B. En effet, ce mode d’amorçage permet un meilleur rendement de l’explosif qui
détone initialement dans une zone saine.
• La sur profondeur génère beaucoup de produits fins. Lorsque les fines sont
indésirables, on diminue fortement cette sur profondeur (0,1B par exemple). On doit
alors réduire forfaitairement la banquette et recalculer les charges en fonction de la
valeur B de cette nouvelle banquette [9].
Toutes ces formules n’intègrent qu'un ou deux paramètres (quantité d’explosif et/ou diamètre
du trou). Elles ne tiennent généralement pas compte de la nature de la roche, ni des
caractéristiques des explosifs, ni de la géométrie des charges.
La formule de Langefors qui est une formule semi empirique permet de calculer la valeur
théorique de la banquette à abattre (Bth) à partir de cinq paramètres et d'une constante.
Cette formule n’est applicable qu’à des tirs de mines parallèles à leur surface de dégagement.
Elle s’écrit :
×
B ℎ =1.08.
× × /
Chohri,Hayet 31
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Elle présente l'avantage d'intégrer un maximum d'éléments sans nécessité des moyens de
calculs puissants ce qui n'est pas le cas de certains logiciels faisant appel à des routines
mathématiques telles que le calcul par éléments finis ou par itérations. Nous analysons ciaprès
les divers paramètres de cette formule [8].
La banquette à abattre croît comme la racine carrée de l’énergie (poids d'explosif * énergie
unitaire) développée par le ou les explosifs qui ont été retenus pour la charge de pied. A
quantité d’explosif égale, la largeur de la banquette B croît comme la racine carrée du
coefficient d’énergie S [9].
C’est la quantité d’explosif par mètre linéaire de trou. Pour les explosifs livrés en vrac, cette
quantité se calcule en multipliant le volume d'un mètre de trou par la densité du produit.
Chohri,Hayet 32
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Il est difficile de connaître précisément la longueur des cartouches au millimètre prêt, elle
dépend du mode d’encartouchage, enveloppe plastique avec clips ou encartouchage. Il est
prudent de vérifier la charge linéaire théorique en effectuant un contrôle in situ [8].
La banquette du front à abattre croît comme la racine carrée du produit S * Lf. La valeur Lf
croît comme le cube du (De3) de l'explosif.
La banquette est donc proportionnelle à la racine carrée du cube du diamètre du trou √(De3)
Comme pour le coefficient d’énergie S, l’utilisation d’explosif de nature différente dans la
charge de pied nécessite une pondération des charges linéaires afin d’obtenir un Lf moyen.
Le coefficient Cin est fonction de l’angle que fait le front avec la verticale. Il est dans ce cas
égal à 1
• Pour α = 0° Cin = 1
Pour des angles compris entre 10° et 30°, les valeurs de Cin sont les suivantes :
Chohri,Hayet 33
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Dans le cas d’un sous gradin, 50 % des ondes de compressions parviennent à se réfléchir sur
la surface libre. Dans ce cas particulier : Cin = 0,75
Le degré de fracturation (Df) exprime la proportion en volume des vides correspondant aux
seules fissures.
• Elle fragilise le massif, à résistance mécanique égale la roche aura besoin d’un
explosif moins puissant si elle est fracturée,
Chohri,Hayet 34
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
• Elle diminue l’efficacité de l’explosif par fuite de gaz et amortit les effets de choc.
Pour une roche moyenne (RT = 0,4) si l’état de fracturation est très faible, on a un massif
physiquement homogène. Le coefficient RT est voisin de 0,35. Inversement si le massif est
très fracturé, le coefficient tend vers 0,45 [8].
Pour une roche moyenne (RT = 0,4) si l’indice de continuité est excellent on a un massif
géologiquement homogène on adopte un coefficient RT voisin de 0,35. Inversement si
l’indice est très faible, le coefficient tend vers 0,45. Il y a moins de perte d’énergie de gaz
et/ou de choc dans un massif homogène. Une faible résistance au tirage permet à charge égale,
d’augmenter la banquette [8].
NB : Ces indices (Df et Ic) sont liés, ils ne sont pas cumulatifs, on utilise l'un ou l'autre.
Chohri,Hayet 35
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Un rapport de maille trop faible nuit à la granulométrie moyenne. Un rapport trop élevé induit
un mauvais découpage du front d’abattage et conduit à la formation de bosses en pied de
gradin, entre les trous [9].
2.4.2.10 Corrections :
La valeur B ainsi obtenue est une valeur théorique qui doit être corrigée en fonction de
plusieurs paramètres qui dépendent des conditions d’exploitation [8].
On prend en compte :
Erreur d’implantation
Mode Au jugé Bourroir Décamètre Théodolite
d’implantation Rigide
Echelle 30 cm 10 cm 5 cm 1cm
d’erreur
Chohri,Hayet 36
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
de hors trous
forage Air 0.1 1.0 1.5 1.0 0.9
comprimé
hors trou
Air 0.0 0.3 1 0.8 0.5
comprimé
fond de trou
Les erreurs moyennes engendrées en fonction du mode de réglage de l’angle de foration qui
sont également proportionnelles à la profondeur de forage,
Erreur d’inclinaison
Mode de réglage Optique Déclimètre Fil à plomb
Echelle d’erreur 0.1% 1% 2%
Remarque : ces valeurs sont des moyennes, elles doivent être ajustées en fonction des
conditions particulières du site d’exploitation : qualité du matériel, nature du terrain, soin
apporté par le personnel à l’implantation et à la foration, etc.…
On admet que toutes les erreurs (δl) précédentes se cumulent dans le sens défavorable et qu’il
n’y a pas de compensation. Dans ce cas, la valeur pratique ou corrigée (Bc) est équivalente à :
Bc = Bth - ∑ δl
On doit maintenant calculer la hauteur de chargement et le poids d’explosif pour chacune des
charges définies précédemment. Le calcul se fait en utilisant la valeur Bc pratique et les
différentes charges linéaires déjà calculées.
Chohri,Hayet 37
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Lf = π*re²*dch *Kt
Comme les explosifs moins puissants sont moins chers, la première solution est généralement
préférable.
Coefficient de remplissage
Dynamite 0,38 à 0,45
Nitratés 0,40 à 0,60
Gel et Emulsions 0,50 à 0,70
Nitrate fioul 0,60 à 1,00
Les valeurs supérieures sont valables pour des diamètres de forage compris entre 64 et
102mm. Les valeurs inférieures sont valables pour des diamètres de forage supérieur à 115
mm.
Le modèle Kuz-Ram combine deux formules semi empiriques dans le but de prédire la
distribution des dimensions des fragments de roche abattus. La formule développée par
Kuznetsov, 1973, a été utilisée pour prédire le diamètre du morceau moyen du tas de roche
Chohri,Hayet 39
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
abattu, qui se base sur l’utilisation du TNT comme explosif. A son tour en 1982, Cunningham
a développé une formulation plus généralisée de l’équation de Kuznetsov valable pour les
autres explosifs commercialisés. Plus tard, en 1987, Cunningham incorpore à ce modèle le
concept de Lilly, concernant le facteur de tir (indice de tirabilité) comme mesure valable de la
fragmentation des roches par le tir à l’explosif.
Conformément au modèle Kuz-Ram, le diamètre du morceau moyen peut être calculé par
l’équation suivante :
Une estimation de la distribution des dimensions des fragments est donnée par l’équation de
Rosin-Rammler, qui est une fonction exponentielle négative, de la forme :
n : coefficient d’uniformité
Le coefficient d’uniformité est déterminé par le plan de tir et la hauteur du gradin, à travers
l’équation (9), qui inclus le diamètre des trous, le fardeau (banquette), l’espacement entre
trous, la longueur de la charge, la précision du forage (déviation) et la hauteur du gradin.
Chohri,Hayet 40
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
B : fardeau (m)
R : espacement / fardeau
Un coefficient d’uniformité qui augmente indique une distribution homogène des dimensions
des fragments, avec une réduction des volumes des hors gabarit et des fractions fines. Les
valeurs du coefficient d’uniformité varient habituellement entre 0.8 et 2.0.
F(x) = 1 – exp (- a X)
Cette équation indique que la forme de la courbe de distribution des fragments de Kuz-Ram
dépend de la distribution des fissures et discontinuités préexistantes dans la masse rocheuse.
Ainsi, le mécanisme de l’abattage à l’explosif décrit ci-dessus, assumé par le modèle
KuzRam, est une extension et union de fractures préexistantes dû aux contraintes de traction
du massif générées par le trou de mines.
Le modèle Kuz-Ram est performant pour les roches dures. Cependant, pour les roches
tendres, où l’extension de la zone de compression autour du trou de mines est plus grande, il
devient nécessaire de tenir compte de l’estimation des fractions fines et développer en
conséquence un autre modèle pour la prédiction des fractions fines.
Chohri,Hayet 41
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
2.6 Conclusion :
Le plan de tir Langefors semble qu'il est plus manipulables et donne des résultats satisfaisants,
car il tient compte de plusieurs facteurs clés et il traduit correctement le sens de variation de
ces derniers, aussi il livre un ordre de grandeur acceptable pour la détermination de la maille.
C'est la raison pour laquelle nous l'avons utilisé dans ce dernier chapitre. Cependant il
nécessite une caractérisation in-situ du massif rocheux pour déterminer la valeur convenable
de la résistance au tirage (RT) dont la plupart du temps est inconnue à priori. Donc optimisé
les coutes de forge et de tire
Chohri,Hayet 42
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
La région de Djebel Onk est située dans la partie orientale des Monts de Nememcha
appartenant à l’atlas saharien. Djebel Onk est un massif montagneux de calcaire dont le flanc
sud plonge rapidement sous le dépôt du Miocène et du Quaternaire.
Litho-logiquement, le gisement De Kef Essnoun est constitué de bas en haut, par la série
calcaro-dolomitique a silex de l'Yprésien surmonte par les calcaires marneux du Lutétien, puis
par les sables du Miocène, et les alluvions du Quaternaire.
La majeure partie du gisement est constituée par une couche unique de phosphate sombre, gris
–noir, sans intercalation carbonatée stérile, vers le Nord-est de gisement apparait une couche
de phosphate claire brun –beige oxyde sus-jacente a la couche de phosphate noir, la
proportion des deux types de minerai est de 75% pour la première et 25% pour la deuxième.
[16]
Ce massif constitue l’extrémité orientale des monts des Nememcha qui prolongent vers l’Est
de massif des Aurès, les altitudes les plus basses au pied du Djebel Onk sont d’environ 635 m.
La population est peu dense. Sa situation économique s’est améliorée grâce à l’installation du
complexe minier de Bir El Ater ; ce qui a contribué à l’agrandissement et au développement
de la ville.
3.1.3 Stratigraphie :
La stratigraphie de la région de Kef Essnoun a été établie par Visse (1952). La série
sédimentaire affleurant est exprimée par une succession stratigraphique allant du Crétacé
Supérieur (Maestrichtien) à l’Eocène moyen (Lutétien), surmontée par une série sablo –
argileuse continentale datée du Miocène et du Quaternaire
3.1.3.1 Crétacé : Ce sont les sédiments les plus anciens au cœur de l’anticlinal de Kef
Essnoun tectoniquement très accidentés. Seuls les dépôts du Maestrichtien y affleurent.
A. Maestrichtien : Les sédiments de cet âge, au cœur de Kef Essnoun, sont représentés
par des calcaires à silex et des intercalations de marnes (de 5 à 10 m). Ils représentent
Chohri,Hayet 44
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
à leur partie supérieure, une surface taraudée, rubéfiée, facilement repérable dans la
topographie.
3.1.3.2Paléogène : Ce sont des sédiments marins représentés par des calcaires, des
phosphates et de gypse, dans la région, le Paléogène atteint d’assez grandes épaisseurs de 350
m, les variations lithologiques et les restes des organismes ont permet d’en faire les
subdivisions stratigraphiques suivantes :
A. Danien : Il est différent du Crétacé, il est conventionnellement adopté au contacte calcaire
Maestrichtien série argilo – marneuse. Cette différence lithologique est présentée par une
subdivision en deux séries distinctes, où on note la séparation entre le Danien supérieur et le
Danien inferieur. L’épaisseur totale du Danien est d’environ 100 m.
A.1. Danien inférieur : Il est représenté par des argiles marneuses schisteuses, de couleur
grise foncée à brun vert, intercalé par des marnes dures et irrégulières. L’ensemble est
traversé par des filons de gypses de différentes orientations
A.2.Danien supérieur : Il est formé par des calcaires durs blancs, très fins souvent à cassure
conchoïdale, avec des intercalations de marnes tendres, argileuses et schisteuses. Dans la
partie supérieure du Danien, on note la présence d’un banc caractéristique de 1 à 2 m
d’épaisseur, formé de calcaire beige à lumachelle surmontés par des marnes en plaquettes
blanches. C’est dans cet étage qu’apparaissent les premiers minces niveaux (10 à 30 cm) de
marne phosphatée.
B.Montien : Cet étage est marqué par la présence d’une série de calcaire, calcaires
détritiques, calcaires à lumachelle avec des intercalations de marne et dolomie, ces sédiments
se caractérisent par une absence ou une faible quantité de silex. Les huîtres sont abondantes,
en bancs gris à noire.
Chohri,Hayet 45
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
La limite entre le Thanétien et l’Yprésien est obtenue seulement par le changement du faciès
phosphaté à celui de calcaire marneux à une épaisseur de 0 à 50 m.
D. Yprésien : Il repose directement sur les dépôts du Thanétien et affleure dans la carrière de
Djemi – Djema et au Nord du Kef Essnoun, il a une épaisseur de 32 m, on note :
D.1.Ypresien inférieur : Il est représenté à la base, par des conglomérats marquant la limite
avec le Thanétien et sous – jacent une couche à alternance de calcaire, marne, dolomie et de la
couche phosphatée. On note la présence de couches minces de silex dans les calcaires.
L’épaisseur moyenne de l’Yprésien inférieur est de 30 m au maximum.
E. Lutétien : Les formations de cet étage recouvrent en concordance les séries Yprésiens ;
elles sont répandues dans la région de Djebel Onk, on distingue :
E.1. Lutétien inférieur : Il est marqué par un changement de faciès ou les marnes remplacent
le calcaire, il est assez riche en matière organique.
E.2.Lutétien supérieur : Il est représenté par une alternance de marnes blanches et d’argiles,
il est caractérisé par la présence de gypse, son épaisseur peut atteindre 100 m, ce type de
faciès termine le cycle de la sédimentation marine Tertiaire inferieur (Paléogène).
Chohri,Hayet 46
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
3.1.3.3 Néogène : Le Néogène est caractérisé par un faciès sablo – argileuse de type
continental d’une puissance avoisinante à 600 m.
A. Miocène : La datation des roches de Miocène a été faite grâce à la découverte des rares
fossiles (Helix Tissiti), il est formé essentiellement par des sédiments représentés par des
roches terrigènes (conglomérats, grés, sables, argile) et des schistes argilo – gréseux. Tandis
que les sédiments de la région de Bled El Hadba sont composés de nombreux fragments
silicifiés.
A.1.Miocène inférieur :débute par des conglomérats, sable à gros grain présentant une
épaisseur d’une dizaine de centimètres à quelque mètre, surmontés par des sables blancs avec
intercalation d’argile bruns, ou gris beige, sa puissance atteint plus de 200 m.
A.2.Miocène moyen : Il est constitué d’argile marron, d’argile à structure schisteuse, brune,
la puissance est d’environ 100 m.
Chohri,Hayet 47
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Fig 3.3. Colonne stratigraphique de la région de Kef Essnoun - Algérie orientale- (D’après RANCHIN,
1963) [18]
Le choix de mode dépend de l’indice de forabilité ; qui est proposé devant l’académicien
RJEVSkI ; qui se base sur la dureté et la densité de la roche, par la formule suivante :(pour
détermination de DRI voir l’annexe 01)
f= !!
; d’où f duretés des roches
σc =500 Kgf/cm2.
Donc : Df = 6.16
Pour notre cas ; on choisit le mode de forage roto percutant de diamètre de forage varie de
105-125, comme la production elle est grand donc : D= 125 mm
Chohri,Hayet 49
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δt=0.1*500=50 gf/cm2
Facile <10 I 1, 2, 3, 4, 5
moyenne 10,1 – 20 II 6, 7, 8, 9, 10
Les caractéristiques techniques de la sondeuse roto percutante utilisée dans notre mine est de
type Atlas Copco, sont présentées dans le tableau suivant :
Chohri,Hayet 50
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forage
Longueur de la tige 6.25 m
Puissance 153 Kw
"# ×$%
Rs= & ; m/p
)*+%,
'(
Ou :
Tp : durée d’un poste de travail de la sondeuse, h
Tp= 16 h
ku : coefficient d’utilisation pendant un poste de travail de la sondeuse, on prend ku=0.8
Vf : vitesse de forage, Vf = 65 m/h
Taux : temps auxiliaire, Taux= (0,03÷0,09) ; h
On prend Taux= 0,06h
-×!,/
Alors, Rs= & = 169.79≈ 170 m/p
)!,!-
01
Chohri,Hayet 51
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Longueur de la 500 - mm
cartouche
Poids 2.5 25 Kg
Chohri,Hayet 52
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Le volume d'un mètre de trou en décimètres cube est :((1.25² x 3.14) / 4) x 10 = 12.26 dm3
Lf ANFOMIL=12.26*0.9=11 Kg/m.
ANFOMIL: 0.7*11*1=7.7
/.@
Cth = 1.08 !.D=@∗!.E∗ .
= 4.93m.
Correction
• Implantation = 0.01 m
Bc =4.5m
Chohri,Hayet 53
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La formule de Langefors donne la plus courte distance entre le forage et le front d’abattage.
Pour le report sur le terrain il convient de prendre en compte l’inclinaison du forage.
La longueur du trou de mine incliné est : ((Hd + 0,2*B)) / cosα) = 16.49 m. [8]
C’est la valeur théorique à forer. En pratique il faut ajouter environ 0,20 m. pour de tenir
compte des "cutting" qui s'accumulent au fond du trou lors du retrait des tiges. L'indication à
porter sur le plan de foration est donc de 16.7 m.
-.>
q = ??E. =@
= 0.05 m/m3 =0.022m/tonne [8]
3.2.4.11 Bourage Z :
T = Cc = 4.5 m. [8]
Chohri,Hayet 54
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DD.-@
q = ??E. = 0.298 kg/m3 = 0.129 kg/tonne [8]
=@
: K L : ;
Nombre de trou =
M < H :
On a calculé les plans des tirs, avec les quantités de production planifie (exige par la
chaine de traitement), on utilisant le diamètre de trou applique dans la mine et sel
vérifiée par les caractéristique des roches abattu.
Tab 3.5 : Comparaison entre paramètres de tir calculés et ceux selon l'entreprise.
Chohri,Hayet 55
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Inclinaison du trou 75 75 °
Longueur de sur forage 1.65 1.35 m
Longueur de bourrage 4.95 4.5 m
Longueur du trou 16.65 16.7 m
Banquette 4.5 4.5 m
Distance entre les trous 4.5 4.95 m
Longueur du front de taille 522 493 m
Hauteur de pied - 5.85 m
Charge de pied - 29.8 Kg
Hauteur de colonne - 6.35 m
Charge de colonne - 69.85 Kg
Densité de phosphate 2.3 2.3 t/m3
Densité de stérile 2.4 2.4 t/m3
La charge spécifique (phosphate) 183.45 129 g/t
La charge spécifique (stérile) 174.16 124 g/t
La charge de l’explosive par trou 127.5 99.65 Kg
Nombre des trous dans le phosphate - 35 trou
Nombre des trous dans le stérile - 71 trou
Nombre des trous 117 106 trou
Tonnage abattu par trou pour le 698.6 768.2 T
phosphate
Tonnage abattu par trou pour le 729 801.6 T
stérile
Tonnage abattu par jour 83350 83800.6 T
Mise à feu pour le phosphate et le Electrique Electrique -
stérile
Quantité d’explosif (ANFOMIL) 13 200 7 404.1 Kg
Quantité d’explosif (MARMANIT) 1 725 3 158.8 Kg
La charge linière ANFOMIL - 11 Kg/m
La charge linière MARMANIT - 5.1 Kg/m
Chohri,Hayet 56
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B 4.65m
Bourage 4.5m
Bc4.5m
H16.7m
0.2
Le plan de tir Langefors semble qu'il est plus manipulables et donne des résultats satisfaisants,
car il tient compte de plusieurs facteurs clés et il traduit correctement le sens de variation de
ces derniers, aussi il livre un ordre de grandeur acceptable pour la détermination de la maille.
C'est la raison pour laquelle nous l'avons utilisé dans ce dernier chapitre. Cependant il
nécessite une caractérisation in-situ du massif rocheux pour déterminer la valeur convenable
de la résistance au tirage (RT) dont la plupart du temps est inconnue à priori.
Les dimensions maximales des blocs doivent être obtenues comme suit :
• Pour l’engin de chargement (E= 6 m3)
Dm ≤ 0.8 √E (m)
u
Dm ≤ 0.8 √6 ≤ 1.45m
u
Chohri,Hayet 57
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Les morceaux des roches abattues qui dépassent 1.2 m de dimension, seront considérés
comme blocs hors gabarit et feront l’objet d’un débitage secondaire.
Pour que le rendement de la préparation mécanique soit acceptable il faut atteindre une
granulométrie moyenne de roche de 20 à 30cm.
@ 19/30
D50= Rf *(pf)-0.8 *[( )1/6]*[( ) ]
=.=
Fig 3.5 : l'influence des ondes sur les constructions proche de la carrière.
L’effet sismique dépend des paramètres suivants :
1. Quantité de la charge d’explosif opératoire.
2. Le modèle d’implantation des trous.
3. Les caractéristiques de la roche.
4. La structure géologique du terrain.
5. La distance entre le tir et le champ minier
3.2.5.4 La projection des roches (flyrock) :
1948.05 1770.2
2000
1000
500
0
D=165mm D=125mm
Chohri,Hayet 60
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Sur la lumière de la comparaison présentée ci-dessus on peut dire d'une part, que le plan de tir
adopté par l'entreprise présente les inconvénients :
D'autre part, le plan recalculé par la méthode Langefors est plus optimale, car il présente
certains avantages interprétés par une meilleure adéquation de ses paramètres.
Premier Bloc
Second Bloc
Qualité de la roche est médiocre, il existe des fissures médiocres avec des espaces libres dans
la formation. La forabilité moyenne selon RJVESKY (5 catégories).La réaction au tir est
médiocre. La résistance au tir est médiocre.
Troisième bloc
Choix de la granulométrie ciblée. Dimension de bloc ciblée (25 cm). Pourcentage en masse
ciblée (50%).
Quatrième bloc
Chohri,Hayet 61
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Kef Essnon.
Cinquième bloc
Sixième bloc
Machine de forage : Type et modèle de machine de forage choisie : Atlas Copco CM780D.
Septième bloc
Huitième bloc
Chohri,Hayet 62
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L’optimisation des paramètres de tir a mis en évidence deux possibilités rationnelles, l’une
avec un diamètre de trou de forage 127 mm, la seconde solution avec un diamètre de trou de
forage 152 mm. A chacun de ces 2 diamètres de forage possibles correspondent des
paramètres de plan de tir rationnels. La granulométrie ciblée dans le modèle Kuz-Ram est
50% de 250 mm dans le tas abattu, (fig.3.10, 3.11).
13.60% 4.70%
9.50%
Real% Block size
4.52
2-4 cm
17.60%
9.20 4-8 cm
16.94 8-16 cm
27.80%
25.80 16-32 cm
26.83 32-64 cm
13.13 64-128 cm
26.80%
Chohri,Hayet 65
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120
100
passing wight %
80
60
40
20
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160
longeur de bloc ,cm
La capacité de pouvoir mesurer et prédire la granulométrie des tas de roches abattues issue du
tir est la manière la plus efficace et la plus raisonnable pour juger des résultats d’un tir. Une
question récurrente dans l’ingénierie du tir est quelles sont les modifications dans les
paramètres du tir qui peuvent modifier la courbe granulométrique des roches abattues, il
existe plusieurs méthodes d’évaluation, on emploie couramment le modèle de
KuzentsovRammler développé par Cunningham, 1987 pour prévoir la distribution de
grandeurs de roches résultant du tir dans les conditions de la carrière d’agrégats d’Héliopolis,
à comparer les granulométries obtenues (modélisées) à celles ciblées.
Pendage 90 °
Direction de Pendage 0 °
Bloc In-situ 1.2 m
Explosifs unité
Densité 0.9 SG
RWS 100% %Anfomil
Vitesse Nominale VOD 3000 m/s
Vitesse Effective VOD 3500 m/s
Conception Plan de Tir unité
Le résultat obtenu par le modèle Kuz-Ram. (Le résultent de % de passent de chaque diamètre
l’annexe 02)
Chohri,Hayet 67
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120
100
80
% passants
60
40
20
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
taille m
2040.57
2500 1948.05
1558.68
2000
1500 178.26
183.45
191.3
1000
500
0
D=165 mm D=152mm D=127mm
3.5 Interprétation :
L’optimisation des paramètres de forage et de tir dans les conditions d’exploitation du massif
de la mine kef essnoun basée sur la caractérisation et la classification du massif a donnée
deux possibilités de diamètres de trou de mines pour obtenir les paramètres rationnels ; 127
mm et 152mm à l’aide du système Delpat version 3.
Chohri,Hayet 68
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Les résultats d’analyse par le modèle Kuz-Ram de la fragmentation pour les trois diamètres
des trous de la mine de Kef Essnoun montrent que pour obtenir une granulométrie ciblée de
80 % de 250 mm de la taille des fragments nous avons le choix entre deux diamètres, 127 mm
ou 152 mm.
On remarque que, les parametres obtenue par le logiciel d’optimisation et l’analyse du modèle
Kuz-Ram, résulte une distribution granulométrique conforme aux exigences de la carrière de
Kef essnoun .
Chohri,Hayet 69
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Conclusion Générale :
Les procédures pour la conception et l’implémentation du plan de tir doivent être définies,
documentées, suivies et auditionnées pour assurer la qualité désirée. Cependant, Le choix des
explosifs s’effectue à partir des caractéristiques mécaniques des roches et des propriétés des
explosifs industriels. La définition de la géométrie des charges s’appuie sur les règles de base
de la détonique et prend en compte les objectifs techniques à réaliser. Ainsi, les séquences de
mises à feu sont choisies en fonction du mode d’amorçage et des contraintes
d’environnement. De ce fait, trois éléments clé de la conception du tir pour une performance
optimale de l’explosion qui sont les suivants.
L’énergie de l’explosion doit être uniformément distribuée pour assurer une fragmentation
uniforme. Cela demande :
L’optimisation des paramètres de forage et de tir dans les conditions d’exploitation du massif
de la mine Kef Essnoun basé sur la caractérisation et la classification du massif a donnée
deux possibilités de trou de mines pour obtenir les paramètres rationnels ; à l’aide du système
Delpat version 3.
Les résultats des calculs obtenus sont avérés très proches de ceux calculés par logiciel
d’optimisation. Cependant la nature agissant sur les conditions géologiques et minières
nécessite le suivi et le contrôle des résultats de chaque tir et porter les corrections nécessaires.
Chohri,Hayet 70
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Recommandations
• Bien respecter les paramètres du plan de tir : La maille des trous (diamètre des trous,
leur profondeur et inclinaison, espacement entre les trous et la banquette).
• Étudiée La gestion de l’énergie du tir dans le massif, (type d’explosif, consommation
spécifique, construction des charges et leur initiation).
• Essayer d’avoir tous les données réelles sur le site des travaux.
Chohri,Hayet 71
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Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
Références bibliographiques
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explosifs dans le génie civil p C5420-13).
[4] FREDJ Mohamed, Thèse Magister <<Etude du régime de forage dans les conditions de la
carrière de calcaire (Chouf-Amar M’SILA)>>.
[6] OLOFSSON S.O «Applied explosives technology for construction and mining»,
2002.
[7] GHARBI Kouider, « L'adaptation du plan de tir à la blocométrie: Un enjeu capital pour
un haut rendement minier », mémoire de grade ingénieur, ECOLE NATIONALE
POLYTECHNIQUE, Alger 2007.
[9] Hagan T.N. _ the influence of Controllable Blast Parameters on Fragmentation and
Mining Costs. In Proceedings of the 1st International Symposium on Rock Fragmentation by
Blasting, 1983
[10] Mouloud NEFIS, « modèle d’un plan de tir », mémoire de MAGISTER, Université Badji
Mokhtar, ANNABA 2010.
[11] : ALIOUCHE Mohamed, «Exploitation des substances utiles à ciel ouvert et impact sur
l’environnement ; Etude de cas dans l’Est Algérien (Les gisements de Djebel Salah, Région
de Constantine) », Mémoire de magister en géologie, Constantine, 2008.
[12] ONEX : « guide technique d’utilisation des explosifs et les accessoires de tir ».
Détermination des paramètres rationnels du plan de tir : Cas du gisement Kef Essnoun
[13] Cunningham C.V.B, 1983_ The Kuz-Ram model for prediction of fragmentation from
blasting. In Proceedings of the 1st International Symposium on Rock Fragmentation by
Blasting, pages 439_454, 1983.
[14] FREDJ Mohamed, « Etude du régime de forage dans les conditions de la carrière de
calcaire (Chouf-Amar M’SILA) », mémoire de magister, Université de Badji Mokhtar,
ANNABA 2012
[19] OPEN PIT MINE PLANNING & DESIGN VOLUME Volume 1 - Fundamentals
[20] ROGATINE N.N technologie et mécanisation des travaux miniers à ciel ouvert.
MOSCOU, NERDRA, 1982. 227 p (en Russe)
[21] RJEVSKY V.V et al Bases scientifiques des projets de mines à ciel ouvert. MOSCOU,
NERDRA, 1982. 600 p (en Russe)
Annexes :
Annexe 1
Pour mesurer l'aptitude d'une roche au forage on effectue un test de laboratoire appelé DRI
(Drilling Rate Index) que l'on pourrait traduire par " indice de forabilité" car il inclut à la fois
des tests de friabilité, d'écrasement au choc, et d'abrasion, (arrachement de morceaux de roche
à l'aide d'une lame à profil normalisé).
Fig 1.1 DRI pour un exemple de S20 = 52 % et SJ= 130 (en 1/10 de mm)). [Le forage des roches, Ecole
des Mines de DOUAI. Ceficem,]
Tab .1.1 Tableau I.2 : la nature de la roche suivant l’indice de forage et le DRI
Indices de
Nature de la roche DRI
forage (If)
0.5-0.7 Basalte, diorites, silex, quartz, quartzite dure. 30-40
0.7-0.9 Trapp, granit dur, gneiss, ryolithe, gabbros, quartzite. 40-50
0.9-1.1 Porphyre, granit, taconite, grès, hématite, cornéenne. 50-60
1.1-1.3 Diorite, marbre, calcaire dur, phyllades, andalousite. 60-70
1.3-1.7 Calcaire, shistes, gypse, bauxite, marne dure, latérite. 70-80
Annexe 2
Tab 2.1. Pourcentage des passants de la taille granulométrique pour D=152 mm.
% passants taille m
0 0
0.05 5.4
0.1 21.5
0.15 43.6
0.2 65.3
0.25 81.7
0.3 91.8
0.35 96.9
0.4 99
0.45 99.7
0.5 99.9
0.55 100
0.6 100
0.65 100
0.7 100
0.75 100
0.8 100
0.85 100
0.9 100
0.95 100
1 100
120
100
80
% passants
60
40
20
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
taille m
Tab 2.1. Pourcentage des passants de la taille granulométrique pour D=127 mm.
% passants taille m
0 0
0.05 5.9
0.1 22.4
0.15 44.4
0.2 65.4
0.25 81.4
0.3 91.4
0.35 96.6
0.4 98.8
0.45 99.7
0.5 99.9
0.55 100
0.6 100
0.65 100
0.7 100
0.75 100
0.8 100
0.85 100
0.9 100
0.95 100
1 100
120
100
80
% passants
60
40
20
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
taille m
Tab 2.1. Pourcentage des passants de la taille granulométrique pour D=165 mm.
% passants taille m
0 0
0.05 19.3
0.1 32.4
0.15 42.7
0.2 51.1
0.25 58
0.3 63.9
0.35 68.8
0.4 72.9
0.45 76.5
0.5 79.5
0.55 82.2
0.6 84.4
0.65 86.4
0.7 88.1
0.75 89.5
0.8 90.8
0.85 91.9
0.9 92.9
0.95 93.8
1 94.5
120
100
80
% passants
60
40
20
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
taille m