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Filière : Géologie
Thème
Nos plus vifs remerciements pour nous trop chers parents pour
leurs soutiens,
Encouragement et leurs patiences.
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde
gratitude et nos
Sincères remerciements à Mr. kebab hamza, enseignant au
département des
Sciences de la Terre et de l’’Univers d’avoir accepté de nous
encadrer, pour son aide,
Ses précieuses recommandations, et pour sa disponibilité
durant toute la période de notre travail.
Nous remercions tous les enseignants du département des
sciences de la terre de
L’université de Jijel, qui nous ont fourni durant nos années
d’études les outils
nécessaires à la réussite.
Sans oublier les membres du jury qui nous font l’honneur
d’avoir accepté président d’examiner ce
Modeste travail
A tous ceux qui ont assistés de près ou de loin dans la
réalisation de Ce projet de fin d’étude
Youcef
Et Rihem
Dédicace
Youcef
Dédicace
Je dédie cet humble travail à tous ceux qui
M’ont soutenu dans mes bons
Et mes mauvais jours Le premier
D’entre eux c'est ma chère famille, mon
Rihem
Sommaire
Remerciements……………………………………………………………….
Dédicace……………………………………………………………………….
Liste des figurs……………………………………………………………..
Liste de tableau……………………………………………………………….
Introduction général…………………………………………………………... 1
I.1. Introduction…………………………………………………………….. 2
I.2. Les Fondations superficielles………………………………………… 2
I.2.1 Types de fondations superficielles………………………………………. 3
I.2.2. Dimensionnement……………………………………………………. 3
I.2.3. Comportement des fondations superficielles sous charge verticale centrée 4
I.2.4. Mécanisme de rupture d’une fondation superficielle…………………. 4
I.2.4.1. Rupture par cisaillement général……………………………….. 5
I.2.4.2 Rupture par cisaillement locale……………………………………….. 5
I.2.4.3 Rupture par poinçonnement……………………………………… 6
I.3 Les fondations profondes………………………………………….. 6
I.3.1. Les fondations profondes types pieux……………………… 6
I.3.2. Classification des pieux……………………………………………. 7
I.3.2.1. Selon le mode d’exécution……………………………………. 7
I.3.2.2 Selon le mode de travail dans le sol…………………………………... 10
I.3.3 Calcul de la capacité portante d’un pieu isolé dans le sol…………….. 11
I.3.3.1. Méthode statique……………………………………………………… 11
I.3.3.2. Méthode dynamique…………………………………………………. 14
I.3.3.3. Méthodes empiriques……………………………………………………. 15
I.3.4. Capacité portante d’un pieu isolé reposant sur une roche………………. 16
I.3.5. Calcul de la capacité portante d’un groupe des pieux…………… 17
I.4. Estimation du Tassement…………………………………………….. 18
I.4.1 Tassement d’un pieu Isolé…………………………………………….. 18
I.4.2. Tassement d’un groupe de pieux…………………………………… 18
I.5. Conclusion…………………………………………………………... 19
Chapitre .II. Cadre géologique
II.1. Introduction…………………………………………………………… 20
II.2. Situation géographique du site étudie………………………….. 20
II.3. Géologie régionale…………………………………………………. 20
II.3.1. Domaine interne : Socle Kabyle et sa couverture…………….. 21
II.3.1.1. Socle Kabyle………………………………………………………….. 21
II.3.1.2. Couverture sédimentaire discordante…………………………. 21
II.3.2. Domaine des flysch………………………………………………… 22
II.3.2.1 Flysch Massylien……………………………………………………. 22
II.3.2.2. Flysch Mauritanien…………………………………………………… 22
II.3.2.3. Flysch Numidien…………………………………………………… 23
II.3.3. Domaine externe………………………………………………………. 23
II.4. Géologie locale………………………………………………………... 24
II.5. Tectonique et sismicité……………………………………………….. 25
II.6. Conclusion…………………………………………………………… 26
III.1. Introduction………………………………………………………….. 27
III.2. Campagne de reconnaissance…………………………………………. 27
III.2.1. Essais in Situ…………………………………………………………. 27
III.2.1.1. Sondages carottés…………………………………………………… 28
III.2.1.2. Essais SPT (pénétration standard test)……………………………. ….. 29
III.2.1.3. Essai de pressiomètre……………………………………………….. 30
IV.1. Introduction…………………………………………………………. 38
IV.2. Présentation générale de l’ouvrage…………………………………. 38
IV.3. Descente de charge du pont………………………………………….. 39
IV.4. Estimation de la capacité portante d’un pieu isolé………………….. 40
IV.4.1. Méthode pressiométrique……………………………………………. 40
IV.4.1.1. Calcul de la charge limite totale Ql…………………………………… 41
IV.4.1.2. Calcul de la charge admissible aux états limites…………………….. 45
IV.4.1.3. Calcul de la capacité portante d’un pieu……………………………… 45
IV.4.2. Méthode SPT…………………………………………………………. 46
IV.4.2.1 Évaluation de la résistance en pointe………………………………….. 47
IV.4.2.2. Évaluation du frottement latéral………………………………………. 48
IV.4.2.3. Estimation de l’effort vertical limite (force portante ultime)…………. 50
IV.4.2.4. Calcul de la capacité portante d’un pieu foré isolé du viaduc………… 50
IV.5. Calcul de la charge limite du groupe de pieux :………………………. 52
IV.5.1. À partir des résultats de l’essai Pressiométrique……………………… 53
IV.5.1.1. Cas des culées…………………………………………………………. 53
IV.5.1.2 Cas des piles…………………………………………………………... 53
IV.5.2. À partir des résultats de l’essai SPT…………………………………... 54
IV.5.2.1. Cas des culées…………………………………………………………. 55
IV.5.2.2. Cas des piles………………………………………………………….. 55
IV.6 Conclusion…………………………………………………………….. 56
Référence et bibliographie
Annexe
Liste de figure :
Fig. I.1. Schéma d’une Fondation superficielle (Olivier, 2017 ).
Fig. I.2. Types de fondations superficielles (Mazouz, 2020).
Fig. I.3. La semelle d’une fondation.
Fig. I.4. Courbe de chargement d’une fondation superficielle (FRANK, 1999)
Fig. I.5. Mécanisme de rupture du sol sous une fondation superficielle (Vesic, 1973)
Fig. I.6. Différents Assemblages des pieux Métalliques.
Fig. I.7. Fins Des pieux Métalliques
Fig. I.8. Pieux en béton préfabriqué
Fig. I.9. Classification des pieux d’après leur mode de travail.
Fig. I.10.Mécanisme de Transfert De charge sur un pieu.
Fig. I.11. Variation du KavecL/D (Coyle et Castello ,1981).
Fig. I.12. Mécanisme de rupture pour le calcul de Nγ (Lundgren et Mortensen, 1953)
Fig. I.13. Schéma de calcul de la pression limite équivalente.
Fig. I.14.Schéma représente la disposition des pieux.
Tableau III.01. Les coordonnées en UTM des sondages carottés Rapport (laboratoire de
l’habitat et de la construction de l’Est S.A.P.T.A.2014).
Tableau III.02. Logs lithologiques des sondages carottés Rapport (laboratoire de l’habitat et de
la construction de l’Est S.A.P.T.A.2014).
Tableau III.03. Résultats d’essai SPT (laboratoire de l’habitat et de la construction de l’Est
S.A.P.T.A.2014).
Tableau.III.04. Classification des sols d’après E/PL (Ménard, 1975)
Tableau.III.05. Caractéristiques géotechniques des sites (RPA, 2003).
Tableau.III.06. Résultats de l’essai pressiométrique Rapport (laboratoire de l’habitat et de la
construction de l’Est S.A.P.T.A.2014).
Tablau.III.07. Résultat des lectures piézométriques Rapport (laboratoire de l’habitat et de la
construction de l’Est S.A.P.T.A.2014).
Tableau.III.08. Analyse granulométrique Rapport (laboratoire de l’habitat et de la construction
de l’Est S.A.P.T.A.2014).
Tableau III.09. Résultats de teneur en eau (laboratoire de l’habitat et de la construction de l’Est
S.A.P.T.A.2014).
Tableau. IV.1 Récapitulatif de descente de charge pour les deux culées C1, C2
Tableau. IV.2. Récapitulatif de descente de charge pour les piles
Tableau. IV.3 Tableau récapitulatif des charges à l’état 𝑸𝑬𝑳𝑺 et 𝑸𝑬𝑳𝑺
Tableau. IV.4 Définition des catégories conventionnelles de sols (Fascicule n°62, titre V)
Tableau. IV.13. Résultats de calcul de la capacité portante d’un pieu isolé à partir des résultats
Tableau. IV.14. Résultat de calcul de la charge limite de groupe de pieu à partir de l’essai
pressiométrique
Résumé
Ce projet de fin d’études s’inscrit dans le cadre d’une étude géotechnique, de conception et de
dimensionnement des fondations d’un ouvrage d’art, situé au niveau de Pk 57 sur la pénétrante
autoroutière DjenDjen El-Eulma (Nord-est Algérie). Cette étude s’est basée sur l’étude des
différentes caractéristiques géologiques, et géotechniques du site de l’ouvrage. Du point de vue
géologique, le site fait partie du domaine externe avec la présence des formations de la nappe
numidienne. Les résultats obtenus des essais in-situ et de laboratoires nous a permis de classifer
et identifier les sols de site, dont les argiles sous numidienne représentent le substratum. En vue
des caractéristiques géotechniques du terrain et la charge transmet par l’ouvrage, les fondations
profondes sont optées. L’évaluation de la charge limite d’un pieu isolé et du groupe de pieux ont
été déterminée à l'aide deux méthodes pressiométrique et SPT, dont une étude comparative entre
les deux méthodes a été effectuée. En fin, à l’image des résultats obtenus, la méthode
pressiométrique est le plus approprié et recommandé dans le dimensionnement des fondations
profondes car il reflète mieux le comportement réel du sol.
Abstract
This graduation project is part of a geotechnical study, design and dimensioning of the
foundations of a work of art, located at Pk 57 on the penetrating DjenDjen El-Eulma motorway
(North -east Algeria). This study was based on the study of the different geological and
geotechnical characteristics of the structure site. From a geological point of view, the site is part
of the external domain with the presence of Numidian aquifer formations. The results obtained
from the in-situ and laboratory tests allowed us to classify and identify the soils of the site, of
which the sub-Numidian clays represent the substratum. In view of the geotechnical
characteristics of the terrain and the load transmitted by the structure, deep foundations are
chosen. The evaluation of the limit load of a single pile and of the group of piles were
determined using two pressuremeter and SPT methods, of which a comparative study between
the two methods was carried out. Finally, like the results obtained, the pressuremeter method is
the most appropriate and recommended in the design of deep foundations because it better
reflects the real behavior of the soil.
يعد مشروع التخرج هذا جز ًءا من دراسة جيوتقنية وتصميم وتحديد أبعاد أسس عمل فني ،يقع في Pk 57على طريق جن جن
العلمة السريع المخترق )شمال شرق الجزائر( .اعتمدت هذه الدراسة على دراسة الخصائص الجيولوجية والجيوتقنية المختلفة
لموقع الهيكل .من وجهة نظر جيولوجية ،يعد الموقع جز ًءا من المجال الخارجي مع وجود تكوينات الخزان الجوفي النوميدي.
سمحت لنا النتائج التي تم الحصول عليها من اﻻختبارات في الموقع والمختبر بتصنيف وتحديد تربة الموقع ،والتي تمثل طين
نظرا للخصائص الجيوتقنية للتضاريس والحمل الذي ينقله الهيكل ،يتم اختيار اﻷساسات
النوميدية الفرعية الطبقة السفلية منهاً .
العميقة .تم تحديد تقييم الحمل اﻷقصى لكومة واحدة ومجموعة اﻷكوام باستخدام طريقتين لقياس الضغط وطريقة ، SPTحيث
أخيرا ،من النتائج التي تم الحصول عليها ،فإن طريقة مقياس الضغط هي اﻷنسب
ً تم إجراء دراسة مقارنة بين الطريقتين.
والموصى بها في تصميم اﻷساسات العميقة ﻷنها تعكس بشكل أفضل السلوك الحقيقي للتربة.
الكﻠمات المفتاحية :التحجيم ،اﻷساسات العميقة ،الركائز ،الحد من الحمل ،مقياس الضغط. .
Introduction générale
Dans ce projet, nous sommes intéressées à l’étude d'un ouvrage d'art (V-057.0) au niveau de
Oued DjenDjen; Wilaya de Mila, situé dans la région Minar zarza, et faisant partie de la
pénétrante autoroutière DjenDjen El Eulma. Le but de ce travail consiste à étudier le sol de
fondation à travers les résultats obtenus par la campagne de reconnaissance géotechnique afin de
déterminer le mode de fondation le plus efficace du point de vue technique et surtout
économique et d’effectuer. Le dimensionnement de fondation sera effectué par deux méthodes :
pressiométrique et standard pénétration test (SPT).
Pour mener à bien notre travail, nous avons subdivisé notre manuscrit en quatre chapitres,
présentés comme suit :
Une introduction générale,
Chapitre I : Synthèse bibliographique sur les fondations
Chapitre II : Cadre Géologique.
Chapitre III : reconnaissances géotechniques du site.
Chapitre IV : Dimensionnement des fondations profondes.
Au terme de cette étude nous aurons à présenter une conclusion générale faisant ressortir les
principaux résultats en revenant sur les objectifs de l’étude et qui met en évidence l’intérêt de
celle-ci.
1
Chapitre I Synthèse bibliographique sur les fondations
I.1. Introduction
Lorsque les propriétés mécaniques du sol sont convenues pour une utilisation près de la
surface, la fondation superficielle est intégrée à la limite la plus basse (Fig.
Fig. I.1).
I
Less fondations sont dites superficielles si une des deux conditions suivantes est respectée :
H/L < 6 ou H < 3 mAvec H : profondeur de la fondation et L : largeur de la fondation.
I.2.2. Dimensionnement
I.2).
Soit une fondation superficielle de largeur B dont la base se trouvant à une profondeur Dau-
dessous de la surface du sol. Si on applique une charge verticale centrée Q, d’une façon
progressive sur cette semelle, on observe un tassement qui croit avec l’intensité de la charge.
C’est
est le cas pour les sols relativement résistants tel qu
qu’un
un sable dense ou une argile raide
(fig. 1.5.a), on observe la formation dd’un coin sous la base de la fondation, qui refoule le sol
latéralement selon des lignes de glissement qui débouchent sur la surface du sol. Dans ce cas, on
observe un tassement qui croit jusqu
jusqu’à une valeur limite (q=qu),, qui représente la valeur du picde
la contrainte. Par ailleurs, à partir de cette valeur, le tassement continu sans qu
qu’il y ait
augmentation dans l’effort,
effort, le sol subit alors une rupture brusque par cisaillement
cisaillement.(Mazouz,
2020).
Fig. I.5. Mécanisme de rupture du sol sous une fondation superficielle (Vesic, 1973)
C’est le cas lorsque la base de la fondation est constituée de sable meuble ou d’argile fine ;
Sur la (Fig. 1.4c), on peut voir que le socle rocheux pénètre perpendiculairement dans la masse
rocheuse. Dans ce cas, la surface de rupture ne s’étend jamais jusqu’à la surface terrestre. La
courbe de nivellement de charge ressemblera à celle illustrée à la (Fig. I.5c). La valeur maximale
de charge par unité de surface, q, n’est jamais observée(Mazouz, 2020).
Les pieux sont des fondations profondes réalisées mécaniquement soit métalliques, en béton
armé et ou en bois. Les quelques conditions qui nécessitent l’utilisation de ce genre de fondation
sont (Chelghoum, 2006):
La classification des pieux peut être fait par plusieurs critères, tel que le mode d’exécution,
le mode de travail dans le sol…etc.
Les pieux peuvent se diviser en quatre catégories : (a) métallique, (b) en béton armé, (c) en
bois, et(d) en matériaux composites. Le choix du type de pieu dépend de la charge à supporter,
les conditions du sol et du niveau de la nappe phréatique.
a) Pieuxmétalliques
Les dimensions des métalliques pieux standards et celui les plus souvent utilisée sont les
pieux tubulaires avec une fin ouverte ou fermée. Ce type de pieu est souvent rempli de béton
formant ainsi un matériau composite. Ils sont de sections H qui est préférable à la section en I.
Il est très important de vérifier que la capacité portante du sol est inférieure à celle du
matériau constituant le pieu. La charge admissible pour le pieu métallique est :
𝑸𝒂𝒅 = 𝑨𝒔 . 𝝈𝒂𝒅 (2)
𝑸𝒂𝒅(𝒔𝒐𝒍) ≤ 𝑸𝒂𝒅 (𝒑𝒊𝒆𝒖)(3)
Les pieux métalliques sont des éléments de construction corrosifs si leurs PH est inférieur à
7. Afin de remédier à cela et selon le taux de corrosion et la durée de vie de l’élément une
épaisseur de métal en plus est à prévoir lors du choix de la section droite.
b) Pieux en béton
Les pieux en béton se divisent, d’après leur mode d’exécution, en deux grandes catégories :
les pieux préfabriqués et les pieux exécutés sur place.
Pieux préfabriqués : sont enfoncés dans le sol par battage, pression, rotation, lançage ou
vibration. Leur section peut être circulaire, carrée ou polygonale. Elle est en général
constante, mais parfois élargie à la base (Fig. I.8)(Chelghoum, 2006).
Cespieux sont réalisés sur chantier en creusant préalablement un trou dans le sol, qui par la
suite est rempli du béton. Ils sont généralement divisés en deux groupes : les pieux moulés ou
forés et les pieux à tubes battus dans le sol (Chelghoum, 2006).
Les pieux forés : sont réalisés à l’intérieur d’un forage ou le béton est coulé dans le vide
crée. Son volume sera celui du sol excavé.
Les pieux battus enrobés : sont construits en battant dans le sol des tubes métalliques.
Lorsque ces derniers atteignent la profondeur désirée, ils sont remplis de béton. Le tube
métallique est battu jusqu’à profondeur requise à l’aide d’un mouton. il sert comme
uncoffrage pour remplirle béton par damage énergique et extrait graduellement à fur et à
mesure du bétonnage.
Les pieux composites sont des structures en béton armé composées de plusieurs éléments
interconnectés. Ils ont créé un support jusqu’à trente-six mètres. Tous les pieux en béton armé
sont utilisés pour soutenir la fondation et s’enfoncer dans le sol à haute densité. Si la semelle
extérieure n’est pas très bonne au sol, c’est que l’assise n’est pas assez stable, ce qui entraînera
un affaissement du sol sous la masse de l’ouvrage.
D’après leurs modes de travail dans le sol, les pieux se divisent en trois catégories : les pieux
flottants dans le sol, les pieux chargés en pointe et les pieux flottant et travaillant en pointe (Fig.
I.9).
Ces pieux transmettent d’ailleurs la plus grande partie des charges par l’intermédiaire du
frottement latéral, car lors du battage, le pieu refoule et compacte le terrain qui due à la
réductionde l’indice des vides et par conséquent la compressibilité du sol, de ce fait le frottement
latéral sur le pieu est amélioré. C’est pourquoi ce type de pieux est appelé pieux flottants.
Ils transmettent pratiquementtoutes les charges sur une couche résistante située à une
profondeur importante au-dessous de la construction.
C’est le cas le plus courant en pratique, ou les deux termes de portance sont utilisés. Si l’un
d’eux est erroné le pieu peut rompre (Chelghoum, 2006).
Cette méthode est basée sur des formules dites statiques constituent une adaptation aux
fondations sur pieux des méthodes de calcul de la capacité portante des fondations superficielles.
La charge portante ultime (Qu) d’un pieu est déterminée par la somme de la charge portante
de la pointe du pieu (Qp) et la résistance frottement totale (Qs) de la surface latérale du pieu en
contact avec le sol adjacent (Fig. I.10) selon la formule suivante :
𝑸𝒖 = 𝑸𝒑 + 𝑸𝒔 (4)
Avec :
Qu : capacité portante globale ultime du pieu
Qp : capacité portante globale de la pointe du pieu
Qs : résistance au frottement de la surface latérale du pieu
Un Coefficient de sécurité raisonnable est choisi pour le calcul de la charge admissible que
doit supporter chaque pieu :
𝑸𝒖
𝑸𝒂𝒅 = 𝑭𝒔
(5)
Avec :
Qad : force admissible de chaque pieu.
Fs : coefficient de sécurité pris égal à 2.5-4.
Fig. I.10.Mécanisme
Mécanisme de transfert de charge sur un pieu(Chelghoum,
(Chelghoum, 2006).
2006)
Avec :
K : coefficient des poussées des terres dont la valeur est fonction du rapport (L/D) et de
angle de frottement interne øAbaque.
l’angle
En 1951, Meyerhof a publié une théorie de la capacité portante complémentaire qui peut être
appliquée aux fondations brutes, peu profondes et profondes. La surface de rupture sous la
charge ultime sous l’hypothèse de Meyerhof (1951) pour une fondation peu profonde continue
est illustrée à la (Fig. I.12). Dans cette figure, abc est la région triangulaire élastique, bcd est la
région de cisaillement radial, cd est l’arc de l’hélice logarithmique et bde est la région de
cisaillement mixte, où le cisaillement varie entre les limites de cisaillement radial et dans le plan,
selon sur la profondeur et la rugosité de la couche de base. Le plan be est appelé surface libre
équivalente. Les contraintes normales et de cisaillement dans le plan be sont respectivement po,
etc. D’autre part, Meyerhof (1963) a calculé la portance selon la formule générale décrite par
Terzaghi (1943) et a utilisé Prandtl-Reissner pour Nc etNq; Cependant le facteur Nγest calculé
par une formule approchée proposée par lui-même. La méthode de superposition a été utilisée
pour déterminer la contribution de la cohésion c, po, γ et φ dans la capacité portante ultime qu
d’une semelle continue et exprimée comme suit (Mazouz, 2020) :
𝟏 𝒔𝒊𝒏∅ 𝟏
𝒒𝒖 = 𝒄[(𝑵𝒒 − 𝟏)𝒄𝒐𝒕∅] + 𝒒 𝒆𝛑 𝐭𝐚𝐧∅ + + 𝜸𝒃[(𝑵𝑸 − 𝟏)𝒕𝒂𝒏∅(𝟏. 𝟒∅)](8)
𝟏 𝒔𝒊𝒏∅ 𝟐
NcNq N𝛾
𝑁𝑐=(𝑁𝑞−1) 𝑐𝑜𝑡𝜑
𝑁𝑞=𝑒𝑥𝑝(𝜋𝑡𝑎𝑛𝜑).𝑡𝑎𝑛 ( + )
𝑁𝛾 = (𝑁𝑞−1)𝑎𝑛(1,4𝜑 )
I.3.3.2. Méthodedynamique
dynamique
Un certain type de pieux sont enfoncés dans le sol par battage à l’aide
aide d’un
d mouton. Cette
méthode permet d’apprécier
apprécier la résistance opposée par le terrain. Elle englobe nécessairement la
résistance sous la pointe et celle qui se manifeste le long du fût. E
Elle
lle est appelée méthode globale
ou méthode dynamique.. Beaucoup de formules ont été proposées telle que de Hollandais,
méthode danoise, Method de janbu (Chelghoum, 2006)…etc.
Toutes ces méthodes sont basées sur la supposition qu’il
il y a équivalence entre le travail du
mouton et le travail de forces résistantes qui ss’opposent à l’enfoncement
enfoncement du pieu. C’est
C sur cette
base simple que Sanders (1850
(1850) donna l’équation :
𝐖𝐫.𝐡
𝑸𝒖 = 𝐒
(9 )
Avec :
M : moment en toute section du pieu
Ep : module de Young du matériau du pieu
Ip : moment d’inertie
inertie de la section transversale de pieu
Ces méthodes sont basées sur les résultats obtenus par les essais in situ tel que ll’essai de
pressiomètre, de SPT …etc.
a) Essai pressiométrique
A-max
max (B/2, 0.50) en mètres, bb-min (a,
a, h). h est la hauteur de la couche résistante dans laquelle
la pointe est encastrée.
Pour un sol qui ne présentant pas de couche résistante h= b= 0, et a est égal à B/2 pour des
diamètres supérieurs à 1.0 m. La zone dd’influence
influence de la résistance en pointe sera dans ce cas,
épaisse de 1.5 fois B sous la pointe.
L’expression
expression précédente peut se simplifier en utilisant une sommation des trapèzes formant
le profil pressiométrique :
𝟏
𝑷∗ 𝒍 ≈ ∑𝑫
𝑫
𝟑.𝒂 ∗
𝒃 𝑷 𝒍. ∆𝒛 (12)
𝒃 𝟑.𝒂
b) Essai SPT
Il existe plusieurs façons de calculer la capacité portante Pieu d’isolation en basant sur
l’essaidu SPT. Ces méthodes viennent de la généralité des corrélations purement empiriques des
résultats des essais entre la charge verticale du pieu et cellede l’essai SPT. Les calculs divergent
souvent, ce qui peut être dû au caractère de la localité de ces corrélations faites dans un contexte
géologique donné. Dans ce cas, il convient de ne pas se limiter, en travaux sur pieux, par une
seule méthode de calcul unique, mais en comparant plusieurs.
On suppose que la résistance en pointe est proportionnelle au nombre Ne représentatif de la
zone mobilisée autour de la pointe, donc ql est calculé comme suit :
𝒒𝒍 = 𝑲𝒔. 𝑵𝒆 (13)
Ks = est le facteur de portance et à la dimension d’une contrainte.
On suppose aussi que la contrainte limite qs du frottement latéral le long du pieu est
proportionnelle au nombre N représentatif de l’interface sol/pieu, à la profondeur étudiée :
𝒒𝒔 = 𝒏𝒔. 𝑵 (14)
ns= est le facteur de frottement latéral et a la dimension d’une contrainte.
I.3.4. Capacité portante d’un pieu isolé reposant sur une roche
La capacité portante ultime unitaire d’un tel pieu a été évaluée approximativement par
Goodman (1981) par la formule ci-après:
𝑸𝒖 = 𝒒𝒖 . (𝑵ɸ + 𝟏) (15)
Avec :
ɸ
Nɸ = tan² ( 45 + )
qu : résistance au cisaillement simple (σ 3= 0) de la roche
ɸ : angle de frottement interne drainé de la roche
La résistance au cisaillement simple Qu est déterminée au laboratoire sur des échantillons
représentatifs à petites dimensions. L’attention est attirée quand la valeur de quest obtenue. Elle
est généralement 4 à 5 fois plus grande que la valeur réelle sur terrain à cause du facteur échelle.
Pour les calculs il est recommandé d’utiliser la valeur :
𝒒𝒖(𝒍𝒂𝒃)
𝑸𝒖(𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍) = 𝟓
(16)
Afin de transmettre la charge de la superstructure au sol les pieux sont toujours battus ou
forés par groupe et liés les uns aux autres par un radier qui peut être en contact direct avec le sol.
sol
Une bonne disposition des pieux serait condi
conditionnée
tionnée par le fait que les pieux soient bien espacés ;
de telle sorte que la capacité portante du groupe de pieux ne soit pas inférieure à la somme des
capacités portantes des pieux pris isolé. En pratique, il est recommandé de placer les pieux avec
un espacement
pacement de 3 à 3.5 fois le diamètre B du pieu ou bien π. B(Chelghoum,
(Chelghoum, 2006).
2006)
La charge verticale limite dd’un
un groupe de N pieu doit être inférieur à N fois la charge
limited’un
un pieu isolé travaillant dans les mêmes conditions. Le coefficient d’efficacité
d (Ce) d’un
pieu enterme capacité portante, est définit comme suit (FRANK,R, 2015).
Avec :
B : le diamètre d’un pieu
S : l’entre-axe
m et n : le nombre de lignes et de colonnes du groupe de pieux.
Les méthodes d’estimation du tassement permettant une connaissance du tassement qui sont
basées sur la compilation d’un nombre de constatations sur les pieux.
Ces méthodes ont un intérêt limité à la phase préliminaire d’un projet defondations, et
doivent être suivies, dans un stade avancé du projet par une analyseplus rigoureuse des
déplacements du pieu (Bouafia, 2018).
La présence de deux pieux proches l’un de l’autre modifie le comportement dechacun pris
isolément. Un tel phénomène est appelé effet du couple. Le problème d’interaction d’un couple
de pieux libres en tête a été étudié à l’aidede la théorie de l’élasticité à la base de la solution
fondamentale de Mindlin (1936), par plusieurs chercheurs notamment Butterfield et
I.5. Conclusion
Les ouvrages sont construits sur des fondations (superficielles profondes). Les sols de
faible capacité portante constituent une grande menace pour le comportement des fondations de
toute structure.Le sol stable ne se trouve pas à la même profondeur partout. Selon les terrains, il
faut parfois aller chercher le terrain porteur à 2 ou 5, voire 10 m de profondeur.
Alors la technique desfondations concerne donc simultanément deuxproblèmes :
L’évaluation de la capacité portantedu sol et le calcul de l’élément intermédiaire qui lui transmet
les charges. Très souvent, seul le secondaspect du problème est envisagéilpeut en résulter des
désordres car l’aptitude d’une fondation à servir desupport est limitée par les caractéristiques du
terrain sous-jacent. Il convient donc de ne pas dissocier les deux problèmes.
II.1. Introduction
Une étude géologique doit s’inscrire très en amont du projet. Elle dépend en grande partie à
la qualité et le type de l’ouvrage projeté.
Le site de l’ouvrage est situé au Nord de l’Algérie, et appartient aux séries telliennes qui font
partie des zones externes. Ces zones sont un domaine intégrant de l’orogenèse Alpin Maghrébin
ou « chaîne des Maghrébides ».
D’un point de vue structurel, les Maghrébides sont constitués de plusieurs nappes charriées
sur la plate-forme africaine (Durand Delga, 1980), les distinguant transversalement de l’intérieur
vers l’extérieur de la chaîne sont : domaine interne (Kabyle) domaine des flyschs, domaine
externe (tellien et l’avant pays). Sur toutes ces unités géologiques reposent en discordance les
formations post-nappes et la nappe numidienne.
Figure I.1. Position des différentes unités géologiques des Maghrébides (Domzig, 2006)
Elles comportent les formations cristallophylliennes du " socle Kabyle ", et sa couverture
sédimentaire
La dorsale Kabyle représente la limite entre le socle Kabyle au Nord et les zones telliennes
plus externes au Sud. Elle occupe les extrémités méridionales du socle Kabyle, et montre des
termes allant du Permo-Trias et l’Eocène.
Du point de vue lithologique, la dorsale comprend les calcaires du Lias et de l’Eocène, des
dolomies du Trias au Lias inférieur et des grès du Permo-Trias. Elle a été subdivisée du Nord au
Sud en trois unités qui se différencient par le faciès et l’épaisseur des calcaires : dorsale interne,
médiane et externe (Durand, 1969 ; Raoult, 1974 ; Vila, 1980 ; Lahondére, 1987).
Le terme flysch Massylien est suggéré par Raoult en 1969(Raoult, 1969), pourdécrire les
formations détritiques schisto-quartzitiques. Ce flysch aune série allant du Néocomien au
Lutétien terminal et composer du bas en haut de trois ensembles qui sont (Raoult, 1969):
Des grés quartzitiques et des argiles, des grés légèrement calcareux et localement des
niveaux conglomératiques de l’Albo-Aptien
Des calcaires marnes fins du Vraconien, des conglomérats et du micro brèches du
Sénonien inférieur et moyen auxquels sont lié avec des phtanites noires
Des bancs calcaires à microfaunes pélagiques du Turonien-Cénomanien. Il est
caractérisé par des grès quartzitiques, des schistes surmontés par des micros brèches
avec des éléments calcaires et à ciment pélitique et des marnes, du Néocomien à
l’Albien supérieur
Il Comporte de bas en haut des terrains à partir du Néocomien au Lutétien (Raoult, 1974) :
1) Un pré flysch calcaire du Tithonique-Néocomien.
2) Un grand ensemble (300 m) de grés à grains fins homométriques, avec cassure verdâtre
(flysch de Guerrouch) attribué à l’Albo-Aptien (Bouillin, 1970)
3) Des phtanites blanches et rouges du Cénomanien supérieur
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Chapitre II Cadre géologique
Le site de l’ouvrage fait partie du domaine tellien.. Il est caractérisé par l’existence de la
nappe du flysch numidien (voire figure. II.4)
II.4).
Figure II.3. Carte géologique de la région dd’étude ( Zareza ) d’après la carte géologique de
l‘Algérie 1/500000
Figure II.4. Coupe géologique de la zone étudie (Haddad & Mezhoud, 2014).
2014)
L’examen
examen de la coupe et la carte géologique nous ont permis de constater que la région de
Minar Zarza est caractérisée par les formations du flysch Numidien qui présente le terrain de
fondation du projet.
En Algérie, les formations actives sont localisées dans les régions du nnord du pays,
principalement à Tell.. Dans cette région, à la jonction des plaques africaine et eurasienne, la
déformation tectonique est une manifestatio
manifestationn de la confluence actuelle de ces deux plaques,
entraînant la fermeture progressive du bassin néogène et la poursuite de la tectonique en chaîne.
Le long des marges, la déformation apparaît dans une portion de la plaine abyssale proche du
continent, à travers
vers le plissement de la roche de couverture plio
plio-quaternaire.
quaternaire... Au niveau des
pentes et des plateaux continentaux, ll’activité
activité sismique est générée par des accidents qui
s’étendent parfois jusqu’à la terre (Yelles-Chaouche, 2006).
Sur terre, l’activité
activité sismique se manifeste principalement aux marges des bassins néogènes
qui s’étendent
étendent le long de la côte. Ces bassins se déforment, formant des structures plissées
(synclinaux, anticlinaux) et parfois cassantes (failles plissées, ffailles
ailles inverses, chevauchements)
de NE-SW à NNE-SSW.
SSW. Ce dernier est souvent à ll’origine
origine des violents séismes que connaît
l’Algérie. Plus au sud, l’activité
activité sismique se manifeste par des faisceaux de plis dans la direction
NE-SW le long de Tell.(Yelles
(Yelles-Chaouche, 2006).
Le document technique RPA version 2006, identifie pour chaque Wilaya, la valeur de
référence de l’accélération
accélération de zone.
II.6. Conclusion
La zone d’étude est située dans le domaine externe, dont le terrain de fondations du projet
est le flysch Numidien. Elle est caractérisée par une activité sismique moyenne (zone II-a).
II
III.1. Introduction
La reconnaissance géotechnique est obligatoire dans tous les projets de construction, elle
doit être effectuée afin de fournir les éléments nécessaires à la conception des ouvrages.
L’entreprise ou le laboratoire de reconnaissance effectue des relevés en des points précis du
terrain et prélève des échantillons de sol utilisée pour l’analyse de la taille des particules, la
teneur en humidité, l’analyse chimique et d’autres tests d’identification et tests mécaniques de
compressibilité ou de résistance, tels que le test de pression, le test de cisaillement simple, la
compression triaxiale, etc. À partir d’essais de laboratoires et in situ de plus en plus
perfectionnés la mécanique des sols fournit aux constructeurs les données nécessaires pour
étudier les ouvrages. Ces recherches doivent être complétées par des recherches en géologie,
hydrogéologie et géophysique pour aider à clarifier la description du terrain du projet et visent
généralement à assurer la stabilité des travaux prévus.(Brachen & Adjeroud, 2011).
Cette opération permet d’obtenir des meilleures qualités échantillons pour caractériser à la
fois la nature et l’état des sols. Les sondages carottés permettent de visualiser les terrains
traversés, de préciser avec certitude leur disposition géométrique, d’effectuer un certain nombre
d’essais in situ et de laboratoire. (julie webmaster, 2017)
Trois sondages carottés sont effectués. Leurscoordonnés sont données dans le tableau
suivant :
Tableau III.01. Les coordonnées en UTM des sondages carottés Rapport (laboratoire de
l’habitat et de la construction de l’EstS.A.P.T.A.2014).
Sondages PK X (m) Y(m)
SC01(20.00m) 56+991 748955.07 4043719.43
SC 02 (25.00m) 57+050 749013.90 40437715.02
SC 03 (20.00m) 57+150 749113.83 4043711.52
La localisation des sondages sur le site est montrée sur la figure suivante :
Tableau III.02. Logs lithologiques des sondages carottés Rapport (laboratoire de l’habitat et de
la construction de l’Est S.A.P.T.A.2014).
N ° sondage Profondeur (m) Nature lithologique
0.00 à 9.00m Grès blanchâtre à rougeâtre parfois fissuré oxydé
SC 01 9.00 à 10.00 m Argilite très compacte
10.00 à 16.00 m Grès parfois fissuré oxydé avec passage d’argilite très compacte
16.00 à 20.00 m Argilite très compacte parfois fissuré-avec passage de grès fragmenté
0.00 à 0.50 m Terre végétale
0.50 à 1.50 m Argile limono sableuse graveleuse
1.50 à 9.00 m Argilite fracturé
SC 02
9.00 à 16.00 m Argilite trèscompacte parfois fissuré
16.00 à 18.50 m Grès avec passage d’argilite très compacte
18.50 à 20.00 m Argilite très compacte
20.00 à 24.00 m Grès fissuré oxydé avec passage d’argilite
0.00 à 1.30 m Grès fragmenté fissuré
SC 03
1.30 à 9.00 m Argilite fracturé
9.00 à 20.00 m Argilite très compacte parfois fracturé
La coupe lithologique de la (fig.III.2) est établie à partir des logs des trois sondages carottés
réalisés sur le site.
À partir des logs des sondages et la coupe lithologique (Fig. III.02), le terrain de fondation
est composé essentiellement des deux formations :
1) Première formation de surfaceest représentée par une alternance des grès blanchâtre
à rougeâtre du flysch Numidien et les d’argilitejusqu’à 20.00m au niveau de l’Ouest
de l’ouvrage (sondage 01 et 2 et jusqu’à la profondeur de 2 m au niveau de l’Est de
l’ouvrage (sondage 03).
2) Deuxièmeformation qui est représentée par des roches argilitedite argile sou-
numidienne. Elle est apparue à l’est de l’ouvrage à partir de la profondeur environ de
2 m (sondage 03).
L’essai de pénétration standard (SPT) est un essai de pénétration dynamique in situ conçu
pour fournir des informations sur les propriétés géotechniques du sol.
L’essai fournit des échantillons à des fins d’identification et fournit une mesure de la
résistance à la pénétration qui peut être utilisée à des fins de conception géotechnique. Le résultat
du test de pénétration standard (SPT) est le nombre de coups N (résistance à la pénétration),
nécessaire pour faire pénétrer le dispositif d’échantillonnage dans le sol ou la roche pour un
intervalle de profondeur de pénétration de 0,3 m (1 ft).
L’essai de SPT a été effectué au niveau du sondage SC 02 selon la norme NFP94-116 pour
chaque trois mètres. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau III.03. Résultats d’essai SPT (laboratoire de l’habitat et de la construction de l’Est
S.A.P.T.A.2014)
L’examen du tableau des résultats de l’essai de SPT nous a permis de constater que
Au niveau des deux premiers mètres Le nombre de coups est relativement faible
(N=36 coups< 50), ce qui montre que les formations rencontrées sont compactes
À partir de 3 m jusqu’à 8 m les formations rencontrées est très compact, dont le
nombre de coups est élevé(> 50 coups).
Les essais pressiométriques réalisés in-situ permettent une évaluation précise des sols de
fondation. C’est le seul essai permettant de mesurer à la fois une caractéristique de déformation
(E ou/et EM) et une caractéristique de résistance PLM , ainsi une sonde cylindrique gonflable est
placée dans un forage d’une profondeur donnée, il est utilisé pour déterminer les propriétés
mécaniques du sol et pour effectuer des calculs de dimensionnement pour les fondations
structurelles.Cet essai permet d’obtenir la courbe de variation de la déformation volumétrique de
la fondation avec la pression appliquée(Monnet, 2017) :
Les sites peuvent être classés en quatre (04) catégories d’après les Règles Parasismiques
Algériennes (RPA, 2003)qui se basent sur les propriétés mécaniques obtenues par l’essai
pressiométrique(Tab. III.05).
Dans le site de l’ouvrage, l’essai pressiométrique a été réalisé dans les trois sondages
réalisés (SC01, SC 02 et SC 03) danschaque deux mètres le long de la profondeur des sondages.
Le tableau suivantrésume les résultats obtenus :
Le trou de carottage est équipé d’un tube filtrant en PVC, qui sert de piézomètres. Les
résultats des mesures piézométriques sont consignés dans le tableau ci-après
L’examen des relevés piézométriques (Tab. III.07), nous a permis de constater que le niveau
de la nappe phréatique s’élève à 15.90 mètres et ça due à l’influence des précipitations lors de la
saison hivernale. Ce niveau piézométrique correspond à la limite entre les deux formations les
grés et les argiles sous-numidiennes.
L’examen des résultats à montrés dans le (tableau III.8.)Nous a permis de constater que le
pourcentage de la fraction fine (<80μm) est important(79 %), qui caractérisentles sols fins, la
même frange représentée par des sols argileux limoneux caillouteux.
C) Essai chimique
Les résultats des analyses chimiques sommaires sont donnés dans le tableau suivant :
D’après les résultats obtenus par les analyses chimiques sommaires, le sol ne présente
aucune agressivité des sulfates qui sont agressifs à l’égard du béton de fondation (Agressivité
nulle selon la norme NF PI8-011 du 06/92).
Les essais mécaniques effectués sur les échantillons prélevés, au niveau du sondage 02 à la
profondeur de 0.5 -1.5 m, sont :
Résistance au cisaillement rectilignenon consolidé, non drainé
Essai de compression simple sur roche.
L’essai de la résistance au cisaillement rectiligne non consolidé, non drainé a été effectué sur
des échantillons prélevés au niveau du sondage 02 à la profondeur de 0.5 à 1.5 m, selon la
normeNF P 94-071-1
Tableau.III.13. Caractéristique intrinsèques (laboratoire de l’habitat et de la construction de
l’Est S.A.P.T.A.2014).
Sondages Profondeur Lithologie Φ (°) Cu (Bars)
SC 02 0.50-1.50 Argile limono sableuse graveleuse 13 0.21
La résistance au cisaillement non drainée obtenue par l’essai est 0.21 bar (21 KPa), donc le
sol est classé comme une argile molle(10 kPa < 21 kPa>25 kPa)Selon la valeur de l’anglede
frottement (13°), le sol représente un frottement moyen (10°< 13°> 20°).
III.3. Conclusion
Les grés sont classés dans la catégorie S1 des sites, et les argiles sous numidiennes dans
la catégorie S2 d’après les RPA version 2003.
Les deux formations grés et argiles sous-numidiennes sont classé comme des sols sur
consolidées d’après les résultats obtenus par l’essai pressiométrique.
L’existence d’une nappe à la profondeur de 15 m qui correspond à la limite ou bien la
zone de transition entre les grés et les argiles sous numidiennes.
L’analyse granulométrique a montré que la fraction fine (< 80 μm) de sole représente
plus de 79% ce qui résulte que le sol est fin à grenus
Larésistance à la compression simple des argiles est faible, moyenne (au-dessous de la
nappe) et élevées (au-dessus de la nappe) pour les grés.
Les analyseschimiques montrent que l’agressivité du sol est nulle.
IV.1. Introduction
La fondation est définie comme l'élément qui assure le transfert et la répartition des charges
de la structure vers le sol. Il existe deux types de fondation superficielle et profonde.
profonde Lorsque
l’ouvrage est léger ou lorsque le sol a une bonne capacité portante, les fondations superficielles
sont utilisées. Dans le cas d’un
’un terrain superficiel n’est plus capable de résister aux sollicitations
qui lui sont transmises par l’ouvrage
l’ouvrage, les fondations profondes (pieux) sont utilisées afin
d’atteindre le bon sol en profondeur (Leghouchi & Laifa, 2020).
Fig. IV
IV.1. Vue en élévation du passage supérieur
Univ .M.S.B.Y-JIJEL
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Chapitre IV Dimensionnement de fondations profondes
Le pieu est considéré qu’il n'absorbe que les efforts verticaux lors le dimensionnement de la
fondation. En effet, dispositifs de soutènement libèrent les piles et les supports des efforts et
moments horizontaux provoqués par la charge du toit. Les piles et les culées sont dimensionnées
pour s'adapter aux moments qui peuvent être appliqués à la structure.
Les charges permanentes, les charges d'exploitation seront calculées et les combinées.
Pour calcul les charges permanentes les hypothèses qui suivent ont été appliquées:
Poids volumique de béton : 2.5 t/𝑚3.
Revêtement : 7cm.
Poids volumique de béton bitumineux 𝛾𝑟𝑒𝑣= 2,3 t/𝑚3
Pour la détermination des charges d’exploitation (surcharges). Nous nous sommes référés au
fascicule 61 : conception, le calcul et la vérification d’ouvrages d’art. Le calcul et la justification
des parties pile et culée s'effectuent selon la combinaison suivante :
Etat Limite Ultime (ELU) : La surcharge à l’état limite ultime est donnée par :
QELU=1.35G+1.5QA
Etat Limite de Service : La surcharge à l’état limite de service est donnée par :
QELS=G+1.2 QA
Les coefficients1.2,1.35et1.5 sont données par les règles du fascicule 62.
Les charges appliquées sur les deux culées sont données dans le tableau IV.1. Suivant :
Tab. IV.1 Récapitulatif de descente de charge pour les deux culées C1, C2
Les charges appliquées sur les piles sont regroupées dans le tableau suivant :
La combinaison des charges nous permis de calculer les surcharges à l’état limite de service
𝑸𝑬𝑳𝑺 et ultime 𝑸𝑬𝑳𝑺 pour les deux culées et les trois piles. Les résultats obtenus sont résumés
dans le tableau suivant :
Tab.IV.3 Tableau récapitulatif des charges à l’état 𝑸𝑬𝑳𝑺 et 𝑸𝑬𝑳𝑺
QELS(t) QELU(t)
P1 1065.52 1436.30
P2 1065.52 1436.30
P3 1065.52 1436.30
C1 ,C2 1967,54 2700,22
La capacité portante des pieux peut être déterminée en utilisant plusieurs méthodes :
formules statiques de la force portante étudiée à l’aide des lois théoriques de la mécanique de sol,
empiriques qui sont basées sur les résultats des essais in situ tel que SPT, Pressiomètre…etc.
Pour notre ouvrage, l’estimation de la force portante d’un pieu isolé sera effectuée selon la
méthode empirique qui se base sur les résultats de l’essai pressiométrique pour.
Cette méthode prend en compte l'hétérogénéité du sol sur la base du concept de sols
homogènes équivalents, caractérisés par une pression limitée Ple qui sert au calcul de la
résistance en pointe et entourant un pieu ayant une fiche équivalente De.
Afin de dimensionner les fondations à partir du Pressiomètre Ménard, le fascicule 62, titre V
a défini les catégories conventionnelles de sols en fonction de la pression limite mesurée (Voir
Tab. IV.4)
Tab. IV.4 Définition des catégories conventionnelles de sols (Fascicule n°62, titre V)
Classe de sol PressiomètrePL (Mpa)
A Argiles et limons mous < 0.7
Argiles, Limons B Argiles et limons mous 1.2 à 2.0
C Argiles très fermes à dures 2.5
Sables, Graves A Lâches < 0.5
B Moyennement compacts 1.0 à 2.0
C Compacts 2.5
Craies A Molles < 0.7
B Altérées 1.0 à 2.5
C Compacte 3.0
A Tendres 1.5 à 4.0
Marnes, Marnocalcaires B Compacts 4.5
A Altérées 2.5 à 4.0
Roches (1) B Fragmentées 4.5
(1) L’appellation de roches altérées ou fragmentées peut regrouper des matériaux calcaires, schisteux ou d’origine
granitique. S’il est difficile parfois de fixer des limites précises avec les sols meubles qui constituent leur phase
finale d’évolution, on réservera toutefois cette classification aux matériaux qui présentent des modules
pressiométriques supérieurs à 50 à 80 MPa.
Selon le fascicule 62 titre V de 1993, la charge limite de pointe est donnée par la formule :
Qp = A.Kp. P*le
Avec ;
A:section de pointe ;
P*le: Pression limite nette équivalente ;
Kp : facteur de portance.
Dans le cas des fondations profondes et semi-profondes, la technique est comparable à celle
des fondations profondes, mais la valeur du facteur de stockage KP peut être obtenue à partir du
tableau. (IV.5).
La pression limite nette équivalente 𝒑𝒍𝒆∗une pression moyenne autour de la base du pieu.
Elle est déterminée de la manière suivante :
𝟏 𝑫 𝟑.𝒂 ∗
Ple*= 𝒃 ∫
𝟑𝒂 𝑫 𝒃
𝑷𝒍 (𝒛). 𝒅𝒛
Avec ;
𝑷𝒍𝒆∗ : Pression limite nette équivalente.
𝑷𝒍∗ Pression limite obtenue à la profondeur (z) par interpolation linéaire entre.
Les 𝑷𝒍∗ mesurées immédiatement de part et d’autre de cette profondeur.
a= B/2 si B > 1 m
a= 0,5 m si B < 1 m
b = mina,h ou h est la hauteur de l’élément de fondation dans la couche porteuse
Ce calcul n’est cependant valable que dans le cas d’une formation porteuse homogène, c’est-
à dire une couche pour laquelle les valeurs maximales de Pl n’excèdent pas 2 fois les valeurs
minimales Pl (Pl max ≤ 2 Pl min)
L’effort total limite mobilisable par frottement latéral sur toute la hauteur h concernée du fût
du pieu est calculé par l’expression suivante :
𝑫
Qs=p∫𝟎 𝑞𝑠(𝒁). 𝒅𝒛
Avec :
Qs : frottement latéral unitaire limite à la cote Z
P : périmètre du pieu
Le frottement latéral unitaire limite qs est donné la courbe qui est en fonction de la pression
limite nette 𝒑𝒍∗ (qui représentant la compacité ou le serrage du sol).
Tab. IV.6. Choix des courbes pour le calcul du frottement latéral unitaire qs (Principaux
types de pieux utilisés en ouvrage d’art) (Fascicule n°62, titre V
Nature du sol
Le choix de la courbe à utiliser est fonction de la nature du sol et du type de pieu, comme la
montre au tableau (IV.6). Pour certains types de pieux forés, deux courbes sont proposées, l’une
d’elles correspondant à des conditions particulières explicitées dans les renvois (1), (2) et (3) du
tableau (IV.6)
Fig. IV.5. Frottement latéral unitaire limite le long du fût du pieu (Fascicule n°62, titre V)
Force
Résistance Résistance au
Diamètre Profondeur Portante
N° Sondage limite Sous frottement ELSQadm(t)
pieux (m) pieu (m) d’un pieu QL
pointe Qp (t) latérale Qs (t)
(t)
Culée 02 1,2 14 308.07 411.27 719.34 401.75
Pile 02 1.2 12 281.59 341.20 622.79 263.52
Pile 03 1.2 12 290.75 310.27 600.75 251.08
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Chapitre IV Dimensionnement de fondations profondes
Données :
Profondeur du pieux est D=14 m
B= 1.20m > 1, donc b=0.6met a=0.6 m
À la profondeur de 14 m, la lithologie du c’est les argiles sous numidiennes donc Kp est
pris égale à 1.2
Pression limite à la profondeur de 14 m est égale à Pl* =20.704 bars
A = 𝜋. B²/4 =3.14*1.4 =1.1304m²
𝟏 𝟏𝟒 𝟑.𝟎.𝟔
𝑷∗ 𝒍𝒆 = ∫
𝟎.𝟔 𝟑𝟎.𝟔 𝟏𝟒 𝟎.𝟔
20.704(𝒛). 𝒅𝒛 => 𝑷∗ 𝒍𝒆=20.5737 bars
𝑸𝒑=1.1304*1.2*20.5737*10=279.078 t
𝑸𝒔 = 𝑝 ∫ 𝑞𝑠 (𝑧). 𝑑𝑧
Pl* =20.704 bars donc qs=0.08 D 14 m, P= 3.14 * 1.2
Donc Qs = 1.2*3.14* 82*14 = 383.77 t donc Qs = 383.77 t
c) Calcul de la charge verticale limite QL
𝑸𝒍 = 𝑸𝒑 + 𝑸𝒔𝑸𝒍=279.078+383.77 = 662.848 t
2) Calcul de la charge admissible ultime (𝑸admELU) :
QadmELU = 0.5Qp+0.75Qs = (0.5*279.078) + (0.75*383.77) = 473.46 t
3) Calcul de la charge admissible à (QadmELS) :
QadmELS = 0.33Qp+0.5Qs = (0.33*279.078) + (0.5*383.77) = 291.56 t
Il existe plusieurs méthodes de calcul de la capacité portante d’un pieu isolé, à la base de
l’essai S.P.T. Ces méthodes sont issues en général par des corrélations purement empiriques
entre les résultats d’essai de chargement vertical des pieux avec de l’essai SPT .Les méthodes les
plus utilisées sont : d’Aoki et Velloso (1975), de Decourt et Quaresma (1982) et de Lopes et
Laprovitera (1988)
D’après Aoki et Velloso (1975) que le facteur 𝑘𝑠 dépond de la nature du sol et du mode
d’installation du pieu. Ce facteur est plus grand dans les sols pulvérulents que dans les sols fins,
et que la rugosité d’interface sol /pointe n’intervient pas dans la résistance, puisque𝑘𝑠 est le
même pour un pieu en béton préfabriqué ou en acier. Selon les auteurs, le nombre Nspt à
introduire dans cette formule est la moyenne des trois valeurs de Nspt les plus proches du point
(Tab. IV.8)
Tab. IV.8. Valeur de Ks en Mpa selon Aoki et velloso (1975)
Sol Pieu foré Pieu en béton préfabriqué Pieu en Acier
Gravier - - -
Sable 0,286 0,571 0,571
Sable Limoneux 0,228 0,457 0,457
Sable Argileux 0,171 0,343 0.343
Limon Sableux 0,157 0,314 0,314
Limon 0,114 0,228 0,228
Limon Argileux 0,066 0,131 0,131
Argile Sableuse 0,100 0,200 0,200
Argile Limoneuse 0,063 0,126 0,126
Argile 0,057 0,114 0,114
Dans cette méthode, lavaleurde N représentative n’était pas précisée dans le cas des pieux
forés, ou préfabriqué, et le facteur de sécurité suggéré est de (4) pour la résistance en pointe.
Par conséquent, le nombre Nspt proposé à introduire est la moyenne des trois valeurs de
Nspt au voisinage de la pointe.
Les valeurs de Ks sont proposées sur la base d’une étude faite sur des essais sur pieux forés,
dont la méthode d’Aoki et velloso été modifiée. Le facteur de portance proposé est résumé au
tableau IV.10
Sol Pieuforé
Gravier -
Sable 0 ,171
Sable limoneux 0,151
Sable argileux 0,151
Limon sableux 0,137
Limon 0,137
Limon argileux 0,086
Argile sableux 0,137
Selon les auteurs le facteur ns dépend de la nature du sol et du type de pieux et varie de 1 à 5
kPa. Il est résumé dans le tableau IV.11.
Le frottement latéral est calculé sans tenir compte du type de sol en contact avec le fût
comme suit :
q𝒔=10. (N/3+1) en (kpa)
Dans cette méthode, les résultats des études d’Aoki et Velloso (1975) sont modifiés pour les
pieux forés, et un facteur de frottement latéral a été suggéré (tableau IV.12) :
Tab. IV.12. Valeur de (𝑛𝑠 en (kPa) selon (Lopes et Laprovitera, 1988)
L’effort vertical limite QL (force portante ultime) d’un pieu est donné par :
QL= QP + QS
Qp =qp. Ap : la force portante limite de pointe
Qs =qs.As : la force portante limite due au frottement
Ap : section de la pointe du pieu
As : la surface d fut du pieu
Pour les besoins de calcul manuel préliminaire d’un pieu foré circulaire dans un sol sableux
pratiquement homogène, l’expression suivante est utilisée pour estimer l’effort vertical Limite
(QL) :
QL=Ks.Np..B2/4+ .B.D. ns. Ns
Pour un sol sableux mécaniquement hétérogène l’effort vertical limite sera :
QL=Ks.Np..B2/4+ .B. Σ (ns. Ns. ΔZ)
Np : est la valeur représentative du nombre de N dans la zone mobilisable par la résistance en
Point
Ns : est la moyenne arithmétique des valeurs de N le long du pieu
B : diamètre du pieu en mètre
D : la fiche du pieu en mètre
La capacité portante d’un pieu isolé est obtenue par les calculs à partir de l’essai de SPT au
niveau des culées et les plies sont regroupées dans le tableau suivant :
Tab. IV.13. Résultats de calcul de la capacité portante d’un pieu isolé à partir de l’essai SPT
𝑸𝒔 = 𝝅. 𝑩. 𝒒𝒔 ; 𝑸𝒔 = 𝝅. 𝑩. 𝟏𝟎. (N/3+1)
𝑸𝒑 𝑸𝒔
Qadm = 𝟐 + 𝟑
; Qadm = 12343.96 /2+1180.64 /3= 6565.31 kpa = 656.531 t
La valeur de Nspt d’après les résultats de l’essai SPT N°02 est la moyenne des trois
valeurs de N les plus proches de la pointe qu’est égale à 8 m
On a que ; ns = 2.88kpa
Alors : Qp = 7383.772 kpa
Qs = 80867.91kpa
Ql = 88251.68kpa
Qadm = 30647.85kpa = 3064.785 t
La charge verticale limite d’un groupe de N pieu doit être inférieur à N fois la charge limite
d’un pieu isolé travaillant dans les mêmes conditions. Le coefficient d’efficacité (Ce) d’un pieu
en termes de la capacité portante, est définit comme suit (FRANK, 2015) :
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑢𝑥
𝐶𝑒 =
𝑁 𝑥 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑖𝑒𝑢 𝑖𝑠𝑜𝑙é
Avec N : est le nombre d pieu
En général le coefficient d’efficacité est pris égal à 1 pour un être-axe de 8 fois le diamètre
du pieu et 0.7 pour un entre-axe de 3 fois le diamètre de pieu, et varie linéairement entre les
deux. Autrement il peut être aussi calculé par la formule suivante :
Le coefficient d’efficacité peut se calculer comme suit :
2 arctan 1 1
𝐶 = (2 − − )
𝜋 𝑚 𝑛
Avec :
B : le diamètre d’un pieu
S : l’entre-axe
m et n : le nombre de lignes et de colonnes du groupe de pieux.
Pour le cas de notre ouvrage, l’entre-axe des pieux est pris égale 3.6m qui 3 fois le diamètre
de pieu (1,2 m). Dans ce cas, le coefficient d’efficacité C’est pris égal à 0.7
Pile 02
Pile 03
Les charges appliquées au niveau de la fondation sont égales à 1719.55 t le rapport théorique
du nombre des pieux est égal à 7 pieux. (1719.55 / 291.56 = 6)
Pour une profondeur de 14 m, la capacité portante à l’ELS d’un pieu isolé est de 291.56 t
le rapport donne un nombre théorique de pieux égal à 12 pieux environ.
La capacité portante du groupe obtenue par les calculs à partir de l’essai de pressiomètre au
niveau des culées et les piles
es sont regroupées dans le tableau suivant :
Tab. IV.14. Résultat de calcul de la charge limite de groupe de pieu à partir dde l’essai
pressiométrique
Charge (t) Nombre de pieu m et n QadmELS (t) pieu Qadm Groupe de pieux (t)
Culée 02 1967,54 12 4 et 3 401.75 3374.7
Pile 02 1837.36 12 3et4 263.52 2213.56
Pile 03 1719.55 12 3et 4 251.08 2109.07
D’après les calculs, le nombre des pieux pour la culée et les piles est 12. LeSchéma de la
conception de la semelle des culées ainsi les piles est donnée dans la figure suivante :
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Chapitre IV Dimensionnement de fondations profondes
Pile 2
Les charges appliquées au niveau de la fondation sont égales à 1837.36 t
Pour une profondeur de8m, la capacité portante à l’ELS d’un pieu isolé est de 456.44 t
QgEls = 6 *0.7 *456.44 = 1917.048 t 1837.36 t condition non vérifié
QgEls = 8 *0.7 *456.44 = 2556.064 t 183736 t condition vérifié
D’après les résultats obtenus, le nombre des pieux choisi est 8
Pile 3
Les charges appliquées au niveau de la fondation sont égales à 1719.55 t
Pour une profondeur de8m, la capacité portante à l’ELS d’un pieu isolé est de 375.85 t
QgEls = 6 *0.7 *375.85 = 1578.57 t 1719.55 t condition non vérifié
QgEls = 8 *0.7 *375.85 = 2104.76 t 1719.55 t condition vérifié
D’après les résultats obtenus, le nombre des pieux choisi est 8
La capacité portante du groupe obtenue par les calculs à partir de l’essai de SPT au niveau
des culées et les plies sont regroupées dans le tableau suivant :
Charge (t) Nombre de pieu m et n QadmELS (t) pieu Qadm Groupe de pieux (t)
Culée 02 1967,54 8 4*2 375.85 2104.76
Pile 02 1837.36 8 4*2 456.44 2556.064
Pile 03 1719.55 8 4*2 375.85 2104.76
D’après les calculs, le nombre des pieux pour la culée et les piles est 8. Le Schéma de la
conception de la semelle des culées ainsi les piles est donnée dans la figure suivante :
IV.6. Conclusion
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Conclusion générale
Les études présentées dans ce travail concerne la faisabilité des fondations profondes du
futur passage supérieur localisé au V-057, pénétrante autoroutière DjenDjen El-Eulma (Nord-est
Algérie) wilaya de Mila. Cette étude est basée sur une combinaison de données provenant de
campagnes de reconnaissances géologiques et géotechniques qui ont conduit à l'identification de
nombreux paramètres géotechniques du sol qui caractérise notre site à travers différents types
d'essais sur le terrain et au laboratoire. Les résultats obtenus peuvent se résumer comme suit :
Le site de l’ouvrage est constitué par les formations du flysch numidien, dont les argiles
sous numidiennes sont choisies comme terrain de fondation
La lithologie de terrain est formée par deux formations : les grès du numidien alternées
avec les couches d'argilite très compacte fissuré et les argiles sous numidiennes ces deux
formations sont classé comme des sols sur consolidées
L’existence d’une nappe à la profondeur de 15m
La résistance à la compression simple des argiles est faible, moyenne (au-dessous de la
nappe) et élevées (au-dessus de la nappe) pour les grés.
Le dimensionnement par la méthode pressiométrique est plus fiable que le SPT en vue à
la nature lithologique de terrain, car le SPT n’est pas recommandé dans les terrains
rocheux
Au niveau de culée, nous proposons une semelle de fondation reposent sur 12 pieux
disposés 4*3 avec une profondeur de 14 m
Au niveau des piles : nous proposons une semelle de fondation reposent sur 12 pieux
disposés 3*4 avec une profondeur de 12 m
Un calcul par les éléments est vivement recommandé pour vérifier et confirmer les
résultats obtenus.
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Référence bibliographique
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Fascicule n° 62 titre V : Les règles techniques des conceptions et de calculs des fondations
profondes des ouvrages de génie civil.
Norme française NF P18-011 : Béton : Classification des environnements agressifs, afnor, Juin,
1992.
Sites web:
https://decorexpro.com/fundament/sostavnye-svai/
www.techniques-ingenieur.fr.
https://www.toutpourleforage.com/sondages-carottes/
https://www.finesoftware.fr/aide-contextuelle/geo5/fr/tassement-d-un-groupe-de-pieux-01/
http://www.googlearth.com/
http://www.google.fr/
Exemple de fiche technique du sondage N°SOA 25
25-2 (Laboratoire
Laboratoire de l’habitat et de la
construction de l’Est. (2014)
La lithologie du sondage2:
Exemple de résultats d’un essai de cisaillement du sondage N°SOA 25-2 (Laboratoire de l’habitat
et de la construction de l’Est.
(2014)
Exemple de résultats d’un essai préssimetrique du sondage N°SOA 25--2(Rapport laboratoire
S.A.P.T.A.2014):
La courbe granulométrique du sondage 02 :
indice de Degré de
compressibilité compressibilité
Cc < 0,02 sol incompressible
0,020< Cc< sol très peu compressible
0,050
0,050 <Cc < sol peu compressible
0,100
0,100 < Cc < sol moyennement
0,200 compressible
0,200 < Cc< sol assez fortement
0,300 compressible
0,300 < Cc< sol très compressible
0,500
Cc> 500 sol extrêmement
compressible
Qualification de la résistance d’une roche en fonction de la
valeur de la résistance encompression simple RC :
RC (MPA) terme
descriptif
RC< 200 Très
élevé
60 <RC<200 élevé
20 <RC<60 moyen
ne
6 <RC<20 faible
RC < 6 très
faible