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Je remercie tous les membres de ma famille et mes amis qui mon portés
leur soutien et leurs précieux conseils.
Dédicace
A chaque fois qu’une étape importante de notre vie est franchie, on fait
une pause et on se rappelle de toutes les personnes qui ont partagés nos peines,
doublés nos joies, aidés à prendre de l’avant et à franchir tous les obstacles
rencontrés tout le long de notre parcours. Ces personnes qui nous ont soutenues
sans réserve, aimés sans compter. Ces personnes à qui notre bonheur devient le
leur.
Introduction :……………………………………………………………………………………………………………………………….….3
et de Amroussa :…………………………………………………………………………………………………………….….13
Conclusion :…………………………………………………………………………………………………………………………….……..16
Introduction :………………………………………………………………………………………………………………………....……..18
II.2 Analyse des données pluviométriques et calcul des paramètres de la série :……………………19
Conclusion :……………………………………………………………………………………………………………………………………32
Introduction :………………………………………………………………………………………………………………………….……..34
III.3 .Système d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales :…………………………………….…….…...34
III.4 .Choix du système d’évacuation :……………………………………………………………………………..…………….35
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………….……49
Introduction :………………………………………………………………………………………………………………………………...51
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………….……65
Introduction :…………………………………………………………………………………………………………………….………….67
Conclusion :.....................................................................................................................................….75
Introduction : ....................................................................................................................................77
Conclusion ..........................................................................................................................................98
Conclusion ........................................................................................................................................108
Conclusion générale
Liste des Tableaux
Tableau I.1: Pluies maximales journalières pour l’année 2009– 2010 ( la station pluviomtrique de la
passerelle (Hammam Melouane ). …………………………………………………………………………………….……6
Tableau III.6: Valeurs du coefficient de ruissellement pour différentes couvertures du sol …………..42
Tableau III.7: Coefficient de ruissellement de chaque sous bassin de Bouinan chef-lieu. …………….43
Tableau III.10 : Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Bouinan chef-lieu……………………………………………………………………………………………………………………………47
Tableau III.11: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Hassainia….……………………………………………………………………………………………………………………………………..48
Tableau III.12: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Amroussa……………………………………………………………………………………………………………………………..………...48
Tableau III.6: Valeurs du coefficient de ruissellement pour différentes couvertures du sol :………… 42
Tableau III.10 : Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Bouinan chef-lieu……………………………………………………………………………………………………………………………47
Tableau III.11: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Hassainia…………………………………………………………………………………………………………………………………….....48
Tableau III.12: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Amroussa……………………………………………………………………………………………………………………………………..48
Tableau VI.1 : Diamètres des conduites circulaires équivalents aux hauteurs des conduites
ovoïdes…………………………………………………………………………………………………………………………………………...78
Tableau VI. 3:Dimensionnement des déversoirs d’orage projetés au niveau de Bouinan chef-
lieu………………………………………………………………………………………………………………………………………………….94
Tableau I.1: Pluies maximales journalières pour l’année 2009– 2010 ( la station pluviomtrique de la
passerelle (Hammam Melouane ). …………………………………………………………………………………….……6
Tableau III.6: Valeurs du coefficient de ruissellement pour différentes couvertures du sol …………..42
Tableau III.7: Coefficient de ruissellement de chaque sous bassin de Bouinan chef-lieu. …………….43
Tableau III.10 : Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Bouinan chef-lieu……………………………………………………………………………………………………………………………47
Tableau III.11: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Hassainia….……………………………………………………………………………………………………………………………………..48
Tableau III.12: Détermination du nombre d’habitants correspondant à chaque sous bassin pour
Amroussa……………………………………………………………………………………………………………………………..………...48
Tableau IV.2: Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous bassin de
Bouinan chef-lieu…………………………………………………………………………………………………………………………...55
Tableau IV.3: Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous bassin de
Hassainia………………………………………………………………………………………………………………………………………...56
Tableau IV.4 : Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous bassin
d’Amroussa…………………………………………………………………………………………………………………………………....56
Tableau IV.5 : Evaluation des débits de pointe des eaux usées pour chaque sous bassin de Bouinan
chef-lieu…………………………………………………………………………………………………………………………………………57
Tableau IV.6: Evaluation des débits de pointe des eaux usées pour chaque sous bassin de
Hassainia………………………………………………………………………………………………………………………………………..58
Tableau IV.7 : Evaluation des débits de pointe des eaux usées pour chaque sous bassin
d’Amroussa……………………………………………………………………………………………………………………………………58
Tableau IV.8: Détermination des paramètres équivalents dans le cas de l’assemblage des bassins
versants en série ou en parallèle :……………………………………………………………………………………………..…...63
Tableau IV.9: Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin de Bouinan:………………..……..64
Tableau IV.10: Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin de Hassainia:……………………65
Tableau IV.11: Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin d’Amroussa:…………………….65
Tableau VI.1 : Diamètres des conduites circulaires équivalents aux hauteurs des conduites
ovoïdes…………………………………………………………………………………………………………………………………………...78
Tableau VI. 3:Dimensionnement des déversoirs d’orage projetés au niveau de Bouinan chef-
lieu………………………………………………………………………………………………………………………………………………….94
Introduction :
La wilaya de Blida s’étend sur une superficie de 1.478,62 Km². Elle est limitée au
sud par la wilaya de Médéa, l'Atlas, la montagne de Chréa et les gorges de la Chiffa ; au
nord par les plaines de l'Algérois des wilayas d'Alger, Tipaza et Boumerdès ; à l'ouest par la
wilaya d’AinDefla et enfin à l'Est par la wilaya de Bouira.
Amroussa ;
Hassainia ;
- SOUMAA à l’ouest.
3
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
I.3.1 Climat :
I.3.2 Pluviométrie :
Tableau I.1 : Pluies maximales journalières pour l’année 2009– 2010 ( la station
pluviomtrique de la passerelle (Hammam Melouane ).
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû Annuelle
Pluviométrie
22,7 4,0 36,0 35,5 40,4 43,2 31,8 11,9 15,1 2,7 0,0 14,9 43,2
[mm]
I.3.3 Température :
Max 27,9 25,6 19,9 18,6 16,8 17,4 17,6 19,1 23,9 26,5 35,7 34,2 23,6
Min 22 17,1 13,4 10,5 6,4 7,7 12,6 12,9 17 22,2 26,5 27,3 15,23
6
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
I.3.4 Evaporation :
L’évaporation mensuelle varie de 23.2 à 308,9 mm. Sa répartition mensuelle montre une
croissance irrégulière du mois de septembre au mois d’aout.
Moyenne
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû
Interanuelle
(mm)
Max 156,6 192,3 195,5 224,1 170,3 209,7 186,4 162,7 308,9 277,4 281,4 233,4 2598,7
Min 48,41 23,2 38,8 28,4 26,4 44,8 31,1 70,8 80,5 56,6 40 153,6 642,61
Moy 102,5 107,8 117,2 126,3 98,35 127,3 108,8 116,8 194,7 167 160,7 193,5 1620,7
Source :(ANRH) ; Agence Nationale des Ressources hydrauliques (centre).
La plaine qui occupe une partie importante de la commune de Bouinan représente une
pente de 0 % à 5 % de cette catégorie où la ville est implantée.
I.5 Sismicité :
Les faciès géologiques du périmètre d’étude sont formés d’une épaisse couche de
sédiments alluvionnaires.
La partie sud est occupée par des montagnes qui ont une composition géologique
variable : des roches constituées d’argiles, de marnes, degrés et de quartzites.
7
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
L’écoulement souterrain se fait en général du sud vers le nord, mais les pompages
excessifs s'effectuant au niveau des champs captant influencent considérablement sur ce
dernier. Par ailleurs, sous l’influence conjuguée des alimentations hivernales et des pompages
estivaux et illicites la nappe présente des fluctuations saisonnières importantes.
Cet aquifère, aux caractéristiques hydrodynamiques excellentes est très exploité pour
les besoins agricoles, industriels et pour l'alimentation en eau potable des agglomérations des
willayas de Blida, Alger et Tipaza.
PN = P0 (1 + T) N
9
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
10
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
11
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
La commune de Bouinan est alimentée par les eaux souterraines produites à partir de
05 forages situés au nord cette dernière.
Les systèmes d’AEP des trois centres Bouinan chef-lieu, Hassainia et Amroussa sont
indépendants les uns des autres et il n’existe pas de connexions entre les dits systèmes.
La localité de Bouinan est alimentée à partir de quatre forages, situés à environ 5km
au nord de la ville. Les eaux souterraines sont refoulées vers le réservoir Bencherif qui a une
capacité de 500 m3, la station de pompage de Maassouma refoulera à son tour les eaux
produites vers le réservoir de 1000 m3de Haouch krott. Le centre de Bouinan sera alors
desservi à partir de ce réservoir.
12
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
reprise à la station de pompage d’Amroussa qui refoule à son tour vers un réservoir de 500
m3à partir duquel la distribution vers Amroussa est assurée.
Les trois agglomérations de la commune de Bouinan sont assainies par des réseaux
fonctionnant en système unitaire.
Le centre urbain de Bouinan est assaini par un réseau d’évacuation. Cependant pour le
recollement des réseaux des trois localités des collecteurs principaux seront projetés.
Les rejets sont apparents au niveau des oueds. D’après le service technique de de l’APC
un réseau sanitaire étanche doit être prévu pour ces deux localités.
13
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
Hassainia rejet une partie de ces eaux au niveau de l’oued Safsaf affluent de l’oued
Moulimar (rejet N°1). (Figure 1.10).
Les eaux usées d’Amroussa se deverse dans l’oued Amroussa (rejet N°2) affluant de
l’oued Lkhal qui traverse la commune de Boufarik. (Figure 1.10).
14
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
15
Présentation de la Commune de Bouinan Chapitre I
Collecteur en
charge
La station est dimensionnée pour une capacité de 84230 équivalents habitants qui
correspondant à un débit journalier de 14175.9 m3/j à l’horizon 2030.
La technique de traitement choisie pour cette station est le procédé à boues activées à
faible charge pour l’élimination de la pollution liée au carbone et à l’azote avec une qualité
d’eau traité conforme aux normes environnementales.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous nous sommes intéressés à toutes les données de notre commune,
afin de pouvoir procéder aux différents dimensionnements des collecteurs qui élimineront
tous les points de rejet, source de pollution de l’environnement, et qui achemineront les eaux
vers la station d’épuration projetée pour leur traitement.
16
Chapitre II : Etude hydrologique.
Etude hydrologique Chapitre II
Introduction :
D'une façon très générale, l'hydrologie peut se définir comme la science qui s'intéresse
au cycle de l'eau, c'est-à-dire aux échanges entre l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-
sol. Ainsi que l'estimation de ses différents flux.
La période de retour représente la période que met une averse d’une intensité donnée
pour se manifester.
Lors de l’étude d’une averse, il convient de déterminer les intensités moyennes pour
plusieurs valeurs échelonnées de l’intervalle de référence t.
L’intensité moyenne se définit par rapport de la hauteur d’eau tombée pendant une
durée donnée soit :
h
it (II.1)
t
Avec :
L’analyse des pluies est basée sur les relevés pluviométriques effectués dans un certain
nombre de stations sur une surface topographique considérée. Elle est basée sur l’hypothèse
que la pluie tombée à une station est représentative de celle tombée tout autour de cette station
sur une étendue plus ou moins large selon la densité du réseau que l’on appelle zone
d’influence du pluviomètre.
La passerelle
021307 528.05 352.05 260 1977- 2010
(Hammam Malouan)
Source : ANRH(Blida).
La station fournie une série comportant les précipitations mensuelles et annuelles qui
s’étend sur 33 années qui commence de 1977 jusqu’à 2010.
années sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil aout Pmaxj annuel
1977-78 3,5 0,5 40 18 7 8 0 90,9 39 4,5 0 0 90,9 211,4
1978-79 11,5 27 38 16 18 39 113 16,6 11 1,7 1,9 2,5 113 295,3
1979-80 59,2 14 50 73 81,5 22 77,2 59 16 0 0 0,3 81,5 452,3
1980-81 9,8 17 36 84 20,5 24 60,2 24,4 35 7,2 0 17,8 83,9 336,2
1981-82 9,1 31 13 50 42,8 37 9 15 27 8,1 0 0 50,3 240,8
1982-83 19,1 36 41 25 0,1 15 37,3 8,6 0 0 5,4 4,7 40,7 191,9
1983-84 0 14 15 25 59,4 74 13,8 28,4 35 9,7 0 0 74,1 275,1
1984-85 9,5 66 17 60 24,6 20 51,6 13,8 51 7 0 21,3 66,3 341,7
1985-86 31,3 17 66 38 19 63 62,6 11,9 3,3 29 50 0 65,5 390,5
1986-87 31,7 26 22 64 31,5 65 15,9 1,5 8,5 19 1,1 0 65,2 286,2
1987-88 27,6 26 48 14 12,5 16 39,9 12,2 24 13 0 0 47,8 231,9
1988-89 42,5 12 27 65 10,5 9,9 38,6 22,3 18 5,9 6,7 9,5 65,4 268,3
Source : ANRH(Blida).
19
Etude hydrologique Chapitre II
années sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil aout Pmaxj annuel
1989-90 6,6 19 16 11 12,6 0 14,3 18,9 24 2,9 24 0 23,7 147,4
1990-91 5,3 46 14 27 38,9 34 64,5 11,6 24 3,2 0 9 64,5 275,9
1991-92 4,1 64 10 6,8 113 15 29,7 66 49 13 2,7 0 112,5 373,1
1992-93 5,9 46 34 40 31,6 26 25,3 9,3 40 0 3 1,7 45,5 262,3
1994-95 28,5 61 16 32 60,8 24 29,3 10,4 1,1 11 0 13,5 60,9 286,4
1993-94 20,9 18 30 23 88,2 29 30,3 25,6 0 0 0 0 88,2 265,3
1995-96 19,8 14 31 12 39,9 70 21,7 105 7,3 20 1,4 0 105 447.1
1996-97 46,9 34 7,9 13 13,7 16 30,3 27,2 7,4 2,5 2,7 16,4 46,9 218,9
1997-98 26,2 64 49 26 21,1 28 21 36,1 36 0 0 6 64,1 314,2
1998-99 12,1 9,5 39 27 30,7 41 31,6 5,1 1 2,8 0 1,8 41 201,7
1999-00 21 18 22 32 6,5 2,2 9,4 22,6 17 0,6 0,9 0 31,9 151,9
2000-01 2,8 29 26 20 23,8 25 0 22,2 13 0 0 1,2 29 162,6
2001-02 7,8 29 43 20 20,6 13 13,9 8,9 9,6 1,8 23 43,3 43,3 234,8
2002-03 48,3 58 69 40 33,8 64 5,1 58,4 11 11 2 5,3 68,5 406,8
2003-04 31,8 12 27 37 34 26 40,9 28 37 31 2,3 0 40,9 306,6
2004-05 11,5 21 12 25 50,6 46 27,9 22,8 5,1 0 1 1,3 50,6 224,6
2005-06 25,2 28 10 35 30,1 27 14,2 1,8 52 0 0 6 52,2 229,7
2006-07 29,5 32 25 41 3,8 27 48,9 31,5 8,2 0 11 13,8 48,9 271
2007-08 45,3 76 20 21 5,6 19 23,7 22,5 14 2,1 0 0 76,4 248,8
2008-09 24,7 19 39 29 46,5 6,8 27,2 20,8 12 0 0 0 46,5 225,2
2009-
22,7 4 36 36 40,4 43 31,8 11,9 15 2,7 0 14,9 43,2 258,2
2010
Source : ANRH(Blida).
∑ ,
P , = = 61.5 mm (II.2)
∑ ( )²
σ ,
= , ,
= 22.57 mm (II.3)
Le cœfficient de variation « CV » :
,
CV = = 0.367 (II.4)
,
20
Etude hydrologique Chapitre II
La fonction de répartition de la loi de Gumbel F(x) est donnée par l’expression -5:
e y
F(x) = e (II. 5)
x -x 0
Avec : y= : Variable réduite de Gumbel (II.6)
et x 0 : Coefficient d’ajustement.
x 0 : Paramètre de position (Ordonnée à l’origine).
: Paramètre d’échelle diffèrent de zéro et positif appelé aussi «gradex ».
x : Variable étudiée « P m a x , j »
Cette variable x, exprimée en fonction de la variable réduite y, est l’équation de la droite
de Gumbel sur papier à probabilité GUMBEL formule (II.7)
1 1
x=( ) y +x0 ; soit : Pmax,j,p% = ( ) y +x0 (II.7)
Le procédé d’ajustement consiste à :
- Classer les valeurs des précipitations par ordre croissant avec attribution d’un
rang 1, 2,3……n.
21
Etude hydrologique Chapitre II
m 0 .5
F(x) (II.8)
n
m : rang de précipitation
n : nombre d’observations
- Calculer la variable réduite de Gumbel donnée par la formule -9 :
y = - ln – (lnF(x)) (II.9)
α=0.78 σ (II.10)
x 0 =͞ x -0.577 α (II.11)
22
Etude hydrologique Chapitre II
α= 0,0559 u Gauss=1.96
Donc :
Pmax, j, 10% ≈92 mm
23
Etude hydrologique Chapitre II
Une variable aléatoire x a une distribution log normale lorsque (y = ln x) est normale.
La loi de Galton résulte de la loi normale mais rendue dissymétrique par un changement de
variables. Sa fonction de répartition est donnée par :
x 1
1 u2
f ( x)
2 e
2
du
(II.13)
u x _x
i
La variable réduite est de la forme : (II.14)
x
l’équation d’une droite sur papier gauss-logarithmique, avec en abscisse l’échelle gaussienne
et en ordonnée l’échelle logarithmique.
xp % 10 Logxp %
(II.16)
Logx up %
D’où : xp % 10 Logx
(II.17)
UP% : Variable réduite de GAUSS pour une fréquence donnée 10% ; Up%= 1,28.
24
Etude hydrologique Chapitre II
25
Etude hydrologique Chapitre II
Donc :
Pmax, j, 10% ≈93 mm
26
Etude hydrologique Chapitre II
160
140
120
100
Pmax,j (mm)
80
60
40
20
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
U de Gumbel 1-F(x)
(mode=51,15 gradex=17,88 taille=33 et I.C. à 95%)
27
Etude hydrologique Chapitre II
100
X-X0
10
1
-2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
U de Gauss 1-F(x)
(xo=0,00 Moy.log(x-xo)=1,7593 E.T. log(x-xo)=0,1639 n=33 et I.C. à 95%)
28
Etude hydrologique Chapitre II
Remarque :
La loi qui s’ajuste est la loi log-normale ainsi qu’elle donne la valeur théorique la plus
grande donc une marge de sécurité.
L’intensité moyenne maximale de durée de 15mn, pour une période de retour de 10ans
i15mn,10% entre dans le calcul des débits pluviaux devant passer dans le collecteur.
Pmax,15mn ,10%
i 15mn,10% (II.18)
15mn
i 15mn, 10% : Intensité moyenne de précipitation pour une averse de fréquence 10% et une durée
de 15mn.
b
t
P m a x , t , 1 0 % = p max, j ,10% (II.19)
24
,, %
, % = [mm/h] (II.20)
C’est l’expression de Montanari (19) qui nous donne l’intensité moyenne maximale en
fonction des diverses durées « t » pour une période de retour décennale.
Les résultats sont résumés dans le tableau II.5 et seront reportés sur les courbes I.D.F
(Intensité, Durée, Fréquence) (Figure II.3), et cela pour mieux exprimer la variation de
l’intensité.
29
Etude hydrologique Chapitre II
Probabilité de 10%
t [h] P max, t,10% [mm] i max,t,10% [mm/h]
0,25 14 57,33
0,5 19 38,09
1 25 25,30
1,5 30 19,92
2 34 16,81
2,5 37 14,74
3 40 13,23
3,5 42 12,08
4 45 11,17
4,5 47 10,42
5 49 9,79
5,5 51 9,25
6 53 8,79
6,5 55 8,39
7 56 8,03
7,5 58 7,71
8 59 7,42
8,5 61 7,16
9 62 6,92
9,5 64 6,70
10 65 6,50
10,5 66 6,32
11 68 6,15
11,5 69 6.00
12 70 5,84
12,5 71 5,70
13 72 5,57
13,5 74 5,45
14 75 5,33
14,5 76 5,22
15 77 5,12
15,5 78 5,02
16 79 4,93
16,5 80 4,84
17 81 4,76
17,5 82 4,68
18 83 4,60
18,5 84 4,52
19 85 4,45
19,5 86 4,39
20 87 4,32
30
Etude hydrologique Chapitre II
Probabilité de 10%
t [h] P max, t, 10% [mm] i max,t,10% [mm/h]
20,5 87 4,26
21 88 4,2
21,5 89 4,14
22 90 4,08
22,5 91 4,03
23 92 3,98
23,5 92 3,93
24 93 3,88
Courbe d'intensité-durée-fréquence
70.000
60.000
50.000
int-moy-maxi (mm/h)
40.000
30.000
20.000
10.000
10 ans
0.000
0 5 10 15 20 25 30
durée(h)
31
Etude hydrologique Chapitre II
Conclusion :
57.33 10000
q l/s. ha
3600
Donc:
q ≈ 160 l/s. ha
32
Chapitre III : Calcul de base.
Calcul de base Chapitre III
Introduction :
L’assainissement est une branche du domaine de l’hydraulique qui fait appel à des
techniques permettant l’évacuation des eaux usées et pluviales hors des agglomérations, le
plus rapidement possible tout en préservant l’environnement contre les effets néfastes
provoqués par la pollution de ces eaux chargées.
Á fin de répondre à ces objectifs, on est contraint de passer par certaines phases
préliminaires dont le calcul de base fait partie pour une bonne estimation des débits à évacuer
par le réseau à projeter.
En général, le bassin versant est un secteur géographique qui est limité par les lignes de
crête ou par les lignes de partage des eaux.
Toutes les eaux qui ruissellent en surface sont recueillies par une seule ligne
d’écoulement. Donc, le découpage du site en sous bassins élémentaires doit être fait selon :
La nature du terrain qui est exprimée selon :
La densité des habitations ;
Les courbes de niveaux ;
Les routes et voiries existantes ;
Les pentes et les contre pentes ;
Les limites naturelles (oueds, talwegs…..).
34
Calcul de base Chapitre III
Assurer le transit vers l’épuration des eaux usées ménagères, les eaux vannes, ainsi
que les eaux résiduaires industrielles.
Plusieurs systèmes d’évacuation des eaux résiduaires et des eaux de pluie sont
susceptibles d’être mis en service, en fonction des contraintes particulières et suivant les
textes règlementaires (normes). (source : Guide technique de l’assainissrment,3eme édition, 2006 )
Système unitaire :
L'évacuation de l'ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul réseau,
généralement pourvu de déversoirs permettant en cas d'orage le rejet direct, par sur verse,
D’une partie des eaux dans le milieu naturel. (Figure III.1).
Système séparatif :
Il consiste à réserver un réseau à l'évacuation des eaux usées domestiques et
industriels alors que l'évacuation de toutes les eaux météoriques est assurée par un autre
réseau. (Figure III.2).
Système mixte :
On désigne communément système mixte, un réseau constitué suivant les zones en
partie en système unitaire et en partie en système séparatif.
Système composite :
C'est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements, une
dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau d'eaux usées
en vue de leur traitement.
35
Calcul de base Chapitre III
Remarque :
Les réseaux existants au niveau des différentes localités est de type unitaire. Notre
travail consiste en un recollement des trois réseaux de la commune de Bouinan, donc le
système unitaire sera maintenu.
36
Calcul de base Chapitre III
37
Calcul de base Chapitre III
38
Calcul de base Chapitre III
39
Calcul de base Chapitre III
Pour notre mémoire nous maintenons le schéma par déplacement latéral existant.
Le coefficient de ruissellement «Cr» est définit comme étant le rapport entre le volume
ruisselé «Vr» et le volume total tomber sur le bassin versant «V» suivant la formule (III.1) :
Cr = (III.1)
40
Calcul de base Chapitre III
41
Calcul de base Chapitre III
20 0.20
30 – 80 0.20 – 0.25
42
Calcul de base Chapitre III
Remarque :
La densité de la population ;
La couverture du sol ;
La catégorie d’urbanisation.
Avec :
Les coefficients de ruissellement de chaque sous bassin sont donnés dans les tableaux III.7,
III.8, et III.9.
Découpage Bouinan
Numéro des sous bassins Aire [ha] Cri
B01 12,54 0,72
B02 3,8 0,48
B03 10,47 0,68
B04 10,12 0,68
B05 9,62 0,65
B06 10,46 0,7
B07 2,88 0,63
B08 4,48 0,64
B09 7,96 0,51
B10 5,06 0,52
B11 1,5 0,48
B12 2,96 0,75
43
Calcul de base Chapitre III
Découpage Bouinan
Numéro des sous bassins Aire [ha] Cri
B13 9,12 0,32
B14 4,2 0,52
B15 6,16 0,62
B16 9,36 0,33
B17 4,74 0,38
B18 6,94 0,47
B19 7,39 0,42
B20 3,11 0,63
B21 12,17 0,5
B22 5,94 0,55
B23 3,89 0,53
B24 6,62 0,55
B25 5,88 0,39
B26 4,61 0,48
B27 5,2 0,51
B28 5,43 0,52
B29 7,26 0,62
B30 9,13 0,64
B31 7,6 0,42
B32 2,79 0,45
Crp = 0.55
Découpage Hassainia
Numéro du sous bassin Aire [ha] Cri
H01 3.86 0.45
H02 1.33 0.41
H03 4.97 0.37
H04 3.38 0.51
H05 6.04 0.38
H06 9.62 0.38
H07 6.84 0.38
44
Calcul de base Chapitre III
Découpage Hassainia
Numéro du sous bassin Aire [ha] Cri
H08 3.53 0.41
H09 9.48 0.4
H10 3.1 0.42
H11 4.78 0.4
H12 5.12 0.38
H13 8.23 0.39
H14 16.09 0.7
H15 17.71 0.68
H16 9.68 0.4
H17 33.6 0.72
Crp = 0.54
Découpage Amroussa
N° des sous bassins Aire [ha] Cri
A01 4,8 0,41
A02 3,18 0,43
A03 7,77 0,52
A04 5,9 0,51
A05 10,77 0,53
A06 4,98 0,48
A07 6,45 0,5
A08 11 0,55
A09 2,38 0,41
Crp = 0.5
45
Calcul de base Chapitre III
Conclusion :
-Le site est composé des terrains nus et des champs cultivés ;
Après avoir estimé les coefficients de ruissellement de chaque sous bassin, il faut
déterminer le nombre d’habitants y correspondant.
Pour cela on calcule la densité partielle et par la suite le nombre d’habitants en se basant
sur la formule III-3 :
Cri . Pt
Di (III.3)
Ctp . A
Avec :
Pi = Di. Ai (III.4)
Les résultats de la répartition de la population pour les trois localités sont récapitulés
dans les tableaux III.10, III.11 et III.12.
46
Calcul de base Chapitre III
47
Calcul de base Chapitre III
48
Calcul de base Chapitre III
Conclusion :
Le système d’évacuation adopté étant du type unitaire, nous l’avons maintenu dans le
recollement de nos réseaux.
49
Chapitre IV : Evaluation des débits à évacuer.
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Introduction :
Avant d’entamer le dimensionnement d’un réseau d’assainissement, il est impératif de
passer par la phase de l’évaluation des débits d’eaux usées et pluviales qui seront acheminés,
le plus rapidement possible, loin de l’agglomération afin d’éviter toute contamination de l’être
humain par des maladies à transmission hydrique (fièvre typhoïde ; fièvre paratyphoïde ;
dysenterie; diarrhées infectieuses).
L’évaluation des débits d’eaux usées nous permet de connaitre les quantités de ces
derniers :
aux flots minimaux qui permettent d'apprécier les capacités d'auto-curage des
Canalisations.
La nature des matières polluantes contenues dans l’effluent dépend de l’origine de ces
eaux usées ;
On distingue:
Ce sont des eaux qui trouvent leur origine à partir des habitations de l’agglomération,
Elles sont constituées essentiellement d’eaux ménagères et d’eaux vannes.
- les eaux ménagères englobent les eaux des vaisselles, de lavage, de bain et de douche.
Quantité à évacuer :
Ces eaux domestiques correspondent à la quantité d’eau potable rejetée ou souillées par
ces différentes activités. On estime généralement que le débit en résultant est équivalent à
150-200 litres/jour.habitant.
51
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
La variation brusque de la température des eaux qui peut nuire aux caractéristiques
mécanique des canalisations
L’agressivité de l’effluent qui contient des matières corrosives et des acides, ce qui
exige un prétraitement à l’intérieur de l’unité industrielle.
Les eaux de lavage des espaces publics (cours, rue,…) sont évacuer vers le réseau par
l’intermédiaire de puisards muni d’une grille. Les eaux usées des services publics : éducatifs,
sanitaires, touristiques, administratifs et différents autres services d’utilité publique seront
pris en compte avec les besoins domestiques. (Tableaux IV.2, IV.3 et IV.4).
L’estimation est basée sur la notion d’équivalents habitants qui présente l’avantage
d’une unité de compte homogène pour tous usages, permettant ainsi des comparaisons entre
les secteurs de différentes activités.
Les eaux claire parasites désigne l'ensemble des eaux propres de temps sec qui
surchargent inutilement le réseau nuisant au bon fonctionnement de la station d'épuration :
eaux d'infiltration, de drainage, de sources,... etc. En absence des valeurs mesurées, on
préconise un débit d’eau parasite compris entre 0,05 et 0,15 l/s/ha.
52
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Le nombre d’habitants ;
Avec:
Crj : Le coefficient de rejet pris égal à 80% de la quantité d’eau potable consommée ;
53
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Avec :
Kp : coefficient de pointe ;
Kp = 24/14 ;
Kp = 24/10 ;
2.5
Kp = 1.5 si Qmoyj 2.8 l / s (IV.3)
Qmoy, j
Remarque :
Pour notre étude le coefficient de pointe Kp est estimé à partir du débit moyen, selon la
relation (IV-3).
Les débits des eaux usées des équipements et les débits de pointe des eaux usées pour
chaque localité sont respectivement illustrés dans les tableaux IV.2, IV.3, IV.4, IV.5, IV.6 et
IV.7.
54
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.2 : Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous
bassin de Bouinan chef-lieu.
N° des
Unité de Nombre Dotation Qcons.eq. Qcons.eq Qrej.eq Qtotal.eq
Sous Equipements
mesure d’unités [l/j.unité] [l/j] [l/s] [l/s] [l/s]
bassins
Usine de
B01 fonctionnaire 450 50 22500 0,26 0,21 0,21
détergent
Station de
B02 fonctionnaire 20 20 400 0,005 0,0037 0,0037
service
Décharge
B12 fonctionnaire 28 90 2520 0,029 0,02 0,023
publique
Ecole Elève 300 15 4500 0,052 0,04
Mosquée Fidel 450 15 6750 0,078 0,06
B04 Protection 0,17
fonctionnaire 134 50 6700 0,078 0,06
civile
C.A.P.C.S fonctionnaire 6 15 90 0,001 0,00
C.E.M Elève 720 15 10800 0,125 0,10
Centre
fonctionnaire 24 15 360 0,004 0,00
culturel
Salle de sport vestiaires 120 80 9600 0,11 0,09
Stade vestiaires 130 80 10400 0,12 0,10
Gendarmerie fonctionnaire 617 20 12340 0,14 0,11
B05 Police 0,46
fonctionnaire 216 20 4320 0,05 0,04
communale
Banque
fonctionnaire 18 15 270 0,003 0,00
B.D.L
Station de
fonctionnaire 8 20 160 0,002 0,00
service
Centre de
fonctionnaire 30 50 1500 0,017 0,01
sante
Ecole Elève 278 15 4170 0,048 0,04
B06 A.P.C fonctionnaire 35 15 525 0,006 0,00 0,05
Daïra Fonctionnaire 25 15 375 0,004 0,00
Lycée Elève 1100 15 16500 0,19 0,15
B08 0,19
C.F.P.A Stagiaire 250 15 3750 0,04 0,03
B15 Ecole Elève 250 15 3750 0,04 0,03 0,03
Ecole Elève 262 15 3930 0,045 0,04
B20 0,04
P.T.T Fonctionnaire 35 15 525 0,006 0,00
B32 Ecole Elève 220 15 3300 0,038 0,03 0,03
Ecole Elève 248 15 3720 0,04 0,03
Ecole Elève 220 15 3300 0,038 0,03
B29 0,12
Usine
fonctionnaire 305 20 6100 0,071 0,06
d’emballage
B30 Ecole Elève 270 15 4050 0,047 0,04 0,04
55
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Suite du Tableau IV.2 : Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour
chaque sous bassin de Bouinan chef-lieu.
N° des
Unité de Nombre Dotation Qcons Qcons Q rej Qtotal
Sous Equipements
mesure d’unités [l/j.unité] [l/j] [l/s] [l/s] [l/s]
bassins
B.M.P.J fonctionnaire 145 20 2900 0,034 0,027
B07 Station de 0,029
fonctionnaire 12 20 240 0,003 0,002
service
Centre de
B21 fonctionnaire 30 50 1500 0,017 0,01 0,01
sante
Ecole Elève 250 15 3750 0,043 0,03
B27 0,10
Stade vestiaires 80 90 7200 0,083 0,07
Tableau IV.3 : Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous
bassin de Hassainia.
N° des
Unité de Nombre Dotation Qcons Qcons Q rej Qtotal
Sous Equipements
mesure d’unités [l/j.unité] [l/j] [l/s] [l/s] [l/s]
bassins
Ecole Elève 300 15 4500 0,052 0,042
H04 Police 0,066
fonctionnaire 130 20 2600 0,030 0,024
communale
H10 Mosquée Fidel 380 15 5700 0,066 0,053 0,053
P.T.T fonctionnaire 30 15 450 0,005 0,004
H11 Centre de 0,018
fonctionnaire 30 50 1500 0,017 0,014
sante
Lycée Elève 1100 15 16500 0,191 0,153
H14 0,253
C.E.M Elève 720 15 10800 0,125 0,100
Tableau IV.4 : Evaluation des débits des eaux usées des équipements pour chaque sous
bassin d’Amroussa.
N° des
Unité de Nombre Dotation Qcons Qcons Q rej Qtotal
Sous Equipements
mesure d’unités [l/j.unité] [l/j] [l/s] [l/s] [l/s]
bassins
Ecole Elève 300 15 4500 0,052 0,042
C.E.M Elève 650 15 9750 0,113 0,090
A05 P.T.T fonctionnaire 20 15 300 0,003 0,003 0,146
Centre de
fonctionnaire 25 50 1250 0,014 0,012
sante
A06 Mosquée Fidel 400 15 6000 0,069 0,056 0,056
Police
A07 fonctionnaire 120 20 2400 0,028 0,022 0,022
communale
A09 Ecole Elève 260 15 3900 0,045 0,036 0,036
56
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.5 : Evaluation des débits de pointe des eaux usées pour chaque sous bassin
de Bouinan chef-lieu.
N° des sous Aire Nombre Dotation Qmoy.j Qpte Qtotal.eq Qecp Qeu tot
Kp
bassins [ha] d'habitants [l/j.hab] [l/s] [l/s] [l/s] [l/s] [l/s]
B01 12,54 2655 195 4,79 2,64 12,66 0,208 1,88 14,74
B02 3,8 538 195 0,97 3 2,91 0,004 0,57 3,49
B03 10,47 2089 195 3,77 2,78 10,49 1,57 12,06
B04 10,12 2020 195 3,65 2,81 10,25 0,17 1,52 11,94
B05 9,62 1835 195 3,31 2,87 9,51 0,46 1,44 11,41
B06 10,46 2149 195 3,88 2,77 10,75 0,05 1,57 12,37
B07 2,88 535 195 0,97 3 2,90 0,029 0,43 3,36
B08 4,48 844 195 1,52 3 4,57 0,19 0,67 5,43
B09 7,96 1193 195 2,15 3 6,46 1,19 7,65
B10 5,06 775 195 1,40 3 4,20 0,76 4,96
B11 1,5 215 195 0,39 3 1,16 0,23 1,39
B12 2,96 654 195 1,18 3 3,54 0,023 0,44 4,01
B13 9,12 859 195 1,55 3 4,65 1,37 6,02
B14 4,2 644 195 1,16 3 3,49 0,63 4,12
B15 6,16 1123 195 2,03 3 6,08 0,03 0,92 7,03
B16 9,36 909 195 1,64 3 4,92 1,4 6,32
B17 4,74 532 195 0,96 3 2,88 0,71 3,59
B18 6,94 959 195 1,73 3 5,19 1,04 6,23
B19 7,39 913 195 1,65 3 4,95 1,11 6,06
B20 3,11 578 195 1,04 3 3,13 0,041 0,47 3,64
B21 12,17 1786 195 3,22 2,89 9,32 0,01 1,83 11,16
B22 5,94 961 195 1,74 3 5,21 0,89 6,10
B23 3,89 608 195 1,10 3 3,29 0,58 3,87
B24 6,62 1070 195 1,93 3 5,80 0,99 6,79
B25 5,88 676 195 1,22 3 3,66 0,88 4,54
B26 4,61 652 195 1,18 3 3,53 0,69 4,22
B27 5,2 781 195 1,41 3 4,23 0,1 0,78 5,11
B28 5,43 831 195 1,50 3 4,50 0,81 5,31
B29 7,26 1322 195 2,39 3 7,16 0,12 1,09 8,37
B30 9,13 1715 195 3,10 2,92 9,04 0,04 1,37 10,45
B31 7,6 939 195 1,70 3 5,09 1,14 6,23
B32 2,79 372 195 0,67 3 2,02 0,03 0,42 2,47
57
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.6 : Evaluation des débits de pointe des eaux usées pour chaque sous bassin
de Hassainia.
N° des Qecp
sous
Aire Nombre Dotation Qmoy.j Kp Qpte Qtotal.eq Qeu total
[ha] d'habitants [l/j.hab] [l/s] [l/s] [l/s] [l/s] [l/s]
bassin
A01 4,8 694 195 1,25 3 3,76 0.72 4,48
A02 3,18 482 195 0,87 3 2,61 0.48 3,09
A03 7,77 1425 195 2,57 3 7,72 1.17 8,66
A04 5,9 1062 195 1,92 3 5,75 0.89 6,64
A05 10,77 2014 195 3,64 2,81 10,22 0,146 1.61 11,98
A06 4,98 843 195 1,52 3 4,57 0,056 0.75 5,37
A07 6,45 1138 195 2,05 3 6,16 0,022 0.97 7,15
A08 11 2134 195 3,85 2,77 10,67 1.65 12,32
A09 2,38 344 195 0,62 3 1,86 0,036 0.36 2,26
Avec :
Qeu total : le débit d’eau usée total rejeté au niveau de chaque sous bassin [l/s].
58
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Les eaux pluviales sont celles qui proviennent des précipitations atmosphériques. Les
eaux provenant d’arrosage, de lavage, des voies publiques et privées, des jardins et des cours
d’immeubles Sont assimilées à des eaux pluviales. Ce sont donc essentiellement des eaux de
ruissellement de surface.
Pour l’estimation des eaux pluviales, il faut découper la surface à drainée en sous
bassin, suivant des critères bien précis, en suite on attribue à chaque sous bassin un coefficient
de ruissellement pondéré en fonction de la nature du sol. La quantification des eaux de
ruissellement est obtenue par l’application de différentes méthodes, comme la méthode
superficielle ou rationnelle.
Cette méthode fut découverte en 1889, mais ce n’est qu’en 1906 qu’elle a été
généralisée, elle consiste à évaluer, à mesure de l’avancement du calcul, les temps de
concentration aux divers points caractéristiques du parcours d’un réseau, toute modification
dans la résolution entraîne nécessairement une itération de calcul.
Dans la pratique, la démarche consiste à estimer les débits produits à l’aval de secteurs
élémentaires S1, S2,…...Sn délimités par des lignes isochrones de ruissellement (lignes
d’égales temps d’écoulement), arrive à l’exutoire au bout d’un temps ∆t (respectivement
2∆t,……, n∆t), ainsi que le montre la figure (IV.1).
Sn
Sj
S1
Figure IV.1 : Découpage d’un bassin en secteur.
59
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Q = Cr.i.S (IV.4)
Cependant, si on tient compte que l’intensité n’est pas uniforme (que l’averse à un
épicentre et se diffuse dans l’espace), il convient d’appliquer un coefficient α de répartition de
la pluie qui diminue lorsque l’on s’éloigne de l’épicentre.
Avec:
Cr : coefficient de ruissellement ;
Le débit de pointe est proportionnel à l’intensité moyenne sur une durée égale au
temps de concentration du bassin versant.
Tc = t1 + t2 + t3 (IV.6)
60
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
t = = [min] (IV.7)
t2 : Temps mis par l’eau pour atteindre le premier ouvrage d’engouffrement, ce temps varie
de 2 à 20 min ;
t = [min] (IV.8)
√
Avec :
Dans le cas général, pour les zones peu allongées, le temps de concentration est donné par la
relation suivante :
0.77
L
t 3.98
I
c
(IV.9)
61
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Où :
K, u, v, w : coefficient d’expression ;
C : coefficient de ruissellement ;
(0.5)b ( f ) .a( f )
K
6.6 (IV.11)
v 0.41.b( f ) (IV.12)
u 1 0.287.b ( f ) (IV.13)
62
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.8 : Détermination des paramètres équivalents dans le cas de l’assemblage des
bassins versants en série ou en parallèle :
Paramètres
Séq Céq Iéq Méq
équivalents
2
Bassins en série Si
CiSi Li
Li
Si Li Si
Ii
Bassins en
Si
CiSi Ii .Qpi L t c max
parallèle
Si Qpi Si
Apres avoir faire un découpage de l’aire en sous bassin en tenant compte de la nature du sol afin
d’avoir une bonne estimation du coefficient de ruissèlement, la méthode rationnelle nous donne une
bonne estimation du débit pluviale.
Les résultats de calcul des débits pluviaux ainsi que les débits totaux des trois localités
sont reportés sur les Tableaux IV.9, IV.10 et IV.11.
63
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.9 : Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin de Bouinan
chef-lieu.
64
Evaluation des débits à évacuer Chapitre IV
Tableau IV.10 : Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin de Hassainia.
N° du Aire
Cri α
i Qpl Qeu total Qtotal Qtotal
sous bassin [ha] [l/s.ha] [l/s] [l/s] [l/s] [m3/s]
H01 12,38 0,2 0,94 160 372,39 2,66 375,86 0,38
H02 24,9 0,2 0,92 160 733,06 0,85 740,05 0,74
H03 8,11 0,26 0,95 160 320,51 3,20 323,10 0,32
H04 11,35 0,34 0,94 160 580,39 2,64 584,61 0,58
H05 9,24 0,44 0,95 160 617,97 3,66 622,01 0,62
H06 15,75 0,58 0,93 160 1359,29 5,83 1367,61 1,37
H07 6,62 0,61 0,96 160 620,27 4,15 623,96 0,62
H08 10,54 0,42 0,95 160 672,87 2,27 677,34 0,68
H09 7,56 0,33 0,96 160 383,20 5,97 385,96 0,39
H10 7,23 0,31 0,96 160 344,26 2,05 346,81 0,35
H11 6,37 0,41 0,96 160 401,16 3,07 403,82 0,40
H12 8,32 0,46 0,95 160 581,73 3,10 585,53 0,59
H13 8,95 0,25 0,94 160 336,52 5,09 339,34 0,34
H14 13,04 0,42 0,93 160 814,95 14,74 820,48 0,82
H15 4,38 0,43 0,98 160 295,32 15,38 297,21 0,30
H16 17,98 0,24 0,92 160 635,20 6,10 640,71 0,64
H17 17,71 0,8 0,93 160 2108,20 27,31 2120,13 2,12
Tableau IV.11 : Evaluation des débits pluviaux pour chaque sous bassin d’Amroussa.
N° des
sous
Aire
Cri α
i Qpl Qeu tot Q total Q total
bassin
[ha] [l/s,ha] [l/s] [l/s] [l/s] [m3/s]
A01 2,8 0,41 0,95 160 174,5 4,48 178,98 0,18
A02 2,2 0,43 0,97 160 146,82 3,09 149,91 0,15
A03 4,1 0,52 0,96 160 327,48 8,66 336,14 0,34
A04 4,2 0,51 0,96 160 329,01 6,64 335,65 0,34
A05 6,1 0,53 0,93 160 481,07 11,98 493,05 0,49
A06 2,8 0,48 0,94 160 202,14 5,37 207,51 0,21
A07 3,8 0,5 0,94 160 285,76 7,15 292,91 0,29
A08 6,9 0,55 0,94 160 570,77 12,32 583,09 0,58
A09 1,3 0,41 0,94 160 80,16 2,26 82,42 0,08
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons procédé à l’évaluation des débits d’eaux usés et pluviaux de La
commune de Bouinan, ce qui va nous permettre de dimensionner les collecteurs principaux,
intercepteurs et émissaires. Quantités
65
Chapitre V : Calcul hydraulique.
Calcul hydraulique Chapitre V
Introduction :
Apres avoir estimé tous les débits à évacuer au niveau des trois localités de la commune
de Bouinan, on procède au dimensionnement des collecteurs intercepteurs et émissaires qui
seront appelés à acheminer ces eaux vers la station d’épuration prévue au niveau de la
commune de Chebli dans les meilleurs conditions possibles, tout en satisfaisant les conditions
d’auto-curage.
Il convient toute fois de remarquer que, compte tenu des diamètres courants de
fabrication (diamètres normalisés), il en résultera le plus souvent, une capacité supplémentaire
d'écoulement.
Lorsqu’il s’agit d’un réseau d’évacuation de type unitaire les conditions d’auto curage
qui doivent être satisfaites pour les débits minimum en période sèche sont les suivantes :
En revanche, le souci de prévenir la dégradation des joints sur les canalisations et leur
revêtement intérieur nous conduit à poser des limites supérieures, donc il est déconseillé de
dépasser des vitesses de l’ordre de 4 à 5 m/s.
La perte de charge engendrée est une énergie potentielle égale à la différence des côtes
du plan d’eau en amont et en aval ;
67
Calcul hydraulique Chapitre V
b) Section mouillée (S) : C’est la section transversale de la conduite occupée par l’eau
[m²] ;
d) Vitesse moyenne (V) : C’est le rapport entre le débit volumique en [m3/s] et la section
mouillée en [m²].
L’écoulement dans les collecteurs est un écoulement à surface libre régi par la formule
de la continuité :
Q = V. S (V.1)
Avec :
Q : Débit [m3/s] ;
Cette vitesse se calcule par différentes expressions tel que le formule de CHEZY, de
MANNING et la formule de MANNING-STRICKLER.
V = Ks . R . √I (V.2)
Avec :
I [m/m] : Pente motrice ou pente du radier nécessaire à l’écoulement d’un débit Q donné ;
Ks : Coefficient de rugosité dépend de la nature des parois ; et dont Les valeurs du coefficient
«Ks» sont présentées sur le tableauV.1.
68
Calcul hydraulique Chapitre V
A partir des équations (V.1) et (V.2) le diamètre sera calculé comme suit :
3/8
3 , 2036 * Q t
D cal (V.3)
KS * I
* ( Dnor 2
Qps Vps *
4 (V.4)
La vitesse en pleine section (Vps) est calculée à partir de la relation (V.2), avec le
rayon hydraulique pris :
R= (V.5)
On aura :
2
VPS K s .(D nor /4) . I3
(V.6)
Rh = -11,423 Rq6 + 40.641 Rq5- 55.497 Rq4 + 37.115 Rq3 – 12.857 Rq2 + 2,8373 Rq
+ 0,0359. (V.7)
Rv= -25,63 Rq6 + 93,647 Rq5 - 134,25 Rq4 + 95,24 Rq3 - 35,151 Rq2 + 7,0395 Rq
+ 0,2263. (V.8)
69
Calcul hydraulique Chapitre V
Les résultats de calcul des dimensions des collecteurs et des paramètres hydrauliques
(condition d’écoulement et la vitesse d’auto curage) sont reportés dans les tableaux V.2, V.3
et V.4
70
Calcul hydraulique Chapitre V
71
Calcul hydraulique Chapitre V
72
Calcul hydraulique Chapitre V
Cotes des H V
Le reseau eau usé L Pente Q Dcal Dnor Vps Qps V H Q min Rq RH Rv Obs
radier(m) Rq Rv RH min min
[m] [I] [m3/s] [mm] [mm] [m/s] [m3/s] [m/s] [m] [l/s] min min min Vmin
N° S-B troncon amont aval [m] [m/s]
1--DO1 89,2 88,42 84 0,009 1,370 829 1000 2,87 2,25 0,608 1,059 0,566 3,04 0,57 8,13 0,0036 0,01 0,25 0,013 0,72 BON
H01-H03-
DO1-Rj2 90,54 87,33 182,9 0,018 1,340 730 800 3,40 1,71 0,785 1,101 0,662 3,74 0,53 Collecteur de décharge
H08
DO1-2 89,2 87,9 56 0,023 0,030 167 300 2,03 0,14 0,209 0,811 0,315 1,65 0,09 8,13 0,0566 0,13 0,528 0,038 1,07 BON
H01-H02- 3--DO2 86,65 86,03 68 0,009 9,920 1753 1800 4,18 10,63 0,028 0,398 0,106 1,66 0,19 100,00 0,0094 0,029 0,29 0,052 1,21 BON
H04-H05-
H06-H07- DO2-4 86,65 85 170,3 0,010 5,000 1337 1500 3,84 6,78 0,737 1,095 0,634 4,20 0,95 Collecteur de décharge
H09-H10- DO2-DO3 86,65 85,06 176 0,009 4,920 1348 1500 3,70 6,54 0,753 1,097 0,643 4,06 0,96 100,00 0,0153 0,0441 0,326 0,066 1,21 BON
H11-H12-
H13-H14- DO3-5 85,6 84 131,2 0,018 4,620 1156 1200 4,51 5,10 0,906 1,116 0,754 5,03 0,90 Collecteur de décharge
H15-H16-
H17 DO3-7 85,6 84 246,6 0,007 0,300 502 500 1,51 0,30 1,011 1,120 0,865 1,69 0,43 100,00 0,3370 0,3978 0,890 0,198 1,34 BON
8-DO4 85,9 84,9 417 0,002 1,460 1095 1200 1,65 1,86 0,785 1,101 0,662 1,81 0,79 18,23 0,0098 0,0302 0,292 0,036 0,48 BON
B01-B02- DO4-6 84,9 83,9 46,4 0,022 3,140 967 1000 4,37 3,43 0,915 1,117 0,762 4,88 0,76 Collecteur de décharge
B04 DO4-10 84,9 83,8 38 0,029 0,060 207 300 2,27 0,16 0,374 0,913 0,421 2,07 0,13 18,23 0,1137 0,206 0,692 0,061 1,57 BON
11--7 85 83,2 46 0,039 0,060 196 300 2,64 0,19 0,32 0,880 0,387 2,32 0,12 18,23 0,0977 0,188 0,656 0,056 1,73 BON
7-R296 84 83 209,5 0,005 0,360 569 600 1,46 0,41 0,87 1,111 0,723 1,63 0,43 126,36 0,3056 0,3629 0,87 0,217 1,274 BON
R296-R311 83,58 78,08 458,3 0,012 0,360 479 500 2,05 0,40 0,89 1,114 0,742 2,29 0,37 127,36 0,3159 0,3735 0,88 0,186 1,801 BON
R311-R330 78,08 75,76 580 0,004 0,360 588 600 1,34 0,38 0,95 1,121 0,798 1,50 0,48 128,36 0,3391 0,4004 0,89 0,240 1,193 BON
Intercepteur R330-R343 75,76 72,65 388,7 0,008 0,360 517 600 1,89 0,54 0,67 1,081 0,600 2,05 0,36 129,36 0,2417 0,3087 0,83 0,185 1,578 BON
R343-R353 72,65 71,9 250 0,003 0,360 621 800 1,40 0,71 0,51 1,005 0,509 1,41 0,41 130,36 0,1846 0,2675 0,79 0,214 1,110 BON
R353-R371 71,9 67,55 543,7 0,008 0,360 517 600 1,89 0,54 0,67 1,081 0,600 2,05 0,36 131,36 0,2454 0,3115 0,84 0,186 1,582 BON
R371-R401 67,55 65,77 847,6 0,002 0,360 664 800 1,18 0,59 0,61 1,059 0,567 1,24 0,45 132,36 0,2241 0,2959 0,82 0,236 0,966 BON
73
Calcul hydraulique Chapitre V
Pente V
Cotes L Q Dcal Dnor Vps Qps V H Q min Rq RH Rv H min
Le réseau d’eau usé [I] Rq Rv RH min Obs
Radier(m) [m] [m3/s] [mm] [mm] [m/s] [m3/s] [m/s] [m] [l/s] min min min [m]
[m/s]
N° S-B troncon amont aval Vmin
A07 22-23 75,85 74,7 433,3 0,003 0,290 586 600 1,09 0,31 0,94 1,12 0,79 1,22 0,47 7,15 0,0232 0,06 0,37 0,037 0,4 BON
23-24 74,7 73,4 573,4 0,003 0,290 573 600 1,16 0,33 0,88 1,11 0,73 1,29 0,44 7,15 0,0218 0,06 0,36 0,035 0,4 BON
A04-A05-
A06-A08- 25-24 77,2 73,4 720 0,005 1,700 973 1000 2,16 1,70 1,00 1,12 0,85 2,43 0,85 38,57 0,0227 0,06 0,37 0,061 0,8 BON
A09
A01-A02-
26--27 75,46 74,3 313,8 0,004 0,670 754 800 1,56 0,78 0,86 1,11 0,71 1,73 0,57 16,23 0,0207 0,06 0,36 0,045 0,6 BON
A03
27--28 74,3 73,5 245 0,003 0,670 772 800 1,47 0,74 0,91 1,12 0,76 1,64 0,61 38,63 0,0525 0,12 0,51 0,097 0,7 BON
28-29 73,5 72,8 268,8 0,003 0,670 772 800 1,31 0,66 1,02 1,12 0,87 1,46 0,70 38,63 0,0587 0,13 0,54 0,10 0,7 BON
29--30 72,8 72,1 187,6 0,003 0,670 784 800 1,40 0,71 0,95 1,12 0,80 1,57 0,64 38,63 0,0547 0,13 0,52 0,10 0,7 BON
24--30 73,4 72,1 245,9 0,005 1,990 1060 1200 2,44 2,76 0,72 1,09 0,63 2,67 0,75 54,80 0,0198 0,06 0,35 0,0661 0,9 BON
30-DO8 72,1 71,1 158,8 0,006 2,660 1144 1200 2,67 3,01 0,88 1,11 0,73 2,97 0,88 61,95 0,0205 0,06 0,36 0,068 1,0 BON
Intercepteur
DO8-31 71,1 70,4 91 0,008 0,186 406 500 1,64 0,32 0,58 1,04 0,55 1,72 0,27 61,95 0,1920 0,27 0,80 0,136 1,3 BON
DO8-32 71,1 71 4,75 0,021 2,470 887 1000 4,32 3,39 0,73 1,09 0,63 4,72 0,63 Collecteur de décharge
R1-R72 72,56 62,57 2108 0,005 0,186 445 500 1,29 0,25 0,73 1,09 0,63 1,41 0,32 61,95 0,2446 0,31 0,83 0,155 1,1 BON
74
Calcul hydraulique Chapitre V
Conclusion :
Apres avoir déterminé les paramètres hydrauliques des collecteurs, on constate que les
vitesses d’auto-curage sont admissibles.
Le collecteur émissaire qui achemine les eaux usées vers la station d’épuration a un
diamètre maximum de 1200mm qui peut être projeté sans problème vis-à-vis les espaces inter-
parcellaires.
75
Chapitre VI : Eléments constitutifs du réseau et ouvrages
annexes.
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Introduction :
VI .1 Ouvrages principaux :
Les ouvrages principaux comprennent :
• Les tuyaux cylindriques préfabriqués en usine, qui sont distingués par leurs diamètres
intérieurs (diamètre nominal en mm).
• Les tuyaux ovoïdes préfabriqués qui sont distingués par leurs hauteurs intérieures
(nominale exprimé en cm).
• Les ouvrages visitables de profils particuliers.
L’utilisation des conduites circulaires est réservée aux faibles sections. La forme
circulaire est simple à fabriquer. Elle peut être utilisée pour les grandes sections avec certains
inconvénients :
• largeur importante de la tranchée.
• Vitesse d’écoulement faible pour des tirants d’eau faibles. d’où surgit la difficulté du
curage et de l’entretien.
Pour pallier au problème d’auto curage, le profil circulaire est remplacé par la forme
ovoïde, quand cela est possible.
Les diamètres des conduites circulaires équivalents aux conduites ovoïdes de hauteur H
sont donnés dans le tableau VI.1:
77
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Tableau VI.1 : Diamètres des conduites circulaires équivalents aux hauteurs des
conduites ovoïdes.
H [cm] D [mm]
100 800
130 1000
150 1200
180 1400
200 1500
VI.1.1 Canalisations :
Elles se présentent sous plusieurs formes cylindriques préfabriquées en usine. Elles sont
désignées par leurs diamètres intérieurs, dites diamètres nominaux exprimés en millimètre, ou
ovoïdes préfabriqués désignés par leur hauteur exprimée en centimètre et, des ouvrages
visitables.
Il existe plusieurs types de conduites qui différent suivant leur matériau constitutif et leur
destination.
a) Conduite en fonte :
Ce type de conduite a été imposé à titre de sécurité pour la traversée d’un bassin
hydrominéral par un collecteur d’eau usée. Les raffineries de pétrole utilisent couramment ce
type de matériel pour évacuer les eaux usées industrielles.
78
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
79
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Pour faire le choix des différents types de conduite on doit tenir compte
➢ Des pentes du terrain ;
➢ Des diamètres utilisés ;
➢ De la nature du sol traversé ;
➢ De la nature chimique des eaux usées ;
➢ Des efforts extérieurs dus au remblai.
Pour notre projet, les conduites utilisées seront en béton armé de profil circulaire vu
les avantages qu'elles présentent :
➢ Bonne étanchéité.
➢ Résistance aux attaques chimiques.
➢ Bonne résistance mécanique.
➢ Bonne stabilité dans les tranchées.
➢ Pose et assemblage facile.
➢ Disponibilité sur le marché national.
Le choix judicieux des assemblages est lié à la qualité du joint. Ce dernier est en
fonction de la nature des eaux et leur adaptation vis à vis de la stabilité du sol et, en fonction
de la nature des tuyaux et de leurs caractéristiques (diamètre, épaisseur).
Pour les tuyaux en béton armé on a différents types des joints à utiliser :
a) Joint type Rocla :
C’est des joints à emboîtement ou l’étanchéité est assurée grâce à l’anneau en élastomère.
Ce joint s’adapte pour les terrains en pente grâce à l’immobilité d’un anneau placé dans son
logis ; Le jeu de 1cm permet le non transmission des contraintes longitudinales. Il est valable
pour tous les diamètres. Ce type de joint assure une très bonne étanchéité pour les eaux
transitées.
b) Joint à demi emboîtement :
La liaison entre deux bouts se fait par bourrage de ciment, utilisé uniquement dans les
terrains durs et pour la canalisation sans charge. Le déboîtement et très facile pour les terrains
qui tassent et en pente.
80
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
c) Joint torique :
Il est remplacé dans la plupart des cas par le joint Rocla. Il s’adapte pour les sols faibles
à condition que la pression ne soit pas très élevée. Il s’adapte également aux les terrains en
pente grâce au jeu de 1 cm.
d) Joint à collet :
C’est un joint à emboîtement rigide avec coulage en ciment, utilisé uniquement dans les
bons sols et à éviter dans les terrains argileux.
e) Joint plastique :
Ce joint est étanche et résistant même si la conduite est en charge. La présence du cordon en
bitume et la bague ou manchon en matière plastique contribue à la bonne étanchéité. Il
s’adapte presque à tous les sols si la confection est bien faite. La figure VI.1 représente les
differents types de joints sur tuyau en béton
81
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Joint ROCLA
Joint torique
Bourrage en ciment
Matière en plastique
82
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Les canalisations sont exposées à des actions extérieures et intérieures. Pour cela, ces
canalisations doivent être sélectionnées pour lutter contre ces actions qui sont : Les actions
Jointetàlesdemi
mécaniques ; les actions statiques emboîtement
actions chimiques.
a) Actions mécaniques :
Ce type d'action résulte de l'agressivité des particules de sable et de gravier qui
forment le remblai et le radier des canalisations. Cette agressivité provoque la détérioration des
parois intérieures par le phénomène d'érosion dû essentiellement à de grandes vitesses
imposées généralement par le relief.
b) Action statique :
Les actions statiques sont dues aux surcharges fixes ou mobiles comme le remblai, le
mouvement de l'eau dans les canalisations et celles des charges dues au trafic routier.
Tableau VI.2: Caractéristiques du tuyau en béton armé.
c) Action chimique :
Elles se passent généralement à l’intérieure de la conduite, et sont dues à des agents
chimiques présents dans les eaux d’origine industrielle. Une baisse de pH favorise le
développement des bactéries acidophiles qui peuvent à leur tour favoriser la formation de
l’hydrogène sulfuré (H 2 s) corrosif et néfaste pour les conduites.
Le béton utilisé pour la fabrication des tuyaux et ouvrages d'assainissement subit des
formes d'agression ; sous l'aspect de corrosion chimique qui entraîne la destruction
83
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
des canalisations ; sous l'aspect d'abrasion qui est une action physique non négligée
du fait de faible résistance du matériau et compte tenu de la vitesse limite maximale des
écoulements dans le réseau.
Pour cela les moyens de lutte peuvent se résumer comme suit
- Le temps de rétention des eaux usées dans les canalisations doivent être réduits au
maximum.
- L'élimination des dépôts doit s'opérer régulièrement, car ces derniers favorisent le
développement des fermentations anaérobies génératrices d'hydrogène sulfuré (H2S).
- Une bonne aération permet d'éviter les condensations d'humidité sur les parois et de
réduire ainsi la teneur en H2S.
- Revêtement intérieur des conduites par du ciment limoneux ou du ciment sulfaté avec un
dosage suffisant dans le béton (300 à 350 kg/m3 de béton).
84
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
1) l’essai à l’eau effectué pendant 30mn pour les faibles diamètres ; ainsi que pour les joints,
la pression est augmentée jusqu’à 3 bars ;
2) l’essai à la fumée : cet essai ne peut être effectué qu’en absence de vent et que si la
conduite n’est pas humide ;
3) l’essai à l’air: Sous pression de 1 bar pendant 30 minutes, et sous une pression de 0,5 bar
durant 3 minutes, Pour les conduites circulaires.
c) - Essai à la corrosion :
Les conduites en béton sont les plus utilisées et les plus gravement corrodées par
l’hydrogène sulfuré. La corrosion du béton commence par la baisse du PH superficiel suite au
lessivage de la chaux en excès et à la carbonatation de la surface par le gaz carbonique.
L'épreuve de corrosion se fait par l’addition de différents acides (acide chlorhydrique, acide
nitrique, acide sulfurique). Après le lavage à l'eau douce et le séchage à l’étuve, on pèse
l’échantillon. Les surfaces de la paroi interne ne doivent pas être altérées.
Les ouvrages normaux sont les plus courants. On les trouve aussi bien en amont ou le
long des réseaux .Ils assurent généralement la fonction de recette des effluents ou d'accès au
réseau. On distingue :
1) Les regards ;
2) Les fossés ;
3) Les caniveaux ;
4) Les bouches d’égout.
85
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
1)-Les Regards :
a) Généralité :
Les regards sont en fait des fenêtres par les quelles le personnel d’entretien pénètre pour
assurer le service et la surveillance du réseau. Il servent aussi à l’aération du réseau.
Sur les canalisations les regards doivent être installés :
• A chaque changement de direction ;
• A chaque jonction de canalisation ;
• Aux points de chute ;
• A chaque changement de pente ;
• A chaque changement de diamètre.
b) Types de regards :
Les types de regards varient en fonction de l’encombrement et de la pente du terrain
ainsi que du système d’évacuation, on distingue :
86
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
a b
87
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
88
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
PLAN COUPE
LEGENDE
C
0,25 0,5 0,5 0,25
D : Banquettes
E : Enduit étanche D F
1,5
G : Cadre en béton armé préfabriqué
C'
0,6 0.85
0,08
H H
0,28
0,2
0,2
0,4
0,6
0,15
0,3
E
0,3
0.30 0.40 D D
89
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
En hydraulique urbaine, un déversoir est un dispositif dont la fonction réelle est d'évacuer
par les voies les plus directes, les pointes exceptionnelles des débits d'orage vers le milieu
récepteur. Par conséquent, un déversoir est un ouvrage destiné à décharger le réseau d'une
certaine quantité d’eaux pluviales de manière à agir sur l'économie d'un projet en réduisant les
sections à l’aval du réseau.
Les déversoirs sont appelés à jouer un rôle essentiel notamment dans la conception des
réseaux en système unitaire.
Pour calculer le débit déversé, la formule la plus utilisée est celle de Bazin, dont
l’expression est la suivante :
90
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
Avec:
Q : Débit déversé [m3/s] ;
μ : Coefficient expérimental dont la valeur est fonction du type de seuil ;
L : Longueur de la lame déversée [m] ;
g: Accélération de la pesanteur 9.81m/s2 ;
Hdev : hauteur de la lame déversée
b-2) Déversoir à seuil latéral :
Le déversoir classique à seuil latéral ou de dimension standard à seuil haut ou bas peut
être partialisé et équipé de dispositifs de vannage, (figure VI.4).
Il présente l’intérêt majeur de permettre la conception de seuil long sans occuper
beaucoup de place.
On notera, à ce propos, que la longueur de crête déversante d’un déversoir latéral,
calculée selon la formule d’Engels, est de 3 à 4 fois plus importante que celle d’un déversoir
frontal. Cette longueur de la lame de déversoir calculée est donnée par la même expression :
1
0.83
Q
L= (VI.2)
2
. . 2 g .H 1.67
3
Dans laquelle :
Q : Débit déversé [m3/s] ;
μ : Coefficient de débit exprimé, d’après la formule de Bazin (μ moyen = 0.40) ;
H : Hauteur moyenne de charge [m] mesurée dans les conditions définies précédemment.
S’il s’agit d’un seuil latéral bas (le rapport entre le diamètre du collecteur d’entrée et la
hauteur du seuil étant important), il n’est pas possible de mettre en place un orifice calibré
réglable, tout au plus un masque sur la partie du collecteur de sortie ;
Au contraire, s’il s’agit d’un seuil latéral haut (le rapport entre la hauteur du seuil et le
diamètre du collecteur de sortie étant supérieur ou égal à 2), il est obligatoire de mettre en
place une vanne réglable pour ajuster le calibrage du débit conservé.
91
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
e) Déversoir siphoïde :
Le déversoir siphoïde a un rôle multiple. On peut en effet, par le procédé de
déversement retardé, utiliser le collecteur comme bassin tampon.
Le fonctionnement peut être statique à un niveau maximal de mise en charge d’accumulation
dans le réseau et, après avoir laissé passer le premier flot fortement pollué pour épuration, le
siphoïde s’amorce et produit le déversement accéléré,(figure VI.7).
92
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
93
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
94
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
VI.4.2.3 Siphon:
OUED
Au niveau de notre projet nous avons trois point où le réseau traverse L’oued (Oued
safsaf, Oued Amroussa) (voir planche N°1).
95
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
a) Dimensionnement du siphon N° 1 :
5
Dcal = √8γlQ²/π²g∆h
Avec :
5
AN: Dcal = √8(0.01)(23)(0.0302 )/π2 (9.81)(0.005)
Dcal=321.96 mm
Donc:
DNor=350 mm
5
AN: Dcal = √8(0.01)(23)(0.090²)/π2 (9.81)(0.005)
Dcal=499.63mm
Donc:
DNor=500mm
b) Dimensionnement du siphon N° 2 :
b.1)-Dimensionnement de la première canalisation pour un Qmin :
∆h=0.064 m
5
AN: Dcal = √8(0.01)(25.62)(0. 1382 )/π2 (9.81)(0.064)
Dcal=363.21 mm
Donc :
DNor=400 mm
96
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
D=647.46mm
Donc:
DNor=800 mm
c) Dimensionnement du siphon N° 3 :
c.1) Dimensionnement de la canalisation pour le débit de temps sec :
5
AN: Dcal = √8(0.01)(4.17)(0.0612 )/π2 (9.81)(0.032)
Dcal=210.49 mm
Donc :
DNor=250 mm
5
AN : Dcal = √8(0.01)(4.17)(0.18585²)/π2 (9.81)(0.032)
Dcal=326.65mm.
Donc :
DNor=350 mm
Conclusion
Pour une exploitation rationnelle de notre réseau d’assainissement, il est nécessaire de faire
un bon choix des conduites qui le constituent et ceci selon la forme et le matériau par lesquels
elles sont construites.
Ainsi dans notre cas et après avoir exposé les divers types de conduites, on a opté pour des
conduites circulaires en béton armé car elles sont satisfaisantes aux conditions de notre projet.
97
Eléments constitutifs du réseau et ouvrages annexes Chapitre VI
98
Chapitre VII : Gestion-entretien et exploitation du réseau.
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
Introduction
La mise en service du réseau et de ses installations s’effectue progressivement. Au
cours de cette opération s’exécutent toutes les mises au point, les vérifications de fonc-
tionnement correct du réseau et les contrôles des performances des ouvrages d’évacuation
des effluents.
En effet, la tendance actuelle, pour une meilleure exploitation et gestion des
réseaux d’assainissement tend vers la recherche d’une approche qui tient compte de la
pérennité des ouvrages et l’entretien courant des réseaux, les techniques et les moyens
susceptibles d’être mis en œuvre sont variables en fonction des contraintes, la plus impor-
tante de cette dernière est l’accessibilité à l’intérieur des ouvrages.
101
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
Le diagnostic des désordres constatés sur les canalisations non visitables est extrê-
mement difficile. Il est pratiquement impossible d'avoir une vue directe pour examen par
source lumineuse et miroir, sur un tronçon de canalisation entre deux regards espacés
de 40 à 50 mètres, lorsque le diamètre est inférieur à 600 millimètres ou lorsqu'une ano-
malie est décelée au passage d'un engin de curage .On ne peut pas savoir s'il s'agit d'un
joint dégradé, ou fissurer, d'un branchement particulier en saillie, d'un dépôt incrustant
ou d'un corps étranger. L'inspection des égouts non visitables est possible par l'utili-
sation des circuits fermés de télévision. Le principe de cette technique est : une caméra
tractée par un câble initialement passé entre deux regards de visite donne de l'intérieur de
la canalisation visitée une image visible sur l'écran du téléviseur. Il est évident que ce
matériel de visite des canalisations apporte beaucoup d'efficacité lors de l'exploitation
d'un réseau. L'inspection télévisée nous facilite :
La détection rapide de la nature des anomalies ainsi que leur repérage précis ;
Le suivi de l'évolution des matériaux constitutifs des tuyaux ;
La connaissance des techniques de pose de canalisation dans le temps;
La possibilité de contrôle des instructions d'eau de nappe dans le réseau ;
L'élaboration à moyen terme de programme de nettoyage des canalisations en fonc-
tion le leur vitesse d'encrassement ;
Le contrôle de l'efficacité des têtes d'hydro-curage et la détermination du matériel
le mieux adapté au nettoyage en fonction des déchets perturbant.
VII.3.6 Travaux spécifiques :
1-Désodorisation
Le réseau d’égouts est un milieu favorable à la formation de bactéries qui dégagent
des mauvaises odeurs, pour y remédier il faut bien aérer le réseau ou injecter de l’oxygène
liquide
2-Lutte contre la corrosion due à l’H2S :
Comme les conduites de notre réseau sont en béton, qu’est un matériau sensible à
l’attaque de l’acide sulfurique, il faut empêcher la formation de ce dernier par des moyens
hydrauliques ou chimiques qu’on a cité précédemment.
VII.4 Les tâches de l’exploitant:
Connaissance physique et hydraulique des réseaux ;
Organisation du déclenchement du curage d’un réseau ;
102
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
Entretien du réseau ;
Suivi de l’exécution des branchements.
Surveillance de l’adaptation du système d’assainissement (réseaux et stations).
VI.4.1 Connaissance physique et hydraulique des réseaux:
VI.4.1.1 Connaissance physique du réseau:
Cette connaissance est nécessaire pour assurer l’exploitation d’un réseau. Elle est
divisée en quatre niveaux :
1er niveau : La connaissance globale d’un réseau
Connaissance globale d’un réseau est indispensable et permet une visualisation de
l’ensemble et comporte :
L’implantation du réseau avec identification de la nature des eaux et du sens de
leur écoulement ;
La localisation et l’implantation des principaux ouvrages particuliers, station
d’épuration,… etc ;
La localisation des zones industrielles.
2ème niveau : localisation des éléments du réseau
Elle comporte :
Localisation des regards de visite avec repérage approximatif ;
Définition précise des côtes du sol et de radier aux points caractéristiques (angles
de rue, jonctions, changements de pentes, etc.) ;
Diamètre, pente, matériau, année de construction et longueur par tronçon ;
Identification de la partie sous domaine publique des branchements ;
3ème niveau : localisation précise des éléments du réseau
Localisation par coordonnés pour chaque tronçon ;
Description géométrique et physique de chacun des organes d’entrée ;
Nature et localisation de chacun des branchements particuliers ;
Description des caractéristiques constructives du réseau ;
Description des ouvrages particuliers ;
Cette connaissance constitue une excellente base pour l’exploitation d’un réseau.
4ème niveau : connaissance de l’état des réseaux.
Nature et état des joints ;
Nature et état des revêtements intérieurs ;
Niveau d’ensablement d’opérations et des ouvrages spéciaux ;
103
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
104
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
des eaux :
A l’entrée de la station d’épuration.
A la sortie des branchements industriels pouvant :
Produire des rejets toxiques pour le personnel.
Comporter des substances inhibitrices pour le fonctionnement de la station
d’épuration.
Aux déversoirs d’orage en y incluant la pollution véhiculée par les eaux pluviales.
VII.4.2 Critères de déclenchement des opérations de curage:
L’entretien périodique peut se concevoir sous la forme curative ou préventive :
Curatif : l’intervention appropriée est déclenchée lorsqu’un débordement est constaté soit
dans le domaine public soit en propriété privée. Ce type de déclenchement n’est envisa-
geable que si le nombre d’interventions n’est pas trop important ceci peut être le cas d‘un
réseau :
bien conçu.
A fortes pentes.
Sans déversement industriels trop importants.
Avec des branchements bien contrôlés.
Préventif : plusieurs systèmes existent :
Curage à blanc d’une partie du réseau : ce procédé présente l’inconvénient d’un
curage de zone ne nécessitant pas forcément un nettoyage ;
Curage à partir d’une certaine épaisseur de sable constatée dans les égouts : ce
procédé nécessite qu’une visite préalable soit faite pour recenser les différentes
hauteurs de curage juste avant l’intervention. Il présente l’inconvénient de péren-
niser la réduction de la débitance ;
Curage à la demande en fonction des hauteurs de sable constatées et de la sensibi-
lité de la zone : ce procédé nécessite que soient transcrits les renseignements con-
cernant les dépôts antérieurement constatés et les dommages ou nuisances qu’ils
ont engendrés. Des règles de visite et de déclenchement de curage peuvent être
alors fixées. Elles permettent de minimiser le coût des visites préalables et des cu-
rages en les réduisant au strict minimum.
VII.4.3 Entretien des réseaux:
La nécessité de l’entretien de l’ensemble des différents collecteurs, qui constituent
le réseau, est reliée aux fluides qu’ils véhiculent et aux phénomènes auxquels ils sont
105
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
soumis :
Erosion, corrosion, abrasion.
Dégradations diverses dues à la nature et aux hommes provoquant également des
engorgements, obstructions, excavations ou effondrements.
Toutes ces agressions obligent l’exploitant à remédier aux effets par des interven-
tions périodiques ou immédiates ayant donc un caractère préventif ou curatif.
Ces phénomènes peuvent être aggravés par un réseau mal conçu (pentes faibles,
changements de pente ou tracés trop importants) ou par des anomalies telles que bran-
chements pénétrants, racines d’arbre, etc.
106
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
107
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
Conclusion :
Cette maintenance est effectuée pour le réseau visitable par des grandes entreprises, par
contre pour le réseau non visitable c’est l’A.P.C qui s’en charge des travaux d’entretiens.
108
Gestion-entretien et exploitation du réseau Chapitre VII
109
Conclusion Générale :
Au terme de ce travail, nous avons traité tous les tronçons des trois
réseaux en projetant les collecteurs principaux et émissaires nécessaires au
recollement de ces derniers.
Tous les rejets dans les oueds ont été éliminés et une évacuation vers la
station d’épuration a été proposée.
Echelle : 1/25000
Echelle : 1/25000
Chaque localité est munie d’un réseau parfois composé de quelques tronçons
rejetant les eaux dans les différents cours d’eau traversant ces dernières. Les oueds sont
utilisés comme décharge par les riverains, ce qui provoque les débordements de ces
derniers en différents points notamment au niveau de la route nationale 29.
Dans ce travail nous proposerons le recollement des réseaux des trois localités et
l’évacuation des rejets vers la station d’épuration projetée dans la commune de CHEBLI.
Conclusion Générale :
Au terme de ce travail, nous avons traité tous les tronçons des trois réseaux en
projetant les collecteurs principaux et émissaires nécessaires au recollement de ces
derniers.
Tous les rejets dans les oueds ont été éliminés et une évacuation vers la station
d’épuration a été proposée.