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Dans cette partie, l’étude nous permet de faire une identification des impacts négatifs et
positifs du projet sur le milieu récepteur (composante de l’environnement), leur évaluation,
résultat des enquêtes selon la population cible afin d’en déduire les mesures d’atténuation
des impacts négatifs et bonifier ceux révélés positifs.
Cette délimitation est importante pour connaitre les zones qui peuvent être sous l’effet du
projet. (Voir en annexe les délimitations d’aire d’influence des trois carrières).
Le milieu naturel se divise en deux, l’environnement physique dont le paysage, le sol, l’eau
et l’air ; l’environnement biologique dont la faune et flore.
L’excavation et extraction des matériaux entraineront l’instabilité des talus. D’un côté, la
mise à nu du sol n’apporte plus des protections nécessaires contre les eaux de pluies et va
provoquer l’érosion et favoriser les glissements de terrains, ainsi à ceux des talus à fortes
pentes.
Les mouvements des engins, le concassage des roches et l’abattage à l’explosif produisent
des vibrations et peut conduire à l’effondrement des talus et fissuration de la roche mère.
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Les sols et sous-sols pourront être souillés par le rejet des déchets ménagers issus de la
base vie, la fuite lors des opérations de ravitaillement en carburant au niveau de la station
de distribution à l’entrée des sites, le déversement accidentel des hydrocarbures contenus
dans le réservoir des engins, véhicules et camions, du fonctionnement de groupe
électrogène, du stockage des bitumes dans la centrale d’enrobage lors d’opération des
approvisionnements, de la nettoyage et lavage des matériels. En ajoutant, la contamination
du sol par des produits chimiques pendant la préparation et pendant le tir. Tout cela peut
conduire aussi à la pollution l’eau de surface pendant une forte pluie et la nappe par
l’infiltration.
Sous l’action de l’eau et du vent, l’entreposage des terres végétales, des stériles et des sols
non protégés favorisent l’érosion et entraineront des particules de terre dans le drainage ou
encore les parcelles de rizière en aval. De même, pour le lessivage des matériaux stockés et
les amas de terre par les ruissellements pluviaux peut générer l’ensablement en aval.
Quant à la mauvaise gestion de l’eau, les berges sont érodées due à la modification des
irrigations et du drainage des eaux de surface engendre l’augmentation de la turbidité et
conduit à ensablement des ruissellements.
Figure 2 :Risque de contamination du sol et de l’eau due aux éparpillements des déchets
de carton et sac pendant la préparation du tir par les eaux de pluie
(Source : Auteur)
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Figure 3 : 1/ Turbidité de l'eau par l'érosion des berges, 2/Envasement d’une rizière
(Source : Auteur)
Diminution de la surface des sols cultivables
La diminution de la surface des sols cultivables sont dues à l’envasement des rizières en
aval par les apports de sédiment et l’expropriation de terre cultivable.
De plus, l’absence des toilettes conduira les employés de l’entreprise et les petits
exploitants à faire ses besoins partout et ce qui entrainera à une odeur désagréable.
(Source : Auteur)
Perturbation de la faune
Les nuisances des bruits et vibrations par la circulation des engins et tirs de mine effrayent
et perturbent les animaux proches.
Sur le milieu humain, les composantes environnementales sont le social, culturel et cultuel
t l’économie.
Les bruits et vibrations sont causés par l’utilisation du groupe électrogène, le concassage
des roches, le passage et mobilisation des engins et véhicules tout au long du trajet depuis
la zone d’extraction vers la zone de traitement et vers le chantier ; s’ajoute à ces bruits, les
nuisances lors de l’opération du tir des mines constituent des nuisances pour la population
riveraine et les travailleurs de l’entreprise ainsi les petits exploitants.
Maladies liées à l’eau. L’utilisation des eaux de puits contaminés par l’infiltration des
déchets liquide et solide vers les nappes peut générer des infections intestinales comme la
diarrhée.
Les eaux qui stagnent au niveau des excavations attirent la prolifération des moustiques et
vont causer le paludisme.
Maladies liées à la nuisance des bruits et vibrations. La nuisance sonore pourra aussi
entrainer des effets négatifs sur l’acuité auditive, les maladies psychosomatiques, la
nervosité, les gènes en communication.
L’exposition au soleil durant toute la journée pour les exploitants et les employés risque
une fatigue.
Les travaux nécessitent des terrains pour s’y installer, aménager, extraire des matériaux
alors cela conduit à l’expropriation de terre et à la baisse des surfaces cultivables.
Au moment du tir, dans le cas d’une forte intensité, les vibrations peuvent causer des
dégâts aux constructions comme les fissures selon la qualité des habitations. D’un côté, la
projection des pierres engendre des risques d’endommagement des cultures et de l’élevage.
Par ailleurs, la dotation des produits de décapage (terre stérile) pour des différents
aménagements serait un atout pour la population riveraine.
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Figure 6 : 1/Trace des pierres projetés pendant le tir, 2/ des pierres projetés durant le tir
(Source : Auteur)
La circulation des camions de l’entreprise pour les transports des matériaux peut gêner les
usagers et déranger le passage des bœufs. Dès fois, l’opération du tir ne se cale pas à
l’heure prévu dans les affichages ce qui perturbe les activités rurales.
D’autre part, le remblayage des eaux provoque la perturbation de l’usage d’eau pour la
population riveraine et les bœufs.
De plus, une explosion liée à l’utilisation des explosifs pendant le transport, manipulation,
chargement, amorçage peut se produire. De même le risque d’incendie d’origine électrique
pour l’installation électrique et dans le stockage des produits inflammables provoqué par
des cigarettes ou briquets.
Par ailleurs, lors du prélèvement des matériaux abattus, des risques d’éboulement peut
venir. Pour les petits exploitants, des risques de blessures par le maniement des matériels
pour la fabrication des moellons, et gravillons.
La mauvaise gestion des indemnisations peut générer des conflits entre le projet et les
propriétaires des terres ayant fait l’objet d’expropriation. Conflits fonciers liés à la
désaffectation des terres.
Un conflit entre les employés de l’entreprise et population riveraine est à craindre à cause
d’un comportement inapproprié.
Le recrutement de la main d’œuvre créé des opportunités d’emploi pour la population que
ce soit de loin ou locale.
D’un côté, la présence du projet permet le développement du petit commerce autour du
chantier ce qui entrainera l’amélioration des revenus de ménage.
Avec l’arrivée des travailleurs salariés, les prix des produits de première nécessiter risque
d’augmenter.
L’envasement parcelle des rizières entraine la diminution des surfaces cultivables et oblige
les familles à prévoir un budget supplémentaire pour acheter du riz.
Par ailleurs, la perte économique est possible due à l’expropriation des terres en cultures.
Composante de
Source d'impact l'environnement Impacts Nature Intensité Etendue Durée Importance
touché
Défrichement et Faune et flore végétale et perte d'habitat des Négatif Faible locale Longue Moyenne
décapage animaux
Emanation atmosphérique Flore Perturbation de la production des Négatif Moyenne Locale Moyenne Moyenne
plantes par les émissions de poussière
Augmentation des maladies
Social Négatif Moyenne Ponctuelle Moyenne Moyenne
respiratoires
Rejet des déchets solides Sols
Pollution du sol
et liquides
Eau de surface Pollution de l'eau Négatif Moyenne Locale Longue Moyenne
Déversement accidentel
Eau souterraine
des hydrocarbures
Utilisation des eaux de
Moyenne à
puit contaminé par des Social Risque d'infection intestinal : diarrhée Négatif Moyenne Ponctuelle Moyenne
Longue
déchets liquide et solides
Moyenne à
Envasement des cultures Social Perte des sols cultivables Négatif Moyenne Ponctuelle Moyenne
Longue
Expropriation des terres Diminution de production de riz et Moyenne à
Social Négatif Moyenne Ponctuelle Moyenne
cultivables perte économique de la famille victime Longue
Dans ce résultat, notre étude se fera en deux étapes. En premier lieu, nous allons exposer
tous les réponses des questions sous forme de tableau, en barre ou en histogramme. Ensuite
Le test d’indépendance Khi Carré.
- Pour la carrière Marohady PK 68, le nombre total de ménage de la zone d’influence pour
les habitants est 60 ménage dont 28 ménage dans la zone d’influence rapproché et 32
ménage dans la zone large.
-Pour la carrière Amparafaravola PK 138 le nombre total de ménage influencé est 50 dont
il n’y a pas des ménages dans la zone d’influence rapproché mais seulement dans la zone
d’influence large.
Pour la carrière PK105, 90 personnes se sont enquêtés dont 35 dans la zone rapproché et
35 dans la zone large et 20 hors zone sont des passagers.
Pour la carrière PK138, nous avons réalisé 25 personnes dans la zone large et 20 autres
hors zone.
Identification des impacts sur le milieu naturel
Selon vous, quelles sont/seront les incidences sur le milieu naturel en général ?
Presque toutes les personnes enquêtées du PK68 ont dit que l’amorçage de l’érosion est le
plus remarquable, après la dégradation de l’esthétique du paysage, de même pour la
carrière du PK105. Pour le PK138, les impacts sur le sol sont de façon négligeable.
La plupart des personnes enquêtées de la PK68 et PK105 disent qu’il y a une mauvaise
gestion de l’eau, de même pour l’envasement et l’ensablement. Dans la carrière PK138
seulement le déversement des eaux usées est à craindre.
Un grand nombre des enquêtés ont répondu que l’exploitation provoque de l’émanation de
poussières et peu d’émanation de gaz.
Sur les impacts de
la faune et flore, la plupart des personnes disent que la végétation est le plus touché pour
les trois carrières.
La moitié de la population
dans la carrière PK68 a
répondu que les nuisances
sonores leur dérangent,
tandis que dans la carrière
PK105 et 138 peu de nombre a dit oui.
le travaux ?
- Ce projet vous apporte-t-il des biens faits sur votre niveau de vie ?
Le nombre total des petits exploitants n’est pas vraiment déterminé mais on a effectué des
enquêtes à ceux qui sont été présent lors des visites sur terrain.
Le tableau suivant montre le nombre des enquêtés sur les petits exploitants de la carrière
PK68 et PK138, notons que la carrière Ambaniatsimo PK 105 est une nouvelle carrière,
alors il n’y a pas des petits exploitants.
- D’après les tableaux, avant le projet, dans la carrière PK68 beaucoup de personne a
révélé que leur gain par personne est plus de 200.000 Ar, peu de personne entre le 50.000 à
150.000 Ar et 150.000 à 200.000 Ar, Aucun n’a confirmé moins de 50.000Ar. Depuis le
projet, 9 personnes ont dit que leur gain varie de 150.000 à 200.000Ar, 7 personnes ont
affirmés moins e 50.000 Ar et peu de nombre annonce les deux autres.
- Dans la carrière PK138, avant le projet, la moitié des enquêtes affirme que leur salaire
était entre 150.000 à 200.000Ar et peu de personne a dit entre le 50.000 à 150.000 Ar et
Plus de 200.000 Ar. Depuis le projet, presque la majorité a dit entre 50.000 à 150.000 Ar
peu de personne gagne plus de 200.000 Ar et 150.000 à 200.000Ar.
Selon vous, quelles sont/seront les incidences sur le milieu naturel en général
Presque la majorité des petits exploitants dans la carrière PK68 ont dit qu’il y a des impacts
sur le sol dont la dégradation de l’esthétique du paysage et amorçage de l’érosion sont les
plus cités, tandis que dans la carrière PK138 la moitié des enquêtés ont dit qu’il y a un
amorçage de l’érosion et déstabilisation du sol et peu pour la dégradation de l’esthétique du
paysage.
Tableau 3 : Les impacts sur l'eau selon les petits exploitants
Dans la carrière PK68, le plus grand nombre des enquêtés ont dit qu’il y a un envasement
et ensablement des eaux et peu de personne pour la mauvaise gestion de l’écoulement et
drainage des eaux de surface. Dans la carrière PK138 aucun n’a été confirmé.
Pour les
petits exploitants, presque la majorité des
enquêtés ont dit qu’il y a des émanations
de poussière, et peu de d’émission de gaz
dans les deux carrières.
Tableau 5 : Les impacts sur la faune et flore selon les petits exploitants
Presque la plupart des petits exploitants dans la carrière PK68 ont affirmés qu’il y a des
impacts sur la végétation tandis que peu de personne affirme la destruction et dégradation
de la couverture végétale dans la carrière PK138.
Pour la carrière
PK68, la plupart des
employés de
l’entreprise ont dit
qu’il y a un amorçage
de l’érosion et
déstabilisation du sol puis la dégradation de l’esthétique du paysage, de même pour la
carrière 105, mais pour la carrière PK138, seul la moitié des enquêtés ont dit qu’il y a un
amorçage de l’érosion.
- Impact sur l’eau
Dans la carrière PK 68 le grand nombre des enquêtés ont affirmé qu’il y a un envasement
et ensablement des eaux et peu de personne pour la mauvaise gestion de l’eau et
déversement des eaux usées. Dans la carrière PK105 la mauvaise gestion de l’écoulement
est la plus cité ; tandis que qu’aucun impact n’est mentionné.
- Carrière PK 68
Notons que tous les calculs sont automatiques sur le logiciel SPHINX
Donc On rejette H0 et on retient le H1. D’où pour la carrière PK68, les nuisances sonores
dépendent de l’emplacement des habitants par rapport à la zone d’influence directe.
Par le calcul de coefficient de Cramer nous avons V de Cramer 0,24 dont cette relation est
significative ou moyenne.
- Carrière PK 105
Donc l’hypothèse nul H0 est rejeté et on retient l’hypothèse H 1. D’où pour la carrière PK
105 les nuisances sonores dépendent de l’emplacement des habitants par rapport à la zone
d’influence directe.
Le V de Cramer est égal à 0,31 ; alors nous pouvons dire qu’il existe une forte relation
entre les deux variables.
- Carrière PK 138
La valeur de χ2calculé est égale à 0,72 et ddl = 1 dont la valeur χ2 critique dans la table de
distribution est égale à 3, 84.
On voit alors que χ2calculé est inférieur à la valeur de χ2 critique donc on retient le H0 et on rejette
le H1.
Pour la carrière PK 138, les nuisances sonores ne dépendent pas de l’emplacement par
rapport à la zone d’influence directe.
- Carrière PK68
Le H1. Nous pouvons dire que Le risque d’accident ne dépend pas de l’emplacement par
rapport à la zone d’emprise directe pour la carrière PK 68.
- Carrière PK105
D’après le calcul automatique du logiciel Sphinx plus 2 le χ2calculé est égale à 23,18 et
ddl = 2. Avec ddl est égale à 2, nous avons χ2 critique = 5, 99 dans la table de distribution.
On peut dire alors que pour la carrière PK 105 ‘Le risque d’accident dépend de
l’emplacement par rapport à la zone d’emprise directe’.
Avec V de Cramer = 26,76. La relation de ces deux variables est significative ou moyenne.
- Carrière PK138
Le χ2calculé est égale à 0,02 et ddl est égale à 1 dont la valeur de χ2 critique est égale à 3,84
On observe que χ2calculé est inférieur à la valeur de χ2 critique. Donc on peut retenir le H 0 et on
rejette le H2.
Nous pouvons dire alors que pour la carrière PK138 Le risque d’accident ne dépend pas de
l’emplacement par rapport à la zone d’emprise directe.
ANNEXE
Figure 7 : Carte d'aire d'influence et plan de masse de la carrière PK68
(Source : Google earth, PGES Carrière PK68 modifié par l’Auteur)
Figure 8 : Carte d'aire d'influence et plan de masse de la carrière PK105
(Source : Google earth, PGES Carrière PK105 modifié par l’Auteur)
Figure 9 : Carte d'aire d'influence et plan de masse de la carrière PK138
(Source : Google earth, PGES Carrière PK138 modifié par l’Auteur)