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- En remblai.
b2.2 Augmentation de la résistance à l'érosion
b.5. L'entretien
- Les Gneiss : constitué par les mêmes éléments que les granits digère par
la structure stratifiée.
- Les Micaschis : renferment comme élément constitutif et le Mica.
2. EROSIONS
2.1. Constatation.
2.2 Définition
Au sens restreint, on appelle « érosion », l'action de l'ensemble
des agents météorique externe (l’eau vent et température) qui, en
s'exerçant sur le relief structural tend à le modifier et finalement à le
détruire.
Par exemple le ravinement provoqué par tel violant orage, les coulées et
décentes^ de terre sur le versant à la suite ides pluies prolongées, les dépôts ou
massifs d'alluvions effectués par certains cours d'eau à l'occasion .des crues. On
appelle « modèle » d’érosion normale, celui qui est façonné par l'action des eaux
courantes, en supposant un climat tempéré, d'humidité moyenne, un climat
stable et sans "incident structurel susceptible d'imposé * une direction au cours d'eau, la
forme des versants.
2.3.2. L'érosion des eaux courantes façonne le relief par deux actions :
Le creusement et l'accumulation. *
1° Le Creusement est l'action par laquelle l'eau façonne le réseau des vallées
et indirectement les crêtes. Il /agit par arrachement des matériaux
destinés à être débrayés et en suite transportés. Les agents de
préparations.
2° L'accumulation
Les matériaux provenant de la destruction des roches par des
agents atmosphériques peuvent rester provisoirement sur place et former
sur des roches saines, un manteau plus ci moins épais. Plus généralement
ces matériaux sont déplacés par différents agents de transport, en
particulier l'eau courante et est dé Dosée dans des zones d'accumulation
où ils forment le relief particulier. Il y a dépôt quand la vitesse du courant
n'est plus suffisante pour transporter. On n'admet généralement que des
vitesses très faibles de 0 m 20/s permettent-le transport des boues.
L'entraînement des sables exige une vitesse supérieure à 0 m 50. Quant
aux galets, leur déplacement nécessite selon leur grosseur des' courants de
2 à 5 m. lors que la vitesse diminue progressivement, il se produit un
certain triage de: matériaux transportés, fes plus grossiers se déposent
d'abord puis les débris de plus en plus fin. Les boues et vases ne peuvent se
décanter complétement qu'en eau calme.
Procédés de creusement
Dans les roches tendres et meubles l'eau ruisselle en une vitesse désagrège
et entraîne facilement les particules de faibles poids. Dans des conditions,
le creusement peut être ti >s rapide ; ainsi voit-on " parfois en terrain
~8~
Lois de l’érosion
A
L
2. Le profil d'un Thalweg tend vers une courbe concave vers le ciel, tangente
en A au Plan horizontal et en B, au talus d'équilibre (¡es matériaux.
NIVEAU DE BASE
On appelle « Niveau de base », celui du point aval à partir
duquel s'effectue l'érosion régressive. Ce niveau est sensiblement fixe, du
moins si on le compare à celui de la partie amont. Pour tes fleuves, le
niveau de base est, la mer, pour un autre cours d’eau ce son affluent avec
le collecteur dans lequel il se Jette. L'importance du niveau de base est
considérable. Le fixé les conditions des pentes des cours d'eau et ainsi à
débit égal, leurs puissances relatives.
Point d’inflexion
Versant convexe
Versant convexe
Les coulées peuvent prendre des aspects très différents suivant la nature
du sol, la perte du versant le climat, etc.
Il s’agit quelque fois des décollements locaux provoquant un petit accident
nommé « loupe de glissement ».
b) SUPERCORATION' (overstocking)
La concentration des bétails dans les pâturages ou certains endroits
au-delà de leur capacité entrame à dénivellation par excès de broutage
et de piétinement ouvre la voie à l'érosion accélérée.
L'accro issement impor tan t des villes dues à l'exode rural (apr ès
l'indépendance) qui a provoqué l'o ccupation désordonnée de
terr ain en dépit de toute la pr escrip tion de l'urbanisme
(Kinshasa, Mbuji -Mayi, Kan anga, K ikwit, Mbanza-N gungu, Lisala,
Bukavu, etc.)
- Les eaux sauvages des pluies qui tombent et ruissellent sur les
pontes nues provoquant ainsi le glissement des terrains.
Les effets des érosions sont très néfastes pour l'économie d'une zone
(commune), province et de tout un pays. En effet, la surface disponible
aux constructions est diminuée et celle déjà habitée est menacée.
1. NATURE ET DEFINITIONS
1.1. Erosion.
Une érosion est la dégradation causée par entraînement des grains de sol
sous l'effet de l'eau de ruissellement ou le vent.
L'eau de pluie qui tombe à la surface du sol suit trois chemins (figure M.l.) :
Ruisse11errsent
Infiltration
feux de brousse.
Une ravine est une dépression allongée aux versante raides, creusée par des
eaux de ruissellement.
Les exutoires naturels sont tous les points bas, les petites et les grandes
vallées où s'écoulent naturellement les eaux. On les appelle aussi Thalwegs.
~ 16 ~
On trouve des exutoires artificiels dans les réseaux routiers sous forme des
caniveaux maçonnés, des fossés ou saignées.
- Installer suffisamment des passages sous route et des saignées pour éviter
les grandes concentrations des eaux dans les collecteurs.
Les talus de la route doivent être protégés contre l'érosion dès leur
exécution. L'eau aévallant ces talus peut provoquer des glissements de
terrain qui obstruent les fossés latéraux et endommagent la route.
Les redans sont taillés dans les talus de grande hauteur pour diminuer leur
hauteur et reculer le plan de glissement.
Les redans peuvent avoir une pente ou une contre pente suivant la
nature-du sol.
Le perré est utilisé pour la protection des talus dans la route de desserte
agricole, en cas exceptionnels et à des points particulièrement sensibles à
l'érosion.
- Etaler et serrer étroitement les pierres côte à côte, ligne par ligne en
commençant par le bas avec les plus larges.
Les grosses pierres doivent être profondément enfouies dans le sol tel que
la surface finie du perré soit uniforme.
Le perré maçonné est étalé sur des talus de pente supérieure à 10 %. Dans
ce cas on utilise un mortier de ciment 1/6 pour le jointoyage des pierres.
Les pierres doivent alors être preaiab1ement "mouiIIées.
La vitesse de l'eau.
les saignées ;
- en diminuant la pente ;
- des branchages
- des fascines
- des maçonneries
- des gabions.
hauteur du seuil
L = — --------------------------------------------
pente longitudinale
1m
L = —--- = 50m
0,02
4.3. La résistance de la surface du sol
La résistance du sol de surface de l'exutoire peut être améliorée
par :
- le comblement de la tête ;
On distingue :
a) Le blocage en branchages
Procédé :
- Colmater les vides entre la terre et les fagots, en les remplissant d'argile ou
de terre mélangée à de la paille ou des branchages.
BLOCAGE EN BRANCHAGES
P r o f il in itial P r o f i1
am én agé
Cages
Cages
2m x 1m x 1m
2m x 1m x 0,5m
Cages
2m x 1m x 1m
Semelles
4m x 2m x 0,25m
~ 28 ~
0 %~ 4 % 25 m - 30 m
5%-8% 10 m - 15 m
Les plantes utilisées doivent s'adapter à des sols peu fertiles et résister
à des durées de submersion de quelques heures.
Parmi les plantes utilisés on distingue : le sisal, les cactus, les lauriers,
etc.
Procédé.
Profondeur de la tranchée : 50 cm
Ils sont fichés dans le sol sur une profondeur d'environ 0,60 m avec un
espacement entre piquets de 0,40m.
Ce type de seuils est utilisé pour des petites ravines dans les zones boisées.
\
~ 31 ~
Vu e en p er sp ectiv e du seu il
t
~ 33 ~
5.7. PROLOGUE
"Tout exploitant agricole doit:
Recherche et Etudes d'autre part. L'ensemble des cadres des deux divisions j a contribué.
Cet ouvrage a * adresse aux cadres agricoles et vétérinaires du Projet -ayant un niveau
suffisant de préparation technique, à savoir les agronomes de sous-préfecture et les
agronomes et vétérinaires de commune.
Il ne s'agit pas d'un texte de formation proprement dit, mais plutôt d'un texte formation,
ré- t/akm les informations théoriques et. Scientifiques et les err.6- limaces pratiques à
propos d'un thème d'importance singulière de 1 'agriculture rwandaise. Le texte doit donc
contribuer à la culture professionnelle de nos cadres et leur permettre de maîtriser lv
ensemble des aspects les plus importants d'un problème donne* afin de pouvoir intervenir
efficacement sur le terrain«
Le thème de l'érosion a été choisi comme le premier sujet à traiter à cause de deux raisons:
d'abord, en fonction du calendrier de vulgarisation du Projet pour l'année 1984, où ce
thème figure comme le deuxième thème de l'année, mais surtout à cause de l'importance
du problème de l'érosion pour l'avenir> de l'agriculture rwandais
Le Projet Agro-Pastoral de Nyabisindu consacre depuis des nombreuses années des efforts
considérables à la lutte contre l'érosion, et ceci tant sur le plan de son programme de
recherche
~ 24 ~
Deuxième partie
1. Introduction
Lorsque l'érosion devient apparente, et même si elle ne présente que des
traces à peine visibles, il est fort probable que la productivité et la fertilité du sol
en souffrent déjà considérablement»
Malgré des efforts considérables du Projet, il n'y a jusqu'à présent pas été
possible d'étendre amplement et qualitativement ce programme en milieu
rural.
s'imposent. Force est de constater en outre que les paysans n'acceptent qu’à
contre-cœur d'installer et d'entretenir les fossés et les plantes fixatrices. Les
herbes fixatrices dans les cultures vivrières sont ressentis comme
improductives et représentant une concurrence à la culture principale.
- Une lutte antiérosive qui n'offre pas une protection totale contre l'érosion n'est pas
rentable, car elle tolère toujours des pertes sur la productivité. Une lutte non
rentable, qui n'offre pas d'avantage palpable au paysan, ne doit pas être vulgarisée.
- En général, les fossés antiérosifs avec herbes fixatrices ne suffisent pas pour
j
réduire les dégâts de l'érosion à un niveau correct. Par conséquent, ils doivent être
complétés par d’autres mesures.
- Presque tous les travaux agricoles ont une influence sur le phénomène érosif. C'est
pourquoi la protection contre l'érosion doit trouver sa place comme "idée
maîtresse" parmi tous les thèmes à vulgariser et doit devenir partie intégrante de
tous les cours de formation.
Les plantes ont tendance à étendre facilement leurs racines dans les couches
superficielles du sol. La grande partie du système radiculaire se retrouve dans cette
partie du sol.
La plupart des organismes du sol vivent dans les couches superficielles. Ainsi,
c'est la partie fertile oui est la plus exposée
Le point de départ est formé par les gouttes de pluie, qui tombent
de très haut sur le sol et dispersent ainsi les fines particules du sol. En cas de
fortes pluies avec de grosses gouttes, l'énergie cinétique de gouttes tombantes
peut être telle que des particules du sol sont catapultées à une distance allant
jusqu'à deux mètres de large et 60 cm de haut. Ce type d'érosion s'appelle
"splash érosion" (érosion de gouttes) et est considéré comme le plus dangereux.
~ 27 ~
Dès que les gouttes atteindront le sol, l'eau de pluie pénétra dans ce
dernier- Si l'intensité des pluies est plus grande que la vitesse d'infiltration (ou de la
perméabilité) du sol, l'eau ainsi rassemblé à la surface commencera déjà sur une
légère pente à couler superficiellement en emportant des particules du sol. Ainsi naît
1'.érosion par ruissellement (run-off-erosion). L'eau de ruissellement peut causer
trois formes d'érosion:
~ 28 ~
D'abord l'eau coule sur une grande étendue à vitesse réduite. Cette nappe d'eau
coulant doucement ne déploie qu'une force minime pour arracher et
transporter les particules du sol. Dans ce cas, seulement de fines particules du sol
seront emportées- Cette forme d'érosion sur une grande étendue s'appelle
érosion en nappe.
Si en revanche cette nappe d'eau coule sur une pente sans rencontrer
d'obstacles, la quantité d'eau non infiltrée dans le sol s'accumule pour former
une couche d'eau coulant à vitesse élevée. L'eau s'emmagasine dans les accidents
de terrain pour former un courant qui se creuse un lit dans le sol. La vitesse
d'écoulement dans ce griffe (griffes = microravines) s'éleve énormément et
augmente par-là la force érosive de l'eau. Dans ce cas des particules grossières du
sol comme par exemple les grains de sable peuvent être emportées. Ainsi naît
érosion en griffes.
En résumé, on. peut dire qu'ils existent 2 causés et trois formes d'érosion
pluviale:
2) érosion en griffes
3) érosion en ravins
Une autre forme d'érosion due à diverses causes est 1 ’écoulement des
terres, dont il ne sera pas Ier objet dans cette note.
- La structure grumeleuse du sol est détruite; les fines particules du sol bouchent
les pores et fentes et ceci conduit à un envasement du sol. Le sol ainsi transformé
en boue ne permet qu' une faible infiltration de l'eau de pluie. Cette dernière,
pourtant utile à la croissance des plantes, s'écoule et se perd. Et lorsque le sol se
dessèche, il se rétrécit et laisse apparaître des fentes de retrait.
- Par l'enlèvement de ces particules, le sol perd de ses matières nutritives et de ses
composants organiques
Le danger particulier de l'érosion par l'eau pluviale est 1 ' en- dommagement de
la couche superficielle, dans laquelle se concentrent les matières nutritives. La
perte en matières nutritives ainsi occasionnée par l'érosion peut être de 20 fois
plus élevée que la perte due au retrait de ces matières par la récolté. Ce qui est
perfide dans le phénomène érosif d.u sol est que les dégâts sur la production
agricole se manifestent avant même que des signes de perte du sol ne
s'extériorisent distinctement.
~ 30 ~
- Témoin; 298
Au moment du semis, le sol est nu et n'est protégé ni par un paillage, ni par une
couverture de plantes; mais s'il a une structure stable, il tolérera les effets de la
chute des gouttes. Fn effet, dans les sols enrichis en matière organique et dont
la teneur en calcium est suffisante, il se forme une structure grumeleuse stable,
capable de stopper jusqu'à un certain degré les méfaits des gouttes de pluie.
On peut élever cette capacité par un labour régulier, par une structure
grumeleuse stable du sol (fumure organique) en couvrant le sol de plantes
(l'eau pénètre plus vite dans le sol le long, des racines), et par paillage. Le paillis
emmagasine l'eau et la transmet lentement au sol. Il empêche en même temps
l'envasement et favorisé^ en tant que fumier organique la structure poreuse du
sol. Il empêche plus de l'infiltration, le sol doit posséder une bonne,
capacité de rétention en eau ou capacité de percolation.
Les sols possédant une mince couche superficielle sont en cas de longues et
fortes pluies si vite saturés qu'ils ne peuvent plus emmagasiner les eaux. Ce
superflu coulera enfin comme eau de ruissellement.
- humide
- sec
Elles doivent résister en tout cas contre des quantités d'eau, ce qui n'est pas
souvent le cas pour les barrières mécaniques. Ces barrières doivent en même
~ 34 ~
Tableau n° 2 L A L U T T E À N T I E R O S I V E
1. Protéger le sol contre la - freiner l'énergie des gouttes - boisement sur lignes de protection - -agroforesterie cultures associées avec bananeraie
chute des gouttes de contre les courants d'eau et manioc,
pluie
- agriculture multi étagère - cultures pérennes: café, bananes, manioc intense +
- capter les gouttes et les dénier -
cultures fourragères cultures associées (dérobées)
- couvrir la surface du sol avec
plantes et paillis - espèces poussant rapidement
- créer une structure grumeleuse - courte phase de la nudité de sol - bonne fourniture de matières organiques, NPK,
stabile fumier, compost chaulage
sol nu et couvert
Pour des sols plus érodables (sabloneux ou limoneux) on choisit >s distances
minimales indiquées.
Dans les régions présentant ion danger d’écoulement des terres, le fossé sera
remplacé par une double ligne de plants de fixation (comme par exemple du
Pennisetum)
Les fossés doivent être creusés d'une façon régulière (après chaque saison) et
avoir une profondeur suffisante leur permettant de remplir leur fonction. Sur de
vieilles installations où les terrasses se sont déjà formées, il y a lieu de renoncer
aux fossés
Les herbes sont plantés sur une double rangée en quinconce en laissant des
equidistances de 20 cm x 20 cm. Il est important de préparer -une couche
de semis débarassé des mauvaises herbes et de sarcler régulièrement
pendant la première saison.
URUBINGO SETARIYA
pennisetum setaria
Comme le besoin de ces plants est très élevé (10 plts/m), ils sont plantés
directement sans passer par les pépinières. -Préparation du lit de semences: le lit
est préparé sur une superficie d'au moins 1 m de large. Le terrain est cultivé bien
en profondeur et bien sarclé. Pour permettre initialement une poussée rapide, il
est conseillé l'application de 1 à 2 kg de compost par mètre.
Peu avant le semis on enlève l'eau par égouttage et la poudre d'inoculation est
soigneusement mélangé avec la semence, toutes les semences doivent être bien
humectées de la poudre d'inoculation* Elles ne doivent pas se dessécher.
- double ligne
- distance en tre lignes 40cm
- distance en tre fossé et prem ièr e ligne 5ocm
~ 41 ~
La haie et la ligne des plantes sont souvent considérées par les paysans
comme une concurrence pour les cultures vivrières. Elles occupent de la place
et demandent de l'eau et des matières organiques nécessaires aussi aux
cultures voisines. Cette affirmation correspond exactement avec les
observations faites sur les champs d'expérimentation du Projet.
Sur des terrains abrupts se forment rapidement de terrasses à très haut talus
qu'il faut spécialement fixer. Outre les haies dont on a parlé plus haut, il convient
ici de planter des autres justes au-dessus des lignes d'absorption.
~ 43 ~
Dans la zone du projet, les sortes d’arbres suivantes ont déjà ait leurs
épreuves :
- morus alba
Plantation et entretien :
Les arbres sont plantés sur une distance entre 0,5 et 1,0m au-dessus des
lignes d’absorption. Lorsque ces arbres vieillissent on doit couper les
branches et les racines on couper les branches et les racines on vue d’éviter
une concurrence éventuelle avec d’autres cultures.
Contrairement aux arbres plantés sur les lignes d'absorption et pouvant être
considérés comme concurrents potentiels aux cultures,le bananier et le manioc
quant à eux, peuvent faire partie intégrante des cultures associées au milieu des
parcelles. Cette forme d'association des cultures est traditionnellement très
répandue. On y rencontre souvent la patate douce, le manioc doux, le haricot, la
colocase et le maïs. Cette forme de cultures multi étagères devait être
encouragée d'avantage, car pendant la période de semis elle protège le sol nu
contre l'érosion pluviale.
TROISIEME PARTIE
CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉ
1. Composition du globe terrestre
D'après les renseignements fournis par les pétroliers
lors de leurs récents forages, le globe terrestre est composé du
centre a la périphérie :
L’écorce.
Dessin
Rayon (pyrosphère)
Manteau (barziphère)
Ecorce (litlosphère)
Lydrosphère
~ 47 ~
2. LES ROCHES
2.1. Définition
On ne peut définir le terme roche que par rapport à deux autres termes : minéral, sol.
c. D'origine organique :
N.B : l'argile, qui, par les dimensions de ses grains, est susceptible de former
des solutions colloïdales, C'est un élément très plastique.
Suivant la nature du ciment, les grès sont plus ou moins résistants, les plus
résistants sont surtout les quartzites. Les quartzites sont très durs et sont
capables de former des crêtes.
- G n eiss : constitués par "les mêmes éléments que le granit, mais diffèrent
par leur structure stratifiée-
8. LE VETIVER
C'est l’herbe la plus utilisée pour le moment dans les travaux de lutte
antiérosive,
1. Origine : Inde
2. Caractéristiques :
~ 51 ~
Plante rustique et résistante, elle est sans soins, s'adapte facilement aux
sols de toute nature, même dans les marécages. Installation peu coûteuse et
l'entretien n'est pas exigeant. Peut survivre pendant 200 ans.
3. Utilité Du Vétiver :
9. Propriétés
• R acin es : les principales facultés de la racine est l'efficacité à
combattre l'érosion surtout due à la masse abondante spongieuse des
racines encrées en profondeur. Dans certaines terres les racines peuvent
atteindre une profondeur de 3m avec une touffe pouvant fournir 40 à 50
tiges.
~ 52 ~
QUATRIEME PARTIE
A aj ou ter
A aj ou ter
On p eu t d ir e qu e là où la v égétation à p ou sser il
n 'y a p lu s d e p r oblèm e d' ér osion sup er f icielle.
4.2. La topographi e.
4.3. Le .sol .
Qu alitativ em en t on p ou r r a r eten ir qu e la
r ésistan ce à l' ér osion du sol d ép end :
D e sa com p acité,
a) Granulométri e
Argiles 1,20rri/s
compact
Silt 0,60m/s
Gravier f in 0,70m/s
Gravier 1,20m/s
b) Compacité
d) L'état de s urfac e
P r écip itation s en m m
VILLES M oy en n e M oy en n e d e m ois
A nn u elle le p lu s p luv ieu x
PARIS 618 64
A1 Sol organique
A Niveau ferralitique
Niveau B
Roche Altérée
Niveau C Altération
croissante de bas
en haut
~ 62 ~
Affleurement du niveau B
Source
On d istin gu e :
Le niveau B s'il est suffisamment évolué est peu\ ou pas érodables c'est une
protection sûre contre l'érosion, c'est ainsi qu'en savane le niveau A main a
été stoppée sur le niveau B. Dans ce cas des sources risquent de se produire
en particulier à la limite des niveaux B et C. Le niveau C, s'il est très évolué,
est éminemment érodable surtout sur certaines roches mères épais et
imperméable ; il faudra veiller à ce que le fossé n'atteigne pas le niveau C de
qualité généralement très mauvaise ;
A placer le fossé de crête suffisamment en retrait pour qu'il soit en
dehors de la zone de glissement possible ;
Dans les autres cas le fossé de crête devra être revêtu.
Le fossé de crête sera évacué de chaque côté du déblai et
évidemment à chaque point bas par des descentes d'eau.
Une méthode qui a été utilisée est basée sur le principe suivant :
Lorsque le talus est vertical l'impluvium est nul donc le
ruissèlement également. Sur une surface horizontale l'érosion est nulle. Donc il
suffit de découper le talus en marches d'escalier.
Les plates-formes devront être assez larges pour permettre un
entretien. Elles devront avoir une légère pente pour former des fossés
longitudinaux. Au besoin de véritables fossés ou bien des banquettes seront
réalisés.
TABLE DE MATIERE
3.2. Du point de vue de leur mode de formation, on distingue des roches sédimentaires :
47
3.3. DU POINT DE VUE DE FORME .....................................................................................48
3.4. LES ROCHES SEDIMENTAIRES A GRAINS ..............................................................48
a. Les roches à grains non cimentés (séparés) .......................................................................48
b. Les roches à grains cimentés.................................................................................................48
4. LES ROCHES SEDIMENTAIRES CALCAIRES ..............................................................49
4.1. LES ROCHES SEDIMENTAIRES KARSTIQUES........................................................49
5. LES ROCHES ERUPTIVES OU VOLCANIQUES ...........................................................50
6. Les roches métamorphiques ou cristallophylliennes : .....................................................50
7. PLANTES DE LUTTE ANTI-EROSIVE..............................................................................50
8. LE VETIVER...........................................................................................................................50
a. Du point de vue des valeurs écologiques ......................................................................51
b. Du point de vue de valeurs économiques......................................................................51
c. Peut aussi servir comme : ....................................................................................................51
9. Propriétés................................................................................................................................51
1. L'EROSION PAR RUISSELLEMENT..................................................................................53
2. DESCRIPTION DES DIFFERENTES PHASES D'EROSION PAR RUISSELLEMENT .....53
2.1. L'érosion en nappe. ..........................................................................................................54
2.2. L'érosion en rigoles. .........................................................................................................54
2.3. L'érosion en ravines (fig. 1). ...........................................................................................54
2.4. Glissement de peau. .........................................................................................................55
3. FACTEURS AGISSANT SUR L'EROSION ..........................................................................55
4. LES PRECIPITATIONS .......................................................................................................56
4.1. La végétation .....................................................................................................................56
4.2. La topographie. .................................................................................................................57
4.3. Le .sol...................................................................................................................................57
4.4. Le sol matière première de l'érosion............................................................................57
4.5. Influence de la nature et de l'état du sol. .....................................................................58
a) Granulométrie............................................................................................................58
b) Compacité ...................................................................................................................59
c) Structure et perméabilité ........................................................................................59
d) L'état de surface.........................................................................................................59
5. CONDITION D'EROSION EN ZONE TROPICALE. ...............................................................60
~ 72 ~