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MAI 2015
MEMOIRE TECHNIQUE
TRAVAUX SUR LES LIGNES HTB
Volume 1
DDS/DTE/SELP
Indice A
SEEG/DDS/DTE/SELP
MEMOIRE TECHNIQUE
TRAVAUX SUR LES LIGNES HTB
Volume 1
Auteurs Visa et Date Vérifié par Visa et date Validé par Visa et Date
GL MAYOMBO S NDJEMA J KINGA
A NZIENGUI
Historique du document
Sommaire
1. PREAMBULE .................................................................................................................................................................... 4
2. CHAPITRE 1 : AMELIORATION DES TERRES DE PYLÔNES ....................................................................................... 5
2.1. GENERALITES SUR LES MALT ............................................................................................................................ 5
2.2. SOLUTIONS D’AMELIORATION DE TERRES ....................................................................................................... 5
3. CHAPITRE 2 : SECURISATION DE PYLÔNES ............................................................................................................... 9
3.1. PREAMBULE .......................................................................................................................................................... 9
3.2. SPECIFICATIONS TECHNIQUES ........................................................................................................................ 10
3.3. SPECIFICATIONS EN CAS D’UTILISATION DE PARPAINGS ............................................................................ 12
4. CHAPITRE 3 : CONFORTEMENT DE PLATE-FORME DE PYLÔNES ......................................................................... 13
4.1. PERRES-MACONNES .......................................................................................................................................... 13
4.2. GABIONS .............................................................................................................................................................. 14
4.3. VEGETALISATION ................................................................................................................................................ 15
4.4. AUTRES TECHNIQUES DE CONFORTEMENT .................................................................................................. 17
5. CHAPITRE 4 : RENFORCEMENT DE MASSIFS ........................................................................................................... 17
5.1. GENERALITES ..................................................................................................................................................... 17
5.2. ETUDE DE SOL .................................................................................................................................................... 17
5.3. CHOIX DES RENFORCEMENTS ......................................................................................................................... 17
6. CHAPITRE 5 : APPLICATION DE PEINTURE SUR LES PYLÔNES ............................................................................. 20
6.1. PREPARATION DE SURFACE ............................................................................................................................. 20
6.2. APPLICATION DE LA PEINTURE ........................................................................................................................ 20
1. PREAMBULE
Le présent Mémoire Technique indique les prescriptions minimales à respecter pour les travaux à réaliser sur les
lignes HTB exploités par la SEEG. Il définit les conditions générales et particulières auxquelles doit satisfaire le
matériel ainsi que les spécificités liées aux travaux à réaliser sur les lignes de transport d’énergie électrique en ce
qui concerne la conception, la constitution, les caractéristiques, la construction, et la fiabilité.
Le Mémoire Technique sera complété par un document spécifique de type CCTP (Cahier des Clauses Techniques
Particulières) dans le cadre de tout projet d’études ou de travaux sur les lignes de transport d’énergie électrique
dans tous ou partie des domaines qu’il traite.
Les prises de terres des supports ont pour but essentiel d’assurer la sécurité des personnes, celle des biens et
d’améliorer la qualité de l’électricité. Elles assurent en particulier :
Les prises de terres doivent pouvoir résister aux contraintes mécaniques et à la corrosion mais aussi supporter d’un
point de vue thermique, le courant de défaut le plus élevé calculé.
Les paramètres pertinents pour le dimensionnement des installations de mises à la terre sont :
Lors de la construction des lignes électriques, la réalisation de 2 boucles sur les lignes 225, 90 et 63 kV autour des
4 massifs du support tétrapode permet d’obtenir des résistances de circuit de terres inférieures ou égales à 10 Ω
dans des terrains à résistivité faible et moyenne.
Au cours de la vie de l’ouvrage, les valeurs de terres peuvent être dégradées et deux solutions peuvent être
retenues pour leur amélioration à savoir la réalisation d’antennes et la réalisation de piquets.
La réalisation d’antennes est mise en œuvre pour améliorer la résistance de prise de terre du support. Cette
solution n’est pas à retenir dans les zones bâties ou fortement fréquentées en raison des contraintes dues à la
propagation des potentiels lors de l’apparition d’un défaut.
Pour réduire cette propagation et pour limiter la composante inductive de l’impédance, la limitation de la longueur de
chaque antenne est fixée à 15 mètres.
La réalisation d'antennes est la solution la plus économique à mettre en œuvre dans les terrains non rocheux.
Résistivité du sol ρ (Ωm) ρ < 300 300< ρ< 400 400< ρ< 450
4 8 12
Nombre de branches
constituant l’amélioration
La réalisation de piquets est à retenir lorsque les contraintes de proximité empêchent la réalisation d'antennes,
lorsque le terrain est rocheux, ou lorsque la résistivité du sol en profondeur est plus faible qu'en surface.
Le piquet devra pouvoir être enfoncé par percussion, le choix du diamètre devra être effectué en fonction de la
difficulté et de la longueur de pénétration dans le sol. Un diamètre de tube 114 mm est préconisé.
Pour limiter la composante inductive de l'impédance, la limitation de la longueur de chaque piquet est fixée à 15
mètres.
Quand la résistance mécanique du sol ne permet pas l’emploi de piquets, on utilise des câblettes de cuivre
disposées dans des trous forés.
Pour conserver l'influence des boucles de circuit de terre autour des massifs, il est nécessaire d'augmenter
l'écartement "d" entre les piquets et les massifs en fonction de la longueur de piquet retenue.
Respect de la valeur de 10 Ω
Disposition des boucles et d : écartement entre
Résistivité du sol ρ (Ωm) Longueur du piquet (m)
des piquets piquet et massif (m)
ρ ≤ 300 2.5 5
d
4 piquets
Quel que soit la solution retenue, le choix du câble de terre se fera conformément au tableau ci-dessous :
Si le pylône est implanté dans un sol agressif (terrains à teneur élevée en chlorure), l'emploi de conducteurs en fer
pur et dans certains cas de cuivre, est déconseillé (terrains en bordure de mer, proximité de marais à eaux
saumâtres, emplacement d'anciens lacs salés etc.). Il y a lieu d'utiliser des conducteurs en acier inoxydables
spéciaux adaptés aux caractéristiques du sol.
Le raccordement du conducteur de terre avec le support est réalisé au moyen d’un macaron (MC). Le macaron MC1
est généralement utilisé. Dans le cas d’une amélioration de terre, une boucle d’amélioration est raccordée à la prise
de terre au moyen d’un macaron MC2.
Dans le cas où la prise de terre des supports est réalisée avec du câble cuivre 48 mm², on doit insérer entre le
macaron et le câble :
· 2 plaquettes bimétalliques PBST 1/20 pour le MC1
· 4 plaquettes bimétalliques PBST 1/20 pour le MC2
L’utilisation de cuivre dans le cadre de travaux d’amélioration de terres a souvent suscité l’intérêt de vandales qui
n’hésitent pas à découper les MALT sur les pylônes. Pour pallier à cela, il sera réalisé sur certains pylônes désignés
par SEEG, un plot en mortier dans lequel l’arrivée cuivre sera connectée à une plaque de tôle pliée (plaque
galvanisée antirouille de préférence) d’une longueur d’environ 1. 5 mètre. Cette tôle sera dotée à chaque extrémité
d’un trou de diamètre 22 mm pour les fixations au pylône et à l’arrivée cuivre.
3.1. PREAMBULE
Certaines lignes du réseau électrique exploité par SEEG sont installées en zone urbaine avec quelques pylônes
implantés à proximité de maisons d’habitation, dans des propriétés closes, à proximité des zones commerciales,
etc. Certains riverains n’hésitent pas à utiliser le pylône et ses abords pour stocker du matériel, jeter les ordures,
installer temporairement des nattes pour se coucher, construire des toilettes, etc. Malgré plusieurs sensibilisations
les riverains s’adonnent toujours à toutes ces pratiques.
Pour garantir la sécurité des personnes et des ouvrages, la SEEG prévoit la construction de clôtures mixtes béton-
nylofor doté d’un portillon de service pour circonscrire chaque pylône agressé. La largeur du portillon sera de 1
mètre.
La clôture aura une forme rectangulaire ou carrée en fonction de l’encombrement du pylône. La hauteur de la partie
bétonnée sera de 1,5 mètre à partir du sol, celle du nylofor sera également de 1,5 mètre à partir de la partie haute
du béton. Les valeurs de la longueur et de la largeur seront fonction de :
- L’encombrement
- L’empattement du pylône
- La distance entre les armements opposés des pylônes
Le principe retenu est bien évidemment de circonscrire l’ensemble des pieds du pylône mais aussi que les
armements du pylône soit en projection à l’intérieur de la clôture.
Des dispositions seront prises afin d’éviter la stagnation des eaux aux pieds du pylône par entre autres la mise en
place de dénivelés nécessaires ainsi que de barbacanes. Aucun apport rocheux de quelque sorte que ce soit n’est à
effectuer aux pieds des pylônes.
Des panneaux au format A4 portant l’inscription « HAUTE TENSION », « DANGER DE MORT » et « ACCES
INTERDIT A TOUTE PERSONNE ETRANGERE AU SERVICE » seront installés sur chaque face de la clôture. Ces
inscriptions seront imprimées sur une surface rigide avec une peinture indélébile.
Principe pour un pylône dont l’armement est en nappe (façade avant). Les mesures indiquées sur le pylône ne sont
pas standards et varient d’un pylône à un autre.
Nylofor
1,5 m
Béton
1,5 m
Panneau d’avertissement
Portillon de service
Pendant la réalisation des travaux, le prestataire prendra soin de ne pas détériorer les câbles de MALT. Le cas
échéant, il est tenu de le signaler pilote du projet. Des dispositions seront prises pour la réparation dont les frais
seront imputables au prestataire.
Des parpaings industriels pleins peuvent être utilisés à la place de la partie bétonnée. Les autres types de murets
en parpaings ou en béton ne sont pas autorisés.
En cas d’utilisation de parpaings industriels pleins, les travaux de terrassement de cette clôture sont définis
essentiellement par une tranchée de 40 cm de large et 60 cm de profondeur qui sera faite sur le périmètre
déterminé pour le pylône concerné.
Cette tranchée doit être nivelée avec une fine couche de sable fin (5 cm) puis couverte d’un béton de propreté de 5
cm d’épaisseur, dosé à 150 kg/m³.
Une semelle filante de 20 cm de hauteur sera faite avec du béton dosé à 350 kg/m³, des armatures longitudinales
de Ø12 mm et des armatures transversales de Ø8 mm.
Les élévations du soubassement seront faites sur 40 cm de haut avec des agglomérés pleins de 20, couronnés d’un
chaînage en béton armé (dosé à 350 kg/m³) de section 20x15.
Les parties restantes de la tranchée, de part et d’autre du mur de soubassement, doivent être comblées du tout
venant d’apport purgé et soigneusement compacté.
Au-dessus du chaînage de section 20x15 ainsi réalisé, il sera fait un mur en maçonnerie d’agglomérés pleins de 15
avec au-dessus la partie constituée de nylofor. La retransmission des efforts dus aux poussées des terres ou autres
entre la partie hors sol et les fondations se fera par des raidisseurs verticaux en béton armé (dosé à 350 kg/m³) de
section 20x15 qui partiront depuis la semelle filante jusqu'au niveau fini de la clôture.
Un raidisseur horizontal ou chaînage haut doit être exécuté sur la maçonnerie évoquée ci-dessus. Celui-ci aura une
section de 20x15 également. Les raidisseurs verticaux doivent être rallongés de 40 cm au-dessus du chaînage.
Les murs devront être enduits au mortier de ciment (avec du sable très fin, pour minimiser la rugosité). L'épaisseur
de cet enduit devra être comprise entre 2.5 et 3mm et réalisé de sorte qu'il n'y ait pas irrégularité sur la verticalité du
mur.
Le portillon seront scellés sur poteaux béton de 35 x 35 cm.
Nylofor
150
135
15 Terrain naturel
Certains pylônes du réseau de transport d’énergie électrique sont situés en bordure de falaises ou de
dénivellements importants en zones urbaine ou environnante. Les travaux relatifs au présent chapitre ont pour but
de renforcer et de stabiliser les talus jouxtant les pylônes. Le choix de la solution sera fonction de l’importance du
dénivelé. Il s’agira soit de réaliser :
Il sera choisi de réaliser des pierres maçonnées ou perrés-maçonnés lorsque le dénivèlement ne sera pas très
important (inférieur à 10 mètre) ou lorsque celui-ci se situe à une distance supérieure ou égale à 15 mètre du
pylône. Au-delà de ces valeurs, des études de sol sont nécessaires afin de déterminer éventuellement la nature des
mouvements du sol et de déterminer la solution adaptée.
Le but est de rendre solidaires sous l’effet du liant toutes les pierres d’un ouvrage. Quatre règles de bases assurent
cet ensemble. Ces règles sont à appliquer lors de la pose de chaque pierre individuellement.
Le croisement, répartit le poids sur un maximum de pierres sous-jacentes.
L’assise, permet au poids de s’exercer sans déstabiliser la pierre, il se répercute ainsi de façon optimale sur les
pierres de dessous.
Le fruit, permet de jouer sur le centre de gravité de la pierre et de renforcer l’effet du poids sur l’intérieur du mur; il a
également le résultat de présenter la pierre de façon à ce que la résultante de la poussée des terres puisse être
redirigée en renforçant la force de cohésion des pierres entre-elles dans le cas d’un mur de soutènement.
Le blocage, en jointant les pierres entre-elles, cette règle évite qu’elles puissent se déstabiliser par un jeu latéral ou
rotatif sous l’effet des poussées et perdre ainsi leur assise ou leur croisement.
Ces quatre règles principales sont perfectionnées par des règles complémentaires qui les complètent.
Les quatre règles, appliquées lors de la construction à chaque pierre, permettent d’optimiser et d’utiliser le poids et
les poussées qui s’exercent dans et sur le mur comme un liant. Ce liant renforce et colle la structure maçonnée
comme une seule unité. Si les quatre règles sont réunies pour chaque pierre posée, toutes les pierres sont reliées
entre elles et interagissent dans la structure sans rupture. Aucune pierre ne peut bouger sans conséquence sur les
autres. Cette structure peut être considérée comme un monolithe composé de toutes les pierres. Mais un monolithe
souple, capable de se déformer à chaque rupture formée par les faces des pierres.
Une fois la structure achevée et lestée par le poids du couronnement, il n’est pas possible de faire bouger une
pierre. Chaque pierre est en relation avec toutes les autres.
Dans notre cas, trois éléments sont indispensables pour la réussite du soutènement à savoir le sol, la maçonnerie et
les drains.
Ainsi, afin d’éviter un écoulement d’eaux sur la structure, un système de drainage autour de celle-ci sera mis en
place avec les matériaux identiques à ceux utilisés pour la réalisation du mur.
4.2. GABIONS
Les conditions de mise en place de gabions sont les mêmes que pour celles qui concernent les perrés-maçonnés.
Lorsque la pente sera moins raide, avec suffisamment d’espace entre le pylône et le dénivelé, la mise en place de
gabions au lieu de perrés-maçonnés sera retenue.
Le mur doit satisfaire :
- La stabilité du talus
- Le renversement du mur
- Le glissement interne
- Le poinçonnage du sol
Les phases à suivre pour la mise en place de gabions sont ordonnées selon une régulière succession des travaux.
Néanmoins dans des conditions particulières d’enchaînement les phases peuvent être modifiées selon les
nécessités (encombrement, pente, etc.) et les moyens à disposition.
Préparation:
- Dans l’ouverture des gabions et dans leur emplacement il faut respecter les dimensionnes des gabions,
- Dans la phase préliminaire de pose des gabions pour avoir une bonne continuité des couches il faut bien
lier chaque gabion avec les autres sur les côtés et sur le fond si le gabion est posé au-dessus d’une autre
couche.
Remplissage:
- Le remplissage doit être fait avec des pierres de bonne qualité (éviter les pierres fragiles ou farineuses) et
de taille suffisamment grande, environ 20 cm de dimension ; les pierres de taille inférieure à celle de la
maille de gabions sont absolument interdites.
- Des tirants doivent être placés pour renforcer les gabions, quand la hauteur du gabion ne dépasse pas les
60 Cm ; à la moitié de la hauteur doivent être placés trois tirants en horizontal (deux dans le sens de la
largeur et un selon la longueur du gabion). Pour le gabion de hauteur d’environ 1 m il faut doubler ces
tirants à deux hauteurs diverses (à environ 30 et 70 cm du fond).
Fermeture:
- Pour donner le niveau de fermeture des gabions il est toujours nécessaire d’utiliser un fil placé entre deux
piquets, suffisamment éloigné entre eux, avec un niveau à maçon.
- Dans chaque gabion la couche finale doit être faite avec des pierres plates pour garantir une bonne forme
du gabion et une bonne couche de pose pour les gabions qui y seront posés supérieurement.
- Le grillage supérieur du gabion doit être bien tendu au moment de la fermeture, on ne doit pas laisser de
grillage libre.
4.3. VEGETALISATION
La végétalisation des talus a pour objectif de réaliser une protection active ayant pour but de limiter l'érosion
superficielle (liée essentiellement aux eaux de ruissellement) de la matrice meuble des talus, responsable du
déchaussement de pierres ou de petits blocs lors de fortes précipitations.
Elle est un effet complémentaire positif en matière de lutte contre le ravinement et permet l’établissement ou la
reconstitution d'un couvert végétal herbacé ou arbustif sur un talus formé de pierres et de blocs assemblés dans
une matrice meuble ; elle protège contre l’érosion et les glissements superficiels.
Le principe est d’installer un couvert végétal sur une pente mise à nu par l'érosion ou par des travaux de
terrassement.
Par son emprise au sol (racines, couvert aérien), la végétation fixe le talus et limite ainsi le départ de pierres et de
blocs de terre. Des dispositifs peuvent être installés en parallèle pour stabiliser les terrains et assurer la prise de la
végétation.
La végétalisation peut être réalisée par engazonnement (semailles d’espèces herbacées) ou embroussaillement
(plantation ou bouturage d’espèces arbustives).
Pour protéger les sols des facteurs érosifs, limiter le déchaussement des pierres, maintenir en place le semis et
éviter l'arrachement des jeunes pousses les premières années, des protections peuvent être envisagées :
- Grillage plaqué sur le talus en fonction des risques et délais de départ d'éléments. Les ancrages, en tête de
talus et dans la pente, peuvent être des fers à béton ou des barres d'acier.
- Panneaux tridimensionnels, en acier, bois… convenablement ancrés dans la pente et remplis d’un substrat
adapté (généralement gravier et terre végétale) ; cette technique est plutôt réservée aux talus à pente
forte.
- Géotextiles biodégradables (toile de jute ou de coco) ou géosynthétiques (notamment alvéolaires).
En cas d’engazonnement, pour assurer à la jeune végétation de meilleures chances de prise, les semis sont en
général associés à différents produits d'accompagnement :
- Fixateur et conditionneur ;
- Matière organique : terre végétale, paille ou amendement (compost) ;
- Matière minérale : engrais.
Les pylônes étant installés dans des environnements divers avec des contraintes également diverses et en fonction
des résultats des études de sol préalablement réalisées lorsqu’elles sont nécessaires, d’autres travaux de
confortement de plates-formes pourront être réalisés.
Ces travaux seront précédés d’études géotechniques et topographiques et/ou de calculs de stabilité confirmant la
nécessité de leur réalisation.
5.1. GENERALITES
Une fondation est un ouvrage enterré dont le rôle est d’ancrer dans le sol la superstructure, constituée par le pylône
sur lequel sont accrochés des conducteurs et des câbles de garde, et d’en assurer ainsi la stabilité.
Soumis à des chargements, le pylône engendre principalement au niveau de sa base des efforts de compression,
d’arrachement ou de renversement.
La tenue des fondations des supports, a fortiori de la ligne, exige donc la connaissance des sollicitations et des
capacités mécaniques intrinsèques du sol.
Le dimensionnement requiert ainsi la détermination de paramètres liés à la ligne et au sol (sans oublier les
conditions hydrologiques qui peuvent avoir une influence non négligeable).
Il nécessite aussi la prise en compte du comportement de la fondation proprement dite et de ses matériaux
constitutifs.
On distingue deux grandes catégories de fondations : les fondations superficielles (appelées aussi massifs) et les
fondations profondes (pieux ou micro pieux).
Le présent document ne concerne que le renforcement des massifs.
Le choix des renforcements est réalisé en fonction du domaine d’application des différentes solutions de
renforcement. Le domaine d’utilisation de chaque type de renforcement est notamment défini en fonction du niveau
de déficit de tenue de la fondation existante, de la nature du déficit (géotechnique ou intrinsèque, arrachement ou
compression), des sollicitations, du type de sol, de la présence d’eau, etc.
Les différents types de renforcement envisageables sont les suivants:
Les autres solutions de renforcement envisagées doivent faire l’objet d’une étude particulière. Lorsque plusieurs
types de renforcements sont possibles, le choix est alors effectué par la recherche d’un optimum technico-
économique.
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Les renforcements de fondation par pieux sont réalisés en technique forée ou autoforée. Ce type de renforcement
est adapté à tout type de terrains et à tout type de fondations à condition d’adapter la conception, le
dimensionnement et les moyens de forage au cas rencontré.
Les renforcements par pieux sont utilisés pour reprendre des déficits de tenue géotechnique et intrinsèque sans
limite de sollicitation.
Les 4 pieds doivent être renforcés de manière identique.
Le procédé consiste à améliorer la tenue des fondations superficielles existantes de supports tétrapodes par
l’intermédiaire de deux ´ dalles en béton armé enterrées à 0.8 m de profondeur et d’épaisseur comprise entre 0,3
et 0,4m. Ces demi-dalles sont liaisonnées aux massifs existants au niveau des cheminées.
Les demi-dalles reliant les massifs deux à deux, participent à l’amélioration de la tenue grâce à l’augmentation de
l’emprise de la fondation (augmentation du poids) et à la rigidité de la nouvelle structure. Cette amélioration de
tenue est limitée à 300 kN.
PRINCIPE
Nature du sol
Le procédé de renforcement par demi-dalles est applicable dans tous les types de sol dès lors que le terrassement
peut être effectué en respectant les dimensions requises par le dimensionnement. Il n’est notamment pas adapté au
cas des sols rocheux.
Présence d’eau
Des difficultés de réalisation peuvent se présenter en cas de présence d’eau lors des travaux :
Le principe est de :
- réaliser un mur en béton solidaire des quatre côtés du pylône et dont la hauteur ne sera pas supérieure à la
partie visible du massif
- Réaliser sur chaque pied un muret d’une profondeur de un mètre et même dimension pour les côtés
- Couler le béton dans l’espace vide obtenu à chaque pied.
Le mur réalisé sur chaque pied sera réalisé en parpaings plein ou en béton correctement dosé.
La préparation de surface permet l'élimination complète des polluants de surface (mousses, fientes, etc.) et des
revêtements non-adhérents (écaillage, pelage, cloquage), le brossage, grattage et décapage.
Cependant, sur les surfaces en acier galvanisé, il sera simplement réalisé un brossage/nettoyage assurant une
surface propre, exempte de contaminants, sels de zinc et poussières (sauf sur les côtes maritimes où le galva est
chancré à cause de l'air salin).
La couche primaire (ou antirouille) appliquée sur les surfaces préparées permet de protéger et d'enrailler le
processus d'enrouillement des surfaces en combattant l'oxydation. Cette action est aussi bien curative que
préventive. Elle permet d'allonger la durée de vie du support en minimisant les coûts d'entretien.
La couche de peinture primaire est appliquée sur l'intégralité du pylône et doit respecter une certaine épaisseur de
microns déterminée dans les fiches techniques du système de peinture
Pour les surfaces en acier galvanisé, on parle de couche d'accrochage.
Pour les aciers mixtes, le système de peinture appliqué sera adapté selon l'acier.
La couche finition appliquée sur la couche primaire permet de stabiliser l'antirouille et de donner un aspect fini au
support. Comme la couche primaire, la couche finition doit respecter une certaine épaisseur de microns. Le support
est alors revêtu d'une double couche de peinture et peut prétendre à la garantie conjointe (fournisseur/applicateur).
La couche finition sera faite en balisage de couleurs rouge et blanc pour les servitudes aéronautiques (obstacles à
la navigation aérienne ou nautique).