Vous êtes sur la page 1sur 9

Lignes aériennes

Entretien
par Robert de FORGES de PARNY
Ingénieur de l’École Supérieure en Électrotechnique et en Électronique
Directeur délégué du Service Ingénierie Méditerranée (SIM) à Électricité de France
et Jean-Pierre LEVÊQUE
Ingénieur de l’École Spéciale des Travaux Publics (ESTP)
Chef de Division Opérationnel de la branche Réseaux
du Service Ingénierie Méditerranée (SIM) à Électricité de France

1. Généralités................................................................................................. D 4 430 - 2
2. Visites.......................................................................................................... — 2
3. Travaux d’entretien ................................................................................. — 3
3.1 Élagage ......................................................................................................... — 3
3.2 Peinture ........................................................................................................ — 3
3.3 Entretien des lignes ..................................................................................... — 4
3.4 Lutte contre la pollution .............................................................................. — 4
4. Travaux sous tension (TST) ................................................................... — 5
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. D 4 431

L ’article Lignes aériennes fait l’objet de plusieurs articles :


— Présentation et calcul des lignes [D 4 420] ;
— Dimensionnement [D 4 421] ;
— Matériel entrant dans la construction d’un ligne aérienne [D4423] ;
— Construction [D 4 429] ;
— Entretien [D 4 430] ;
— Paramètres électriques [D 4 435] ;
— Chutes de tension [D 4 438] ;
— Échauffements et efforts électrodynamiques [D 4 439] ;
et les sujets traités ne sont pas indépendants les uns des autres. Le lecteur
devra assez souvent se reporter aux différents articles.
6 - 1993
D 4 430

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 4 430 − 1
LIGNES AÉRIENNES ____________________________________________________________________________________________________________________

1. Généralités — au moment souhaité, l’évaluation technique de l’aptitude des


lignes, notamment anciennes, à assumer le rôle à moyen terme, que
l’on attend d’elles. Le devenir des lignes anciennes, dont le nombre
Les lignes aériennes présentent la caractéristique d’être une va croissant, constituera probablement l’une des préoccupations
propriété de l’État implantée sur la propriété d’autrui. Cette majeures dans l’avenir.
cohabitation imposée implique des obligations de respect Les visites peuvent se faire par hélicoptère, depuis le sol ou par
réciproque de conventions qui ont pour but d’assurer de bonnes montée aux supports.
conditions d’exploitation des ouvrages et de sécurité des personnes
et des biens dans le voisinage de ces ouvrages. La visite de ligne en hélicoptère est à privilégier comme visite de
base, pour son efficacité et son économie, partout où elle peut
L’entretien a pour but de s’assurer que ces conditions sont s’appliquer. Elle s’effectue, en moyenne, deux fois par an, le long
respectées dans le temps. de chaque ligne. Un hélicoptère, type Ecureuil B1, permet en une
L’entretien préventif consiste en un examen des constituants, heure de visiter 38 km de lignes, en moyenne pour un prix
après démontage si nécessaire, et au remplacement éventuel des de 5 000 F.
pièces dégradées. La visite depuis le sol constitue :
L’entretien périodique se répète identiquement selon des cycles — la visite de base là où l’hélicoptère n’est pas utilisable ou ne
prévus en fonction du temps ou d’autres critères. permet pas une surveillance satisfaisante, c’est-à-dire essentielle-
L’entretien programmé est effectué selon un calendrier ment dans les zones interdites de vol, les vallées de montagne en
prévisionnel d’intervention. altitude à fortes turbulences, les zones très urbanisées (grands
immeubles, etc.), les couloirs de lignes denses (approche des lignes
intérieures impossible) et pour certaines lignes en tranchées à haute
végétation (descente à bonne hauteur impossible, cas aussi de
2. Visites certaines tranchées en festons) ;
— une visite complémentaire de la visite en hélicoptère, pour
relever des détails non décelables depuis l’hélicoptère.
Ce que l’on appelle couramment visite de ligne correspond, en La visite par montée aux supports est complémentaire de la visite
fait, au terme inspection, tel qu’il est défini sur le plan international. en hélicoptère ou de la visite depuis le sol pour effectuer un contrôle
On ne procède pas, en effet, à des démontages, sauf peut-être dans approfondi, mais dont la nécessité n’est pas aussi fréquente (une
certains cas particuliers où l’on va jusqu’à l’ouverture de pinces par fois tous les 10 à 12 ans, cette périodicité dépendant des conditions
montée aux supports. d’exploitation).
Les objectifs d’une visite comprennent naturellement :
— la surveillance des matériels ;
— l’entretien préventif de ces matériels ; Le contrôle par thermographie infrarouge (figure 1) est
une surveillance supplémentaire aux visites précédentes qui
auxquels on doit adjoindre la surveillance et l’entretien des lieux constitue, au même titre, une surveillance de base et est à utiliser
circonvoisins des ouvrages et des modifications apportées à ces pour détecter des anomalies souvent dangereuses et générale-
lieux, en tout endroit, et particulièrement dans les zones à forte ment cachées à l’inspection visuelle.
évolution de constructions et de végétation, afin que les directives
Il permet de détecter les points chauds, montrant un échauffe-
lignes aériennes d’EDF et, a minima, les prescriptions de l’Arrêté
ment anormal des manchons par rapport aux câbles.
Technique du 2 avril 1991 soient respectées.
Ce type de contrôle s’effectue le plus généralement par héli-
Compte tenu de l’étendue et de l’éloignement des lignes, coptère, environ une fois tous les trois ans.
l’exploitant doit aussi profiter des visites pour collecter les informa-
tions permettant d’assurer :
— dans l’immédiat, la tenue à jour de la documentation technique
relative aux matériels et à leur environnement ;

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
D 4 430 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique
____________________________________________________________________________________________________________________ LIGNES AÉRIENNES

Figure 1 – Échauffement d’un manchon mis en évidence par thermographie infrarouge

3. Travaux d’entretien L’emploi d’un tel programme mérite d’être examiné sur le plan
économique et sur le plan des relations publiques chaque fois
qu’un problème de croissance diversifiée des arbres se pose.
3.1 Élagage
L’élagage du couloir des lignes doit permettre d’éviter les risques 3.2 Peinture
d’amorçage aux arbres.
L’élagage par des engins mécaniques étant plus économique que
l’élagage manuel, il est à pratiquer chaque fois que cela est possible. L’acier constituant les pylônes est soumis à l’action de l’air, de la
En conséquence, la périodicité recherchée sera suffisante pour que pluie, des pollutions naturelles ou artificielles et subit une corrosion
les repousses n’atteignent pas une dimension nécessitant un s’il n’est pas correctement protégé.
élagage manuel, mais on est conduit, parfois, à faire des élagages Une protection correcte est assurée par l’application périodique
ponctuels de correction. Dans les pays méditerranéens, les de peinture. Dans des conditions peu sévères d’environnement, on
interventions doivent souvent être plus fréquentes. Dans les zones peut attendre 10 ans environ entre deux traitements (brossage,
où l’élagage est mal supporté, les amputations seront moindres et peinture en deux couches), voire plus, si on effectue un traitement
la fréquence plus grande. En certains endroits sensibles, l’élagage intermédiaire à une seule couche avec brossage.
se fait deux fois par an (haies coupe-vent, notamment).
Les pylônes en acier galvanisé peuvent également être peints
Le choix des fréquences d’élagage peut faire l’objet d’une systé- dans les zones agressives (zones polluées ou zones marines).
matisation par programme informatique tenant compte :
— des lois de développement des essences de végétation ;
— d’une observation initiale de l’état de la végétation, au droit
de la ligne aérienne.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 4 430 − 3
LIGNES AÉRIENNES ____________________________________________________________________________________________________________________

3.3 Entretien des lignes


Les travaux d’entretien courant peuvent être réalisés, la ligne
en/ou hors service. Dans le cas des travaux sous tension (§ 4), les
équipes d’entretien interviennent à l’aide de structures isolantes
(échelles, élévateurs, cordages).
Les équipes effectuent :
— le changement d’isolateurs ou de chaînes d’isolateurs ;
— le remplacement d’armement (pièces d’extrémité des chaînes
côté pylône ou côté câble) ;
— le remplacement de manchons, de parties de conducteur ;
— le remplacement de balises, d’entretoises ;
— le remplacement ou le renforcement de pylônes ;
— la mise en place de garniture de réparation (preformed ).
L’hélicoptère est très utilisé pour les travaux de réparation de
ligne. Il permet, dans des zones peu accessibles, une mise en place
très rapide des équipes spécialisées, du matériel nécessaire à la
réparation (pylônes, isolateurs, manchons, etc.) et évite, le plus
souvent, un surcroît de fatigue pour le personnel. De ce fait,
l’efficacité de l’équipe est améliorée et l’indisponibilité de la ligne
est réduite. Il permet également :
— le positionnement d’agents à proximité ou sur des câbles pour
réaliser des travaux légers tels que la mise en place de garnitures
de réparation (preformed ), le remplacement (ou la pose) de balises,
d’entretoises, etc. ;
— le positionnement d’agents à proximité ou sur des câbles pour
réaliser des travaux lourds tel le remplacement (ou la confection)
de manchons de jonction ou de parties de câbles (150 m par Figure 2 – Remplacement d’un manchon de jonction
exemple). sur une ligne de 225 kV
Pour réaliser de telles opérations, les monteurs prennent place
dans des nacelles suspendues à l’hélicoptère à l’aide d’élingues de
longueurs variables en fonction du travail réalisé et de la géométrie
des pylônes (figure 2).
Des travaux exceptionnels d’entretien, tels que le remplacement
de pylône ayant subi une avarie (figure 3), la déviation de lignes,
le changement de conducteurs, etc., sont souvent réalisés par les
mêmes équipes.

3.4 Lutte contre la pollution


La pollution due à l’activité industrielle, les poussières et le sable
entraînés par les vents, le sel des embruns marins, etc., se déposent
sur tous les types de structure. En particulier, ces salissures se
déposent sur les structures isolantes disposées entre les pièces sous
tension (conducteur de lignes ou appareillage) et les masses à la
terre.
Ce dépôt, notamment en présence d’humidité, fait perdre ses
qualités diélectriques à la structure considérée, colonne ou chaîne
isolante, pouvant engendrer son contournement et provoquer un
défaut fugitif ou permanent entraînant la mise hors tension de
l’ouvrage.
Différentes solutions ont été envisagées pour éviter de tels
inconvénients. On peut citer les principales dispositions mises en
œuvre tour à tour à ce jour :
— nettoyage de la structure isolante (l’ouvrage étant hors
tension) ;
— enduction de graisse silicone (solution abandonnée
progressivement) ;
— remplacement de chaînes isolantes trop polluées. Figure 3 – Avarie d’un pylône d’une ligne de 400 kV
suite à un fort enneigement
Toutes ces interventions sont relativement lourdes et
nécessitent, pour plusieurs d’entre elles, la mise hors tension de
l’ouvrage. L’équipement utilisé pour réaliser le lavage sous tension des
structures isolantes comprend :
Une nouvelle méthode développée par Électricité de France a
permis de s’affranchir de la plupart des inconvénients liés à la — une réserve d’eau déminéralisée d’une capacité de 3 500 L ;
pollution. Il s’agit de réaliser le lavage sous tension des isolants, — un groupe motopompe dont la pression de sortie de l’eau est
afin de les maintenir non sales. Actuellement, ce lavage est réalisé de 10 7 Pa et capable d’amener l’eau de la citerne à une hauteur
à partir d’élévateurs (figure 4) ou de l’hélicoptère. de 80 m sous une pression supérieure à 5 · 106 Pa ;

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
D 4 430 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique
____________________________________________________________________________________________________________________ LIGNES AÉRIENNES

Figure 4 – Lavage sous tension à l’aide d’un élévateur


Figure 5 – Travail sous tension à distance avec une perche isolante

— deux tuyaux de 45 m chacun, capables de supporter, en


régime permanent, une pression interne de 107 Pa ; En France, les études et les développements menés dans ce
— une canne d’aspersion équipée d’un gicleur, raccordée au domaine à partir de 1960 ont répondu à cette préoccupation, avec
groupe motopompe à l’aide de la tuyauterie précédente. le souci permanent de ne pas compromettre la sécurité du
Cet équipement orientable dans le plan horizontal est fixé sur un personnel, et même de l’améliorer.
engin élévateur pour assurer les translations verticales. Les deux Cette amélioration de la sécurité résulte de tous les facteurs de
mouvements peuvent, indépendamment ou simultanément, être rigueur réunis dans les méthodes de travail sous tension (forma-
commandés à distance. tion du personnel, préparation soignée du travail, outillage de qua-
Les hautes pressions utilisées permettent de disposer, très près lité, surveillance, contrôle). Cette amélioration de la sécurité doit,
de la buse, d’un jet divisé, constitué de fines gouttelettes projetées toutefois, faire l’objet d’une vigilance permanente, afin d’éviter
à très grande vitesse sur la structure polluée. Ce jet à structure l’apparition de dérives.
divisée, donc non conducteur, possède en outre, grâce à la vitesse Lorsqu’un monteur intervient sur un conducteur ou une pièce
élevée des gouttelettes, un effet mécanique important favorisant le métallique porté à un potentiel différent du sien, il s’expose au
nettoyage de la surface. risque d’électrisation. De même, lorsqu’il intervient sur un conduc-
On garantit, ainsi, la continuité de service du réseau. La fré- teur sous tension, à proximité de pièces métalliques reliées soit à
quence des opérations qu’il est nécessaire de prévoir est ajustée la terre, soit au potentiel d’une autre phase, il peut provoquer un
au mieux et permet d’assurer, même en zone polluée, la haute qua- court-circuit par l’intermédiaire d’outils non isolants ou de pièces
lité de service qu’exigent, aujourd’hui, les utilisateurs industriels métalliques manipulées à l’aide d’outils isolants.
de l’énergie électrique. Pour travailler sur un conducteur sous tension, deux méthodes
Un mode de lavage équivalent est utilisé à partir d’hélicoptères. sont utilisables sur le réseau Transport :
— le monteur se tient constamment à une distance (figure 5)
suffisante du conducteur sous tension et travaille par l’intermé-
diaire d’une perche isolante portant, à son extrémité, les outils
4. Travaux sous tension (TST) appropriés ;
— le monteur se met au potentiel (figure 6) par contact direct du
Nota : nous ne donnons ici que quelques idées générales puisque ce sujet a déjà été conducteur et s’isole de la terre et des autres phases ; il se trouve
étudié dans l’article Travaux sous tension [D 4 140] de ce traité. dans la situation d’un oiseau perché sur un fil.
L’énergie électrique, par suite de son développement dans tous Actuellement, 80 % du travail sous tension sur ligne à très haute
les secteurs d’activité (artisanal et industriel), aussi bien que dans tension se fait au potentiel. Les travaux sous tension sont réalisés
les foyers domestiques, apparaît de plus en plus liée à la vie à l’aide de structures isolantes (échelles, échafaudages, nacelles,
moderne, et même indispensable à celle-ci pour certains de ses perches, etc.), depuis le sol, le pylône ou suspendu à un hélicop-
usages. Cette dépendance rend la clientèle de plus en plus sensible tère. Une soixantaine de monteurs répartis dans les Centres
aux coupures de courant, quelle qu’en soit la cause. régionaux sont formées pour le travail sous tension.
L’amélioration de la continuité de service est donc devenue un
souci croissant de tous les distributeurs d’énergie électrique et la
raison première de la mise au point et du développement des
travaux sous tension qui permettent de réduire les coupures de
courant pour travaux.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 4 430 − 5
LIGNES AÉRIENNES ____________________________________________________________________________________________________________________

Figure 6 – Travail sous tension au potentiel

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
D 4 430 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique
P
O
U
Lignes aériennes R

E
par Yves PORCHERON N
et Robert de FORGES de PARNY

Bibliographie
S
Ouvrages d’ensemble LIST (V.) et POCHOP (K.). – Mechanical design of
overhead transmission lines. SNTL Publishers
Revues et rapports A
LAVANCHY (C.). – Études et construction des lignes Electric Technology USSR.
aériennes. Baillière (1952).
MAUDUIT (A.) et VELLARD (L.). – Installations élec-
of Technical Literature (1963).
AVRIL (C.). – La construction des lignes aériennes à
Electrical Review.
Electrical World.
V
haute tension. Eyrolles (1961).
triques à haute et basse tensions. Production,
transport et distribution de l’énergie électrique.
Augmenté et mis à jour par VELLARD (L.),
Guide to the installation of overhead transmission
line conductor. IEEE Std 524 (1980).
Elektrichestvo.
Elektrotechnische Zeitschrift (ETZ).
O
Dunod, Tome I, 504 p. (1964), Tome II, 556 p.
(1959), Tome III, 438 p. (1959).
GIRKMANN (K.) et KONIGSHOFER (E.). – Die
LOOMS (J.S.T.). – Insulators for high voltage IEE.
Power Engineering Series (1988).
MURTHY (S.S.). – Transmission Line Structures.
L’Electrotecnica.
IEEE Transactions on Power.
I
Hochspannungs-Freileitungen (Les lignes
aériennes à haute tension). 655 p., 592 fig.,
124 tabl., Springer Verlag (1952).
McGraw-Hill Book Co (1989).
ANDRÉ (R.) et RAVEL (J.). – 40 ans d’histoire d’un
Mécanique. Matériaux. Électricité.
Proceedings on the Institution of Electrical
R
grand Service d’EDF. AHEF, janv. 1991. Engineers.
BERCOVICI (M.) et ARIE (A.). – Retele electrice.
Calculul mecanic (Réseaux électriques. Calculs Revue de l’Aluminium.
mécaniques). Bucarest, Editura Tehnica (1963). Revue Générale d’Électricité RGE.
P
On trouvera également de très abondants et précieux renseignements dans tous les deux ans, et en particulier, dans les rapports présentés au sein des
Electra et dans les rapports présentés aux Congrès de la Conférence inter-
nationale des grands réseaux électriques (CIGRE) qui se réunit
Groupes 22 (Lignes Aériennes), 33 (Surtension et Coordination de l’Isolement)
et 36 (Perturbations).
L
U
Normalisation S
France Réseaux à haute tension alternative
Association Française de Normalisation AFNOR NF C 10-100 9-77 Coordination de l’isolement :
Union Technique de l’Électricité UTE termes, définitions, principes et
règles (CEI 71-1).
NF A 02-004 8-77 Aluminium et alliages d’aluminium
de fonderie. Zinc et alliages de zinc UTE C 10-100 8-77 Coordination de l’isolement : guide
de fonderie. Magnésium et ses d’application (CEI 71-2).
alliages. Désignation convention- NF C 10-101 6-92 Coordination de l’isolement entre
nelle des matériaux. phases : principes, règles et guide.
NF A 35-503 6-84 Aciers pour galvanisation par NF C 12-102 6-92 Coordination de l’isolement : guide
immersion à chaud. d’application.
6 - 1993

NF A 35-551 7-86 Aciers de construction non alliés et NF C 11-201 9-91 Réseaux de distribution publique
alliés spéciaux pour cémentation. d’énergie électrique.
Nuances. Demi-produits, barres et
fils machine. C 11-210 6-82 Marchés publics. Travaux d’électri-
fication en zones rurales. Cahier
NF EN 10 083-1 7-91 Aciers pour trempe et revenu. des Clauses Te c h n i q u e s
Partie 1 : conditions techniques de Particulières type (CCTP-type) et
livraison des aciers spéciaux Conseils pour la rédaction du
Doc. D 4 431

(NF A 35-552). Cahier des Clauses


NF EN 10 083-1 7-91 Aciers pour trempe et revenu. Administratives Particulières
Partie 2 : conditions techniques de [CCAP (Publication UTE/CCM)].
livraison des aciers de qualité non UTE C 18-510 11-88 Recueil d’instructions générales
alliés (NF A 35-552). de sécurité d’ordre électrique.
NF P 18-305 12-81 Bétons. Bétons prêts à l’emploi
préparés en usine.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique Doc. D 4 431 − 1
P LIGNES AÉRIENNES ____________________________________________________________________________________________________________________
O
U Conducteurs nus pour lignes aériennes Normes EDF

R NF C 34-110 5-80 Fils et câbles en cuivre dur. Fils et


câbles en bronze.
HN 66-E-01 10-89 Code d’essai de vieillissement
des isolateurs composites
(21 pages).
NF C 34-120 9-76 Câbles en aluminium-acier pour
lignes aériennes : règles. HN 66-S-41 1-85 Entretoises pour conducteurs de
lignes aériennes à HT (20 pages).
NF C 34-125 9-76 Câbles en alliage d’aluminium et
E en alliage d’aluminium-acier
pour lignes aériennes : règles.
HN 66-S-42 9-80 Pinces de suspension des
conducteurs nus des lignes
aériennes (17 pages).
N Isolateurs
NF C 66-100 à C 66-141 6-55 à 9-75 Normes sur différents isolateurs
en céramique pour lignes BT et
Recommandations internationales
Commission Électrotechnique Internationale CEI
HTA.
Conducteurs
NF C 66-200 à C 66-235 9-75 à 7-81 Normes sur différents isolateurs 104 1987 Fils en alliage d’aluminium-magnésium-silicium pour

S NF C 66-330 7-78
en verre pour lignes BT et HTA.
Isolateurs en matière céramique
ou en verre, destinés aux lignes
114 1959
conducteurs de lignes aériennes.
Recommandation concernant les alliages d’aluminium
du type aluminium-magnésium-silicium, à traitement
A aériennes de tension nominale
supérieure à 1 000 V. Règles
(CEI 383). 121 1960
thermique, pour barres de connexion.
Recommandations concernant les fils en aluminium

V Matériels pour lignes aériennes


UTE C 66-400 11-72 Ferrures. Galvanisation des
207 1966
recuit industriel pour conducteurs électriques.
Conducteurs câblés en aluminium.

O pièces en métaux ferreux.


Règles.
208 1966 Conducteurs câblés en alliage d’aluminium (type
aluminium-magnésium-silicium).
NF C 66-401 à C 66-486 6-55 à 4-86 Normes sur différentes ferrures Conducteurs en aluminium-acier. Modification no 1
I (utilisées principalement sur
lignes de 1re et 2e catégories).
209

210
1966

1966
(1983).
Conducteurs en alliage d’aluminium-acier. Modification
R NF C 66-495 5-88 Isolateurs et matériel pour lignes
aériennes. Dimensions des
assemblages à rotule et logement 888 1987
no 1 (1983).
Fils en acier zingué pour conducteurs câblés.
de rotule des éléments de chaînes 889 1987 Fil d’aluminium écroui dur pour conducteurs de lignes
d’isolateurs (CEI 120). aériennes.

P NF C 66-496 11-88 Isolateurs et matériel pour lignes


aériennes. Dispositifs de ver-
rouillage pour les assemblages à
Isolateurs
120 1984 Dimensions des assemblages à rotule et logement de
rotule des éléments de chaînes d’isolateurs.
L rotule et logement de rotule des
éléments de chaînes d’isolateurs
(CEI 372).
305 1978 Caractéristiques des éléments de chaînes d’isolateurs
du type capot et tige.

U NF C 66-800 8-78 Raccords de jonction, de dériva-


tion et d’extrémité.
372 1984 Dispositifs de verrouillage pour les assemblages à
rotule et logement de rotule des éléments de chaînes
d’isolateurs. Dimensions et essais.
S Support pour lignes aériennes
NF C 67-100 3-82 Poteaux en bois : spécifications. 383 1983 Essais des isolateurs en matière céramique ou en verre
destinés aux lignes aériennes de tension nominale
NF C 67-200 12-81 Poteaux en béton armé : spécifi- supérieure à 1 000 V (en cours de révision).
cations.
433 1980 Caractéristiques des éléments d’isolateurs du type fût
NF C 67-220 6-87 Poteaux en béton de classes D long.
et E.
471 1977 Dimensions des assemblages à chape et tenon des
NF C 67-250 12-81 Poteaux en béton précontraint :
éléments de chaînes d’isolateurs. Modification no 1
spécifications.
(1980).
1109 1992 Isolateurs composites destinés aux lignes aériennes à
courant alternatif de tension nominale supérieure
à 1 000 V. Définitions, méthodes d’essai et critères
d’acceptation.

Réglementation
Protocole du 25 août 1992 relatif à l’insertion des réseaux électriques dans Arrêté du 31 juillet 1984 fixant les spécifications techniques destinées à servir
l’environnement. de base à l’établissement des servitudes aéronautiques, à l’exclusion des
Arrêté Technique du 2 avril 1991 relatif à la construction des lignes aériennes servitudes radioélectriques.
fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributeurs Directives concernant la protection des lignes de télécommunications contre
d’énergie électrique. les effets préjudiciables des lignes électriques et des chemins de fer électrifiés.
Circulaire ministérielle du 24 juin 1970 fixant les règles de déclaration Comité Consultatif International. Téléph. Télégr. (Genève 1989) publiées par
d’utilité publique des ouvrages d’électricité et de gaz qui ne nécessitent que l’Union Internationale des Télécommunications.
l’établissement des servitudes, ainsi que les conditions d’établissement Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions (Règles
desdites servitudes. N 84). Document Technique Unifié (DTU) Sté Diffusion Techn. Bâtiment TP 1965
Loi du 15 juin 1906 sur les distributions d’énergie. (révisé en 1978).

Décret du 29 juillet 1927 portant règlement d’administration publique pour Arrêté du 24 décembre 1969 relatif aux autorisations nécessaires pour la
l’application de la loi du 15 juin 1906. construction et l’exploitation des téléphériques, remonte-pentes, ou tous autres
engins utilisant des câbles porteurs ou tracteurs transportant des voyageurs
(modifié le 21 septembre 1989).

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


Doc. D 4 431 − 2 est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique
____________________________________________________________________________________________________________________ LIGNES AÉRIENNES
P
O
Organismes
U
France Grande-Bretagne R
Union Technique de l’Électricité (UTE). British Standards Institution (BSI).
Allemagne États-Unis
Verband Deutscher Elektrotechniker (VDE). National Electrical Manufacturers Association (NEMA).
American National Standards Institute (ANSI).
Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). E
N

S
A
V
O
I
R

P
L
U
S

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique Doc. D 4 431 − 3

Vous aimerez peut-être aussi