Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GUIDES DE CONCEPTION - 03
Fondations - 05
T LA 03 05 -- 01 Ind. : 1
D R TSP CNIR 00-L6-126 Ind. : 1
Courbevoie, le 31/01/01
ROUX N.
LE VERGER C.
Guide de conception des études de sol
Accessibilité :
Libre
RTE
Restreinte
Confidentielle
© RTE CNER 2001
2002
GESTIONNAIRE DU RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ
CENTRE NATIONAL D’EXPERTISE RÉSEAUX
ADRESSE POSTALE : CEDEX 48 - 92068 PARIS-LA-DEFENSE
ADRESSE GEOGRAPHIQUE : IMMEUBLE AMPERE-LA-DEFENSE 6 - 34-40 RUE HENRI REGNAULT - 92400 COURBEVOIE - TEL : 01 41 02 10 00 - FAX : 01 41 02 26 69
CODE SIRET EDF : 552 081 317 22657 - CODE APE : 401 Z
REDACTION - MODIFICATIONS
Rédacteur(s) Vérificateur(s) Approbateur(s)
Ind. Nom Visa Date Nom Visa Date Nom Visa Date
DIFFUSION EXTERNE
Destinataire Organisme Nb Destinataire Organisme Nb
1. INTRODUCTION 6
1.1. Objectifs 6
1.2. Enjeux 6
2. GENERALITES 7
2.1. But des études de sols 7
3.2. Description 15
3.3. Initialisation 15
4. CONCLUSION 23
ANNEXES
Définitions et caractéristiques :
• Annexe 1 - Nomenclature des roches
• Annexe 2 - Valeurs indicatives des grandeurs géotechniques
• Annexe 3 - Récapitulatif des paramètres nécessaires au dimensionnement des
fondations
Trames de rapport type :
• Annexe 4 - Rapport type de la phase qualitative
• Annexe 5 - Rapport type de la phase quantitative
• Annexe 6 - Rapport type de prédimensionnement
C.C.T.P. :
• Annexe 7 - C.C.T.P. type
• Annexe 8 - Classification des missions géotechniques types
• Annexe 9 - Bordereau type des prestations unitaires
Fiches de présentation des essais géotechniques :
• Annexe 10 - N° 1 : Détermination des limites d'Atterberg
• Annexe 11 - N° 2 : Analyse granulométrique
• Annexe 12 - N° 3 : Essai de cisaillement rectiligne à la boîte
• Annexe 13 - N° 4 : Essai à l'appareil triaxial
• Annexe 14 - N° 5 : Essai pressiométrique Ménard
• Annexe 15 - N° 6 : Essai de pénétration dynamique type B
• Annexe 16 - N° 7 : Essai au phicomètre
Fiches de contrôles synthétiques :
• Annexe 17 - Fiche de contrôle global de l'étude
• Annexe 18 - Fiche de contrôle d'essai
• Annexe 19 - Fiche de contrôle de prédimensionnement
Ce guide constitue un outil à destination des chefs de projets et des pôles techniques. Il
synthétise l'ensemble des données nécessaires à la conception d'une étude de sols de ligne aérienne.
La première partie du document présente des informations générales concernant les études de
sols :
• intérêts de leur réalisation
• présentation du géotechnicien
• définitions et notions de géologie : nomenclature des roches et des sols (annexe 1)
• définitions et notions de mécanique des sols :
◊ paramètres caractéristiques du sol : récapitulatif des paramètres nécessaires au
dimensionnement des fondations (annexe 2)
◊ mesure des caractéristiques intrinsèques : valeurs indicatives (annexe 3)
La deuxième partie du document présente une démarche destinée à aider le chef de projet
dans la conception d'une étude de sols. De la commande jusqu'au contrôle, des procédures sont
proposées et des outils sont fournis (en annexe du guide) afin de faciliter la réalisation d'une étude de
sols.
Enfin, en phase de contrôle de l'étude et dans un souci d'efficacité, des procédures simples
doivent être mises en place pour apprécier la qualité de la prestation. Elles sont complétées par
différents outils adaptés aux différents types de contrôles :
• les fiches d'essais géotechniques pour le contrôle de toutes les données ayant rapport à la
réalisation de l'essai, du mode opératoire jusqu'à l'interprétation des résultats (annexes 10 à
16),
• les fiches de contrôle de la qualité :
◊ globale de l'étude (annexe 17),
◊ d'un essai (annexe 18),
◊ d'un prédimensionnement (annexe 19).
Le guide de conception des études de sols lignes aériennes est rédigé à l'attention des chefs de projet
et des pôles tehcniques RTE. Il a pour ambition de donner un certain nombre de repères pour
accompagner l'utilisateur dans l'ensemble des démarches liées à la conception d'une étude de sols.
1.2. Enjeux
Les informations en provenance des GIMR montrent de grandes disparités dans la réalisation des
études de sols. En effet, la qualité des prestations varie énormément, tant au niveau de la présentation,
qu'au niveau du contenu. Plus encore, il peut exister d'énormes différences entre deux agences
régionales d'un même cabinet de géotechnicien. Au final, l'ambiguïté des résultats de certaines études
de sols peut générer des imprévus sur les chantiers de réalisation de fondations. Ceux-ci se traduisent
systématiquement par une augmentation des coûts et des délais.
Ces deux actions amènent une plus grande adéquation entre les besoins exprimés par les maîtres
d'œuvres et les réponses apportées par les géotechniciens.
2. GENERALITES
2.1. But des études de sols
Une étude de sol a pour but de définir les caractéristiques des terrains, par le biais de la mesure de
paramètres physiques et mécaniques du sol.
Une fondation a pour rôle de fixer une structure au sol ; il est alors évident que les caractéristiques de
ce dernier constituent un élément fondamental pour le dimensionnement, la mise en oeuvre et la tenue
en service de l’ouvrage.
La connaissance des conditions du terrain est donc nécessaire pour une bonne adaptation des
fondations et la recherche du meilleur compromis technico-économique, évitant les dimensionnements
insuffisants ou exagérés, limitant les imprévus de chantiers (toujours onéreux) et les risques d’incidents
durant la vie des ouvrages.
Si l'implantation d'un poste n'intéresse qu'une zone limitée, une ligne aérienne constitue un ouvrage qui
s’étale sur une longueur plus ou moins importante. La nature du profil et les conditions d’environnement
conjuguées aux données propres de la ligne (niveau de tension, support retenu, etc. ...) définissent les
lieux d’implantation des fondations. Celles-ci sont ainsi réparties sur des zones qui peuvent présenter
des caractéristiques différentes.
Dans tous les cas, il est nécessaire de connaître les caractéristiques des sols rencontrés. Pour ce faire,
il est obligatoire de réaliser une étude de sol.
Il n’est toutefois pas possible, dans le cas des liaisons aériennes, de déterminer les paramètres au
niveau de chaque support pour des raisons de délais, de coûts et/ou d'accès. Il convient donc de
procéder à des analyses spécifiques en vue de cerner correctement les valeurs utilisées, tout en limitant
l’ampleur des études de sol. A cet effet, RTE a fait le choix d’associer un spécialiste : le géotechnicien.
La particularité des ouvrages imposera généralement de mener les études de sol en deux phases
consécutives et complémentaires : la phase qualitative et la phase quantitative.
La phase qualitative a pour objet de procéder à une analyse préliminaire, basée sur une recherche
bibliographique et le retour d’expérience, conjuguée à une reconnaissance simplifiée sur le site, de
façon à : définir les zones d'homogénéité, estimer les caractéristiques fondamentales des sols
rencontrés et définir les problèmes particuliers qui peuvent se poser. Un rapport est établi à l’issue de
cette phase pour orienter les opérations de la seconde phase.
La phase quantitative constitue l’étape de mesure des paramètres de sols utiles à la détermination des
fondations. Elle comporte des essais plus ou moins importants, fonction des enseignements de la
première phase. Elle se traduit également par un rapport circonstancié, qui doit comporter toutes les
informations nécessaires au choix et au dimensionnement des fondations.
On appelle roche tout matériau de l’écorce terrestre présentant les mêmes caractères d’ensemble sur
des étendues importantes. Beaucoup de roches sont cohérentes et peu déformables, d’autres sont
meubles, comme le sable, ou plastiques, comme l’argile. Dans ces deux derniers cas, on parle plutôt
de sol.
Toutes les roches sont faites de la juxtaposition de parties appartenant à une ou plusieurs espèces
minérales qui leur confèrent leurs propriétés physiques et chimiques. On définit brièvement ci-après les
différents types de roches. Les plus couramment rencontrées lors de la construction des ouvrages de
lignes aériennes sont regroupées et décrites dans une nomenclature (Cf. annexe 1).
les minéraux :
En général, les roches sont constituées d'un assemblage d'éléments différents, de composition
chimique bien spécifique, les minéraux. Lorsque ces minéraux présentent des géométries simples
limitées par des faces, ils traduisent leur état cristallin. Les faces de ces cristaux reflètent un
arrangement régulier des atomes qui les composent.
Si les roches sédimentaires ne représentent, en masse, qu'une petite partie des roches formant la
croûte terrestre, elles en constituent l'essentiel de la couverture, d'où l'intérêt qu'elles représentent pour
le géotechnicien.
2.3.2.1.Introduction
Les contraintes appliquées au sol par les différentes structures qui composent les ouvrages du réseau
de transport (supports de ligne aérienne, bâtiment industriel, plate-forme transformateur,...) conduisent
à rechercher, parmi les paramètres géotechniques usuels, ceux qui permettent une appréhension des
phénomènes spécifiques aux fondations de ces structures soumises à l’arrachement, à la compression
ou au renversement. Il importe donc de caractériser le sol vis-à-vis de son comportement en présence
des différents types de contraintes appliquées.
A cet effet, on rappelle succinctement quelques notions de base sur la constitution du sol et sa tenue en
présence des différentes contraintes pour introduire les paramètres fondamentaux utilisés dans le calcul
des fondations des structures des ouvrages du réseau de transport .
La dénomination des sols cohérents résulte des essais normalisés de granulométrie par
sédimentométrie (Cf. annexe 11) qui confèrent le nom du sol (ex : argile) associés aux déterminations
des limites d'Atterberg (Cf. annexe 10) qui confèrent la qualité de l'état du sol (ex : argile très plastique).
La dénomination des différents sols pulvérulents résulte de l'essai normalisé de granulométrie par
tamisage (Cf. annexe 11). Par exemple, il est possible de distinguer une grave propre d'un sable
argileux.
Selon la loi de Terzaghi, la contrainte totale σ appliquée au sol est la somme de la contrainte effective σ′
appliquée aux grains et de la pression interstitielle u du liquide. Lorsqu’une sollicitation est appliquée
rapidement sur un sol, sans permettre le drainage, l’eau interstitielle participe favorablement à la
résistance. Cela se produit lors de chargements rapides à court terme.
En revanche, si l’eau peut s’évacuer, sous l’effet d’un chargement lent (sol drainé), seuls les grains
résistent. On parle alors de chargements à long terme.
Ainsi, les chargements rapides (court terme) font appel à la notion de contraintes totales, les
chargements lents (long terme) à celle de contraintes effectives, conformément au tableau ci-après.
Les guides ou recueils de fondation présentent dans quelles hypothèses de dimensionnement sont
utilisées les paramètres de sol long terme ou court terme dans le calcul de la tenue à l'arrachement des
fondations superficielles.
Le temps de drainage est fonction de la qualité du sol. En conséquence, il est parfois difficile
d'appréhender la notion de court ou long terme pour certains types de sols.
La contrainte tangentielle effective résulte de l’application d’un effort tangentiel T sur une facette de
surface S :
T
τ' = (en MPa)
S
L’ angle de frottement interne et la cohésion sont les deux paramètres qui traduisent l’état limite
d’équilibre du sol. Ils se déduisent, pour un sol donné, de la connaissance de la droite de Coulomb(1),
courbe représentative de l’état limite de rupture d’un sol soumis à des contraintes normales σ’ et
tangentielles τ’.
1
. Les essais en laboratoire permettent de manière générale de déterminer un couple (σ’ , τ’) pour lequel on obtient une
déformation irréversible et importante de l’échantillon, que l’on assimile à la rupture. Cette opération est reproduite pour au
moins trois échantillons d’une même carotte de sol. Les points (σ’ , τ’) ainsi obtenus sont situés sur une courbe assimilable à
une droite.
Lorsque le terrain est immergé, on utilise pour le calcul du poids des terres, le poids volumique déjaugé,
noté γ’, qui correspond au poids volumique saturé (tous les vides intergranulaires sont remplis d’eau)
diminué de la poussée d’Archimède. Son expression est :
Le poids volumique déjaugé étant très inférieur au poids volumique apparent, cela conduit à une
sensible diminution des contraintes intergranulaires. Ceci est très défavorable à la tenue à l'arrachement
Un ordre de grandeur de l'ensemble de ces paramètres est proposé pour différents types de sol (Cf.
tableau de valeurs indicatives en annexe 2).
Il existe plusieurs valeurs de la cohésion et de l’angle de frottement interne, suivant les conditions de
consolidation et de drainage du sol. En ce qui concerne les essais de laboratoire :
2.3.3.2.Poids volumique
Le poids volumique humide est mesuré en laboratoire par le procédé suivant :
• pesée de l’échantillon dans son état d’humidité naturelle,
• protection de celui-ci par une fine couche de paraffine,
• immersion dans l’eau avec mesure du volume d’eau déplacé.
3
Les valeurs des poids volumiques humides sont couramment comprises entre 16 et 22 kN/m .
2.3.3.4.Terme de pointe
Le terme de pointe qd est issu de l’essai au pénétromètre dynamique type B (Cf. annexe 15). Le nombre
de coups de mouton (Nd20) pour un enfoncement de la tige de 20 cm directement issu de l'essai, apporte
un élément indispensable au calcul de qd.
Ce guide indique la démarche à adopter par le chef de projet pour obtenir une étude de sol et en vérifier
la qualité.
L'objectif de ce paragraphe est de fournir au maître d'œuvre un certain nombre d'éléments permettant
d'apprécier de façon simple et rapide le contenu technique d'une étude de sols. La géotechnique n'étant
pas une science exacte, la plupart des éléments proposés sont des vérifications de cohérence. Pour
être le plus complet possible, le contrôle ne doit pas s'attacher uniquement au corps du rapport. Toutes
les phases de l'étude doivent être impactées.
Les divers contrôles sont proposés à titre indicatif. La fréquence et la nature des contrôles seront fixés
par chaque GIMR.
• l’initialisation,
• la phase qualitative de l’étude de sols,
• la phase quantitative de l’étude de sols,
• le dimensionnement des fondations par l’entreprise,
• le choix définitif et l’exécution des fondations.
3.3. Initialisation
Cette étape constitue la phase préparatoire du projet. A la charge du chef de projet, elle permet de
rassembler les éléments nécessaires au démarrage des étapes suivantes. Elle consiste pour les liaisons
aériennes à :
◊ analyser le profil du tracé et les emplacements probables des supports,
◊ connaître le type de support monopode ou tétrapode pour identifier le type d’efforts,
◊ connaître les sollicitations appliquées.
Pour que les conclusions d'une étude de sols soient les plus exploitables possibles, les besoins doivent
être correctement définis au départ. Il existe deux sortes d'opérations qui peuvent nécessiter la
réalisation d'une étude de sols : la construction d'un ouvrage neuf et la réhabilitation d'un ouvrage
existant.
- en vue de la construction d'un ouvrage neuf (qu'elle que soit la nature de l'ouvrage):
La vérification de l'existence (ou non) d'étude(s) antérieure(s) dans la zone concernée est très
importante. Le but de cette recherche documentaire est de pouvoir restreindre, le cas échéant, l'ampleur
de l'étude de sols. Dans certains cas, les zones déjà explorées peuvent ne pas être étudiées . Dans
tous les autres cas, une étude de sols complète doit être exigée.
Toutefois, l'étendue de l'étude peut être restreinte d'une autre manière en se limitant à la détermination
des paramètres nécessaires à la justification des fondations en place. Par exemple, pour un
renforcement de fondations profondes, des essais pressiométriques sont suffisants. Enfin, l'historique
de l'ouvrage peut également être pris en compte (pour des ouvrages anciens, il peut être admis qu'une
note de calcul fasse apparaitre des déficits de tenue très important alors que la ligne est en place
depuis longtemps, et a subi des cas de charges élevés).
La rédaction du C.C.T.P. (Cahier des Clauses Techniques Particulières) est habituellement guidée par
les préconisations du C.C.T.G. (Cahier des Clauses Techniques Générales). L'objectif de ce
paragraphe est de proposer un moyen de faciliter cette opération.
Le guide propose un C.C.T.P. type (Cf. annexes 7 à 9). Ce document est bâti en respectant les trames
types des trois rapports de phases d'une étude de sols (Cf. annexes 4 à 6). Cette procédure offre
plusieurs avantages :
- elle permet d'être rigoureux, cohérent et le plus exhaustif possible au niveau de la rédaction,
- elle permet d'adapter le C.C.T.P. dans certains cas particuliers (en fonction du type
d'intervention ou de la nature de l'ouvrage notamment).
Tout d'abord, le rédacteur du C.C.T.P. doit s'assurer que l'ensemble des éléments utiles à la réalisation
d'une étude donnée ont bien été demandés. Cela revient à adapter le C.C.T.P. en fonction du type de
travaux que l'on veut effectuer (construction ou réhabilitation) et de la nature de l'ouvrage.
Ensuite, il doit exiger du prestataire un maximum de pièces écrites (à fournir en annexe au rapport).
Elles sont nécessaires à la bonne compréhension et à la vérification des résultats de l'étude. Procès-
verbaux d'essai et d'étalonnage (valeurs et courbes), données brutes et corrigées, représentent autant
d'indications indispensables au contrôle de la qualité d'une étude de sols.
De plus, toutes ces pièces écrites peuvent être utiles au bon fonctionnement de la garantie décennale,
le cas échéant. C'est pourquoi le rédacteur du C.C.T.P. doit s'assurer qu'il n'en manque aucune. Il
engage de ce fait sa responsabilité. Cette notion est fondamentale et doit être bien intégrée par
l'ensemble des personnes concernées.
Quelques vérifications simples permettent une bonne analyse de la proposition de l'entreprise dès sa
réception. En effet, il convient de s'assurer :
3.5.1. Présentation
A la charge du bureau d'études géotechniques, cette phase constitue la première étape dans la
connaissance du sol.
A l’issue de cette phase, le bureau d’études géotechniques, possédant un ordre de grandeur des efforts
d’arrachement et de compression appliqués, proposera et justifiera un programme d’essais pour la
phase quantitative.
La phase qualitative fait l'objet d'un rapport dont la présentation est bien déterminée (Cf. trame du
rapport type de la phase qualitative en annexe 4).
Enfin, il faut s'assurer de la cohérence entre les zones d'homogénéité proposées et les résultats des
essais au pénétromètre dynamique.
De plus, la répartition des différents essais en fonction de leur type doit également être contrôlée. Elle
doit être conforme à celle préconisée dans les C.C.T.G. (et rappelées dans les trames de rapport type)
et toute disparité constatée doit être justifiée clairement. Dans le cas des lignes aériennes, les
préconisations du C.C.T.G. sont les suivantes :
• essais de laboratoire : 1 essai par zone d'homogénéité
• essais in-situ : 1 tous les 5 supports, systématique pour tous les supports d'ancrages et les
angles souples supérieurs à 5 gr..
3.6.1. Présentation
A la charge du bureau d'études géotechniques, cette seconde étape est destinée à préciser les
caractéristiques mécaniques des sols sur lesquels l’ouvrage sera implanté. Elles sont obtenues à partir
des essais réalisés in situ ou en laboratoire, conformément au programme défini lors de la phase
qualitative. Cette phase fait l'objet d'un rapport dont la présentation est bien déterminée (Cf. trame du
rapport type de la phase quantitative en annexe 5).
Cependant, en fonction de la nature de l'ouvrage, la répartition des essais n'est pas la même. Le
nombre d’investigations peut être limité en tenant compte, par exemple, des zones d’homogénéités
géologiques. Le C.C.T.G.-E.S.-L.A. et le C.C.T.G.-E.S.-P. précisent la fréquence de réalisation de
chacun des types d'essais . Le géotechnicien fait donc pour les emplacements non sondés, le cas
Ce paragraphe concerne le contenu même du rapport, c'est-à-dire les résultats, les interprétations, les
courbes,... Dans un premier temps, des contrôles de cohérence sont indispensables. On retrouve ici
l'importance de pouvoir disposer d'un maximum de documents en annexe du rapport d'étude de sols.
La comparaison entre le contenu des annexes et les résultats fournis de façon synthétique (tableaux,
logigramme de sondages,...) dans le corps du rapport est la première vérification à réaliser. Ensuite, les
courbes d'essais doivent être globalement cohérentes avec les courbes types rappelées sur les fiches
de présentation des essais géotechnique (Cf. annexes 10 à 16). Enfin, les informations portées sur un
procès verbal d'essai doivent être cohérentes entre elles. Par exemple, dans le cas d'un essai au
pressiomètre, la courbe d'essai doit être en accord avec la coupe de sol correspondante. De même, les
coupes de sondages doivent confirmer les zones d'homogénéité.
Quoi qu'il en soit, tous les résultats, tous les écarts, doivent être systématiquement accompagnés de
commentaires ou de justifications. Tout résultat transcrit (et particulièrement s'il est atypique) sans
argumentation compréhensible, est inacceptable.
Enfin, la réalisation de contrôles approfondis de plusieurs résultats parait pertinente. Ces vérifications
doivent être ciblées sur d'éventuelle(s) valeur(s) atypique(s).
Le chef de projet ou le pôle technique doit effectuer 1 à 2 visites sur le terrain. L'objectif est d'afficher
une présence et de montrer une réelle volonté de suivi de la prestation. Les visites inopinées qui sont a
priori plus instructives, doivent être privilégiées.
Une fois sur le terrain, le chef de projet doit s'intéresser aux essais en cours. Pour cela, il doit noter le
plus d'informations possible sur l'opération en cours, en commençant par l'identification complète et
correcte du sondage. Il peut ensuite, par exemple, recopier les valeurs des essais pressiométriques et
relever la nature des terrains rencontrés. Toutes ces informations serviront, à la lecture du rapport, à
contrôler la cohérence des résultats affichés. Il pourra établir lui-même la coupe du sondage
correspondant pour comparaison avec celle proposée par le géotechnicien.
Dans un même esprit, le chef de projet ne doit pas hésiter à poser des questions. Il doit s'informer sur
d'éventuel(s) problème(s) rencontré(s) lors de la réalisation de l'essai (présence de cavité, venue d'eau,
etc.). Il doit également s'assurer de la conformité de l'exécution des essais avec les préconisations des
normes correspondantes. Tout écart ou anomalie doit se retrouver, accompagné d'un commentaire,
dans le rapport correspondant.
3.7.1. Prédimensionnement
Le géotechnicien peut également être sollicité par le chef de projet, en marge de la phase quantitative,
pour effectuer un prédimensionnement.
© RTE CNER 2000
GESTIONNAIRE DU RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ 31 janvier 2001
Centre National d'Expertise Réseaux page 19 / 23
D / R / TSP / CNER / 00-L6-126 indice 1 T / LA / 03 / 05 / -- / 01
Il précise, à titre indicatif, sur la base des paramètres mesurés et des charges appliquées, la
technologie de fondation superficielle et la technologie de fondation spéciale les mieux adaptées au
terrain d'implantation de chaque support ainsi que leurs caractéristiques géométriques. Il a pour objet
de permettre à RTE, d'évaluer le coût de réalisation des fondations et d'apprécier les solutions
techniques proposées par l'entreprise de travaux.
Ce document, physiquement distinct du rapport de la phase quantitative, fait l'objet d'une présentation
également bien déterminée (Cf. trame du rapport type de prédimensionnement en annexe 6).
Ce document, qui constitue un moyen de contrôle du dimensionnement proposé, ne sera pas transmis à
l'entreprise de fondations.
3.7.2. Dimensionnement
Les choix des fondations doivent être confirmés lors de leur exécution en tenant compte des
observations suivantes qui dépendent du type de fondation :
• fondations superficielles : à l’ouverture des fouilles, un contrôle visuel permettra de
s’assurer que le sol rencontré correspond bien à celui décrit dans l’étude de sols,
• fondations spéciales : lors de la réalisation des pieux, les paramètres d'exécution (vitesse
de pénétration, énergie de battage ou de forage, identification des cutting( ) ,...) permettront
2
également de s’assurer que le sol correspond à celui prévu dans l’étude de sols.
Si l'entreprise de travaux fait apparaître une anomalie par rapport au dimensionnement initial, elle devra
prendre les dispositions nécessaires en accord avec le chef de projet pour réexaminer le choix de
réalisation des fondations (problème sur le type ou la mise en œuvre de la fondation). Les CCTG CLA et
FS précisent les responsabilités des géotechniciens, de RTE et des entreprises dans le
dimensionnement des fondations.
C'est l'ultime contrôle qui permet de confirmer les résultats du géotechnicien. Il a pour objectif de vérifier
la cohérence entre les terrains rencontrés pendant la réalisation des fondations et ceux annoncés dans
le rapport d'étude de sols. Rappelons qu'en cas de non conformité, l'entreprise de fondation est obligé
d'en tenir compte et de proposer une solution de remplacement.
Cette situation peut se produire dans deux configurations. Dans le premier cas, l'emplacement concerné
n'a pas fait l'objet de sondage. L'écart constaté est alors du à une erreur de l'interpolation du
géotechnicien. Dans le deuxième cas, l'emplacement concerné a bien fait l'objet de sondage. La rigueur
au niveau de tous les contrôles précédents devrait permettre de détecter cet écart.
2
. Cutting : Remontée de débris de sols par le produit de chasse (air comprimé, eau, bentonite ...) en cours de forage ou
à l’issue de celui-ci.
Un certain nombre de documents ont été créés pour permettre la réalisation de la plupart des contrôles
décrits précédemment. Ils synthétisent l'ensemble des données nécessaires aux vérifications dans un
esprit de cohérence et d'efficacité. Enfin, il faut préciser qu'ils ont été validés par un géotechnicien
d'EDF/SQR/TEGG/DGG (Département Géologie et Géotechnique). L'inventaire de ces documents et
ainsi que leur utilité est rappelé ci-après :
- C.C.T.P. type :
Largement inspiré des C.C.T.G. et des trames de rapport type, il rappelle l'objet de la consultation, les
missions du géotechnicien et propose un bordereau type des prestations unitaires (Cf. annexes 7 à 9). Il
présente également l'ensemble des étapes de chaque phase de l'étude, ainsi que leurs caractéristiques
et leur enchaînement. De plus, tous les documents à exiger pour chaque étape sont énumérés.
En accord avec les membres du réseau de mutualisation "Fondation", un double format de présentation
a été adopté. Pour chacun des essais, ces fiches ont été déclinées en deux versions :
• une fiche synthétique qui rassemble sur une page, tous ce qu'il faut savoir sur l'essai. Elle
peut servir de support pour des contrôles rapides, sur le terrain par exemple.
• une fiche détaillée qui reprend et étoffe, sur trois pages, le contenu de la précédente. Toutes
les informations sur les essais sont détaillées, depuis les modes opératoires, jusqu'à certaines
indications sur les interprétations. Cette fiche détaillée doit servir de support pour les contrôles
approfondis lors de la lecture du rapport.
A plus long terme, il est possible d'envisager la mise en place d'une base de données regroupant toutes
les fiches de contrôle (par type par exemple). L'analyse de ces données pourrait mettre en évidence des
axes de progrès chez tel ou tel prestataire.
Certaines actions ont été réalisées en marge de la création de ce document pour contribuer à
l'amélioration de la qualité des prestations. Ce sont, entre autre, des feuilles de calculs de fondations
superficielles et spéciales. Elles permettent de contrôler les prédimensionnements effectués par les
bureaux d'études de sols.
L'application du guide, rend souhaitable la création d'une base de données sur l'ensemble des
reconnaissances. Elle contiendra des informations complètes sur les sondages telles que : numéro
d'identification, type, localisation, caractéristiques, référence de l'étude,... Cette base de données pourra
compléter une implantation des sondages sur fonds de cartes géologiques. Le format des cartes (papier
ou informatique), ainsi que le niveau de gestion (régional ou national) de la base de données, reste à
définir.
quelques minéraux
• Le quartz est un minéral de dureté 7(1) rayant l’acier, composé d’oxyde de silicium
(silice SiO2).
• Le feldspath est un minéral de dureté 6, rayé par l’acier, composé d’alumino-
silicate de sodium, de potassium ou de calcium.
• Le mica est un minéral de dureté 2 à 2,5 rayé par l’ongle, composé de silicate
d’aluminium et de potassium. Il se délite en lamelles.
1
. Echelle de dureté de Mohs :
1 Talc - 2 Gypse - 3 Calcite - 4 Fluorine - 5 Apatite - 6 Feldspath orthose - 7 Quartz - 8 Topaze - 9 Corindon - 10
Diamant
2,5 Ongle - 5,5 Verre ou acier ordinaire - 6,5 Acier dur
2
. Thixotropie : propriété de certains sols de se fluidifier sous l’effet d’un ébranlement et de redevenir rigide
après quelques instants de repos.
SABLE PROPRE
- lache 18 ± 2 10 ± 2 28 ± 3 - - 0,5 à 1
- dense 20 ± 2 12 ± 2 35 ± 3 - - 3à5
Limons-sableux 18 ± 2 10 ± 2 25 ± 5 10 ± 5 30 ± 10
Limons argileux 19 ± 2 11 ± 2 20 ± 5 20 ± 10 40 ± 10
ARGILE
- raide 20 ± 2 10 ± 2 20 ± 5 25 ± 5 80 ± 30 1à3
NOTA :
• dans le tableau ci-dessus apparaissent deux poids volumiques :
◊ γ : poids volumique apparent
◊ γ' : poids volumique déjaugé
• Introduction
⇒ présentation de l'ouvrage
◊ type
◊ nature de l'opération
◊ situation
ème
∗ plan au 1/10000
∗ profils en long
∗ plans parcellaires (si disponibles)
⇒ définition de l'aire d'étude
• Etude bibliographique
⇒ liste des références documentaires consultées
◊ cartes géologiques (nom, référence, échelle)
◊ photographies aériennes (si elles existent)
∗ référence des photographies
◊ études géotechniques antérieures dans la région
◊ publications spécialisées diverses
◊ contraintes administratives en vigueur sur l'emplacement projeté de
l'ouvrage liées à la réalisation des essais, aux principes de
drainage, à l'évacuation des déblais non réutilisables
⇒ synthèse documentaire
1
LA : 1 à chaque emplacement de support
2
LA : 1 à chaque emplacement de support, jusqu'à une profondeur de 4 m si possible
Guide de conception des Etudes de sols de Lignes Aériennes- 2
D/R/TSP/CNER/00-L6-126 indice 1 T / LA/ 03 / 05 / -- / 01
D:\GED et Doc T\Documentation T - Fichiers de construction\LA - Lignes Aériennes\Guide études de sols\00126a04.doc
⇒ essais de sols en place3 :
◊ essais au pénétromètre dynamique type B en priorité
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement
◊ essais au pénétromètre dynamique léger si problème d'accessibilité
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement
• La présence d'eau
⇒ origine des arrivées d'eau
⇒ fluctuation des niveaux
⇒ conséquences sur le choix des technologies de réalisation
• Annexes
• Introduction
⇒ présentation de l'ouvrage :
◊ type
◊ nature
◊ situation
⇒ résumé des reconnaissances effectuées
⇒ rappel succinct du contexte géologique par zone d'homogénéité
⇒ tableau récapitulatif par zone d'homogénéité :
◊ nature des essais
◊ sites d'essais ou de prélèvement (n° de support)
◊ nature des couches étudiées
◊ pour les essais en place : profondeur et nombre d'essais par forage
• Essais de laboratoire
⇒ sur échantillons remaniés1 :
◊ analyse granulométrique
∗ PV d'essai
◊ détermination de la teneur en eau
∗ PV d'essai
◊ détermination des limites d'Atterberg
∗ PV d'essai
⇒ sur échantillons intacts2 :
◊ détermination des poids volumiques et indice des vides
∗ PV d'essai
◊ essais de cisaillement rectiligne à la boîte
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement (résultats et courbes)
◊ essais à l'appareil triaxial
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement (résultats et courbes)
• Essais in-situ
1
LA : au moins 1 pour chaque couche de sol meuble jusqu'à une profondeur de 4 m dans chaque zone d'homogénéité ou des
fondations superficielles sont envisageables
2
LA : au moins 1 pour chaque couche de sol meuble jusqu'à une profondeur de 4 m dans chaque zone d'homogénéité ou des
fondations superficielles sont envisageables
Guide de conception des Etudes de sols de Lignes Aériennes- 2
D/R/TSP/CNER/00-L6-126 indice 1 T / LA/ 03 / 05 / -- / 01
D:\GED et Doc T\Documentation T - Fichiers de construction\LA - Lignes Aériennes\Guide études de sols\00126a05.doc
⇒ essais au pressiomètre Ménard3 :
∗ PV d'étalonnage de la sonde
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement (résultats bruts, courbes et logs
pressiométriques)
⇒ essais au phicomètre4 :
∗ PV d'étalonnage de la sonde
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement (résultats bruts, courbes et logs
phicométriques)
⇒ essais au pénétromètre dynamique type B5 :
∗ PV d'essai
∗ PV de dépouillement (résultats et courbes)
• Etude hydrogéologique
⇒ étude précise de la hauteur de la nappe et de ses fluctuations :
∗ rapport d'étude
3
LA : 1 tous les 5 supports, systématique pour tous les ancrages et les angles souples supérieurs à 5 grades
4
LA : 1 tous les 5 supports, systématique pour tous les ancrages et les angles souples supérieurs à 5 grades; réalisés dans
les zones ou des fondations superficielles sont envisageables
5
LA : 1 tous les 3 supports, systématique pour tous les ancrages et les angles souples supérieurs à 5 grades; réalisés a
proximité des supports pour lesquels aucun essai au préssiomètre et aucun essai de résistance mécanique en laboratoire n'ont
été effectués et en complément de ceux mis en oeuvre lors de la phase qualitative
Guide de conception des Etudes de sols de Lignes Aériennes- 3
D/R/TSP/CNER/00-L6-126 indice 1 T / LA/ 03 / 05 / -- / 01
D:\GED et Doc T\Documentation T - Fichiers de construction\LA - Lignes Aériennes\Guide études de sols\00126a05.doc
⇒ dispositions particulières à adopter :
∗ méthode de rabattement de nappe
• Etude sismique
⇒ étude précise des propagations de vibrations, sensibilité des sols à
la liquéfaction :
∗ rapport d'étude
⇒ dispositions particulières à adopter :
∗ proposition d'adaptation des fondations
• Annexes
Commande n° ..........
1. OBJET DE LA CONSULTATION........................................................4
2. RAPPEL DU CONTENU DE LA MISSION..........................................4
2.1 Phase qualitative ........................................................................................ 5
2.1.1 Enquête ............................................................................................ 5
2.1.2 Rapport de synthèse de la phase qualitative .................................... 5
2.2 Phase quantitative...................................................................................... 6
2.2.1 Reconnaissance des sols de fondation ............................................ 6
2.2.2 Rapport de Synthèse de la phase quantitative ................................. 6
2.3 Etudes complémentaires ........................................................................... 7
2.3.1 Mesure de l'agressivité chimique des sols, ....................................... 7
2.3.2 Mesure de résistivité ......................................................................... 7
2.3.3 Etude de risques............................................................................... 7
2.3.4 Etude hydrogéologique ..................................................................... 8
2.3.5 Etude sismique ................................................................................. 8
2.3.6 Etude d'opportunité de drainage....................................................... 8
2.3.7 Etude de traitement des remblais. .................................................... 8
2.4 Assistance Technique................................................................................ 8
2.5 Prédimensionnement des fondations ...................................................... 8
2.6 Documents fournis par le bureau d'études de sols ................................ 9
3. PLANS ET DOCUMENTS JOINTS A LA CONSULTATION...............9
Le bureau d'études de sol peut émettre des suggestions complémentaires qui sont
analysées en dehors de la présente consultation.
selon les dispositions des normes françaises ou européennes en vigueur et suivant la nature
de l'ouvrage.
2.1.1 Enquête
Reconnaissance du terrain avec visite détaillée des lieux de chaque emplacement, conjugée
à des sondages superficiels ( tarrière à main, pelle mécanique,...), enquête documentaire et
consultation des personnes susceptibles de fournir des informations sur le site et son
environnement (Les sources de renseignements étant à identifier par le bureau d'études de
sols). Dans le cas de liaisons, l'étude est menée sur une bande de terrain d'une largeur
d'environ 100 m axée sur le tracé projeté.
Selon la configuration du terrain ou les variantes envisagées, le maître d'oeuvre doit
préciser les éventuels élargissements ou rétrécissements de la bande d'étude.
Ce rapport doit être rédigé conformément à la trame type proposée en annexe. Il est remis
en 3 exemplaires dont un reproductible.
Les échantillons prélevés lors de ces sondages font l'objet d'essais en laboratoire afin de
déterminer :
◊ Teneur en eau,
◊ Indice de plasticité,
◊ Indice de consistance,
◊ Masse volumique,
◊ Granulométrie,
◊ Compactage,
◊ Cisaillement,
◊ Perméabilité,
◊ Autres (essais particulier liés aux études complémentaires).
Le rapport consigne l'analyse (par support pour les liaisons aériennes) des différents essais
et reconnaissances et leur corrélation :
Le bureau d'études géotechniques doit attirer l'attention de RTE sur toutes sujétions de
chantier dues aux caractéristiques mises en lumières susceptibles d'apparaître en cours de
travaux et propose des principes pour y remédier.
Ce rapport doit être rédigé conformément à la trame type proposée en annexe. Il est remis
en 3 exemplaires dont un reproductible.
Elles font l'objet d'un document séparé comprenant le corps de l'étude et l'ensemble
des pièces utiles à la bonne compréhension de son contenu. Ce document, dont les
résultats sont rappelés dans le corps du rapport de la phase quantitative, est fournit
en annexe de ce rapport.
Les mesures sont effectuées selon la méthode de Wenner (au niveau de tous les supports
dans le cas d'une liaison aérienne). Les écartements d'électrodes retenus sont les suivants:
◊ 2 mètres en zone sensibles LA et LS,
◊ 5 m, 10 m et 15 m en zone courante LA et LS,
◊ 50 m et 100 m pour les postes.
Danstous les cas, deux mesures croisées perpendiculairement sont réalisées. Les résultats
sont donnés avec les éléments suivants :
◊ Date et nature des matériels utilisés pour les mesures,
◊ Mesures relevées et calculées. Une courbe donnant la résistivité en
fonction de la profondeur est jointe,
◊ Etat du terrain,
◊ Température et taux d'humidité du sol ( sec, légèrement humide, humide,
très humide, sol saturé d'eau (flaques,...)...).
Une réponse concrète est apportée pour chacun des risques potentiels identifiés lors
de la phase qualitative. Le rapport remis rappelle la nature du risque et son impact sur
En cas de fortes contraintes de nappe, une étude précise de hauteur de nappe est
réalisée aux points concernés, et une proposition de méthode de rabattement de
nappe est donnée.
Le maître d'œuvre peut également demander une implication forte du bureau d'études
géotechniques en demandant les missions G3 (étude géotechnique d'exécution) et G4
(suivi géotechnique d'exécution) où le géotechnicien s'engage sur le
dimensionnement.
La présentation des documents doit être conforme aux différentes trames de rapports
type données en annexe. Ces rapports sont accompagnés de toutes les pièces jointes utiles
à la bonne compréhension du contenu, conformément aux préconisations des C.C.T.G.-ES.
(Norme NF 94 500)
L’enchainement des missions géotechniques suit les phases d’élaboration du projet. Les missions G1,
G2, G3, G4 doivent être réalisées successivement. Une mission confiée à un géotechnicien peut contenir
tout ou partie des prestations décrites dans chaque mission géotechnique type.
Cette mission G11 doit être suivie d’une mission G12 pour définir les hypothèses géotechniques
nécessaires à l’établissement du projet.
G12 Etude de faisabilité des ouvrages géotechniques (après une mission G11)
Ces missions G1 excluent tout engagement sur les quantités, coûts et délais d’exécution des
ouvrages qui entre dans le cadre exclusif d’une mission d’étude de projet géotechnique G2.
Cette étude spécifique doit être prévue et intégrée dans le cadre de la mission de maîtrise
d’oeuvre. Elle consiste à :
- Fournir les notes techniques donnant les méthodes d’exécution retenues pour les ouvrages
géotechniques (terrassements, soutènements, fondations, dispositions spécifiques vis-à-vis
des nappes et avoisinants), avec quelques notes de calcul de dimensionnement, une
estimation des quantités, du coût et des délais d’exécution de ces ouvrages géotechniques.
- Etablir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution de ces
ouvrages (plans, notices techniques, cadre de bordereau des prix et d’estimatif, planning
prévisionnel).
Pour assurer la maîtrise des incertitudes et aléas géotechniques en cours d’exécution, ces
missions G2 et G3 doivent être suivies d’une mission de suivi géotechnique d’exécution G4.
- Suivre et adapter si nécessaire l’exécution des ouvrages géotechniques, avec définition d’un
programme d’auscultation et des valeurs seuils correspondantes, analyse et synthèse
périodiques des résultats des mesures.
G5 DIAGNOSTIC GEOTECHNIQUE
- Rechercher les causes du sinistre constaté, donner une première approche des remèdes
envisageables, une étude de projet géotechnique G2 devant être réalisée ultérieurement.
L’objet d’une mission G5 est strictement limitatif : il ne porte pas sur la totalité du projet ou de
l’ouvrage.
Les études de sol sont à effectuer par les ingénieurs spécialistes en mécanique des sol d’un
bureau d’étude géotechnique.
Elles doivent être réalisées conformément aux dispositions prévues dans les textes en
vigueur dans le domaine (normes françaises ou européennes, CCTG-ES-LA, CCTG-ES-
POSTES etc.) .
Les prestations unitaires couvrent, en plus des dispositions de sécurité du personnel dans
leur mission, tous les besoins en personnel et matériel nécessaires à l’exécution de chacune
des prestations dans de bonnes conditions, y compris les prestations accessoires
(implantation de point de sondage ou d’essai, le piquetage, le nivellement, déplacement de
personnel et matériel entre les différents points etc.).
Malgré son affectation théorique à une mission précise (étude qualitative de fondation de
support par exemple), chacune des prestations unitaires reste applicable à d’autres missions
à la demande de RTE sur le même site.
La plus-value n’est applicable qu’en accord avec RTE. Une partie de la journée interrompue
est considérée comme une journée.
Reconnaissances géologiques :
• Sondage à la tarière :
Les prestations définies par les prix unitaires de ce bordereau doivent être présentées
(quantité et prix unitaire) dans la décomposition justifiant ce prix. Les autres prix unitaires
non utilisés de ce bordereau sont à indiquer pour mémoire (PM).
Essais de laboratoire :
• Détermination de la granulométrie:
Détermination de la distribution en poids des particules d'un matériau suivant leur taille
(diamètre des grains variant de 200 mm à 0,2 µ ) en vue de sa classification. Cet essai est
réalisé conformément à la norme NF P 94-057.
•
Déterminationde la teneur en eau :
Détermination du pourcentage du poids de l’eau contenu dans un échantillon par rapport à
son poids de constituants solides, conformément aux préconisations de la norme NF P 94-
050.
•
Essai CBR (cas des postes):
Détermination des indices CBR et de l'IPI d'un sol, grandeurs permettant de le caractériser
en tant que support ( ou constituant ) d’une chaussée résistant aux charges et à la
circulation conformément aux préconisations de la norme NF P 94-078.
• Essai triaxial :
• Essai au phicomètre :
L’essai au phicomètre peut être réalisé sur tous types de sol à l’exception des sols trop
lâches ou comportant une prédominance de blocs et des roches. Il permet de déterminer le
cisaillement de sol conformément aux préconisations de la norme XP P 94-120.
• Essai à la plaque :
• Sensibilité au gel :
La prestation comprend, outre la mesure proprement dite, la rédaction du rapport de mesure
et les solutions à mettre en oeuvre pour s'affranchir de l'éventuel problème.
• Mesure de résistivité :
La prestation comprend l'amenée et le repli du matériel et du personnel nécessaire, ainsi
que la mesure proprement dite et les solutions à mettre en oeuvre pour s'affranchir de
l'éventuel problème.
• Etude hydrogéologique :
La prestation comprend la réalisation de l'étude proprement dite et la fourniture du rapport
correspondant (à annexer au rapport de la phase quantitative).
•
Etude sismique :
La prestation comprend la réalisation de l'étude proprement dite et la fourniture du rapport
correspondant (à annexer au rapport de la phase quantitative).
Les prestations définies par les prix unitaires de ce bordereau doivent être présentées
(quantité et prix unitaire) dans la décomposition justifiant ce prix.
Pose de piézomètres :
La prestation couvre l’ensemble des sujétions liées à l’utilisation du matériel, y compris les
amenée et repli.
La vacation concerne les missions dont les frais sont réglées dans les prix unitaires définies
ci- avant à l’exception de ceux découlant des déplacements.
U
- Mesure de résistivité
C2.0034 • Amenée et repli de matériel et de personnel F
C2.0035 • Mesure de la résistivité U
- Pose de piézomètre :
C4.0001 • Equipement en piézomètre ml
C4.0002 • Mise en place d’un filtre U
C4.0003 • Protection par tête métallique bétonnée et U
cadenassée
C4.0004 • Mesures piézométriques J
Points de contrôle : - ces essais ne s'appliquent qu'aux sols cohérents à grains fins tels que
les argiles.
- pour la détermination de la limite de liquidité WL à l'aide de la coupelle
de Casagrande, il est nécéssaire d'effectuer au minimum 4 mesures sur
le même échantillon pour différentes teneurs en eau.
- pour la détermination de la limite de liquidité WP à l'aide du rouleau de
sol, on effectue la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à
partir de 2 essais.
Références : Norme NF P 94-051 : "Détermination des limites d'Atterberg"
Dispositif d’essai
Limite de liquidité : WL Limite de plasticité : WP
Résultats de l’essai :
Points de contrôle : - ces essais ne s'appliquent qu'aux sols cohérents à grains fins tels que
les argiles.
- pour la détermination de WL à l'aide de la coupellel de Casagrande, il
est nécéssaire d'effectuer au minimum 4 mesures sur le même
échantillon pour différentes teneurs en eau.
- pour la détermination de WP à l'aide du rouleau de sol, on effectue la
moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir de 2
essais.
Commentaires : - ces essais sont empiriques et dépendent de la dextérité de l'opérateur,
de l'outil à rainurer et de l'usure du matériel utilisé. Cependant,
l'obtention de résultats dans le respect de la norme conduit à identifier
les sensibilités d'un sol soumis à des variation de teneur en eau suivant
une méthode qui a fait ses preuves.
- au cours de l'essai qui s'effectue avec l'appareil de Casagrande, la
fermeture de la rainure doit se produire par affaissement de la pâte
dans sa masse et non par glissement sur la paroi de la coupelle. Si tel
est le cas, il est nécessaire d'utiliser la coupelle rugueuse existante.
- La détermination des deux limites d'Atterberg permet de définir pour le
matériau considéré l'indice de plasticité IP, défini comme suit :
IP = W L - W P
Références : Norme NF P 94-051 : "Détermination des limites d'Atterberg"
FICHE DETAILLEE N° D 2
Guide de conception des Etudes de sols de Lignes Aériennes- 3
D/R/TSP/CNER/00-L6-126 indice 1 T / LA/ 03 / 05 / -- / 01
D:\GED et Doc T\Documentation T - Fichiers de construction\LA - Lignes Aériennes\Guide études de sols\00126a11.doc
Type d’essai : Essai de laboratoire Feuillet
Rubrique : Essai d'identification 2/2
Résultats de l’essai :
N
σ=
S
T
τ=
S
Points de contrôle : - il est nécessaire pour la fiabilité des résultats, d'effectuer au moins 3
essais (pour 3 valeurs différentes de N, donc de σ) pour chaque type
de sol.
- 2 types d'essai sont envisageables : UU (non consolidé, non drainé) et
CD (consolidé, drainé).
- les essais de type non drainé (UU et CU) ne sont réalisés que dans le
cas des matériaux peu perméables (argiles, marnes).
- présence des diagrammes (τ/δl) et de la courbe (τ/σ) associée.
- indication sur la courbe (τ/δl) des valeurs de rupture τrupt et δlrupt.
- pour un essai UU, l'angle de frottement ϕu doit être voisin de 0.
- cohérence avec les valeurs indicatives données en annexe 18.
- cohérence entre les points déterminés par les diagrammes (τ/δl) et les
points reportés sur la courbe (τ/σ)
Références : Norme NF P 94-071-1 : "Essai de cisaillement direct à la boîte -
Cisaillement direct".
Mode opératoire :
Après préparation des plaques drainantes (ou pierres poreuses) par saturation à l'eau désaérée, on
introduit l'échantillon de sol dans les deux demi-boîtes solidarisées au préalable. On applique à
l'éprouvette une contrainte normale verticale constante σ (engendrée par l'effort N), puis une
contrainte de cisaillement horizontale τ que l'on accroit progressivement jusqu'à rupture de
l'échantillon (action de l'effort T sur la demi-boîte supérieure, la demi-boîte inférieure restant fixe). On
enregistre le déplacement horizontal de la boîte δl en fonction de la contrainte de cisaillement
appliquée τ (= T/S). L'essai est réalisé a minima pour trois valeurs différentes de l'effort N.
Interprétation des résultats
Pour chaque essai, (c'est-à-dire chaque valeur de N), on trace la courbe d'évolution de τ en fonction
de δl (Fig 1). A partir de cette courbe, on détermine la valeur de la contrainte de cisaillement à la
rupture, τrupt. Pour chaque essai réalisé (différentes valeurs de σ), on détermine ainsi le couple (τrupt,
σ). On reporte sur le diagramme (τ/σ) (diagramme de Coulomb), les points (τrupt, σ) obtenus pour les
différentes valeurs de σ (Fig 2). La droite qui aligne le mieux ces différents points est appelée droite
de Coulomb. Elle représente la limite entre le domaine des petites déformation et celui des grandes
déformations. Elle est caractérisée par son ordonnée à l'origine, correspondant à la cohésion C, et
son angle avec l'horizontale, correspondant à l'angle de frottement ϕ.
N T
σ= / τ=
S S Ensemble des essais reportés sur le diagramme
de Coulomb.
Pour une valeur de σ donnée
Fig 1 Fig 2
Points de contrôle : - il est nécessaire pour la fiabilité des résultats, d'effectuer au moins 3
essais (pour 3 valeurs différentes de N, donc de σ) pour chaque type
de sol.
- 2 types d'essai sont envisageables : UU (non consolidé, non drainé) et
CD (consolidé, drainé).
- les essais de type non drainé (UU et CU) ne sont réalisés que dans le
cas des matériaux peu perméables (argiles, limons).
- présence des diagrammes (τ/δl) et de la courbe (τ/σ) associée.
- indication sur la courbe (τ/δl) des valeurs de rupture τrupt et δlrupt.
- pour un essai UU, l'angle de frottement ϕu doit être voisin de 0.
- cohérence avec les valeurs indicatives données en annexe 18.
- cohérence entre les points déterminés par les diagrammes (τ/δl) et les
points reportés sur la courbe (τ/σ)
Commentaires : - les caractéristiques intrinsèques sont déterminées pour les valeurs de
"pics", mais on peut également définir des valeurs de "paliers", dites
aussi résiduelles.
- ces essais sont également utilisés pour traiter des problèmes de
stabilité de pentes et talus.
Références : Norme NF P 94-071-1 : "Essai de cisaillement direct à la boîte -
Cisaillement direct".
Cercles de Mohr
Points de contrôle : - il est nécessaire pour la fiabilité des résultats, d'effectuer au moins 3
essais pour chaque type de sol.
- 3 types d'essai sont envisageables : UU (non consolidé, non drainé),
CU + u (consolidé, non drainé avec mesure de la pression interstitielle)
et CD (consolidé, drainé).
- présence, a minima, des courbes (q/ε) ou (σ1/ε), et (τ/σ)
- indication claire des valeurs de contrainte et déplacement à la rupture.
- pour un essai UU, l'angle de frottement ϕu doit être voisin de 0.
- cohérence avec les valeurs indicatives données en annexe 18.
- vérifier le tracé des cercles
Références : Norme NF P 94-070 : "Essais à l'appareil triaxial de révolution -
Généralités et définitions"
Norme NF P 94-074 : "Essais à l'appareil triaxial de révolution -
Appareillage et essais"
Dispositif d’essai
Mode opératoire :
Rappel : dans la désignation de l'essai, la première lettre désigne les conditions de consolidations :
C ("consolidated") lorsque l'essai est consolidé, U ("unconsolidated") lorsqu'il ne l'est pas. La
seconde lettre désigne les conditions de drainage lors de l'écrasement : D ("drained") lorsque l'essai
est drainé, U ("undrained") lorsqu'il ne l'est pas.
1 - Saturation des éprouvettes : l'objectif est que la totalité des vides de l'échantillon soient remplis
d'eau (et non d'air). Seul l'essai UU peut s'effectuer également sur des éprouvettes non saturées.
2 - Consolidation : application de la pression de confinement σ3, prédéterminée en fonction des
objectifs fixés à l'essai. Dans le cas d'un essai consolidé (CD et CU+u), le circuit de drainage est
ouvert, permettant à l'échantillon d'expulser de l'eau sous l'effet du confinement, ce qui entraîne une
diminution du volume des vides de l'échantillon : c'est le phénomène de consolidation. Dans le cas
d'un essai non consolidé (UU), le circuit de drainage est fermé et il n'y a pas consolidation de
l'échantillon. C'est l'eau qui reprend en totalité l'effort engendré par le confinement, en se mettant en
pression.
3 - Ecrasement : réalisation de l'écrasement à vitesse constante (par application de l'effort F), les
circuits de drainage étant ouverts (CD) ou fermés (CU+u et UU) suivant le type d'essai réalisé. On
effectue les mesures en notant : la force et le déplacement axial, la pression interstitielle et la
variation de volume le cas échéant.
Points de contrôle : - il est nécessaire pour la fiabilité des résultats, d'effectuer au moins 3
essais pour chaque type de sol.
- 3 types d'essai sont envisageables : UU (non consolidé, non drainé), CU
+ u (consolidé, non drainé avec mesure de la pression interstitielle) et CD
(consolidé, drainé).
- présence, a minima, des courbes (q/ε) ou (σ1/ε), et (τ/σ)
- indication claire des valeurs de contrainte et déplacement à la rupture.
- pour un essai UU, l'angle de frottement ϕu doit être voisin de 0.
- cohérence avec les valeurs indicatives données en annexe 18.
- vérifier le tracé des cercles
Commentaires : - dans cet essai, la droite de Coulomb est l'enveloppe des cercles de
Mohr.
- cet essai permet aussi de déterminer le module d'Young et le coefficient
de Poisson.
- les caractéristiques intrinsèques sont déterminées pour les valeurs de
"pics", mais on peut également définir des valeurs de "paliers", dites aussi
résiduelles.
- ces essais sont également utilisés pour traiter des problèmes de stabilité
de pentes et talus.
Pf = pression de fluage
Pl = pression limite
* courbe corrigée de la résistance propre de la
sonde et de la dilatation des tubulures.
Points de contrôle : - présence des 2 courbes d'étalonnage de la sonde : à l'air libre et dans
le tube acier.
- s'assurer que Em, Pf et Pl sont bien déterminés à partir de la courbe
corrigée et non de la courbe brute.
- cohérence entre le mode de réalisation du forage et le type de sol
(voir annexe C de la norme ci-dessous).
- cohérence entre les valeurs de Em et Pl obtenues à partir des courbes
et celles figurant sur les logigrammes pressiométriques correspondant.
- l'essai est conduit jusqu'à obtention de la pression limite Pl. Si elle ne
peut être atteinte, l'essai est considéré comme terminé s'il comporte au
minimum 8 paliers et si l'une des conditions suivantes est satisfaite : la
pression de 5 MPa atteinte dans la cellule centrale, le volume V injecté
dans la cellule est égal à Vs + 2 V0 (Vs est le volume de la sonde), au
moins 3 paliers ont été appliqués au-delà de Pl et au moins 4 avant.
Références : Norme NF P 94-110 : "Essai pressiométrique Ménard"
Dispositif d’essai
Appareillage de surface
Détail d'une sonde
Mode opératoire :
1 - Etalonnage de la sonde et du circuit hydraulique : 1 étalonnage par dilatation de la sonde à
l'air libre en vue de déterminer la résistance propre de la membrane (inertie de la membrane au
gonflage). 1 étalonnage par mise en pression de la sonde en l'introduisant dans un tube de calibrage
en acier indéformable en vue de déterminer la dilatation de l'appareillage. Les deux essais
d'étalonnage de la sonde sont théoriquement réalisés au début de chaque poste de travail.
2 - Mise en place de la sonde dans le forage : en fonction de la nature du sol, descente de la
sonde dans un trou de forage réalisé préalablement (cas le plus fréquent) ou fonçage direct de la
sonde munie de son tube lanterné.
3 - Réalisation de l'essai : application progressive par paliers (conformément au programme de
chargement normalisé) d'une pression uniforme sur la paroi du forage via la cellule centrale et
mesure de l'expansion de la sonde (volume d'eau injecté dans la cellule centrale) en fonction de la
pression appliquée.
Fig 1
Fig 2
Points de contrôle : - présence des 2 courbes d'étalonnage de la sonde : à l'air libre et dans
le tube acier.
- s'assurer que Em, Pf et Pl sont bien déterminés à partir de la courbe
corrigée et non de la courbe brute.
- cohérence entre le mode de réalisation du forage et le type de sol
(voir annexe C de la norme ci-dessous).
- cohérence entre les valeurs de Em et Pl obtenues à partir des courbes
et celles figurant sur les logigrammes pressiométriques correspondant.
- l'essai est conduit jusqu'à obtention de la pression limite Pl. Si elle ne
peut être atteinte, l'essai est considéré comme terminé s'il comporte au
minimum 8 paliers et si l'une des conditions suivantes est satisfaite : la
pression de 5 MPa atteinte dans la cellule centrale, le volume V injecté
dans la cellule est égal à Vs + 2 V0 (Vs est le volume de la sonde), au
moins 3 paliers ont été appliqués au-delà de Pl et au moins 4 avant.
Commentaires : - l'espacement des essais ne doit pas être inférieur à 0,75 m. Dans la
pratique, l'espacement est compris entre 1 m et 1,5 m.
- deux types de sondes peuvent être employées selon la nature et l'état
du terrain : une sonde à gaine souple (terrain meuble) ou une sonde
munie d'un tube lanterné (terrain dur ou très hétérogène).
Points de contrôle : - ces essais peuvent être réalisés dans tous les sols fins et grenus dont la
dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
- les essais sont limités à une profondeur maximale de 15 m.
- le sondage est terminé quand : la profondeur déterminée préalablement
est atteinte, ou l'enfoncement sous 100 coups ≤ 20 cm (ou
l'enfoncement sous 50 coups ≤ 10 cm), ou le rebond du mouton ≥ 5 cm,
ou la mesure du couple dépasse 200 N.m.
Dispositif d’essai
Mode opératoire : 1 - Battage du train de tige : de manière continue sous l'effet de la chute
du mouton à la cadence de 15 à 30 fois par minute.
2 - Mesure de Nd20 : le nombre de coups de mouton nécéssaire pour
enfoncer la pointe de 20 cm est noté en fonction de la longueur totale des
tiges introduites dans le sol.
3 - Mesure du couple : à chaque ajout de tige et au moins tous les
mètres, l'opérateur fait tourner le train de tiges sur lui-même à l'aide de la
clé dynamométrique et note la valeur du couple mesuré. Le but de cette
opération est d'apprécier le frottement latéral qu'exerce le sol sur le train
de tige. Lorsque le couple engendré par ces efforts est trop élevé, la part
de frottement latéral du sol sur les tiges n'est plus négligeable par rapport
au terme de pointe.
Résultats de l’essai :
Les résultats sont présentés sous forme de
graphiques (Cf ci-contre), avec les valeursdu
nombre de coups Nd20 pour un enfoncement de
la pointe de 20 cm (sans chercher à
déterminer directement la résistance
dynamique), en fonction de la profondeur et en
notant les valeurs du couple mesuré à la clé
dynamométrique.
La résistance à la pénétration est donnée à
partir d'une formule de battage, par exemple
celle des Hollandais :
M ² .H
q=
A. e( M + P)
avec : M = poids du mouton (en N), P = poids
entrainé (en N), e = enfoncement moyen par
coups de mouton (en m), H = hauteur de chute
du mouton (en m) et A = section de la pointe
(en cm²).
Points de contrôle : - ces essais peuvent être réalisés dans tous les sols fins et grenus dont la
dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
- les essais sont limités à une profondeur maximale de 15 m.
- le sondage est terminé quand : la profondeur déterminée préalablement
est atteinte, ou l'enfoncement sous 100 coups ≤ 20 cm (ou l'enfoncement
sous 50 coups ≤ 10 cm), ou le rebond du mouton ≥ 5 cm, ou la mesure du
couple dépasse 200 N.m.
Commentaires : - essai facile, de mise en œuvre rapide et peu coûteuse. Du fait de son
faible poids, il peut être utilisé dans des zones difficile d'accès.
- son interprétation étant délicate, il ne doit pas être utilisé en milieu
cohérent saturé.
- si le couple ne dépasse pas 100 N.m, les efforts parasites sont
négligeables (au delà, le frottement latéral sur les tiges devient important).
- attention aux "faux-refus" (confusion entre "gros blocs" et substratum).
ESSAI AU PHICOMETRE
ESSAI AU PHICOMETRE
Points de contrôle : - cet essai est réalisable dans tous les types de sol naturels saturés ou
non, à l'exception des vases, argiles molles, sols très lâches, roches peu
altérées et sols comprenant des blocs de diamètre > 150 mm.
- cet essai est limité à une profondeur maximale de 30 m.
- cohérence entre le mode de réalisation du forage et le type de sol
(voir annexe C de la norme ci-dessous).
- à chaque profondeur, le domaine de validité de l'essai (domaine de
pression radiale) est défini, et seuls les couples (τi, σi) appartenant à ce
domaine sont pris en compte dans le calcul de Ci et ϕi.
Références : Norme expérimentale XP P 94-120 : "Essai de cisaillement au
phicomètre"
ESSAI AU PHICOMETRE
Dispositif d’essai
ESSAI AU PHICOMETRE
ESSAI AU PHICOMETRE
Points de contrôle : - cet essai est réalisable dans tous les type de sol naturels saturés ou
non, à l'exception des vases, argiles molles, sols très lâches, roches peu
altérées et sols comprenant des blocs de diamètre > 150 mm.
- cet essai est limité à une profondeur maximale de 30 m.
- cohérence entre le mode de réalisation du forage et le type de sol
(voir annexe C de la norme ci-dessous).
- à chaque profondeur, le domaine de validité de l'essai (domaine de
pression radiale) est défini, et seuls les couples (τi, σi) appartenant à ce
domaine sont pris en compte dans le calcul de Ci et ϕi.
Commentaires : - cet essai est particulièrement utilisé dans les sols difficilement
échantillonnables comme les sols hétérogènes ou comportant des
éléments grossiers.
- la mise en place directe de la sonde par refoulement du sol est exclue.
- dans les sols peu stables et notamment en profondeur, l'emploi d'un
tubage arrêté environ 1 m au dessus du niveau de l'essai est obligatoire.
Entreprise : N° de commande :
Réf. de l'étude : Date de réalisation :
Type d'étude : Date du contrôle :
COHERENCE
OUI NON S.O.
• Contrôle de la prestation
⇒ respect des délais
◊ remise du devis
◊ remise de l'étude
⇒ disponibilité des interlocuteurs
⇒ réactivité des interlocuteurs
⇒ réalité du coût
Entreprise : N° de commande :
Réf. de l'étude : Date de réalisation :
Réf. de la structure : Date du contrôle :
COHERENCE
OUI NON S.O.
• Contrôle de l'essai
⇒ choix du type d'essai vis à vis
◊ de la nature du sol
◊ des paramètres recherchés
⇒ documents associés
⇒ référence à la norme
⇒ ordre de grandeur / valeurs indicatives
⇒ comparaison courbe d'essai / courbe type
⇒ comparaison résultats pratiques / résultats théoriques
⇒ points de contrôle de la fiche d'essai
⇒ comparaison coupe de sondage / zone d'homogénéité
⇒ justification(s)
Entreprise : N° de commande
Réf. de l'étude : Date de réalisation :
Réf. de la structure : Date du contrôle :
COHERENCE
OUI NON S.O.
• Résultats par structure
⇒ efforts appliqués
◊ hypothèses retenues
◊ valeurs numériques correspondantes
⇒ type de structure et ses références
⇒ zone d'homogénéité dans laquelle elle est implantée
⇒ niveau d'eau maximal, le cas échéant
⇒ référence du sondage servant à définir la coupe de sol
⇒ coupe de sol retenue en précisant :
◊ épaisseur
◊ paramètres utiles au dimensionnement
◊ valeurs retenues