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R O M O T E L E C
PRO 1308-1 (octobre 2008) - conception Lagopus
Imprimerie certifiée
Tour Chantecoq
U I D E
5, rue Chantecoq
92808 Puteaux cedex
SA-COC-01666 ISBN : 978-2-915673-23-4
www.promotelec.com
G
Promotelec
Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq
92808 Puteaux Cedex
Tél. 01 41 97 42 22
www.promotelec.com
ISBN : 978-2-915673-23-4
© PROMOTELEC 2008
Selon le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction, partielle ou totale, du présent
ouvrage est interdite sans autorisation de Promotelec.
1
sommaire
Avant-propos 6
Exigences fondamentales 7
Sécurité des installations électriques
à basse tension 8
Adductions 13
Généralités 14
Adduction aérienne 19
• Pose des câbles 19
• Nature des canalisations 20
• Voisinage des lignes aériennes basse tension (BT)
et de télécommunications 21
• Point de pénétration dans le bâtiment 22
Adduction souterraine 25
• Règles de génie civil 25
• Nature des canalisations 26
• Voisinage entre canalisations 27
2
Colonnes électrique et de communication 29
Colonne électrique 31
• Local technique 31
• Passages horizontaux 31
• Gaine technique verticale électrique 32
• Dérivations individuelles horizontales 34
• Circuit de téléreport 34
Colonne de communication 39
• Local ou emplacement technique opérateur 39
• Passages horizontaux 41
• Gaine technique verticale de communication 44
• Liaisons entre la gaine technique verticale et les logements 47
• Cas d’un immeuble existant dépourvu de colonne
de communication 47
Emplacement de la GTL 53
3
Circuits terminaux à l’intérieur des logements 61
Généralités 63
Adaptation à l’usage 73
• Côté énergie : niveaux de puissance souscrite 73
• Côté communication : grades d’installation 75
4
Annexes 105
Annexe 1 - Désignation des conducteurs
et câbles d’énergie 106
Glossaire 116
• Relatif aux installations d’énergie 116
• Relatif aux installations de communication 117
• Commun aux deux réseaux 118
5
Avant-propos
Fort de ce constat, cet ouvrage adopte un point de vue original, à la frontière entre
les domaines des installations d’énergie et de communication. Il constitue une
passerelle entre ces deux champs d’expertise. Le vocabulaire et les règles de mise en
œuvre de chacun d’eux sont en apparence similaires, mais renvoient en fait à des
réalités souvent différentes. Une fois les travaux achevés, les points de contrôle pour
chaque type d’installation confirment bien que les objectifs à atteindre sont
spécifiques. Au-delà des différences, l’ouvrage montre le parallélisme des
cheminements physiques des réseaux d’énergie et de communication et les interactions
quasi-permanentes entre les systèmes.
Du raccordement au réseau opérateur jusqu’à la prise terminale, les installations
de communication ont de plus en plus besoin d’énergie et inversement.
Cet ouvrage tient compte des différents textes règlementaires, normes, règles de
l’art et préconisations des constructeurs, sans pour autant s’y substituer. Son champ
d’application couvre les installations neuves et la rénovation de logements existants.
Plutôt destiné aux installateurs-électriciens, ce guide peut cependant aussi être utile
aux antennistes, ces deux métiers étant complémentaires.
6
Exigences
fondamentales
Sécurité des installations
électriques à basse tension
Dans ce but, depuis octobre 1969, l’installation électrique d’un logement (que ce soit
une maison individuelle ou un appartement) doit respecter les prescriptions de la
norme NF C 15-100 « Installations électriques à basse tension » en vigueur au moment
de la demande de permis de construire. Cette norme énumère « les règles de
conception et de réalisation des installations électriques en vue d’assurer la sécurité
et leur fonctionnement de façon satisfaisante, compte tenu de l’utilisation prévue ».
Comment y remédier ?
Tout installateur doit sensibiliser son client à la nécessité de faire, au moins
tous les dix ans, un bilan complet de son installation. Ce bilan, en identifiant les
manquements à la sécurité électrique, permettra de prioriser les travaux rendus
nécessaires par la gravité des risques encourus. Une installation électrique ancienne
doit au titre de la sécurité respecter six exigences techniques minimales décrites
dans le guide édité par Promotelec à ce sujet. L’installateur envisagera également
avec son client d’adapter son installation selon ses besoins.
8
Performance des installations
de communication
Comment y remédier ?
Les remèdes contre les perturbations électromagnétiques relèvent simultanément
du bon choix des produits et de leur mise en œuvre correcte. Ainsi, les câbles de
communication doivent être installés en respectant notamment des distances mini-
males de séparation entre les réseaux d’énergie et de communication. Dans le cas
de l’utilisation de câbles écrantés, ces écrans doivent être correctement reliés au
réseau équipotentiel.
Le conducteur de protection (PE) d’un circuit d’énergie évacue vers la terre tout courant
consécutif à un défaut d’isolement sur un circuit ou un appareil. De façon analogue,
l’écran (lorsqu’il existe) d’un câble de communication protège ce dernier des signaux
parasites environnants. Pour une protection optimale contre les perturbations
électromagnétiques, les écrans doivent être reliés entre eux et à la liaison équipo-
tentielle principale (LEP) du bâtiment à l’aide de conducteurs de faible impédance.
Un réseau d’équipotentialité sera donc créé dès le début des travaux en reliant toutes
9
les parties métalliques de la structure du bâtiment et en le raccordant à la borne
principale de terre.
10
Mise à la terre
et réseau équipotentiel
La mise à la terre des masses d’une installation électrique est nécessaire dans le
cadre de la protection des personnes contre les contacts indirects par coupure
automatique de l’alimentation. C’est un élément de sécurité indispensable contre
les défauts d’isolement d’une canalisation ou d’un matériel.
Conducteurs
de protection
Conducteur principal des différents
Liaison équipotentielle de protection circuits
principale (LEP)
Conducteur de terre
(ou canalisation principale Regard
de terre)
2m (environ)
Prise de terre
Piquet de terre
Figure 1
11
Compatibilité électromagnétique (CEM)
entre perturbateurs et victimes
La CEM concerne non seulement la fabrication des matériels, mais aussi et surtout
leur mise en œuvre par l’installateur. Pour que les matériels mis en œuvre
supportent mutuellement leurs influences électromagnétiques, la directive
européenne n° 2004/108/CE sur la CEM a été transposée en droit français par le
décret n° 2006-1278. Depuis le 20 juillet 2007, les installations fixes doivent être
montées selon les « bonnes pratiques d’ingénierie », qui font l’objet de plusieurs
guides français édités par l’Union technique de l’électricité :
• UTE C 15-520, « Canalisations, modes de pose, connexions » ;
• UTE C 15-900, « Cohabitation entre réseaux de communication et d’énergie.
Installation des réseaux de communication » ;
• UTE C 90-483, « Systèmes de câblage résidentiel des réseaux de communication » ;
• UTE C 90-486, « Les Colonnes de communication (réseau d’accès au logement ou
habitation individuel) ».
Que les exigences soient liées à la sécurité ou à la performance, les actions qui
permettent de les satisfaire sont complémentaires :
• la mise à la terre est à la fois une mesure de sécurisation du réseau d’énergie et
une fiabilisation des performances du réseau de communication ;
• les exigences CEM influent à la fois sur les aspects fonctionnels, de sécurité et de
performance des deux réseaux ;
• l’évolution des besoins (multiplication des appareils électriques et des terminaux),
des technologies, ainsi que le vieillissement des matériaux suggèrent un suivi
régulier des deux types d’installation.
12
Adductions
P
Généralités
Tableau de contrôle
et de comptage
Coffret coupe-circuit
principal individuel
Dérivation individuelle
Point de
Adduction = liaison au réseau raccordement
au réseau
Figure 2
14
Délimitation de l’adduction pour un branchement électrique collectif
Éclairage
palier
Tracé
rectiligne
de la gaine
Circuit de
communication
de branchement
Coffret
coupe-circuit
principal
collectif Gaine de
colonne
électrique
Liaison
au réseau
Point de
raccordement
Source Contact 14-100 - EDF
au réseau
Figure 3
15
Pour les réseaux de communication, l’adduction est la partie d’installation comprise
entre le point de raccordement au réseau des opérateurs (téléphonie, fournisseurs
d’accès internet, câblo-opérateurs) et le point de pénétration dans le(s) bâtiment(s).
L’adduction assure les liaisons nécessaires pour la pose des différents câbles.
Elle peut être aérienne, souterraine ou aéro-souterraine ; elle est constituée de
l’ouvrage de génie civil nécessaire : poteaux, façade et armement en aérien et
conduits, grillages avertisseurs et chambres de tirage en souterrain.
Point de pénétration
Adduction
Armoire de
sous-répartition Adduction
opérateur
Point de démarcation
Figure 4
16
17
Adduction aérienne
18
Adduction aérienne
Flèche
Câble
(d’énergie ou de
communication)
Figure 5
Note : pour la clarté de la figure, la dimension de la flèche a été volontairement exagérée.
Pour l’énergie comme pour les télécommunications, les câbles doivent être posés à
des hauteurs minimales au-dessus du sol. Ces hauteurs sont mesurées en tenant
compte de la flèche définie ci-dessus. Ainsi :
• pour une ligne basse tension (BT), la distance minimale au-dessus du sol est de 5 m,
en dehors des traversées ou surplombs de voies ouvertes à la circulation publique,
pour lesquels cette valeur est portée à 6 m ;
• pour une ligne de télécommunications, la hauteur minimale des câbles après pose
est de 3 m en bordure de route sans accès de véhicules, 4,50 m en jardin privatif
et 5,50 m pour les traversées de voies ouvertes à la circulation de véhicules,
chemins et entrées de campus (voir guide UTE C 15-900 et norme NF EN 50174-3).
19
Nature des canalisations
Nota :
• de façon générale, l’emploi de conducteurs (ou de câbles) souples pour la réalisation
des canalisations de branchement BT est interdit ;
• en extérieur, le long d’une façade ou d’un support, la pose sous goulotte est
interdite pour des raisons de risque de vol de courant.
Lignes de télécommunications
Les câbles utilisés en adduction aérienne se composent :
• de conducteurs élémentaires câblés par paires (éventuellement par quartes) ; l’âme
de chaque conducteur est généralement massive et en cuivre et son diamètre varie
de 0,4 à 0,9 mm ;
• de rubans protecteurs et d’étanchéité ;
• d’un fil de continuité ;
• d’une gaine extérieure en polyéthylène de couleur noire ;
• d’un filin porteur en acier galvanisé de 0,8 à 1 mm de diamètre. Lorsque ce filin est
intégré à la gaine extérieure, le câble est dit « autoporté en 8 ».
20
Voisinage des lignes aériennes basse tension (BT)
et de télécommunications
Ligne BT
D=1m
Ligne de télécommunications
Source UTE
Figure 6
21
Supports communs (arrêté du 17 mai 2001, art. 52)
L’emploi de supports communs est recommandé car favorisant la sécurité de la
circulation routière et la protection des paysages. Les conducteurs électriques
sont systématiquement placés à un niveau supérieur à celui des câbles de
télécommunications.
Câble de
communication
⬎ 0,25 m
Figure 7
La pénétration des câbles de communication doit être obturée, afin d’éviter notam-
ment la pénétration de poussières ou d’eau. Une « goutte d’eau » devra être
effectuée avant que les câbles ne pénètrent dans le bâtiment.
Point de pénétration
Goutte
d’eau
Source UTE C 15-900
Figure 8
22
23
Adduction souterraine
24
Poste semi-enterré
Adduction souterraine
préfabriqué sous enveloppe
0,50 m 0,50 m
trottoir
0,85 m trottoir
Figure 9
Il est recommandé d’insérer les canalisations entre deux couches de sable de rivière
(ou de terre meuble) de 0,10 m d’épaisseur chacune.
Même lorsqu’une canalisation se trouve sous une autre canalisation déjà signalée, un
grillage avertisseur doit être placé à au moins 0,20 m au-dessus d’elle. Ce grillage est
de couleur :
• rouge, au-dessus des canalisations d'énergie électrique ;
• verte, au-dessus des canalisations de communication.
Nota : la couleur bleue est réservée pour les canalisations d’eau, le jaune est dédié
aux canalisations de gaz.
25
Sol
Remblai
Dispositif avertisseur
0,10 m 0,20 m
Figure 10
Les conduits éventuellement mis en œuvre sont posés aussi droits que possible pour
faciliter le tirage et le retirage des câbles. Une chambre de tirage est placée à chaque
changement de direction ne respectant pas le rayon de courbure minimal du conduit
et, en cas de canalisation très longue, tous les 40 m environ. Le respect de ces
dispositions associé à des conduits largement dimensionnés facilite l’adjonction
éventuelle de nouvelles canalisations.
Canalisation BT
Pour un branchement BT souterrain, les câbles peuvent être du type
(voir désignation des câbles en annexe 1 page 108) :
• U 1000 RVFV (terrains inondables) ou H1XDV A, posés en pleine terre, sans
protection complémentaire ;
• U 1000 R2V (ou AR2V), mono ou multiconducteurs, posés sous conduits
normalisés de type TPC, ICTL 3421 ou ICTA 3422.
Toutefois, les câbles U 1000 R2V (ou AR2V) ne sont pas autorisés pour la partie
« liaison au réseau » du branchement, c'est-à-dire la partie reliant le point de
raccordement réseau au premier appareil de sectionnement ou de protection.
26
Canalisation de communication
Les câbles de communication peuvent être métalliques ou à fibres optiques.
Pour les immeubles collectifs, chaque conduit doit avoir un diamètre extérieur
minimal de 45 mm. Le nombre de conduits à mettre en œuvre croît avec le nombre
de logements dans l’immeuble, selon le tableau suivant :
Moins de 10 2
Entre 10 et 30 4
Entre 30 et 200 6
Supérieur à 200 8
Tableau 1
Nota : ces valeurs sont uniquement indicatives ; en effet, seule une étude de câblage
permet de définir les besoins exacts.
27
câble de
télécommunications
Canalisation Canalisation
électrique câble de
électrique
D télécommunications
D sous fourreau
Source UTE
Source UTE
D ⭓ 0,50 m D ⭓ 0,20 m
Figure 12 Figure 13
Toutes ces distances s'entendent entre parties extérieures des câbles ou canalisations.
28
Colonnes électrique
et de communication
Colonne électrique
LOCAL TECHNIQUE 31
PASSAGES HORIZONTAUX 31
CIRCUIT DE TÉLÉREPORT 34
Téléreport par liaison filaire 35
Téléreport par courants porteurs en ligne (CPL) 36
30
Colonne électrique
Local technique
Il s’agit d’un local clos aménagé dans les parties communes de l’immeuble et
comportant un espace de circulation. Lorsqu’il existe, ce local peut, par exemple,
regrouper les compteurs d’une ou plusieurs dérivations individuelles. Accessible en
permanence au gestionnaire du réseau de distribution, il est réservé aux matériels
nécessaires à la distribution publique d’énergie électrique. Les appareils des services
généraux y sont également admis. La norme NF C 14-100 précise les dimensions
minimales de ce local technique.
Passages horizontaux
Cette partie d’installation est souvent réalisée en câbles U 1000 R2V (ou AR2V,
voir désignation des câbles en annexe 1 page 108). Ces câbles peuvent être posés en
apparent, sans protection mécanique complémentaire, à condition qu’ils soient
multiconducteurs et de respecter une hauteur minimale de 2 m. Pour toute traversée
de murs ou de cloisons, la pose des câbles doit s’effectuer sous conduit non
propagateur de la flamme, de degré minimal IK07. Une fois les câbles posés, les
ouvertures restantes doivent être obturées, par exemple à l’aide de plâtre.
Les câbles U 1000 R2V sont considérés équivalents à la classe II (double isolation)
pour une tension maximale par rapport à la terre de 500 V. Lorsque ces câbles sont
posés sur un chemin de câble métallique, la mise à la terre de ce dernier pour la
protection contre les chocs électriques n’est pas nécessaire. Néanmoins, en présence
de câbles de communication (téléreport) sur ce chemin de câble, une mise à la terre
pour la protection contre les perturbations électromagnétiques est obligatoire.
Le tableau 2 ci-après précise les modes de pose autorisés pour les canalisations
électriques collectives des branchements (NF C 14-100) à l’intérieur des immeubles
d’habitation.
31
Câbles U 1000 R2V
et U 1000 AR2V Câbles
U 1000 RVFV Conducteurs
Conducteurs Câbles non armés
Câbles Câbles armés isolés
Nature isolés en NF C 32-323
H1XDV A NF C 32-323 H 07V-R
de la faisceaux Câbles résistant au feu
NF C 33-210 Câbles armés H 07V-U
canalisation NF C 33-209 non armés NF C 32-310 NF C 32-201
(Famille PR) (Famille PR) résistant au feu
(Famille PR) (Famille PVC)
NF C 32-310
Mono Multi (Famille PR)
conducteurs conducteurs
PARCOURS
Traversée de murs
ou de cloisons C C C A A C ou F
Parcours intérieur
apparent
Source UTE NF C 14-100
h 2m C A C ou F A A C ou F
h 2m C C ou F C ou F C ou F A C ou F
Parcours en gaine
de colonne ou en Interdit A C ou F A A C ou F
local électrique
Traversée de
Interdit E E E C E
locaux privés
Tableau 2
h : hauteur au-dessus du sol ;
A : pose sans protection complémentaire ;
C : pose sous conduit isolant non propagateur de la flamme, de degré minimal IK07 ;
E : pose sous conduit isolant non propagateur de la flamme de degré minimal IK10, permettant le tirage du câble
ou des conducteurs sans pénétrer dans le local ;
F : pose dans des goulottes isolantes non propagatrices de la flamme, IP4X ou IPXXD, de degré minimal IK07 et
dont le couvercle s’ouvre à l’aide d’un outil.
Généralités
Les canalisations électriques collectives doivent
être installées dans des endroits communs
équipés d’un éclairage, dans des conditions
telles que les agents du gestionnaire du
réseau de distribution puissent avoir accès aux
installations en permanence et y effectuer
convenablement leurs travaux et leurs
contrôles. Elles ne doivent pas être placées
dans une gaine d'ascenseur, de monte-charge
ou de vide-ordures.
Dans leur parcours vertical, les canalisations
collectives sont placées dans des gaines
réservées à cet usage lors de la construction
DR
32
Voisinage avec d’autres canalisations
En plus des canalisations électriques de la distribution publique et des circuits de
communication du branchement (téléreport), il est autorisé de faire passer, dans la
gaine technique électrique, la colonne montante de terre de l’immeuble et les
canalisations des services généraux (éclairage, ascenseur, chauffage...), sous les
conditions suivantes (voir NF C 14-100) :
• augmentation en conséquence du volume de la gaine ;
• identification et séparation physique de ces canalisations de celles relatives à la
distribution publique ;
• possibilité de réaliser des travaux sur les unes, sans avoir à démonter les autres et
vice-versa ;
• éloignement de ces canalisations d’au moins 10 cm des distributeurs et coffrets de
pied de colonne et d’au moins 5 cm des compteurs d’énergie ;
• accord préalable du gestionnaire du réseau de distribution (GRD) en cas d’ajout de
telles canalisations dans une gaine technique existante.
33
Dérivations individuelles horizontales
Le parcours des dérivations individuelles doit
être le plus rectiligne possible. Le montage
des canalisations peut être apparent ou noyé.
Chaque dérivation individuelle comporte
uniquement les conducteurs du branchement
électrique et le téléreport. Le câble de
téléreport peut cheminer dans un conduit
commun au branchement électrique ou dans
un conduit séparé.
DR
Exemple de distributeur d’étage avec identifica-
Nota : pour les branchements à puissance tion des dérivations individuelles
limité (≤ 36 kVA), la mise en œuvre d’un
conduit de diamètre extérieur 40 mm est généralement suffisante.
Circuit de téléreport
Pour un logement neuf, un téléreport doit être adjoint à tout branchement électrique :
il s’agit de l’ensemble des matériels destinés à l'échange d'informations entre le
gestionnaire du réseau de distribution, les appareils de contrôle, de commande et
de protection du branchement. Ce téléreport peut s’effectuer par :
• liaison filaire, qui permet d'échanger des données avec un ou plusieurs compteurs
depuis un boîtier accessible en permanence au gestionnaire du réseau de distribution ;
• liaison radio, ce qui permet de s'affranchir de liaisons filaires ;
• courants porteurs ; les signaux sont alors transportés par les canalisations électriques
de puissance au travers d'équipements de couplage avec filtres d'émission et de
réception.
Dans tous les cas, le schéma à réaliser est établi par le gestionnaire du réseau de
distribution en fonction des tarifications et des comptages utilisés.
34
Téléreport par liaison filaire
Une installation de téléreport par liaison filaire se compose de plusieurs équipements
(par exemple un compteur d’électricité électronique) communicant entre eux selon
le protocole Euridis et raccordés à un bus de téléreport.
Ce bus comprend :
• une (et une seule) embase (ou boîtier) de
téléreport ;
• des barrettes (de connexion) Euridis ;
• des câbles de téléreport (paires torsadées
symétriques) ;
• un conducteur de mise à la terre fonctionnelle.
Câble de téléreport
Ce câble se compose de 2 paires torsadées en
cuivre (1re paire : bleu clair/blanc, 2e paire : bleu
foncé/ rouge), d’un écran en aluminium avec son
drain et d’une gaine de protection extérieure.
DR
Grâce à l’écran, les communications sur le bus de Distributeur d’étage et téléreport par
téléreport ne sont pas perturbées et le bus lui-même liaison filaire
ne perturbe pas les équipements se trouvant au
voisinage. En gaine technique ou dans un local
électrique, les câbles de téléreport, armés ou non,
peuvent être posés sans protection mécanique
complémentaire. Pour les dérivations individuelles,
le câble de téléreport peut cheminer dans le même
conduit, le même chemin de câble ou le même
compartiment de goulotte que les conducteurs
d’énergie de cette dérivation.
Barrettes de connexion
Les paires torsadées du câble de téléreport doivent
être exclusivement raccordées à des barrettes dites
Euridis, pour lesquelles les conducteurs n’ont pas à
être dénudés. Tous les compteurs électroniques
d’un même étage sont connectés à une ou
plusieurs barrettes de ce type, situées dans la
DR
35
Mise à la terre du bus de téléreport
La mise à la terre du bus de téléreport doit être effectuée en un seul point, au
niveau de la première barrette Euridis du bus, sur le connecteur prévu à cet effet. Le
conducteur de mise à la terre (en général raccordé à la prise de terre de l’immeuble)
est de couleur noire (et non pas vert et jaune), car il s’agit d’une mise à la terre
fonctionnelle.
DR
Dans ce cas, le matériel CPL doit impérativement être de classe II (double isolation
électrique). Son alimentation en énergie doit comporter une dérivation individuelle
de section minimale 6 mm², avec un coupe-circuit principal individuel (CCPI) à son
origine. Un dispositif placé à l’autre extrémité de la dérivation doit protéger
l’équipement CPL contre les surintensités.
36
37
Colonne de communication
PASSAGES HORIZONTAUX 41
Pose sur des supports isolants 41
Pose sur des supports métalliques 42
Voisinage avec d’autres canalisations 44
38
Colonne de communication
Généralités
Pour assurer la distribution dans chaque appartement des services de téléphonie, de
radiodiffusion sonore et de télévision, ainsi que du réseau internet, les opérateurs
(ou le responsable du site) sont amenés à installer des matériels liés au(x) réseau(x)
de communication tels que des distributeurs, répéteurs, amplificateurs ou encore
multiplexeurs.
39
emplacement doit être non inondable et isolé des intempéries. Pour le bon fonc-
tionnement des équipements de communication, il est recommandé de maintenir le
local ou l’emplacement technique opérateurs autant que possible exempt de poussières.
Superficie S 6 m
DR
Figure 14
Les parois constituant ce local doivent être d’au moins 0,10 m d’épaisseur et réalisées
en matériaux suffisamment résistants pour permettre tout scellement ou fixation.
Ce local technique doit être fermé par une porte munie d’une serrure, dont la clef,
commune aux opérateurs, n’est accessible qu’aux seuls agents autorisés.
Il est conseillé que le local technique opérateurs soit le plus proche possible du
point de démarcation.
40
Équipement électrique du local ou de l’emplacement technique
Le local ou emplacement technique doit être équipé :
• d’un éclairage artificiel tel que l’éclairement à 1 m du sol atteigne au moins 300 lux ;
• de deux socles de prise de courant 16 A, 2P+T pour les interventions ponctuelles
des opérateurs ;
• d’un circuit spécialisé de section 2,5 mm² (sauf spécifications contraires de l’opérateur)
protégé par disjoncteur 20 A. Ce circuit, destiné à l’alimentation des équipements des
opérateurs, doit être distinct de celui relatif aux socles de prise de courant précédents ;
• un répartiteur de terre, relié à la borne principale de terre de l’immeuble par un
conducteur de protection (vert/jaune). Selon la norme NF C 15-100, la section de
ce conducteur de protection dépend de celle des conducteurs actifs correspondants.
Passages horizontaux
Les passages horizontaux assurent la continuité de parcours des câbles entre le local
technique et la gaine technique verticale. Placés dans les parties communes de
l’immeuble, ces passages peuvent être réalisés sous conduits isolants, dans des
goulottes isolantes ou métalliques, ou sur chemins de câbles isolants ou métalliques.
De façon générale, les supports nécessaires au maintien des câbles doivent être
adaptés aux conditions d’influence externes des locaux, en particulier à l’humidité
et la corrosion éventuelles.
41
Les conduits apparents doivent être non-propagateurs de la flamme, de type IRL
(Isolant rigide lisse), ICA (Isolant cintrable annelé), ICTA (Isolant cintrable
transversalement élastique annelé) ou ICTL (Isolant cintrable transversalement
élastique lisse). Il est recommandé d’espacer les points de fixation de :
• 0,80 m pour les conduits rigides (type IRL) ;
• 0,60 m pour les conduits cintrables (type ICA, ICTA, ICTL).
Les conduits noyés sont généralement de type ICTA. Ceux-ci ont en effet une
meilleure résistance aux chocs mécaniques que les conduits de type IRL ou ICA.
Équipotentialité
Un conducteur de liaison équipotentielle en cuivre, de section minimale 4 mm²,
circule dans le système de goulotte ou sur le chemin de câble en y étant connecté
au moins tous les 15 m. Ce conducteur n’est toutefois pas nécessaire si la conception
du système de goulotte ou du chemin de câble et son installation conformément
aux instructions du constructeur permettent d’atteindre le même niveau de
continuité électrique.
42
Mise à la terre
Le système de goulottes ou le chemin de câble doit être relié au réseau de terre de
l’immeuble, par une liaison vert/jaune aussi courte que possible. Si la longueur du
système de goulottes ou du chemin de câble est supérieure à 50 m, cette mise à la
terre doit être réalisée aux deux extrémités (figure 15).
50 m
Figure 15
50 m Communication
Communication
Communication
Source guide UTE C 15-900
Figure 16
43
Voisinage avec d’autres canalisations
Il est vivement recommandé que les câbles de communications cheminent dans des
systèmes de goulottes ou sur des chemins de câbles dédiés, distincts des supports
mis en œuvre pour les câbles d’énergie. Dans le cas de goulottes ou de systèmes de
goulottes communs aux canalisations d’énergie et de communication, les câbles de
communication doivent emprunter des compartiments d’une section minimale de
300 mm² qui leur sont exclusivement réservés, la plus petite dimension ne pouvant
être inférieure à 10 mm.
Si toutes les canalisations sont écrantées, il est même permis de les poser de façon
jointive. Plusieurs chemins de câbles peuvent avoir des fixations au bâti communes.
44
La gaine technique est accessible aux seules personnes autorisées et à chaque niveau
de l’immeuble au moyen de portes munies de fermetures (carré ou serrure). Chaque
porte d’accès doit avoir une hauteur minimale de 2 m et ouvrir sur toute la largeur
de la gaine (à 5 cm près).
Les traversées de plancher se font par un percement en fond de gaine sur une pro-
fondeur d’au moins 10 cm et sur toute sa largeur. Après la mise en œuvre des canali-
sations, le passage restant libre au niveau de chaque plancher doit être obturé par
une plaque pleine, rigide, en matériau incombustible et supportant le poids d’un
homme.
45
Choix des câbles de communication
À l’intérieur de la colonne de communication, les câbles (de préférence d’un seul
tronçon) peuvent être :
• de type coaxial, conformes à la série des normes EN 50117 (C 90-130) et au recueil
UTE C 90-132 ;
• à paires torsadées, conformes à la norme NF C 93-531-6 (câbles à 4, 8 ou 12 paires
munis au moins d’un écran général), ou à la norme NF C 93-531-7 (câbles à 32, 64
ou 128 paires munis au moins d’un écran général, ou à la série des normes
NF EN 50-406) ;
• à fibres optiques (50/125 µm ou 62,5/125 µm en multimode, 9/125 µm en mono-
mode ou bien fibre plastique), conforme à la partie appropriée de la norme
EN 60794-2.
46
Liaisons entre la gaine technique verticale
et les logements
Les câbles de communication doivent emprunter des cheminements qui leur sont
exclusivement réservés, d'une section minimale de 300 mm² (la plus petite dimension
ne pouvant être inférieure à 10 mm) ou un conduit de diamètre minimal extérieur
de 25 mm.
Dans le cas de câbles de communication qui ne sont pas à fibre optique (coaxiaux,
paires torsadées symétriques…), il est nécessaire de limiter au maximum la constitution
de boucles magnétiques entre les cheminements des différents réseaux. Pour cela,
circuits d’énergie et de communication doivent cheminer sur des supports continus
réservés (fourreaux, conduits, compartiments de goulottes, chemins de câbles), mais
en restant à proximité les uns des autres (voir § « Voisinage avec d’autres canalisations »
en page 44).
47
Colonne
Avant des services généraux
propos
Dans les immeubles neufs, une gaine des services généraux est généralement réalisée
à proximité des gaines techniques de distribution électrique et de communication.
Les installations électriques des services généraux comportent à leur origine un
tableau général. Selon leur importance, elles peuvent également comporter des
tableaux divisionnaires et des tableaux terminaux. Tous ces tableaux comportent les
différents appareillages de protection et de commande des circuits qui en sont issus.
DR
prévu un circuit spécifique pour l’alimentation
Exemple de tableau électrique des
(éventuelle) de l’amplificateur des installations services généraux
d’antennes collectives.
48
Dans le cas de pose des canalisations sur un chemin de câbles, les parties métalliques
accessibles de ce chemin de câbles doivent être mises à la terre pour la protection
contre les chocs électriques. Cette mise à la terre est réalisée par un conducteur de
protection en cuivre nu circulant dans le chemin de câble, de section égale à la plus
grande section du conducteur de protection circulant dans les canalisations concer-
nées (avec un minimum de 4 mm² et un maximum de 25 mm²). Ce conducteur de
protection est connecté tous les 15 m environ au chemin de câble.
La mise à la terre pour la protection contre les chocs électriques d’un chemin de câble
n’est pas nécessaire lorsqu’il supporte des câbles d’énergie présentant une isolation
équivalente à celle des matériels de classe II. Par contre, une mise à la terre fonc-
tionnelle peut être nécessaire en présence de câbles de communication (voir §
« Pose sur des supports métalliques » en page 42).
Lorsque la mise à la terre d’un chemin de câbles est réalisée pour la protection
contre les chocs électriques, cette mise à la terre assure de fait la protection contre
les perturbations électromagnétiques. Il est recommandé d’utiliser une câblette de
terre de type méplat, dont la surface plus grande favorise l’écoulement des signaux
parasites de haute fréquence. DR
49
50
Gaine technique
logement (GTL)
ENOH
P ME
DOM
ENIL
Généralités
Pour des logements de surface inférieure ou égale à 35 m², la largeur peut toutefois
être réduite à 450 mm et la profondeur à 150 mm.
Canalisations
non-électriques
Figure 17
52
Emplacement de la GTL
La GTL est exigée pour tous les locaux d’habitation neufs (maison individuelle ou
appartement), à l’exception des foyers-logements. Dans le cas d’une rénovation, la
gaine technique logement n’est exigée qu’en cas de rénovation totale avec
redistribution des cloisons du local d’habitation.
Pour les logements concernés par l’accessibilité aux personnes handicapées, la gaine
technique logement doit être systématiquement située au niveau d’accès de l’unité
de vie et directement accessible depuis celle-ci.
Dans les immeubles d’habitation collectifs, la GTL doit être reliée avec les colonnes
électriques et de communication de l'immeuble.
53
Réalisation d’une GTL
La GTL peut être réalisée en tout matériau autorisé pour les locaux d'habitation
(bois, PVC, maçonnerie, etc.). Pour ce qui est de l'épaisseur des parois, le matériau
doit assurer la tenue mécanique des fixations des matériels. Les faces des parois
internes doivent être planes, sans rugosité excessive, sans décrochement et sans
obstacle.
Pour réaliser une GTL en saillie, les constructeurs d’appareillage électrique proposent
un système de goulotte GTL, sur lequel se fixent le panneau de contrôle, le tableau
de répartition et le tableau de communication. Cette goulotte est proposée avec ses
différents accessoires (cornets d’épanouissement et de finition, cloisons de séparation,
agrafes pour le maintien des câbles…).
Pour une GTL encastrée, les constructeurs proposent des bacs isolants ou métalliques.
Dans ce cas, les parties situées au-dessus et au-dessous du bac encastré doivent être
démontables (mise en œuvre de panneaux amovibles). Ces parties peuvent toutefois
être fixes si leur hauteur n’excède pas 30 cm.
La GTL n'étant pas considérée comme une enveloppe des matériels électriques, chacun
des matériels incorporés doit assurer sa propre protection contre les chocs électriques,
mécaniques et contre les perturbations électromagnétiques.
54
Contenu d’une GTL
La GTL regroupe :
• le panneau de contrôle, si ce dernier se trouve à l’intérieur du logement ;
• le tableau de répartition principal ;
• le tableau de communication ;
• deux socles de prise de courant 16 A, 250 V 2P+T, protégés par un circuit dédié.
Ces deux prises peuvent être placées au choix au niveau du tableau de répartition
ou dans le tableau de communication. Elles ont pour vocation d’alimenter des
appareils de communication placés dans la GTL (répartiteur actif, amplificateur TV,
modem routeur…) ;
• les autres applications de communication (TV, satellite, interactivité, etc.)
lorsqu’elles sont prévues.
Panneau de contrôle
Le panneau de contrôle supporte l'appareil général de commande et de protection
(AGCP) et le compteur d’énergie électrique. Dans le cas d’un branchement à
puissance limitée (tarif bleu), l’AGCP correspond au disjoncteur de branchement.
DR
55
Tableau de répartition principal
Les dispositifs de protection et de sectionnement des
circuits divisionnaires et terminaux (disjoncteurs
divisionnaires ou coupe-circuits à cartouches fusibles)
doivent être regroupés dans un tableau de répartition
principal et, si nécessaire, dans un ou plusieurs
tableaux divisionnaires supplémentaires répartis
dans le logement.
Une réserve minimale de 20 % doit être respectée
pour chacun des tableaux.
DR
Tableau de communication
Le tableau de communication, de dimensions minimales
250 x 225 x 70 mm, doit être placé dans la gaine tech-
nique logement. Ce tableau est destiné à recevoir le
point de livraison de l’opérateur : le dispositif de termi-
naison intérieur (DTI).
En réalisant un point de coupure avec le réseau de
l’opérateur, le DTI permet notamment de tester la
continuité de ce dernier. Le DTI matérialise la limite de
responsabilité de l’opérateur au plan de la qualité des
DR
services fournis.
Exemple de dispositif de terminaison
intérieur (DTI) pour le service universel
56
Structure en étoile de l’installation de communication
avec brassage des ressources vers les prises de communication terminales
E
M PHON
MODE
LINE
57
Cheminements
Par sa constitution même, la GTL est le lieu de convergence des circuits d’énergie et
de communication. Elle doit néanmoins permettre la mise en œuvre des différents
systèmes en satisfaisant à la fois aux prescriptions en vigueur en matière :
• d'isolation et de de protection contre les chocs électriques ;
• d'immunité aux influences d'origine électromagnétique.
2 couvercles
distincts
Compartiment
Goulotte communication
branchement Compartiment puissance
( NF C 15-100 ) (NF C 15-100)
(NF C 14-100)
Figures 19 et 20
58
Exemple de gaine technique logement réalisée en saillie
B P C
Compteur AGCP
PC
1,30 m
TR
0,75 m
Autres
applications
communication
TC
Figure 21
59
60
Circuits terminaux
à l’intérieur des logements
62
Généralités
63
Équipement minimal prescrit par la norme
CÔTÉ ÉNERGIE 65
Points d’éclairage 65
Socles de prise de courant non spécialisés 65
Circuits spécialisés 66
Protection complémentaire des circuits par DDR 30 mA 68
CÔTÉ COMMUNICATION 69
64
Équipement minimal prescrit
par la norme
Côté énergie
Points d’éclairage
Chaque local doit comporter au minimum un point d’éclairage alimenté par un
circuit d’éclairage. Dans les chambres, séjours et cuisines, ce point d’éclairage doit
être placé en plafond. Dans les toilettes, les salles de bains, les circulations et les
autres locaux, ce point d’éclairage doit être placé soit au plafond, soit en applique.
65
l’alimentation d’une hotte, clairement identifiée comme telle et placée au minimum
à 1,80 m du sol fini.
L’axe des socles de prise de courant 16 A et 20 A doit être situé à une hauteur au
moins égale à 5 cm au-dessus du sol fini. Cette hauteur minimale est portée à 12 cm
pour les socles 32 A. L’installation des socles de prise de courant doit respecter les
règles particulières pour les locaux contenant une baignoire ou une douche.
Pour les logements concernés par les règles d’accessibilité aux personnes handicapées
(permis de construire déposé à compter du 1er janvier 2007, à l’exception des
maisons individuelles construites par leur propriétaire pour leur usage propre), les
socles de prise de courant doivent être placés à une hauteur inférieure ou égale
à 1,30 m.
Quelle que soit la réglementation, lorsque des locaux sont destinés à accueillir des
personnes handicapées, il est recommandé de mettre en œuvre les socles de prise
de courant à une hauteur comprise entre 0,40 m et 1,30 m.
Circuits spécialisés
Chaque appareil électroménager de forte puissance (plaques de cuisson, lave-linge,
lave-vaisselle, four…) doit être alimenté par un circuit spécialisé. De cette façon, en
cas de défaut, chacun de ces circuits peut être facilement mis hors tension sans
porter atteinte à l’usage du reste de l’installation électrique.
La norme impose un circuit spécialisé non seulement pour les plaques de cuisson,
le lave-linge, le lave-vaisselle, un ballon d’eau chaude sanitaire, mais également
pour une pompe à chaleur, la climatisation ou encore l’équipement électrique de
la piscine.
66
Courant assigné maximal des dispositifs de protection contre les surintensités
Section minimale
Nombre maximal Courant assigné maximal
des conducteurs
de points du dispositif de protection (A)
Nature du circuit (mm2)
d’utilisation
par circuit
Cuivre Fusible Disjoncteur
Éclairage(1) et prises de
8 (2) 1,5 (3) 10 16
courant commandées
Selon le courant
Volets roulants assigné du dispositif 1,5 10 16
de protection
Circuit d’asservissement
tarifaire, fils pilotes, 1 circuit
1,5 - 2
gestionnaire d’énergie, par fonction
etc.
5 1,5 - 16
Prises de courant 16 A
8 2,5 16 20
Cuisinière, plaque de
cuisson en monophasé 1 6 32 32
Cuisinière, plaque de
cuisson en triphasé 1 2,5 16 20
Tableau 4
(1) Dans les logements de surface supérieure à 35 m2, le nombre de circuits ne doit pas être inférieur à 2.
(2) Dans le cas de spots ou bandeaux lumineux, on compte un point d’éclairage pour 300 VA dans le même local.
(3) Pour l’éclairage à très basse tension constitué de LED alimentés par convertisseurs, voir le mémento « Locaux
d’habitation - Installation électrique ».
(4) Le courant assigné peut être augmenté jusqu’à 16 A selon les dispositions particulières du constructeur du produit.
67
Protection complémentaire des circuits par DDR 30 mA
Tous les circuits de l’installation électrique doivent être protégés par plusieurs
dispositifs (interrupteurs ou disjoncteurs) différentiels à haute sensibilité (30 mA).
Il s’agit d’une mesure de protection complémentaire en cas :
• de défaillance des autres mesures de protection contre les contacts directs ;
• d’imprudence des utilisateurs.
Leur nombre, type et calibres sont au minimum ceux décrits dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 5
(1) Peut être également de type A. Il assure toutes les fonctions du type AC et peut donc le remplacer avantageusement.
(2) Le type A doit protéger notamment les circuits spécialisés de la plaque de cuisson ou de la cuisinière et du lave-
linge. Le choix du type A pour la protection de ces circuits trouve son origine dans la technologie des matériels
qu’ils alimentent. Effectivement, en cas de défaut, ils peuvent produire des courants comportant des composantes
continues. Ces appareils de type A sont conçus pour détecter ces courants. En conséquence, ils assurent la protec-
tion contre les défauts sur ces matériels.
(3) Un des interrupteurs différentiels 40 A doit être remplacé par un interrupteur différentiel 63 A lorsque la
puissance de chauffage électrique (chauffe-eau inclus) est > 8 kVA.
Les circuits alimentant des appareils situés à l'extérieur et non attenants au bâtiment
doivent être protégés par un dispositif différentiel 30 mA spécifique.
Pour plus de confort d’utilisation, il est recommandé d’installer d’autres dispositifs
différentiels 30 mA, notamment lorsque les matériels d’utilisation peuvent être la
cause de déclenchements intempestifs dus à l’eau. Il est par exemple recommandé
de protéger par des dispositifs différentiels 30 mA dédiés les circuits alimentant le
lave-linge et le lave-vaisselle.
68
Côté communication
L’équipement minimal consiste en la pose d’au moins un socle de prise de
communication par pièce principale et dans la cuisine (sauf au-dessus des appareils
de cuisson et bacs des éviers), avec un minimum de deux prises.
Le câblage des socles de prise de communication doit être réalisé en étoile depuis
le tableau de communication. Ainsi, une ressource (téléphonie, internet...) disponible
peut être affectée directement depuis le tableau à n’importe quelle prise de com-
munication du logement, en fonction du terminal que l’on souhaite y raccorder
(téléphone, ordinateur, ou téléviseur).
HNI
(Home Network
Interface)
Câblage résidentiel
DTI
(Dispositif de
Terminaison
Intérieur)
Pré-câblage
Lien permanent
TC
(Tableau de communication)
Source guide UTE 90-483
Canal
Système de câblage
Figure 22
69
La longueur de la ligne de transmission (canal) entre le tableau de communication
et un équipement (téléphone, téléviseur...) raccordé à une prise de communication
ne doit pas excéder 50 m. La longueur maximale du lien permanent étant fixée à
45 mètres, celle des cordons de raccordement et de brassage ne peut excéder
5 mètres. La réduction de ces longueurs permet de bénéficier d’une marge plus
importante en terme de performances de transmission.
CANAL
LIEN
E T
D
TO
A C
Figure 23
Exemple de câble à quatre paires torsadées avec écran par ruban global
Drain d'écran
Paire
Conducteur
Isolation
Écran
Photo Nexans
Gaine extérieure
Figure 24
70
Ex. de fiche mâle de prise RJ45
DR
Ex. de prise femelle
Pour les permis de construire déposés après le 1er janvier 2008, les conjoncteurs en
forme de T inversé ne sont plus autorisés. Les prises de communication doivent être
conformes aux normes de la série NF EN 60603-7, c'est-à-dire d’un type
communément appelé RJ45.
Pour les logements jusqu’à 35 m², il est admis de n’avoir qu’une seule prise de
télévision.
La structure d’un câblage de type coaxial est également en étoile, depuis le tableau
de communication jusqu’à chaque prise terminale.
71
Adaptation à l’usage
72
Adaptation à l’usage
45 A 10 mm2
60 A 16 mm2
90 A 25 mm2
Tableau 7
73
Le tableau de répartition principal regroupe les dispositifs de protection (disjoncteurs
ou coupe-circuits fusibles) des différents circuits de l’installation. Ces dispositifs sont
calibrés en fonction des sections de conducteurs mis en œuvre.
15/45 A
Puissance prévisionnelle : 500 mA
6 kVA Type S
10 mm2
40 A 40 A
30 mA 30 mA
Type A Type AC ou A
32 A 20 A 20 A 16 A 20 A 20 A 20 A 20 A 10 A 10 A
6 mm2 2,5 mm2 2,5 mm2 1,5 mm2 2,5 mm2 2,5 mm2 2,5 mm2 2,5 mm2 1,5 mm2 1,5 mm2
plaque lave-linge 6 prises de éclairage 8 prises de chauffe-eau lave-vaisselle four chauffage chauffage
cuisson courant courant chambres salle de
cuisine séjour et séjour bains
chambres
Figure 25
Nota : les locaux d’habitation neufs sont généralement alimentés en monophasé. Dans
certains cas (impossibilité technique liée au réseau de distribution, alimentation de mo-
teurs requérant une alimentation triphasée, puissance souscrite supérieure à 18 kVA),
un branchement triphasé s’avère nécessaire. Cependant, en pratique, étant donné les
règles d’isolation thermique actuelles (RT 2005…), une puissance de 12 kVA en mono-
phasé est le plus souvent suffisante pour les maisons individuelles.
74
Le matériel installé doit être adapté aux conditions d’influences externes (eau,
poussières…) dans lesquelles il est amené à fonctionner. Concernant la pénétration
dans le matériel de corps étrangers (liquides ou solides) et les chocs mécaniques,
cette adaptation est caractérisée par les degrés de protection IP et IK (voir annexe 3
p.111). Le tableau ci-dessous rappelle les niveaux minimums de protection requis
pour quelques locaux dans le cas d’habitations.
Local sec
(séjour, chambre…) 20 ou x0B Pas de symbole Pas de symbole 02
Tableau 8
(1) 25 si l’emplacement est susceptible d’être arrosé au jet d’eau.
Le tableau 9 ci-après établit un lien entre les besoins de l’utilisateur et le grade d’ins-
tallation à prendre en compte.
75
Recommandations pour les applications
@
Grade
2 Grade 2 Coaxial
(*)
3
Tableau 9
* Sous réserve d’utiliser un câble spécifié dans la bande de fréquences 900 MHz/2150 MHz.
Une des paires du système de câblage de grade 1, 2 ou 3 peut être affectée à des
applications domotiques de contrôle/commande (éclairage, volets roulants, contrôle
d’accès, alarmes…). La simultanéité d’applications radio et télévision sur un même
câble doit être traitée avec des précautions particulières. Se référer à ce sujet au
guide UTE C 90-483 (avril 2007).
Grade 1
Mis à part la distribution de la téléphonie et le partage de l’Internet en plusieurs
points d’utilisation, le grade 1 permet typiquement la réalisation de réseaux locaux
informatiques utilisant un débit maximal de 100 Mbit/s. Il est spécifié pour une
fréquence jusqu’à 100 Mhz. Par contre, un câblage de grade 1 n’est notamment pas
adapté pour un débit de 1000 Mbit/s.
76
Exemple de câblage de grade 1
TV réceptionnant les
chaines TV par ADSL
X Box 360 Lien par
péritel ou
HDMI
PC
Box TV
Ligne téléphonique
traditionnelle filtrée
Box informatique
Source Hager
Figure 26
77
Grade 2
Le grade 2 est recommandé pour supporter un réseau local Ethernet à une vitesse
maximale de 100 Mbit/s. Il est spécifié pour une fréquence jusqu’à 250 Mhz.
Il permet également de supporter 1000 Mbits/s (c'est-à-dire 1 Gbit/s) sur le réseau
en utilisant les 4 paires du câblage. Le grade 2 n’est cependant pas adapté pour
transmettre la télévision qui doit, dans ce cas, se faire en câble coaxial, comme en
grade 1.
Grade 3
Ce grade est l’optimum actuellement. Il est spécifié pour une fréquence jusqu’à
900 Mhz. En plus des applications caractéristiques du grade 2, il permet de
supporter les applications de télévision hertzienne (analogique et numérique)
et câblée (bande VHF/UHF) jusqu’à 862 Mhz. Il permet ainsi de s’affranchir du
câblage coaxial traditionnel.
Source Legrand
Figure 27
78
Exemple d’installation de grade 3
Lien par
X Box 360 péritel ou HDMI
PC
TV réceptionnant les
chaines TV par ADSL
Box TV
Ligne téléphonique
traditionnelle non
filtrée
Téléphone (ligne
Ligne téléphonique traditionnelle)
par Internet
Filtre
ADSL
Répartiteur TV (lien
Arrivée à réaliser à l'aide Téléphone (ligne
téléphone d'un cordon de par Internet)
brassage TV)
Répartiteur
Entrée Box téléphonique
pour ligne Sortie ligne
téléphonique téléphonique
non filtrée par Internet
Sortie vers
Box TV
TV réceptionnant les signaux
TV, TAT, TNT et câble
Sorties
informatiques
Box informatique
Source Hager
Figure 28
79
Grade 3S (simultané)
La simultanéité des applications (par exemple ordinateur et télévision) sur une
même prise RJ45 est possible sur un système de câblage de grade 3. Un tel système
est alors appelé « grade 3S ».
Seule la simultanéité des applications radio et télévision utilisant des signaux jusqu'à
130 MHz et d’Ethernet 100 Mbit/s doit être traitée avec des précautions particulières
(lorsqu’un terminal radiofréquence et un ordinateur sont en fonctionnement
simultanément sur la même prise). Dans ce cas, il convient de diminuer de l’ordre de
10 dB la diaphonie en remplaçant le connecteur (composant le plus faible) par un
connecteur ayant une diaphonie renforcée.
Nota : grade 3S = grade 3 simultané : cela ne garantit pas que les signaux satellite
(bande BIS) seront supportés.
Grade 3 et satellite
Signaux satellite
Un câblage de grade 3 supporte la transmission sur paires torsadées des signaux en
provenance du satellite (bande BIS), à condition que le câble soit spécifié jusqu’à
2150 MHz. Il est nécessaire de consulter au préalable les constructeurs pour s’assurer
que le système de câblage a bien été conçu pour cet usage.
80
Exemple de distribution par réinjection
Source Legrand
Figure 29
81
Exemple de coffret de communication pour plusieurs décodeurs
satellite n° 1 satellite n° 2
hertzien
hertzien
Source Legrand
Figure 30
82
Grade 4 : optique
Le grade optique présente d’emblée un inconvénient : pour l’application « téléphonie »,
il ne supporte pas la transmission analogique. Seule la VoIP (voice over IP ou « voix
sur IP ») est possible. Toutefois, la fibre optique est particulièrement adaptée aux
réseaux d’ordinateurs à « hauts débits » et aux environnements électromagnétiques
fortement perturbés.
Pas encore très populaire, le grade optique est également un système structuré en
étoile. Il est constitué de câbles à fibres optiques en plastique ou en silice. Chaque
socle de prise de communication est raccordé à au moins un câble à 2 fibres avec
des connecteurs associés.
Actuellement, le grade optique est peu utilisé dans les logements pour plusieurs
raisons :
• les solutions résidentielles optiques ne sont pas commercialisées par les leaders
mondiaux pour ces utilisations ;
• sa mise en œuvre demande plus d’attention ;
• les appareils de communication équipés de connecteurs optiques commencent
tout juste à sortir sur le marché.
Recommandations
Si un client n’a par exemple besoin que de la téléphonie analogique et d’un accès à
Internet en bas débit, un système de câblage de grade 1 est suffisant. Par contre, s’il
souhaite un réseau haut débit pouvant supporter les services de télévision analogique
et numérique terrestre (TAT et TNT), voire le satellite (bande BIS), un système de
câblage de grade 3 s’impose.
Même si les besoins d’un client à la réalisation de l’installation correspondent à un
système de câblage de grade 1, il peut être judicieux de privilégier le grade 3, dès
la conception, pour anticiper la croissance des besoins.
Aujourd’hui, seul le grade 3 constitue une solution universelle.
83
Choix des connecteurs et des socles de prise
CÔTÉ ÉNERGIE 85
Points d’éclairage 85
Socles de prise de courant 85
CÔTÉ COMMUNICATION 86
84
Choix des connecteurs
et des socles de prise
Côté énergie
Points d’éclairage
Toute boîte de connexion destinée à alimenter un foyer lumineux doit être équipée
d’un socle DCL (dispositif de connexion pour luminaire). Au cas où l’installation
électrique n’est pas livrée avec les luminaires définitifs, l’installateur doit y raccorder
une douille DCL, équipée d’une fiche récupérable permettant le raccordement
ultérieur des luminaires des occupants.
DR
DR
Dispositif de connexion pour luminaire installé en plafond Détail de la douille et de la fiche DCL
L’ensemble socle et fiche DCL a pour but d’éviter les dommages sur les conducteurs
électriques à l’occasion des changements de luminaires. La possibilité de raccordement
et la qualité de la connexion électrique sont ainsi préservés.
85
Côté communication
Pour les permis de construire déposés après le 1er janvier 2008, les conjoncteurs en
forme de T inversé ne sont plus autorisés. Les prises de communication doivent être
conformes aux normes de la série NF EN 60603-7, c’est-à-dire d’un type communément
appelé RJ45.
Comme pour les socles de prise de courant, les fixations à griffes ne sont pas admises
pour les prises de communication.
sur l’autre.
Exemple de socle triple (BT/RJ45/TV/FM/SAT)
Les réseaux de câblages installés dans un logement sont destinés à des usages
multiples et évolutifs sur le long terme. Il convient donc de les concevoir au-delà des
applications immédiates et en particulier de faciliter une aide à la personne dans le
cadre du maintien à domicile des personnes âgées, dépendantes ou à mobilités
réduites.
86
Choix des conducteurs et câbles
Les conducteurs actifs doivent être isolés. Les plus couramment utilisés sont les
suivants (voir en annexe page 108 la désignation des conducteurs et câbles) :
• les conducteurs rigides H 07 V-U ou H 07 V-R, souples H 07 V-K pour montage sous
conduits, moulures ou plinthes ;
• les câbles rigides U 1000 R2V, FR-N 05 VV-U ou R, ou souples H 07 RNF, H 05 RNF
ou H 05 VV-F pour montage en apparent, dans les vides de construction, moulures,
plinthes ou conduits.
H 07 V
Figure 31
87
La couleur bleu clair est réservée au conducteur neutre et la bicoloration vert/jaune
est à l’usage exclusif du conducteur de protection. Dans le cas de conducteurs isolés,
la phase peut avoir toutes les couleurs, à l’exception du bleu clair, du vert, du jaune
et de la bicoloration vert/jaune. Dans le cas de câbles d’énergie multiconducteurs, la
phase peut être noire ou brune.
Il est vivement recommandé que les conducteurs et câbles d’énergie comportent les
mentions NF-USE ou HAR. Un tel marquage apporte la garantie (par tierce partie)
du bon respect des normes « produits » correspondantes.
La norme stipule que l’on doit pouvoir tirer et retirer facilement les conducteurs ou
câbles après la pose des conduits et de leurs accessoires. Dans le cas de conducteurs,
cette règle est respectée si la section d’occupation des conducteurs (isolant compris)
est au plus égale au tiers de la section du conduit. Toutefois, l’occupation d’un
conduit ou d’un conduit profilé n’est limitée au tiers de sa section intérieure que
dans le cas de conducteurs isolés mis en œuvre après la pose des conduits dans les
parois du bâtiment.
Câbles rigides
• non armés 6D
• armés 8D
Câbles résistants au feu
• non armés 10 D
• armés 12 D
D : diamètre extérieur du câble
Tableau 10
Pour les câbles souples des installations électriques fixes, le rayon de courbure
minimal est de 4 fois le diamètre extérieur du câble.
88
entre paires voisines (phénomène de diaphonie). Ces câbles sont répertoriés par
grades (de 1 à 4) permettant de caractériser leur constitution et leurs performances.
Chaque grade de câblage a notamment sa propre bande passante. Mais comment
distinguer les câbles entre eux ? Comment faire correspondre leur bande passante
avec les besoins de l’utilisateur ?
Câble de communication
R = 40 mm mini
Figure 32
89
De l’installation elle-même dépend en grande partie le niveau de performance du
système de communication, surtout dans le cadre du haut débit d’information. À la
différence des conducteurs et câbles électriques distribuant l’énergie, les câbles de
communication composés de paires torsadées demandent beaucoup de précautions
lors de leur installation. Il convient notamment de dérouler correctement le câble
du touret ou de son carton afin d’éviter des torsions trop importantes, faute de quoi
les performances du canal de communication seront inévitablement dégradées.
Une fois le câble de communication tiré dans le conduit, il est recommandé de couper
environ 15 cm de l’extrémité qui a été abimée en passant dans le conduit. En effet,
la traction exercée par le tire-câble sur cette première longueur a probablement
endommagé les torsades des fils de cuivre.
Dans tous les cas, les connecteurs des circuits de communication doivent être choisis
en fonction du câble sur lequel ils sont raccordés. Lors des raccordements, il faut
notamment veiller aux points suivants :
• ne pas détorsader sur une longueur supérieure à un pas de torsade, afin de préserver
au mieux la continuité de symétrie de chaque paire ;
• conserver l’intégralité de la gaine du câble jusqu’à l’entrée dans le connecteur ;
• raccorder correctement aux deux extrémités les écrans des câbles de communication
prévus pour améliorer les performances électromagnétiques ;
• maintenir sur la totalité de la périphérie (soit 360°) le contact entre l’écran du câble
et l’écran du connecteur ;
• raccorder le drain éventuel du câble à la terre fonctionnelle du connecteur ;
• assurer la continuité de l’écran de chaque câble de communication jusqu’au connecteur
d’entrée du terminal.
Quoi qu’il en soit, une règle fondamentale de la norme NF C 15-100 mérite d’être
rappelée : « des conducteurs appartenant à des circuits différents peuvent emprunter
un même câble multiconducteur, un même conduit ou un même compartiment de
goulotte, sous réserve que tous les conducteurs soient isolés pour la tension assignée
présente la plus élevée. »
90
91
Cheminements respectifs des canalisations
GÉNÉRALITÉS 93
92
Cheminements respectifs des
canalisations
Généralités
L’utilisation de supports (colliers, chemins de câbles, conduits ou goulottes) est
nécessaire pour le maintien des câbles, qu’ils soient d’énergie ou de communication.
Les caractéristiques de ces supports doivent être adaptées aux conditions d’influence
externes des locaux (humidité, corrosion…).
Dans ce contexte, peut-on utiliser dans les logements des supports communs pour
les circuits d’énergie et de communication ? Y a-t-il des distances minimales à
respecter et un type de support recommandé ? Des parties métalliques doivent-elles
être mises à la terre ? À quel titre : protection ou compatibilité électromagnétique
(CEM) ?
Les câbles de communication doivent emprunter des cheminements qui leur sont
exclusivement réservés, d’une section minimale de 300 mm² (la plus petite
dimension ne pouvant être inférieur à 10 mm) ou un conduit de diamètre minimal
extérieur de 25 mm.
93
Les conducteurs d’un circuit de communication Câbles de communication dans
doivent être séparés matériellement de ceux une goulotte avec accessoires
d’un circuit d’énergie pour pouvoir intervenir
séparément sur l’un ou l’autre des circuits. Dans
les systèmes de goulottes, des alvéoles doivent
être réservés aux circuits de communication.
DR
systèmes de conduits métalliques.
Figure 33 Figure 34
94
Croisement à angle droit (90°) des câbles d’énergie et de communication
90°
Figure 35
Tableau 11
95
Dans le cas d’un canal de longueur inférieure à 35 mètres constitué d’un câble de
communication écranté, aucune distance de séparation au titre de la CEM n’est
requise vis-à-vis des câbles d’énergie. Toutefois, les canalisations de communication
et d’énergie doivent cheminer dans des conduits séparés ou des compartiments de
goulotte distincts.
Gaine technique
logement
Câble d'énergie
Socles
Figure 36
Dans les autres cas, des distances minimales entre les câbles de communication et
d’énergie sont à adopter suivant le tableau ci-dessus. Qu’il s’agisse d’un canal
composé d’un câble de communication non écranté ou d’une longueur de câble
supérieur à 35 mètres, une distance minimale de séparation est à respecter.
Câble d'énergie
Gaine technique
logement
Distance de séparation
Socles
de prise
Câble de communication écranté
Source guide UTE C 15-900
15 m
Aucune distance de
20 m séparation nécessaire
Une distance minimale de séparation est pour des raisons de CEM
nécessaire pour des raisons de CEM
(voir tableau 11)
Figure 37
Du côté du socle de prise de communication, pour les 15 derniers mètres d’un câble
de communication de longueur supérieure à 35 mètres, aucune distance de
séparation n’est nécessaire au titre de la CEM.
96
Contrôle des installations
Contrôle des installations
électriques
Résistance d’isolement
L’isolement doit être mesuré entre chaque conducteur actif et la terre à l’aide d’un
ohmmètre à courant continu, sous 500 V au minimum, les appareils d’utilisation
étant déconnectés. Les valeurs de résistance d’isolement ne doivent pas être
inférieures à 500 000 ohms.
Nota : la résistance d’isolement des câbles chauffants noyés dans les parois des
bâtiments doit être au moins égale à 250 000 ohms.
98
Résistance de la prise de terre
La valeur de la résistance de la prise de terre est obtenue :
• soit par la mesure de l’impédance de la boucle de défaut phase/terre ;
• soit par la mesure directe avec un ohmmètre de terre.
Dans les deux cas, la mesure est effectuée à l’aide d’un appareil de mesure spécifique.
Conducteurs de protection
La continuité des conducteurs de protection et des liaisons équipotentielles
principales et locales doit être vérifiée.
Dispositifs de protection
L’efficacité des dispositifs de protection doit être vérifiée comme suit :
• pour les dispositifs à courant différentiel-résiduel par examen visuel (adéquation
courant différentiel résiduel assigné/résistance de terre) et essai si l’installation
est sous tension ;
• pour les dispositifs de protection contre les surintensités par examen visuel
(adéquation courant assigné/section du conducteur).
99
Contrôle des installations de communication
ADDUCTION 101
Cas des adductions souterraines 101
Cas des adductions aériennes 102
100
Contrôle des installations de
communication
Le contrôle des installations de communication peut, par exemple, être réalisé par le
Cosael. Cet organisme effectue notamment l’inspection de la qualité de la réception
des signaux radiofréquences et le contrôle de l'installation d'antennes. D’autres
bureaux de contrôle (tels Bureau Veritas, Norisko, Socotec, Apave, Qualiconsult…)
sont également compétents.
Adduction
Le contrôle de l’adduction est en fait un contrôle de génie civil. Il est nécessaire de
distinguer les adductions souterraines des adductions aériennes.
101
Cas des adductions aériennes
Seront notamment examinés :
• la hauteur minimale des câbles au-dessus du sol après pose ;
• les règles de partage des supports entre un réseau aérien basse tension et un
réseau de communication ;
• la « goutte d’eau » à la pénétration dans le bâtiment.
Point de pénétration
Le contrôle doit notamment porter sur :
• l’obturation du point de pénétration (étanchéité) ;
• la pénétration en un même point des différentes canalisations (câbles d’énergie,
de communication, eau, gaz, chauffage) ;
• la liaison des parties métalliques des canalisations et des écrans éventuels des
câbles à la liaison équipotentielle principale (LEP) du bâtiment.
Colonne de communication
Ce contrôle concernera au moins :
• la présence, si nécessaire, d’un local technique opérateurs, de dimensions
suffisantes ;
• la présence d’une gaine technique verticale dédiée aux réseaux de communication ;
• le cheminement des canalisations le plus rectiligne possible ;
• l’éloignement (ou immunité) des canalisations de communication vis-à-vis
d’éventuels équipements générateurs de perturbations électromagnétiques ;
• la mise à la terre au titre de la CEM des chemins de câbles métalliques éventuels ;
• la distinction des réseaux de type coaxial des autres réseaux de communication
(paires torsadées, fibres optiques) ;
• la pénétration des alimentations en énergie 230 V, nécessaires aux dispositifs
d’amplification, au droit des équipements concernés ;
• dans un bâtiment existant, lorsque la gaine technique pour les réseaux de
communication n’existe pas, la vérification que les différents réseaux (distribution
électrique, télécommunications, TV, services généraux) cheminent dans des
compartiments de goulottes différents ou des conduits distincts ;
• la protection mécanique des câbles et obturation des conduits à chaque traversée
de plancher ;
• le respect des rayons de courbure minimaux des câbles et des conduits ;
• le respect des distances de séparation au titre de la CEM entre les câbles d’énergie
et de communication.
102
Câblage résidentiel
Deux types de contrôles sont nécessaires ; l’un ne va pas sans l’autre :
• le premier est visuel ;
• le second nécessite des moyens de mesures et d’essais : il permet de faire une
qualification de l’installation.
Sans prétendre être exhaustif, les points de contrôle détaillés ci-dessous sont
incontournables.
Vérifications visuelles
Elles concernent en particulier les points suivants :
• l’existence d’un dossier de câblage de l’installation de communication ;
• la cohérence du grade de câblage indiqué dans le dossier avec l’installation réalisée ;
• le câblage structuré en étoile depuis le tableau de communication ;
• l’existence, emplacement et dimensions minimales du tableau de communication
dans la gaine technique logement (GTL) ;
• la présence et facilité d’accès du dispositif de terminaison intérieur (DTI) dans le
tableau de communication ;
• la vérification que la barrette de mise à la terre du tableau de communication est
reliée au répartiteur de terre du tableau de répartition électrique ;
• vérifier que le nombre de prises de type RJ45 correspond a minima aux exigences
de la norme NF C 15-100 selon la surface de l’habitation.
Rappel :
- au minimum 1 prise de communication par pièce principale ;
- absence de prise de communication dans les volumes 0, 1 et 2 des locaux
contenant une baignoire ou une douche ;
- 1 socle de prise de courant 16 A à proximité de chaque prise de communication.
103
Contrôle plus détaillé : mesures et essais
• Pour les câbles à paires torsadés écrantés, à l’aide d’un testeur, vérifier la continuité
électrique de l’écran d’une extrémité à l’autre du câblage ;
• vérifier la cohérence de l’affectation des huit contacts des prises de communication
de type RJ45 aux extrémités de chaque lien permanent (dans les pièces du
logement et au tableau de communication dans la GTL) ;
• mesurer la longueur de chaque lien permanent issu du tableau de communication.
Cette mesure doit être inférieure à celle préconisée par les constructeurs (45 mètres
au maximum en l’absence d’autres indications).
DR
Ces mesures de premier niveau pourront être complétées par des tests applicatifs
sur les liens, visant à s’assurer de leur aptitude à la transmission de données et au
support des signaux TV.
104
Annexes
Annexe 1 : désignation des
conducteurs et câbles d’énergie
Dénomination UTE des conducteurs et câbles
Exemples : U 1000 R02V
Élément constitutif Symbole Signification du symbole
Normalisation U Normalisé
Âme A Aluminium
S (après tension) câbles souples
pas de symbole - âme rigide en cuivre
Tableau 12
106
Dénomination internationale conducteurs et câbles
Exemple : H 07 RN-F
Élément constitutif Signification des symboles Symbole
Isolant • Caoutchouc R
• Caoutchouc de silicone S
• Polychlorure de vinyle V
• Polyéthylène réticulé X
• Minéral M
Constituants
Âme • Souplesse
- âme souple, classe 5 F
Construction
• Nature
- cuivre : pas de symbole
- aluminium A
Tableau 13
(*) Uo tension d’isolement par rapport à la masse
U tension d’isolement entre conducteurs de phase
107
Annexe 2 : désignation des
câbles de communication
Exemple de câble à quatre paires torsadées avec écran par ruban global
Drain d'écran
Paire
Conducteur
Isolation
Écran
Photo Nexans
Gaine extérieure
a / b TP TP : paire torsadée
Figure 38
108
Annexe 3 : degrés de protection
d’un matériel aux conditions
d’influences externes
Le code IK
La protection contre les chocs mécaniques est caractérisée par le code IK.
Le tableau ci-dessous précise la correspondance entre l’énergie d’impact, le code IK
et la classification du risque mécanique au sens de la norme NF C 15-100.
Tableau 14
Le code IP
Le code IP comporte deux chiffres, suivis éventuellement d’une lettre additionnelle :
• le premier chiffre indique le degré de protection contre la pénétration des corps
solides et contre l’accès aux parties dangereuses (0 à 6) ;
• le deuxième chiffre indique le degré de protection contre la pénétration de l’eau
(0 à 8) ;
• les lettres additionnelles (A, B, C et D) pouvant figurer sur les matériels n’indiquent
que la protection des personnes contre l’accès aux parties dangereuses.
109
Protection en présence de corps solides
Poussières ou
Tableau 15
(1) Un degré minimal 2 est exigé au titre de la protection contre les chocs électriques pour les appareils non-enfer-
més, utilisés dans les locaux non-réservés aux électriciens. Les appareils d’éclairage portant la marque de confor-
mité aux normes remplissent cette condition.
(2) Le degré 5 est suffisant si les poussières susceptibles de pénétrer dans le matériel ne risquent pas de gêner son
fonctionnement.
110
Protection en présence d’eau
Tableau 16
(1) Uniquement pour les luminaires.
111
Index alphabétique
112
D DCL (dispositif de connexion pour luminaire) 85
Dérivations individuelles horizontales 14, 31, 34 à 36, 52, 63
Disjoncteur de branchement 41, 53, 55, 56, 67, 68, 73, 74
Dispositif (différentiel) 26, 36, 39, 45, 53, 55, 56, 59,
66 à 69, 71, 74, 84, 99
Dispositifs différentiels à haute sensibilité 30 mA 68
Domotique 70, 76
Double isolation 31, 33, 36
E Éclairage 15, 32, 33, 41, 45, 48, 65, 67, 71, 76, 85
Équipement (minimal) 34 à 36, 39 à 41, 45, 63, 65, 66, 69 à 71
Emplacement technique opérateur 39 à 41
Enterrée (canalisation) 25, 27
Exigences fondamentales 7à9
Extérieur 20, 21, 53, 68
I Indices de protection 75
Installations électriques BT 8, 11, 41, 53, 65, 66, 68, 73, 85, 98
Installations de communication 9, 21, 101
Interrupteur 55, 68, 71
Interrupteur différentiel 68
Isolation 31, 33, 49, 58, 70, 74, 94
L LED 67
Liaison au réseau 14, 15, 20, 26
Liaison entre la GTL et les logements 47
Liaison équipotentielle principale 9 à 11, 42, 43
Lien (communication) 70, 75, 77, 79, 86, 96
Lignes aériennes (BT, de télécommunication) 21, 22
Local technique 31, 39, 40, 45, 48
113
O Organisation d’une GTL (exemples d’) 58
P Paires torsadées (câble à) 35, 41, 42, 46, 47, 70, 71,
77, 79, 80, 88 à 90
Panneau de contrôle 54, 55, 59
Passages horizontaux 31, 41
Performance des réseaux de communication 9, 12, 90
Perturbateurs (CEM entre) 12
Point de pénétration dans le bâtiment 16, 22, 39, 53, 102
Prises (de courant) 63, 67, 74
Prises (de communication) 57, 71, 75, 86
Prise de terre 11, 36, 99
Protection contre la pénétration de l’eau 75, 109, 111
Protection contre la pénétration des corps solides 75, 109, 110
Protection contre les chocs mécaniques 20, 31, 35, 109
Protection contre les chocs électriques 8, 11, 31, 39, 49, 54, 58
Protection contre les surintensités 8, 26, 66, 67
Protection des personnes 8, 11, 109
S Salle de bains 74
Sectionnement 14, 26, 55, 56
Sécurité (électrique, de l’installation) 8
Séparation (transformateur de) 68, 85, 87
Services (généraux) 31, 33, 39, 41, 48
Socles de prise de courant 41, 55, 59, 65, 66, 71, 85, 86
Socles de prise de communication 59, 69
Surintensités 8, 26, 36, 66, 67
114
U Unité de vie 53, 59, 71
115
Glossaire
Circuit terminal
Circuit relié directement aux appareils d'utilisation ou aux socles de prise de courant.
Classe I
Matériel comportant une isolation principale et un moyen de raccordement de la
masse à un conducteur de protection mis à la terre.
Classe II
Matériel comportant à la fois une isolation principale et une isolation supplémentaire.
Ce matériel ne comporte pas de moyen de raccordement de la masse à un conducteur
de protection mis à la terre.
Les matériels à double isolation (symbole ) sont des matériels de classe II.
Conducteur de phase
Conducteur affecté à la transmission de l'énergie électrique (repéré par toute couleur
sauf vert, jaune, bicolore vert/jaune et bleu clair - généralement rouge ou noir).
Conducteur de protection
Conducteur destiné à relier à la terre les masses des matériels électriques et des
éléments conducteurs (repéré par la couleur bicolore vert/jaune).
Conducteur neutre
Conducteur relié au point neutre du réseau et pouvant contribuer au transport de
l'énergie électrique (repéré par la couleur bleue).
Contacts directs
Contacts de personnes avec des parties conductrices destinées à être sous tension.
Contacts indirects
Contacts des personnes avec des masses mises sous tension par suite d'un défaut
d'isolement.
116
Masse
Partie conductrice d'un matériel électrique susceptible d'être touché par une
personne et qui n'est pas normalement sous tension.
Prise de terre
Corps conducteur en contact avec la terre et couvrant une liaison électrique avec
celle-ci.
Euridis
Protocole de communication (norme NF EN 62056-31) utilisé dans le cadre du
téléreport par liaison filaire.
Câblage résidentiel
Câblage d’un logement en aval du DTI (dispositif de terminaison intérieur) jusqu’au
socle de prise de communication destiné à la distribution des services de communi-
cation dans une propriété privée. Il exclut les cordons de raccordement.
Colonne de communication
Liaison entre le répartiteur général (de campus ou de bâtiment) et le ou les
répartiteur(s) secondaire(s) (de bâtiment ou d’étage). Également liaison entre le
répartiteur de bâtiment ou d’étage et le dispositif de terminaison intérieur (DTI)
situé dans le tableau de communication de la gaine technique logement (GTL).
Cordon de brassage
Longueur de câble souple équipé de connecteurs utilisée pour l’interconnexion à
l’intérieur du tableau de communication.
Diaphonie
Désigne l’influence électromagnétique d’une paire sur une autre paire au sein d’un
câble de communication à paires torsadées symétriques.
DTI
Dispositif de terminaison intérieur, usuellement situé à l’intérieur du logement.
Il sert de point de test et de limite de responsabilité quant à la maintenance du
réseau d’accès.
Écranté
Se dit d’un câble ou d’un élément de câble sur lequel a été disposée une protection
métallique en vue d’améliorer les performances électromagnétiques.
117
Grade
Classification fondée sur les services qu’il est prévu d’acheminer dans chaque loge-
ment et donnant une aide pour le choix du système de câblage.
Lien permanent
Câblage d’un logement de la sortie du tableau de communication jusqu’au socle de
prise de communication ne comportant que des éléments passifs (câbles et connec-
teurs) à l’exclusion de tout cordon.
Répartiteur
Équipement utilisé pour les fonctions de regroupement, de brassage et de distribu-
tion des câbles de télécommunication. Il est nommé répartiteur de campus de
bâtiment, d’étage ou de logement, selon sa localisation et sa fonction.
Surface de boucle
Surface constituée par l’éloignement trop important de câbles d’énergie et de
communication. Cette surface doit être minimisée pour réduire le phénomène de
couplage inductif.
VDI
Acronyme signifiant voix (téléphone), données (informatique) et images (audiovisuel).
Armement
Ensemble des accessoires nécessaires au support d'une ligne électrique ou télépho-
nique en haut d'un mât ou d'un pylône.
Canalisation
Ensemble constitué par un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s) isolé(s), câble ou
jeu de barres et les éléments assurant leur fixation et, le cas échéant, leur protection
mécanique. Une canalisation électrique contient des conducteurs électriques, soit de
communication, soit d’énergie. Une canalisation de communication contient seule-
ment des câbles de communication.
118
Chemin de câble
Support de câbles constitué d’une base continue et de rebords et ne comportant
pas de couvercle.
Goutte d’eau
Boucle réalisée avec un câble d’énergie ou de communication aérien avant sa
pénétration à l’intérieur d’un bâtiment, afin de limiter les contraintes mécaniques
sur sa gaine extérieure et permettre une pénétration de bas en haut du câble.
Impédance
Paramètre, exprimé en ohms, caractérisant la résistance opposée par un matériel au
passage d’un courant électrique alternatif.
Unité de vie
Notion introduite par la réglementation relative à l’accessibilité aux personnes
handicapées :
• dans le cas d’un logement réalisé sur un seul niveau, l’unité de vie est constituée
de la cuisine (ou de la partie de studio aménagée en cuisine), du séjour, d’une
chambre (ou de la partie du studio aménagée en chambre), d’un cabinet d’aisan-
ces et d’une salle d’eau ;
• dans le cas particulier d’une maison individuelle réalisée sur plusieurs niveaux,
cette unité de vie se situe au niveau d’accès au logement et se compose de la
cuisine, du séjour et d’un cabinet d’aisances comportant un lavabo.
119
Remerciements à (par ordre alphabétique) :
Antel-Telebat
Belle Vie Domotique
Domolux
Électricité Dépannage Service
OCEA
T3Fils
Crédit photos
Pages intérieures : Contact 14-100-EDF (pages 14, 15) - Hager (pages 77, 79) - Legrand (pages 78, 81, 82, 86) -
Nexans (pages 70, 108) - Schneider Electric (page 57) - UTE (pages 16, 21, 22, 27, 28, 43, 44, 58, 59, 69, 88,
95, 96, 108).
Tous droits de reproduction réservés.
120
Impression GECA SpA - 20090 Cesano Boscone (MI) - Italie
Achevé d’imprimer : octobre 2008
121
les mémentos Promotelec
• Locaux d’habitation - Installation électrique.
• La protection différentielle.
• Immeubles collectifs d’habitation - Installations électriques des services généraux.
• Établissements recevant du public - Installation électrique.
122
ISBN : 978-2-915673-23-4
© PROMOTELEC 2008
Selon le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction, partielle ou
totale, du présent ouvrage est interdite sans autorisation de Promotelec.
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