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I B T P/B U T E M B O
B. P. 124 B U T E M B O
COURS DE ROUTES
G2 BTP
PAR
INGENIEUR CIVIL
Fossé triangulaire
Fig. 3
c. A flanc de coteau, c’est-à-dire mixte, ou encore mi-déblai et mi-remblai. On
constate une partie au-dessus et une autre au-dessous du terrain naturel.
Dans ce cas, le corps de chaussée est mixte, remblai d’un côté et déblai de
l’autre. Le fossé se trouve seulement du côté de déblai. A proximité du talus
de remblai, on pose de petits piliers dits chasse-roues ou banquettes, dont le
rôle est d’indiquer la largeur de la plate-forme entre laquelle les véhicules
doivent rouler ou circuler, de peur d’un dérapage éventuel dans la vallée.
Fig. 4
d. Au niveau de la campagne
Ici, on impose le fossé trapézoïdal pour un meilleur écoulement des eaux en
sens longitudinal, c’est-à-dire parallèle à l’axe de la chaussée. Quelquefois,
pour une meilleure conservation de la chaussée et pour mieux favoriser
l’écoulement des eaux, on préfère surélever de quelques cm la plate-forme
de la chaussée.
F F
Fig. 5
Fig. 6
Largeur de la Chaussée
Fossé Accot. Accot.
Fossé
Plate forme
Assiette
Fig. 7
Route en courbure
Côté extérieur
Rayon : 280 à 400m
Côté Intérieur Dévers
Fig. 8
Cavalier
Acc.
Berne Acc.
Fossé
Talus de remblai 3/2
Fig. 9
I.2 Structure de chaussée
Sont appelées structures flexibles, celles dont les couches superficielles sont
constituées des liants naturels ou d’hydrocarbure (goudron, bitume, asphalte). Cette
dénomination dérive du fait que sous la charge, ces structures subissent une grande
déformation locale et reprennent leur forme initiale après que la charge se soit
déplacée ; ou encore, elles épousent fidèlement les déformations causées par la
sous-fondation.
Sont au contraire appelées structures rigides, celles dont la couche superficielle est
constituée d’une dalle en béton de ciment, armée ou non.
a. Sous-fondation : c’est le terrain sur lequel est posée la superstructure. Elle peut
être une terre en déblai ou en remblai qui n’a pas subi une amélioration (c’est
très souvent un matériau d’emprunt ordinaire). Elle a une épaisseur de 20 à 50
cm ; son épaisseur minimale est surtout fonction de la nature du sol, de
l’importance du trafic, etc…Elle joue 3 rôles dans la chaussée dont:
Sous-fondation Sous-fondation
Fig. 10
Cours de routes G2 BTP Page 8
La couche d’usure a pour rôle de garantir la sécurité du trafic (adhérence…), la
protection des couches inférieures contre diverses agressions (trafic, infiltration
d’eau…) et la diminution des bruits de roulements etc…
Tableau 1 : Caractéristiques principales des types de routes selon la classification conventionnelle suisse
Objectifs relatifs à la Débit et sécurité Débit et sécurité Assurer des Concentrer la Desserte
circulation élevés à grandes élevés à vitesses liaisons circulation de parcellaire
vitesses moyennes secondaires, le desserte dans les
débit et la zones habitées
vitesse étant
limités
Exigences en matière
d’exploitation
Stationnement Autorisé Interdit hors des Réglementé Réglementé Réglementé ou
uniquement sur les agglomérations ; libre
Transports publics Arrêts non Encoches d’arrêts Eventuellement Convient Seulement à titre
autorisés bus, encoches particulièrement exceptionnel
éventuellement d’arrêts bus aux transports
tracé en site publics
propre
Tableau 2 : Distances minimales recommandées entre les nœuds routiers pour des raisons de sécurité et de capacité
Type de route Charge de trafic admissible pour les Vitesses de circulation (km/h)
2 sens de circulation (véh/h)
RGD (4 voies, y. c. urbaines) 5000 80 à 120
RP (2 voies, carrefours à feux lumineux) 1500 80 à 100
RL (2 voies) 1000 60 à 80
RC (2 voies) 600 20 à 60
RD (2 voies) 120 20 à 50
DESIGNATION R I G R I L
Rayon de courbure
Normal 500 m 300 m
Minimun 300 m 100 m
< 300 m suivant < 100 m suivant circonstances
circonstances locales locales
Dévers
Courbe de plus de 1000m de rayon 0
Courbe de 1000 à 500 m de rayon 2 à 4% R ≥ 300 m : 5 à 8%
Courbe de 500 à 300 m de rayon 5 à 8% R < 300 m : 10%
Vallonné 55 – 80 km/h
Montagneux 40 – 55 km/h
Vallonné 50 – 60 km/h
Montagneux 35 – 40 km/h
Vallonné 35 – 50 km/h
Montagneux 25 – 35 km/h
Principale Plan 4
Vallonné 5–7
Secondaire Plan 5
Vallonné 5–7
Montagneux 7–9
Tertiaire Plan 7
Vallonné 7–9
Montagneux 9 – 12
Z
C
0
M P α B Fig. 11
2
v
Le dévers est donné par D = avec D – dévers en % ;
260 R
V – vitesse en km/h ;
R – rayon de courbure en m.
Pour R ≤ 100 m, v ≤ 52 km/h → Dmax = 10%
Pour R ≥ 150 m, v ≥ 102 km/h → Dmax = 2,5%
Pour les routes d’importance moyenne, on peut adopter les valeurs
suivantes : R > 500 m, pas de dévers ;
R = 500 m, D = 2%
R = 300 m, D = 4%
R = 200 m, D = 6%
R = 150 m, D = 8%
R ≤ 100 m, D = 10%
5. Surlargeur dans les virages
Pour faciliter le croisement dans les parties courbes, il convient d’accorder à
la route une surlargeur ou élargissement de la chaussée qui vaut :
v
St = 2 (R - √ R2−L2 ) + avec : L – largeur de la chaussée en m ;
10 √ R
R – rayon de courbure en m ;
V – vitesse en km/h
Cette disposition est fortement recommandée pour les courbes à rayon
inférieur à 150 m.
50
Si 150 m < R < 200 m, alors St =
R
Cependant, de part et d’autre de l’axe de la route où on a le dévers max., la
valeur du dévers en chaque section ou profil de la courbe, de l’extrémité vers
le milieu, est donnée par :
Largeur
Fig. 12
8. Largeur de la chaussée
Elle est déterminée en fonction de l’importance de la circulation (trafic)
pour permettre la circulation aisée des véhicules en assurant un
croisement et un doublement de 2 véhicules sans risques. Pour cela, on
considère qu’une bande de roulement de 3,50 m de largeur est nécessaire
et suffisante, ce qui donne des largeurs des chaussées de 7 m, 10 m, 14 m,
etc.
9. Dégagement latéral
On appelle dégagement latéral dans une courbure, l’espace mesuré vers
l’intérieur, dépourvu d’obstacles à une hauteur de 1,0 m au-dessus du
niveau de la plate-forme. Il permet la visibilité dans les virages.
Si R ≥ 1500 m, le dégagement latéral f est nul ;
5000+2 R
Si R < 1500 m, f = avec :
R
f - dégagement latéral en m, mesuré à partir de l’axe de la route ;
R – rayon de courbure en m.
10. Rayon de raccordement
B
A R
R R
Fig. 13
h= 1.00m h= 1.30m
Fig. 14
Fig. 15
∑ Zi
√
Ud,crit = Ud,m + k.
Ud ,m
-
1
T . Li 2. Li .T
1
et Ud,m = .
T
1
n
∑ Li
1
avec :
∑ Zi
1
n avec :
∑ TJMi . Li
1
Uz,crit = Uz,m
√
+ k.
Uz ,m .10 6
-
106
√TJMp . TJMs .365. T 2. √TJMp . TJMs.365 . T
et Uz,m =
1
n
.
∑ Uz ,i avec :
1
Catégorie de route et Valeurs seuils (nombre d’accidents par intervalle pour une période de 3 ans)
Tous les Accidents par dommages corporels Accidents mortels et avec blessé
emplacement
accidents
Autoroutes (par sens de circulation) 15 10 6
Sémi-autoroutes
Routes principales et secondaires 8 5 3
hors des localités
Tronçons et carrefours en localité
Dans ce cas, le freinage n’est pas sollicité totalement par le coefficient de frottement
longitudinal seul car il ya apparition d’un coefficient de frottement transversal, les 2
( )( )
2 2
CFLp CFTp
+ =1
étant liés par la relation : 1 1
CFL CFT
0 ,9 0,9
[ √ ( ) ] avec
2 2
V 1 CFTp
Avec : CFTp= −P et CFLp=min CFL ; . CFL . 1−
gR 90 % β . CFT
R – rayon de la courbure en m
β–
2
V
Alors la distance de freinage vaut : D f =
2 g(CFLp ±i)
300
320
360
340 280
260
300
240
Fig. 16
180
160
140 Colline
Valée ou
300 320 Dépression Fig. 17
340
Point de rebroussement
550
490
520
530
Fig. 18
580
- Crête : c’est la ligne de faîte, ou encore, c’est le lieu géométrique des points de
rebroussement des courbes de niveau, quand on chemine dans le sens des
altitudes croissantes, en regardant la convexité des courbes ; elle constitue la
ligne de partage des eaux.
50
45
40
35
Fig. 19
30
fig. 6.8
Il se réalise entre 2 déclivités i1 et i2 se croisant au sommet vertical par un arc de
cercle de rayon vertical Rv. Il en existe 2 types définis sur la base du changement
de déclivité m = i1-i2, avec i1et i2 respectivement déclivité au début et à la fin du
raccordement vertical et m l’angle aigu compris entre les 2 déclivités.
- Raccordement vertical convexe avec m positif ; le centre du cercle vertical est
situé au-dessous de la chaussée ;
- Raccordement vertical concave avec m négatif ; le centre du cercle vertical est
situé au-dessus de la chaussée ;
La distance entre le début et la fin du raccordement vertical dite ‘’longueur du
Rv . m
raccordement b’’ est donnée par : b = 2.Tv =
200
Remarquons que ‘’m’’ est généralement faible (< 20%) alors que R v reste très
grand (> n500 à 1000 m) et doit satisfaire à 4 conditions dont :
- Garde au sol : pour les aménagements parcourus à faible distance (accès aux
propriétés, parkings, carrefour…), les raccordements verticaux ont un rôle
essentiellement géométrique afin d’éviter que la carrosserie ne soit en contact
avec le sol ; d’où les valeurs minimales suivantes avec une marge de 5 cm
(véhicules légers) et 10 cm (poids lourds) :
. Rv,min : 20 m (contact au milieu de l’empattement) en raccordement convexe et
. Rv,min : 40 m (contact au niveau du porte à faux avant ou arrière) en
raccordement concave
fig. 6.9
Comme Rv est grand, alors Sv équivaut à la projection d’un plan horizontal de la
ligne de visée reliant ho et hg respectivement hauteur de l’œil du conducteur,
admis égale à 1m et hauteur de l’obstacle, admis égale à 1,5m. 2 cas peuvent se
présenter :
. Sv < b, on a: R2v + S2o = (Rv + ho)2 = R2v + 2. Rv .ho + h2o avec h2o <<<
→ R2v + S2o = R2v + 2.Rv .ho → S2o = 2. Rv .ho → So = √ 2. Rv . ho
et par analogie Sg = √ 2. Rv . h g
On obtient ainsi Sv = So + Sg = √ 2. Rv . h o+ √ 2. Rv . h g = √ 2 Rv .√ ho + √ 2 Rv .√ hg
Sv = √ 2 Rv .¿ + √ hg) → S2v = 2.Rv .¿ + √ hg )2 (en élevant les 2 membres au carré).
2
Sv
D’où Rv =
( √ ho+ √ hg)2
ho+hg +2 √ ho . hg Rv . m 200
. Sv < b, on a: Sv = 100. + → Rv = (S – 100.
m 200 m v
ho+hg +2 √ho . hg
)
m
b. Dans le raccordement concave, les conditions de visibilité de nuit sont
déterminantes ; en effet, si la route n’est pas éclairée, il faut que les phares
éclairent un tronçon de route suffisamment long pour que le conducteur puisse
voir l’obstacle. Ainsi, si
Sv
hε
. Sv < b, on a: Sv = 2.Rv (tgε + ), donc Rv = hε
Sv 2.(tg ε + )
Sv
. Sv > b, on a: Sv = avec:
hε – hauteur des phares au-dessus de la chaussée admise égale à 60 cm
Raccordement convexe 1500 2100 3000 4200 6000 8500 12500 20000
Raccordement concave 800 1200 1600 2500 3500 4500 6000 8000
Sémi-remorque, Camion avec remorque (type B), Autocar, Bus articulé affecté au transport public A 10,0
Camion avec ou sans remorque (type A), Bus standard et car de voyage B 8,7
Voiture particulière (y compris monospace), Petit véhicule de livraison (jusqu’à 3,5t D 4,0
N.B. :
- Emax n’est nécessaire que pour les courbes où l’angle intérieur φ de la courbe est
ℜ
supérieur à une valeur limite φmax = 5,5 arcsin ( );
D
- Si φ > φmax, Emax est prise en compte avec un facteur de réduction p qui dépend du
changement de direction φ et du rapport D/Re pris généralement égale à 1.
Ainsi donc E = Emax.p – (B – B1) en m avec :
B – Longueur de la voie en alignement
B1 - Longueur de la voie nécessaire selon le profil type
- Si E < 10 cm, elle ne sera pas alors considérée
- Si Re < 11,25 m, on se trouve dans la problématique de lacet
- Tableau des valeurs limites du rayon extérieur de la voie
A 11,25 500
B 375
C 225
D 80
V.1 Généralités
- L’infrastructure : c’est l’étude du tracé, des terrassements, des ouvrages d’art etc.
- La superstructure : c’est l’étude de différentes couches de la chaussée :
dimensionnement et installations diverses.
Le genre de route à adopter est conditionné par les caractéristiques et l’intensité
du trafic, mais aussi et surtout par les moyens financiers à mettre en œuvre et les
considérations d’ordre politique et économique.
L’évolution d’une route passe généralement par les trois stades suivants :
- Ouverture au trafic (pénétration, évacuation) ;
- Amélioration (abaissement des charges d’entretien) ;
- Parachèvement (réduction des frais de transport) : revêtement (diminution des
réparations des véhicules et abaissement du coefficient de traction) et ouvrages
d’art (poids lourds).
Il est indispensable que la construction d’une route soit conduite d’emblée, avec
le souci de pouvoir l’améliorer avec un minimum de pertes, au fur et à mesure
des besoins et des possibilités. D’où la nécessité de procéder à des études
préalables et approfondies du tracé, afin d’éviter de devoir construire une
deuxième route au moyen des variantes inutilement dispendieuses. En effet, les
conditions à réaliser lors de la construction restent l’économie, la réduction des
frais d’entretien et la meilleure utilisation du parc véhicule par les usagers.
On cherchera à donner à la route la plus grande homogénéité quant aux
caractéristiques admises, et l’assainissement de la plate-forme est une condition
sine qua non pour sa bonne tenue.
L’étude technique du tracé consiste à relier, dans les meilleures conditions, deux
points donnés (ex. Goma-Kisangani), en tenant compte :
100 10
50 20
30 30
20 40
C’est ainsi que sur une route de montagne ayant une pente de 10%, celle-ci
devra être ramenée à 6 ou 7% dans les courbes à très petit rayon.
Exemple : R = 50 m
Pente de la route : P = 8%
20 8 16
Réduction (d’après le tableau ci-haut) : 20% de 8% = . = =
100 100 1000
1,6%
Pente en courbure (réduite) : 8 – 1,6 = 6,4%
f. Homogénéité des caractéristiques d’un tracé
On doit s’efforcer à homogénéiser les caractéristiques d’un tracé, surtout pour ce qui
concerne le rayon de courbure (virage) et la visibilité.
Ainsi par exemple, une courbure de rayon de 30 m sur une route où se succèdent des
courbes de rayon de 200 m est un obstacle dangereux.
De même pour la visibilité, il serait dangereux de laisser subsister sur une route
généralement bien dégagée, un endroit de très mauvaise visibilité.
g. Tracé théorique – Procédé classique
A l’aide d’une carte topographique, relier les deux points obligés par un tracé
théorique qui se réalise en tenant compte de la déclivité max. et de l’équidistance
des courbes.
Le principe de ce tracé consiste à déterminer sur les courbes de niveau, les points de
passage probables de la route à l’aide des arcs de cercle de rayon L (longueur de
cheminement) tracés au compas, avec :
β
t t
A
B
R R
α
α/2
Fig. 21
Pour déterminer la longueur totale du tracé réel, il faut mesurer le plus précisément
possible, les distances entre les courbes, soit les parties droites, à l’aide d’un compas,
et en déduire la vraie grandeur à l’aide de l’échelle de la carte.
Pour ce qui est de la longueur développée de l’arc AB :
- Mesurer les longueurs des tangentes, soit t = AT = BT ;
- ATBO étant un quadrilatère, soit  + β + B + α = 360°, alors β + α = 180° (angles
supplémentaires), car  et B sont des angles droits ;
α t
- Calculer tg = avec : - O : centre de la courbe
2 R
- α : angle au centre
- R : rayon de courbure
- A et B : points de tangence de la tangente t à l’arc AB
π Rα
Ainsi, la longueur développée de l’arc AB vaut : AB =
180
Les résultats des mesures et calculs ci-dessus définis, sont inscrits dans un tableau pour
obtenir la longueur totale du tracé.
2. Courbe
3. ---/---
a. Principe
C’est un simple graphique où chaque point de l’axe du projet et les points du
terrain naturel situés sur la verticale sont figurés par leurs coordonnées.
- Les abscisses sont figurées à l’échelle de longueur ; les distances sont comptées
horizontalement suivant l’axe à l’origine du tracé.
- Les ordonnées sont figurées à l’échelle de hauteur ; ce sont les cotes d’altitude
rapportées à un plan horizontal de référence appelé généralement plan de comparaison.
Le graphique ainsi établi est complété par des renseignements numériques placés, soit à
proximité immédiate du graphique, soit au-dessus de la trace du plan de comparaison
sous forme d’un tableau. Les longueurs et les cotes sont toujours exprimées en mètre
(m) à 2 décimales près.
b. Orientation
Le profil en long est toujours présenté dans le même sens que le tracé en plan.
c. Echelle
L’échelle des longueurs est identique à celle de la carte topographique sur
laquelle se trouve le tracé réel.
L’échelle des hauteurs est prise généralement 10 fois celle des longueurs en vue
de bien indiquer les déclivités, rendre les ondulations du terrain beaucoup plus
visibles et donner ainsi un graphique moins éloigné de la réalité.
d. Plan de comparaison
C’est un plan horizontal de référence qui sert à réduire les cotes du terrain
naturel. Il est toujours pris inférieur à la cote du point le plus bas de la région où
le projet est en cours.
Il sera de préférence pris multiple de 5 ou 10, et sera constitué d’un chiffre rond.
Cependant, si le tracé se développe sur une grande longueur en terrain dénivelé,
on peut être amené à effectuer un changement de plan de comparaison, ce qui
conduira à une coupure du profil (avec décalage en hauteur).
e. Tracé du profil en long
75
PC
86
82
86
84
80
82
84
84
N° des profils 2 3 4 5 6 7 8
Cotes du T. N.
Cotes du Projet
Déclivité, pente et
rampe
Rayon et angle au
sommet
R
R
R
1 2 3 4 5 6 7
Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6
Soient Q1, Q2……Q , les cotes du terrain naturel, et
Q’1 Q’2
n Q’3 Q’4 Q’5 Q’6
X5 S
X5
X5 w α
X2
Y5 t
T1 X1
y3
Y4
C
y2
T2
A y1
B
M R R
∆ Fig. 22
∆/2
N
O
Ensuite, par la méthode des abscisses-ordonnées qui, à x, on fait correspondre y tel que
y=R- √ R2−x 2 , on va déterminer les points complémentaires y , y , y ….y 1 2 3 n (points
faisant partie de la courbe ACB) situés sur des perpendiculaires à AS (BS) et passant par
les points x1, x2, x3…..xn.
- Détermination des bords de la route
A l’issue des calculs ci-dessus, on trace au chantier, des alignements successifs Ay 1, y1y2,
y2y3 …qui constituent l’arc AC (BC), axe de la future route.
A
918
2ème cas : Point situé entre 2 courbes de niveau parallèles, d’altitudes différentes :
A éq . d 1
Alt X = Alt A + avec D = d1 + d2, et
315
d1
x
D
d2
eq – équidistance, ou
316 B
éq . d 2
Alt X = Alt B -
D
3ème cas : Point situé entre 2 courbes de niveau non parallèles, d’altitudes différentes :
307
éq . d 1
B Alt X = Alt A + avec D = d1 + d2, et
d2
D
306
x eq – équidistance, ou
d1
A éq . d 2
Alt X = Alt B -
D
4ème cas : Point situé entre 2 courbes de niveau ou non de même altitude :
304 A é q.d
D Alt X = Alt B ±
303 B D
d
X
Cours de routes G2 BTP Page 73
Le signe ± tient compte de la croissance ou de la décroissance des courbes de niveau.
5ème cas : Point situé hors courbes de niveau :
380
A
Alt X = Alt A – ΔH, avec ΔH = p.d, et
379
é q Alt A− Alt B
D
P= =
B
D D
d
Projet
n
m
PF
TN
P1 Fig. 23
L P2
Sens
Œil du dessinateur
Droite
1 2 3 4 5
Fig. 22
Il est généralement d’usage de rabattre (ou de lever) le profil en travers vers
l’origine de la route, c’est-à-dire, figurer le côté droit de la route sur la
gauche du profil en travers, et le côté gauche sur sa droite. En d’autres
termes, les sections des profils en travers seront dessinées à l’envers, c’est-à-
dire, pour dessiner par exemple la section 1, il faut se placer en 2 et observer
1 ; et pour dessiner la section 2, il faut se placer en 3 et observer 2 ; et ainsi
de suite.
Les profils en travers seront levés sur une longueur double de la largeur de la
route afin de permettre l’adjonction des talus et des fossés. Ils seront tracés
perpendiculairement à l’axe de la route, au point où celui-ci rencontre la
courbe de niveau.
c. Echelle :
1
Elle est identique en longueur et en hauteur, soit .
100
d. Plan de comparaison
Chaque profil en travers aura son plan de comparaison comparativement
aux cotes de ses points.
e. Tracé du profil en travers
Au dessous de l’horizontale de référence, on dessine des cases de 1 cm
de hauteur renfermant les indications suivantes :
- Altitudes du terrain naturel :
- Altitudes du projet (des mêmes points) ;
- Distances partielles entre 2 points successifs ;
- Distances cumulées (de chaque point depuis l’origine) ;
- N° des piquets des profils en travers ;
PC
N° des piquets
Cotes du T N.
Cotes du projet
Distance partielles
Distance cumulées
Dvlp planimétrique
f. Talus et fossés
L’inclinaison des talus tient compte de la cohésion de la terre. Elle sera faible pour le
sable pulvérulent et plus forte pour les bons matériaux. Elle se rapprochera de la
verticale pour les matériaux rocheux.
Pourcentage des parties courbes sur la longueur totale 22% 31% 20%
Somme des dénivelées entre points hauts et points bas 108,85 m 124,36 m 98,4 m
Triangle: Dans la plupart des cas, ces figures sont résolues par des formules des pentes.
a. Soient 2 pentes de même sens déterminant 1 segment m sur la verticale :
h β
C O
P’ α
B
P
h α
m O
β
P’
c M C’
2 3
4 b
1
a a2 b2 b1
121.70
120.20
a1
121.00
122
c
P 1. Décomposer la figure en divers formes géométriques (triangle 1,4 ; trapèze 2 et 3)
P’ 2. Déterminer alors la base et la hauteur,
Fig. 1
a1 triangle avec deux pentes de même sens
a2
m= Ca2= cote du projet C
= 122 – C de a1
m= Ca2= 122 – 120.6= 1.4m ; p= pente du talus de remblai => p= 2/3 = 0.67 => h
1.4
¿ =2.6 m => S1= 1,4x2.6x1/2= 1.82m²
0.67−0.13
C M
trapèze avec B= Ca2=1.4m
Fig. 2 b= MM’=122 – 121=1m
M’
a2 H=CM = 3m
C’ Trapèze avec H= MC’= 3m
M
B=MM’ =1m
Fig. 3 b= C’b2=122- cote de b2= 122-121.35=0.65m
M’ b2
C’ 121.00+121.7
Cote de b2 : =121.35
2
p
x 1+0.65
S3= e = x 3=2.476 m²
b’
Fig. 4 2
b2 p’
∆ avec 2 pentes contraires ; m=C’b2= 0.65m ; p=2/3 = 0.67
121.7−121 0.7
(pente du talus de remblai) => p’= =
6 6
0.65
x 6 x 0.65 3.95
S4 = 2 = e =1+ = =0.84 m ²
+0.7 /6 4+0.7 4.7
3
S1
S2
S3 V5
PF
V4
V’3
V1 V2 V3
l1 l2 l3 l’3 l4 l5
l3
S2
S1 S3
S4
S5
S6
L1 L2 L3 L4 L4
l5
H H’
B C
B r
Cours de routes G2 BTP Page 84
Ligne de terre
A D
l
L’ordonnée AB = d indique le déblai qui doit être transporté pour combler le
remblai CD = r situé à à une distance l. Le rectangle hachuré ABCD a pour surface
le produit du cube d x l, appelée ‘’moment de transport’’. Ce dernier représente
des quantités presque identiques à la dépense des travaux de transport. Il
dépend à la fois des cubes transportés et de la tonne kilométrique en matière de
transport (prix de transport d’une tonne des marchandises à une distance de 1
km).
d. Indication des transports
Il faut bien se rappeler que l’on doit indiquer le transport d’un déblai vers un
remblai, et non l’inverse.
e. Différents cas à examiner
- Les déblais et les remblais se compensent exactement ; c’est le cas le plus idéal, mais
malheureusement exceptionnel et rare ;
- L’épure donne un excès de déblai ou de remblai ; plusieurs possibilités peuvent être
examinées :
Ou bien, avoir un seul lieu de dépôt ou d’emprunt placé à gauche, à droite ou à
l’intérieur de l’épure ;
Ou bien, avoir deux ou plusieurs endroits de dépôt ou d’emprunt situés dans les
différents endroits.
Exemple numérique
P F
28.10
1 3 3 3
28.10
28.10 28.10
TOTAL 106,45 106,45 2,88 4,92 7,8 161,79 8,37 7,9 16,27 294,965
5
N° des Cube des Cube des Déblais à employer Excès des Excès des
profils déblais remblais transversalement à l’axe déblais remblais
1 2 3 4 5 6
Epure de LALANNE
114.279
4134
87.052
133.168
A l’issue de ce qui précède, nous constatons que les remblais sont supérieurs aux
déblais, soit 247,449 m3 - 114,279 m3 = 133,17 m3 de remblais excédentaires.
Il y a donc lieu de trouver la position du site d’emprunt qui va aider à combler les
remblais excédentaires, et cela par le théorème des moments.
Position de l’emprunt
Remarquons qu’au niveau des profils 1 et 2, tous les déblais sont déjà absorbés par
les remblais du profil 3.
Ainsi, au niveau du profil 3, il nous reste un volume de: 201,333 m3 – 41,34 m3 –
72,939 m3 = 87,051 m3 à remblayer ;