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COURS DE ROUTE 1
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Chargé du cours: Koundouno Fatoma
SOMMAIRE
1. Introduction sur le concept routier
2. Terminologies routières
4. Tracé en plan
5. Profil en long
6. Profil en travers
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CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES ROUTES
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Celles-ci peuvent conduire à des délestages de roues et à la formation de zones
d'accumulation d'eau avec les risques associés d'aquaplanage;
- au temps nécessaire à l'écoulement des eaux de ruissellement.
Quant au confort de conduite, on considère trois aspects :
- le confort attaché aux accélérations verticales causées par les défauts d'uni et les
dégradations de la chaussée,
- le confort sonore lié au bruit de roulement,
- le confort visuel qui dépend de l'homogénéité, de la couleur et de la brillance du
revêtement
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2. Terminologies routières
1-Chaussée
C’est la surface revêtue de la route sur laquelle circulent normalement les véhicules.
On distingue :
Les chaussée rigide : Chaussée dont le revêtement est constitué de béton de ciment.
Chaussée souple : Chaussée dont le revêtement est constitué de matériaux non traités.
2. Accotements
L'accotement sert :
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On distingue :
3- Plate-forme
C’est la surface de la route qui comprend la ou les chaussées, les accotements et,
éventuellement les terres pleines.
ACCOTEMENT
CHAUSSEE
T.P.C
CHAUSSEE
ACCOTEMENT
4- Assiette
5-Emprise
C’est la surface de terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes. Elle au moins
égale à l’assiette Elle est généralement de :
6- Faussée
6
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Faussée trapézoïdal
1.5 m
0.5m
0.5 m
mm
Faussée triangulaire
1.5 m
mm
0.50 m
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7- Remblais - Déblais
Quand la route est construite au-dessus du terrain naturel, on dit qu’elle est en remblais.
Quant elle est construite au-dessous du terrain naturel, on dit qu’elle est en déblais.
Déblais
Remblais
8- Dévers
2.5 % 2.5%
4%
4%
9- TALUS
8
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10- Ouvrages d'assainissement
Ce sont des ouvrages en béton ou en béton armé destiné à évacuer les eaux de
ruissellement en dehors de l'emprise.
On distingue :
Elle s'étend entre la limite de la chaussée (au sens géométrique) et la limite intérieure de la
berme engazonnée
12- Terre-plein-central
Le terre-plein-central s'étend entre les limites intérieures des deux chaussées (au sens
géométrique)
13- Arrondi talus: Raccordement progressif des pentes entre accotement et partie
supérieure du talus.
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3. CHOIX DES DONNEES DE BASE D'UN PROJET ROUTIER
Le problème du choix des caractéristiques du projet est fondamental; c’est de ce choix que
dépend :
Les critères de base qui guident le choix de ces caractéristiques techniques sont :
Fonction de la route ;
Le trafic ;
L’environnement de la route (topographie, géologie, géotechnique, hydrologie, le bâti...)
Ces données sont fondamentales pour fixer en particulier les caractéristiques du tracé en
plan, profil en long ainsi que celles des ouvrages d'art.
Le choix des caractéristiques doit donc résulter d’une analyse économique prenant en
considération des données du terrain et du trafic ;
Profil en travers
Largeur de la chaussée, largeur de la plate-forme et pente des talus.
Profil en long
Déclivités maximales ;
Rayons de raccordement saillant et rentrant.
Tracé en plan
Rayons de courbure en plan.
Ouvrages d’assainissement et dispositifs de drainage
buses, dalots, radiers, Ouvrages d’art ;
Tranchées drainantes,
Structure de chaussée.
La structure de chaussée dépend de la nature du sol, du trafic, de la zone et des types de
matériaux disponibles dans la région.
Les types de véhicules retenus pour l'établissement des projets routiers sont les suivants:
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les tracteurs semi-remorques (T.S.R)
1- Vitesse de base Vb
C’est la vitesse maximale qui peut être pratiquée dans les conditions normales de
sécurité sur une certaine longueur de la route par un véhicule en circulation libre.
C’est un paramètre de calcul qui permet de définir les caractéristiques minimales des
points particuliers (virages, carrefours,…).
C’est la distance que parcourt le véhicule pendant le temps de freinage qui annule
totalement sa vitesse supposée Vb.
Pour obtenir le freinage il faut détruire la force vive du véhicule en lui opposant un travail
engendré le long d’un certain parcours. Ce parcours est précisément la distance de
freinage que l’on cherche.
En alignement droit :
Avec :
f : L e coefficient de frottement longitudinal = 0.4
v : Vitesse de base en m/s =V/3.6 km/h
g : l'accélération =9.81 m/s2
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Le tableau ci-dessous fournit les distances élémentaires de freinage en fonction de Vr:
Quelques valeurs de f :
Mouillée „ 0.6-0.8
En pente :
do =v.t=Vr.t/3.6
d Arrêt = d f + do
Le temps de perception - Réaction est l’intervalle qui s’écoule entre l’instant ou devient
perceptible l’obstacle et le temps de freinage ;
On admet un temps de réaction de ¾ de seconde quand l’attention du conducteur est
concentrée .Ce temps est porté à 1,5 s quand l’attention du conducteur est diffuse
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5- Distance de sécurité entre 2 véhicules :
Deux véhicules circulent dans le même sens, à la même vitesse. Le premier freine au
maximum.
Théoriquement, puisqu’ils roulent à la même vitesse, ils s’arrêteront à la même distance qui
est la distance de freinage.
L’espacement entre les deux véhicules sera simplement parcouru durant le temps de
réaction.
Pratiquement, cette distance est plus grande pour les raisons suivantes :
Lorsque B voit s’allumer le stop de A, il ne sait pas avec qu’elle intensité A freine. Il hésite
donc à freiner lui aussi au maximum.
Le freinage est une opération plus compliquée.
En se basant sur des expériences, on a complété la valeur de E par un terme en fonction de
v2
E = v/5 + l + V2/335
dd = 4Vr
dD = dd +50%dd
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dD = 6*dd
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4. Le tracé en plan
L'axe d’une route dans l'espace, est la combinaison d'alignement et de courbes qui se
succèdent suivant la configuration du terrain, les conditions de sécurité imposées, le confort
des usagers, etc.
Les véhicules isolés rapides doivent pouvoir circuler sur la chaussée à grande
vitesse, les véhicules longs s'inscrire dans les courbes, les véhicules lourds gravir les
déclivités.
Lorsque le trafic est dense, le débit maximum prévu doit être écoulé dans de bonnes
conditions.
La circulation du véhicule isolé conditionne le tracé en plan et le profil en long, la
circulation de groupes de véhicules dont les mouvements sont interdépendants,
conditionne la largeur de la chaussée, c'est à dire le profil en travers.
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du profil en long visent d'une part à
assurer des conditions de confort relativement homogènes le long d'un axe routier, et
adaptées à chaque catégorie de route, en fixant notamment des caractéristiques minimales.
Elles visent d'autre part à garantir de bonnes conditions de sécurité, au moyen notamment
de principes d'enchaînement des différents éléments du tracé et de principes relatifs à la
visibilité.
La coordination du tracé en plan, du profil en long et de l'implantation des points d'échange
est nécessaire, en particulier pour le respect des conditions de visibilité et de perception.
Une fois le tracé défini par le projeteur, il est important de procéder à des vérifications en
adoptant le point de vue de l'usager de la route.
Ces vérifications portent principalement sur la visibilité et font l'objet du chapitre précédent..
Elles reposent sur la simulation des vitesses résultant du tracé proposé, la déduction des
distances de visibilité nécessaires et la confrontation avec les distances de visibilité
effectivement offertes par le tracé proposé. Elles peuvent conduire à modifier le tracé.
Un tracé (tracé en plan et profil en long) ne peut être considéré comme valide qu'après
examen de ces questions de visibilité conformément aux indications sur la visibilité.
R1
R2
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Le tracé en plan d'une route doit permettre d'assurer de bonnes conditions de sécurité et de
confort.
L'inconfort de l'usager est d'autant plus important que le rayon des courbes est plus faible,
que l'on suppose la courbe parcourue à la vitesse maximale réglementaire ou à la vitesse
effectivement adoptée par les usagers (plus faible pour les petits rayons). Cela conduit, en
fonction de la catégorie de route, à fixer des rayons minimaux.
Cependant l'utilisation fréquente ou systématique de grands rayons de courbure peut se
révéler néfaste (hormis le cas des routes à deux chaussées avec carrefours dénivelés et
sans accès riverains) en aboutissant à une limitation des possibilités de dépassement sûr, et
en encourageant les usagers à pratiquer une vitesse continûment élevée, défavorable à la
sécurité et notamment à la sécurité dans les carrefours et les quelques points durs
(accoutumance à la vitesse, diminution de la vigilance).
D'autre part, dans certaines conditions (liées notamment au tracé situé en amont), les
courbes de faible rayon peuvent créer des problèmes de sécurité, ce qui conduit à ne les
utiliser qu'en respectant certaines contraintes relatives à l'enchaînement des éléments du
tracé en plan.
Le cas des routes en relief difficile ne sera pas traité dans ce cours; par ailleurs, les éléments
qui suivent ne concernent pas les routes à 2 chaussées avec carrefours dénivelés et sans
accès riverains, qui font l'objet de documents spécifiques (cf. bibliographie thème "Routes à
deux chaussées avec carrefours dénivelés et sans accès riverains").
(1) Rnd : rayon en dessous duquel la courbe est nécessairement déversée vers l'intérieur du
virage.
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5. Le profil en long
DEFINITION :
Le profil en long d’une route est une ligne continue obtenue par l’exécution d’une coupe
longitudinale fictive, donc il exprime la variation de l’altitude de l’axe routier en fonction de
l’abscisse curviligne. Le but principal du profil en long est d’assurer pour le conducteur une
continuité dans l’espace de la route afin de lui permettre de prévoir l’évolution du tracé et une
bonne perception des points singuliers. Le profil en long est toujours composé d’éléments de
lignes droites raccordés par des paraboles.
Le tracé de la ligne rouge qui constitue la ligne projet retenue n’est pas arbitraire, mais elle
doit répondre à certaines conditions concernant le confort, la visibilité, la sécurité et
l’évacuation des eaux pluviales. Parmi ces conditions il y a lieu :
D’adapter au terrain naturel pour minimiser les travaux de terrassement qui peuvent
être coûteux.
De rechercher l’équilibre adéquat entre le volume de remblais et de déblais.
De ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les règlements.
D’éviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance.
D’éviter les hauteurs excessives de remblais.
Prévoir le raccordement avec les réseaux existants.
Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements droits
par des courbes paraboliques.
D’assurer une bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long.
5.3. DECLIVITE
La construction du profil en long doit tenir compte de plusieurs contraintes. La pente doit
être limitée pour des raisons de sécurité (freinage en descente) et de confort (Puissance des
véhicules en rampe). Autrement dit la déclivité est la tangente de l’angle que fait la ligne
rouge du profil en long avec l’horizontal .Elle prend le nom de pente pour les descentes et
rampe pour les montées.
D’où :
Rv ≥ 0, 30 V2 (cat 1-2).
Rv ≥ 0, 23 V2 (cat 3-4-5).
Tel que :
Rv : c’est le rayon vertical (m) et V : vitesse de référence (km /h).
Elle intervient seulement dans les raccordements des points hauts comme condition
supplémentaire à celle de la condition de confort. Il faut deux véhicules circule en sens
opposes puissent s’apercevoir a une distance double de la distance d’arrêt minimum. Le
rayon de raccordement est donne par la formule suivante
𝒅𝟐
Rv≥ =0.26d2
𝟐∗(𝒉𝟏+𝒉𝟐+𝟐∗√𝒉𝟏∗𝒉𝟐 )
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Les rayons assurant ces deux conditions sont données par les normes en fonction de la
vitesse de base et la catégorie, pour choix unidirectionnelle et pour une vitesse de bas
Vb=80 (Km/h) et pour la catégorie 1 on a :
Dans le cas de raccordement dans les points bas, la visibilité diurne n’est pas déterminante,
plutôt c’est pendant la nuit qu’on doit s’assurer que les phares du véhicule devront éclairer
un tronçon suffisamment long pour que le conducteur puisse percevoir un obstacle, la
visibilité est assurer pour un rayon satisfaisant la relation :
𝒅𝟐
Rv≥ =0.26d2
𝟏.𝟓+𝟎.𝟎𝟑𝟓𝒅
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6. Le profil en travers
Cette partie donne les règles de dimensionnement des différents éléments des profils en
travers, selon le nombre de voies et le type de route.
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Pour la bonne compréhension des profils en travers types qui figurent sur la page suivante,
quatre précisions doivent être apportées :
- la chaussée, au sens géométrique du terme, est limitée par le bord interne du marquage
de rive (et ne comprend pas les surlargeurs de structure de chaussée portant le marquage
de rive),
- la largeur de voie comprend une part du marquage de délimitation des voies (1/2 axe pour
chaque voie d'une chaussée bidirectionnelle, 1 demi-marquage de délimitation des voies
pour les voies extrêmes des chaussées à plus de 2 voies, et 2 demi-marquage de
délimitation des voies pour la (ou les) voie(s)
médiane(s) des chaussées à plus de 2 voies),
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c) Profil en travers à 2 x 2 voies
Légende :
- BD : Bande dérasée (BDD : bande dérasée de droite, BDG : bande dérasée de gauche)
- S : Surlargeur structurelle de chaussée supportant le marquage de rive [ m ]
- T.P.C. : Terre-plein central
- BM : Bande médiane
- m : marquage de rive.
d) Zone de récupération, zone de sécurité
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La zone de récupération est constituée d'une surface traitée de telle façon que les usagers
puissent y engager facilement une manœuvre dite de "récupération" (redirection ou freinage
La zone de sécurité est composée de la zone de récupération et d'une zone de gravité
limitée, c'est-à-dire une surface dépourvue de tout obstacle risquant d'augmenter les
conséquences corporelles d'une sortie de chaussée.
(1) Obstacle (ou disposition agressive) isolé par dispositif de retenue car situé dans la zone
de sécurité (mais hors zone de récupération).
(2) Obstacle (ou disposition agressive) supprimé car situé dans la zone de récupération.
(3) Obstacle (ou disposition agressive) non isolé (ni supprimé) car situé au-delà de la zone
de sécurité.
c) Accotements
L'accotement comprend une partie dégagée de tout obstacle appelée bande dérasée,
généralement bordée à l'extérieur d'une berme engazonnée. Le terme bande dérasée
désigne, dans ce point c), la bande dérasée située à l'extérieur de la chaussée (côté
accotement) et non l'éventuelle bande dérasée de gauche qui ne fait pas partie de
l'accotement.
Sur l'accotement et au-delà, dans une zone dite "zone de sécurité", il est primordial d'exclure
tout obstacle agressif (plantation de haute tige, support EDG ou autres concessionnaires,
tête de buses et ponceaux non protégés, etc.), et d'éviter les fossés profonds.
. La zone de sécurité
La largeur de cette zone de sécurité vaut, à compter du bord de chaussée :
- 4 m en aménagement de routes existantes,
- 7 m en aménagement neuf, ou en cas d'implantation d'obstacles nouveaux sur une route
existante, (2 ou 3 voies de type T ou R, 2 x 2 voies de type R),
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- 8,50 m dans le cas particulier de routes à 2 x 2 voies de type R limitées à 110 km/h
.• La zone de récupération
La bande dérasée est constituée, à partir du bord géométrique de la chaussée :
- d'une surlargeur de chaussée, de structure identique à la chaussée elle-même, d'une
largeur de 0,25 m dans le cas général, et qui porte le marquage de rive,
- d'une partie stabilisée ou revêtue (pouvant supporter le passage occasionnel d'un poids
lourd).
Les fonctions principales de la bande dérasée sont les suivantes :
- permettre la récupération de véhicules déviant de leur trajectoire normale. C'est en ce sens
qu'elle peut être qualifiée de "zone de récupération",
- permettre l'évitement de collisions "multi-véhicules" en autorisant des manœuvres
d'urgence de déport latéral sur l'accotement (cas des collisions liées au tourne-à-gauche, ou
au dépassement),
- permettre aux piétons et éventuellement aux cyclistes de circuler en sécurité. Le
revêtement de la bande dérasée devient impératif si celle-ci doit assurer cette fonction pour
les cycles sans moteur;
- permettre l'arrêt d'un véhicule,
- et faciliter les opérations d'entretien de la chaussée et de ses dépendances.
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d) Pentes transversales et devers en courbe
Les tableaux qui suivent donnent les détails techniques et les formules de calcul pour le
dimensionnement des dévers (tableau 1)).
Tableau 1:
a) Route de catégorie R 60
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b) Route de catégorie R 80 ou T 80
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(éventuellement bétonnées au droit des accès riverains), éventuellement associés à des
dispositifs enterrés de drainage interne (tranchées drainantes, écrans de rive, etc.),
- les fossés de profondeur modérée (inférieure à 50 cm) ou les fossés à pentes douces
(schématiquement ; inférieures à 25 %) sont acceptables,
- les fossés profonds (> 50 cm), sauf s'il s'agit de fossés à pentes douces, et les fossés en
pied de talus de remblai, sont à éviter pour leurs effets négatifs sur la sécurité ; à défaut,
prévoir leur isolement par des dispositifs de retenue respectant les conditions relatives aux
dégagements latéraux (bandes dérasées, etc.).
De la môme façon, au droit des accès riverains, les ponceaux et les busages sont à éviter.
Certaines protections, par exemple les grilles obliques (inclinaison ne dépassant pas 33 %)
sur les têtes de buse, peuvent atténuer les conséquences négatives sur la sécurité de tels
dispositifs. Mais cette solution partielle ne peut être considérée comme suffisante sur les
routes neuves (ou en cas de réhabilitation lourde de routes existantes). On préférera alors
les solutions où les dispositifs de section courante - caniveaux plats, fossés couverts, etc. -
peuvent être franchis au droit des accès riverains sans ouvrage particulier.
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7. LES CHOIX DE STRATÉGIE D'INVESTISSEMENT ET D'ENTRETIEN
Choisir une stratégie d'investissement et d'entretien, c'est définir les moyens pour
maintenir dans le temps le niveau de service qui a été fixé comme objectif sur une
partie homogène du réseau routier. Par "moyens", il faut entendre les coûts de
construction (investissement initial ou de réhabilitation dans le cas de chaussées
existantes dégradées) et les coûts d'entretien ultérieurs.
7.1.2. Evaluation des performances des projets vis à vis de chaque critère
7.1.3. Notation globale et synthétique des projets
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Cette durée sera choisie d'autant plus longue que le taux d'actualisation est faible.
En pratique, sur le réseau routier national, pour une durée de calcul de
l'investissement initial de 20 ans associée à un risque faible, les comparaisons
économiques entre types de structures sont menées sur une durée de 30 ans (40
ans sur autoroutes concédées).
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8. Etude du trafic routier
8.1. Introduction
L'étude de trafic est un élément fondamental qui intervient en amont de toute réflexion
relative à l'aménagement des infrastructures de transport.
Les trafics, en effet, reflètent l'organisation de l'espace et les liens indispensables entre
les activités et les hommes. Leur connaissance permet de cerner les enjeux pour les
partenaires socio-économiques, pour l'aménagement du territoire, régional ou national, le
désenclavement de l'espace rural, l'accès aux zones d'activités industrielles et
commerciales, aux loisirs. La photographie de l'existant permet à la fois de hiérarchiser le
réseau routier par rapport aux fonctions qu'il assure et de mettre en évidence les problèmes
qui se posent dans l'écoulement des flux avec toutes les conséquences qui en résultent sur
le fonctionnement des activités humaines.
L'évolution prévisible de l'activité est à son tour un élément générateur des trafics et les
conditions dans lesquelles les relations s'effectuent sont déterminantes dans le processus
de développement et de localisation des populations et des entreprises.
Dans ce sens, l'étude de trafic constitue l'outil de base pour rechercher les solutions
optimales d'aménagement compte tenu des problèmes mis en évidence, des évolutions
prévisibles et des objectifs visés.
Elle aide à déterminer le type d'aménagement qui convient depuis le simple traitement
d'un carrefour jusqu'à la grande liaison autoroutière. Elle guide également le
dimensionnement de la chaussée (structure) comme son profil en travers et son entretien.
C'est la connaissance du trafic lourd et de son agressivité qui déterminera la structure de la
chaussée et la périodicité des interventions d'entretien.
Ce sont les mouvements directionnels qui orienteront les choix techniques d'aménagement
d'un carrefour : cycle de feux, dénivellation, voies spécialisées...
C'est l'estimation des trafics de transit qui mettra en lumière l'opportunité d'une déviation
d'agglomération.
C'est la nature des grands flux qui permettra la recherche des tracés et des itinéraires et la
détermination des capacités et des points d'échanges.
C'est la fonction et le rôle de chaque axe qui constituera un élément déterminant dans la
hiérarchisation des réseaux et des choix budgétaires.
Les niveaux des trafics et leur évolution sont essentiels pour déterminer l'urgence des
mises en service et le phasage des opérations.
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8.2. Etapes d'une étude de trafic
Une étude de trafic peut être effectuée sur des cas et avec des objectifs divers tels que :
• connaître les flux de trafic et les conditions de circulation pour rechercher le type
d'aménagement le plus adapté,
• réaliser un calcul de rentabilité pour comparer des solutions alternatives,
• ou, en amont de tout projet routier, effectuer une photographie de l'existant, un diagnostic...
8.2.5. L'affectation
La cinquième partie expose les méthodes permettant de répartir des courants de trafic
entre itinéraires concurrents. Ces techniques seront utilisées pour estimer le trafic sur un
tracé neuf et pour comparer diverses solutions de tracés ou différentes hypothèses
d'échanges. Elles permettent également de reconstituer la situation actuelle lorsque l'on ne
connaît pas précisément les itinéraires empruntés par tous les courants de trafic. Cette
partie traite également de la répartition modale et de l'incidence des aménagements routiers
sur les autres modes de transport.
8.3. Découpage
Le réseau routier retenu pour l'étude est décomposé en tronçons homogènes du point de
vue du trafic supporté :
• même niveau et structure du trafic sur toute la longueur du tronçon,
• aucun générateur de trafic significatif en dehors des extrémités du tronçon (carrefour
important ou agglomération).
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Chaque tronçon est ensuite décomposé en sous sections homogènes du point de vue des
caractéristiques géométriques.
B - Visibilité
La distance de visibilité doit être mesurée de kilomètre en kilomètre tout le long de la
sous-section. On calculera le coefficient de visibilité moyen défini comme la moyenne
arithmétique des distances de visibilité en mètres, tronquées à 500 et divisées par 500.
A - La population
II s'agit de la population agglomérée exprimée en habitants telle qu'elle résulte du
recensement général de la population.
B - Le type de voirie
On distingue habituellement cinq catégories :
- voirie normale à 2 voies étroites
- voirie normale à 2 voies larges
- voirie normale à 3 voies
- voirie normale à 4 voies
- voirie rapide
Le nombre et la largeur des voies sont appréciés en excluant les parties de chaussée
effectivement utilisées par le stationnement.
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C - Le nombre total de carrefours
D - Le nombre de carrefours équipés de feux tricolores
E - Les points durs entraînant un ralentissement des PL
Outre les carrefours, il peut s'agir de virages accentués ou autres difficultés ponctuelles.
Les renseignements que l'on tire des comptages peuvent varier selon l'importance ou
la nature de l'étude de trafic à réaliser.
Voici une liste d'indicateurs qui peuvent être recherchés selon le cas :
- trafic journalier moyen annuel (JMA),
- trafic journalier moyen ouvrable,
- trafic journalier de fin de semaine,
- trafic moyen horaire,
- trafic moyen de l'heure de pointe du matin ou du soir (en zone périurbaine).
Cette liste n'est pas exhaustive et il est possible, pour des études spécifiques, d'avoir
recours à d'autres résultats.
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chaussées. A l'heure actuelle, la principale source de renseignements dont nous disposons
est constituée par les recensements manuels effectués tous les 5 ans* sur les routes
nationales de l'ensemble du territoire, recensements limités aux sections où se trouvent les
postes de comptages permanents (ou semi-permanents). Ces comptages concernent en
principe les PL de charge utile supérieure à 5 tonnes, mais ce seuil ne correspondant pas à
un aspect visuel identifiable, les données publiées peuvent être entachées d'erreurs
importantes.
A - Définition
La définition la plus habituelle de la capacité d'une section de route est celle qui évalue
le nombre maximal de véhicules ayant une chance raisonnable d'être écoulés pendant
une heure, compte tenu des caractéristiques d'infrastructure et de trafic (trafic existant ou
futur, selon qu'il s'agit de la situation actuelle ou future pour une évaluation projective).
La notion de capacité pratique, correspond plutôt à un débit horaire moyen en saturation,
et non au débit maximal observé exceptionnellement au cours d'une période de saturation.
Il s'agit donc d'un seuil de trafic horaire au-delà duquel le plus petit incident risque d'entraîner
la formation de bouchons.
ROUTES BIDIRECTIONNELLES
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