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De tout temps, l’homme a exprimé le besoin de circuler sans n’être attaché ni à des conditions
météorologiques (saison, pluie, neige…), ni à des obstacles naturels ou artificiels (montagnes, cours
d’eau, cités urbaines…).
Jusqu’à la fin du 19éme siècle le choix du tracé s’inspira du chemin le plus court et la limitation des
rampes à une valeur admissible par la traction animale, mais ce choix n’est pas assez évident car il
demande une recherche approfondie et une conception bien menée surtout avec l’apparition des
voitures. Les ingénieurs ont profité de l’expérience de la construction des chemins de fer, pour trouver
le meilleur compromis entre la vitesse sans cesse croissante et le souci de confort et de sécurité ; ils ont
vite compris qu’il fallait déverser les virages, rectifier les alignements droits, introduire des pentes
régulières.
D’une manière générale la route doit offrir aux usagers une surface satisfaisant les conditions
suivantes :
Confort : profil de chaussée est exempt de toutes irrégularités.
Sécurité : maximum d’adhérences au contact des pneumatiques et de chaussée ; des réactions
transversales de la chaussée mobilisée.
Durabilité : sous l’effet de trafic, le freinage et l’envirage restent possibles dans les mêmes conditions
durant plusieurs années.
Economie : si ces qualités se maintiennent sans qu’il soit nécessaire d’un procédé des travaux
d’entretiens.
II- Généralités.
a- Définition :
ROUTE : vient de l’appellation romaine ‘’ via rupta ‘’ qui signifie une voie aménagée. On peut définir
une route comme étant une surface spécialement aménagée pour assurer le déplacement des gens et du
transport des marchandises par les véhicules.
b- Structure des chaussées :
On distingue 2 types de chaussées :
Chaussées souples.
Chaussées rigides.
Les premières sont constituées par un empilage de matériaux pierreux recouverts de revêtement plus ou
moins épais à base de bitume ou de goudron, Les secondes sont constituées par des dalles en béton de
ciment.
Remarque :
On peut trouver des chaussées en béton recouvertes de revêtement hydrocarboné (pour offrir plus de
confort) et on trouvera aussi des chassées souples dont certaines couches sont améliorées au ciment
(pour augmenter l’homogénéité des couches).
Coupe type d’une chaussée souple Coupe type d’une chaussée rigide
Selon le trafic et le niveau de l’importance de la plate- forme, la structure peut être constituée par toutes
ou une partie de ces couches.
i- chaussées souples :
Du fait de l’absence de cohérence des couches qui composent les chaussées souples, elles sont très
flexibles, elles se déforment au passage des charges roulantes ; ceci a pour effet de localiser les pressions
sur le sol sous adjacent dans un faible rayon autour de l’axe de charges ; pour cela il faut augmenter
l’épaisseur des couches de la chaussée pour qu’elles diffusent ces pressions, et réduisent la valeur
maximale autour de l’axe de la chaussée.
La chaussée à assise traitée fonctionne comme une quasi-dalle répartissant les efforts sur une grande
surface.
Donc le choix des caractéristiques doit résulter d’une analyse technique et socio- économique prenant
en considération les données du terrain, l’occupation du sol, l’intensité du trafic et les contraintes
géologiques, c’est la raison d’avoir des catégories différentes de routes.
V- TERMINOLOGIE ROUTIÈRE :
Le vocabulaire relatif aux travaux routiers comporte un certain nombre de termes spécifiques qui est
indispensable de connaître :
Chaussée : C’est la surface revêtue ou non de la route sur laquelle circulent normalement les véhicules,
la route peut être à chaussée unique ou chaussée séparée par une terre- plein central
Accotements : Ce sont des bandes latérales qui encadrent la chaussée, elles peuvent être dérasées ; Ils
permettent la circulation des eaux pluviales et la protection des couches de la route contre les
infiltrations des eaux ; ou surélevées (par exemple trottoir). Ils incluent aussi les bandes de guidage,
généralement bordée à l’extérieur d’une berme engazonnée, et il est primordial d’exclure tout obstacle
agressif, et d’éviter les fossés profonds.
Remblais : Quand la route est construite au-dessus du TN, on dit qu’elle est en remblai.
Déblais : Quand la route est construite au-dessous du TN, on dit qu’elle est en déblai.
Fossés : Ce sont les excavations aménagées de part et d’autre de la plate-forme, ils sont destinés à
assainir la plate-forme et à évacuer les eaux de ruissellement.
Talus : Ce sont les parois de déblai et remblais. Les talus en remblai sont en général réglés à une
pente de3/2 (3 dans la base et 2 en hauteur) Pour les déblais la pente est en général de 1/1
Assiette : C’est la surface du terrain réellement occupée par la route et ses annexes. C’est dans un profil
déterminé des sections droites y compris les talus de déblais et remblais, les fossés et toute
dépendance et ouvrages accessoires affectés au domaine public.
Emprise : C’est la surface du terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes (au moins
égale à l’assiette ou au moins 30m de largeur)
Ouvrages d’assainissement : Ce sont des ouvrages en béton ou Béton Armé destinés à évacuer les
eaux de ruissellement en dehors de l’emprise. On distingue :
D’après le décret du 1er février 1990 relatif aux voies de communication qui prévoit le partage de
l’ensemble du réseau routier marocain en 4 catégories :
- Réseau national ou réseau des routes nationales et autoroutes reliant entre les pôles primaires.
- Réseau régional reliant les pôles primaires aux pôles secondaires ou secondaires entre elles.
- Réseau provincial reliant les petits centres au réseau régional et national.
- Réseau communal a pour vocation locale, constitué par les voies communales et les chemins
ruraux.
Les 3 premières catégories de routes sont à la charge de l’Etat tant pour leurs constructions que
pour leurs entretiens ; la 4ème est à la charge de la commune.
L’ancien classement comporte 3 catégories : routes principales, routes secondaires et chemins tertiaires.
C : Données statistiques
La connaissance de la circulation routière est indispensable tant au planificateur qu’à l’ingénieur routier.
Sur le plan de construction routière, l’étude de la circulation sur tout le réseau routier est nécessaire
pour élaborer les plans d’aménagement ou transformation de l’infrastructure, déterminer les dimensions
à donner aux routes et apprécier l’utilité des travaux projetés.
Véhicules de 1 551 527 1 642 348 1 864 805 1 976 172 2 083 710 2 202 743 2 314 826 2 423 609 4,70%
Tourisme
Véhicules 570 964 616 335 731 269 783 479 836 598 885 518 932 803 973 238 4,33%
Utilitaires
Total 2 146 621 2 284 060 2 624 858 2 791 004 2 954 073 3 124402 3 286 421 3 437 948 4,61%
a. Planification
Un projet de route devrait s'inscrit dans le cadre d'une planification qui évalue les besoins en fonction
de la demande de trafic. Elle permet de décider de la nécessité de réaliser un projet donné en
considérant les contraintes économiques sociales et technologiques.
Des études du trafic actuel et de projection de trafic, à la fin de la durée de vie admise au design
devront être effectuées. Elles permettront, entre autre, de déterminer la classe de la route à construire,
sa vitesse de base, ainsi que ses points de départ et d'arrivée.
D. Conception
La conception de la route nécessite des études géométriques et structurales basées sur les
caractéristiques propres du site du projet.
Les études structurales dépendent des caractéristiques du sol et du type de chaussée à réaliser.
Les études géométriques, tant pour les éléments d'implantation des alignements horizontaux et
verticaux, et des profils transversaux, que pour la mise en place du tracé et les mouvements de terre,
sont fortement tributaires des caractéristiques topographiques de la zone.
Ainsi, le choix des pentes de projet, des rayons de courbure, des zones d'emprunt, et tant d'autres
paramètres, ne saurait se faire sans études topographiques préalables.
E. Construction
L'implantation de la route sur le terrain se fera sur la base de levés topographiques. C'est également
sur cette base que les opérations d'entretien routier seront effectuées.
Ils seront déterminants dans le choix du tracé, l'évaluation des coûts de terrassement et le transport des
terres. Ces étapes prennent une importance toute particulière dans les projets de développement des
pays africains où l'on note aujourd'hui une faible densité du réseau de transport et une inégalité des
répartitions sur le territoire
F. Entretien
On dira que l'entretien des chaussées c'est l'ensemble des travaux réalisés en subdivision, par des actions
localisées visant à préserver la sécurité de l'usager et à maintenir en état la surface et la structure des
chaussées. On distingue trois volets d’entretien :
Le contrôle des dossiers techniques des tracés routiers se fait par le moyen de vérification de la
conformité de ces tracés aux instructions en vigueur. Ces instructions sont :
Instruction sur la composition de dossier ;
Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase compagne ;
Directive sur les carrefours plans en rase compagne ;
Spécification technique applicable aux routes en milieu désertique ;
A- ETUDE DE DEFINITION :
Elle a pour but de définir les grandes lignes du projet et d’estimer à plus ou moins 20% le coût du
projet, et les méthodes d'études.
Dans le cas d'une route neuve le dossier de cette étude comportera deux principaux documents à savoir:
Un mémoire justificatif
Les plans annexés au mémoire
Le premier doit traiter les points suivants :
L'objet de l'opération ;
Les données topographiques ;
Les données du trafic ;
Les données géotechniques ;
Les données hydrologiques ;
Le choix de la catégorie ;
La description des parties potentielles ;
La description technico-économiques et la proposition de la variante à retenir pour la
phase suivante
Ces éléments épaulés par une reconnaissance sur terrain permettent de fournir :
L’ensemble des tracés faisables c-à-d. l’inventaire des solutions ;
L’identification des points durs pour chaque variante (ex : franchissements, topographie
difficile...) ;
La fixation d’un nombre de critères pondérés.
Le coût joue un rôle déterminant dans le choix (ou l’élimination) de certaines variantes. Les éléments
du coût d’un projet routier sont principalement :
Il résultera de cette étude une première élimination des variantes ne convenant pas et une appréciation
de la rentabilité des variantes restantes qui sont généralement de l’ordre de 2
B- AVANT PROJET
Il a pour objectif de définir avec précision les caractéristiques principales de l'ouvrage, d’évaluer son
coût avec un degré de précision qui peut être jugé acceptable pour cette phase de l'étude.
Dans le cas d'une route neuve le dossier de cette étude comportera un rapport de présentation
et ses annexes dont la composition est la suivante :
C- PROJET D'EXECUTION
Il a pour objectif de définir l'ouvrage dans tous ses détails en vue de l'appel à la concurrence et
l'exécution des travaux de la variante retenue.
PARAMETRES FONDAMENTAUX DU
TRACE ROUTIER
I- DONNÉES DE BASE :
I-1 Vitesse de référence :
Les routes sont classées en 4 catégories, suivant les caractéristiques géométriques de leurs points
singuliers (rond-point, virage, carrefour, pont…), qui nécessitent des caractéristiques particulières,
qu’on détermine à partir de la vitesse appelée vitesse de référence. Ces caractéristiques sont les valeurs
minimales du tracé qu’on appelle paramètres fondamentaux du tracé routier. Pour déterminer ces
dernières on a besoin de deux types de données : expérimentales, cinématique.
B- Hypothèses de calcul :
L’œil du conducteur est placé à 1 m10 du sol.
Un véhicule léger est pris avec une hauteur de 1.20 m.
Un obstacle éventuel a une hauteur de 15cm.
Un obstacle permanent est pris avec sa hauteur normale.
Empattement
Porte-à-faux
Porte-à-faux
Longueur
Largeur
Voie arrière
Voie avant
Arrière
avant
Type du
véhicule
L L A B C D E
Voiture
particulière 5,00 1,80 1,00 3,10 0,90 1,40 1,40
Camion routier
10,00 2,50 1,50 5,50 3,00 1,90 1,90
Tracteur + 5,40 2,50 1,45 2,70 1,25 1,90 1,90
remorque 12,40 2,50 - 8,15 2,65 1,90 1,90
Semi- remorque 15,00 2,50 1,45 - 2,65 1,90 1,90
N.B : Cette distance d1 est valable en ligne droite et en courbure à grand rayon : (lorsque : R (m) >5v
(km/h))
C- Distance d’arrêt en courbe : d2
Cette distance d’arrêt en courbe, est la distance d1 augmentée de 25% de la longueur de freinage d0,
pour exprimer le fait qu’en courbe, on ne peut freiner aussi énergiquement qu’en ligne droite.
d2 = d1 + 0.25 d0
Pratiquement cette distance est plus grande pour les raisons suivantes :
Lorsque B voit s’allumer le stop du véhicule A, il ne sait pas avec qu’elle intensité A freine, il hésite
donc à freiner lui aussi au maximum. Le freinage est une opération plus compliquée.
En se basant sur les expériences, on a complété la valeur de e par un terme en fonction de V2.
e = V/5 + L + V2/335
E- Distance de dépassement.
On considère un véhicule qui exerce la manœuvre de dépassement sans avoir à ralentir. Soit :
dl : la distance entre A et B avant le dépassement.
d2 : la distance entre A et B après le dépassement.
t : le temps nécessaire pour exercer le dépassement Pendant ce temps t , le véhicule
A parcourt une distance d égale à: d = Vl * t = V2 * t + dl + d2
V1(d1 + d2)
D’où d= V1 –V2
Posons dl = d2 = V/5 + L = 0.2V + 8
𝟐𝐕𝟏(𝟎.𝟐𝐕 + 𝟖))
On aura alors 𝐝=
𝐕𝟏 –𝐕𝟐
A partir de v =100km/h cette vitesse a été légèrement majorée pour tenir de la moindre reprise du
véhicule. Pour le cas du Maroc, l’encombrement fréquent des artères principales du réseau routier,
incite à considérer le cas d’un véhicule en attente derrière un véhicule lent plutôt qu’un véhicule
trouvant la voie libre et peut doubler sans avoir à ralentir. Il n’y a plus lieu de faire varier la distance
selon la catégorie de la route et de la vitesse v du véhicule. Alors L’I.C.G.R.R.C (l’instruction des
caractéristiques géométriques en rase compagne) considère une Dvd égale à 500m,
Exemple :
TRACE EN PLAN
C’est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la route. Un tracé en plan est une succession
d’alignements droits, de courbes et des raccordements progressifs, il dépend de nombreux critères à
savoir notamment :
Le relief (les montagnes …)
Les points de passage obligés.
Le coût d’investissement.
Problématique :
Il s’agit d’étudier :
- Comment l i m i t e r l e s c o u r b u r e s d e s c o u r b e s (Comment choisir l e s rayons minimums de ces
courbes) ?
- Comment assurer les raccordements en alignements droits et courbes circulaires ?
- Comment introduire les dévers ?
Nous verrons que ces éléments sont très liés, et découlent de l’étude des conditions de stabilité du
véhicule dans un virage.
Remarque :
Pour limiter les grands alignements droits, il faut introduire des courbes de grandes valeurs.
EST SALE AU/ 2020-2021
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Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
I-2 Courbes :
Au niveau des courbes, la force centrifuge tend à faire sortir le véhicule vers l’extérieur. Pour l’annuler,
on peut donner une inclinaison au profil en travers de la chaussée (cette inclinaison est appelée dévers).
La résultante sur le plan parallèle à la chaussée est :
((mv²)/R) x (cos d) –m.g.sind
F1= ft N1 F1 + F2= (mv²) /R – mgd (La force centrifuge) ; F2 = ft N2 N1 +N2 =(mv²) d /R +mg
F1 /N1 = F2 /N2 = F1 + F2 / N1 +N2 = [(mv²) /R – mgd] / [(mv²) d /R + mg] V²d/gR << 1 V²/gR – d= ft
R= V² / g (d +ft) = V²/ 3,6² x 9,81 x (d+ ft)
R = V²/ 127 (d + ft)
Cette relation liant le dévers d à la vitesse v et au rayon de courbure R, est fondamentale, elle est à la
base des conditions de confort et de sécurité dans les virages. En pratique le dévers max. admis est de
7%, le dévers moyen est de 4 à5%, et le dévers courant est de
2.5% pour chaussées souples en Béton Bitumineux, et de 2% pour chaussée en Béton de ciment.
Norme française
Norme marocaine
L’établissement du tracé se fait à partir des valeurs normales. L’utilisation des valeurs absolues
nécessitent obligatoirement une justification économique, ou à la rigueur une justification technique.
(Cas des montagnes par exemple)
Dévers
Le dévers aura les valeurs ci-après :
Catégorie 1ère Catégorie 2ème Catégorie 3ème Catégorie
Exceptionnelle
R % R % R % R %
700 7 350 7 175 7 75 7
750 6 375 6 200 5,5 80 6,5
800 5,5 400 5,5 225 4,5 90 6
850 5 425 5 250 4 100 5
900 4,5 450 4,5 275 3,5 110 4,5
950 4,5 475 4,5 300 3 120 4
1000 4 500 4 325 3 125 4
1050 3,5 525 3,5 350 2,5 130 4
1100 3,5 550 3,5 >.350 Pro.nor 140 3,5
1150 3,5 575 3,5 150 3
1200 3 600 3 160 3
1250 3 625 3 170 2,5
1300 3 650 3 175 2,5
1350 2,5 675 2,5 >175 Prof.nor
1400 à 2000 2,5 700 à 1000 2,5
>2000 Pro.nor >1 000 Pro.nor
A- Introduction
Un virage comprend une partie circulaire à rayon unique, où le dévers est constant, mais pour passer
d’un état d’équilibre en Alignement droit à un autre en courbe avec sécurité et confort, on introduit
entre la partie circulaire et l’Alignement droit une courbe de transition à courbure progressive.
Les courbes de transition les plus fréquemment utilisées sont les clothoïdes (le rayon de courbure R
est inversement proportionnel à l’abscisse curviligne S (1/R= K S Avec K= cte))
B- Avantages du RP
tl =l²/ 2RL
On pose A²=RL
Avec A : paramètre de la Clothoide
dx= dl.costl dy= dl.sintl
Après un développement limité, on aura
dx= dl (1 - l4/8A4 + l8/384A8….)
x= l - l5/40A4 +l9 / 3456A8
dy= dl (tl – tl 3 /3! + tl 5/5! +….)
y= l3 /6A² -l7 /336A6 + l11/ 42240 A10
R+∆R = y + R cos tL
∆R = y - R +R cos tL
∆R = L²/6R –R + R (1-tL² / 2)
∆R = L²/6R –R + R –RL4 / 8RL²
R = L²/24R appelé ripage
1. Condition de gauchissement
Cette condition répond au souci de ne pas imprimer un mouvement brutal de balancement du
véhicule quand il passe d’un plan incliné à 2.5% (alignement) pour atteindre 7% dans l’autre sens.
Il est évidemment nécessaire de ménager sur une certaine longueur, un raccordement entre profils
en Alignement droit et en virages (à l’extérieur de la courbe circulaire où le dévers est constant)
Soit sur Alignement droit continue.
Soit sur la courbe de raccordement à courbure progressive disposée de part et
d’autre des courbes circulaires.
En général la cote de l’axe est conservée et le profil pivotera autour de l’axe le long de la section
de raccordement de dévers jusqu’à ce que le versent extérieur atteigne la pointe du versent intérieur,
l’ensemble continuant à pivoter autour de l’axe pour atteindre le dévers souhaité.
Pour des raisons de confort, le dévers est introduit par raison de 2% par seconde du temps de parcourt
à la vitesse de base de la catégorie considérée.
Ce taux de variation peut atteindre 4% pour les routes classées en 3ème et hors catégorie.
LVc ’/7.2 (catégorie exceptionnelle 1er, 2ème)
LVc ’/14.4 (3ème catégorie, hors catégorie)
Avec ’ : variation de dévers = d+2,5% pour chaussées en BB (béton bitumineux)
Exemple :
3ème catégorie
Introduction à 4%
Remarque :
1. En Alignement droit, les chaussées ont un profil en travers type en toit avec un dévers de
2.5% de chaque côté.
2. Dans les courbes, on aura
Dévers unique si :
o R2Rmn Pour catégorie exceptionnelle et 1ère catégorie
o R1.4Rmn Pour 2ème et 3ème et hors catégorie.
Devers en toit : si
o R > 2 Rmn Pour catégorie exceptionnelle et 1ère catégorie
o R > 1.4Rmn Pour 2ème et 3ème et hors catégorie.
2. Conditions de confort dynamique :
Cette condition de confort exprime que pendant le parcours du raccordement, la variation par unité
de temps de la partie de la force centrifuge non compensée par l’effet de devers est suffisamment
faible. (V²/R –gd) / L/V Kg
Donc L > V (V²/127R – d)
Avec g : pesanteur
K : coefficient de degré de confort d: dévers
V : Vitesse (en Km/h) En général = 1/3.6 K=4
Remarque :
- La longueur L à prendre en compte est la plus grande longueur définie par les 3 conditions.
Pour les routes de catégorie exceptionnelle, 1ere et 2ème, la section de raccordement devers
sera obligatoirement une courbe à raccordement progressive ;
Sauf si :R > 1.4*Rmn, (Catégorie.Exp, 1ère Catégorie) : Raccordement en alignement droit.
Pour 3ème et hors catégorie, l’usage des raccordements progressifs est facultatif, et il n’est
nécessaire que lorsque l’alignement droit est insuffisant pour introduire ou inverser le dévers ;
Pour les courbes de rayon R < 30m →→ Les clothoides sont interdites
L’usage des courbes à sommet est interdit (2 Arcs de clothoides sans raccordement circulaires).
La longueur de la courbe circulaire subsistante entre deux arcs de clothoides doit en moyenne
être égale à la moitié de celle des courbes qui l’encadrent.
Règle 3
Pour les routes de 3ème catégorie, il ne sera utilisé de courbes progressives que lorsque ça sera
nécessaire pour respecter les conditions de variation de dévers.
Règle 4
Pour les routes susceptibles d’être enneigées ou verglacées, le devers sera limité à 5%.
PROFIL EN LONG
C’est une coupe verticale dans l’axe de la route, développée et représentée sur un plan à une
certaine échelle. En d’autres termes, c’est la variation d’élévation de la route en fonction de l’abscisse
curviligne du tracé.
Les éléments du profil en long sont :
Lignes droites ;
Raccordements paraboliques.
0,5% dans les zones où la pente transversale de la chaussée est inférieure à 0,5 %, s’il y a
risque de verglas,
Au moins 0,2 % dans les longues sections en déblai : pour que l’ouvrage longitudinal
d’évacuation des eaux ne soit pas trop profondément enterré du côté aval ;
Au moins 0,2 % dans les sections en remblai prévues avec des descentes d’eau.
La position des droites par rapport au terrain naturel dépend de plusieurs facteurs tels que :
Accentuer la position en déblais pour accroître les déblais d'un matériau utile, protéger
l'environnement (vue, bruit...),
R>0
P1<0 P2>0
R<0
P1>0 P2<0
P1 P2
T2
T1 J
1/1000 (en général)
26
Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
Calcul des coefficients a, b et c :
Au point j, on a y’=0 donc 1/R= y’’ D’où 2a= 1/R
alors a=1/2R
Au point T1 (point tangent), on a: Alors y= P1x = ax² + bx + c
a x² + (b - P1) x + c=0 (1)
Et puisque D = 0 (seule solution), on a (b - P1)² = 4ac (2)
Même chose pour 2ème droite (b - P )² = 4ac
2 (3)
(2) = (3) (b-P1)² = (b-P2)²
| b - P1 | = | b - P2 |
Puisque P1 et P2 n’ont pas même sens, On aura b - P1 = -(b- P2)
D’où b = (P1 +P2) /2
(2) 4ac = (b- P1) ²
On aura alors c= R (P2 - P1) ²/4
y= 1/2R x² + (P1+ P2) x/2 + R (P2- P1)²/4
Sommet de la parabole
Au point J, on a Y’=0 1/R x0 + (P1+ P2) /2 =0
Donc x0 = - R (P1+ P2) /2
Alors yo = 1/2R x20+ (P1+ P2) x0 /2 + R (P2-P1) ² /4
Au point T1 (point tangent), (3) x1 = -(b-P1) /2a= R (P1- P2) /2
y1= a x1² + bx1 + c
Au point T2 (point tangent), (3) x2 = R (P2- P1) /2
y2 = a x2² + bx2 + c
B J C
P1 P2
T1 R T2
U U’ D
A
27
Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
Ou encore altitude pour control :
X j/ T2 = P2 R Y j/T = P2² R/2 = P2x2/2
d- On détermine enfin l’altitude d’un pt M courant dont on se donne la position
horizontale x/j au moyen de l’équation de la parabole y/j= x²/2R
Remarque :
Les rayons des cercles sont essentiellement en relation avec la visibilité qu'on doit assurer,
éventuellement avec un confort dynamique.
Les normes retiennent cette condition pour la distance d2 jusqu’à V=70km/h et pour la distance d1,
V= 80km/h. Au-delà c’est la condition de confort qui prime.
Si V 70km/h, alors d = d2
Si V=80km/h alors d = d1
Si V>80km/h alors la Condition de confort qui prime.
a a’
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Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
Dans le triangle AMO : (h1+R) ² = a² + R²
BMO: (h2+R) ² = a’²+R²
Relever les côtes et les partielles au moins des points (qu’on numérote) correspondant à :
- Début et fin de tracé.
- Changement de déclivité du terrain naturel.
- Tangente et sommet des courbes.
- Les points de rencontre de tracé en plan avec d’autres routes et obstacles.
Tracer le cartouche
Rapporter les alignements et courbes en tracé en plan sur le cartouche.
29
Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
Rapporter à partir du tableau les côtes du terrain naturel en choisissant une échelle (par exemple
1/100 et 1/1000) et un plan de comparaison.
Choisir la ligne rouge (série de segments des droites) qui doit passer par le point du début et celui de
la fin de projet en respectant :
Les déclivités max. et min.
Le changement de déclivité max.
L’équilibre déblais, remblais dans la mesure du possible.
La coordination de tracé en plan et profil en long (coïncider les sommets des TP et PL, ou les écarter
carrément).
Rapporter les points suivants :
Les points fictifs (intersection Du TN avec la ligne rouge).
Les points de tangence des angles du profil en long.
Sommet.
Rapporter les abscisses du point de tangence par rapport au sommet au niveau des angles (non pas
sur le cartouche).
Localiser les points qui correspondant à des ouvrages d’assainissement
Remarque :
Il ne peut être fait usage du raccordement saillent d’un R < RVN que si la déclivité té de part et d’autre
est en pente descendante en s’éloignant du sommet d’au moins 2%.
La déclivité max. ne doit être utilisée pour plus de 2 km dans le cas échéant prévoir des paliers de 2%
de déclivité max.
Les changements de déclivité de moins de 0,40% se feront sans courbe de raccordement en PL.(pivots)
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Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
EX2 :
Soit 2 raccordements paraboliques successifs P1 et P2 :
Le 1er en angle rentrant avec un rayon R1 = 2000m et le 2ème en angle saillant R2=4000m.
Connaissant les coordonnées des points d’intersection des 2 premières déclivités et du sommet de la
première parabole, qui sont respectivement (200,50) et 220,50.8). Connaissant les points de cote
d’intersection des 2 dernières déclivités qui sont respectivement 58 et 56.4, calculer les éléments des
2 paraboles.
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Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
Le tracé en plan et le profil en long doivent être coordonnés, de telle sorte que les raccordements en
angle saillant du profil en long ne puissent pas avoir pour effet, que les usagers soient surpris par un
virage les suivant immédiatement.
Cette coordination a trois objectifs :
o Augmenter la visibilité sur la route respecter les distances d’arrêt et de
dépassement.
o Assurer plus de stabilité surtout pour les courbes à faible valeur du rayon en TP.
o Pour évacuer l’écoulement des eaux pluviales.
REMARQUES
On notera qu’il n’est pas prévu de normes distinctes pour les chaussées unidirectionnelles. Il n’a pas
paru judicieux, en particulier, d’admettre pour celles-ci des rayons de raccordement en profil en long,
en angle saillant, plus faible que pour les chaussées bidirectionnelles. Les routes à chaussées
unidirectionnelles étant ressenties par les usagers comme intermédiaires entre routes et autoroutes, ils
y sont incités à la vitesse et tout abaissement du niveau d’aménagement peut être une cause d’insécurité.
En conséquence, le dédoublement des chaussées en haut de côte est en général sans intérêt, et
déconseillé.
En Angle saillant :
Règle : Il ne faut pas coïncider le sommet de la parabole (PL) avec l’origine de la courbe en TP.
En angle rentrant :
T1 et T2 représentent les points de tangente entre les alignements droits et des de cercle ou de
clothoide
RÈGLES DE CONTINUITÉ.
Si R< Rmn il faut appliquer les règles de continuité.
Règle b :
Après un alignement droit d’une longueur correspondant à plus de 2 mn de temps de parcours, le rayon
d’une courbe doit être supérieur au Rma de la catégorie immédiatement supérieure (1500 m pour la
catégorie exceptionnelle).
Lorsqu’un même itinéraire comporte des sections de catégories d’aménagement différentes, sans que
celles-ci soient séparées par une agglomération importante :
Sections contiguës ne peuvent appartenir qu’à des catégories immédiatement voisines, chacune
ayant une longueur correspondant à au moins 5 minutes de temps de parcours à la vitesse de base.
Une section de transition sera ménagée entre elles et étudiée avec un soin particulier. Cette
section devra comporter au moins deux virages de rayon égal au minimum absolu de la catégorie
supérieure. Ces virages devront, pour l’usager venant de la section de la catégorie supérieure, respecter,
la règle a annoncée ci - avant. Ils seront espacés, au plus de la distance correspondant à une minute de
temps de parcours à la vitesse de base de celle –ci
Bien que les alignements droits de très grande longueur puissent être considérés comme un exemple
de grande continuité, ils s’avèrent dangereux en raison de leur monotonie et des risques
d’éblouissement. On les coupera en conséquence de courbes de grands rayons espacés, de 3 à 5 km,
opérant un changement de direction d’au moins 3°%
Les courbes raccordant les alignements droits extrêmes à la section médiane doivent préparer les
usagers à aborder les sections faisant suite à l’alignement droit. On adoptera, selon la catégorie
d’aménagement de ces sections, pour les courbes précédant les sections extrêmes, et pour les courbes
médianes, les rayons de. Courbure ci -après :
Si les sections situées, de part et d’autre de l’alignement droit sont de catégories différentes, le tableau
ci- dessus s’interprète en considérant le sens de parcours de l’alignement droit vers la section voisine et
en jouant sur les rayons médians. Les extrémités des sections contiguës au grand alignement droit seront
traitées en section de transition depuis la catégorie supérieure.
EST SALE AU/ 2020-2021
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Cours de Tracé Routier Jalal KETTAR
à reculer vers l’intérieur de la courbe le pied de talus de déblais à hauteur des crêtes de fossés
pour donner la visibilité au sol;
à aménager dans le talus de déblais intérieur une risberme à 0,70m au-dessus de la cote des
crêtes de fossé de façon à dégager la visibilité sur obstacle à 1, 10 m au-dessus du sol.
Il y a lieu de procéder à de tels aménagements si le calcul économique fait apparaître comme justifié
le dégagement de la visibilité sur obstacle à lm 0 de hauteur à 500 m de distance en tout point de la
courbe et de ses abords.
Le dégagement de la visibilité au sol à la distance d’arrêt de la catégorie est alors obligatoire. Des
balises légères de 1 m20 de hauteur seront implantées côté extérieur du virage dans la courbe et à ses
abords.
A défaut de pouvoir assurer la visibilité à 500 m sur obstacle, on cherchera à donner aussi souvent que
possible la visibilité au sol à la distance d’arrêt.
Les autres aménagements de visibilité ne satisfaisant pas aux prescriptions ci-dessus peuvent donner
aux usagers des illusions dangereuses et sont interdits.
A défaut de calcul de rentabilité précis, on retiendra les aménagements complets où le volume de
terrassements supplémentaires en terrain meuble (ou l’équivalent en dépense en d’autres terrains),
répond à la condition T < 0,2 (200-A) N
Où : T est le volume de terrassements supplémentaires en m3 ; A est l’angle au sommet en grades de la
courbe,
N est la circulation escomptée à la mise en service, en véhicules/jours.
Si les acquisitions de terrain sont coûteuses, il y a lieu d’en tenir compte, en déduction de T.
Clothoides
La courbe de raccordement dévers sera : Cas général : une clothoide,
Entre deux courbures rapprochées de sens contraire, une courbe en S, formée de 2 clothoides
raccordées par leur point d’inflexion,
Entre deux courbes rapprochées de même sens, une courbe en C, formée de 2 arcs de
clothoides, raccordées par un point de courbure commune minimale.
La courbure de la clothoide au point de raccordement avec la courbe circulaire est la courbure de celle-
ci.
Le rayon de courbure maximal d’une courbe en C ne peut être supérieur au rayon maximum des courbes
déversées de la catégorie ni inférieur à 1,4 fois le rayon de la courbe de plus grand rayon raccordée,
(ce qui implique que seules des courbes de rayon inférieur ou égal au minimum normal’ peuvent être
raccordées) Pour éviter de donner aux usagers une impression inexacte sur la courbure des virages,
les dispositions du projet devront être telles que la longueur de courbe circulaire subsistante soit au
moins la moitié de celle des courbes de raccordement qui l’encadrent. L’usage de courbes à sommet
(arcs de clothoides raccordés par un point de courbure maximale commune) est en conséquence
évidemment interdit
Les courbes de raccordement-dévers auront en principe une longueur telle que la variation du dévers
soit celle imposée ci-dessus (2% par seconde de temps de parcours), mais pourra être réduite, pourvu
que la clothoide, ou la demi courbe en S soit telle que le ripage de la courbure circulaire demeure au
moins égal à
0,25 m, ou, dans le cas d’une courbe en C, que le plus grand des ripages des deux courbes
circulaires soit au moins égale à 0,50 m.
Les dispositions de projet qui ne permettent pas de respecter ces règles sont interdites. Pour simplifier
la tâche des projeteurs, les paramètres types ci-après, qui satisfont approximativement à la règle de
variation de dévers, pourront être utilisés dans le cas général
CATEGORIE PARAMETRE-TYPE
Exceptionnelle 360 m
1ère 220 m
2èrne 140 m
3èrne 80 m
Hors cat. 40 m*
*Cette dernière valeur pourra être ramenée à 1,25 R pour les plus petits rayons, pour rester dans le
domaine de certaines tables usuelles.
Les courbes de rayon inférieur à 30 m ne devront en principe pas être raccordées par des clothoides.
Il n’y a pas lieu de disposer de courbes de raccordement progressif entre une courbe non déversée
et un alignement droit.
Il est admis qu’une clothoide placée entre une courbe non déversée et une courbe déversée puisse avoir
son point d’inflexion à l’extrémité même de la courbe non déversée.
Règles particulières
Règle n°1
Il ne peut être fait usage de raccordement saillant d’un R < R mn que si la déclivité de part et d’autre
est en pente descendante en s’éloignant du sommet d’au moins 2 %.
Règle n°2:
Les changements de déclivité de moins de 0,46 % se feront sans courbe en profil en long.
Règle n°3:
.Les changements de déclivité L\q inférieurs aux valeurs définies dans le tableau ci- dessous, par
catégorie, et donnant lieu à un angle saillant du profil en long, comporteront des raccordements assurant
la visibilité à la distance visibilité de dépassement, dits rayon de visibilité.
PERTE DE TRACE
Lorsque le tracé est tel, en plan et profil en long, que l’usager perd de vue la route sur une
certaine longueur, et voit la section suivante, il y a perte de tracé. On distingue, les pertes de tracé :
En alignement droit,
Donnant l’illusion de l’alignement droit (alignements droits séparés par des courbes masquées).
Sont interdites à moins que la distance de visibilité en tout point soit au moins égale à
500m.
CATEGORIE CHANGEMENT DEDECLIVITE LIMITE Δq
Exceptionnelle 3 %
1ère 2,0 %
2ème 1,5 %
3ème 1%
Le rayon de visibilité, d’ailleurs aisément calculable prend les valeurs ci-après, en fonction du
changement de déclivités Δq :
Δq ΔR
>0,8 28.000 rn
= 0,7 26.500 rn
= 0,6 22.200 rn
= 0,5 12.000 rn
= 0,46 4.000 rn
0,44 0
PROFIL EN TRAVERS
Remarque : Si on a une pente, il vaut mieux faire 3 voies de circulation. A condition d’introduire
la 3ème d’une manière progressive.
A- la chaussée :
La chaussée est divisée en voies dont le nombre est en fonction du trafic journalier et de la vitesse de
référence. La largeur normale d’une voie est de 3,5m d’où la largeur classique de chaussée de 7m d’une
route bidirectionnelle à 2 voies.
La largeur de voies peut être ramenée à 3m pour une route de 2ème, 3ème ou hors catégorie, voir 2,5m
pour une route bidirectionnelle avec un trafic (500 véhicules par jour). Par ailleurs la catégorie
exceptionnelle comporte toujours des chaussées séparées.
En définitif
120 km/h : 2 chaussées de 7m ou 10,50m.
100 km/h : 2 chaussées de 7m ou 10,50m ou 14m ou 1 chaussée de 10,5 ou 7.
80 km/h : 2 chaussées de 7m ou 10,5 ou 14 ou 1 chaussée de 10,5-7-6.
60 km/h : 2 chaussées de 7 ou 10,5 ou 15 ou 1 chaussée de 14-12-10,5-7-6-5.
40 km/h : 2 chaussées de 7 ou 10,5ou 14 ou 1 chaussée de 12-10,5-7-6-5m.
Comme le dévers elle est introduite progressivement le long d’un arc de clothoîde et elle est constante
tout le long de l’arc du cercle. La longueur d’arc du clothoide doit être L>20.s.
Pentes transversales :
En sections courantes, on admet un profil transversal à pente unique pour une chaussée
unidirectionnelle et pour certaines chaussées bidirectionnelles de 5m.
Le profil classique pour une chaussée bidirectionnelle est constitué de 2 versants plans :
2% BC chaussée de béton en ciment.
2.5% BB.
4% non revêtue.
en coupe :
Si RH > 2RHmin normal, on peut conserver une courbe non déversée avec profil en toit
les accotements :
En sens géométrique les accotements s’étendent de la limite de la chaussée la limite de la
plateforme, ils permettent selon leur largeur et leurs structures :
- La butée de la chaussée.
- Un arrêt d’urgence.
- Evacuation des eaux superficielles.
- La circulation des piétons, cyclistes et convoies divers.