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COURS DIMENSIONNEMENT DE LA
ROUTE (CHAUSSEE)
2022-2023
Généralité
Etude de trafic
Etude de sol et essais de laboratoire
Matériaux pour couches des chaussées et essais de laboratoire
Méthodes de dimensionnement des chaussées
La chaussée est une surface aménagée pour la circulation des véhicules, elle doit être constituée de
couches afin qu’elle puisse résister aux diverses agressions auxquelles elle sera soumise tout au long
de sa vie.
La chaussée à pour rôle d’amortir les sollicitations dues en particulier au trafic lourds pour que le sol
support ne reçoit qu’une fraction inférieure à sa capacité portante (limites admissibles).
La chaussée souple dont le corps est réalisé avec des matériaux non liés ou traités avec un liant
hydrocarboné. On distingue les chaussées souples traditionnelles, comportant au moins une couche de
matériau non lié, plutôt destinées à des trafics légers, et les chaussées souples épaisses, dont toutes les
couches sont bitumineuses, utilisées pour tout type de trafic.
La chaussée semi-rigide est constituée d'une ou deux couches d'assise réalisées avec des graves
traitées aux liants hydrauliques (ciment, cendres volantes) et d'une couche de surface en béton
bitumineux ; son comportement mécanique est intermédiaire entre celui des chaussées rigides et celui
des chaussées souples ; la répartition des charges sur le support est bonne mais des contraintes de
traction se développent à la base des couches (condition déterminante pour le dimensionnement de ces
couches).
La chaussée rigide est réalisée essentiellement avec un matériau rigide, généralement du béton de
ciment de 15 à 40 cm d’épaisseur éventuellement recouverte d’une couche de roulement mince en
matériaux bitumineux; la couche de béton assure en principe le rôle de couche de base et de surface
mais peut être recouverte d'une couche de roulement en béton bitumineux mince. Les avantages de ce
type de chaussée sont la bonne répartition des charges sur le support et la bonne tenue à la fatigue.
La dalle de béton peut être continue avec un renforcement longitudinal par des armatures « béton armé
continu » ou discontinue avec ou sans éléments de liaisons aux joints (exemple de routes construites
par ce type de structures : CT1063 province de Settat, CT1029 et CT1213 région de Casablanca).
La caractérisation des sols supports, le choix des matériaux de remblai et des matériaux utilisables
pour la couche de forme et leurs conditions de mise en œuvre sont ceux fixés par le GMTR(Guide
Marocain des terrassements Routiers).
Le sol intervient dans les méthodes de dimensionnement des chaussées par le biais de :
- L’indice CBR,
- Module d’élasticité
a) la couche de forme
La couche de forme est une couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée (de type
F1 ,F2 ou MT), elle a une double fonction :
• pendant la phase des travaux, elle protège le sol support et elle établit une qualité de
nivellement et permet la circulation des engins pour l’approvisionnement des matériaux et la
construction des couches de chaussées ;
• elle permet d’améliorer et de rendre plus homogène les caractéristiques dispersées des
matériaux de remblai ou du terrain en place (portance, module,…).
3.2.1 Granularité
La granularité est la distribution dimensionnelle des grains d’un granulat. On étudie la granularité en
tamisant le matériau sur une série de tamis à maille carrée et on établit une courbe traduisant le
pourcentage des passants en fonction des tamis correspondants.
Elle est caractérisée :
— par la dimensionDdes plus gros éléments. Une réduction deDdiminue la ségrégation à la mise en
œuvre et améliore l’uni. Onadmet généralement queDdoit être limitée à 14 ou 20 mm pourles couches
de base et à 20 ou 31,5 mm pour la couche de fondation ;
— par la courbe granulométrique.
Celle-ci joue un rôle fondamental car elle conditionne la possibilitéd’obtenir un bon arrangement des
grains sous l’effet de compactage,dont une compacité élevée.
Une compacité élevée assure une bonne stabilité et une bonnerésistance à l’orniérage sous charges
répétées, elle limite l’attritiondes grains, elle augmente le module d’élasticitéEet assure unmeilleur
étalement des charges sur le sol de fondation.
Une courbe granulométrique bien « pleine » limite également laségrégation.
LeCahier des Prescriptions Communes (CPC) préconise plusieurs fuseaux de spécification
quirépondent à ces conditions.
La teneur en fines est un facteur important. Un manque de finesentraîne une diminution de la cohésion.
Inversement un excès defines peut conduire à l’instabilité en présence d’eau. La fourchette2 à 14 %
prescrite par le CPC doit être impérativement respectée.
3.2.2 Angularité et forme
- La forme
La forme des gravillons est définie par trois dimensions, la longueur L, la grosseur G et l’épaisseur E.
L’essai consiste à mesurer l’aplatissement G/E d’un granulat en le criblant sur des tamis à fentes.
On appelle coefficient d’aplatissement la proportion des éléments pour lesquels G/E> 1,58.
- L’angularité
L’angularité est mesurée par le pourcentage d’éléments concassés. Il existe deux notions essentielles :
h-Forme
Un excès d’éléments plats ou allongés suit à la compacité et à la stabilité de la couche.
i-Teneur en eau
Comme on sait que les GNT obéissent aux règles du PROCTOR.
Comme les courbes Proctor sont plates, une faible variation de la teneur en eau n’entraîne qu’une très
faible variation de la densité sèche.
3.2.5 Conditions d’élaboration
Il existe dans la nature des gisements alluvionnaires dont la courbe granulométrique est à peu près
satisfaisante, après éventuellement élimination des plus gros éléments.
On peut alors les utiliser tels quels, mais seulement pour les chaussées à faible trafic car ils ne
comportent que des granulats roulés. Leur teneur en fines et leur propreté sont, de plus, souvent
variables et peuvent conduire à des résultats moins probants.
Dès que le trafic devient plus élevé, on a intérêt à faire subir au matériau un minimumd’élaboration par
criblage, concassage et recomposition.
Le produit le plus élaboré fabriqué suivant cette méthode est la GRH ou grave recomposée humidifiée
dont on maîtrise non seulement la granularité, grâce à une recomposition, mais également la teneur en
eau par un dispositif approprié d’humidification.
La GRH est normalement destinée à une utilisation immédiate.
Tas de matériaux
Goudron
résine
maltène
asphaltène
Bitume
l’asphalte : des matériaux naturels rigides constitués par une roche imprégnée d’hydrocarbures jusqu’à
20%. Ils sont extraits par abattage et transformés par concassage et broyage. L’asphalte est utilisé sous
forme de poudre ou sous forme de mastic ( étanchéité, voirie, enrobés bitumineux peut apporter bitume
et fines)
3.4.2 Propriétés physiques
a)Susceptibilité thermique
Les liants hydrocarbonés sont très visqueux à la température ambiante mais leur consistance varie avec
la température :
• par temps froid ils deviennent plus rigide ;
• par temps chaud ils se ramollissent ;
• à haute température ils sont fluides et s’écoulent facilement.
Suivant que leur consistance varie considérablement ou faiblement en fonction de la température , on
dit qu’ils sont très ou peu susceptibles à la température.
En construction routière on évitera d’utiliser des liants de haute susceptibilité pour que les propriétés
mécaniques restent le plus constantes possible dans la gamme des variations des températures entre
l’hiver et l’été. Notons que les corps noirs absorbent la chaleur, ce qui explique que la température
d’un revêtement bitumineux peut être nettement plus élevée que celle de l’air ambiant.
b)Adhésivité
Quelles que soient les qualités d’un liant, si l’on veut pouvoir bénéficier des propriétés mécaniques, le
liant en question doit tout d’abord adhérer de façon durable aux granulats auxquels il va être associé.
Pour pouvoir parler de l’adhésivité il faut avoir le contact entre le liant et le granulat, ce qui suppose un
bon mouillage (adhésivité active). Ce mouillage ne peut se produire que si la fluidité du liant est
suffisante, c’est à dire que si sa consistance, donc sa viscosité deviennent très faible. En pratique ce
mouillage est effectif quand la viscosité est suffisamment faible ce qui s’obtient par l’élévation de la
température. Dans certains cas on peut recourir à d’autres moyens pour améliorer la fluidité
3.4.3.
.3. Caractéristiques des bitumes purs par les essais conventionnels
a).Pénétrabilité
La pénétrabilité est défini comme la profondeur d’enfoncement, exprimée en dixième de millimètres,
d’une aiguille standard pendant 5 s sous une charge de 100 g dans un échantillon de bitume à 25°C.
C’est une mesure
ure de dureté qui sert de base à la classification des bitumes purs. Ces bitumes sont
caractérisés par deux nombres qui représentent les limites inférieure et supérieure de la pénétrabilité à
25°C ( exemple 40/50, 80/100,10/20,….).
La température a une grande
ande influence sur la dureté des liants , il est très important de préciser la
température à laquelle l’essai est réalisé. Pour mieux définir un bitume, on est d’ailleurs amené à
Essai de pénétrabilité
Classes
DESIGNATION 80/100 60/70 40/50
Point de ramollissement
Bille et anneau en degré 41 à 51 43 à 56 47 à 60
centigrade
Pénétrabilité à 25°C, 100 gr, 5 sec
80 à 100 60 à 70 40 à 50
(en dixième de mm)
Densité relative à 25° C (méthode
au pycnomètre) 1,00 à 1,07 1 à 1,10
Perte de masse au chauffage (163°
C pendant 5 heures) en %. Inférieure à 2 Inférieure à 1 Inférieure à 1
Ductilité à 25 C (cm) >100 >80 >60
En dehors des mesures de viscosité qui se trouve en première place et sont à la base des contrôles
courants, il faut signaler l’existence d’un essai de distillation fractionnée, i permet de donner une idée
sur la nature et la qualité du solvant employé, ainsi que la qualité du liant résiduel dont on mesure la
pénétration.
3.4.5. Bitumes modifiés
Objet de la modification
Les performances des bitumes utilisés dans le domaine routier se trouvent parfois limités (trafic
intense, climat, ….), pour les améliorer, l’une des voies consiste à ajouter des polymères et modifier
ainsi, selon l’utilisation une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
1. la susceptibilité thermique
la modification a généralement pour but de réduire cette susceptibilité en élargissant la plage séparant
la fragilité à froid du ramollissement à chaud.
°C
ressuage , orniérage
T° de ramollissement
ramollissement
2. la cohésion
elle peut être définie comme l’énergie nécessaire pour rompre un film de bitume, elle varie en fonction
de la température. Le but de la modification est d’augmenter la cohésion et d’obtenir ainsi une
consistance satisfaisante dans toutes les gammes de températures de service.
3. L’élasticité
la teneur en liant : on peut fabriquer des émulsions de diverses teneurs en liant selon
l’utilisation.
Mécanisme de rupture : il y’a rupture d’une émulsion lorsque la phase dispersée se sépare de
la phase dispersante. La rupture est provoquée soit par évaporation de la phase dispersante, soir par
adhésion des particules de bitume avec les granulats.
Les émulsions anioniques rompent mieux avec les matériaux basiques tels que les calcaires.
Les émulsions cationiques rompent mieux avec les matériaux basiques ou acides, c’est pour cette
raison qu’elles sont les plus utilisées. La rupture peut être plus ou moins rapide et varie en
fonction de plusieurs facteurs dont la formulation des émulsions comme le montre le tableau ci-
dessus :
Les émulsions à rupture rapide sont utilisées pour les travaux de répandage et de pénétration, les
émulsions à rupture lente sont utilisées pour les travaux d’enrobage et de stabilisation et pour les
imprégnations. Récemment sont apparues sur le marché des émulsions à rupture contrôlée, donnant
une maturation plus rapide et donc des performances améliorées du liant résiduel après rupture.
Viscosité de l’émulsion : la viscosité des émulsions est un facteur important que l’on peut faire
varier en jouant sur plusieurs facteurs . elle est mesurée par le viscosimètre Engler. L’essai consiste
à comparer le temps d’écoulement de l’émulsion, à travers un orifice calibré, au temps
d’écoulement de la même quantité d’eau. Elle se mesure en degré Engler qui sont des rapports de
temps
Viscosité
Viscosité de la phase dispersante
Teneur en bitume
Les différents types d’émulsion figurant dans le CPC (cahiers de prescriptions communes) des
travaux routiers sont :
Emulsion à 65%
Emulsion à 66%
Emulsion à 69%
Emulsion à 55%
La teneur en eau : est mesurée par l’appareil Deau stark, on met en ébullition l’émulsion et on
recueille l’eau.
3.5.1Généralités
a) L'enrobé
Un enrobé bitumineux est un mélange uniforme de granulats et de bitume pur ou modifié.Le
mélange est réalisé en centrale de fabrication.
Pour sécher les granulats et fluidifier suffisamment le bitume en vue de s’assurerd’obtenir un
mélange homogène et maniable, les granulats et le bitume doiventêtre chauffés avant enrobage, d’où
l’expression «enrobé à chaud ».
Les granulats et le bitume sont enrobés à l’aide d’un poste d’enrobage qui peutêtre du type «
tambour-sécheur-malaxeur ». Dans les deux cas, les composants sont amenés à la température
appropriée et mélangés dans desproportions bien définies pour constituer un enrobé. Lorsque le
processusd’enrobage est terminé, l’enrobé est transporté au chantier pour être mis en
placeuniformément à l’aide d’un finisseur. Par la suite, l’enrobé, ayant toujours unetempérature
suffisamment élevée, est compacté pour constituer une surface appelée « revêtement bitumineux ».
b) Les types d’enrobés bitumineux
Il existe plusieurs types d’enrobés, qui varient selon la granularité, la classe de bitume
Et la proportion granulats bitume. Chaque type d’enrobé a un usage précis.
• les graves bitumes : elles sont utilisées en couche de base en une ou plusieurs couches, de
dimension de grosseur nominale maximale de 20 à 28 mm d’une teneur en bitume faible (de 3,5 à
4,5 p. 100), sur des épaisseurs variant de 80 à 150 mm ;
• les enrobés de liaison : ils sont utilisés entre deux couches, de dimension de grosseur nominale
maximale jusqu’à 14 mm et d’une teneur en bitume variant de 4 à 5,2 p. 100, sur une épaisseur
approximative de 60 mm ;
• les enrobés de surface : utilisés en couche de roulement, ceux-ci comprennent : les enrobés
imperméables (chapes)1 , denses, semi grenus, grenus et drainants.
Ces types d’enrobés sont subdivisés selon les épaisseurs utilisées, la circulation dont ils font l’objet
et les constituants employés. La dimension de grosseur nominale maximale de ces enrobés varie de 5
à 14 mm.
On distingue, les techniquessuivantes :
— bétons bitumineux semi-grenus destinés aux couches deroulement et de liaison pour travaux de
construction, renforcementet entretien sur support à très faible déformabilité, réalisés en
épaisseurde 6 à 9 cm ;
— bétons bitumineux cloutés destinés aux couches de roulementréalisés avec les mêmes conditions
de support en épaisseurd’environ 6 cm ;
— enrobés discontinus en couches minces (3 à 4 cm) ou trèsminces (2 à 3 cm) pour couches de
roulement ;
— bétons bitumineux cloutés en couche mince en épaisseurde 3 cm environ ;
— enrobés drainants pour couches de roulement, réalisés enépaisseur de 4 cm sur support en
matériaux bitumineux ;
— enrobés souples pour chaussées déformables.
On voit donc que la variété des enrobés est très grande ets’accroît d’ailleurs continuellement avec
l’apparition de nouveauxproduits d’entreprise.
Le passage d’un essieu de 13 tonnes a autant d’effet d’endommagement sur la chaussée, que celui d’un
million de véhicules de tourisme.
1. le trafic
Pour pouvoir donner les caractéristiques nécessaires à la route tant du point de vue de la durée de vie
de la chaussée que du point de vue de la capacité de la route, il est nécessaire de mettre en place des
moyens permettant d’évaluer le volume du trafic et l’agressivité du trafic.
Ce dispositif consiste à placer sur la route un tuyau de caoutchouc relié à un système de comptage.
Chaque passage d’essieu crée une pression qui inscrit une impulsion. La somme des impulsions,
divisée par deux, donne le nombre de véhicules qui est passé sur la dite route pendant la période
considérée (cette méthode n’est plus utilisée).
b.2. Dispositif à boucle magnétique
Ce dispositif se compose d’une boucle magnétique noyée dans la chaussée. La boucle constitue la self
d’un oscillateur. Le passage d’un véhicule correspond au passage d’une masse magnétique qui crée un
courant induit qui inscrit une impulsion (et même système que précédemment).
C’est pour cela qu’on dimensionne les chaussées avec le trafic poids lourds
Essieu Simple: Essieu isolé dont l’axe est généralement distant de plus 2 m de l’essieu
l’ voisin
du véhicule;
Essieu Tandem: C’est un essieu faisant partie d’un groupe de deux essieux dont la distance des
axes est généralement inférieure à 2 m;
Essieu Tridem: C’est un essieu faisant partie d’un groupe de trois essieux dont la distance des
axes est généralement inférieure à 2 m;
Agressivité
Définition :l’agressivité d’un essieu est définie par le nombre de passages de l’essieu de référence
qui conduit au même endommagement qu’un passage de l’essieu considéré .
α
P
AP = K ×
P0
AP = Agressivité d’un essieu ou d’un assemblage d’essieux de charge P en tonnes
K = configuration de l’essieu (isolé ou simple; tandem ; tridem)
α = Type de la chaussée (souple ; semi-régide; régide)
P = Poids de l’essieu ou de l’assemblage de l’essieu
P0 = Poids de l’essieu de référence de 13 t ou 8,2 t
K
Type de chaussée α
Isolé Tandem Tridem
Semi-régide 8 1 12 113
Béton 12 1 12 113
L’agressivité d’un véhicule est égale à la somme des agressivités de ses essieux
La conversion d’une agressivité par rapport à E13T et par rapport à E8,2T
α α
13 8,2
APL / 8, 2T = APL / 13T × APL / 13T = APL / 8, 2T ×
8,2 13
Exemple (Agressivité : Semi-remorque de PTC = 38 tonnes, sur la Chaussée souple)
Ces cristaux ont la propriété de produire une tension électrique proportionnelle à la contrainte de
cisaillement qu’ils subissent. Ces tensions, mise en forme et filtrées, sont converties en binaire et lues par le
système de mesure qui les traduit en charges dynamiques.
La mise en place du système sur un site donné consiste à installer ( voir schéma ci-dessous),
ci par voie de
circulation deux câbles piézoélectriques reliés à l’appareil de mesure AWACS ( Automatic Weight and
Axle Classification ) logé dans une niche au bord de la route. Les données sont ensuite enregistrées au
niveau du module (sorte de cassette) dans le compteur AWACS.
L’opération d’installation des câbles est suivie par une opération d’étalonnage du système qui consiste à
faire passer, sur les
es câbles installés, un camion chargé et pesé statiquement et à régler le système de
manière à minimiser la différence entre le poids en marche du véhicule et son poids statique.
AWACS
0,50m
4m
Schéma d’installation
Connaissant l’histogramme de charge par type d’essieux pour un trafic donné, l’agressivité de ce
trafic est qualifiée par le coefficient CAM, correspondant à l’agressivité moyenne du poids lourd
composant ce trafic par rapport à l’essieu pris pour référence.
1 3
Pi
α
CAM = × ∑∑ Kj × nij ×
NPL i j =1 Po
Avec
NPL = nombre de poids lourds pendant la période de comptage
Kj = coefficient correspondant au type d’essieu
J=1 essieu simple j=2 essieux tandem j= 3 essieu tridem
nij = nombre d’essieux élémentaires type j classe de charge Pi.
α = type de chaussée
Avec :
TMJAac : Trafic actualisé
TMJA(ai) : Trafic à l’année initiale de comptage
ai : année initiale de comptage
as : année de mise en service de la route
t : taux d’accroissement annuel du trafic
Le trafic cumulé en termes d’essieux équivalents à 8.2 t est caractérisé par NEEC
Exemple
Le Trafic TMJA initial en V/j dans les deux sens d’après le comptage routier réalisé en 2018 sur une
chaussée souple est composé des types de véhicules selon le tableau suivant :
er 2ème 3ème 4ème
Poids total 1 Essieu Essieu Essieu Essieu Agressivité
Types Nombre
(T) /13 T
Simple Simple Tandem Tandem
Voiture 800 0,8 1,79. 10-06
Camionnette 260 3,3 9,52. 10-03
Camion 110 22 0,714
Semi-
80 42 8 10 12 12 ?
remorque
Autocars 70 18 0,771
• La phase solide (notée s) ou squelette solide est constituée par les grains minéraux de l'agrégat;
• La phase liquide (w), constituée par l'eau occupe les vides de l'agrégat. Si tous les vides sont
remplis par l'eau, le sol est dit saturé; sinon, il est partiellement
par saturé;
• La phase gazeuse (a) : dans un sol partiellement saturé une partie des vides de l'agrégat est
remplie par du gaz, essentiellement de l'air.
Représentation schématique des trois phases composant un sol (Milieux poreux) et notations : à droite,
les volumes d'air, des grains du sol et de l'eau ; à gauche, les poids (W pour l'anglais weight) d'eau et
des grains.
Sol de fondation
Le sol de fondation, éventuellement surmonté d’une couche de forme en matériaux sélectionnés ou
traités, constitue la plate-forme
forme sur laquelle repose la chaussée.
Pour bien remplir son rôle, il est souhaitable que cette plate-forme
plate forme possède un certain nombre de
qualités :
— elle doit offrir une assise convenable pour le compactage des couches de chaussée
chaus et doit donc être
suffisamment rigide ;
— cette rigidité ne doit pas se détériorer pendant la période qui sépare l’exécution des terrassements et
la réalisation de la chaussée ; elle doit donc être peu sensible aux intempéries ;
— elle participe, par saa rigidité, au fonctionnement de la chaussée ; une meilleure plate-forme
plate autorise
une chaussée moins épaisse, donc moins coûteuse ;
— si, compte tenu de l’épaisseur de la chaussée, le front de gel risque de pénétrer à l’intérieur du sol
de fondation, celui-cici ne doit pas être gélif.
Pour répondre à ces exigences, on est conduit à apporter une attention particulière au choix du sol de
fondation et souvent même à prévoir, en partie supérieure des terrassements, une couche particulière,
appelée couche de forme,, dont les qualités sont intermédiaires entre celles du sol et celles de la
chaussée. Ce choix se fait sur la base des résultats de l’étude géotechnique dont l’objet est de recenser
ARGI SABLES
LES LIMONS GRAVIERS CAILLOUX
FINS GROS
100
90
80
passants cumulés(%)
70
60
50
40
30
20
10
0
Suivant la dimension des particules, les dénominations suivantes ont été adoptées :
2.1.2Sensibilité à l’eau
Cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de terrassement, en
particulier sous l'action des variations de teneur en eau. Il consiste à faire varier la teneur en eau d'une
fraction de sol en observant sa consistance. Il existe deux limites dites d'Atterberg : la limite de
liquidité et la limite de plasticité.
— la limite de liquidité wl
— la limite de plasticité wP
IP = wL – wP
Les sols peuvent se classer comme suit :
h2
ES= 100 x -----
h1
.h2 .h1
Les valeurs obtenues s’échelonnent de 0 à 100.Pour la valeur 100, le matériau est très propre. Au-
dessous de 20, il est argileux et l’essai perd alors sa signification.
2.1.2.3 Essai au bleu de méthylène
Il permet de caractériser la fraction argileuse d’un sol sableux ou d’un granulat en mesurant sa capacité
à absorber du bleu de méthylène.
Cet essai est réalisé sur la fraction 0/2 mm ou 0/5 mm et ramené, par une règle de proportionnalité, à la
fraction 0/50 mm.
Les seuils significatifs suivants peuvent être retenus pour la valeur au bleu :
Valeur du bleu VBs
Mini Maxi Appellation
0,2 Seuil de sensibilité
0,2 1,5 Sols sablo-limoneux
1,5 2,5 Sols limoneux peu plastiques
2,5 6 Sols limoneux moyennement plastiques
6 8 Sols argileux
8 Sols très argileux
Craies
Roches R1
carbonatées
Matériaux rocheux
Calcaires R2
Roches Roches Marnes, argilites, pélites R3
sédimentaires argileuses
Roches siliceuses Grès, poudingues, R4
brèches
Roches salines Sel gemme, gypse R5
Roches magmatiques Granites, basaltes, andésites, gneiss, R6
et métamorphiques schistes métamorphiques et ardoisiers….
Classification GMTR
Couche de forme
2.3 Couches de forme
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe sur laquelle repose la chaussée, elle est
placée sur l’arase des terrassements, permettant d’avoir une plate-forme support de chaussée
homogène et performante. Elle peut être constituée d’une seule couche de matériaux ou au contraire de
couches successives répondant à des fonctions distinctes, pouvant inclure un géotextile, et pouvant se
terminer par un enduit gravillonné ou un film de protection.
On recherche pour la couche de forme des objectifs à court terme et des objectifs à long terme.
À court terme, elle doit permettre de mettre en place, dans de bonnes conditions, les couches de
chaussée et doit présenter des qualités d’uni, de résistance aux intempéries, de portance vis-à-vis des
engins approvisionnant les matériaux de la couche de fondation.
a) Agrégats :
L.A : Dureté Los Angeles ;
M.D.E : coefficient Micro Deval en présence d’eau ;
F.S : coefficient de Friabilité du Sable ;
E.S 10 % : Equivalent de Sable (fraction 0/2) à 10% de fines ;
E.S.V : Equivalent de Sable Visuel (fraction 0/5) ;
W.L : limite de liquidité ;
I.P : Indice de Plasticité ;
P : Pourcentage de passant à 1 mm par lavage ;
C.A : Coefficient d’Aplatissement ;
C.P.A : Coefficient de Polissage Accéléré ;
I.C : Indice de Concassage ;
R.C : Rapport de Concassage ;
V.B : Valeur au Bleu.
b) Mélanges :
R.S : Résistance à Sec à 18°C (L.C.P.C)
R.H : Résistance après immersion à 18°C (L.C.P.C) ;
K : module de richesse P/S ;
P : Pourcentage de bitume ;
S : Surface spécifique du granulat en m²/Kg ;
Rc : Résistance à la compression simple 14 jours (étanche) ;
c) Définitions :
I.C : Indice de Concassage.
L’indice de concassage d’un tout-venant est de x si ce tout-venant 0/d est obtenu par
concassage d’un matériau ayant x% de refus à la maille d.
RC : Rapport de concassage.
Le rapport de concassage d’un tout-venant ou agrégat de grosseur maximale D est de
R.C si ce tout-venant (ou cet agrégat) est obtenu par concassage d’un tout-venant de
grosseur minimale d. On a lors : R.C =d/D
Concassage pur :
Un tout-venant ou agrégat est qualité de concassé pur quand :
R.C = d/D > 4
Dans l’essai Proctor modifié, le compactage est beaucoup plus poussé et correspond aux énergies
mises en œuvre pour les couches de forme et les couches de chaussée.
La dame « Proctor normal » pèse 2,4 kg et sa hauteur de chute est de 30,5 cm.
La dame « Proctor modifié » pèse 4,535 kg et sa hauteur de chute est de 45,7 cm.
Dans l’essai Proctor normal, l’énergie de compactage est appliquée au sol en 3 couches de 25 coups de
dame dans le moule Proctor ou en 3 couches de 55 coups de dame dans le moule CBR.
Dans l’essai Proctor modifié, le nombre de coups est le même, mais le sol mis en place est en 5
couches.
La figure ci-aprèsdonne un exemple de courbe obtenue dans les deux essais. On a représenté
également la courbe de saturation. On constate, et c’est une règle générale, que l’optimum Proctor
modifié correspond à une masse volumique du sol sec supérieure et à une teneur en eau plus faible que
celle de l’essai Proctor normal.
P 2,5 P5
----- et ------
0,7 1,05
Eν2
Eν2 et K = ------------
Eν1
a) Essai MARSHAL :
Cet essai consiste à compacter des éprouvettes d’enrobé dans un moule cylindrique de 10cm de
diamètre à l’aide de chocs produits par la chute d’une dame de poids et de hauteur normalisés. Sur
les éprouvettes ainsi confectionnées on détermine entre autres :
Pour un enrobé 0/14 dont la compacité LCPC de référence est par exemple de 93% peut conduire à
une compacité in situ de l’ordre de 94% s’il est compacté en 7 ou 8cm d’épaisseur. Mais si ce même
enrobé est répandu en 4cm d’épaisseur, il sera très difficile d’obtenir la compacité de référence.
Depuis une vingtaine d’années, il existe un appareil de laboratoire qui permet d’estimer un peu
mieux la « compactabilité » d’un enrobé et de prévoir la compacité in situ que l’on peut espérer
obtenir sur chantier compte tenu de l’épaisseur de la couche. Il s’agit
s’agit de la presse de cisaillement
giratoire(PCG), l’enrobé est compacté sous une forme de « pétrissage » rappelant un peu le
pétrissage des compacteurs à pneus sur le chantier.
1. Principe de l’essai
Le compactage est obtenu par pétrissage sous une faible compression statique d’un cylindre de
mélange hydrocarboné contenu dans un moule limité par des pastilles et maintenu à une température
constante pendant toute la durée de l’essai.
Le pétrissage est provoqué par le mouvement de l’axe de l’éprouvette qui engendre
e une surface
conique de révolution de sommet O et d’angle au sommet 2α 2 pendant que les extrémités de
l’éprouvette restent perpendiculaires à l’axe de la surface
conique à tout moment (voir figure 1).
Les hauteurs hi(ng) de l’éprouvette exprimés en millimètres sont mesurées à ±0,2mm, cette mesure
est réalisée au minimum pour les nombres de girations suivants : 5-10-15-20-25-30-40-50-60-80-100
et éventuellement pour 120-150-200-250-300-400-500 girations.
On calcule les hauteurs moyens h(ng), éventuellement les coefficients de variation des hauteurs
CV(ng) et les pourcentages de vides moyens v% en fonction du nombre de girations.
d) Essai d’ornièrage
1.But de l’essai
Cet essai est pratiqué pour apprécier la résistance à l’orniérage des couches de roulement et des
couches de base destinées notamment aux forts trafics dans des conditions de nature comparable à
celles enregistrées sur chantier.
2.Principe de l’essai
Y = A x ( N/1000)b
e) Essai de traction
1.But de l’essai
Cet essai est destiné à la caractérisation du comportement mécanique de l’enrobé. Il permet en
particulier de déterminer un module de rigidité et d’avoir une estimation de sa durée de vie en
fatigue.
2.Principe de l’essai
Il consiste à soumettre une éprouvette cylindrique d’enrobé de 8 cm de diamètre et de 20 cm de
hauteur à une contrainte de traction pour différents niveaux de déformation et différents temps de
chargement dans une gamme de températures allant de -10 à +30 °C
3.6 Graves-émulsion
Ce sont des matériaux dans lesquels le bitume est apporté sousforme d’une émulsion à rupture
lente.
Le bitume se fixe sélectivement sur les éléments fins en constituantun mastic qui enchasse les gros
grains et les scelle entre eux. Lemélange sortant du malaxeur est très maniable et le reste jusqu’àla
fin du compactage.
Après mise en œuvre, les gros éléments ont entre eux des contactsdirects et le frottement interne
est donc celui de la grave initiale.
La nature de la grave-émulsion est en fait un matériau de choixpour les reprofilages car elle peut
être mise en œuvre en faibleépaisseur et même se raccorder à zéro sur une chaussée déformée.
On l’utilise également en renforcement et en couche de base.
L’enrobage se faisant à froid, c’est une technique peu coûteuseen énergie.
4.1.2. Liant
On peut utiliser une large catégorie de liants, dont le choix se faiten fonction du niveau du trafic, de
l’état du support, des périodesde mise en œuvre, des disponibilités en liant et également
del’expérience propre de l’entreprise.
En règle générale, on choisit un liant d’autant plus visqueux quela circulation est importante :
— bitumes purs 180/220 ou 80/100 ;
— bitumes fluidifiés et bitumes fluxés ;
— émulsions de bitume dont le bitume de base est un bitumepur 60/70, 80/100 .La teneur en
bitume varie généralementde 50 à 69 %. Des procédés spéciaux ont été mis au pointpour maîtriser
la rupture ;
— bitumes modifiés.
4.1.3. Formulation
Elle varie suivant chaque cas particulier et doit être adaptée à lanature et aux caractéristiques du
support, un support poreux nécessitantdes dosages en liant plus importants. L’ajustement du
dosageen liant peut nécessiter la réalisation d’une planche d’essai.
La formulation doit être telle que la surface de la chaussée soitconstituée d’une mosaïque régulière
et complète, sans apparitionde liant en surface. À titre d’exemple, le tableauci-aprèsdonne
lesdosages en liant et en granulat pour un monocouche et un bicouche.
4.2. Nouveaux types de bétonsbitumineux
En plus bétons bitumineux décrits aux paragraphes 2.4d’autres types d’enrobés bitumineux ont été
élaborés pour servir de couche de roulement.
En fait, les BB classiques ont deux particularités qui constituent une contrainte réelle : leur
macrotexture relativementfaible, qui interdit de hauts niveaux de performances àgrande vitesse, et
l’épaisseur minimale de mise en œuvre. Celaconduit à rechercher de nouvelles formules évitant ces
deuxinconvénients.
b)Cas des sols fins graveleux et grossiers à plus de 30% d’éléments supérieurs à 20 mm classés
C et D ainsi que les sables
2.Le climat
Il intervient sous la forme d’un facteur régional : « R »
4.Méthodologie de calcul
• Trafic en essieux équivalents 8.2 t cumulés (103)
• Indice de portance de sol : CBR
Si = 0,59912 + 0.99639 x CBR – 0,07149 x CBR2+ 0,00167 x CBR3 + 0,00003 x CBR4 – 1,24 x
10 -5 x CBR5
Abaques d’AASHTO
• on suit l’axe d’équivalence entre les valeurs de CBR et les valeurs de S
• on figure S sur la première colonne, on trace la droite passante par S et par la valeur du trafic
cumulé en essieux équivalents de 8,2t.
• Elle doit évidemment passer par la troisième colonne qui porte les valeurs de SN.
• l’épaisseur équivalente à la structure de la chaussée, mais après sa correction avec le
coefficient climatique (R), on définit finalement SN
• Cette dernière est donnée en fonction des épaisseurs équivalentes des couches constituants la
chaussée
SN = Σ ai * Di
• ai : coefficient d’équivalence de chaque type de matériaux utilisé.
• Di : épaisseur de la couche « i » en pouce soit 1 Pouce = 2,54 Cm.
Exemple d’application
• Trafic en 2011 : 600 v/j dans les deux sens.
• * Pourcentage du poids lourd (%PL) : 40 %.
• * Taux d’accroissement : 5 %.
• * Année de mise en service : 2014.
• * CBR : 10
• * Largeur de la chaussée : 6 m.
• * Climat : Zone non aride, donc le coefficient de régionalisation R = 1 .
• - calcul du trafic :
• En 1994 ⇒ 600 (1+0,05)3 = 695 v/j, donc une classe de trafic T3.
• EEC de 8,2 t sur 10 ans :
• EEC = 695 * 365 * 0,4 * 0,941*1*0,5 * [ (1+0,05)10 -1]/0.05
= 0.6 * 106 essieux de 8,2t
• CBR= 10 ⇒ S = 5,01 ⇒ SN = 2,6
⇒ SN = 2,6*2,54 = 6,6 cm
• SN = 6,6 = (30 * 0.11) GNF + (h*0.14) GNA
• ce qui donne : h = 25 cm
• Donc la structure finale est :
30 GNF + 25 GNA + RS.
1.Le trafic
• Le trafic pris en compte est le trafic poids lourds,
• Le trafic considéré est le trafic cumulé exprimé en nombre d’essieux équivalent à l’essieu
de référence cumulé sur la durée de vie.
• Il est fonction :
du trafic poids lourds attendu à la mise en service,
de l’agressivité globale du trafic liée aux charges à l’essieu,
de la durée de vie considérée,
et du taux de croissance.
Ce classement tient compte de la nature de la plate-forme et de son état prévisible à long terme.
4.Le climat
Le climat intervient par le choix d’une température de référence pour les matériaux bitumineux
Charge
réelle ± Logεεad
complexe
ε6
εt
Charge de
εz référence
6 logN
10
loi de fatigue :
εtadm = ε6 x (N/106)b
Trafic
Sol
Climat
θ
Matériaux
x NE
t
θéq
Modèle
h log N
h solution
Qualité de l’interface
Collée ou Décollée
r = 0,125 m
q = 0,662 MPa E1 , ν1 h1
E2 , ν2 h2
E3 , ν3 h3
En , νn hn= inf
_
ε = ε6 x (N/106)b
log N
Essai de fatigue
log ε
Couche de base
Catégorie 1 : EGNT = 600 MPa
Catégorie 2 : EGNT = 400 MPa
Catégorie 3 : EGNT = 200 MPa
Couche de fondation
GNT subdivisée en sous couches de 20 cm d’épaisseur
k 3 2,5 2
10.Matériaux bitumineux
b
NE E (10°C )
ε t ,adm = ε 6 (10°C , 25 Hz) × 6 × × k r × kc × k s
10 E (θ eq )
ε6 (10°C, 25 Hz) est la déformation pour laquelle la rupture conventionnelle en flexion sur
éprouvette est obtenue au bout de 106 cycles avec une probabilité de 50% pour la température de
10°C et à la fréquence de 25 Hz
Un risque de x% sur une période de p années pris pour le dimensionnement de la chaussée, c’est la
probabilité pour qu’apparaissent au cours de ces p années des désordres qui impliqueraient des
travaux de renforcement assimilables à une reconstruction de la chaussée, en l’absence de toute
intervention d’entretien structurel dans l’intervalle.
k r = 10 − ubδ
u : variable centrée réduite associée au risque r
b : pente de la loi de fatigue du matériau
δ : écart - type de la distribution de logN à la rupture
c2
δ = SN + 2 × Sh 2
2
b
c : coefficient reliant la variation de la déformation
à la variation aléatoire d' épaisseur de la chaussée
c est de l' ordre de 0,02 cm −1
Kc est le coefficient de calage qui corrige l'écart entre les prédictions de la démarche de calcul et
l'observation du comportement des chaussées
Ks est un coefficient minorateur qui tiens compte de l’effet d’hétérogénéités locales de portance de
la plate forme
15 GB 15 GB 15 GB
15 GB
12.Exemple d’application
NE = 1,5.106 essieux équivalents de 13 tonnes.
kc = 1,1
ks = 1/1,1
Calcul de kr : kr = 10-ubδ
• Risque r = 20%
• u = -0,842
• b = -0,2
• c = 0,02 cm-1
• SN = 0,25
• Sh = 1 cm
kr = 10-0,0453 = 0,901
kc = 1,3
ks = 1/1,1
Calcul de kr : kr = 10-ubδ
• Risque r = 20%
• u = -0,842
• b = -0,2
• c = 0,02 cm-1
• SN = 0,3
***********************************************************************
* * * * * * *
* Z * * EPSILONT * SIGMAT * EPSILONZ * SIGMAZ *
***********************************************************************
* .00* * .174E-03C* .121E+02B* -.139E-03C* .662E+01A*
* * E= 36000. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H1= 6.00 * * * * *
* 6.00* * .636E-04C* .586E+01B* -.632E-04C* .567E+01B*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 6.00* * .636E-04C* .796E+01B* -.658E-04C* .567E+01B*
* * E= 63000. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H2= 12.00 * * * * *
* 18.00* * -.140E-03C* -.119E+02B* .136E-03B* .947E+00B*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 18.00* * -.140E-03C* -.212E+00C* .290E-03B* .947E+00B*
* * E= 3600. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H3= 15.00 * * * * *
* 33.00* * -.181E-03C* -.685E+00C* .246E-03C* .454E+00C*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 33.00* * -.181E-03C* -.143E+00C* .356E-03C* .454E+00C*
* * E= 1500. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H4= 25.00 * * * * *
* 58.00* * -.181E-03C* -.290E+00C* .273E-03C* .215E+00C*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 58.00* * -.181E-03C* -.194E-01C* .451E-03C* .215E+00C*
* * E= 500. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H5=INFINI * * * * *
* * * * * * *
***********************************************************************
* D * 63.41MM/100 * R*D *
* R * 444.01M * 28154.96M*MM/100 *
***********************************************************************
MODULES ET CONTRAINTES EN BARS
DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
PAR LE CATALOGUE
I-Hypothèses nationales
Le nombre réel journalier de poids lourd de PL>8T (en charge sur les deux sens) à l’année de mise en
circulation.
Les chaussées <4 m sont empruntées par : TPL1.
Les chaussées >6 m sont empruntées par : TPL2 à TPL 6
Taux d’accroissement des PL : 4%.
Trafic global dans les deux sens : Equilibré
Durée de vie courte : 10 ans (Route à fort trafic)
Durée de vie longue : 15 à 20 ans ( Route à faible trafic).
Agressivité : Voir tableau (En l’absence de données réelles du trafic)
Trafic
a- Agressivité du trafic :
En l’absence de coefficient d’agressivité moyenne le tableau suivant donne les coefficients suivants :
TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL6
Classe du trafic TPL5
Souple ou semi-rigide 0.4 0.4 0.5 0.7 0.8 1
Rigide 0.7 0.7 0.9 1.2 1.3 1.5
Sol
1. Portance des plate formes
Lorsque le CBR est disponible le tableau suivant donne les portance du sol support
Indice CBR (imbibé) <4 >6 > 10 > 15 > 25
Sti St0 St1 St2 St3 St4
2-Classification du sol
3-Catégorie du sol
Le tableau suivant illustre la catégorie du sol selon la classification RTR
Catégorie de sol
N Description Classification RTR
Designation
I Sol très sensible a l’eau Dont la consistance varie très rapidement en présence de l’eau A1, A2, A3, A4
TfAi
II Moyen. a faiblement sensible a Dont la consistance varie plus lentement en présence de l’eau B2, B4, B5, B6
l’eau C1Ai, C1B5, C1B6, C2Ai, C2B5, C2B6
TcAi, TfBi, TcB6
III Non sensible a l’eau Dont les éléments fins sont insensibles a l’eau B1,B3
D1, D2
TcB1, TcB2,TcB3, TcB4, TcB5
IV Grossiers ou graveleux Dont les éléments fins sont peu a non argileux ou en proportion D3
très réduite C1B1, C1B2, C1B3, C1B4, C2B1, C2B2,
C2B3, C2B4.
V Sol volumétriquement instables Sols tirseux présentant de très forts retraits (fissuration) quand la TxA3, TxA4
teneur en eau diminue
4-Dispositif de drainage
Le drainage comporte deux types bon ou mauvais
Type 1 : Bon drainage :
5-L’environnement
L’environnement et zone climatique
Les conditions climatiques prévalant amènent à distinguer quatre zones climatiques en
fonction de la précipitation annuelle moyenne exprimée en mm et déterminée sur une période
de récurrence longue (30 ans environ).
CODE DENOMINATION PRECIPITATION (mm)
H Humide >600
h Semi
Semi-himide 250 à 600
a Aride 50 à 250
d Désertique < 50
Portance Minimale
7- Vérification de la structure minimale
Type de structure Trafic Portance Pj minimale
Souple TPL1 à TPL3 P1
TPL4 à TPL6 P2
Semi souple TPL3 à TPL4 P3
TPL5 à TPL6 P2
Rigide Toustrafic P1
St0 10 AC + 30 F2 P1
F2 St1 10 AC + 20 F2 P2
TPL1
TPL2 B1,
TPL3 D1,TcB, Sti (i>1) +30 F2 Pi+1
C1B1,C1B3,C2B
(TcA,TfB2,TfB4,B2,B4)
St0 10 AC + 40 F1 P2
F1 St1 10 AC + 25 F1 P2
B11,B31,B41
TPL4 D11,D21,D31
C1B1,C1B3,C2B11,C2B31,C2B21 Sti (i>1) + 40 F1 Pi+1
TPL5
TPL6 C2B41,C2B51,C2B21,C1B41,C1B51,TcB
St0 40 P2
St1 25 P2
MT
St1 + 50 P3