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No d’ordre…………
MEMOIRE
Mémoire rédigé
Par :
Sous l’encadrement
Pr NANA Laurent
Mr AZEUFACK Ulrich
DEDICACE
A mes parents
<<Recevez par ce travail ma profonde gratitude. Que le Tout Puissant vous accorde, une
longue vie afin que vous puissiez en bénéficier. >>
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Rédiger et présenté par KAMDEM Alain Jaurès
DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
REMERCIEMENTS
L’Éternel tout puissant qui n’a jamais cessé de se manifester dans nos vies et dont
nous avons bénéficié de ses grâces pour la réalisation de ce document;
Dr KAMJO, mon coach professionnel pour m’avoir suivi tout au long de cette période
de recherche et d’apprentissage, pour sa confiance, les nombreux échanges que nous
avons pu avoir ainsi que ses conseils avisés qui ont stimulé notre formation ;
Pr NANA Laurent mon superviseur pour son temps, sa compréhension et son
précieux et inestimable suivi académique;
M.AZEUFACK Ulrich mon encadreur académique pour son temps, sa
compréhension et son précieux et inestimable suivi académique;
Pr BESSA pour sa contribution dans la réalisation de ce travail ;
Personnel enseignant de L’IUC pour les efforts multiformes consentis pour notre
formation ;
Mes parents ‘’ Nembot francis et Membou Nolekouo jully annick ‘’pour leurs
soutiens et les efforts consentis pour faire de moi un homme utile dans la société ;
Ma confidente Kengne Doris pour ces conseil et le soutient permanant ;
La famille Kengne de Bandjoun Baron pour les conseils et le soutien matériel pour
la réalisation de ce travail ;
Msr talle jean pierre pour le soutien financier ;
Msr loic de rouTdAF pour les conseils ;
Msr marcel pour le soutien financier ;
Les membres de mon jury pour votre présence et l’écoute ;
Tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur précieux soutien tout au long de notre
formation et qui n’ont pas été évoqués ici, je tiens à leur adresser mes sincères
remerciements.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
SYMBOLES ET ABREVIATIONS
EB : Enrobé Bitumineux
BBME : Béton Bitumineux à Module Elevé
EME : Enrobé à Module Elevé
NES : Nombre Equivalent d’essieux Standard
EN : European Norms
NF : Norme Française
TL : Teneur en Liant
MVR : Masse Volumique Réelle
MPa : Méga Pascal
Ng : Nombre de Giration
MDE : Micro Deval
FI : Coefficient d’aplatissement
Σ : Surface Spécifique
: Intensité du trafic
C : Capacité de circulation de la route
S : Degré de saturation
TBA : Température de ramollissement Bille et Anneau
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
SOMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
SYMBOLES ET ABREVIATIONS ......................................................................................... iii
SOMAIRE ................................................................................................................................. iv
Liste des tableaux ....................................................................................................................... v
Liste de figure............................................................................................................................ vi
Liste de photos ......................................................................................................................... vii
RESUME ................................................................................................................................. viii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE I : LES ROUTES ................................................................................................... 4
CHAPITRE 2: DEGRADATIONS DES CHAUSSEES REVETUES .................................... 20
CHAPITRE 3: LES ENROBES BITUMINEUX..................................................................... 37
CHAPITRE 4 : MATERIAUX ET SPECIFICATIONS.......................................................... 54
CHAPITRE 5 : FORMULATION DE L’ENROBE SELON LA METHODE FRANÇAISE DE
FORMULATION ..................................................................................................................... 58
CONCLUSION ........................................................................................................................ 73
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 75
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
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Liste de figure
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Liste de photos
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RESUME
Les dégradations des chaussées revêtues, principalement celles dues aux surcharges des gros
porteurs restent un problème auquel sont confrontés les gestionnaires des réseaux routiers dans
les pays en voie de développement tel que le Cameroun. Les recherches ont fait des enrobés à
module élevé une alternative crédible pour pérenniser la durée de vie de nos chaussées. C’est
dans cette optique que le présent travail a été initié, et dont le but visé est de valoriser les
enrobés bitumineux à module élevé à travers les caractéristiques mécaniques obtenues sur la
formulation analysée.
La première partie généralité sur les routes, rappelle du comportement mécanique des
chaussées, les différentes étapes de leur évolution en abordant les dégradations des routes
revêtues et enfin les méthodes d’évaluation utilisées dans le cadre de la définition du type
d’entretien ou de la nécessité de renforcement de ces dernières.
La deuxième partie a permis de faire l’étude du matériau composite dont les principaux
composants sont : les granulats, les fines, le liant et du PR PLAST S comme additif. Les
résultats obtenus pour cette formulation à l’issu des essais de presse à cisaillement giratoire et
d’orniérage sont respectivement 4.9% à 80 girations et 2.74% à 30000 cycles ; la stabilité
Marshall est de 17 KN correspondant à un fluage de 3.1 . L’analyse de ces résultats d’essais
montre qu’ils sont pour l’essentiel conformes aux spécifications exigées en niveau 2 de
formulation par la norme NF EN 13108-1 pour un béton bitumineux à module élevé
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ENROBE BITUMINEUX
INTRODUCTION GENERALE
Le réseau routier d’un pays est un facteur de création de richesse car il constitue un maillon
important dans la chaine de communication, d’échanges et de transport des personnes d’une
part, et des biens d’autre part. En effet, La route est considérée comme un des moyens efficaces
pour promouvoir le développement économique et l’expansion d’un pays du fait de la libre
circulation des personnes et des biens qu’elle permet. Elle assure aussi la liaison entre les zones
de production, d’importation, d’exportation et de consommation ; elle assure aussi des liaisons
humaines et sociales d’une importance inestimable contribuant à l’établissement d’échanges
culturels, sociaux politiques et administratifs qui est aussi un des éléments promoteurs de tout
développement. Ainsi se justifie l’intensité des projets routiers qui inondent les pays de la sous-
région Afrique centrale et plus particulièrement le Cameroun qui a annoncé son émergence à
l’horizon 2035.
Du faite des coûts très élevés des liants destinés à la formulation des enrobés bitumineux et le
maintien de la durabilité des chaussées nous avons trouvés judicieux de procéder à :
«DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME DANS
Une route est appelée à subir des dommages dus à son exploitation du fait de l’importance
qu’elle revêt. Ces dommages sont généralement traduits par une dégradation du confort offert
aux usagers sous l’effet des facteurs tels que l’accroissement constant du trafic lourd, les
conditions climatiques, les activités humaines et l’augmentation des coûts d’entretien.
L’amélioration des caractéristiques des chaussées revêtues s’avère indispensable devant la
croissance du trafic et le tonnage de plus en plus important des véhicules. Cette amélioration
qui est à l’origine de l’utilisation des matériaux traités aux liants s’est développée par
l’introduction de nouvelles techniques et procédés de modification des enrobés bitumineux
constituant ainsi un axe de recherche très étudié à travers le monde ces dernières années.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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La présente étude a été réalisée afin de proposer une formulation optimale de béton bitumineux
à module élevé dont les caractéristiques mécaniques du mélange sont conformes à celles
requises par la norme de formulation des enrobés à module élevé.
L’objectif général visé à travers ce travail est d’apporter notre contribution à la valorisation et
à une utilisation rationnelle des matériaux routiers plus précisément les enrobés à module élevé
dont l’utilisation en structure de chaussée constitue une solution pour lutter contre le
phénomène d’orniérage qui, actuellement représente l’une des principales dégradations
observée sur le réseau routier camerounais.
Objectifs spécifiques
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Du chapitre 1 au chapitre 3
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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I.I Généralités :
Définitions
La route : C’est une voie ou un passage aménagée au sol et qui permet la circulation des biens
et des hommes entre deux points A et B. On distingue sur le plan structurel deux types de
routes : les routes non revêtues (routes en terre) et les routes revêtues.
I.I.2 Evolution des techniques routières
En Occident les plus grands constructeurs de chaussées furent les Romains. La coupe d’une
chaussée romaine dont l’épaisseur dépassait 1 m était la suivante :
Couches inférieures :
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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L’Ecossais MAC ADAM pose en 1820 la question de l’utilité de la fondation en grosses pierres
et formule clairement l’idée que la chaussée constitue un matelas épanouissant les charges.
L’automobile a fait son apparition avant le début du XX ème siècle, mais elle n’a pris son essor
que grâce à l’invention du pneumatique.
En 1887, DUNLOP (vétérinaire anglais) obtient le 1er brevet de pneumatique collé sur la jante.
En 1889, les Frères Michelin réalisent le 1er pneumatique démontable pour bicyclette, et les
1ers pneumatiques pour automobiles 1893.
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Une analyse historique montre la prédominance des parcs européens et nord-américains depuis
20 ans et la très forte croissance du parc chinois à partir de 2008.
a) Critère technique
Le critère technique se base sur le mode d’exécution des travaux de construction ou d’entretien.
On distingue alors :
b) Critère administratif
Le critère administratif basé sur les fonctions politiques et économiques (intensité du trafic)
prend en compte l’ensemble du réseau routier national et international. Ainsi, on distingue cinq
types de routes :
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Arrêté n° 3295/A/MINTP/CAB
4047,8 9929 12110 26 086,8
du 09/11/99
Arrêté n°47/A/MINTP/CAB du
4724,3 11 316,6 12 110 28 150,9
13 mars 2003
90% 83%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
17%
20%
10%
0%
Routes Butimées Routes en terre
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Au cours de son déplacement sur un sol, le poids du véhicule est transmis au sol sous forme de
pressions, par le biais des pneumatiques. Ces pressions, voisines de la pression de gonflage des
pneumatiques, sont relativement importantes : 1 à 2 / ² pour un véhicule léger, 6 à 7 /
² pour un poids lourd. Il s’avère difficile pour les sols de supporter, sans dommages de telles
pressions. Dans le cas d’un sol peu ou pas résistant, le pneu comprime le sol et il se forme une
ornière illustrée sur la figure ci-dessous.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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n’est obtenue qu’avec une épaisseur convenable de matériaux adéquats. Ces couches de
matériaux constituent la structure de la chaussée.
La chaussée est généralement constituée à partir du sol support des couches suivantes :
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ENROBE BITUMINEUX
les structures mixtes dont la couche de roulement et la couche de base sont faites en
matériaux hydrocarbonés, quant à la couche de fondation, elle est traitée aux liants
hydrauliques.
La couche de matériau traité aux liants hydrauliques placée en fondation, diffuse et
atténue, du fait de sa raideur élevée, les efforts transmis au sol support. Elle constitue
un support de faible déformabilité pour les couches supérieures de matériaux
bitumineux. La faiblesse de ces structures tient dans la sensibilité des interfaces aux
dilatations différentielles, les couches peuvent alors se décoller et les couches
supérieures supporter des contraintes qui produisent leur destruction.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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verticaux transmis aux matériaux non traités et au sol support sont relativement élevés ce qui a
pour effet d’entrainer l’apparition des déformations permanentes biens prononcées croissants
avec le cumul du trafic au droit du point de passage des pneumatiques. Les efforts répétés de
traction-flexion à la base de la couverture bitumineuse entrainent une fatigue de celle-ci qui se
traduit en surface par l’apparition de fissuration longitudinale qui évolue rapidement vers un
faïençage à mailles fines.
La possibilité pour les eaux superficielles de s’infiltrer dans l’assise provoque une accélération
des dégradations : épaufrures aux lèvres de fissures avec départ de matériaux, augmentation de
l’amplitude des déformations, puis apparitions des nids-de-poule.
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1er temps : l’interface entre les couches de fondations et de base est considérée collée :
la base de la couche traitée aux liants hydrauliques est sollicitée en fatigue par traction;
2eme temps : l’interface entre les couches de fondation et de base est localement
décollée : dès lors, les deux couches sont fortement sollicitées en traction à leur base.
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bitumineux présente des signes de faiblesse. La couche de base est sollicitée à son tour par
fatigue, ce qui se traduit alors par l’apparition d’une fissuration longitudinale.
la phase élastique ;
la phase plastique ;
la phase de rupture.
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Courbe A:
Lorsque la route est construite avec des matériaux de qualité, on observe une augmentation de
la portance de la structure qui est due au recompactage des couches sous l’action du trafic
(premiers passages des charges). Après cela la déflexion reste constante sur une longue période
(dans la phase élastique) et commence à évoluer dès qu’elle entre dans la zone plastique.
L’indication d’une zone de rupture suggère l’existence d’une déflexion critique qui marque la
frontière entre la fin de la phase plastique durant laquelle un renforcement est encore possible
et la phase de rupture où il ne peut s’agir que de reconstruction.
Courbe B
Il arrive que la chaussée soit dès l’origine sous dimensionnée. La phase élastique peut être ainsi
réduite, voire complètement inexistante, et la chaussée, si elle est constituée de matériaux de
bonne qualité, se trouvera d’emblée à la limite de la phase plastique. Là, le renforcement reste
encore possible et doit être exécuté sans aucun retard.
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Courbe C:
Lorsque la chaussée est réalisée avec des matériaux de qualité moins bonne et est sous
dimensionnée, elle se trouve très rapidement en phase de rupture et devient à court terme
impraticable.
a) La phase élastique
Après une période initiale de recompactage qui entraîne une légère diminution des déflexions,
ces dernières restent constantes. Les déformations rémanentes sont pratiquement nulles et l’état
de surface reste parfait (puisque l’imperméabilité est encore existante) sauf défauts imputables
au revêtement. La déflexion restant pratiquement constante durant la phase élastique, il n’est
d’ailleurs pas possible d’établir une corrélation entre sa valeur actuelle et le trafic
antérieurement supporté par la chaussée. L’état général de la route est le plus souvent
satisfaisant et le niveau de dégradation varie de faible à modéré.
b) La phase plastique
Après un certain nombre de passages d’essieux, la chaussée commence à manifester des signes
de fatigue.
Simultanément, les déflexions commencent par augmenter avec le temps de manière sensible.
Si rien n’est fait pour diminuer les contraintes qui s’y manifestent, la chaussée entre en phase
plastique et se met à évoluer rapidement. Des ornières profondes apparaissent, accompagnées
de ruptures de revêtement (fissurations et déformations légères) et d’une perte totale
d’imperméabilité et de surcroît de portance.
c) La phase de rupture
Les déflexions augmentent rapidement avec le temps et la réaction qui s’est amorcée, aboutit
dans un bref délai à sa ruine complète. La chaussée ayant alors perdu toutes ses qualités initiales
est désormais très défaillante et une réhabilitation s’impose. Le vieillissement des chaussées se
manifeste soit par la perte de portance de la structure, soit par des pathologies enregistrées sur
la surface ou dans le corps de ces chaussées. Alors une bonne maîtrise de l’évolution des
structures de routes revêtues nécessite la connaissance des pathologies des chaussées que
constituent les dégradations.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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de l’état de fatigue des matériaux des couches de chaussée sous charges statiques ou
répétées ;
de la nature et l’épaisseur des matériaux utilisés, et à leur condition de fabrication et de
mise en œuvre ;
d’un défaut de portance du support de la chaussée ;
d’un défaut d’assainissement et de drainage des eaux ;
des cas d’accidents et infractions des usagers de la route.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Ces dégradations sont généralement à la base de la baisse de portance des chaussées, et sont la
principale cause des campagnes de mesure de déflexion sur nos axes routiers.
On distingue les tôles ondulées, les affaissements, les flaches, les orniérages et les bourrelets.
a) Les affaissements
Ce sont des dépressions très prononcées et souvent assez étendues, localisées soit en rive
(Affaissements de rives) ou en pleine largeur de la chaussée (Affaissements hors rives).Ces
derniers prennent le nom de flaches lorsqu'ils présentent une forme arrondie
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Causes probables :
Sous dimensionnement du corps de chaussée ;
Tassements différentiels ;
Défaut de mise en œuvre ;
Défaillance du système de drainage ;
Utilisation de matériaux inadéquats ou mal compactés ;
zone de déblai argileux ou secteurs marécageux.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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b) Les orniérages
Ce sont des dépressions longitudinales apparaissant dans les pistes de roues des véhicules et
pouvant affecter, soit la couche de roulement (orniérage à petit rayon), soit le corps de chaussée
(orniérage à grand rayon).
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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ressuage.
Traitement
Les principales techniques d'entretien sont le reprofilage dans les ornières avec des matériaux
bitumineux pour orniérage de profondeur inférieure à 5 et le rechargement pour orniérage
dont la profondeur est supérieure à 5 . On peut également recourir au déflachage ou à la
réfection localisée avec enrobé à froid pour la réparation des ornières.
c) Les bourrelets
L'évolution des bourrelets est identique à celle des ornières, avec les affaissements. Mais on
peut noter une extrusion de matériaux sous l'effet de la déformation.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Traitement
Les solutions préconisées sont: le déflachage pour les bourrelets de faibles hauteurs et la
réfection localisée dans le cas contraire.
d) La tôle ondulée
Causes probables :
défauts de profilage de la couche de base ;
action mécanique due au trafic ;
manque de stabilité des enrobés (enrobés trop épais).
Evolutions possibles
Les fissures, le faïençage et les arrachements sont les désordres qui peuvent survenir de
l’évolution de la tôle ondulée.
Traitement
La reprise de la couche de surface par la réalisation d’un enduit superficiel ou d’un tapis en
enrobé et éventuellement le reprofilage de la couche de base, suffisent généralement pour venir
à bout de la tôle ondulée.
Ruptures du revêtement relativement parallèle à la direction de la route dans le cas des fissures
longitudinales, ou perpendiculaires à la direction de la route dans le cas des fissures
transversales ; intéressant toute ou une partie de la chaussée.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Les fissures transversales apparaissent soit directement en pleine largeur, soit au droit du
passage des roues des véhicules pour s'étendre sur la totalité du profil en travers. Leur largeur,
de même que leur profondeur peuvent par conséquent augmenter avec le temps. D'abord fines,
ces fissures peuvent se ramifier avec épaufrèrent des lèvres et évoluer vers le faïençage.
Les fissures longitudinales quant à elles, évoluent vers une épaufrure des bords de fissure
favorisant la pénétration de l'eau, une ramification puis un dédoublement de la fissure avec
ouverture des lèvres liée au départ de matériaux en bord de fissure. L'évolution aboutit à un
faïençage à mailles fines, à un orniérage et des nids de poules lorsque les fissures sont dues à
une résistance insuffisante des matériaux d'assise.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
En résumé, les fissures évoluent vers un faïençage et si aucune mesure de réparation n’est prise,
cela conduit à une destruction localisée ou générale de la chaussée.
Traitement
le colmatage des fissures (pour les fissures superficielles) ;
l’imperméabilisation localisée du revêtement ;
la réfection localisée si le corps de chaussée est atteint ;
la réalisation d’un tapis en enrobés ou enduits superficiels.
D’autres solutions peuvent être employées notamment celles relatives aux techniques anti-
remontées des fissures. Il s’agit de :
interposition d’un enrobé fin ;
interposition d’un géotextile ;
interposition d’une membrane
b) Le faïençage
Réseaux maillés de fissures plus ou moins larges au niveau de la surface de roulement. Les
mailles peuvent apparaitre sous forme circulaire ou polygonale communément appelée «peau
de crocodile».
Si aucune opération d'entretien n'est effectuée, les zones faïencées s’étendent et les mailles
deviennent plus serrées. Le faïençage évolue alors vers un départ de matériaux entrainant la
formation de pelades ou encore de nids de poule. Une destruction localisée ou généralisée de la
chaussée peut survenir à terme.
Traitement
Dans le cas où le corps de chaussée n'est pas affecté, les solutions préconisées sont la réalisation
d'un enduit superficiel ou d’un tapis en enrobés; ce qui permettra de rétablir l'imperméabilité
de la couche de surface.
On peut aussi enlever toute la couche de roulement et procéder à la mise en œuvre d'une couche
d'enrobé à chaud (après couche d'accrochage). En revanche, dans le cas où l’assise de la
chaussée est affectée, il faut procéder à une reprise en profondeur de la partie concernée.
Il s'agit de trois phénomènes extrêmement liés pour être traités séparément. Le désenrobage une
érosion du mastic et perte des gros granulats en surface produisant par conséquent une
détérioration progressive du revêtement. Sous l’action conjuguée du climat et du trafic, on
assiste à un arrachement des gravillons du revêtement rendant ainsi la surface de roulement
rugueuse : c'est le plumage. Quant au peignage, il s'agit aussi d'un arrachement des gravillons
du revêtement mais cet arrachement s’effectue suivant des lignes parallèles à l'axe de la
chaussée.
Causes probables :
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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sous-dosage du bitume ;
mauvaise adhésivité liant-granulat ;
vieillissement du liant ;
compactage insuffisant de la couche de roulement ;
usure du revêtement par trafic intense ;
ouverture précoce à la circulation du chantier.
Niveau de sévérité
Faible : Perte tout juste observable du mastic ou des gros granulats,
principalement dans les pistes de roues.
Moyen : Perte facilement observable du mastic laissant les gros granulats très
apparents ou perte des gros granulats laissant un patron régulier de petites cavités
généralisées à toute la surface.
Majeur : Surface entièrement érodée et dégradation accentuée dans les pistes
de roues (début d’orniérage par usure).
Evolutions possibles
Traitement
La solution préconisée est la méthode dite des emplois partiels. Elle permet de traiter aussi bien
les plumages que les peignages. Elle consiste, après délimitation et balayage de la zone à traiter,
à deux options au choix :
d) La pelade
Traitement
Lorsque les surfaces concernées ne sont pas importantes, l'entretien consiste en un bouchage
aux enrobés adaptés, précédé d'une couche d'accrochage à l'émulsion. Cependant, si la
dégradation se généralise, on procédera par reprofilage en enrobé à chaud avec toujours une
couche d'accrochage. Une autre solution consiste en l'application d'enduits superficiels.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Ce sont des désagrégations localisées du revêtement sur toute son épaisseur, formant des
orifices de forme généralement arrondie, au contour bien défini, de taille et de profondeur
variables apparaissant sur le revêtement par arrachement de matériaux. Ils représentent le stade
final d'un faïençage, d'une flache, d'un plumage ou d'une pelade.
Les nids de poule évoluent vers une augmentation en taille et en nombre de trous et vers la ruine
totale de la chaussée par infiltration massive d'eau dans le corps de la chaussée.
Traitement
La technique d'entretien la plus connue est le point à temps bitume, une réfection localisée.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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f) Les épaufrures
Les épaufrures sont des cassures des bords de la chaussée causant ainsi une réduction de la
largeur de l’accotement jusqu'à la disparition de cette dernière dans certains cas.
Traitement
Des solutions préventives visant à retarder le phénomène doivent être prises durant la mise en
œuvre. Il s'agit de veiller au bon compactage des couches mais surtout du sol support
principalement au niveau des accotements. Aussi, une attention particulière doit être accordée
à la protection des accotements contre les effets indésirables de l'eau. Dans les solutions
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Ce phénomène peut soit provenir des couches inférieures, soit se manifester à partir même de
la couche de roulement. Au nombre des dégradations de cette famille on retrouve le ressuage,
les remontées d’eau, de fines et de boue et les boursouflures.
a) Le ressuage
Photo 9:Ressuage
Causes probables :
excès de liant pour l’enrobé de la couche de roulement ;
bitume trop mou (liant non adapté au climat) ;
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Après l’apparition d’une bande de revêtement plus foncée dans les pistes de roues
principalement, le ressuage évolue vers un décollement et un arrachement de la couche de
surface sous l'effet conjugué de la température et du trafic. Il s'en suit un amorçage de nids de
poule. Il y'a lieu de noter que la chaussée devient glissante en saison pluvieuse.
Traitement
Les solutions préconisées sont le sablage ou carrément une réfection localisée. On peut
également remédier à cette dégradation en rétablissant la texture de surface par grenaillage ou
par bouchardage.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Causes probables :
mauvais drainage (pénétration et circulation de l'eau entre les couches de
chaussée) ;
fondation en sol argileux.
Evolutions possibles
Les remontées de matériaux évoluent vers, une pollution complète du corps de chaussée par
l’argile (lorsque la fondation est en sol argileux), une destruction progressive de la chaussée
sous l'action de l'eau, une désagrégation des matériaux du corps de chaussée par suite de sa
désorganisation et vers un désenrobage.
Traitement
La solution préconisée est le drainage de la chaussée qui doit être exécuté dans les règles de
l’art. Une autre solution consiste à identifier l'origine de l'eau ou de la boue, à procéder au
nettoyage de la zone concernée, à appliquer par suite une couche d'accrochage et enfin, à
procéder à la mise en place de l'enrobé.
Aussi, serait-il préférable de vérifier le niveau de la nappe lors de la construction pour prévoir
les éventuelles remontées.
c) Les boursouflures
Causes probables
La cause plus que probable de cette dégradation est un sol support en argile gonflante ou
l’existence de nappes salines qui se gonflent lorsque la teneur en eau est élevée.
Evolutions possibles
Les boursouflures évoluent vers les déformations, lesquelles engendrent des fissurations qui
s’accompagnent par la suite d’arrachements.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Traitement
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ENROBE BITUMINEUX
Les Enrobés bitumineux utilisés dans les chaussées routières sont des matériaux à faible
pourcentage de vide résultant d'un mélange de composants minéraux que sont les granulats et
d’un liant hydrocarboné qui est généralement le bitume.
Enrobés
Couche de Couche
Enrobés Enrobés
roulement d’assise
à chaud à froid
GB : Gave Bitume.
Le BBME est un enrobé hydrocarboné à chaud caractérisé par un module de rigidité plus élevé
que celui du béton bitumineux, et destiné à la réalisation des couches de surface (roulement ou
liaison). L'épaisseur moyenne d'utilisation est d'au moins 5 cm.
Selon NF P 98-141 L’épaisseur varie entre 5 et 7 cm pour BBME 0/10 Et 6 à 9 cm pour BBME
0/14.
Les BBME constituent une évolution des enrobés épais permettant de mieux répondre aux
attentes en matière de résistance à l’orniérage et de comportement mécanique face à
l’accroissement des sollicitations lourdes. L’augmentation des performances s’est faite par
l’emploi de bitume de grade plus dur, d’ajouts de polymères, d’additifs spéciaux tels que poudre
d’asphalte ou fibre. Les granularités sont identiques à celles de BB. La teneur en bitume des
BBME est généralement plus élevée que celle des BBSG.
Classe 1 : E ≥ 9000MPA
Classe 2 : E ≥ 11000MPA
Classe 3 : E ≥ 17000MPA
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Extraction à partir d’une roche mère compacte en carrière : il s’agit alors de matériaux
concassés.
Creusage d’un gisement de type gravière, alluvion fluviale ou lacustre : on parle dans
ce cas de matériaux roulés ou semi-concassés.
Les granulats sont classifiés en différentes classes granulaires selon la taille des éléments. Une
classe granulaire ( /D) est répertoriée par la taille du plus petit grain et du plus gros grain D,
toutes deux exprimées en . On distingue les classes granulaires suivantes :
filler <0.080;
sables 0/2 ou 0/4 ;
gravillons 4/6,6/10,10/14,0/31.5.
Le filler est constitué des éléments très fins, de diamètre inférieur à 80 microns. Il provient du
dépoussiérage de granulats ou de la production industrielle par mouture de roche. Le filler a
une surface spécifique très élevée et il absorbe une part importante du liant ; son rôle dans le
mélange est de combler les vides, de contribuer à une répartition uniforme du liant dans le
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
mélange, d'absorber une grande partie des huiles volatiles du liant ralentissant ainsi son
vieillissement. Le mélange filler et liant constitue le mastic qui confère sa stabilité à l’enrobé.
Différentes caractéristiques et performances des granulats peuvent être évaluées selon les
exigences :
a) Définition et but
L’analyse granulométrique est un essai dont le but est de déterminer les proportions pondérales
de grains de différentes dimensions.
b) Principe
Le principe consiste à tamiser une masse telle que 200 D≤ ≤600 D de granulat sec
préalablement lavée sur une série de tamis à maille carrée, de dimensions d’ouverture
décroissantes et à peser le refus sur chaque tamis.
Les pourcentages ainsi obtenus sont exprimés sous forme d’un graphique appelé courbe
granulométrique qui est la courbe de variation du pourcentage de passant en fonction de la
dimension de tamis.
III.1.1.1.2 La dureté
a) La fragmentation dynamique
La fragmentation dynamique permet de mesurer la résistance à l’abrasion d’un échantillon de
granulat. L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6 produits en
soumettant le matériau aux chocs d’une masse normalisée.
Le micro deval permet de déterminer l’usure d’un granulat sous l’effet de frottements. L'essai
consiste à introduire des granulats dans le cylindre de la machine MDE, avec de l’eau et des
billes de taille normalisée équivalente à celle des gravillons.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Lors de la rotation du cylindre, les gravillons frottent sur les billes. La masse des éléments
inférieurs à 1.6 à la fin de l’essai donne la résistance à l’usure du granulat.
a) But de l’essai
Cet essai vise à déterminer la masse et le volume de la prise d’essai et à calculer sa masse
volumique réelle (rapport masse/volume).
b) Principe
Le principe consiste à calculer la masse en pesant l’échantillon après avoir séché à l’étuve. Le
volume est déterminé à partir du poids du volume d’eau déplacé par les particules sèches dans
un pycnomètre de volume connu.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
pénétrabilité du bitume à 25 c;
point de ramollissement bille et anneau du bitume.
a) Définition et but
La pénétrabilité est un essai de classification de bitumes ; elle classe les bitumes selon des
intervalles de valeurs de profondeurs correspondants à la pénétration d’une aiguille normalisée
qui s’effectue suivant des conditions prescrites de température, de charge et de durée
d’application de la charge.
b) Principe de l’essai
température de l’essai 25 C ;
charge appliquée 100 ;
durée d’application de la charge : 5 secondes.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Pour des pénétrations supérieures à cette limite, la température d’essai devra être de 15 C
tandis que la charge et durée de pénétration restent inchangées.
a) Définition et but
b) Principe d’essai
Deux disques horizontaux de bitume, moulés dans des anneaux de laiton à épaulement, sont
chauffés dans un bain liquide avec un taux d'élévation de la température contrôlé, alors que
chacun soutient une bille d'acier. La température de ramollissement notée doit correspondre à
la moyenne des températures auxquelles les deux disques se ramollissent suffisamment pour
permettre à chaque bille, enveloppée de liant bitumineux, de descendre d'une hauteur de 25 .
Pour améliorer l’affinité réciproque entre le liant et les granulats et en assurer la pérennité, des
dopes d’adhésivité peuvent être utilisés. Il s’agit principalement de composés tensioactifs
azotés dérivés des acides gras (amines, polyamines…) dosés à environ 0.3 à 0.6% du bitume.
La chaux ou les fines calcaires, dosées jusqu’à 1% du bitume, peuvent également être utilisées
comme agents dopants.
Les déchets de polyéthylène sont souvent un mélange de polyéthylène de haute et basse densité.
Lors de la fusion voisine de130 , le polyéthylène se combine en partie avec le bitume. Le
dosage est habituellement compris entre 0.4 et 1%, par rapport aux granulats. La proportion de
polyéthylène par rapport au bitume, peut ainsi varier entre 20 et 66%. Ils sont Issus de déchets
de câble, de broyage de bouteilles de lait, de films polyéthylène.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Un polymère est une substance constituée de macromolécules dont la structure est caractérisée
par la répétition d'un ou plusieurs motifs monomères. Les polymères sont des ajouts largement
utilisés dans le domaine routier grâce à leur efficacité et leur avantage qu'ils fournissent aux
enrobés bitumineux. Ils se présentent sous forme de granulés incorporés lors du malaxage du
mélange.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Figure 19:Situation des variantes EME à squelette pierreux et sableux dans le triangle de
Richardson (5)
La procédure de formulation développée se décompose en trois phases :
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Nouveaux
matériaux
MATERIAU
Projet
Analyse
des
résultats
FORMULATION
Composition
modifiée
Composition de base en
Volume (ρ, s, F, B)
ESSAI
Mauvais
Critères
Bon
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Les matériaux doivent satisfaire les propriétés physiques conformément aux prescriptions. La
combinaison des différentes tailles d’agrégats doit permettre d’obtenir une courbe
granulométrique aussi proche que possible de la courbe de référence.
Choix du liant
A ce niveau, il n’existe pas une procédure de sélection et d’évaluation normalisée. Son choix
est alors laissé à l’ingénieur qui devra réaliser les essais qu’il juge nécessaire pour le guider.
Les échantillons sont fabriqués dans des moules normalisés. Typiquement on prépare 3 ou 5
mélanges avec des teneurs en liant différentes, et pour chaque mélange, 3 échantillons. Les
échantillons sont ensuite compactés à l’aide de la dame Marshall selon des règles bien précises.
Une fois compactés les échantillons sont soumis à un essai de stabilité et fluage. La stabilité est
la force maximale que peut supporter l’échantillon et le fluage est la déformation plastique qui
s’ensuit. Ces deux valeurs sont en quelque sorte des mesures permettant de prévoir la
performance de l’enrobé.
Ici on détermine les caractéristiques du mélange que sont : la densité et les vides.
La teneur idéale en liant est obtenue en faisant la moyenne des teneurs en bitume qui ont donné
la stabilité maximale, la masse volumique maximale et la teneur en vides désirée. Tout cela se
fait graphiquement à l’aide des courbes issues des essais réalisés sur les échantillons.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Les considérations volumétriques étant fondées sur la presse à cisaillement giratoire qui est un
des piliers de la méthode. La méthode de formulation s’effectue en deux étapes :
100∑ =0.25G+2.3S+12s+135f Où :
La détermination la teneur en liant pour un bon enrobage des granulats est fonctions de cette
surface spécifique et est définie par :
TL=K×α× ∑ Avec
.
α Coefficient correcteur relatif à la masse volumique des granulats, α=
Cet essai vise à estimer le comportement lors du compactage du mélange déterminé. Il Jurge
pour la réalisation de l’essai une quantité prédéterminée du mélange hydrocarbonée, portée à la
température usuelle de fabrication en centrale que l’on placera dans un moule cylindrique de
150 de diamètre.
Le compactage s’obtient par l’action simultanée d’une :
force de compression statique assez faible de 0.6MPa;
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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La caractérisation des performances d’enrobé se fait à travers des essais. Nous définissons un
essai de performance comme un essai dont les résultats permettent d’évaluer le comportement
dans le temps et sous sollicitations de l’enrobé. Ces essais font référence à une performance de
l’enrobé, et sont réalisés dans l’optique du contrôle de performances du mélange bitumineux
formulé.
L’essai Duriez ne permet pas d’avoir une propriété intrinsèque du matériau mais juste un moyen
d’appréciation de façon indirecte de la tenue à l’eau. Pour cet essai, l’énergie de compactage
utilisée pour la confection des éprouvettes est obtenue par une compression double effet de
l’enrobé à l’intérieur d’un moule cylindrique. Les éprouvettes ainsi confectionnées sont
conservées :
Au bout de ce délai, les éprouvettes sont écrasées à une vitesse constante en compression simple
et l’on obtient :
L’essai d’orniérage sert à l’étude des enrobés pour chaussées à trafic lourds. Il permet
d’apprécier la résistance à l’orniérage des couches de roulement et des couches de base
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
soumises au trafic lourd, et cela dans des conditions avoisinant celles rencontrées sur les
chaussées.
Les spécifications portent sur un pourcentage d'ornière à un nombre de cycles donné, qui
dépend du type de matériau, et de sa classe.
e) Essai de module
La rigidité du mélange est déterminée par un essai de traction uni-axial soit sur éprouvette
cylindrique, soit sur éprouvette parallélépipédique. La charge est appliquée dans un domaine
de petites déformations, en contrôlant le temps ou la fréquence, la température, la loi de
chargement. Le module (rapport de la contrainte à la déformation) est calculé pour chaque essai
élémentaire.
f) Essai de fatigue
Cet essai consiste à solliciter en flexion au travers de son bord libre une éprouvette trapézoïdale
d’enrobé encastré à sa base. Pour cette sollicitation, on impose un déplacement sinusoïdal
d’amplitude constante à l’extrémité de l’éprouvette et on admet que la rupture est atteinte
lorsque l’effort nécessaire pour obtenir la déformation est égal à la moitié de l’effort initial.
inférieurs. Les différents essais présentés ci-dessous permettent de vérifier les caractéristiques
de l’enrobé formulé vis-à-vis des normes en vigueur.
A ces principaux essais s’ajoutent relativement selon le niveau de formulation requis l’essai
Marshall
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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a) But de l’essai
L'essai permet de déterminer pour une température et une énergie de compactage données le
pourcentage des vides, la stabilité et le fluage dits Marshall d'un mélange hydrocarboné à chaud
fabriqués en laboratoire ou prélevés sur chantier et dont la dimension des granulats est
inférieure à 20 .
b) Principe de l'essai
L'essai consiste à compacter des éprouvettes par damage selon un processus déterminé, puis à
les soumettre à un essai de compression suivant une génératrice dans des conditions définies.
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ENROBE BITUMINEUX
CHAPITRE 4 : MATERIAUX ET
SPECIFICATIONS
La durée de vie d’une structure de chaussée est liée à divers critères de performance dont
ceux relatifs aux différents composants dans le cas d’un matériau composite ; tel est le cas pour
les matériaux bitumineux dont les principales composantes sont les granulats, le liant, les ajouts.
Les spécifications faites sont de diverses natures et sont relatives à chacun des différents
composants du composite.
Les granulats pour un mélange bitumineux représentent l’ossature du mélange, résistent aux
agresseurs extérieurs et confèrent en grande partie au mélange sa stabilité. Les caractéristiques
requises conformément aux normes en vigueur sur les granulats dans l’élaboration des enrobés
à module élevé en couche de liaison sont consignées dans le tableau suivant :
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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IV.2 Le liant
Le liant communément utilisé pour la préparation des enrobés est du bitume ; il provient de la
distillation du pétrole brut et dans le mélange il enrobe les agrégats, les agglomère et surtout
imperméabilise la masse. Le liant retenu pour notre formulation est un bitume de classe 50/70
dont les spécifications sont mentionnées dans le tableau ci-dessous :
IV.3 Le PR PLAST S
L’additif anti-orniérant utilisé pour la formulation est un polymère de couleur noirâtre traité
avec un anti retrait utilisé pour la fabrication d’enrobés bitumineux en couche de roulement et
de liaison ; il présente une granulométrie de 2 à 4 environ. Ce matériau améliore
considérablement la résistance à l’orniérage et le module d’élasticité de l’enrobé, permet de
conserver la fatigue du bitume d’origine ; ce qui pérennise et augmente la durée d’utilisation
des chaussées grâce aux performances mécaniques obtenues. Le tableau ci-dessous récapitule
les résultats d’une étude comparative d’orniérage pour un dosage précis de PR PLAST S.
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Le tableau suivant récapitule les propriétés requises pour l’utilisation en formulation d’enrobé
du polymère anti-orniérant PR PLAST S.
IV.4 L’enrobé
Les enrobés sont un mélange uniforme et dans les proportions biens définies de granulats
enrobés de bitume et éventuellement d’additif. Les granulats sont soigneusement séchés, et le
bitume est suffisamment fluidifié en vue d’assurer l’obtention d’un mélange homogène et
maniable ; les granulats et le bitume sont portés à haute température avant l’enrobage, d’où
l’expression « enrobés à chaud ».
Chaque type d’enrobés est défini selon la nature et le dosage des différents constituants, par ses
performances particulières et par la couche de la chaussée à laquelle il est destiné. La
performance des enrobés est influencée par plusieurs paramètres tels que : la granulométrie,
l’angularité et la forme des granulats, la teneur en fines, la dureté et le dosage en liant.
Pour ce qui concerne les bétons bitumineux à modules élevés de classe 3 (EB14-BBME 3)
mis en œuvre en couche de liaison, les spécifications requises sont récapitulées dans le tableau
suivant :
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
La méthode Française de formulation des enrobés à module élevé est essentiellement basée
sur deux étapes dont la détermination de la teneur en liant optimale liée d’une part à l’estimation
de la surface spécifique des granulats sur la base de la granularité et d’autre part au module de
richesse ; et l’essai à cisaillement giratoire pour évaluer les vides du mélange.
Le mélange bitumineux 0/14 expérimenté est formé d’un squelette minéral, composé de cinq
classes granulaires que sont :
10/14;
6/10;
2/6;
0/2;
et des agrégats d’enrobé 0/10.
Les granulats sont issus de la carrière de RAZEL, et leur présélection est faite sur la base de
conformité de leurs caractéristiques intrinsèques aux prescriptions spéciales. Les fiches d’essai
d’analyse granulométrique effectuée sur les différentes fractions utilisées pour le mélange
bitumineux en étude sont présentées.
Le béton bitumineux pour la couche de roulement sera constitué par les granulats concassés
de fractions 0/2 ; 2/6 ; 6/10 et 10/14.
Nous avons réalisé des essais suivant avant d’envoyer les échantillons à sogea satom/matiere
et ces essais sont :
Analyse granulométrique ;
Equivalent de sable ;
Masses volumiques ;
Aplatissement ;
Los Angeles ;
Micro Deval.
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Le tableau suivant donne le récapitulatif des essais exécutés sur toutes les fractions entrant dans la composition du béton bitumineux
Date (mm) 0.063 0.16 0.315 0.63 1 1.6 2 3.15 4 5 6.3 8 10 12.5 14
%essai1 13.2 20.2 28.5 41.5 54.3 70.2 80.7 98.5 100
%essai 2 13.1 19.8 28.6 41.2 54.2 70.4 80.8 98.5 100 100
Moy 13.2 20.2 28.3 41.5 54.3 70 81 100
date (mm) 0.063 0.16 0.315 0.63 1 1.6 2 3.15 4 5 6.3 8 10 12.5 14 16 20
%%essai 1 1.8 2.0 2.1 2.2 2.3 2.7 3.4 19.3 37.7 64.5 96.8 100
%%essai 2 1.8 2 2.1 2.2 2.3 2.7 3.5 20 37.5 61.4 95.5 100
Moy 1.8 2 2.1 2.2 2.3 2.7 3.4 19.3 38 65 97 100
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
Date (mm) 0.063 0.16 0.315 0.63 1 1.6 2 3.15 4 5 6.3 8 10 12.5 14 16
24/3/2016 %Essai1 1.0 1.2 1.3 1.4 1.5 1.7 1.8 2.2 2.4 3.1 10.8 59.6 99.8 100
%Essai2 1 1.1 1.2 1.4 1.5 1.6 1.7 2.1 2.3 3.4 10.7 63.9 98.1 100
moy 1 1.1 1.2 1.4 1.3 1.6 1.7 2.1 2.3 3.4 10.7 63.0 98.1 100
Date (mm) 0.063 0.16 0.315 0.63 1 1.6 2 3.15 4 5 6.3 8 10 12.5 14 16
%Essai1 0.7 0.8 0.8 0.9 1.1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.7 2 2.7 19.1 58.2 87.9 100
%Essai2 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.7 2 2.9 22.2 59.1 99.6
moy 0.7 0.8 0.8 0.9 1.1 1.1 1.1 1.3 1.4 1.7 2 2.7 19.1 58.2 87.9 99.8
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
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Le bitume utilisé est un bitume dur de la classe 50/70. En plus de fiches techniques produites
par le fournisseur, nous avons prélevés sur les différents sacs et des essais de pénétrabilité à
différentes températures ont été exécutés. L’avantage de ces essais de pénétrabilité à différentes
températures est de nous permettre de calculer l’indice de pénétrabilité du bitume suivant la
norme FDT 66-064 de septembre 2015. Cette indice IP nous permettra plus tard en cas de besoin
de calculer le module de rigidité du bitume et par conséquent celui des enrobés par le
nomographe de VAN DER POEL.
Dans la formulation, la courbe du mélange optimale est calculée et tracée par le logiciel Arcade
Will à partir de la courbe de référence déterminée par la méthode de Fuller.
Le logiciel calcul les pourcentages qui donnent un mélange le plus proche possible de la courbe
de référence.
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Cette courbe donne le mélange le plus dense possible. D’autres méthodes existent mais celle de
Fuller reste la meilleure.
Formule de FULLER
Cette étude de composition granulométrique a donné les pourcentages des constituants suivant:
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Le pourcentage du bitume a été déterminé par la méthode marshall décrite dans la norme NF
EN 12697-34 d’août 2012.
Le % du bitume correspondant à la moyenne qui donne la stabilité Marshall « Ma », le
pourcentage des vides dans l’enrobé « Va » et la masse volumique de l’enrobé sera considéré
comme bitume à incorporer dans les granulats.
Ce pourcentage de bitume B% sera considéré comme bitume par rapport aux granulats tandis
que le bitume par rapport à l’enrobé sera de :
b%=B/ (1+ (B/100)
Les propriétés de l’éprouvette compactée sont calculées à partir des masses volumiques réelles
des granulats, du bitume et de l’éprouvette elle-même.
Les masses volumiques des granulats, l’essai Marshall et les graphes correspondants sont
récapitulés sur les pages qui suivent :
La masse volumique du bitume forfaitaire est de 1030kg/m3 est utilisé dans les calculs
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GRAPHES DE RECAPITULATION
DENSITE DE L'ENROBE "Gm' EN FONCTION DU% DE % DES VIDES "Va"EN FONCTION DU% % DES VIDES "VMA" DANS LES AGREGATS
BITUME DU BITUME EN FONCTION DU BITUME
2.560 8.0
17.4
2.550 7.0
17.2
2.540 6.0
17.0
% VIDES Va
VMA
16.4
2.510 3.0
16.2
2.500 2.0
16.0
2.490 1.0 15.8
STABILITE MARSHALL "Ma' EN FONCTION DU% DE BITUME FLUAGE "FL' EN FONCTION DU% DE DETERMINATION DU% DE BITUME
BITUME
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V.9.3 L’ORNIERAGE
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Le tableau suivant récapitule les résultats obtenus sur le mélange et les spécifications suivant la
norme NF EN 13108-1
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CONCLUSION
La route revêt un caractère primordial car elle permet la libre circulation des biens et des
personnes ce qui contribue pour une large part au relèvement du produit intérieur brut, et
favorise aussi la mise en place facile des programmes d’investissement à divers secteurs
économiques. De ce fait, afin de pérenniser sa durée de vie, la route doit faire l’objet d’une
attention particulière car sa mise en œuvre nécessite le plus souvent des fonds exorbitants.
La présente étude a permis après analyse des différents composants de l’enrobé, de proposer
une étude de formulation optimale d’un béton bitumineux à module élevé de classe 3 et d’en
déterminer les caractéristiques mécaniques.
La formulation sans additif répond bien aux critères du BBSG 3 0/14 selon la norme NF EN
13108-1
L’adjonction de l’additif anti-orniérant PR PLAST S améliore quand même :
L’essai au PCG de 45%
La sensibilité à l’eau de 4,7%
L’orniérage de 46%.
Vu que la limite supérieure acceptable du pourcentage d’orniérage est de 5% et que la seule
valeur trouvée au laboratoire est de 4.77% sans additif, il peut y avoir risque de dépasser 5%
si on multiplie les essais. Il est alors préférable pour éviter les risques, d’améliorer le BBSG 3
0/14 par un certain pourcentage d’additif. L’étude menée démontre qu’avec 0.5% de PR
PLAST S, l’orniérage passe de 4.77 % à 2.74%.
Afin d’apprécier le comportement mécanique de l’enrobé proposé, la formulation étudiée a été
soumise aux essais suivant :
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DETERMINATION DE LA TENEUR OPTIMAL EN BITUME POUR UN
ENROBE BITUMINEUX
L’analyse des différents résultats d’essais, montre qu’ils sont pour l’essentiel conformes aux
spécifications exigées en niveau 2 par la norme NF EN 13108-1 pour un béton bitumineux à
module élevé (EB14-BBME 3).
Enfin, de l'expérience acquise durant ce travail, nous sommes arrivés à la conclusion compte
tenu des résultats d’essais, qu’une bonne formulation d’enrobé s’articule autour :
du choix des composants minéraux de l’enrobé selon le type de trafic pour lequel est
prévu l’enrobé ;
du choix de la courbe granulométrique du mélange ;
du choix de la teneur en liant optimale.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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