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Réalisé par :

HASSIOUA Wafae RIANI Zaid


KADIRI Dounia ZAIDI Youssef Encadré par :
BOUHAJA Fatima DOUIED Oumayma
CHAKER Soumia BOUREZGUI Hajar
BANNOUR Abdelilah
ELBEKRAOUI ALAOUI Souad MAAZIL Mustapha-Taha
Sommaire :

I Résumé :

I.I Imprégnation et couche d’accrochage ................................................................................ 3


I.II Enduits superficiels .............................................................................................................. 3
I.III Exécution des épandages de liant et des gravillonnages : .................................................. 5
II Volet Etude :

II.I Comment choisir le liant pour une imprégnation ? ............................................................ 7


II.II Comment déterminer le dosage en liant pour une imprégnation ? ................................... 7
II.III Comment préserver la couche d’imprégnation ou d’accrochage : ..................................... 8
III Volet Travaux :

IV Référence :

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I Résumé :
La partie délimitée de 195 à 213 de l'ouvrage du GRAND monsieur Jeffrey George
traite les axes principaux qui suivent :

I.I Imprégnation et couche d’accrochage


L’imprégnation se fait dans le but d’avoir une bonne adhérence entre une
couche non traitée (GNT) et une couche traitée (bitumineuse) et elle concerne 1
à 2 cm de la couche traitée. Les liants les plus utilisés sont : les goudrons fluides
(leur dosage est de 1.2 à 1.8 kg/m^2) et les cut- backs à séchage lent (leur dosage
est de 1 à 1.5 kg/m^2).
Tandis que la couche d’accrochage permet d’assurer une continuité entre
deux couches de même nature. Les liants les plus utilisés sont : les liants visqueux
à séchage rapide (l’émulsion, cut-back et goudron visqueux) : leur dosage varie de
0.6 à 1.2kg/m^2, et pour les surfaces à texture ouverte le dosage dépasse
1kg/m^2.

I.II Enduits superficiels


Liant + Gravillons + Cylindrage
Pourquoi ?
• Protéger la surface de la chaussée de l’effet du trafic.
• Offrir une surface de roulement antidérapante et claire.
• Imperméabiliser la chaussée.
En prenant en considération les critères suivants :
❖ Les granulats :
• Des gravillons secs de dimension homogène (d proche de D)
• Gros calibre ( 18mm voire 20mm)
• De formes anguleuses.
• Résistance au gel, usure et chocs
Dont deux méthodes permettent le choix des granulats à savoir :
• Procéder manuellement à des répandages par des quantités
croissantes sur une surface connue et à choisir un dosage qui produit
une mosaïque convenable.
• Calculer le dosage en fonction du diamètre moyen des grains qui se
diffère d’un pays à l’autre.

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❖ Les liants qui dépendent :
• Des vides interstitiels
• Trafic
• Calibre et forme des granulats
NB : le dosage en liant diminue tant que le trafic est grand (risque de
ressuages)
❖ Règles usuelles :
❖ Circulaire n° 66 du 18 septembre 1962

• Sur granulat
✓ d et D sont choisis exclusivement parmi les valeurs discrètes
suivantes (deux calibres voisins) : 2.5 – 5 – 8 – 12.5 – 18 mm
✓ Adapter le calibre : le poids retenu sur une passoire de diamètre
𝑑+𝐷
doit être compris entre 1/3 et 2/3 du poids total
2
𝑑+𝐷
✓ Adapter la quantité du granulat : cette dernière croit avec
2
calibre moyen
• sur liant
✓ Adaptation du liant dépend de l’état de l’ancien revêtement, des
vides entre les granulats et des facteurs secondaires tels que le
climat et le trafic.

❖ Circulaire n° 73 du 7 octobre 1960 Fascicule 26

• Dosage en granulat :

• Dosage en liant :
Le dosage en liant est laissé aux soins des ingénieurs.

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❖ Centre de recherches de Belgique (Travaux de Hveem)
• Gravillons :
𝐴2 𝑑+𝐷
V= 𝐴 − avec A= (un rejet est ajouté en fonction de A)
100 2

• Liants :
𝐿 = 𝑎 + 𝑏𝑉 (avec L est la quantité de liant et dont a et b dépendent
respectivement de l’état de la couche et du gravillon).
❖ Méthode anglaise
La méthode anglaise est concrétisée par un abaque. Le dosage en gravillon est
fixé par une ligne charnière (la diagonale), tandis que le dosage en liant dépend
des diagonales graduées qui tiennent compte de certaines corrections en
fonction de l’état de surface de la couche à recouvrir, type de granulat et
conditions climatiques.
N.B. Pour les différentes méthodes on apportera à la fin des corrections afin de
prendre en compte l’influence du trafic et du climat

I.III Exécution des épandages de liant et des


gravillonnages :
Cette procédure d’exécution de l’enduit superficielle étant admise pour
l’imprégnation et la couche d’accrochage. Elle comprend trois phases principales,
l’épandage de liant, le gravillonnage et le cylindrage. Mais avant tout début
d’exécution on doit s’assurer que la chaussée est propre et stable (il est donc
nécessaire de réparer chaque dégradation présente avant d’entamer la procédure
d’épandage).

✓ Epandage de liant
Le liant est épandu sur la chaussée en film mince à l’aide de camions citernes
spéciaux muni de rampes. La circulation du liant entre la citerne et la rampe se
fait généralement par pompe, parfois (cas des liants froids) par mise en pression
de la citerne. Plusieurs paramètres sont pris en considération pour s’assurer du
dosage du liant (le débit de la rampe, vitesse du camion et la pression de travail).

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✓ Epandage de gravillon
L’épandage du gravillon se fait sur la couche du liant déjà épandue, le gravillon est
distribué par des camions-bennes qui doivent se vider en marche-arrière tout en
roulant sur le gravillon déjà répandu

✓ Cylindrage (Compactage)
Cette opération est exécutée par des compacteurs à pneu ou des cylindres lisses
améliore la répartition des gravillons et permet un meilleur collage.

N.B : Le contrôle du dosage en granulat se fait :


• En faisant un répandage de granulat sans liant préalable
• En plaçant des cadres de 25 cm de côté sur la chaussée
• En assurant que les pesés successives des granulats épandus ne
doivent pas excéder 15% de sa valeur moyenne sur un profil
transversal
Tant que le contrôle du dosage en liant se fait :
• On examine l’écoulement du liant sur des plaques, coupelle
d’aluminium ou papier tout en vérifiant des dizaines de points d’un
profil en travers.
𝑫−𝒅
• La régularité de l’épandage r= <0 ,20 tant que D et d sont des
𝑫+𝒅
dosages minimum et maximum dans le profil.

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II Volet Etude :
II.I Comment choisir le liant pour une imprégnation ?
Afin de déterminer le liant approprié pour une bonne imprégnation on doit
passer par quelques étapes :
✓ Détermination des propriétés du matériau à imprégner (texture,
composition chimiques, porosité…) par exemple si le matériau est poreux
on doit choisir un liant de faible viscosité.
✓ Définition des propriétés souhaitables après l’imprégnation tel que la
résistance.
✓ Vérification du processus d’imprégnation tel que ce dernier est réalisable
avec le liant sélectionné en termes de temps de séchage et de cout.

II.II Comment déterminer le dosage en liant pour une


imprégnation ?
Pour déterminer le dosage en liant on doit viser plusieurs facteurs :
✓ Le type de matériau, sa porosité, sa densité et ses propriétés de surface
peuvent affecter la quantité de liant nécessaire pour obtenir une
imprégnation satisfaisante.
✓ Le mode d'application du liant peut affecter le dosage. Par exemple, une
application par trempage nécessitera plus de liant qu'une application par
pulvérisation ou enduction.
✓ Pour déterminer la quantité de liant nécessaire pour la saturation, il est
recommandé de réaliser une série d'essais en augmentant
progressivement la quantité de liant appliquée jusqu'à ce que le
matériau soit saturé (essai de goutte, essai de pression et essai
résistance)
✓ La viscosité, la densité et le temps de séchage du liant peuvent affecter
la quantité de liant nécessaire. Une viscosité plus élevée nécessitera une
quantité plus importante de liant pour obtenir une imprégnation
satisfaisante. Une densité plus faible peut également nécessiter une
quantité plus importante de liant pour compenser le manque de poids.
Le temps de séchage peut affecter la quantité de liant nécessaire si le
temps de séchage est court, le liant doit être appliqué rapidement avant
que le matériau ne sèche.
✓ Une fois que vous avez déterminé une quantité de liant initiale, vous
pouvez réaliser des essais successifs en modifiant la quantité de liant

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appliquée jusqu'à ce que le résultat souhaité soit atteint (Essai de
durcissement, Essai de résistance, Essai de densité et essai de porosité).
Pour les enduits superficiels le dosage en liant dépend étroitement du trafic
et du climat pour éviter beaucoup de problème tel que le phénomène de
ressuage ou bien le décrochage des gravillons ce qui n’est pas souhaitable.

II.III Comment préserver la couche d’imprégnation


ou d’accrochage :
✓ Pour préserver le rôle de la couche d’imprégnation et éviter tout
découlement surtout dans le chantier de renforcement sous circulation
on peut faire appel au sablage qui devra être éradiquer avant l’épandage
d’enrobé.
✓ Pour la couche d’accrochage et ce qui fait sa différence avec
l’imprégnation c’est l’absence de gravillons ce qui fait que cette couche
est plus fragile est qui peut facilement être décoller d’où le fait de faire
appel à une fine couche de lait à chaud pour préserver la couche
d’accrochage lors du passage de différent engin lors de la pose de
l’enrobé ; suffit de noter qu’un défaut de collage peut entrainer des
découlements de la couche
supérieure.

Figure 1 Mise en oeuvre du lait à chaud

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III Volet Travaux :

Figure 2 Contrôle du dosage avec éponge

Après réalisation de l’étude détaillée du dosage de l’imprégnation, il s’avère


très important de connaitre le control du dosage de liant en pratique.
En tant qu’ingénieurs routiers, le control au sein du chantier est très important.
Parfois on se trouve devant des situations où il se présente plusieurs choix de
control dont on doit être précis dans la décision pour n’importe quelles
alternatives. C’est le cas pour le control du dosage de l’imprégnation, il y’a deux
options à choisir :
Détermination du dosage surfacique :
En utilisant des éponges de surface déclarée par le laboratoire (40cm^2 dans la
majorité des cas). On peut s’assurer de la validité du dosage déclaré dans le CPS
en comparant ce dernier avec celui-ci calculé par la formule suivante :
(𝑴𝟏−𝑴𝟎)
D=
𝑺

Tel que :
o M0 : masse initiale de l’éponge.
o M1 : masse finale de la l’éponge après
passage de la répondeuse.
o S : surface de l’éponge

Figure 3 La pesé de l'éponge avant passage de la


répondeuse

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Remarque :
Cette méthode peut présenter des pièges : par exemple la répondeuse peut
diminuer le dosage puis elle l’augmente lorsqu’elle s’approche à l’éponge. Ce
qui nous invite de proposer une 2ème option afin d’éviter ce scénario.
Calculer la longueur à doser :
Cette méthode consiste à vérifier la longueur répandue et ceci en suivant les
étapes suivantes :
✓ Le pesage du camion-citerne à vide au centre de production
d’émulsion : mi
✓ Le pesage du camion-citerne après remplissage en émulsion : mf
✓ La déduction de la longueur imprégnable par ce camion en tenant
compte de la largeur de la chaussé l et du dosage D visé par le CPS
(cas échéant le CCTP)
𝒎𝒇−𝒎𝒊 𝒎𝒇−𝒎𝒊
D= -> L=
𝑳∗𝒍 𝑫∗𝒍

Une fois cette longueur calculée, il nous reste de vérifié la longueur réelle
répandu en fin de journée et les comparé.

➢ Cas du vent :
Lorsque le vent souffle de partout, la solution optimale est d’arrêter l’épandage
du liant afin que l’imprégnation ou la couche d’accrochage soit homogène et
éviter d’avoir de pellicule de liant libre en surface.
Néanmoins et puisque la rampe est réglable en hauteur on peut envisager de
l’abaisser pour que le vent vient moins encombrer le jet des pulvérisateurs.

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➢ Cas pratique : Rapport de planche d’essai d’imprégnation

D’un projet à un autre la réalisation de planches d’essais s’avère obligatoire pour


vérifier le calage de certains paramètres entre le maitre d’ouvrage et l’entreprise
avant de procéder aux travaux à grande ampleur et cela en faisant appel à un
laboratoire de contrôle externe.
La planche d’essai en question est celle de l’imprégnation où le laboratoire se
charge de réaliser les prestations suivantes :
- Identification de l’émulsion pour imprégnation
- Vérification des dosages d’imprégnation
On va se contenter seulement du dosage, sujet de notre devoir.
➢ Le procédé de la planche d’essai est de réaliser 3 planches dont la
surface est de 100,200 et 50 mètres, sur lesquelles on a répandue le
liant à des dosages variables. Les résultats des mesures du dosage
d’imprégnation rencontré sont comme suit :

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Reste à indiquer que le coefficient de variation transversal C.V.T est
primordial pour évaluer la dispersion des valeurs autour de la moyenne en
d’autres termes est-ce la couche d’émulsion homogène transversalement ou
pas ;
𝒔
𝑪. 𝑽. 𝑻 = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝒎
S = est l’estimation d’écart type des masses mi de liant recueilli (g)
m = est la moyenne des massa mi de liant recueilli (g)

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IV Référence :
Ouvrage de monsieur Goerges JEUFFROY « Ingénieur des ponts et
chaussées / Professeur à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées »

Cours du professeur - Docteur d’Etat en Génie civil


Abdelilah BANNOUR : - Professeur Habilité à diriger des recherches
doctorales en Génie Civil
- Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale
des Sciences Appliquées de Tétouan

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