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PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL
POLYTECHNIQUE OF ENGINEERING
DEPARTEMENT DU GENIE DEPARTMENT OF CIVIL
CIVIL ENGINEERING
Sous la supervision de :
Pr. MADJADOUMBAYE
Ing. OFAMO
SOMMAIRE
SOMMAIRE ................................................................................................................................. 2
ABREVIATIONS .......................................................................................................................... 5
LISTES DES FIGURES ............................................................................................................... 5
LISTES DES TABLEAUX ........................................................................................................... 6
......................................................................................................................................................... 7
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 7
I. GENERALITES SUR LA STRUCTURE ROUTIERE .................................................... 9
1- Historique sur l’évolution du dimensionnement ....................................................... 10
2- Constitution d’une chaussée ........................................................................................ 10
3- Types de chaussée ......................................................................................................... 11
a) Les chaussées souples ................................................................................................ 12
b) Les chaussées mixtes ................................................................................................. 12
c) Chaussées bitumineuses épaisses ............................................................................. 12
d) Chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques ................................................ 13
e) Les chaussées à structure inverse ............................................................................ 13
f) Chaussée en béton de ciment ................................................................................... 14
4- Les paramètres de dimensionnement des structures de chaussées .......................... 14
a) La vocation de la voie ............................................................................................... 14
b) Le trafic ...................................................................................................................... 14
c) L’agressivité du trafic et le coefficient d’agressivité .............................................. 15
d) La durée de service ................................................................................................... 16
e) Le classement géotechnique des sols naturels ........................................................ 16
f) L’état hydrique du sol support ................................................................................ 17
g) La vérification au gel/dégel ...................................................................................... 17
h) Les données climatiques et hydrologiques .............................................................. 17
....................................................................................................................................................... 18
II. METHODES DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES ..................................... 18
1. METHODES EMPIRIQUES DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES .... 19
ABREVIATIONS
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
CBR: Californian Bearing Ratio
AASHTO: American Association of State Highway and Transportation Officials
CEBTP : Centre Expérimental de Recherche et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics
MJA : Moyenne Journalière Annuelle
CAM : Coefficient d’Agressivité Moyen
VRS : Voirie à Réseaux Structurants
VRNS : Voirie à Réseaux Non Structurants
INTRODUCTION
Les romains furent les premiers à utiliser une technique uniforme pour construire des routes,
puis vient l'ère de Macadam et Telford avant les années d'Asphalte et du béton de ciment Portland.
Les routes romaines étaient composées de quatre couches (du haut en bas) : une couche de surface
lisse, constituée de blocs polygonaux jointifs ; une sorte de couche de base composée de gravier et
de sable mélangé de chaux ; une couche composée de moellons, de petites pierres et de mortier de
chaux ; une couche constituée de moellons plats et de mortier de chaux.
L'ingénieur écossais Thomas Telford (1757-1834) permit aussi une avancée substantielle dans le
domaine de l'ingénierie routière. Sa principale amélioration, par rapport à la méthode de Trésaguet,
fut de surélever légèrement la route, par rapport au niveau du sol, de façon à optimiser le drainage.
Les premières routes modernes furent construites par l'ingénieur écossais John Loudon
McAdam (1756-1836). Il a développé un matériau peu coûteux constitué de terre et de graviers
agglomérés, connu sous le nom de macadam (technique de revêtement de chaussée).
Le dimensionnement d’une structure de chaussée routière consiste à déterminer la nature et
l’épaisseur des couches qui la constituent afin qu’elle puisse résister aux diverses agressions
auxquelles elle sera soumise tout au long de sa vie. La structure d’une chaussée routière doit résister
à diverses sollicitations, notamment celles dues au trafic et elle doit assurer la diffusion des efforts
induits par ce même trafic dans le sol de fondation. L’application d’une charge roulante induit ainsi
une déformation en flexion des couches de la structure. Cette flexion entraîne des sollicitations
en compression au droit de la charge et des sollicitations en traction à la base des couches
d’enrobés. Il existe différentes méthodes pour bien appréhender cette déformation. Elles donnent
lieu ensuite à différents modèles de dimensionnement. Le trafic pris en compte est celui du poids
lourd, c'est-à-dire des véhicules dont le poids total est supérieur à 3, 5 tonnes.
Une chaussée routière se présente comme une structure composite réalisée par empilements
successifs de couches de matériaux granulaires, le tout reposant sur un sol support (Figure I.1).Vis-
à-vis de la description adoptée par la méthode de dimensionnement française , établie par le
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) et le Service d’Etudes Techniques des Routes
et Autoroutes (SETRA), on associe à chacune des couches une fonction.
Le sol support est généralement surmonté d’une couche de forme pour former un ensemble
appelé plate-forme support de chaussée. Cette dernière sert, comme son nom l’indique, de
support au corps de chaussée. Pendant la phase de travaux,
la couche de forme a pour rôle d’assurer une qualité de nivellement permettant la
circulation des engins pour la réalisation du corps de chaussée. Vis-à-vis du
3- Types de chaussée
La vocation de la voie
Le trafic poids lourds (PL)
L’agressivité du trafic PL et le coefficient d’agressivité
La durée de service
Le classement géotechnique des sols naturels
L’état hydrique du sol support sensible à l’eau
Le type d’hiver et l’indice de gel
La vérification au gel/dégel
Les données climatiques et hydrologiques
a) La vocation de la voie
Pour chaque catégorie de voie communautaire, il existe une relation entre la situation
géographique, la vocation de la voie et la présence ou pas de réseaux enterrés. Ce dernier paramètre
a une incidence non négligeable sur la politique d’investissement et d’entretien du fait du risque
beaucoup plus faible d’interventions sur les réseaux. D’après la classification SETRA on distingue
plusieurs catégories de voies
Les autoroutes
Les voies rapides
Les voies de circulations
Les voies inter-quartier
Les voies de lotissement
Les voies de dessertes
Les voies privées
b) Le trafic
Le trafic exprime pour une voie de circulation le nombre de passages de véhicules dans une
période déterminée et pour une voie de circulation. Les chaussées sont dimensionnées par rapport
au trafic poids lourds (PL) car seuls les véhicules lourds, plus de 50kN ou 5 tonnes de charge utiles
(CU), soit environ plus de 90kN de Poids Total en Charge Autorisé (PTCA), ont un effet
significatif sur la fatigue des chaussées. Les véhicules légers par contre ont un effet négligeable
sur les chaussées, ils provoquent uniquement une usure de la couche de roulement. Ainsi donc le
seul trafic qui sera pris en compte est le trafic lourd : utilitaires et transport en commun (TC)
Tableau 1 : les classes de trafic poids lourds par jour et par sens
Le tableau qui suit donne les classes de trafic retenues pour les différentes vocations de voies
Tableau 2 : les classes de trafic PL retenues pour les différentes vocations de voies
Pour dimensionner une chaussée, on doit également tenir compte de l’agressivité du trafic
qu’elle subit. Cette agressivité est due en grande partie au passage des véhicules poids lourds.
L’agressivité désigne les dommages causés à une chaussée par le passage d’un ou de plusieurs
essieux.
L’agressivité d’un essieu est le dommage relatif causé à un type de chaussée donné par le
passage d’un ou de plusieurs essieux de poids P rapporté à l’essieu de référence
L’agressivité d’un poids lourd c’est la somme arithmétique des agressivités des essieux
d’un poids lourd
L’agressivité d’un trafic c’est la somme arithmétique des agressivités de l’ensemble des
poids lourds passant sur une chaussée.
Le coefficient d’agressivité permet de déterminer par une méthode simplifiée de calcul
d’une chaussée, l’agressivité d’un trafic de poids uniquement par le nombre de passages de poids
lourds sans connaitre les charges par essieu.
d) La durée de service
On définit la durée de service, comme la durée pour laquelle l’ouvrage réalisé n’entrainera
aucun entretien structurel.
g) La vérification au gel/dégel
L’appréciation de la tenue de la chaussée lors des phases gel/dégel est établie par une
vérification menée séparément et après l’étude de la tenue mécanique sous trafic poids lourds. On
distingue
L’hiver de référence : c’est l’hiver contre les effets duquel on désire protéger une chaussée
pour une région donnée
L’hiver rigoureux exceptionnel : c’est l’hiver le plus rigoureux rencontré dans la période
pour laquelle on dispose de statistiques complètes. Il correspond au plus fort indice de gel
relevé
L’indice de gel : c’est l’indice de gel atmosphérique de référence (IR) qui caractérise la
rigueur de référence. Il exprime en degrés Celsius par jour
L’indice de gel admissible : il correspond à une limite en deca de laquelle les phénomènes
de perte de portante et de gonflement sont suffisamment modérés pour qu’il n’apparaisse pas
de désires et qu’il n’y ait pas lieu d’introduire de restriction de circulation.
b) Méthode du CBR
Ces abaques qui, en fonction du CBR, donnent l’épaisseur totale de la chaussée correspondent à
la formule suivante :
100 ∗ 150√𝑃
𝑒=
𝐼+5
𝐞 = é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝑐𝑚
{𝑷 = 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑜𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒
𝑰 = 𝐶𝐵𝑅 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙
Cette formule qui ne tient pas compte de l'intensité du trafic a évolué à la faveur de la publication
des abaques de la Road note 29 du Road Research laboratory (RRL) anglais en
1960 1962 ; abaques résultant de l'observation du comportement des chaussées anglaises.
Ces abaques ont été mis sous forme d'équation par monsieur Peltier du LCPC.
On obtient alors:
c) La méthode CEBTP
b.1) Présentation et principe de la méthode
La méthode CEBTP est le fruit d'un travail d'équipe chargée de faire une étude générale sur le
comportement et le renforcement de 7000 km de chaussées bitumineuses. Elle est composée
d'ingénieurs du Centre Expérimental de Recherche et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics
(CEBTP) en collaboration avec ceux des pays d'Afrique tropicale et de Madagascar ayant une
expérience des chaussées des pays tropicaux. Ce travail rédigé en 1971 sous forme de manuel est
présenté depuis 1984 dans un document intitulé « Guide pratique de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux ». La méthode a deux principes de base:
Dans le cas des chaussées ne comportant aucune couche tant soit peu rigidifiée, la méthode se
base sur deux paramètres pour déterminer l'épaisseur de la structure de chaussée : L'indice
portant de la plateforme et le trafic.
Dans le cas des chaussées comportant une ou plusieurs couches susceptibles, par leur raideur,
d'une rupture en traction, le dimensionnement précédant qui vise uniquement à éviter le
poinçonnement de la forme, doit être complété par une analyse théorique dont l'objet est de
vérifier que les contraintes effectives de traction développées à la base des couches rigidifiées
sont compatibles avec les performances probables de ces matériaux. En vue de réduire les
risques de rupture de natures particulières, quelques directives techniques, portant sur le choix
ou la mise en œuvre des matériaux accompagnent la méthode.
Un minimum de compacité au niveau supérieur des terrassements : l'élimination sur les
trente derniers centimètres des matériaux instables ou gonflants ;
• Un minimum de compacité et une portance ou stabilité adéquate au niveau des couches
de base et de fondation ;
• Une dureté satisfaisante des agrégats destinés à constituer les couches de base ou de
surface;
• La réalisation de revêtements minces et déformables ;
• Enfin au niveau des accotements et dans la mesure du possible, la réalisation d'une
butée et d'une imperméabilisation suffisante, grâce à des conditions de mise en œuvre
et à un choix de matériaux semblables à ceux utilisés dans le corps même de la chaussée.
Dans ce cas le poinçonnement de la plate-forme sera complété par une analyse théorique
dont l’objet est de vérifier que les contraintes effectives de traction développées à la base des
couches rigidifiées, soient compatibles avec les performances probables des matériaux.
La determination des differentes épaisseurs des couches est donnée à partir de la classe du
sol et celle du trafic.
b.2) Analyse des limitations de la méthode CEBTP
Les résultats de plusieurs travaux de recherche ont révélé les limitations observées pour
cette méthode. [Thiaw (2006), Ba (2008), Combéré (2008), Mbodji (2011)]. Elles portent sur:
Les valeurs de la porosité/drainage des matériaux sont obtenues par déduction au
lieu d’une détermination expérimentale ;
La remise en cause de la formulation des caractéristiques mécaniques des matériaux
notamment les graves traitées au liant hydrauliques ;
La détermination du module résilient des matériaux concassés à partir du CBR;
La pondération du pourcentage des fines par l’essai de l’équivalence de sable;
L’usage des valeurs pessimistes de performance mécanique des graves naturelles non traitées
(GNT) déterminées en utilisant la norme française basée uniquement sur les mesures de dureté
(tests du Los Angeles et du Micro-Deval) des éléments granulaires.
cette méthode (DMRB, 2006), le traitement des données du trafic ne prend en compte que le
nombre de véhicules commerciaux, et chaque catégorie de véhicules est ramenée à un nombre
d’essieux standards équivalent. Le dimensionnement de la plate-forme support de chaussée
s’appuie sur la valeur de CBR un minimum de 15% est requis sous la structure de chaussée, et en
dessous de cette valeur, une couche en matériaux granulaire est ajoutée. Les structures envisagées
sont souples, semi-rigides ou rigides. Pour chaque type de structure, la lecture d’un graphe donne
directement l’épaisseur des couches en fonction du trafic (exprimé en million d’essieux équivalent)
et du type de matériaux.
Cependant, même si la méthode anglaise de dimensionnement est très simple d’utilisation,
elle ne permet pas le dimensionnement de cas non standard faisant intervenir de nouveaux
matériaux ou conditions particulières de chargement. Achimatos (Achimatos et Porot, 2003) fait
remarquer que dans la méthode anglaise, le comportement en fatigue des couches liées n’est pas
considéré comme le critère dimensionnant car la méthode considère que la ruine des chaussées en
matériaux bitumineux est due à la fissuration de type « Top-down ». L’essieu standard est toujours
de type simple à roues jumelées de 80 kN. La charge est uniformément répartie sur des disques
circulaires symbolisant les empreintes des pneumatiques. Pour le TRL, la loi de fatigue proposée
par Powell (Powell et al., 1984) afin de vérifier la fissuration de type « Top-down » est la suivante:
Nf = −9.38-4.16.log(ε) (1.3)
Où : Nf est nombre d’essieux équivalent provoquant la rupture en fatigue de la couche de surface
et ε , la déformation horizontale de type allongement au sommet de la couche de surface.
Dans le Tableau I.3-1 présenté ci-après, on recense différents types d’essieux standards
adoptés par les méthodes de dimensionnement des chaussées. L’essieu standard est toujours de
type simple à roues jumelées. La charge est uniformément répartie sur des disques circulaires
symbolisant les empreintes des pneumatiques. Au niveau européen, un groupe de travail a cherché
à recenser et comparer les différentes méthodes de dimensionnement. Une première étape a été
franchie et traite de l’harmonisation des dimensions maximales et poids maximaux des véhicules
pouvant circuler à l’intérieur de la communauté européenne. La directive européenne 96/53/CE de
juillet 1996 fixe la charge maximale de l’essieu simple à 115 kN.
e) Méthode Suisse
La méthode de dimensionnement des superstructures routières sont basées sur un catalogue
de tous les types de superstructures construits en Suisse. Ce catalogue et utilisé aussi bien pour la
construction de nouvelles chaussées que pour le renforcement de chaussées existantes. Dans ce
catalogue, le choix des superstructures se fait au mets de l’ordinogramme suivant :
Figure 4: Suisse : Ordinogramme des normes utilisées pour le dimensionnement d’une route.
Le facteur de gel est fonction du type de la superstructure, du degré de geletivité du sol (G3 ou
G4), de l’indice de gel de la surface de la route Fls et du trafic. Il est fonction du trafic car les
normes suisses admettent implicitement que pour un indice faible et un indice MDR gel de la
surface de la route pas trop élevé, la probabilité du passsage d’un essieu supportant la charge
maximale au moment où la diminution de la portance est la plus forte, est faible. Pour la
superstructure qui fait l’objet de l’exemple du catalogue des structures, les facteurs de gel sont
donnés dans le tableau suivant :
Récapitulatif
2. L’APPROCHE MECANIQUE/MECANISTIQUE
EMPIRIQUE
a) Principe et paramètres du dimensionnement :
a.1) Principe (1)
Elles sont basées sur le même principe que celles semi empiriques. Ici on étudie le sol
dans son comportement réel en utilisant le module réversible. Nous passons donc du module
d'Young E à module réversible Mr illustré par la figure 1 b. Ces méthodes permettent de représenter
très fidèlement l'état de contraintes et les conditions de sollicitations des matériaux routiers. Nous
utilisons de même un nouveau code de calcul Mich-Pave pour l'analyse mécanistique des
matériaux. Ce concept a une signification assez importante, il signifie que la trajectoire des
vecteurs contraintes est bien prise en charge lors du chargement du matériau. Dans ce cas, vu la
rotation des contraintes principales lorsque la chaussée est chargée par l'essieu le comportement
du matériau demeure dans le domaine élastique mais suit une progression non linaire ne serait-ce
que pour le module de déformabilité.
a) b)
Ils sont nombreux. Nous avons : le trafic, le sol support, l’environnement et les matériaux.
a.2.1) Le trafic :
Ce trafic conditionne le choix et la qualité des matériaux et permet une analyse mécanique du
comportement en fatigue du matériau. Il intervient par son volume, son évolution, son spectre et
les charges à l'essieu. Les essais ASSHO ont bien montré l'influence des charges sur la tenue des
chaussées.
PREVISION DU TRAFIC
Diverses méthodes sont utilisables.
Pour les marchandises et les personnes :
Simple prolongation de l'évolution des flux constatés dans le passé ;
Corrélation entre le trafic et un paramètre macro-économique ;
Étude raisonnée de l'évolution du trafic de chaque flux ;
Utilisation du modèle de génération de trafic ;
Utilisation du modèle d'affectation de trafic.
Pour les déplacements de personnes :
Étude de l'évolution des trafics en fonction des populations, des catégories de revenu, de
l'évolution du parc, etc. ce qui débouche souvent sur l'emploi d'un modèle de génération ;
À partir des trafics marchandises, application de corrélation entre les flux de
marchandises et les déplacements de personnes.
À l'heure actuelle, il nous est impossible d'infirmer ou de confirmer l'utilisation de toutes
ces méthodes au Burkina Faso. Cependant le plus en vue dans nos pays est la simple
prolongation de l'évolution des flux, traduit par la formule :
𝑻𝒏 = 𝑻𝟎 (𝟏 + 𝜶)𝒏
𝑇𝑛 : trafic à l'année n
𝑇0 : trafic à l'année initiale
𝛼 : taux de croissance
𝑛 : durée de vie de la chaussée
Aussi, pour trouver le taux de croissance on a souvent recours à la corrélation entre le
trafic et un paramètre macro-économique par exemple entre la consommation du carburant
et le PIB.
Pour le calcul de dimensionnement, le trafic est défini par le nombre NE, nombre
équivalent d'essieux de référence correspondant au trafic poids lourds cumulé sur la durée
initiale de calcul retenue. Il est calculé par la relation :
𝑵𝑬 = 𝑵 × 𝑪𝑨𝑴
Où,
N = nombre de poids lourds pour la période de calcul de n années. Il est égal à :
𝑵 = 𝟑𝟔𝟓 × 𝑴𝑱𝑨 × 𝑪
Avec C, le facteur de cumul sur la période de calcul traduit par la formule :
[(𝟏 + 𝜶)𝒏 − 𝟏]
𝑪=
𝜶
Et,
K
Types de structure 𝛼
Essieu simple Essieu tandem Essieu tridem
Structures souples
5 1 0.75 1.1
et bitumineuse
Structures rigides 12 1 12 113
Structures en
béton dalle :
Dalles 12 1 12 113
Béton armé
continu
TABLEAU 6: VALEURS MOYENNES DE 𝜶 ET K
NB:
- Si des études n'ont pas été pas été réalisées auparavant, il faudra prendre pour le
dimensionnement une approximation de l'agressivité : A = 1.3
- L'agressivité d'un poids lourd est égale à la somme des agressivités de ses essieux
Pour les matériaux traités aux liants hydrauliques (cas de la latérite-ciment très
utilisé)
des fissures dues aux retraits thermiques sont souvent observés ;
Les chaussées à revêtement hydrocarboné sont dans un état critique dans le cas d'une
superposition de températures élevées, de fortes contraintes de traction et une longue
application de la charge.
b) Étapes du dimensionnement
Le dimensionnement mécanique se fait en trois principales étapes :
Cette étape consiste à comprendre les fonctions de la chaussée (qualité d’usage, confort,
sécurité, la valeur patrimoniale, la durabilité, le drainage etc.) et à évaluer les paramètres suscités
(trafic, sol support, environnement, matériaux, stratégie d’entretien et coût global de la
construction) en vue d’optimiser le choix et les épaisseurs des matériaux en tenant compte de toutes
les contraintes. Le schéma ci-dessous illustre le déroulement de cette étape :
Le sol de plate-forme est supposé élastique (de module de Young E2, de coefficient
de Poisson v2). Il ne peut supporter sans se déformer exagérément qu'une contrainte
verticale (𝜎z)ad inférieure à la pression q0 ;
On cherche à quelle profondeur H du sol la pression verticale a été suffisamment diffusée
pour ne pas dépasser (𝜎z)ad. On peut assimiler l'épaisseur H à l'épaisseur de chaussée ou bien lui
faire correspondre une épaisseur de chaussée H' < H par une règle simple tenant compte du module
E1 du corps granulaire et du module E2 du sol de plate-forme.
Assimiler H' à H revient à assimiler E1 à E2.
𝐸1 𝐸1
𝐻 ′ = 𝐻 × 𝑓 ( ) 𝑜ù 𝑓 ( ) ≤ 1
𝐸2 𝐸2
La contrainte verticale 𝜎z est maximale à l'aplomb du cercle de charge q0 de rayon « a » et à une
profondeur z, elle prend la valeur :
𝑍3
𝜎𝑧 = 𝑞0 (1 − 3)
2 2
(𝑎 + 𝑍 )2
Il utilise le même modèle que Hogg. Cependant il considère le sol support comme un
assemblage de ressorts dont le déplacement vertical est proportionnel à
la pression verticale V :
𝑣 =𝑘×𝑤
𝑣 : contrainte verticale sur le massif
𝑤 : déplacement vertical de la plaque
( Δ2 𝜙(𝑟, 𝑧) = 0 ) , d'autre part par les transformations de Hankel sur les variables de la
fonction de tension.
La figure-ci-dessous nous résume le comportement d’une chaussée selon Burmister
Cette étape se fait à l’aide d’un logiciel et consiste à vérifier que la structure choisie est apte
à supporter le trafic poids lourds cumulé, déterminé pour la durée de dimensionnement fixée.
La vérification porte sur la comparaison entre :
Des grandeurs mécaniques (contrainte, déformation) représentatives du
comportement de la structure de chaussée au passage d’un essieu de référence, et
calculées en utilisant un modèle élastique linéaire.
Des valeurs admissibles de ces mêmes grandeurs, fonction de la résistance mécanique
des matériaux sous chargements répétés auxquelles sont associées divers coefficients
d’ajustement rendant compte notamment du caractère probabiliste de la démarche de
dimensionnement et des discontinuités des chaussées rigides.
Les sollicitations calculées dans la chaussée doivent être inférieures ou égales aux
sollicitations admissibles. La détermination de l’épaisseur minimale des couches se fait par
itérations successives de façon à respecter ce critère.
La structure issue du calcul mécanique est ensuite vérifiée au gel/dégel si nécessaire.
Le schéma ci-dessous récapitule les différentes phases de dimensionnement de la chaussée :
3. La méthode incrémentale
Un projet de fonctionnement pour une méthode incrémentale défini dans le schéma ci-dessus.
Cette méthode envisage d'étudier l'évolution d'une chaussée dans le temps (t) en cumulant
l'effet, exprimé en termes de dommage (D), de chacune des sollicitations induites par les charges
de trafic.
Une telle méthode doit permettre de limiter, voire de supprimer, l'importance des données
empiriques dans le domaine du dimensionnement des chaussées routières. Cette démarche prévoit
de tenir compte de l'effet d'une sollicitation non seulement sur l'état de la chaussée (géométrie),
mais également sur l'évolution des propriétés des matériaux en fonction du dommage subi. Elle
doit également intégrer l'effet des variations de température et les données réelles de trafic sans
avoir recours à la notion de trafic équivalent.
La mise en place d'une telle méthode s'avère cependant très complexe à cause des
nombreuses interactions entre les phénomènes pris en compte. Ainsi, pour chaque nouvelle charge
de trafic agissant à l'instant t, il s'agit de déterminer un supplément de dommage en tenant compte
non seulement de l’influence des conditions climatiques que les propriétés des matériaux à cet
instant t, mais également des dommages déjà subis par la structure. La difficulté réside également
dans le très grand nombre de données (trafic, climat, lien entre les deux, etc) souvent difficilement
disponibles.
variabilité des apparitions des désordres et leurs développements sont : Les résultats des essais
aux laboratoires et les épaisseurs des couches. Dans notre étude, seules les épaisseurs seront
considérées pour rendre compte de ces variations.
Tenir compte des contraintes technologiques d’épaisseurs minimales et maximales. Cela est
primordial pour un bon compactage de ces matériaux.
Minimiser le nombre d’interface afin de réduire les risques de défaut à ce niveau
D’assurer une protection suffisante des assises traitées pour limiter les remontées de fissures
dont le modèle mécanique ne tient pas compte directement.
f) Hypothèses de calcul
On distingue les hypothèses générales et les hypothèses intrinsèques à chaque structure
considérée
Les hypothèses générales
Elles restent valables quel que soit le matériau utilisé
Les matériaux faisant l’objet de notre étude, obéissent aux principes fondamentaux de la
mécanique en milieu continue c’est-à-dire continue homogène, isotrope avec des conditions aux
limites latérales négligeables.
Les interfaces des couches sont collées ou glissantes selon les matériaux utilisés.
Les matériaux sont représentés par leurs modules de Young (E) et leurs coefficients de poisson
(γ)
La classe de la route
L’étude portera le cas le plus courant rencontré au Cameroun c’est-à-dire sur la voirie à
réseaux non structurantes qui ne tient pas en compte des réseaux enterrés qui pourraient subsister
sur le tracé de la route.
VRNS [0 - 0.2 [ [0.2- 0.5 [ [0.5 - 1.5 [ [1.5 - 2.5 [ [2.5 - 6.5 [ [6.5 - 17.5 [ [17.5 - 43.5 [43.5..
[
CAM du Trafic
GNT/GNT 1 1
g) Le moteur de calcul
Figure 12: organigramme de dimensionnement des structures routières par la méthode rationnelle
française.
a) Introduction
Dans le cadre des travaux d’aménagement de la route BATCHENGA-NTU-MANKIM-YOKO
LENA, l’entreprise RAZEL-CAMEROUN adjudicataire des dits travaux à procedé au
dimensionnement de la chaussée du lot 1 ; BATCHENGA-NTUI avec la construction d’un pont
sur la Sanaga NATCHIGAL.
b) Objet de la note
Cette note justifie la structure de référence proposée par le CCTP dans les conditions de trafic T3
suivant LCPC et des modules de matériaux réellement obtenus sur le terrain. Ci-dessous le tableau
correspondant des trafics correspondant aux moyennes de MJA suivant LCPC
c) Documents de référence
Pour la rédaction de cette note, nous avons eu recours aux documents de référence suivante :
<< le dimensionnement des chaussées souples >>
<< Guide pratique du dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux >> du
CEBTP en vigueur au Cameroun
<< manuel de conception et dimensionnement des structures de chaussé du SETRA-LCPC
>>, Décembre 1994
d) Structure de chaussée
La structure de référence est la suivante
Plateforme : PF2qs (nécessité de couche de forme par endroit)
Fondation : Grave Latéritique Argileuse de 30cm
Base : Grave Concassé 0/31.5 de 20cm
Revêtements : béton bitumineux de 5cm
e) Dimensionnement de la structure
Charge considérée
L’option de chargement est celui du jumelage standard francais
La vérification par ALIZE de la structure de chaussée du marché fait ressortir les paramètres
récapitulés dans le tableau ci-après et présenté sous forme de fiches de calcul
Résultats du dimensionnement
Structure à construire (T3, PF2qs)
Plateforme : S4 (nécessité de couche de forme par endroit)
Fondation : 30cm de Grave Latéritique Argileuse
Base : 20 cm de Grave Concassé 0/31.5
Revêtements : béton bitumineux de 5cm
Données de calcul
Une nouvelle approche du dimensionnement des structures de chaussées, qui repose sur un
algorithme de minimisation intégrant les exigences mécaniques classiques et un critère cout de
structure est proposé. Un problème d’optimisation non linéaire avec contraintes est ainsi posé et
traité. Dans cette modélisation, la démarche suivie pour l’optimisation est fondé sur une méthode
itérative de minimisation (Méthode de Han Powel). Le programme Alizée III développé par LCPC
est adopté pour la modélisation mécanique de la structure de chaussées alors que pour la
modélisation des paramètres extérieurs, la démarche retenue est analogue à celle de l’approche
française.
1. Position du problème
Le problème du dimensionnement optimal des structures de chaussées peut être formulé en
tant que problème d’optimisation non linéaire avec contraintes. Tout problème d’optimisation de
ce type nécessite la définition de la fonction << objectif >> qui sera l’objet de l’optimisation, et
des contraintes que les variables de conception doivent satisfaire. Dans le cas présent du
dimensionnement des structures de chaussées, le cout de la structure représente un critère pertinent
d’optimisation. Ainsi pour une structure de chaussées composée de ‘‘n’’ couches reposant sur un
sol support la fonction objectif s’écrit :
𝑓(𝐻) = ∑𝑛𝑖=1 𝛽𝑖 ℎ𝑖 Où 𝛽𝑖 est le prix unitaire au m², pour une épaisseur unitaire, de la couche
i et H est un vecteur de dimension n dont les composantes sont les épaisseurs ℎ𝑖 des différentes
couches. Les contraintes des problèmes sont d’une part des limites de résistance à la fatigue et,
d’autre part, des contraintes techniques de mise en œuvre (épaisseur minimale et maximale de
chaque couche). Ainsi, le problème peut formuler comme suit : trouver le vecteur H de ℝ𝑛 tel que
2. Modélisation du problème
a) Méthode d’optimisation
La démarche suivie est fondée sur la méthode de Han Powell, méthode itérative de la famille des
méthodes quadratiques séquentielles (SQP) qui permettent de résoudre les problèmes de
minimisation avec contraintes et approximations successives. En général et d’après la pratique de
l’optimisation des structures, les solutions optimales sont le plus souvent globales et dans le cas
contraire, le cout de l’optimum local est très proche de celui de l’optimum global.
Modélisation mécanique
La modélisation mécanique du problème de dimensionnement des structures de chaussées consiste
à déterminer les contraintes et les déformations, pour un cas de chargement donné dans les
différentes couches de la structure. Ceci se fait notamment à l’aide du programme Alizée III
reposant sur le modèle multicouche de Burmister.
Modélisation des paramètres extérieurs (trafic, climat, matériaux de chaussée, sol support)
Présentation du programme développé
b) Etapes à suivre
La spécification des données par l’utilisateur (les paramètres du trafic, du sol, des
matériaux et le type de structure à optimiser)
Le calcul de structure effectué par Alizée III
La procédure d’optimisation utilisant la routine (NCONF) de la bibliothèque IMSL
Lors de l’exécution d’un projet de Génie Civil, la qualité d’optimisation est très attendue de
la part de l’ingénieur. De ce fait, lors d’un projet de travaux routier, il serait judicieux d’opter pour
la méthode optimale c’est-à-dire celle étant la plus fiable en termes de résultats et la plus efficace
en temps et en coût. Il sera question pour nous dans cette partie de mener une étude comparative
des différentes méthodes ainsi suscité :
2. Le coût:
En Génie Civil, le terme « le temps c’est de l’argent » est amplement vérifié. En effet, la durée
d’exécution d’une méthode est proportionnelle au coût investi pour sa réalisation. Par conséquent,
les méthodes empiriques sont à l’unanimité les plus coûteuses.
Approche de
Avantages Inconvénients Domaine d’utilisation
dimensionnement
Donne une couche
unique ;
N’est applicable
qu’aux matériaux
granulaires ;
Du type itératif dans
Réalisable partout
le cas d’une
et bien adapté aux
chaussée
matériaux du sol ;
multicouche ;
Permet de réaliser
Ne prends pas en
une chaussée à
compte le trafic, le
aménagement
climat, les
progressif ;
caractéristiques
Comportement réel
mécaniques des
ou expérimental de
matériaux ; Trafic léger, trafic lourd et
Empirique la chaussée ;
Pas de moyen de trafic moyen lourd.
Permet de
vérification des
déterminer les
structures ;
efforts dans la
Le passage d’une
dalle ; assure un
méthode à l’autre se
bon comportement
fait par rapport de
à coup bas ;
substitution ;
permet de vérifier
Expérience valable
le module de
dans les conditions
rupture du béton ;
climatiques,
géologiques et de
trafic pour lesquels
elles ont été
établies ;
Longue et coûteuse
Guide des pays
tropicaux ;
Utilisation
Rationnelle/semi empirique pratique ;
Trafic léger moyen et trafic
(mécaniste-empirique et Libère le
moyen lourd
incrémentale) projecteur de
calculs numériques
Standardise les
structures
Permet de vérifier Théorique
la contrainte Modèle très difficile Trafic moyen lourd, types
Théorique verticale d’une à appliquer car les de trafic de structure de
chaussée équations sont renforcement
multicouche complexes
Ne permet pas le
dimensionnement de
cas non standard
Simplicité faisant intervenir de Trafic léger, trafic lourd et
Méthode anglaise
d’utilisation nouveaux matériaux trafic moyen lourd.
ou conditions
particulières de
chargement
Le comportement en
fatigue des couches
liées n’est pas pris
en considération
Calcul d’un indice
de fiabilité
Précision élevée
dans le calcul de
l’état de
contrainte-
déformation
Possibilité Traitement
d’introduire un insuffisant de la
grand volume de variabilité des
donnée d’entrée, paramètres d’entrée
Trafic léger, trafic lourd et
Méthode américaine avec définition Nécessité
trafic moyen lourd.
détaillée des d’amélioration sur
matériaux de l’interactions à
chaussée l’interface entre les
Prise en compte couches
des températures
Nombreuses
performances
évaluées
Utilisation d’un
processus
incrémental
Résultats moins
précis car on aboutit
à un
surdimensionnement
pour certains types
de structures
Le critère et les tests
sur lesquels la
méthode est basée et
l’extrapolation de
ses lois datent tout
de même de plus de
60 ans.
Méthode simple à Trafic léger, trafic lourd et
Méthode Suisse Prise en compte
appliquer trafic moyen lourd.
insuffisante des
changements
climatiques
Absence de
précision sur la
détermination du
processus de
détérioration des
chaussées
Absence de prise en
compte de la
variabilité des
paramètres initiaux
CONCLUSION
Au terme de cet exposé qui porte sur les méthodes de dimensionnement des structures de
chaussées, il en ressort de prime abord qu’une chaussée est une structure conçue et dimensionnée
pour garantir l’écoulement du trafic dans de bonnes conditions de visibilité, de sécurité et de
confort. Ensuite pour un bon fonctionnement d’une structure de chaussées, elle doit être constituée
de différentes couches qui ont un rôle bien spécifique à jouer. Il faut préalablement à la méthode
de dimensionnement utilisée, déterminer certains paramètres essentiels à ce dernier. La nature et
l’épaisseur des différentes couches sont déterminées à partir des différentes méthodes de
dimensionnement des structures de chaussées détaillées dans le présent devoir. De façon plus
technique le dimensionnement routier fait appel à une méthode de calcul de l’épaisseur de la
chaussée en évaluant le niveau de sollicitation de la structure et en déterminant les épaisseurs à
donner aux différentes couches de la chaussée afin de réduire les contraintes et déformations à des
valeurs admissibles pour un trafic donné. En outre celle utilisée au Cameroun est majoritairement
la méthode rationnelle et la méthode CEBTP. Tout aussi Il en découle que ces méthodes empiriques
ou semi empiriques peuvent être optimisées en fonction du cout et des contraintes du projet. Enfin
une étude comparative des différentes méthodes a été réalisée de façon à choisir pour un projet
concret la méthode à utiliser en fonction de la durée et difficulté d’exécution, du coût et de la
fiabilité des résultats
BIBLIOGRAPHIE
aurore.unilim.fr/theses/nxfile/default/ae185c1a.../2013LIMO4001.pdf