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OUTILS QUALITÉ
KAIKAKU
changement radical ou amélioration par rupture
Réalisé par Groupe 6 :
OUBAIKA SAMIR
KENANE HICAHM
AGUELALLAOU YOUSSEF
Encadré par :
Mr. CHBOUKI ZOUHAIR
LPGC-TA 2020-2021
Plan de Présentation
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Le kaikaku à tendance à entraîner des changements à grande échelle impliquant des activités plus vastes.
Des modifications sont apportées, par exemple, aux processus de production, aux équipements de
production, à la culture dans les organisations, aux stratégies de fabrication, aux Styles de leadership,
aux Systèmes d’information et aux processus de gestion. Dans certains cas, le changement ne
concernait pas uniquement les systèmes de production mais également toutes les fonctions de
production ou l'ensemble de l'entreprise. Dans les rapports d’entreprise qui ont utilisé cette méthode, le
kaikaku impliquait souvent la mise en œuvre de la « Lean Production » (gestion sans gaspillage).
Le kaikaku peut être considéré comme une Approche Descendante, mais cela ne signifie pas
nécessairement que les changements ne sont jamais collaboratifs et participatifs.
Une initiative de kaikaku comprenait souvent des projets de moindre envergure menés à différents
moments de l’initiative. Les délais des initiatives kaikaku allaient de quelques mois à quelques années.
D'autre part, le kaizen est normalement considéré comme un effort continu, ce qui indique la nature de la
pratique dans un voyage sans fin vers la qualité et l'efficacité (Brunet et New, 2003).
Définition
Le kaikaku (en Japonais : 改革, qui signifie réforme) est une notion Japonais du Toyotisme signifiant
« changement brutal ». Il s'oppose en ce sens au KAIZEN qui est un changement continu, par petites
étapes, réalisé en vue de s'améliorer.
Le kaikaku est souvent associé à la Méthode Hoshin (management par percée). Il s'agit de réaliser un
changement radical dans un système de production en vue d'augmenter l'efficacité dans un objectif précis.
kaikaku
Bien que l’objectif général de l’incrémentation du chantier Kaizen dans les entreprises soit d’améliorer en
continue la performance afin de garder son positionnement concurrentiel, cette méthode ne peut à elle seule
garantir sa compétitivité.
Pour y arriver le système de production des entreprises doit faire preuve d’une capacité à réaliser des
améliorations radicales et innovatrices traduites par le chantier Kaikaku
Concepts de base
Le kaikaku a besoin d'une structure, car elle implique des changements complexes, non seulement sur le
plan technique, mais également sur le plan organisationnel, humain et stratégique. Le kaikaku nécessite
souvent d'importants investissements, ce qui incite les responsables à minimiser les risques d'échec.
La recherche sur le kaikaku semble avoir apporté une contribution importante à la mise en place de
structures pour les activités de planification et d'exécution au kaikaku. En conséquence, il semble y avoir
peu de place pour étudier comment gérer les changements dans le kaikaku de manière systématique.
D'autre part, compte tenu de la manière dont le kaikaku peut contribuer à créer des systèmes de
production uniques, il peut exister davantage de possibilités d'étudier le kaikaku.
Cela a conduit à formuler les deux questions de recherche (QR 1 et QR 2). QR 1 concerne la réalisation
du kaikaku afin de générer des solutions plus radicalement innovantes qui permet à la partie technique
du système de production de mieux se démarquer. Le deuxième questionnaire porte sur la façon de
réaliser le kaikaku afin d’améliorer les capacités d’innovation, ce qui contribue à donner plus
d’importance à la partie sociale du système.
Une autre raison d'utiliser ce terme est que les entreprises japonaises sont généralement connues pour
leur volonté de renforcer leurs capacités à long terme (par exemple, Nonaka, 2007) et que des analyses
indiquent que les systèmes de production japonais deviennent de plus en plus performants à la suite des
efforts de ces entreprises pour maintenir leurs avantages concurrentiels dans la production (par
exemple, Kimura et Takano, 2005).
Différents Types de KAIKAKU
Il existe quatre types de kaikaku différents ; souvent représentés dans une Matrice. Ici, ils seront vus de manière
linéaire :
Type 1 : kaikaku corporel pré-éxistants : cette méthode propose de nouveaux équipements et outils
physiques déjà établis et conçus, pour assister lors de certaines taches
Type 3 : kaikaku corporel radical : introduire de nouveaux équipements de production, imaginés et concus
par l’entreprise elle-même.
En général, le Kaikaku est une rupture avec l’existant permettant un gain significatif de la performance.
Cependant, en allant plus profond dans la définition de cette méthode, il avérait qu’elle cache plusieurs
définitions attribuées par différents théoriciens de l’amélioration de la performance à savoir Kondou, Uno,
Ikaida ou encore Womack et Jones
A contrario, le Kaikaku est une approche basée sur la rupture, le changement radical. C’est une démarche
qui a un mandat très précis : elle est limitée à un seul de type de produit, à un équipement ou encore à un
problème bien identifié. Le Kaikaku est court, puisqu’il doit être radical. Il dure en général moins d’une
semaine.
Une équipe se rassemble autour de la problématique et réalise l’ensemble de la démarche dans un délai très
court. Des ressources externes au processus sont souvent utilisées pour aider à réaliser les modifications
dans ce délai très court. C’est une approche qui est très appréciée, car bien qu’elle demande de gros efforts,
elle produit des résultats rapidement.
Avec une bonne équipe, un Kaikaku donnera de bons résultats, mais pour que l’entreprise y gagne, il faut
que ce Kaikaku ait été décidé selon les besoins stratégiques de l’entreprise. Le Kaikaku peut engendrer du
stress car il provoque une rupture, il faut donc bien cibler les projets menés selon cette philosophie.
Bien qu’opposées, les deux méthodes peuvent cependant être associées. Le chantier de Kaikaku peut en
effet être complété par un Kaizen, permettant d’« affiner et de standardiser au cours d’une période plus
longue1 » les transformations initiées.
Le Kaikaku sera alors considéré comme un « prototype » que le Kaizen permettra de transformer en un
produit fini fabriqué en série
Le Kaizen aide à déployer et maintenir la culture de l’amélioration continue au quotidien.
Participatif (les personnels concernés sont les acteurs, ils font eux-mêmes, en groupes)
Compréhension des enjeux, des avantages pour l'entreprise, les clients et les bénéfices pour les
participants
Le Kaizen Blitz ou Kaikaku (Changement radical) est une approche de type Kaizen dans laquelle
on joue sur un sentiment d'urgence et dans laquelle on focalise les énergies sur un thème à améliorer
ou des problèmes à résoudre. Il s'agit de créer un changement radical en peu de temps.
Piège
Le piège classique avec une approche Blitz est de se laisser séduire par la rapidité et
l'ampleur des changements, au point de privilégier cette approche, voire ne plus utiliser
que celle-ci.
Le danger est alors de faire reposer toute la démarche de progrès sur quelques "
champions ", capables de mener de tels chantiers, mais non plus sur une vraie démarche
participative que l'ensemble des personnels s'approprie et fait vivre.
Exemple KAIKAKU
Exemple de Toyota
Un exemple de ce type de kaikaku dans l'industrie est le kaikaku de l'usine située à Takaoka de Toyota décrite
par Stewart et Raman (2007). Toyota a introduit un certain nombre d'équipements nouveaux dans l'industrie,
tels que des matrices compactes pour le moulage par injection de plastique et des robots industriels minces pour
l'assemblage par soudage par points. Ces pièces d'équipement ont contribué à une réduction de 50% des délais
de production et de la longueur des lignes de production (Stewart et Raman, 2007).
Conclusion
KAIKAKU acronyme de « reforme » est un terme qui appartient toujours à l’état d’esprit Japonais
(Eponine, Pauchard,2011 ; Yamamoto, Yuji 2013) se traduit littéralement par la réorganisation, la mise en
ligne ou encore l’innovation de rupture. En fait afin d’initier la méthode LEAN, il est important de donner
un coup d’impulsion sans simulation, et donner un exemple aussi rapide que visible. Contrairement au
chantier Kaizen qui améliore en continue l’existant, le Kaikaku (Vincent, Bronet, 2006) est fondue sur la
rupture avec l’état actuel et se concrétise,
souvent par des grands investissements technologiques. Tandis que le Kaizen est perçu notamment comme
une opportunité, le Kaikaku se révélera le plus souvent comme une nécessité
Le principe de ce chantier se base sur la réalisation d’un changement radical sur un périmètre délimité où les
résultats actuels sont faibles et les gains potentiels importants, dans un temps court (entre 2 semaines et un
mois) et avec une équipe
pluridisciplinaire. Les facteurs clés de succès d’un chantier Kaikaku sont fondés sur une limite claire du
chantier, un recueil de données permettant de connaître l’orientation à donner à savoir l’intérêt du
diagnostic rapide, un animateur capable de gérer la tension de l’équipe afin de l’amener à l’objectif.