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MEMOIRE DE PROJET
DE FIN D’ETUDES
PRESENTE EN VUE D’OBTINIR LE TITRE DE :
Thème du projet
Etude et conception d'un système de
ramassage automatique
Réalisé par : OUSSAMA JOMAA
&
FIRAS CHERIF
A nos pères
A nos mères
Introduction générale
L'environnement actuel des entreprises est caractérisé par des marchés soumis à une forte
concurrence et sur lesquels les exigences et les attentes des clients deviennent de plus en plus
fortes en termes de qualité, de coûts et de délais de mise à disposition.
Dans un tel contexte, la performance de l'entreprise se construit selon deux dimensions : Une
dimension technologique qui vise à développer les performances primaires des produits mis
sur le marché et une dimension organisationnelle qui vise à développer les performances en
termes de coûts, respect des dates de livraison prévues, gestion des stocks, etc.
C'est dans cet esprit, que la société « VETALAIT » s'est investie, et qu'elle a mis au point des
projets de rénovation et de mise à niveau des chaînes de production. Dans ce projet Nous
sommes intéressés à soutenir les investissements de l'entreprise en développant la méthode de
collecte des produits de manière moderne et sophistiquée.
Chapitre 1 :
Présentation de l’entreprise
Chapitre 1 : Présentation de
l’entreprise
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter la société << Centrale Laitière de Mahdia Vitalait >>
puis nous allons identifier les différents services et présente leur chaine de production UHT
Deuxième industrie nationale dans le domaine laitier elle fait la fierté du sahel ainsi que
celle de la ville de Mahdia depuis sa création en 10 juin 1997 par MIR. ALI KLEBI, Elle est
rentrée en activité le 08 décembre 1998 la centrale laitière de Mahdia (CLM) est un des
leaders de collecte, de transformation, de stockage et de distribution du lait ainsi que ses
dérivés. Elle est connue sous le nom commercial "VITALAIT». Elle s'est installée depuis sa
fondation à Dkhila à 10 km environ de MAHDIA.
Elle présente une société anonyme d'un capital de 550 MD répartis en 145 000 actions dont
la part de chaque actionnaire est comme suit
45% pour KAIKU INTERNATIONAL
30% pour des Sociétés privé
22.5% Personnes physiques
2.5% cadres de la CLM
Pour ce faire, la CLM a opté pour la haute technologie en se dotant des unités de production
performantes et faible (fournie par les deux grands constructeurs TETRA PACK et STORK).
De plus pour fournir un produit de qualité garantissant un marché durable, la CLM applique le
CSP (Contrôle Statique du Produit) ainsi que le CSQ (Contrôle Statistique de la Qualité).
C'est pourquoi elle est la deuxième en Tunisie avec un taux de 24% d'exportation vers la
Libye et vers l'Algérie.
La CLM est constituée de 875 employés qui composent en
Administration : 40 employés
Usine : 835 employés dont 214 cadres et technicien.
Cette société est capable de produire :
➢ Lait bouteilles de 1L (entier de demi-entier)
➢ Lait UHT en carton de 1L (entier de demi-entier)
➢ Lait UHT en carton de 1/2L (demi-entier)
➢ Beurre frais (5kg vrac, 2.5kg en seaux, 200g et 10g)
➢ Yaourt UTV (banane, fraise, noix de coco, vanille et citron)
➢ Yaourt à boire (170cl et 270cl)
➢ Brassé (biscuit et vanille et pistache)
➢ Vitalio (lait fermenté)
➢ Yaourt Bifi
➢ Crème désert (chocolat et vanille)
La création du CML a été l'initiative de Mr Klébi le directeur général de LAINO qui voulait
créer un projet de commercialisation des produits laitiers et a choisi son gouvernorat natal
celui de Mahdia pour la réalisation du projet. Ainsi la centrale laitière de Mahdia a vu le jour
de la façon suivante :
3. Organigramme de la CLM :
L’organigramme de la CLM comporte quatre directions qui peuvent être représentées de la
manière suivante :
4. Organigramme de l’usine :
L’organigramme de l’usine est représenté par la figure ci-dessous :
5. Organigramme de production :
Le système de production de la CLM peut se résumer dans l’organigramme suivant :
Posimat Stediral
Remplisseuse PIS
Capsuleuse TBAS
Hydromat Videojet
Etiqueteuse TCA21
Le lait UHT est un lait qui a été traité à upérisation haute température (UHT). Pour le
stériliser, il faut chauffer rapidement le lait à une température d'au moins 135°c, le maintenir à
cette température pendant quelques secondes, puis vite le refroidir à la température ambiante.
Ce traitement a pour effet de tuer tous les micro-organismes présents dans le lait cru. Lorsque
le lait UHT est conditionné dans des emballages aseptiques, il a une durée de conservation de
plusieurs mois et n'a pas besoin d'être réfrigéré avant l'ouverture de l'emballage. La durée de
conservation du lait UHT n'est pas limitée par la croissance de micro-organismes, mais par
des changements physiques, chimiques et enzymatiques du lait, tels que les réactions de
brunissement, la séparation de la crème ainsi que la formation de sédiments et de gel.[1]
bain de peroxyde contient du peroxyde dilué chauffé par des éléments chauffants électriques
fixés à l'extérieur du bain. Le peroxyde stérilise le matériau d'emballage et élimine toute
bactérie risquant de contaminer le produit. Lorsque le matériau d'emballage sort du bain de
peroxyde, il passe entre une paire de rouleaux recouverts de caoutchouc qui le pressent pour
éliminer les résidus de peroxyde.
Le matériau d'emballage entre dans la chambre de séchage et passe par le couteau d'air. Le
couteau d'air est un boîtier étroit dans lequel de l'air chaud et propre est soufflé de haut en bas
sur les surfaces du matériau d'emballage. Ainsi, les traces restantes de peroxyde sont
éliminées de la surface du matériau d'emballage.
Le matériau d'emballage est maintenant près d'être mis en forme et rempli de produit.
La section de formation de la remplisseuse se compose d'une série de "couronnes de
formation" positionnées à intervalles donnés dans la tour aseptique. Les couronnes de
formation utilisent des rouleaux pour que le matériau d'emballage prenne progressivement la
forme d'un tube.
Quand le matériau d'emballage forme un tube presque complet, le film de polyéthylène est
chauffé et pressé sur l'autre bord du matériau d'emballage pour souder le tube.
Le tube de matériau d'emballage est rempli de produit à l'aide d'un tube de remplissage. Le
tube de remplissage est divisé en deux parties. Le tube de remplissage supérieur est fixé dans
la chambre aseptique, placé dans les deux dernières couronnes de formation et descend dans
le toit du compartiment du système de mâchoires situé au-dessous. La partie inférieure du
tube de remplissage est fixée au tube de remplissage supérieur par une goupille de blocage
dans le compartiment du système de mâchoires.
Le tube de remplissage remplit le tube soudé de produit et de volume de produits dans le tube
est maintenu à un niveau constant pour assurer que chaque emballage est rempli de la quantité
requise de produit.
Le système de mâchoires doit couper le matériau d'emballage à un point spécifique sur le tube
de matériau d'emballage. Ce point est situé au centre de la partie du matériau d'emballage où
finit le décor imprimé d'un emballage individuel et où commence le décor de l'emballage
suivant.
La lecture du code-barres aide la remplisseuse à comprendre la position du matériau
d'emballage à ce moment donné. Ainsi, le système de mâchoires peut couper et souder un
emballage.
Le dernier composant de la remplisseuse est l'unité finale de pliage. Une fois l'emballage
coupé du tube de matériau d'emballage, il glisse dans un toboggan et transporté sur un
convoyeur court jusqu'à l'unité finale de pliage. L'emballage est pressé et prend sa forme
finale dans l'unité finale de pliage.
Lors du déplacement de l'emballage dans l'unité finale de pliage, des volets de pliage pressent
l'emballage le long de lignes de pliages prédéfinies sur le matériau d'emballage de façon à ce
qu'il prenne sa forme finale. En même temps, les barres de pliage plient les coins (ou cornes)
de l'emballage qui sont ensuite chauffés avec de l'air très chaud projeté sur des emplacements
précis des coins. L'air chaud fait fondre le revêtement extérieur de polyéthylène du matériau
d'emballage et les coins sont ensuite pressés et soudés sur le fond et les côtés de l'emballage.
L'emballage sort de l'unité finale de pliage, est transporté sur un convoyeur et sort de la
remplisseuse.
Après les paquets de lait se dirige vers le poly pack où ils sont regroupés en six paquet (deux
rangés de trois briques), une barre les encercle avec un film en plastique enfin les six paquets
entourés de films se dirige vers le four. Le film en plastique se rétrécit et on aura un pack de
six paquets de lait ce forme une brique.
IV. Problématique :
La Centrale Laitière de Mahdia dispose d'une chaîne de production de briques de lait dans son
usine laitière. Cependant, le système actuel de ramassage des briques de lait sur une palette est
manuel et réalisé par des ouvriers.
Cette méthode entraîne une perte de temps considérable, car les travailleurs peuvent nécessiter
plus de temps pour trier, empiler et déplacer les briques de lait, ce qui peut ralentir la
production. De plus, les travailleurs qui manipulent manuellement ces briques de lait sont
exposés à des risques pour leur santé et leur sécurité. Les blessures musculo-squelettiques,
telles que les douleurs lombaires au niveau de colonne vertébrale et les entorses, sont
courantes chez les travailleurs qui manipulent régulièrement des charges lourdes.
Afin d'améliorer la sécurité du personnel et d'optimiser le temps de travail, il est nécessaire de
réaliser une étude, une conception et un dimensionnement d'un système de ramassage de
briques automatique.
V. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté l'entreprise Vitalait, en fournissant une description
fonctionnelle de sa ligne de production et en proposant un projet.
Chapitre 2 : Etude
bibliographique
Chapitre 2 :
Etude bibliographique
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous explorons les différentes caractéristiques des systèmes de transfert
ainsi que les composantes qui les constituent.
II. Présentation générale du système de transfert :
1. Historique [2]:
Le système de transfert dans l'industrie est un élément crucial pour la production et la
manutention de matériaux et de produits finis. L'histoire de ce système est liée à l'histoire de
l'industrialisation et à l'évolution des techniques de production.
Au cours des siècles passés, les matériaux et les produits étaient souvent transportés
manuellement ou à l'aide des chariots tirés par des chevaux. Avec l'avènement de la
révolution industrielle, de nouvelles technologies de transport ont été développées,
notamment les systèmes de convoyage à chaînes et les convoyeurs à bande.
Dans les années 1920, les premiers convoyeurs à rouleaux sont apparus, permettant de
transporter des charges plus lourdes et plus volumineuses. Dans les années 1940, les premiers
systèmes de transfert pneumatiques ont été développés, utilisant des conduits d'air comprimé
pour transporter des matériaux en vrac tels que le grain et les granulés.
Dans les années 1950 et 1960, les robots ont commencé à être utilisés dans l'industrie
pour manipuler les matériaux et les produits. Au cours des décennies suivantes, les systèmes
de transfert ont continué à évoluer avec l'utilisation de la technologie informatique et des
systèmes de contrôle automatisés.
Aujourd'hui, les systèmes de transfert modernes sont de plus en plus sophistiqués et
intégrés à l'ensemble de la chaîne de production. Les technologies tels que la robotique
avancés, l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle (IA) sont utilisés pour améliorer
l'efficacité et la productivité des systèmes de transfert dans l'industrie.
III. Les différents types de système de transfert :
1. Convoyeurs [3] :
1.1.Description :
Les convoyeurs sont des outils polyvalents qui permettent de déplacer, de répartir et de
soutenir les opérations d’automatisation, ce qui favorise une exécution rapide et efficace des
commandes. Les systèmes de convoyage sont modulaires, capables de traiter des produits de
tailles, de formes et de poids différents et peuvent être adaptés pour fonctionner dans diverses
• Mouvements et manipulations intelligents des produits pour les garder en sécurité, les
entreposer de manière appropriée et, en fin de compte, réduire les pertes de produits.
• Intégration homogène des systèmes pour soutenir et améliorer la gestion des technologies et
des opérations d’automatisation.
• Solution modulaire et polyvalente pour faciliter la préparation des commandes, les postes de
travail, le chargement et le déchargement, le tri et bien plus encore.
Le Système de navettes ou Shuttle System est une solution de stockage automatisée pour bacs
qui accélère la préparation des commandes, permettant un flux continu de produits entre
l’entrepôt et les postes de préparation.
Les robots industriels améliorent la qualité de production, car le nombre de rebuts est
considérablement réduit. Les processus sont plus précis et plus fiables. En plus, il est très
simple de surveiller en temps réel les pratiques de maintenance préventive.
3.1.Différents types de robots transport dans l’industrie :
3.1.1. Cobots :
Les cobots sont conçus pour fonctionner aux côtés des humains ou directement avec eux.
Alors que la plupart des autres types de robots effectuent leurs tâches de manière
indépendante ou dans des zones de travail strictement isolées, les cobots peuvent partager des
espaces avec les travailleurs pour les aider à accomplir davantage. Ils sont souvent utilisés
pour éliminer les tâches manuelles, dangereuses ou pénibles des flux de travail quotidiens.
Dans certains cas, les cobots peuvent fonctionner en réagissant aux mouvements humains et
en apprenant d'eux.
Figure 16 : Cobots
• Sécurité : Les robots de transport sont équipés de capteurs de sécurité pour détecter
les obstacles et éviter les collisions. Les robots peuvent également être équipés de
capteurs de proximité pour détecter la présence de personnes ou d'autres équipements.
4. Système de tapis roulants [6] :
Le Tapis roulant industriel est un dispositif mécanique qui aide au déplacement de charges
lourdes d’un point A à un point B. On parle également de bande transporteuse, ou de
convoyeur à bande. Le tapis roulant industriel sert à transporter divers éléments comme le
bois, les sacs, les fruits, les légumes ou encore des blocs de matière ou du clinker. Tout
dépend surtout du domaine dans lequel il est utilisé. Il est surtout constitué d’une bande
transporteuse avec un mode de fonctionnement simple et spécifique.
Ce modèle est très répandu puisqu’il est léger, que sa durée de vie utile est élevée et qu’il ne
s’use que très peu au fil des années.
Cette solution de manutention est énormément appréciée par les entreprises logistiques,
notamment pour sa conception métallique qui contribue à lui assurer une durée de vie utile
plus élevée. Capable de transporter des palettes et des cartons, l'industrie agroalimentaire,
du recyclage et de l’automobile, sont celles qui l’utilisent le plus.
Utilisé afin de transporter des bacs, les rouleaux de ce type de transporteur en font un système
parfait pour les entreprises du secteur de l’e-Commerce et de la logistique.
• Structure : Les tapis roulants sont généralement composés d'un cadre en acier ou en
aluminium, de supports pour le tapis, de rouleaux de guidage et de moteurs pour
entraîner le tapis.
• Tapis : Le tapis roulant peut être en caoutchouc, en PVC, en toile ou en métal. La
taille et la résistance du tapis dépendent de la charge à transporter.
• Moteurs et contrôles : Les tapis roulants sont équipés de moteurs pour faire avancer
le tapis. Les contrôles peuvent être manuels ou automatisés, permettant de régler la
vitesse, la direction et la position du tapis.
• Maintenance : Les tapis roulants nécessitent une maintenance régulière pour garantir
leur bon fonctionnement. La lubrification, le nettoyage et le remplacement des pièces
usées sont quelques exemples de tâches d'entretien courantes.
• Flexibilité : Les tapis roulants peuvent être conçus pour répondre à une grande variété
de besoins en matière de transport de charges, ce qui leur confère une grande
flexibilité d'utilisation.
Les systèmes de glissements sont des mécanismes qui permettent le mouvement relatif
de deux objets l'un par rapport à l'autre, avec une friction minimale, dans le but de faciliter le
déplacement, la manutention ou la transmission de puissance dans diverses applications
industrielles. Voici quelques exemples de systèmes de glissements utilisés dans l'industrie.
• Expression de la course :
La course d'un système de glissement linéaire est généralement égale à la longueur totale
des rails utilisés dans le système. La formule pour calculer la course est donc :
C = Longueur totale des rails
C est la course en unités de longueur (mm).
✓ Expression de la vitesse de déplacement :
La vitesse de déplacement d'un système de glissement linéaire peut être calculée en utilisant la
formule de base de la vitesse, qui est la distance parcourue divisée par le temps mis pour la
parcourir. La formule générale pour calculer la vitesse de déplacement est donc :
V=D/T
V est la vitesse de déplacement en unités de longueur par unité de temps (mm/s, mm/min).
D est la distance parcourue en unités de longueur (mm).
T est le temps mis pour parcourir cette distance en unités de temps (s, min).
• Expression de la course :
La course est la distance totale parcourue par la crémaillère le long de son axe. Elle peut être
calculée en multipliant le nombre de dents du pignon (Np) par le pas des dents de la
crémaillère (Pc). La formule de la course est :
C = Np * Pc
• Expression de la vitesse de déplacement :
• Expression de la course :
La course de la courroie est la distance totale parcourue par la courroie lorsqu'elle fait le tour
d'une poulie à l'autre :
C = (Dm + Dl) × π
✓ Diamètre de la poulie menée (Dl) : C'est le diamètre de la poulie qui est entraînée par
la poulie motrice via la courroie.
✓ Diamètre de la poulie motrice (Dm) : C'est le diamètre de la poulie qui est reliée à la
source de puissance (généralement un moteur) et entraîne la courroie.
• Expression de la vitesse de déplacement :
Dans ce chapitre, on a passé en revue les différents types des systèmes de transfert,
leurs caractéristiques, les différents systèmes des glissements et l'énergie utilisée pour leurs
fonctionnements. Pour le chapitre suivant, on proposera une démarche qui consiste à
rechercher et caractériser les différentes fonctions données par un système de ramassage
automatique pour satisfaire les besoins de son utilisateur et ceci grâce à l'analyse
fonctionnelle.
Chapitre 3 :Etude
fonctionnelle
Chapitre 3 :
Etude fonctionnelle
I. Introduction :
Dans ce chapitre, une étude fonctionnelle sera conduite afin de définir ses objectifs. Ceci
commence par l'expression du besoin, puis l'analyse fonctionnelle externe qui permettra de
déterminer ses fonctions de services.
II. Analyse fonctionnelle externe :
1. Analyse du besoin :
Dans cette partie, on étudiera l'objectif suivant les étapes ci-dessous :
➢ Saisir le besoin
➢ Enoncer le besoin
➢ Valider le besoin
1.1. Saisir le besoin :
Il s'agit d'étudier et de concevoir un système de ramassage automatique permettant de
recueillir facilement des échantillons (briques de lait stérilisé et lait fermenté) de produits finis
sur une palette.
1.2.Enoncer du besoin :
Systeme de ramassage
automatique
1.3.Valider le besoin :
Q1 Pourquoi le besoin existe-t-il?
R1: Permettre aux ouvriers de ramasser automatiquement les briques de lait en toute sécurité.
Q2: Pourquoi le produit existe-t-il ?
R2: Permettre d'améliorer la performance et d'augmenter la productivité globale de
l'entreprise.
Q3: pensez-vous que les risques d'évolution ou de disparition de ce besoin sont proches ?
R3: Non.
Conclusion : le besoin est validé.
2. Analyse fonctionnelle :
2.1.Recensement des fonctions de service :
Le recensement nécessite la définition d'une frontière entre le produit et le milieu
d'environnement. Nous allons établir les relations existant entre le produit et son
environnement afin de déterminer les fonctions de services.
Les relations sont les fonctions de services du produit:
➢ la relation entre deux éléments du Milieu extérieur (EME) par l'intermédiaire du
produit: ce sont les fonctions principales "FP" ou fonction d'usage. Elles satisfont le
besoin, et assurent la prestation.
➢ La relation entre une EME et le produit, ce sont des fonctions contraintes "FC" ou
fonctions d'adaptation. Elles caractérisent l'adaptation et l'action à l'environnement ou
les contraintes de l'environnement sur le produit.
Sécurité
Les travailleurs Environnement
Energie Cout
Maintenance
Pour la hiérarchisation des fonctions de service, on utilise un outil appelé<<Tri croisée>> qui
consiste à comparer ces fonctions entre elles et attribuer à chaque fois une note de supériorité
allant de 0 à 3 :
0 : Pas de supériorité,
1 : Légèrement supérieur,
2 : Moyennement supérieurs,
3 : Nettement supérieurs.
Tableau 1 :Tri croisé
FP1 FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 Total Souhait réel Souhait
en % corrigé en %
FP1 FP1 FP1 FP1 FP1 FP1 FP1 FP1 21 39.62 38.62
3 3 3 3 3 3 3
FC1 FC2 FC1 FC1 FC1 FC6 FC1 8 15.09 15.09
1 2 2 2 1 2
FC2 FC2 FC2 FC2 FC2 FC2 10 18.87 18.87
2 2 2 1 2
FC3 FC3 FC3 FC6 FC3 3 5.66 5.66
1 1 2 1
FC4 FC4 FC6 FC4 2 3.77 3.77
1 2 1
FC5 FC6 FC5 1 1.90 1.90
2 1
FC6 FC6 8 15.09 15.09
1
FC7 0 0 1
Total 53 100 100
On note dans l'histogramme au-dessus que la fonction FC7 a une valeur nulle dans cette
situation il faut lui attribuer un pourcentage d'existence qui doit être inférieur au plus petit
pourcentage de l'histogramme puis on effectue le complètement à 100% aux autres fonctions.
➢ Diagramme SADT
➢ Diagramme FAST
1. Analyse fonctionnelle globale (SADT) :
1.1.Actigramme (A-0) :
Modéliser un système c'est lui associer un modèle graphique (représentant) qui met en
évidence sa fonction globale, sa matière d'œuvre à l'entrée et à la sortie, les contraintes
d'activités ainsi que le processeur qui réalise la fonction.
Bruit
Faire recueillir Chaleur
automatiquement les Briques de lait sur
Brique de lait de
position initiale briques de lait sur une une palette
palette.
A-0
Système de ramassage
automatique
Le système de ramassage des briques existant repose d’un convoyeur actuel est capable de
transporter des charges légères ou lourdes allant de 80Kg/ml à 2000 Kg/ml sur une distance
d'environ 3 mètres. Il est incliné à plus de 2% pour permettre aux charges de se déplacer par
gravité, mais l'intervention de l'opérateur obligatoire pour la ramassage des briques et place
ensuite sur une palette.
3
4
Repère Composants
1 Four
2 Brique de lait
3 convoyeur (Tapis à rouleaux en plastique)
4 Transpalette
5 Palette
WP WE Réglage programme
Brique de lait de
position initiale Retourner les
briques de lais Bruit
verticalement
Chaleur
Deux vérins Mettre les brique de
double effet lait dans six Signalisation
orientation
horizontalement
Moteur asynchrone
Mettre un étage de
brique sur une
Briques de
palette
lait sur une
palette
Deux moteurs
asynchrones +variateur
S1.2.1
FP1.2 : Servo moteur
Mettre les briques de
lait dans six orientations
horizontalement Moteur asynchrone
S1.2.2
FP1 : FP1.3 :
Faire recueillir Pousser les six briques Moteur asynchrone
automatiquement les de lait dans une cabine
briques de lait sur S1.4.1.1
Systéme de roue chaine
une palette.
S1.4.1 Translation d’une cabine a l’aide
de deux moteurs sasynchrone
FP1.4 : Systéme poulie courroie
S1.4.2 ROBOT de transfert S1.4.1.2
Mettre les briques sur
une palette
Deux vérins pneumatique
S1.4.3 double effet
IV. Conclusion :
L'analyse fonctionnelle identifie les fonctions liées au besoin réel, ce qui permet de restreindre
les évolutions ultérieures du besoin exprimé aux seules évolutions du besoin réel. Elle offre une
flexibilité dans le choix des solutions, favorisant ainsi une meilleure correspondance entre les
concepts de solutions émergents et le besoin exprimé. De plus, l'analyse fonctionnelle stimule
la créativité en ne limitant pas les recherches aux solutions existantes. Elle permet ainsi de
mettre en évidence les avantages du projet et son objectif de réalisation.
Chapitre 4 :Choix de la
solution
Chapitre 4 :
Choix de la solution
I. Introduction :
Dans ce chapitre, une étude de choix de solutions a été réalisée, débutant par une analyse
fonctionnelle interne visant à identifier des solutions techniques concrètes pour répondre à ces
fonctions.
II. Choix du système :
FP1.1:
Retourner les briques
de lait verticalement
S1.1.1: Cette solution repose sur l'utilisation d'un bras fixe permettant de retourner les briques
de lait sortantes du four de manière verticale.
Four
Tapis
Brique
de lait
Bras fixe
Bras
C1 : Efficacité
C2: Rendement
C3: Cout
C S1.1.1 S1.1.2
C1 2 3
C2 2 3
C3 3 2
➢ Valorisation globale:
S1.2.1 : Cette solution repose sur l'utilisation d'un système permettant de regrouper les briques
en six orientations horizontales, à l'aide de système poulie courroie guide par un servo-moteur
pour faciliter les déplacements.
S1.2.2 : Cette solution repose sur l'utilisation d'un système permettant de regrouper les briques
en six orientations horizontales, à l'aide de système poulie courroie guide par un moteur
asynchrone pour faciliter les déplacements.
La position de
moteur ou servo
moteur
C1 : Efficacité
C2: Rendement
C3: Cout
➢ Valorisation par critèr
C S1.2.1 S1.2.2
C1 3 1
C2 3 1
C3 2 3
➢ Valorisation globale:
FP1.4 : S1.4.2
Mettre les briques sur une ROBOT de transfert
palette
Repère Composants
1 Cabine
2 Support cabine
3 Palette
4 Tapis
S1.4.2 : Cette solution repose sur l'utilisation d'un système de robot de transfert, qui permet de
ramasser les briques de lait et de les regrouper sur une palette.
6
1
5
Repère Composants
1 Bras de ROBOT
2 Tapis
3 Four
4 Support de ROBOT
5 Palette
6 Pince
S1.4.3 : Cette solution repose sur un système permettant de pousser les briques de lait à l'aide
de deux vérins double effet pneumatiques.
6 2
3
5
Repère Composants
1 Four
2 Tapis
3 Deux vérins
4 Support
5 Bras fixé pour la rotation de brique
6` Palette
➢ Valorisation global:
Tableau 14: Valorisation globale
✓ S1.4.1 est la solution la plus intéressante d’où le choix du système d’une cabine
✓ J'ai opté pour cette solution car elle m'a convaincu par rapport aux autres solutions. Elle
est efficace, offre un rendement acceptable à un coût raisonnable, tout en économisant
de l'espace et étant facile à entretenir.
4. Analyse de S1.4.1 << Mettre les briques sur une palette>> :
S1.4.1.1
Systéme de roue chaine
Translation d’une cabine
a l’aide de deux moteurs
asynchrones
Systéme poulie courroie
S1.4.1.2
Figure 42 : Choix du système de translation
S1.4.1.1 : Cette solution repose sur l'utilisation d'un système de roue chaine qui permet la
transmission de mouvement et de puissance entre deux arbres. Le système est composé de
deux roues de différentes tailles et une chaîne qui pour transmettre le mouvement et la
puissance.
Poulie réceptrice Chaîne
Poulie
motrice
Moteur
S1.4.1.2 : Cette solution est basée sur l'utilisation d'un système de poulie courroie qui permet
de transmettre le mouvement et la puissance entre deux arbres distants. Ce système utilise des
poulies et une courroie pour assurer la transmission efficace du mouvement et de la puissance.
Courroie
Moteur
Poulie
réceptrice
Poulie
motrice
C1 : Efficacité
C2: Maintenance
C3: Cout
➢ Valorisation par critère:
C S1.4.1.1 S1.4.1.2
C1 3 3
C2 1 2
C3 2 3
➢ Valorisation globale:
Dans ce présent chapitre, d'après étude fonctionnelle détaillée du projet. Cette étude a permis de
décomposer le système global qu'on désire concevoir en sous-systèmes. Pour chaque sous-
système, une solution technique a été trouvée. Le chapitre suivant permettra de faire le
dimensionnement des solutions techniques choisies.
Chapitre 5 :Etude de
conception et
dimensionnement des
différentes pièces
Chapitre 5 :
Etude de conception et
dimensionnement des
différentes pièces
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous présenterons la solution retenue, ainsi que les dimensions des différentes
pièces. De plus, nous décrirons la démarche de conception mécanique du système de ramassage
de briques de lait, répondant ainsi aux besoins de VITALAIT.
1. Description du système :
Le système de ramassage des briques de lait fonctionne de manière automatique sans la
présence d’un opérateur, il a comme rôle de recueillir les briques de lait sur un palette
automatiquement, commende par une automate S7-1200.
Le système est relié d’un pupitre de commande qui se compose des boutons suivants :
➢ Un bouton marche pour démarrer le système.
➢ Un bouton d’arrêt pour arrêter le système.
➢ Un arrêt d’urgence qui sert à arrêter le système.
2. Fonctionnement du système :
Le système de ramassage des briques de lait est composé de plusieurs sous-systèmes qui
fonctionnent simultanément.
6
7
5
4
2 1
8
10
Présence de brique
Moteur
de tapis
Tapis
Vérin
Un capteur
infrarouge
Bras
support
Courroie
Bras de
postionnement
Figure 49 : vus en 3D de système qui les regroupe les briques en six orientations
Moteur Cabine
Les bras
Figure 50 : vue en 3D de système qui pousse les briques dans une cabine
2.5.Translation de cabine :
La cabine est guidée en mouvement horizontal par un système de poulie courroie qui est
actionné par un moteur. Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce qu'un capteur de fin de course
détecte la position finale.
Support de cabine
Moteur
Cabine
Palette
Bras Moteur
Moteur
Figure 52 : vue en 3D de système qui mettre les briques de lait sur palette
De plus, la table élévatrice monte et descend en fonction des besoins de la cabine en réponse à
des capteurs.
Ce cycle est répété 5 fois pour obtenir une palette complète qui sera ensuite transportée par
l'opérateur à l'aide d'un transpalette pour passer à l'étape suivante de l'emballage.
La table
Palette
élévatrice
Figure 53 : vue en 3D de système qui mettre les briques de lait sur palette
M = m × n = 6300 × 11 = 69.3 kg
où :
✓ M : Masse des briques posé sur le tapis
✓ n : Nombre des briques posé sur le tapis
✓ m : Masse d’un seul brique
• Calcul de force :
F = M × g (avec gravité g = 9,8 N/kg)
F = 69.3 × 9,8 = 679.1 N, Avec F : Force
• Calcul la puissance [7] :
P = F x V / 1000
✓ P représente la puissance en kilowatts (kW)
✓ F représente La force (N)
✓ V représente le vitesse (m/s)
F = 679.1 N
V = 1.5 m/s
P = 679.1 x 1.5 / 1000
P = 1.019 kW
La puissance requise pour le moteur triphasé est plus ou égale de 1.019 kW.
• Calcul de vitesse :
N = (120 x f) / p
où:
✓ n est la vitesse de rotation en tours par minute (tr/min)
✓ f est la fréquence de l'alimentation électrique en Hertz (Hz)
✓ p est le nombre de pôles du moteur.
✓ 120 est une constante qui permet de convertir les unités de fréquence (Hz) en unités de
vitesse (tr/min)
f= 50 Hz
p= 4 pôles
N= (120 x 50)/4
N = 1500 tr/min
• Calcul de la tension :
La tension requise pour le moteur triphasé dépend de la tension du réseau électrique égala de
400 volts.
V= 400 v
• Calcul du courant :
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé peut être calculé à partir de la formule suivante :
I = P / (V x √3 x cos Φ x η)
où:
✓ I : intensité en ampères (A)
✓ Pe : puissance électrique en watts (W)
✓ U : tension en volts (V)
✓ cos φ : facteur de puissance
✓ ηm : rendement du moteur
V = 400 volts
η = 0,85 (efficacité du système)
P = 1.019 kW
cos Φ = 0,85 (facteur de puissance)
I = 1019 W / (400 V x √3 x 0,85 x 0,85)
I = 2.04 A
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé est plus ou égale de 2.04A
• Calcul le couple [8] :
C = (P x 9550) / N
Où :
✓ P : puissance électrique absorbée par le moteur triphasé en watts (W).
✓ n : vitesse de rotation du moteur triphasé en tours par minute (tr/min).
✓ 9550 : Une constante utilisée pour convertir les unités de puissance et de vitesse de
rotation.
P = 1.019 kW
N = 1500 tr/min
Figure 58 : Disjoncteur
Figure 59 : Contacteurs
1.2.Choix de moteur de système que pousser les six briques : (Voir annexe 5)
1.2.1. Etude de calcule :
• Calcul de massé :
M = m × n = 6300 × 6 = 37.8 kg
où :
✓ M : Masse total
✓ n : Nombre des briques pousser
✓ m : Masse d’un seul brique
• Calcul de force :
F = M × g (avec gravité g = 19,8 N/kg)
F = 37.8× 9,8 = 370.4 N, Avec F : Force
• Calcul la puissance :
P = F x V / 1000
✓ P représente la puissance en kilowatts (kW)
✓ F représente La force (N)
✓ V représente le vitesse (m/s)
F = 370.4 N
V = 1.5 m/s
P = 370.4 x 1.5 / 1000
P = 0.555 kW
La puissance requise pour le moteur triphasé est plus ou égale de 0.555 kW.
• Calcul de vitesse :
N = (120 x f) / p
où:
✓ n est la vitesse de rotation en tours par minute (tr/min)
✓ f est la fréquence de l'alimentation électrique en Hertz (Hz)
✓ p est le nombre de pôles du moteur.
✓ 120 est une constante qui permet de convertir les unités de fréquence (Hz) en unités de
vitesse (tr/min)
f= 50 Hz
p= 4 pôles
N= (120 x 50)/4
N = 1500 tr/min
• Calcul de la tension :
La tension requise pour le moteur triphasé dépend de la tension du réseau électrique égala de
400 volts.
V= 400 v
• Calcul du courant :
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé peut être calculé à partir de la formule suivante :
I = P / (V x √3 x cos Φ x η)
où:
✓ I : intensité en ampères (A)
✓ Pe : puissance électrique en watts (W)
✓ U : tension en volts (V)
✓ cos φ : facteur de puissance
✓ ηm : rendement du moteur
V = 400 volts
η = 0,85 (efficacité du système)
P = 0.555 kW
cos Φ = 0,85 (facteur de puissance)
I = 555 W / (400 V x √3 x 0,85 x 0,85)
I = 1.11 A
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé est plus ou égale de 1.11A
• Calcul le couple :
C = (P x 9550) / N
Où :
✓ P : puissance électrique absorbée par le moteur triphasé en watts (W)
✓ n : vitesse de rotation du moteur triphasé en tours par minute (tr/min)
✓ 9550 : Une constante utilisée pour convertir les unités de puissance et de vitesse de
rotation.
P = 0.555 kW
N = 1500 tr/min
C = (0.555 KW x 9550) / 1500
C = 5.3 Nm
Position
de moteur
Ce un schéma d'exécution qui fait ressortir les interconnexions des moteur avec leur
équipement.
F = 1971.76 N
V = 1.5 m/s
P = 1971.76 x 1.5 / 1000
P = 2.96 kW
La puissance requise pour le moteur triphasé est plus ou égale de 2.96 kW.
• Calcul de vitesse :
N = (120 x f) / p
où:
✓ n est la vitesse de rotation en tours par minute (tr/min)
✓ f est la fréquence de l'alimentation électrique en Hertz (Hz)
✓ p est le nombre de pôles du moteur.
✓ 120 est une constante qui permet de convertir les unités de fréquence (Hz) en unités de
vitesse (tr/min)
f= 50 Hz
p= 2 pôles
N= (120 x 50)/2
N = 3000 tr/min
• Calcul de la tension :
La tension requise pour le moteur triphasé dépend de la tension du réseau électrique égala de
400 volts.
V= 400 v
• Calcul du courant :
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé peut être calculé à partir de la formule suivante :
I = P / (V x √3 x cos Φ x η)
où:
✓ I : intensité en ampères (A)
✓ Pe : puissance électrique en watts (W)
✓ U : tension en volts (V)
✓ cos φ : facteur de puissance
✓ ηm : rendement du moteur
V = 400 volts
η = 0,85 (efficacité du système)
P = 2.96 kW
cos Φ = 0,85 (facteur de puissance)
Position
de moteur
Ce un schéma d'exécution qui fait ressortir les interconnexions des moteur et leur équipement
avec un variateur.
1.4.Choix de moteur de système que pousser les brique sur le palette: (annexe 10)
1.4.1. Etude de calcule :
• Calcul de massé :
M = ( m × n ) = (6.3 × 24) = 151.2 kg
où :
✓ M : Masse total
✓ n : Nombre des briques dans la cabine
✓ m : Masse d’un seul brique
• Calcul de force :
F = M × g (avec gravité g = 9,8 N/kg)
F = 151.2× 9.8 = 1481.76 N, Avec F : Force
• Calcul la puissance :
P = F x V / 1000
✓ P représente la puissance en kilowatts (kW)
✓ F représente La force (N)
✓ V représente le vitesse (m/s)
F = 1481.76 N
V= 1.5 m/s
P = 1481.76 x 1.5 / 1000
P = 2.22 kW
La puissance requise pour le moteur triphasé est plus ou égale de 2.22 kW.
• Calcul de vitesse :
N = (120 x f) / p
où:
✓ n est la vitesse de rotation en tours par minute (tr/min)
✓ f est la fréquence de l'alimentation électrique en Hertz (Hz)
✓ p est le nombre de pôles du moteur.
✓ 120 est une constante qui permet de convertir les unités de fréquence (Hz) en unités de
vitesse (tr/min)
f= 50 Hz
p= 2 pôles
N= (120 x 50) /2
N = 3000 tr/min
• Calcul de la tension :
La tension requise pour le moteur triphasé dépend de la tension du réseau électrique égala de
400 volts.
V= 400 v
• Calcul du courant :
Le courant nécessaire pour le moteur triphasé peut être calculé à partir de la formule suivante:
I = P / (V x √3 x cos Φ x η)
où:
✓ I : intensité en ampères (A)
✓ Pe : puissance électrique en watts (W)
✓ U : tension en volts (V)
✓ cos φ : facteur de puissance
✓ ηm : rendement du moteur
V = 400 volts
En résumé, il faut choisir un moteur triphasé d'une puissance plus ou égale de 2.2kW, d'une
tension de 400 volts, d'un courant plus ou égale de 4.4 A et d'une fréquence de 50 Hz. On a
choisir un moteur triphasé de référence 1AV3094A. (Voir annexe 10)
Position
de moteur
1.4.3. Choix de variateurs moteur de système que pousser les briques sur le
Palette: (Voir annexe 11)
Ce un schéma d'exécution qui fait ressortir les interconnexions des moteur et leur équipement
avec un variateur.
Un vérin pneumatique à double effet est un vérin dont la poussée, ou force de sortie, est
développée à la fois dans le sens de l'extension et dans le sens de la rétraction. Les vérins à
double effet ont un orifice à chaque extrémité et déplacent le piston vers l'avant et vers l'arrière
en alternant l'orifice qui reçoit l'air haut pression, nécessaire lorsqu'une charge doit être
déplacée dans les deux sens, comme l'ouverture et la fermeture d'un portail.
On a pression = 6 bar
Force = 200 daN
Remarque :
Le rendement d’un vérin dépend de son diamètre et sa pression. Pour une utilisation optimale
du vérin il faut définir celui-ci à fin que le taux de charge soit supérieur ou égale de 75%.
𝐹𝑑 = 200 / 0.75 = 266.6 daN
Avec 𝐹𝑑 : Effort dynamique
• Diamètre de vérin :
Le point de rencontre entre l’effort dynamique calculé est la pression d’alimentation se suite
entre 63 et 80 mm (Voir annexe 13).Le vérin retenu sera celui de 80 mm
D’après de le tableau normalisé (Voir annexe 14) l’effort développé par le vérin
F = 285 daN, avec F : Effort développé.
• Taux de charge réelle :
Taux de charge réelle (en %) = Charge réelle / Effort dynamique
AN : Tch =( 200/285 ) x 100 = 70.17 % avec Tch : Taux de charge réelle
• Diamètre de la tige : (Voir annexe 14)
Pression : 6bar
Force développer : 285daN
Diamètre de piston : 80mm
Diamètre de la tige : 22mm
• Section du piston :
Soit :
▪ (S1) section du piston du côté sans tige.
▪ (S2) section du côté avec tige.
On a:
𝜋 ×𝐷2 𝜋×802
𝑆1 = = = 5026.54 𝑚𝑚2
4 4
𝜋×(𝐷2 −𝑑 2 ) 𝜋×(802 −222 )
𝑆2 = = = 4646.41𝑚𝑚2
4 4
• Volume :
V1 : Volume côté sans tige
V2 : Volume côté avec tige
L : Course de la tige
V1 = S1 × L AN: V1 = 50.26 × 31 = 1558.06 cm3
0.031
𝐴𝑁: 𝑇𝑛 = = 0.031 𝑠
1
• Vitesse de l’air dans les tuyauteries :
• Tuyauterie principale et secondaire. Distribution de petite moyenne extension de 2.3 à
10m/s
• Tuyauterie principale pour une longue distance de 5 à 6m/s
• Tuyauterie d’alimentation à machine jusqu’à 25m/s
• Tuyauterie reliant les différents appareils. Tubes en cuivre de petite distance jusqu’à
50m/s
➢ Pour notre cas nous avons choisi les tuyauteries principales et secondaire et pour une
distribution de petite moyenne extension de 2.3 à 10m/s.
➢ On a pris une vitesse de 3m/s.
• Diamètre de passage de la tuyauterie :
D’après le diamètre d’alésage du vérin on a :
• Diamètre d’alésage =80mm
• L’orifice= G3/8
(L'expression " G3/8 " utilisée pour décrire l'orifice d'un vérin double effet pneumatique se réfère
à la taille et au type de l'orifice de connexion utilisé pour l'alimentation en air comprimé du vérin.
L'expression " G3/8 " indique que la taille de l'orifice du composant en question est de type filetage
gaz (G) et a un diamètre nominal de 3/8 de pouce (0,375 pouce ou environ 9,53 millimètres)).
Donc on trouve que le diamètre de passage de la tuyauterie est égal à 16mm.
• Débit :
Q=S×V
Soit:
Q1 = S1 × V
Q2 = S2 × V
AN:
Q1 = 50.26 × 310 = 15580.6 cm3/s
Q2 = 46.46 × 310 = 14402.6 cm3/s
Après calcul et détermination de la caractéristique du vérin notre choix est fixé sur ce type
(Voir annexe 8) :
Tableau 18: Caractéristique du vérin pneumatique double effet
Pression 6bar
L’orifice G3/8
Pour notre circuit et pour un vérin double effet, on a choisi un distributeur 5/3 (à cinq orifices
et trois position) pilote par une commande électropneumatique. Ce distributeur de référence
<<MFH-5/3G-D-1-C-EX>>. (Voir annexe 15)
2.4.Schéma de câblage :
Ce un schéma d'exécution qui fait ressortir les interconnexions les deux vérins avec les
distributeur
Un servomoteur est un moteur qui contient un codeur à l'intérieur, appelé décodeur, qui
convertit le mouvement mécanique (tours d'arbre) en impulsions numériques interprétées par
un contrôleur de mouvement. Ils utilisent également un pilote, qui forment ensemble un circuit
pour commander la position, le couple et la vitesse.
Position
de servo
3.4.Schéma de câblage :
Ce un schéma d'exécution qui fait ressortir les interconnexions de servo avec leur variateur
4.1.Choix de courroie de moteur qui pousse les briques de cabine : (Voir annexe 18)
• Etude de calcule :
On a :
la distance entre les poulies est de 1464mm
les diamètres des poulies : Dr=75mm , Dm=75mm
longueur de courroie = 2 x distance entre les poulies +(π × (Dm + Dr))/2
L= 2×1464 +( (π × (75+75))/2)
L = 3164 mm
Vitesse de la courroie (V) :
V = (π × D × N) / 1000
Où
✓ V est la vitesse de la courroie en m/s.
✓ D est le diamètre moyen de la poulie en mm D = (D1 + D2) / 2
✓ N est la vitesse de rotation de la poulie en tr/min.
V = (π × D × N) / 1000
D = (75+75)/2 = 75mm = 0.075 m
V = (π × 0.075 × 1440)/1000
V = 0.339 m/s
La course de la courroie est la distance totale parcourue par la courroie lorsqu'elle fait le tour
d'une poulie à l'autre :
C = (Dm + Dr) × π
C = ( 75+75) x π
C = 471.23 N
Nombre de dents de la poulie (N) :
N = (π * D) / P
où
✓ N est le nombre de dents de la poulie.
✓ D est le diamètre de la poulie en mm.
✓ P est le pas de la courroie en mm.
N = (π × D) / P
N = ( π×75 ) / 8
N ≈ 30 dents
D’après le calcule notre choix est fixé sur une courroie de refirance A627232
C = ( 55+75) x π
C = 408.40 N
Nombre de dents de la poulie (N) :
N = (π * D) / P
où
✓ N est le nombre de dents de la poulie.
✓ D est le diamètre de la poulie en mm.
✓ P est le pas de la courroie en mm.
N = (π × 55) / P
N = ( π×55 ) / 8
N ≈ 22 dents
D’après le calcule notre choix est fixé sur une courroie de refirance 5960-8M85
Courroie
C = ( 55+47.5) x π
C = 322.01 N
Nombre de dents de la poulie (N) :
N = (π * D) / P
où
✓ N est le nombre de dents de la poulie.
✓ D est le diamètre de la poulie en mm.
✓ P est le pas de la courroie en mm.
N = (π × D) / P
N = ( π×55 ) / 8
N ≈ 22 dents
D’après le calcule notre choix est fixé sur une courroie de refirance 2520-RPP8-30
Courroie
Servo moteur
D’où P = Fr = 49.05N
➢ La durée de vie L10 :
𝐶 𝑛
𝐿10 = ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑛 = 3 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎 𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠
𝑃
19500 3
𝐿10 = ( ) = 62832855.766 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠
49.05
➢ La durée de vie L10H en heures de fonctionnement
𝐿10𝐻 × 106
𝐿10𝐻 =
60 × 𝑁
62832855.766 × 106
𝐿10𝐻 = = 11940159.55 𝐻𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
60 × 7500
6. Choix des capteurs :
6.1.Capteur Barrière infrarouge [10]:(voir annexe 22)
Une barrière lumineuse infrarouge est un type de capteur utilisé pour détecter la présence ou
l'absence d'un objet dans une zone spécifique. Elle se compose d'une paire de dispositifs : un
émetteur infrarouge et un récepteur infrarouge.
L'émetteur envoie un faisceau de lumière infrarouge invisible vers le récepteur situé de l'autre
côté de la zone surveillée. Le récepteur est sensible à la lumière infrarouge et détecte si le
faisceau est obstrué ou non. Lorsque le faisceau atteint le récepteur sans interruption, cela
indique un état "non-obstrué" ou "détecté". En revanche, si la présence d'un objet bloque le
faisceau, le récepteur ne reçoit pas de signal lumineux, ce qui indique un état "obstrué" ou "non
détecté". Ces capteurs sont largement utilisés dans l'automatisation industrielle, la détection de
mouvement et la sécurité.
Un capteur de proximité est un dispositif utilisé pour détecter la présence ou l'approche d'objets
à proximité, sans qu'il y ait besoin d'un contact direct. Il est conçu pour détecter des objets sans
les toucher physiquement.
Un capteur de fin de course est un bouton poussoir actionné par un mouvement mécanique.
La détection s’effectue par contact d’un objet extérieur sur le levier ou un galet.
Ce capteur peut prendre alors deux états (aussi appelés états logiques) :
• Enfoncé (en logique positive l'interrupteur est fermé).
• Relâché (en logique positive l'interrupteur est ouvert).
IV. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons mis en œuvre les solutions retenues, nous avons aussi rétabli les
calculs de dimensionnement des différents composants mécaniques, pneumatique et électrique.
Dans Le chapitre suivant nous avons élaboré une partie d’automatisation.
Chapitre 6 :Automatisation
Chapitre 6 :
Automatisation
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous présenterons l’automate programmables Industriels S7_1200, la logiciel
TIA Portal et le principe de langage de la solution retenue.
Le contrôleur S7-1200 offre la souplesse et la puissance nécessaires pour commander une large
gamme d'appareils afin de répondre à vos besoins en matière d'automatisation. Sa forme
compacte, sa configuration souple et son important jeu d'instructions en font une solution idéale
pour la commande d'applications très variées. La Central Processing Unit, ou unité centrale de
traitement en français (CPU) combine un microprocesseur, une alimentation intégrée, des circuits
d'entrée et de sortie, un PROFINET intégré, des (Entrées/Sorties) rapides de commande de
mouvement, ainsi que des entrées analogiques intégrées dans un boîtier compact en vue de créer
un contrôleur puissant. Une fois que vous avez chargé votre programme, la CPU contient la
logique nécessaire au contrôle et à la commande des appareils dans votre application. La CPU
surveille les entrées et modifie-les sorties conformément à la logique de votre programme
utilisateur, qui peut contenir des instructions booléennes, des instructions de comptage, des
instructions de temporisation, des instructions mathématiques complexes ainsi que des
commandes pour communiquer avec d'autres appareils intelligents. La CPU fournit un port
PROFINET permettant de communiquer par le biais d'un réseau PROFINET. Des modules
supplémentaires sont disponibles pour communiquer via les réseaux PROFIBUS, GPRS, RS485
ou RS232.
① Prise d'alimentation
② Logement pour carte mémoire sous
le volet supérieur
③ Connecteurs amovibles pour le
câblage utilisateur (derrière les volets)
④ DEL d'état pour les E/S intégrées
⑤ Connecteur PROFINET (sur la face
inférieure de la CPU)
La gamme S7-1200 offre divers modules et cartes enfichables pour accroître les capacités de la
CPU avec des E/S supplémentaires ou d'autres protocoles de communication.
② CPU
Le TIA PORTAL met à disposition de puissants éditeurs pour la programmation des automates
SIMATIC S7.
Liste d’instruction (LIST), schéma à contacts (CONT) et logigramme (LOG) sont disponibles
pour tous les automates L’utilisateur dispose d’outils intuitifs pour toutes ses tâches.
• Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de
l'algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme
par exemple les fonctions mathématiques.
• Le langage Ladder ou schéma à contacts (CONT) est un langage de programmation
graphique très populaire auprès des automaticiens, Il ressemble un peu aux schémas
électriques, et est facilement compréhensible. Il existe 3 types d'éléments de langage : Les
entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne. Les sorties (ou
bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne. Les blocs fonctionnels qui
permettent de réaliser des fonctions avancées,
• Le langage (LIST) (instruction liste), est un langage textuel de bas niveau à une instruction
par ligne. Il est particulièrement adapté aux applications de petite taille. Les instructions
opèrent toujours sur un résultat courant (ou registre IL). L’opérateur indique le type d’opération
à effectuer entre le résultat courant et l’opérande.
•Le langage (GRAPH) est un langage de programmation graphique. Il permet aux utilisateurs
de créer des programmes en reliant des blocs graphiques représentant des fonctions et des
opérations spécifiques, ce qui facilite la compréhension et la maintenance du code.
Ce langage utilise les symboles graphiques tels que : contacts, relais, bobine et blocs
fonctionnels et s'organise en réseaux (labels). C'est le plus utilisé.
Tableau 19:les different contacts
Lorsqu’on lance TIA Portal, l’environnement de travail se décompose de deux types de vue :
• Vue du portal : elle est axée sur les tâches à exécuter et sa prise en main est très rapide.
• Vue du projet : elle comporte une arborescence avec les différents éléments du projet,
les éditeurs requis s’ouvrent en fonction des tâches à réaliser. Données, paramètres et
éditeurs peuvent être visualisés dans une seule et même vue
Vue du portal : Chaque portail permet de traiter une catégorie de tâche (action) la fenêtre
affiche la liste des actions peuvent être réalisées pour la tache sélectionnée.
• Vue du projet : L’élément « Projet » contient l’ensemble des éléments et des données
nécessaires pour mettre en œuvre la solution d’automatisation souhaitée
Pour créer un projet dans la vue du portail, il faut sélectionner l’action « Créer un projet ». On
peut donner un nom au projet, choisir un chemin où il sera enregistré, indiquer un commentaire
ou encore définir l’auteur du projet. Une fois que ces informations sont entrées, il suffit de
cliquer sur le bouton « créer »
Une fois le projet créé, on peut configurer la station de travail. La première étape consiste à
définir le matériel existant. Pour cela, on peut passer par la vue du projet et cliquer sur « ajouter
un appareil » dans le navigateur du projet. La liste des éléments que l’on peut ajouter apparait
(API, HMI, système PC). On commencera par faire le choix de notre CPU pour ensuite venir
ajouter les modules complémentaires (alimentation, E/S TOR ou analogiques, module de
communication AS-i,) Les modules complémentaires de l’API peuvent être ajoutés en utilisant
le catalogue. Si l’on veut ajouter un écran ou un autre API, il faut repasser par la commande «
ajouter un appareil » dans le navigateur du projet.
Toujours dans les propriétés de la CPU, il est possible de définir son adresse Ethernet. Un
double clic sur le connecteur Ethernet de la station fait apparaitre la fenêtre d’inspection
permettant de définir ses propriétés. Pour établir une liaison entre la CPU et la console de
programmation, il faut affecter aux deux appareils des adresses appartenant au même réseau.
On utilisera comme adresse pourl’automate192.168.2. De l’automate.
Une fois la configuration matérielle réalisée, il faut la compiler et la charger dans l’automate.
La compilation se fait à l’aide de l’icône « compiler » de la barre de tâche. On sélectionne
l’Automate Programmable Industriel (API) dans le projet puis on clique sur l’icône « compiler
». En utilisant cette manière, on effectue une compilation matérielle et logicielle. Une autre
solution pour compiler est de faire un clic droit sur l’API dans la fenêtre du projet et de choisir
l’option « Compiler Configuration matérielle ». Pour charger la configuration dans l’automate,
on effectue un clic sur l’icône « charger dans l’appareil ». La fenêtre ci-dessous s’ouvre et on
doit faire le choix du mode de connexion (PN/IE, Profibus, MPI). Si on choisit le mode PN/IE,
l’API doit posséder une adresse IP
Dans TIA Portal, toutes les variables globales (entrées, sorties, mémentos,) possèdent une
adresse symbolique et une adresse absolue.
• L’adresse absolue représente l’identificateur d’opérande (I, Q, M…) et son adresse et
numéro de bit
C’est dans la table des variables API que l’on va pouvoir déclarer toutes les variables et les
constantes utilisées dans le programme. Lorsque l’on définit une variable API, il faut définir :
7. Blocs de programme :
L’automate met à disposition différents types de blocs qui contiennent le programme et les
données correspondantes. Selon les exigences et la complexité du processus, il est possible de
structurer le programme en différents blocs : OB, FB et FC
Les blocs d’organisation (OB) sont appelés par le système d’exploitation en liaison avec les
événements suivants :
• Comportement au démarrage.
• Exécution cyclique du programme.
• Exécution du programme déclenchée par des alarmes (cyclique, processus)
• Traitement des erreurs.
Pour que le traitement du programme démarre, le projet doit posséder au moins un OB cyclique
(par exemple l’OB 1).
Les fonctions (FC) sont des blocs de code sans mémoire. Les données des variables
temporaires sont perdues après l’exécution de la fonction. Si on veut mémoriser ces données, il
faut utiliser des opérandes globaux. Elles sont utilisées pour la programmation de fonctions
utilisées plusieurs fois. On simplifie de ce fait la programmation.
Les blocs fonctionnels (FB) sont des blocs de code qui mémorisent durablement leurs
paramètres d'entrée, de sortie et d'entrée/sortie dans des blocs de données d'instance afin qu'il
soit possible d'y accéder même après le traitement de blocs.
Les blocs de donnée (DB) sont des zones données du programme utilisateur qui contiennent
des données utilisateur
Une fois qu’une rangée a été installé dans une cabine, il est déplacé vers la table à l'aide d'un
système de poulie courroie équipé d’un moteur triphasé, d’un variateur pour assurer l’aller et le
retour du mécanisme pour le déplacement de cabine. La pose de rangée est assurée avec un
autre moteur triphasé et des capteurs de présence.
Après chaque rangée , la table est abaissée, jusqu'à ce que 5 rangées soient empilés pour
former une palette.
Le fonctionnement partiel de ce sous mécanisme est représenter par le grafcet suivant :
X10 :
𝐶𝐴: 𝑋16 . 𝐵2
𝑋10 {
𝐶𝐷: 𝑋11
̅̅̅̅̅
𝑋10 = (𝑋16 . 𝐵2 + 𝑋10 ) . 𝑋 11
X11 :
𝐶𝐴: 𝑋10 . 𝑎𝑢𝑡𝑜
𝑋11 {
𝐶𝐷: 𝑋12 . 𝑋14
𝑋11 = (𝑋10 . 𝑎𝑢𝑡𝑜 + 𝑋11 ) . ( ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑋12 . 𝑋14 )
X12 :
𝐶𝐴: 𝑋11 . 𝐶1
𝑋12 {
𝐶𝐷: 𝑋13
̅̅̅̅̅
𝑋12 = (𝑋11 . 𝐶1 + 𝑋12 ) . 𝑋 13
X13 :
𝐶𝐴: 𝑋12 . 𝐵1
𝑋13 {
𝐶𝐷: 𝑋16
̅̅̅̅̅
𝑋13 = (𝑋12 . 𝐵1 + 𝑋13 ) . 𝑋 16
X14 :
𝐶𝐴: 𝑋11 . 𝐶1
𝑋14 {
𝐶𝐷: 𝑋15
̅̅̅̅̅
𝑋14 = (𝑋11 . 𝐶1 + 𝑋14 ) . 𝑋 15
X15 :
𝐶𝐴: 𝑋14 . 𝐶2
𝑋15 {
𝐶𝐷: 𝑋16
̅̅̅̅̅
𝑋15 = (𝑋14 . 𝐶2 + 𝑋15 ) . 𝑋 16
X16 :
Le bloc OB1 s‘ouvre dans la vue du langage choisi lors de sa création avec l‘assistant au projet.
C’est le bloc d’organisation ou bien nous pouvons dire le programme principal qui appeler tous
les autres fonctions. (voir annexe 25)
Nous pouvons toutefois modifier le langage par défaut à tout moment ultérieur.
V. Conclusion :
Conclusion générale
Ensuite, notre étude a commencé par une analyse des problèmes. Dans ce cadre, nous avons
mené une analyse fonctionnelle pour proposer des solutions adaptées répondant aux exigences
du cahier des charges.
La mission à laquelle nous étions appelés était d'étudier Etude et conception d'un système de
ramassage automatique, donc cette mission était une aubaine dans le sens où elle permettait
d'aborder et de traiter un problème industriel très important. Pour ce faire, nous avons dû suivre
plusieurs étapes : d'abord la solution technologique a été choisie en respectant le cahier des
charges fixé par l'industriel, puis une étude puis une détermination de la taille de cette solution
choisie.
Partie :
Dossier Technique
Références bibliographiques
Sit web:
[1] https://www.tetrapak.com/maghreb/solutions/aseptic-solutions/uht-
faq#:~:text=Le%20lait%20UHT%20est%20un,refroidir%20%C3%A0%20la%20temp
%C3%A9rature%20ambiante.
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_de_transfert
[3] https://www.bastiansolutions.com/fr-ca/solutions/technologies/systemes-de-
convoyage/#:~:text=Les%20syst%C3%A8mes%20de%20convoyage%20permettent,aux
%20besoins%20de%20votre%20entreprise.
[4] https://www.mecalux.fr/stockage-automatise/stockage-automatise-bacs-
cartons/systeme-navettes#Shuttle-system-for-boxes-tab-gallery
[5] https://www.intel.fr/content/www/fr/fr/robotics/types-and-applications.html
[6] https://www.mecalux.fr/blog/tapis-roulants-industriels-types
[7] http://www.lycee-ferry-versailles.fr/si-
new/synthese/cours/4_2_2_puissance_rendement2.pdf
[8] https://www.js-technik.de/fr/couple-
calcul?fbclid=IwAR1VSG7TEAThHGSMZa1ycqrKsmYeb3Xtnp1yBC8aKRgyfFaS-
5yffSlMxnA
[9] https://ardwinner.jimdofree.com/arduino/v-les-
servomoteurs/?fbclid=IwAR1lSWCjAU6SkFuDBd-CAUJESzqMJGK9lZXb-
lCKb7Y_aGbaoEg0OzyHVrc#:~:text=pour%20calculer%20le%20couple%2C%20on,'ax
e%2C%20exprim%C3%A9%20en%20cm
[10] https://wwwmysecuritecom/alarmes/dossiers/barriere-infrarouge
[11] https://fr.theastrlogypage.com/proximity-sensor
[12] http://technomoussi.free.fr/IMG/pdf/SEQ25-S2-
Ressource_Capteurs_Fin_de_course.pdf
Logiciels utilises:
✓ SolidWorks
✓ SolidWorks Electrical
✓ TIA Portal
Annexe
Annexe
Annexe 6 : choix disjoncteur de moteur de système que pousser les six briques
Complémentaires
Description des pôles 3P
Type de réseau CA
[Ics] pouvoir assigné de coupure 100 % à 230/240 V CA 50/60 Hz se conformer à CEI 60947-2
de service en courtcircuit 100 % à 400/415 V CA 50/60 Hz se conformer à CEI 60947-2
100 % à 440 V CA 50/60 Hz se conformer à CEI 60947-2
100 % à 500 V CA 50/60 Hz se conformer à CEI 60947-2
75 % à 690 V CA 50/60 Hz se conformer à CEI 60947-2
Courant de déclenchement 78 A
magnétique
Annexe 10 : Choix de moteur de système que pousser les briques sur la palette
Feature Value
Piston seal material TPE-U(PU)
Piston rod wiper seal material TPE-U(PU)
Cushion piston material POM
Buffer seal material TPE-U(PU)
Material of piston Aluminium-Knetlegierung
Nut material Stahl, verzinkt
Flange screws material Stahl verzinkt
Material of bearing POM
Stroke 250 mm
Piston diameter 80 mm
Piston rod thread M20x1.5
Type code DSBC
Cushioning Pneumatic cushioning, adjustable at both ends
Mounting position Any
Conforms to standard ISO 15552
Piston rod end External thread
Design Piston rod
Profile barrel
Piston
Position sensing For proximity sensor
Symbol 00991235
Variants Piston rod at one end
Operating pressure 0.4 bar ... 12 bar
Mode of operation Double-acting
Operating medium Compressed air as per ISO 8573-1:2010 [7:4:4]
Information on operating and pilot media Operation with oil lubrication possible (required for further use)
Corrosion resistance class (CRC) 2 - Moderate corrosion stress
Ambient temperature -20 °C ... 80 °C
Impact energy in the end positions 1.8 J
Cushioning length 31 mm
Theoretical force at 6 bar, retracting 2721 N
Theoretical force at 6 bar, advancing 3016 N
Moving mass at 0 mm stroke 810 g
Additional weight per 10 mm stroke 92 g
Basic weight with 0 mm stroke 2660 g
Additional moving mass per 10 mm stroke 39 g
Caractéristique Valeur
Fonction de distributeur 5/3 fermé
Mode d'actionnement électrique
Largeur 42 mm
Débit nominal normal 1200 l/min
Raccord de travail pneumatique Embase de taille 1 selon ISO 5599-1
G1/4
Tension de service via bobine, à commander séparément
Pression de service 3 bar ... 10 bar
Structure de construction Vanne de piston
Type de rappel ressort mécanique
Marquage CE (voir la déclaration de conformité) selon la directive européenne relative à la protection
antidéflagrante (ATEX)
Marquage UKCA (voir la déclaration de conformité) selon les prescriptions UK EX
Catégorie ATEX gaz II 2G
Catégorie ATEX poussière II 2D
Mode de protection contre l’inflammation gaz Ex h IIC T4 Gb
Mode de protection contre l'inflammation de poussière Ex h IIIC T105°C Db
Température ambiante Ex -5 °C <= Ta <= +40 °C
Homologation, protection antidéflagrante, hors UE Niveau de protection du matériel Db (GB)
Niveau de protection du matériel Gb (GB)
Degré de protection IP65
Diamètre nominal 8 mm
Dimension modulaire 43 mm
Fonction d’échappement Réduction possible
Principe d'étanchéité souple
Position de montage Indifférente
Conforme à la norme ISO 5599-1
Commande manuelle auxiliaire bistable avec accessoires
Monostable
Code ISO 156
Mode de pilotage piloté
Alimentation en air de pilotage interne
Sens d'écoulement Irréversible
Symbole 00991080
Chevauchement recouvrement positif
Temps de commutation désactivé 35 ms
Temps de commutation activé 18 ms
Thème du projet
Etude et conception d'un système de ramassage
automatique
RESUME :
Ce travail a été développé dans le but d’améliorer les conditions de travail de l’entreprise
en termes d’organisation des brique de lait sur palette, ainsi que d’améliorer le temps de
travail tout en maintenant la santé des employés. Pour ce faire, nous avons d’abord dû
structurer notre travail en identifiant des spécifications fonctionnelles et en mettant en
évidence des solutions technologiques, puis les mettre à l’échelle tout en tenant compte
des normes du marché, et enfin étudier la composition électrique et étudier
d'automatisme.
SUMMARY :
This work has been developed with the aim of improving the working conditions of the
company in terms of the organization of milk cartons on pallets, as well as improving
working time while maintaining the health of employees. To do this, we first had to
structure our work by identifying functional specifications and highlighting
technological solutions, then scale them up while taking into account market
standards, and finally study electrical composition and automation.
Key words: Carton of milk, Pick up, Programmable logic controller, Pallets,Cabin