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Lycée Pierre de Fermat 2020/2021

MPSI 1 TD

Trigonométrie circulaire directe et réciproque


Trigonométrie hyperbolique

1 Trigonométrie circulaire réciproque


⊲ Exercice 1.1. Résolution d’équations et d’inéquations trigonométriques.
Résoudre les équations suivantes :
1 1 √
1) sin(2x) = 2) tan2 (x) > 3) sin x − 2 cos x = 5 4) 2 cos2 x − 3 cos x < −2 5) 2 cos2 x − 5 cos x < −2
3 4
⊲ Exercice 1.2. Résolution d’équations et d’inéquations. On prendra soin de préciser où l’on cherche des
solutions.
1. Arccosx = Arcsin(2x) puis Arccosx < Arcsin(2x).
2. Arccosx = −Arcsin2x.
1 1
3. Arcsin(x) = Arccos − Arccos .
3 4
⊲ Exercice 1.3. Démontrer les égalités suivantes :
3 1 3 5 56 1 4
1) 2Arccos = Arccos 2) Arcsin + Arcsin = Arcsin 3) 2Arctan = Arctan .
4 8 5 13 65 2 3
9 4 π
⊲ Exercice 1.4. Montrer que Arccos √ + Arcsin √ = .
82 41 4
⊲ Exercice 1.5. Utilisation de la dérivabilité pour démontrer des identités fonctionnelles.
1. (a) Étudier le domaine de définition et la dérivabilité de la fonction f : x 7→ Arctan(x) + Arctan(1/x).
(b) Calculer, lorsqu’elle existe, sa dérivée et en déduire une équation différentielle linéaire du premier ordre
dont f est solution.
(c) Résoudre cette équation différentielle et expliciter f (x) en fonction de x.
1
2. Retrouver le résultat ci-dessus en posant, pour x ∈ R∗ , θ = Arctanx puis en exprimant comme la
tan θ
tangente d’un angle à préciser en fonction de θ.
3. Démontrer, par deux méthodes analogues à celles proposées ci-dessus, la formule
π
∀x ∈ [−1, 1], Arcsin(x) + Arccos(x) =
2
⊲ Exercice 1.6. Simplification d’expression et représentation de fonctions.
1. Représenter et étudier la fonction définie par l’expression f (x) = Arccos(| cos(x/2)|).
2x
2. Simplifier puis représenter graphiquement la fonction définie par l’expression f (x) = Arctan .
1 − x2
r
x 1 + sin(x)
⊲ Exercice 1.7. Considérons la fonction f définie par f (x) = − Arcsin .
2 2
1. (a) Déterminer le domaine de définition de f . Montrer que la connaissance du graphe de f sur [−π, π]
suffit à tracer le graphe de f sur R.
π
(b) Montrer que, pour tout x ∈ R, f (x) + f (−x) = − . Quelle propriété géométrique du graphe de f
2
peut-on en déduire ? Quel est l’intervalle minimal d’étude I de f nécessaire pour tracer le graphe de
f sur R ?
(c) Simplifier l’expression de f (x) pour x ∈ I et tracer le graphe de f sur R.
2. Autres approches. Simplifier directement et soigneusement en distinguant différents cas, l’expression de
f (x) pour x ∈ [−π, π].
(a) En utilisant des formules de trigonométrie.
(b) En calculant la dérivée de f en les points où f est dérivable puis en primitivant l’expression simple
obtenue.

1
⊲ Exercice 1.8. Sommes remarquables.
p π
1. Montrer que, pour tout x ∈ R, Arctan(x) + 2Arctan( 1 + x2 − x) = .
r 2
1−x π
2. Montrer que, pour tout x ∈]0, 1], 2Arctan + Arcsin(2x − 1) = .
x 2
⊲ Exercice 1.9. Équivalent de Arccos(1 − x) en 0+ À l’aide d’un changement de variable judicieux, montrer
Arccos(1 − x)
que √ admet une limite lorsque x tend vers 0+ et calculer cette limite l.
x√
On dit que l x est un équivalent de Arccos(1 − x) en 0+ .
⊲ Exercice 1.10. Somme télescopique.
 
1
1. Montrer que, pour tout p ∈ N, Arctan(p + 1) − Arctan(p) = Arctan .
1 + p + p2
n  
X 1
2. En déduire une expression simplifiée de la suite v définie pour n ∈ N par vn = Arctan
p=0
1 + p + p2
puis étudier sa convergence
n
1X p3 − 1
3. On pose pour tout n > 2, wn = Arctan . Déterminer la limite de la suite w.
n p=2 p−1

2 Trigonométrie hyperbolique
⊲ Exercice
p 2.1. Simplifier les expressions
p suivantes : p p
ch(ln(x + x − 1)) , sh(ln(x + x − 1)) , ch(ln(x + x2 + 1)), sh(ln(x + x2 + 1)).
2 2

⊲ Exercice 2.2. Formules de trigonométrie hyperbolique


Démontrer les relations suivantes :
1. ∀(x, y) ∈ R2 , ch(x + y) = chxchy + shxshy. En déduire trois expressions de ch(2x) en fonction de chx
ou/et shx.
2. ∀(x, y) ∈ R2 , sh(x+y) = shxchy+chxshy. On pourra dériver la formule prouvée précédemment à condition
de préciser rigoureusement le statut de x et de y. En déduire une expressions de sh(2x) en fonction de
shx et chx.
thx + thy
3. ∀(x, y) ∈ R2 , th(x + y) = . En déduire une expressions de th(2x) en fonction de thx.
1 + thxthy
x
4. Soit x ∈ R fixé quelconque. Posons u = th . Exprimer en fonction de u les nombres chx, shx et thx.
2

chx + chy = achb
⊲ Exercice 2.3. Soient (a, b) ∈ R2 . Résoudre :
shx + shy = ashb

⊲ Exercice 2.4. Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes et calculer leurs dérivées :
1
1) f (x) = thx − th3 x 2) g(x) = Arcsin(thx) 3) h(x) = Arctan(thx)
3
π
⊲ Exercice 2.5. Montrer que, ∀x ∈ R , Arctan(ex ) − Arctan(th(x/2)) = .
4
On pourra soit chercher à calculer la dérivée du membre de gauche, soit chercher à calculer la tangente du
membre de gauche.
⊲ Exercice 2.6. Démontrer, pour tout (a, b) ∈ R2 , les identités
 
n (n + 1)b  sh( nb2 )
ch a + si b 6= 0
X 
Sn (a, b) = ch(a + kb) = 2 sh( b
)
 2
k=1 n.ch(a) si b = 0

  (n + 1)b  ch( nb2 )
n

 −sh a + si n ≡ 1[2]
X  2 ch( 2b )
(−1)k sh(a + kb) =
  (n + 1)b  sh( nb
2 )
 ch a + si n ≡ 0[2]
k=1 

2 ch( 2b )
n
X n
X
ch(a+ kb) = S⌊ n2 ⌋ (a, 2b) ch(a+ kb) = S⌊ n+1 ⌋ (a− b, 2b) = ch(a+ b)+ S⌊ n−1 ⌋ (a+ b, 2b)
2 2
k=1 k=1
k≡1[2] k≡0[2]

2
Comment relieriez-vous les sommes suivantes aux précédentes ?
n n n n
X X X (−1)k X 1
ksh(a + kb) k 2 ch(a + kb) ch(a + kb) ch(a + kb).
k k
k=1 k=1 k=1 k=1

Montrer que
n n n n
Z b Z sX 
X 1 X 1 X 1
ch(a + kb) = ch(a). + b.sh(a). + ch(a + kx)dx ds.
k2 k2 k 0 0
k=1 k=1 k=1 k=1

⊲ Exercice 2.7. Somme télescopique.


2 1
1. Montrer que pour tout x ∈ R∗ , th(x) = − .
th(2x) th(x)
n
X
2. En déduire, en fonction de x ∈ R∗ , le comportement de la suite (Sn )n∈N définie par Sn = 2i th(2i x).
i=0
Sn
3. Plus précisément, donner, en fonctin de x, les limites lim et lim Sn − 2n+1 . (Réponses : la
n→+∞ 2n n→+∞
1
première limite vaut −2 si x < 0 et 2 si x > 0, la seconde vaut − si x > 0 et −∞ si x < 0.)
th(x)
⊲ Exercice 2.8. Fonction argument sinus hyperbolique : Argsh
1. Montrer que sh réalise une bijection de R dans R. On note Argsh sa bijection réciproque appelée fonction
argument sinus hyperbolique.
2. Quelles sont les propriétés (monotonie, imparité) de la fonction Argsh héritées de la fonction sh ?
3. Simplifier l’expression ch(Argsh(x)) en fonction de x ∈ R.
4. Quel est le domaine de dérivabilité de Argsh ? calculer explicitement sa fonction dérivée.
5. Représenter sur un même dessin les graphes des fonctions sh et Argsh.
6. Soit a ∈ R fixé quelconque.
En résolvant rigoureusement l’équation
sh(x) = a
d’inconnue x ∈ R et de paramètre a, retrouver en un seul calcul algébrique que sh est une bijection de R
dans R et démontrer, de surcroît, que
p
∀x ∈ R , Argsh(x) = ln(x + x2 + 1)

⊲ Exercice 2.9. Fonction argument cosinus hyperbolique : Argch


1. Montrer que ch réalise une bijection de R+ dans [1, +∞[. On note Argch sa bijection réciproque appelée
fonction argument cosinus hyperbolique.
2. Quelle est la monotonie de la fonction Argch héritée de celle de la fonction ch ?
3. Discuter de la résolution de l’équation d’inconnue x ∈ R et de paramètre a :

chx = a

en fonction des valeurs de a ∈ R.


4. Simplifier l’expression sh(Argch(x)) en fonction de x ∈ [1, +∞[.
5. Quel est le domaine de dérivabilité de Argch ? calculer explicitement sa fonction dérivée.
6. Représenter sur un même dessin les graphes des fonctions ch et Argch.
7. Soit a ∈ [1, +∞[ fixé quelconque.
En résolvant rigoureusement l’équation
ch(x) = a
|[1,+∞[
d’inconnue x ∈ R+ et de paramètre a, retrouver en un seul calcul algébrique que ch|R+ est une bijection
de R+ dans [1, +∞[ et démontrer, de surcroît, que
p
∀x ∈ [1, +∞[ , Argch(x) = ln(x + x2 − 1)

⊲ Exercice 2.10. Équivalent de Argch(x) en 1+


Argch(1 + u) √
1. En s’inspirant éventuellement de l’exercice 1.9, montrer que lim+ √ = 2.
u→0 u

3
2. Retrouver le résultat ci-dessus à partir de l’expression logarithmique de la fonction argument cosinus
hyperbolique démontrée dans la question 7 de l’exercie 2.9.
⊲ Exercice 2.11. Fonction argument tangente hyperbolique : Argth
1. Montrer que th réalise une bijection de R dans ] − 1, 1[. On note Argth sa bijection réciproque appelée
fonction argument tangente hyperbolique.
2. Quelles sont les propriétés (monotonie, imparité) de la fonction Argth héritées de la fonction th ?
3. Quel est le domaine de dérivabilité de Argth ? calculer explicitement sa fonction dérivée.
4. Représenter sur un même dessin les graphes des fonctions th et Argth.
5. Soit a ∈] − 1, 1[ fixé quelconque.
En résolvant rigoureusement l’équation
th(x) = a
d’inconnue x ∈ R et de paramètre a, retrouver en un seul calcul algébrique que th est une bijection de R
dans ] − 1, 1[ et démontrer, de surcroît, que
1 1+x
∀x ∈] − 1, 1[ , Argth(x) = ln
2 1−x

6. Simplifier les expressions ch(Argth(x)) et sh(Argth(x)) en fonction de x ∈] − 1, 1[.


r 
chx − 1 x 0 si x > 0,
⊲ Exercice 2.12. Montrer que, ∀x ∈ R , Argsh − = .
2 2 −x si x < 0.
(
3Argch(x) si x > 1,
3
⊲ Exercice 2.13. Montrer que, ∀x ∈ R, Argch(4x − 3x) = 1
0 si x = − .
2

4
Correction des exercices
⊲ Corrigé de l’exercice 1.1
1.
 
1 1
sin(2x) = ⇐⇒ sin(2x) = sin Arcsin
3 3
 2x ≡ Arcsin 1 [2π]

⇐⇒ 3
 2x ≡ π − Arcsin 1 [2π]
3
 1 1
 x ≡ Arcsin [π]
⇐⇒ 2 3
π 1 1
 x ≡ − Arcsin [π]
2 2 3

   
1 1 π 1 1
L’ensemble des solutions est Arcsin + kπ k∈Z ∪ − Arcsin + kπ k∈Z .
2 3 2 2 3

2.
1 1
tan2 (x) > ⇐⇒ | tan(x)| >
4 2
1 1
⇐⇒ tan(x) > ou tan(x) < −
2 2

[  π 1
 
1 π

L’ensemble des solutions est − + kπ, −Arctan + kπ ∪ Arctan + kπ, + kπ .
2 2 2 2
k∈Z

3.
 
√ √ 1 2 √
sin x − 2 cos x = 5 ⇐⇒ 5 √ sin x − √ cos x = 5
5 5
1 2
⇐⇒ √ sin x − √ cos x = 1
5 5
1
Posons θ0 = Arcsin √ .
5
1
On a donc sin θ0 = √ .
5
p 2
De plus, | cos θ0 | = 1 − sin2 θ0 = √ .
5

sin x − 2 cos x = 5 ⇐⇒ sin θ0 sin x − cos θ0 cos x = 1
⇐⇒ − cos(x + θ0 ) = 1
⇐⇒ cos(x + θ0 ) = −1
⇐⇒ x + θ0 ≡ π [2π]
(1)

 
1
L’ensemble des solutions est Arcsin √ + π + 2kπ k∈Z .
5

4. Considérons l’inéquation
2X 2 − 3X < −2 ⇐⇒ 2X 2 − 3X + 2 < 0
Le trinôme 2X 2 − 3X + 2 a pour discriminant 9 − 16 < 0 donc il est de signe stricte constant, celui du
coefficient de X 2 , donc ce trinôme est strictement positif sur R si bien que l’inéquation 2X 2 − 3X < −2
n’a aucune solution réelle.
Par conséquent, l’inéquation 2 cos2 x − 3 cos x < −2 n’a aucune solution réelle non plus.
5. Considérons l’inéquation
2X 2 − 5X < −2 ⇐⇒ 2X 2 − 5X + 2 < 0

1
Le trinôme 2X 2 − 5X + 2 a pour discriminant 25 − 16 = 32 donc il possède 2 racines réelles distinctes qui
5+3 5−3 1
sont = 2 et = . Le coefficient de X 2 est > 0 donc le trinôme est strictement négatif entre
4 4 2
ses racines exclusivement :
 
2 2 1
2X − 5X < −2 ⇐⇒ 2X − 5X + 2 < 0 ⇐⇒ X ∈ ,2
2
 
1
2 cos2 x − 5 cos x < −2 ⇐⇒ cos x ∈ ,2
2
 
1
⇐⇒ cos x ∈ ,1
2

[ 1 1

L’ensemble des solutions est −Arccos + 2kπ, Arccos + 2kπ .
2 2
k∈Z

⊲ Corrigé de l’exercice 1.2


⊲ Corrigé de l’exercice 1.3
1. Calculons les cosinus des deux membres :
   
1 1 1
cos Arccos = id[−1,1] =
8 8 8
 2
3 3 3 1
cos(2Arccos ) = 2 cos2 (Arccos ) − 1 = 2 −1=
4 4 4 8
donc    
1 3
cos Arccos = cos 2Arccos
8 4
Il est alors possible de conclure de deux manières différentes :
• méthode 1 : justifier que les deux angles sont dans un même domaine d’injectivité de la
fonction cosinus :
3 3 h πi 3 1
> 0 donc Arccos ∈ 0, donc 2Arccos ∈ [0, π], de même Arccos ∈ [0, π] or cos|[0,π] est
4 4 2 4 8
injective donc    
1 3 1 3
cos Arccos = cos 2Arccos ⇒ Arccos = 2Arccos
8 4 8 4
• méthode 2 : prendre l’image de l’identité par la fonction Arccosinus puis simplifier ri-
goureusement
  
  
  
      
1 3   1 
  
2 × Arccos 3 
 
cos Arccos = cos 2Arccos ⇒ Arccos cos Arccos  = Arccos  cos
 
8 4  | {z 8} 


 | {z 4}


  h π i
∈ [0, π] ∈ 0,
2
   
 1  3
⇒ Arccos cos Arccos = Arccos cos 2Arccos
   
◦   ◦  
| {z } 8  | {z }
| {z } 4
= id[0,π] | {z } = id[0,π]
∈ [0, π] ∈ [0, π]
1 3
⇒ Arccos = 2Arccos
8 4
2. Prenons le sinus du premier membre :
 
3 5
sin Arcsin + Arcsin =
5 13
= sin(Arcsin(3/5)) cos(Arcsin(5/13)) + cos(Arcsin(3/5)) sin(Arcsin(5/13))
3p p 5
= 1 − (5/13)2 + 1 − (3/5)2
5 13
3.12 4.5
= +
5.13 513
56
=
65

2
p
où on a utilisé que pour x ∈ [−1, 1], cos(Arcsin(x)) = 1 − x2 .
3 5 3 5
Par conséquent, sin(56/65) = Arcsin(sin(Arcsin + Arcsin )) or Arcsin + Arcsin ∈ [0, π/2] (chaque
5 13 5 13
√ √ 3
terme est dans [0, π/4] car 3/5 6 1/ 2 et 5/13 6 1/ 2) et comme Arcsin ◦ sin = id[−π/2,π/2] , Arcsin +
5
5
Arcsin = Arcsin(56/65).
13
3. Calculons la tangente du premier membre :
1
1 2 tan(Arctan ) 1 4
tan(2Arctan ) = 2 = =
2 1 2 1− 1 3
1 − tan(Arctan ) 4
2
4 1 1 1
donc Arctan = Arctan tan(2Arctan ) or 2Arctan ∈]0, π/2[⊂]−π/2, π/2[ donc Arctan tan(2Arctan ) =
3 2 2 2
1
2Arctan ) d’où le résultat.
2
⊲ Corrigé de l’exercice 1.4
Technique
√ : Prendre le cosinus (ou le sinus) du membre de gauche, simplifier, calculer et tomber
2
sur . Il reste alors à obtenir un encadrement du membre de gauche de l’égalité à prouver pour
2
montrer qu’ils appartiennent à un même domaine d’injectivité de la fonction cosinus (ou sinus)
π
que .
4
          
9 4 9 4
sin Arccos √ + Arcsin √ = sin Arccos √ cos Arcsin √
82 41 82 41
     
9 4
+ cos Arccos √ sin Arcsin √
82 41
s s
92 42 9 4
= 1− √ 2 1− √ 2 + √ √
82 41 82 41
r r
82 − 81 41 − 16 36
= +√
82 41 82 × 41
5 + 36
= √
82 × 41

2
=
2
Remarquons maintenant que (faire des cercles trigonométriques), par monotonie des fonctions Arccos et Arcsin,
√ h πi 
9 9 9 3 9 
√ > √ = > ⇒ Arccos √ ∈ 0, 
 9 4 h πi
82 100 10 2 √ 82 6 ⇒ Arccos √ + Arcsin √ ∈ 0,
4 4 4 2 3 4 h i
π  82 41 2
√ 6 √ = = 6 ⇒ Arcsin √ ∈ 0, 

41 36 6 3 2 41 3

En effet, √
9 3 9 √
> ⇐⇒ > 3 ⇐⇒ 92 > 3 × 52 ⇐⇒ 81 > 75
10 2 5
et √
2 3 √
6 ⇐⇒ 4 6 3 3 ⇐⇒ 16 6 9 × 3 ⇐⇒ 16 6 27 .
3 2
Ainsi,  
 
 9 4  = sin π
sin Arccos √ + Arcsin √

| 82 41  4
{z } |{z}
∈[0, π ∈[0, π
2]
2]

h πi 9 4 π
or la restriction de sin à 0, est injective donc Arccos √ + Arcsin √ = .
2 82 41 4

3
   
9 4
Remarque. Il est plus facile de conclure si l’on prend le cosinus de Arccos √ + Arcsin √ plutôt que
   82 41
9 4
le sinus. En effet, il suffit alors de justifier que Arccos √ + Arcsin √ appartient à [0, π] (domaine
82 41
π
d’injectivité de cos auquel appartient ) pour conclure, ce qui est plus facile que de justifier l’appartenance à
h πi 4
0, :
2
9 9 h πi 
√ > 0 ⇒ Arccos √ ∈ 0, 
82 82 h 2 i
 9 4
4 4 π  ⇒ Arccos √82 + Arcsin √41 ∈ [0, π]
√ > 0 ⇒ Arcsin √ ∈ 0, 
41 41 2
⊲ Corrigé de l’exercice 1.5
1. (a) Étudier le domaine de définition et la dérivabilité de la fonction f : x 7→ Arctan(x) + Arctan(1/x).
(b) Calculer, lorsqu’elle existe, sa dérivée et en déduire une équation différentielle linéaire du premier ordre
dont f est solution.
(c) Résoudre cette équation différentielle et expliciter f (x) en fonction de x.
2. Soit x ∈ R∗ fixé quelconque.
i π πh
Posons θ = Arctanx ∈ − , .
1  π 2 2
Puisque = tan −θ ,
tan θ 2
 π 
Arctan(x) + Arctan(1/x) = Arctan(tan θ) +Arctan tan −θ
| {z } 2
=i θ h
π π
car θ ∈ − ,
2 2
i πh π i π h i π πh
⋆ Si x ∈]0, +∞[, alors θ ∈ 0, donc − θ ∈ 0, ⊂ − , donc
2 2 2 2 2
1  π  π π
Arctan(x) + Arctan = θ + Arctan tan −θ =θ+ −θ =
x 2 2 2
i π h π i π h
⋆ Si x ∈] − ∞, 0[, alors θ ∈ − , 0 donc − θ ∈ , π donc
2 2 2
 
 
 
 
 
 
1   π   π π
Arctan(x) + Arctan = θ + Arctan  tan  =θ− −θ =−
 
−θ
x  | 2
{z }  2 2
 π 
 
 = tan −θ−π 
2 π
 
  
= tan − − θ
2
| {z }
π
=− −θ
π i 2π h i π π h
car − − θ ∈ − , 0 ⊂ − ,
2 2 2 2

1 |x| π
Ainsi, ∀x ∈ R∗ , Arctan(x) + Arctan = .
x x 2
3. Démontrer, par deux méthodes analogues à celles proposées ci-dessus, la formule
π
∀x ∈ [−1, 1], Arcsin(x) + Arccos(x) =
2
⊲ Corrigé de l’exercice 1.6
1. Représenter et étudier la fonction x 7→ Arccos(| cos(x/2)|).
Cette fonction est 2π périodique et paire. Il suffit donc de l’étudier pour x ∈ [0, π].
x π
Simplifions l’expression pour x ∈ [0, π] : ∈ [0, ] donc | cos(x/2)| = cos(x/2) et comme Arccos ◦ cos =
2 2
x
id[0,π] , la fonction vaut x 7→ sur [0, π]. Il suffit alors de la prolonger par parité puis prériodicité.
2

4
Si on n’a pas vu la parité, il est possible toutefois de mener une étude correcte pour x ∈ [π, 2π], alors
x π
∈ [ , π] donc | cos(x/2)| = − cos(x/2) = cos(π − x/2) et comme Arccos ◦ cos = id[0,π] et (π − x/2) ∈
2 2
x
[0, π/2[⊂ [0, π], la fonction vaut x 7→ π − sur [π, 2π], d’où la même conclusion que précédemment par
2
2π périodicité.
**** graphe ****
2x
2. Représenter et étudier la fonction f : x 7→ Arctan .
1 − x2
• Domaine de définition.
Arctan est définie sur R donc f est définie si et seulement si 1−x2 6= 0 si et seulement si x ∈ R\{−1, 1}.
• Simplification de l’expression.
2x
Idée : introduire le bon changement de variable pour que devienne tan(·) ce qui permettra de
1 − x2
se ramener à simplifier Arctan ◦ tan. i π πh
Soit x ∈ R \ {−1, 1}. Posons θ = Arctanx ∈ − , de sorte que x = tan θ.
2 2
2x 2 tan θ
Alors f (x) = Arctan = Arctan = Arctan(tan(2θ)).
1 − x2 1 − tan 2
i πθ π h
⋆ Si x ∈] − ∞, −1[, alors θ = Arctanx ∈ − , − donc
2 4
f (x) = Arctan(tan( 2θ
|{z} )) = Arctan(tan( π + 2θ )) = π + 2θ = π + 2Arctanx
i | {z } | i{z }h
πh = id π
∈ −π, − ] −π2,2[
π ∈ 0,
2 2
i π πh
⋆ Si x ∈] − 1, 1[, alors θ = Arctanx ∈ − , donc
4 4
f (x) = Arctan(tan( 2θ )) = 2θ = 2Arctanx
| {z } i |{z} h
= id]− π , π [ ∈ − ,π π
2 2
2 2
iπ πh
⋆ Si x ∈]1, +∞[, alors θ = Arctanx ∈ , donc
4 2
f (x) = Arctan(tan( |{z}
2θ )) = Arctan(tan( −π + 2θ )) = −π + 2θ = −π + 2Arctanx
iπ h | {z } | i {z }h
= id π

2
,π ]− π2 , π2 [ ∈ − , 0
2
***
graphe
***

⊲ Corrigé de l’exercice 1.7


1. (a) •

1 + sin(x)

 >0
  r 2

x ∈ Df
⇐⇒ 1 + sin(x)
x∈R  ∈ [−1, 1]


 2
x∈R

 1 + sin(x) > 0

1 + sin(x)
⇐⇒ 06 61

 2
x∈R

 sin(x) > −1
⇐⇒ −1 6 sin(x) 6 1

x∈R
⇐⇒ x∈R

Ainsi, Df = R.
• ⋆ ∀x ∈ R, x + 2π ∈ R. r
x + 2π 1 + sin(x + 2π)
⋆ ∀x ∈ R, f (x + 2π) = − Arcsin = f (x) + π.
2 2

5
Le point M (x + 2π, f (x + 2π))) se déduit géométriquement du point M (x, f (x)) par la tanslation

→ −

de vecteur 2π i + π j .

Il suffit donc d’étudier et de tracer le graphe G0 de f sur [−π, π]. Ensuite, pour tout k ∈ Z, le graphe

→ − →
Gk de f sur [−π + 2kπ, π + 2kπ] se déduit du graphe G0 par la translation de vecteur kπ(2 i + j ).

(b) Soit x ∈ R fixé quelconque.

r r
x 1 + sin(x) x 1 + sin(−x)
f (x) + f (−x) = − Arcsin − − Arcsin
2 2 2 2!
r r
1 + sin(x) 1 + sin(−x)
= − Arcsin + Arcsin
2 2

Calculons
r r ! r ! r !
1 + sin(x) 1 − sin(x) 1 + sin(x) 1 − sin(x)
sin Arcsin + Arcsin = sin Arcsin cos Arcsin
2 2 2 2
r ! r !
1 + sin(x) 1 − sin(x)
+ cos Arcsin sin Arcsin
2 2
r r
1 + sin(x) 1 − sin(x)
= 1−
2 2
r r
1 + sin(x) 1 − sin(x)
+ 1−
2 2
r r
1 + sin(x) 1 + sin(x)
=
2 2
r r
1 − sin(x) 1 − sin(x)
+
2 2
1 + sin(x) 1 − sin(x)
= +
2 2
= 1
r r
1 + sin(x) 1 − sin(x) π
On en déduit que Arcsin + Arcsin ≡ [2π].
r 2 r 2 2
1 + sin(x) 1 − sin(x)
Par ailleurs Arcsin + Arcsin ∈ [−π, π] donc
| {z 2 } | {z 2 }
h π πi h π πi
∈ − , ∈ − ,
2 2 2 2
r r
1 + sin(x) 1 − sin(x) π
Arcsin + Arcsin =
2 2 2
si bien que
π
f (x) + f (−x) = −
2
 π
Géométriquement, pour tout x ∈ R, le point de coordonnées 0, − est le milieu du segment d’ex-
4
trémités les points de 
coordonnées (x, f (x)) et (−x, f (−x)). Cela signifie que le graphe de f admet le
π
point de coordonnées 0, − comme centre de symétrie.
4
Il suffit donc d’étudier puis de tracer le graphe de f sur [0, π] pour ensuite en déduire le graphe
 de f
π
sur [−π, 0] en prenant l’image du graphe obtenu sur [0, π] par la symétrie centrale de centre 0, − .
4
r
1 + sin(x)
(c) Effectuons des manipulations trigonométriques pertinentes pour que apparaisse comme
2
un sinus et se ramener à simplifier Arcsin ◦ sin(· · · ).

6
r s 
x 1 + sin(x) x 1 + cos π2 − x
− Arcsin = − Arcsin
2 2 2 2
s 
x 2 cos2 π4 − x2
= − Arcsin
2 2
x π x
= − Arcsin cos −
2  π4 π2 x 
x
= − Arcsin sin − +
2 π2 4 2
x x
= − Arcsin sin +
2 4 2
Simplifions cette expression pour x ∈ [0, π].
   
π x π 3π π 3π
Dans un premier temps, observons que x ∈ [0, π] ⇒ + ∈ , , or , ⊂ [0, π] donc
4 2 4 4 4 4
π x
sin + >0
4 2
x  π x 
d’où f (x) = − Arcsin sin + .
h 2π i π
4 2
x hπ πi h π πi
⋆ Si x ∈ 0, , alors + ∈ , ⊂ − , donc
2 4 2 4 2 2 2
 
 
 π  
 x  = π +x
Arcsin  sin +

 4 2
| {z } 
 4 2
 h π π i
∈ − ,
2 2
π
si bien que f (x) = − .
4  
iπ i π x π 3π
⋆ Si x ∈ , π , alors + ∈ , donc
2 4 2 2 4
 
 
 
 
 
 = 3π − x
 π x     π 
x 
Arcsin sin + = Arcsin  sin π − +
4 2 
 | 4
{z 2 }
 4 2
 
 3π x 
 = − 
4 2
∈[− π , π ]
2 2


si bien que f (x) = x − .
4
2. (a) Méthode 1 : astucieuseret trigonimétrique. Effectuer des manipulations trigonométriques
1 + sin(x)
pertinentes pour que apparaisse comme un sinus et se ramener à simplifier
2
Arcsin ◦ sin(· · · ).

r s 
x 1 + sin(x) x 1 + cos π2 − x
− Arcsin = − Arcsin
2 2 2 2
s 
x 2 cos2 π4 − x2
= − Arcsin
2 2
x π x
= − Arcsin cos −
2  π4 π2 x 
x
= − Arcsin sin − +
2  2 4 2
x π x
= − Arcsin sin +
2 4 2
Cette expressions nous amène à distinguer plusieurs situations :

7
3

π
4 π
−π 0 2
π

π

4


4

r
x 1 + sin x
Figure 1 – Graphe de f : x 7→ − Arcsin .
2 2

h πi x h π πi π x h π i π x
⋆ si x ∈ −π, − , ∈ − , − donc + ∈ − , 0 donc sin + 60
2 2 2 4 4 2 4 4 2
  
  
     
x π x x   π x  x π x
 = + + = π +x
f (x) = −Arcsin − sin + = +Arcsin  sin  +
2 4 2 2 
 
 4 2  2 4 2
 4
  h π | i{z h} π π i
∈ − ,0 ⊆ − ,
4 2 2
 
i π i x i π πi π x 3π π x
⋆ si x ∈ − , π , ∈ − , donc + ∈ 0, donc sin + >0
2 2 4 2 4 2 4 4 2
  
  
  
     
x π x x   π x  
f (x) = − Arcsin sin + = − Arcsin 
sin 
 + 
2 4 2 2   |4 {z 2} 


   
  3π 
∈ 0,
4
i π πi x i π πi π x i πi
— si x ∈ − , , ∈ − , donc + ∈ 0, d’où
2 2 2 4 4 4 2 2
  
  
  
x   π x  x π
 = − − x = − π
f (x) = − Arcsin  sin  +
2 
 
 4 2  2
 4 2 4
  h π|i {z h} π π i
∈ 0, ⊆ − ,
2 2 2

8
 
iπ i x iπ π i π x π 3π
— si x ∈ ,π , ∈ , donc + ∈ , d’où
2 2 4 2 4 2 2 4
  
  
 π   
x π x  x   π x  x π x
 = − + = x− π
f (x) = −Arcsin sin − − = −Arcsin sin 
  −
2 2 4 2 2   4 2  2 4 2
 4
  h π | h{z h} π π i
∈ − ,0 ⊆ − ,
4 2 2
***
graphe de la fonction f .
***
(b) Méthode 2 : analytique. Justifier la dérivabilité de f et calculer f ′ .

⊲ Corrigé de l’exercice 1.8


p π
1. Montrer que, pour tout x ∈ R, Arctan(x) + 2Arctan( 1 + x2 − x) = .
p 2
• Méthode 1 : analytique, poser f (x) = Arctan(x)+2Arctan( 1 + x2 −x), montrer que f ∈ D1 (R, R)
puis que ∀x ∈ R, f ′ (x) = 0 (excellent exercice de calcul de dérivée !) donc f est constante or f (0) =
π
0 + 2Arctan1 = d’où le résultat
2
π p
• Méthode 2 : prendre la tangente de − 2Arctan( 1 + x2 − x) et de Arctanx.
2
Soit x ∈ R fixéiquelconque.
h
π π
— Arctanx ∈ − , donc il est possible de prendre la tangente et tan(Arctanx) = x,
p 2 2 p i πh p
— 0 < 1 + x2 − x donc Arctan( 1 + x2 − x) ∈ 0, donc 2Arctan( 1 + x2 − x) ∈ ]0, π[ si bien
i π πh 2
π p
que − 2Arctan( 1 + x2 − x) ∈ − , donc il est possible de prendre la tangente et
2 2 2
π p 1
tan( − 2Arctan( 1 + x2 − x)) = √
2 tan(2Arctan( 1 + x2 − x))

1 − ( 1 + x2 − x)2
= √
2 1 + x2 − 2x

1 − (1 + x2 ) + 2x 1 + x2 − x2
= √
2 1 + x2 − 2x

x(2 1 + x2 − 2x)
= √
2 1 + x2 − 2x
= x
π p i π πh
Ainsi, Arctanx et − 2Arctan( 1 + x2 − x) sont deux réels de − , qui ont même tangente, donc
2 2 2
ils sont égaux :
π p
Arctanx = − 2Arctan( 1 + x2 − x) .
2
• Méthode 3 : posons un judicieux changement i de variable.
π πh
Soit x ∈ R fixé quelconque. Posons θ = Arctanx ∈ − , .
2 2

9
p p 
Arctan( 1 + x2 − x) = Arctan 1 + tan2 θ − tan θ
r !
1
= Arctan − tan θ
cos2 θ
 
1 i π πh
= Arctan − tan θ car θ ∈ − , donc cos θ > 0
cos θ 2 2
 
1 + u2 2u θ
= Arctan − en posant u = tan
1 − u2 1 − u2 2
 
(1 − u)2
= Arctan
1 − u2
 
1−u
= Arctan
1+u
  
π θ
= Arctan tan −
4 2
π θ π θ i πh i π πh
= − car − ∈ 0, ⊂ − , .
4 2 4 2 2 2 2
 
p π θ π
Par conséquent, Arctan(x) + 2Arctan( 1 + x2 − x) = θ + 2 − = .
4 2 2
• Méthode 4 : posons un changement de variable et soyons malins (seule différence avec la
méthode 3). i π πh
Soit x ∈ R fixé quelconque. Posons θ = Arctanx ∈ − , .
2 2
p p 
Arctan( 1 + x2 − x) = Arctan 1 + tan2 θ − tan θ
r !
1
= Arctan − tan θ
cos2 θ
 
1 i π πh
= Arctan − tan θ car θ ∈ − , donc cos θ > 0
cos θ 2 2
 
1 − sin θ
= Arctan
cos θ
 
sin π2 − sin θ
= Arctan pour conserver la symétrie numérateur/dénominateur
cos π2 + cos θ
π
+θ π
−θ
!
2 cos 2 2 sin 2 2
= Arctan π
+θ π
−θ
2 cos 2 2 cos 2 2
π
−θ
!
sin 2 2
= Arctan π
−θ
cos 2 2
  
π θ
= Arctan tan −
4 2
π θ π θ i πh i π πh
= − car − ∈ 0, ⊂ − , .
4 2 4 2 2 2 2
 
p π θ π
Par conséquent, Arctan(x) + 2Arctan( 1 + x2 − x) = θ + 2 − = .
4 2 2

10
Remarque : le calcul peut être mené encore différemment :
 
p 1 − sin θ
Arctan( 1 + x − x) = Arctan
2
cos θ
!
1 − cos π2 − θ
= Arctan 
sin π2 − θ
 π  
−θ
2 sin2 2 2
= Arctan  π
−θ π
−θ

2 sin 2 2 cos 2 2
  
π θ
= Arctan tan −
4 2
π θ π θ i πh i π πh
= − car − ∈ 0, ⊂ − , .
4 2 4 2 2 2 2
r
1−x π
2. Montrer que, pour tout x ∈]0, 1], 2Arctan + Arcsin(2x − 1) = .
x 2
On vérifie que l’expression proposée est bien définie pour tout x ∈]0, 1].
r
1−x
• Méthode 1 : analytique, poser f (x) = 2Arctan +Arcsin(2x−1), montrer que f ∈ D1 (]0, 1[, R)
x
puis que
  ∀x ∈]0, 1[, f ′ (x) = 0 (excellent exercice de calcul de dérivée !) donc f est constante sur ]0, 1[.
1 π
Or f = 2Arctan1 + Arcsin0 = donc
2 2
r
1−x π
∀x ∈]0, 1[ , 2Arctan + Arcsin(2x − 1) =
x 2
π
Pour étendre cette identité en 1, soit on calcule directement f (1) = 2Arctan0 + Arcsin(1) = , soit
2
π
on dit que f est continue en 1 donc f (1) = lim f (x) = .
x→1 2 r
π 1−x
• Méthode 2 : prendre la tangente de Arcsin(2x − 1) et de − 2Arctan .
2 x
Pour tout x ∈]0, 1[, i π πh
⋆ 2x − 1 ∈] − 1, 1[ donc Arcsin(2x − 1) ∈ − , ce qui donne un sens à
2 2
sin (Arcsin(2x − 1))
tan (Arcsin(2x − 1)) =
cos (Arcsin(2x − 1))
2x − 1 p
= p car ∀t ∈ [−1, 1] , cos(Arcsint) = 1 − t2
1 − (2x − 1)2
2x − 1
= p
2 x(1 − x)
r r r
1 ∗ 1−x ∗ 1−x π 1−x
⋆ − 1 ∈ R+ donc ∈ R+ donc 2Arctan ∈]0, π[ si bien que − 2Arctan ∈
x
i π πh x x 2 x
− , ce qui donne un sens à
2 2
r !
π 1−x 1
tan − 2Arctan =  q 
2 x tan 2Arctan 1−x x
 q 
1 − tan2 Arctan 1−xx
=  q 
1−x
2 tan Arctan x

1 − 1−x
= q x
2 1−xx
2x − 1
= p
2 x(1 − x)
r !
π 1−x
Ainsi, ∀x ∈]0, 1[, tan − 2Arctan = tan (Arcsin(2x − 1)) or nous avons vu (au moment
2 x
i π πh
de prendre la tangente) que ces deux angles appartiennent à l’intervalle − , en restriction auquel
2 2

11
la fonction tan est injective donc
r !
π 1−x
∀x ∈]0, 1[ , tan − 2Arctan = tan (Arcsin(2x − 1))
2 x

Le calcul direct des deux membres pour x = 1 permet d’obtenir la relation sur ]0, 1].
• Méthode 3 : posons un judicieux changement de variable.
Soit x ∈]0, 1] fixé quelconque.
√ h πh
Posons θ = Arccos x ∈ 0, de sorte que x = cos2 θ.
2
r r
1−x 1 − cos2 θ
2Arctan + Arcsin(2x − 1) = 2Arctan + Arcsin(2 cos2 θ − 1)
x cos2 θ
r
sin2 θ
= 2Arctan + Arcsin(cos(2θ))
cos2 θ  π  h πh
= 2Arctan(| tan θ|) + Arcsin sin − 2θ or θ ∈ 0, donc tan θ > 0
 2  2

  
  
  π 
= 2Arctan(tan θ) + Arcsin sin 
  − 2θ 
  |2 {z } 

  i π π h
∈ − ,
2 2
π 
= 2θ + − 2θ
2
π
=
2
⊲ Corrigé de l’exercice 1.9

⊲ Corrigé de l’exercice 1.10


1. Soit p ∈ N fixé quelconque.
— Arctan est strictement croissante sur R donc Arctan(p + 1) − Arctan(p) > 0,
— Arctan est croissante sur R donc 0 6 p ⇒ 0 6 Arctanp d’où
π
Arctan(p + 1) − Arctanp 6 Arctan(p + 1) < .
2
i πh
Par conséquent,Arctan(p + 1) − Arctan(p) ∈ 0, si bien que l’on peut calculer
2
tan(Arctan(p + 1)) − tan(Arctanp)
tan (Arctan(p + 1) − Arctan(p)) =
1 + tan(Arctan(p + 1)) tan(Arctanp)
p+1−p
=
1 + (p + 1)p
1
=
1 + p + p2

1 i πh
De même, Arctan ∈ 0, si bien que que l’on peut calculer
1 + p + p2 2
 
1 1
tan Arctan = .
1 + p + p2 1 + p + p2
 
1 i πh i π πh
Ainsi, Arctan(p + 1) − Arctan(p) et Arctan sont deux valeurs de 0, ⊂ − , qui ont
1 + p + p2 2  2 2 
1
même tangente, or tan|]− π , π [ est injective donc Arctan(p + 1) − Arctan(p) = Arctan .
2 2 1 + p + p2

12
2. En utilisant la question pécédente, pour tout n ∈ N,
n
X 1
vn = Arctan
p=0
1 + p + p2
Xn
= Arctan(p + 1) − Arctan(p)
p=0
Xn n
X
= Arctan(p + 1) − Arctan(p)
p=0 p=0
n+1
X n
X
= Arctan(k) − Arctan(p)
k=1 p=0
= Arctan(n + 1) − Arctan(0)
= Arctan(n + 1)

π
si bien que lim vn = .
n→+∞ 2

3. Pour tout n > 2,


n
1X (p − 1)(p2 + p + 1)
wn = Arctan car p3 − 1 = (p − 1)(p2 + p + 1)
n p=2 p−1
n
1X
= Arctan(p2 + p + 1)
n p=2
n  
1X π 1 1 π
= − Arctan 2 car ∀x ∈ R∗+ , Arctanx + Arctan =
n p=2 2 p +p+1 x 2
n
!
1 π X 1
= (n − 1) − Arctan 2
n 2 p=2 p +p+1
   
1 π 1 1
= 1− − vn − Arctan − Arctan1
n 2 n 3
 
1 π Arctan(n + 1) Arctan 13 + Arctan1
= 1− − + en utilisant la question précédente
n 2 | n
{z } | n
{z }
| {z }
−→ 1 −→ 0 −→ 0
n→+∞ n→+∞ n→+∞

π
si bien que lim wn = .
n→+∞ 2

⊲ Corrigé de l’exercice 2.1


1. p
L’expression n’a de sens que pour x ∈ [1, +∞[. Pour tout x ∈ [1, +∞[, le calcul donne ch(ln(x +
x2 − 1)) = x.
2. p
L’expression p
n’a de sens que pour x ∈ [1, +∞[. Pour tout x ∈ [1, +∞[, le calcul donne sh(ln(x +
x2 − 1)) = x2 − 1.
p p
3. L’expression a un sens pour tout x ∈ R. Pour tout x ∈ R, le calcul donne ch(ln(x + x2 + 1)) = 1 + x2 .
p
4. L’expression a un sens pour tout x ∈ R. Pour tout x ∈ R, le calcul donne sh(ln(x + x2 + 1)) = x.

⊲ Corrigé de l’exercice 2.2

⊲ Corrigé de l’exercice 2.3


Résoudre avec un changement de variable en posant X = ex et Y = ey . On obtient

 X + 1 + Y + 1 = 2achb

X Y
 X + 1 + Y − 1 = 2ashb
X Y

13
Par demi somme et demi différence on obtient le système
(
X + Y = a(chb + shb)
1 1
+ = a(chb − shb)
X Y
soit (
X + Y = aeb
1 1
+ = ae−b
X Y
La première équation donne Y = aeb − X et en reportant dans la seconde,
1 1
+ b = ae−b
X ae − X
soit
aeb − X + X = X(aeb − X)ae−b
soit
ae−b X 2 − a2 X + aeb = 0.
— Si a = 0, le système n’admet aucune solution car la première équation donne X + Y = 0 or X > 0 et
Y > 0, ce qui est impossible
— Si a 6= 0, l’équation devient :
X 2 − aeb X + e2b = 0.
Le discriminant est a2 e2b − 4e2b = e2b (a2 − 4).
— si |a| < 2, il n’y a aucune solution.
aeb
— si |a| = 2, le dicriminant est nul et on trouve X = . Or X doit être stritement positif donc si
2
a = −2, il n’y a aucune solution et si a = 2, alors X = e donc Y = eb donc il n’y a un unique couple
b

(x, y) candidat solution, c’est (b, b) . √ √


aeb + / − eb a2 − 4 a + / − a2 − 4 b
— si |a| > 2, les racines de l’équation sont soit e . Le produit des
2 2
2b
racines étant e (il se lit sur l’équation), elles sont de même signe, à savoir > 0 si a > 2 et < 0 si a < −2.
Par conséquent il n’y√ a aucune solution si a < √ −2 et si a > 2, il y a deux couples (x,√ y) candidats
a + a2 − 4) + b a − a2 − 4 a − a2 − 4
solution x = ln( et y = ln( ) + b d’une part et x = ln( )+b
√ 2 2 2
a+ a −4 2
et y = ln( ) + b d’autre part.
2
Comme nous n’avons pas raisonné par équivalence, il reste à prouver que ces candidats solutions sont effectivement
des solutions.
⊲ Corrigé de l’exercice 2.4
1
1. f est définie sur R et dérivable sur R, et f ′ (x) = 1 − th2 (x) − th2 (x)(1 − th2 (x)) = (1 − th2 (x))2 =
. 4
ch (x)
2. g est définie pour tout x tel que th(x) ∈ [−1, 1] soit pour tout x ∈ R et dérivable pour tout x tel que
1 − th2 (x)
q
1
th(x) ∈] − 1, 1[ soit pour tout x ∈ R, et g ′ (x) = q = 1 − th2 (x) = .
chx
1 − th2 (x)
1 − th2 (x) 1 1
3. h est définie et dérivable sur R et i′ (x) = = 2 = .
2
1 + th (x) 2
ch (x) + sh (x) ch(2x)
⊲ Corrigé de l’exercice 2.5
• Méthode 1 : analytique, poser f (x) = Arctan(ex ) − Arctan(th(x/2)) puis montrer que f ∈ D1 (R, R).
Calculons alors f ′
ex 1 1
∀x ∈ R , f ′ (x) = − × (1 − th2 (x/2)) ×
1+e 2x 2
1 + th (x/2) 2
Pour simplifier cette expression, deux idées :
x x
e 2 − e− 2 2 ex − 2 + e−x
— tout exprimer avec des exponentielles : th(x/2) = x x d’où th (x/2) = et donc
e 2 + e− 2 ex + 2 + e−x
2(e + e )
x −x
4
1 + th2 (x/2) = x et 1 − th2 (x/2) = x si bien que
e + 2 + e−x e + 2 + e−x
1 1 1
× (1 − th2 (x/2)) × = x
2
1 + th (x/2) 2 e + e−x
d’où f ′ (x) = 0 ;

14
ex 1
— tout exprimer avec de la trigonométrie hyperbolique, en observant d’une part que = et
1+e 2x 2chx
2
1 + th (x/2)
d’autre part que la formule exprimant ch(x) en fonction de th(x/2) est chx = d’où
1 − th2 (x/2)
1 1 1
f ′ (x) = − × =0
2chx 2 chx

π π
On en déduit que f est constante sur R, or f (0) = Arctan1 − 2Arctan(0) = donc ∀x ∈ R, f (x) = .
4 4
• Méthode 2 : calculons tan f (x).
f est définie sur R et i πh i πh i π πh
⋆ pour x > 0, Arctan(ex ) ∈ 0, et Arctan(th(x/2)) ∈ 0, donc f (x) ∈ − , si bien que
2 2 2 2
tan f (x) a un sens, i π h i π h i π πh
⋆ pour x < 0, Arctan(ex ) ∈ − , 0 et Arctan(th(x/2)) ∈ − , 0 donc f (x) ∈ − , si bien que
2 2 2 2
tan f (x) a un sens,
π
⋆ pour x = 0, f (0) = Arctan1 − Arctan0 = donc tan f (0) a un sens.
4
Par conséquent, tan ◦f est définie sur R.
Soit x ∈ R fixé quelconque.

tan(Arctan(ex )) − tan(Arctan(th(x/2)))
tan(f (x)) =
1 + tan(Arctan(ex )) × tan(Arctan(th(x/2)))
ex − th x2
= car ∀t ∈ R, tan(Arctant) = t
1 + ex × th x2
1−e−x
ex − 1+e−x 1 − e−2t
= car ∀t ∈ R, th(t) =
1−e−x
1 + ex × 1+e−x
1 + e−2t
e (1 + e ) − (1 − e−x )
x −x
=
1 + e−x + ex × (1 − e−x )
ex + e−x
=
ex + e−x
= 1
π
On en déduit que ∀x ∈ R, f (x) ≡ [π]. Or le raisonnement prouvant l’existence de tan f (x) nous a permis
4 i π πh
de montrer que, pour tout x ∈ R, f (x) ∈ − , :
2 2
π 
∀x ∈ R , f (x) ≡ [π] 

4  π
i π πh  ⇒ ∀x ∈ R , f (x) = .
4
∀x ∈ R , f (x) ∈ − ,


2 2
• Méthode 3 : astucieuse
Soit x ∈ R fixé quelconque.
Posons θ = Arctan(ex ) d’où ex = tan θ.
Calculons
ex − 1
Arctan(ex ) − Arctan(th(x/2)) = θ − Arctan
ex + 1
tan θ − tan π4
= θ + Arctan
tan θ tan π4 + 1
  π 
= θ − Arctan tan θ − tan
 4
π h πh π i π πh
= θ − θ − tan car θ = Arctanex ∈ 0, donc θ − ∈ − ,
4 2 4 2 2
π
=
4
• Méthode 4 : encore plus astucieuse en remarquant que
x 1 − ex 1 − tan(Arctanex ) π 
∀x ∈ R , −th = = = tan − tan(Arctanex )
2 1+e x 1 + tan(Arctane )
x 4

15
x   x    x   x
Or −th = − tan Arctan th = tan −Arctan th donc les deux réels −Arctan th ∈
i π π h2 π
2 i
π π h i π πh 2 i πh 2
− , et − tan(Arctanex ) ∈ − , ⊂ − , (car ex > 0 ⇒ Arctanex ∈ 0, ) ont même
2 2 4 4 4 2 2 2
tangente donc ils sont égaux (injectivité de tan|]− π , π [ ) soit
2 2

π
∀x ∈ R , Arctan(ex ) − Arctan(th(x/2)) = .
4
⊲ Corrigé de l’exercice 2.6
⊲ Corrigé de l’exercice 2.7
⊲ Corrigé de l’exercice 2.8
⊲ Corrigé de l’exercice 2.9
⊲ Corrigé de l’exercice 2.10
⊲ Corrigé de l’exercice 2.11
⊲ Corrigé de l’exercice 2.12
⊲ Corrigé de l’exercice 2.13    √  √ 
3 2 3 3 3
Commençons par étudier la fonction h(x) = 4x − 3x = 4x x − = 4x x − x+ .
4 2 2
h est une fonction polynôme donc définie et dérivable sur R et
  
1 1
∀x ∈ R, h′ (x) = 12x2 − 3 = 12 x − x+
2 2
d’où le tableau des variations de h :

1 1
x −∞ − 1 +∞
2 2

h′ (x) + 0 − 0 +
+∞
ր
h 1 1
ր ց ր
1
−∞
2
Sachant que la fonction Argch est définie sur [1, +∞[,
 
1
Argch(4x3 − 3x) a un sens ⇐⇒ h(x) ∈ [1, +∞[ ⇐⇒ x ∈ − ∪ [1, +∞[
2
1
Dans le cas particulier x = − , le calcul direct donne
2
  
1
Argch(4x3 − 3x) = Argch h − = Argch(1) = 0
2
Il reste à prouver la relation
∀x ∈ [1, +∞[ , Argch(4x3 − 3x) = 3Argch(x)
1. Méthode 2 : astucieuse et trigonométrique.
Il faut connaître (ou “deviner” puis redémontrer) la formule de trigonométrie hyperbolique
∀t ∈ R , ch(3t) = 4ch3 t − 3cht

Soit x ∈ [1, +∞[ fixé quelconque.


Posons t = Argchx.
La formule de trigonométrie hyperbolique rappelée ci-dessus s’écrit donc
ch(3t) = 4ch3 (Argchx) − 3ch(Argchx) = 4x3 − 3x
si bien que
Argch(4x3 − 3x) = Argch(ch(3t)) = 3t = 3Argchx
| {z }
car 3t ∈ [1, +∞[

16
2. Méthode 2 : analytique. Posons f (x) = Argch(4x3 − 3x).
⋆ Argch est dérivable sur ]1, +∞[,
⋆ h : x 7→ 4x3 − 3x est dérivable sur ]1, +∞[,
⋆ ∀x ∈]1, +∞[, h(x) ∈]1, +∞[
donc (théorème sur la dérivabilité d’une composée de fonctions dérivables) f = Argch ◦ h est dérivable
sur ]1, +∞[ et

∀x ∈]1, +∞[ , f ′ (x) = Argch′ (h(x)) × h′ (x)


12x2 − 3
= p
(4x3 − 3x)2 − 1
3(4x2 − 1)
= √
16x − 24x4 + 9x2 − 1
6

calcul annexe : (x2 − 1)(4x2 − 1)2 = (x2 − 1)(16x4 − 8x2 + 1) = 16x6 − 24x4 + 9x2 − 1
3(4x2 − 1)
= p
(4x2 − 1)2 x2 − 1
3(4x2 − 1)
= √
|4x2 − 1| x2 − 1
3
= √ car x > 1 ⇒ 4x2 − 1 > 0
x2 − 1
= 3Argch′ (x)

Par conséquent, f − 3Argch est une fonction dérivable sur ] − 1, +∞[ et dont la dérivée est nulle sur
]1, +∞[ donc c’est une fonction constante :

∃c ∈ R : ∀x ∈]1, +∞[ , Argch(4x3 − 3x) − 3Argch(x) = c

De plus, f et 3Argch sont continues sur [1, +∞[ donc en prenant la limite dans l’égalité ci-dessus lorsque
x → 1+ ,

∃c ∈ R : ∀x ∈]1, +∞[ , Argch(4 − 3) − 3Argch(1) = lim+ Argch(4x3 − 3x) − 3Argch(x) = c


x→1

donc
c = Argch1 − 3Argch1 = 0
d’où
∀x ∈]1, +∞[ , Argch(4x3 − 3x) = 3Argch(x)
Le calcul direct pour x = 1 permet d’étendre la relation ci-dessus à [1, +∞[.

17

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