Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Groupe 9
Présenté par :
Imane RABHI
I-DEFINITION
Les roches sédimentaires sont des roches se formant à la surface de la terre par érosion et
sédimentation. Donc, elles sont dites « exogènes ».
Les roches sédimentaires sont des roches formées par l'accumulation de sédiments, un dépôt
de matière dû à l'action de l'eau ou de l'air. Cette roche est constituée d'un agglomérat de
sédiments (sable très fin). Par exemple, le calcaire est une roche sédimentaire issue de la
sédimentation.
Dans les roches sédimentaires, des traces fossiles de bioturbation peuvent souvent être
trouvées et interprétées en paléoclimatologie. Les roches sédimentaires avec des traces de
forte bioturbation fossile indiquent un environnement riche en oxygène et propice à la vie,
tandis que des sédiments à grain fin sans signes de bioturbation fournissent des indices sur un
environnement hostile, désoxygéné ou sans oxygène.
Dans certaines conditions, des restes de bioturbation sous forme de traces fossiles
(paléoichnologie), tels que des bâtiments résidentiels, des bâtiments destinés à l'alimentation
des animaux ou des traces de vie telles que des traces rampantes, des traces de repos, des
traces de pâturage, etc., conservés dans des roches.
3. Une source orthochimique qui correspond aux précipités chimiques dans le bassin de
sédimentation ou à l'intérieur du sédiment durant la diagenèse.
Figure de brèche
Composition des éléments grossiers :
Si un seul type d’élément = monogénique
Si plusieurs type d’éléments = polygénique
Nature de la gangue : ciment, matrice, mélange des deux.
Remarque
La forme arrondie indique que les clastes sont été transportés sur de longues distances tandis
que les formes anguleuses traduisent un transport inexistant ou très court.
La forme et l'organisation des clastes donnent des indices sur le sens du courant et les
conditions de transport (suspension, saltation) donc sur la vitesse du courant.
Remarque
La matrice est différente du ciment qui comble la porosité pendant la diagenèse.
2) Minéralogie-chimie
Minéralogie quartzeuse, micacée, chloriteuse
La couleur peut donner des indications sur la chimie-minéralogie (rouge-ocre : oxyde de fer,
noir : mat, vert : chlorite ou glauconie).
Exemple :
Granulométrie : argilite, siltite
2) Roche biochimique
Les roches biochimiques, celles formées avec les restes d'êtres vivants. Les plus abondants
ont été formés avec des squelettes résultant des processus de biominéralisation; certains,
cependant, ont été formés par l'évolution des parties organiques (de la matière cellulaire), et
sont proprement appelés des roches organiques (carbones).
Les roches biochimiques, qui sont aussi appelées roches biogéniques ou organiques:
Forment près de 15% des roches sédimentaires;
Produits d'une activité organique ou biochimique.
Issues de l'extraction et de la précipitation des substances dissoutes dans l'eau par des
organismes.
Soit l'action des organismes modifie l'environnement chimique et le sédiment est
précipité directement à partir d'eaux marines ou lacustres sursaturées.
Soit les organismes utilisent les carbonates, phosphates, silicates pour constituer leurs
tests ou leurs os et ce sont leurs restes qui constituent les roches sédimentaires.
Elles sont formées par accumulation de squelettes, de tests ou de constructions (carbonatés ou
siliceux) d'êtres vivants.
On parle de :
Calcaires d'accumulation (craies à coccolites, à foraminifères, à entroques, coquilliers).
Remarque
Les cocolithes sont des plaques individuelles de carbonate de calcium formées par les
coccolithophoridés, algues unicellulaires marines.
Si les tests ou fragments accumulés sont siliceux on trouvera différentes roches qui peuvent
donner des indications sur la température des eaux dans lesquelles vivaient les organismes
ayant précipités les tests tels que :
Les radiolarites (formées de test de radiolaires et indicatrices d'eaux tempérées).
Figure de spongolites
Les diatomites (formé de test de diatomées et indicatrices d'eaux froides) :
Les roches d'origine organique comme le charbon, le graphite (Lien vers la fiche minéraux)
sont issus de l'accumulation par photosynthèse de matériaux carbonés dans les plantes.
Les différents stades d‘évolution des roches carbonées en fonction de l'enfouissement sont :
Remarque
Le pétrole est issu de la transformation des protéines et lipides en hydrocarbure en milieu
aquatique plus ou moins confiné par des micro-organismes.
Les roches chimiques ne sont formées que par des dépôts minéralogiques indépendant de
l'action d'êtres vivants contrairement aux roches biochimiques.
Les dolomies :
Elles sont primaires (MgCa)2CO3 ou plus généralement secondaires puisque la dolomite est
souvent secondaire à la calcite, l'aragonite et la magnésite).
La dolomitisation peut se faire pendant la diagenèse, dans ce cas c'est la magnésite (MgCO 3)
qui remplit les pores du ciment.
Après la diagenèse, c'est lors de la rencontre entre eaux interstitielles différentes (lagune, eau
douce) que se produisent les remplissages, mais surtout un échange de Ca avec Mg qui donne
les dolomies secondaires (les structures deviennent peu visibles).
Les roches silicieuses sont moins abondantes que les roches carbonatées et sont
représentées par : Glauconie, silex, meulières diagénétiques
Sylvite
Remarque
Les calcirudites sont souvent dénommées calcaire fossilifère.
Figure du calcirudites
ROCHE METAMORPHIQUE
Lors de remobilisation, les roches vont être déformées, enfouies et transformées : c'est le
Métamorphisme.
Le métamorphisme se fait en profondeur de la terre.
N'importe quel type de roche peut être métamorphisé ou transformé : les roches
sédimentaires, les roches magmatiques ou même les roches métamorphiques déjà existantes.
Alors une roche métamorphique est une roche sédimentaire ou magmatique qui a subi des
transformations dans sa forme et/ou sa composition sous l'action de la pression et/ou de la
température très élevées.
Les roches changent au fur et à mesure qu'elles sont chauffées et pressées, un peu comme la
pâte à biscuits change lorsqu'elle cuit. Les roches qui se trouvent dans les profondeurs de la
terre sont soumises à une chaleur et à une pression intense. Avec le temps, ces forces
transforment les roches sédimentaires ou ignées en un autre type de roche qu'on appelle «
roche métamorphique ».
CYCLE ROCHE METAMORPHIQUE
Gneiss Migmatite
Micaschiste Mylonite
Serpentinite
3) Les Roches Schisteuses
Ce sont des roches cristallines qui présentent des feuillets ou couches de cristaux en parallèle
et de même composition minéralogique.
Exemple : Schiste
Figure du schiste
Remarque
La foliation et la schistosité désignent toutes deux le débit planaire d'une roche. La différence
concerne le degré de métamorphisme subie par la roche décrite :
Les roches faiblement métamorphisées ont une schistosité, c'est-à-dire un débit
planaire de type ardoisier. Ce débit correspond à des plans de dissolution des minéraux
de la roche soumise à un raccourcissement.
Les roches plus métamorphisées présentent une foliation, c'est-à-dire un débit planaire
formé par des minéraux métamorphiques qui ont cristallisés selon cette direction.
Figure : Mécanismes de formation des schistosités et foliations
1) La Pression
Une roche qui subit une très forte pression se transforme. Elle prend une forme aplatie ou
feuilletée : c'est la Foliation.
On peut distinguer 3 "types" de pression s'exerçant sur une roche.
la pression lithostatique (PL) qui est la pression exercée sur une roche, par les roches
qui la surmontent. Cette pression est fonction de la densité des roches et de la
profondeur à laquelle elle s'exerce. Elle est isotrope, c'est à dire homogène dans toutes
les directions et n'engendre donc pas de déformation.
les contraintes tectoniques (CT) : il s'agit de la pression exercée sur les roches par
l'action des forces tectoniques, elle est liée aux chevauchements et aux processus
orogéniques. Elle est donc anisotrope car elle n'est pas homogène dans toutes les
directions de l’espace : elle est orientée et engendre des déformations et l'apparition de
nouvelles structures à différentes échelles.
La pression des fluides (Pf) : c'est la pression exercée au sein des pores des roches par les
fluides. Elle dépend de la présence d'H2O et de CO2 qui peuvent être présents dans les
interstices et libérés lors de réactions chimiques de déshydratation ou de décarboxylation. La
Pf favorise la circulation de fluides, accélère les réactions de transformations minérales, les
échanges de matière et abaissent la température de début de fusion des matériaux.
⇒ L'action combinée de ces 3 pressions engendre des transformations.
2) La Température
Si une roche est soumise à une température très élevée, cela peut entraîner la fusion de
certains de ses constituants ou cristaux qui vont se reformer plus tard sous un autre aspect :
c'est la Recristallisation.
Une augmentation de température se traduit par une perte d'eau. Cette augmentation a
plusieurs origines, elle peut avoir lieu :
Par Enfouissement : l'augmentation se fait selon le gradient géothermique (3°C
/100m), mais il existe des variations selon les zones : les cratons, régions peu actives du
globe, appelées aussi boucliers, ont un gradient faible (1°C /100m), les zones actives ont au
contraire un gradient élevé (10°C /100m), de même que les zones montagneuses fraîchement
érodées où, par équilibre isostatique, le gradient géothermique s'est élevé. Si le flux de chaleur
est inégalement réparti sur le globe, celui-ci ne peut être strictement perpendiculaire à la
surface : une composante horizontale du flux de chaleur va des points chauds vers les points
froids. Les lignes de flux, le long desquelles la température augmente vers le bas, s’incurvent.
Perpendiculaires à ces lignes, on peut tracer des lignes d’égales températures, les isothermes.
Les courbes isothermes sont resserrées dans les régions de flux élevé telle que la dorsale
océanique où l’asthénosphère chaude monte. À l’intérieur de la plaque océanique, la
lithosphère se refroidit et les isothermes s’espacent. Dans la zone de subduction où
s’enfoncent des roches froides, les isothermes s’étirent dans le manteau
Par Friction : dans les zones de subduction, l'enfoncement d'une plaque froide
entraîne une chute des isothermes au niveau de la fosse océanique puis leurs remontées
rapide. L'échauffement provoque la libération d'eau par la croûte subductée. Pour les autres
phénomènes tectoniques (chevauchement, nappe, décrochement), c'est uniquement les zones
en contact qui sont affectées. En ce qui concerne les abductions où c'est une croûte jeune et
chaude qui recouvre une croûte froide, le métamorphisme est rétrograde (l'intensité décroît
avec la profondeur).
Par Intrusion Magmatique : c'est le cas des métamorphismes de contact.
Figure des conditions de préssion et de température de la formation des roches
métamorphiques
3) Autre facteur
A-Facteur chimique :
Généralement le métamorphisme est isochimique : les minéraux qui apparaissent se forment à
partir de la même composition de ceux de la roche d'origine (on ne tient pas compte des pertes
de fluides). Les roches formées de cette façon sont appelées ectinites. En cas de métasomatose
(remplacement d'éléments par d'autres), c'est le plus souvent l'eau et le CO2 qui interviennent.
B- Facteurs déclenchants :
Le métamorphisme n'est pas uniforme dans une roche, certaines zones peuvent ne pas le subir
(elles permettent d'ailleurs de servir de témoins). En effet les minéraux restent en équilibre
métastable tout au long du métamorphisme et seules les zones où il y a eu déstabilisation se
sont transformées. Pour des métamorphismes faibles, de basse température, une déformation
suffit à la déstabilisation, pour un métamorphisme de haute température les roches ne sont
conservées dans leur état d'origine que si il n'y a pas de fluides.
Dans ce dernier cas, les cristaux ou les particules d'une roche ignée ou sédimentaire seront
applatis, étirés par la pression sous des températures élevées et viendront s'aligner dans des
plans de foliations; c'est la foliation métamorphique caractéristique de ce type de
métamorphisme.
Ce type de métamorphisme a lieu en base de la croûte, sous les chaînes de montagnes. Il y a
intervention de pression et de température.
a\ Place sur le diagramme T° / P°.
On distingue deux types de métamorphismes : A (haute pression et température moyenne,
type Abukuma) et B (haute pression et température moyenne, type Barrow).
Type A : schistes verts épidole amphibolite (exemple dans les Pyrénées).
Type B : affecte le nord de l’Ecosse. Il n’y a presque que du disthène avec très peu de
sillimanite.
b\ Evaluation du gradient géothermique.
Quand une roche se transforme en profondeur, on obtient une structure spécifique. Quand la
roche remonte, celle-ci peut se retransformer.
2) Le Métamorphisme de Contact
Le métamorphisme peut avoir lieu aussi lorsqu'une montée des roches magmatiques à travers
des roches sédimentaires apporte chaleur et pression.
Les roches autour de la roche magmatique sont métamorphisées : c'est le métamorphisme de
contact.
Le métamorphisme de contact se déroule autour des intrusions magmatiques et résulte de
l’augmentation de la température au contact des magmas. Ce type de métamorphisme entraîne
la recristallisation chimique de roches encaissantes (beaucoup de réactions entre minéraux)
avec très peu de déformation. On appelle auréole métamorphique, l'enveloppe de roches
métamorphisées qui entourent une intrusion. Elle est épaisse de quelques mètres à quelques
centaines de mètres (la largeur de l’auréole dépend de l’importance de la masse intrusive). Le
degré du métamorphisme augmente dans toutes les directions quand on s’approche de
l’intrusion. Les roches métamorphiques dans ces auréoles sont typiquement à grain fin (le
temps n'est pas une variable importante pendant un métamorphisme de contact): on les
appelle cornéennes. Ce type de métamorphisme est à haute température, basse pression.
Figure du métamorphisme de contact
Exemple :
A partir d'un affleurement de schistes et en se rapprochant progressivement du granites, on
peut observer :
des schistes tachetés (nodules de cordiérite) : Gros cristaux de cordéite sans formes
particulières
des schistes noduleux et micacés (apparition de micas et d'andalousite) : Cristaux de
phyllite (même famille que le micas) et andalousite
des cornéennes, roches dures, massives à grains fins et isotropes à cordiérite et
andalousite.
Remarque
La différence entre marbre et cipolin est texturale
Marbre : grains de petite taille
Cipolin : roche mieux recristallisée
La séquence basique
Cette séquence est formée de roches riches en minéraux ferro-magnésiens.
La séquence ultrabasique
Cette séquence concerne les roches du manteau comme les péridotites, très riches en
minéraux ferro-magnésiens (olivines, pyroxènes) et pauvres en silicates.
La séquence granitique
La séquence arénacée
Le protolithe est un grès ou une arkose.