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SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE GHARDAIA
COURS DE GEOLOGIE
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Sommaire :
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Chapitre 1 : Introduction à la géologie
1-Définition de la Géologie : La géologie est la science qui étudie les matériaux constituant
la croute terrestre et leur agencement entre eux, ainsi que tous les phénomènes auxquels ils
sont soumis, tant en surface qu’en profondeur.
Tectonique : étude des déformations de l’écorce terrestre, séismes et formation des chaines
de montagne, cassures et plissements.
-Hydrogéologie : Eau.
3-La paléontologie : est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres
vivants du passé et les implications évolutives de ces études.
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• La paléontologie systématique :
son objectif premier est le développement de phylogénies sur la base d'observations
scientifiques — pour le néophyte, la paléontologie s'arrête souvent à cette seule partie
descriptive des fossiles.
• La paléontologie générale ou fondamentale :
les paléontologues s'intéressent alors aux problèmes généraux dégagés par la démarche
systématique, aux associations entre les êtres vivants disparus et/ou actuels, à leurs
évolutions, et, à plus large échelle, à l'évolution des êtres vivants, des milieux et
des climats au cours des temps géologiques.
4-Origine de la terre :
Il y a environ 4,56 milliards d'années, la planète Terre est née au sein de l'Univers, dans la
galaxie appelée Voie Lactée. Un milliard d'années s'appelle aussi une Giga-année (Ga).
Dans ce disque, les poussières se sont également agglomérées et ont formé des amas de
matière rocheuse. Parfois, ces blocs entrent en collision et certains explosent sous le choc.
D'autres résistent et attirent d'autres blocs rocheux. Ils fusionnent avec certains d'entre eux et
forment des boules rocheuses chaudes. Tout cela se produit pendant une trentaine de millions
d'années. C'est ainsi que se forment les 4 premières planètes du système solaire, Mercure,
Vénus, Mars et la Terre.
La Terre devient rapidement très chaude sous l'effet des collisions des blocs rocheux et des
désintégrations d'éléments radioactifs. Elle est le siège d'une intense activité sismique et
volcanique et se réchauffe jusqu'à environ 4700 °C. À cette température, la roche est en
fusion et coule sous forme de lave. Puis commence le refroidissement de la planète. Des
surfaces solides se forment à la surface. Au début, elle n'est constituée que de minéraux. Elle
ne peut accueillir aucune vie.
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Chapitre 2: Les minéraux et les roches
1-Notion de minéralogie:
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Chlorures : halite (NaCl) : sel gemme
sylvite (KCl) : potasse
Oxydes (O) :
Métalliques : magnétite (FeO4)
Sulfates (SO4) : gypse (CaSO4.2H2O)
Phosphates (PO4)
3-Types des roches :
3-1. LES ROCHES SEDIMENTAIRES
Caractéristiques principales des roches sédimentaires :
- Formation à la surface de la terre
- Formation en couches stratifiées très souvent parallèles
- Souvent, il y a présence de fossiles
3-1-1-CLASSIFICATION DES ROCHES SEDIMENTAIRES
Classification selon le mode de formation
- phénomènes physico-chimiques
ou
- accumulation de particules plus ou moins cimentées (diagenèse) post dépôt.
3-1-1-1-Modes de Formation
a) Selon des phénomènes physico-chimiques :
a-1-Par précipitation des sels dissous :
(dépôt dans des milieux liquides)
- quelques carbonates : tufs (sur des végétaux)
- évaporites (lagunes et lacs salés) :
sel gemme, potasse, gypse
a-2-Par remplacement minéralogique post dépôt :
- silex (silice en précipitation dans des sédiments calcaires)
- dolomie (en substitution de la calcite)
b) Par accumulation de particules et diagenèse :
diagenèse = transformation des sédiments (dépôts) en roches plus ou moins cimentées
b-1-particules purement organiques :
.charbons (tourbe, houille, …)
.hydrocarbures
b-2-particules minérales sécrétées par des organismes :
(coquilles, squelettes) :
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. 99% des calcaires
. Quelques roches siliceuses : diatomites
b-3-particules minérales provenant de l’altération et de l’érosion des roches :
(magmatiques, métamorphiques ou sédimentaires)
. les roches détritiques terrigènes : sables, grès, argiles
NB : la limite entre diagenèse et métamorphisme est floue
d’évolution
d’une roche
détritique
terrigène
Erosion
Sédimentation
Transport
Eau, glacier, vent
milieu continental milieu marin
désagrégation mécanique
altération chimique
glissement transport et transport en
sédimentation solution et
transport par gravité de particules précipitation
ROCHES
sédimentation
en eau douce sédiments
diagenèse
METAMORPHIS
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Remarque : Classement granulométrique des roches meubles (appelées sols dans le cours de
matériaux 2)
3-2. LES ROCHES MAGMATIQUES :
Une roche magmatique est formée par le refroidissement plus ou moins rapide d'un bain
silicaté fondu ou "magma" ( produit de la fusion partielle.).
TROIS GRANDS MECANISMES DE MISE EN PLACE = TROIS TYPES DE ROCHES :
- roches volcaniques
- roches plutoniques (ou de profondeur)
- roches filoniennes (ou de 1/2 profondeur)
a-Roches plutoniques : Cristallisation très lente et à grande profondeur (~20 km) Visibles
grâce à l’érosion et aux mouvements verticaux de grande ampleur.
b-Roches filoniennes :
Cristallisation moyenne en semi-profondeur
c-Roches volcaniques :
Mises en place en surface (dans l’air ou l’eau), à l’état liquide ou pâteux (coulées de lave),
avec un refroidissement rapide.
roches volcaniques
roches filoniennes
roches plutoniques
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- la structure (conditions de refroidissement)
- la composition minéralogique (composition chimique)
3-2-2-LES STRUCTURES DES ROCHES MAGMATIQUES
Structure = assemblage géométrique des minéraux tels qu'on peut le déceler à l‘oeil nu, à la
loupe et au microscope.
Structures où tous les minéraux sont visibles à l‘oeil nu.
Structure microgrenue avec des cristaux bien visibles amalgamés à une pâte finement
grenue (difficilement détectable à l’œil nu) Structure microlithique constituée d’une pâte
vitreuse dans laquelle se distinguent quelques cristaux ou Structure vitreuse : impossibilité
de distinguer des cristaux
La composition minéralogique
(reflet de la chimie du magma)
Silicates clairs :
Quartz
Feldspaths : exemple orthose
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Feldspathoïdes : moins riches en silice que les feldspaths
Silicates noirs :
Micas : biotite, muscovite qui se présentent en lamelles brillantes
Amphiboles : sous forme de bâtonnets allongés
Pyroxènes
3-3-Roches métamorphiques :
Une roche métamorphique est un type de roches dont la formation a pour origine la
transformation à l'état solide des roches sédimentaires, magmatiques ou encore
métamorphiques, en raison des modifications des paramètres physico-chimiques du milieu
dans lequel elles évoluent (notamment la pression et la température). Cette transformation,
désignée sous le terme de métamorphisme, se traduit par une modification de la texture, de
l'assemblage minéralogique à l'équilibre ou de la composition chimique de la roche. La roche
originelle d'une roche métamorphique est appelée le protolithe.
En raison de leur diversité et de la complexité pour déterminer leur origine, la classification
des roches métamorphiques n'est pas clairement définie et se base sur différents critères qui
amènent à plusieurs types de classification.
3-3-1- Classification :
Faciès: La classification des roches métamorphiques par le biais des faciès métamorphiques
utilise l'assemblage minéralogique à l'équilibre des roches étudiées. Chaque faciès
métamorphique correspond à un champ de pression – température donné au sein duquel est
présent un unique assemblage minéralogique à l'équilibre donné. Les limites entre les
différents faciès correspondent à des réactions chimiques par le biais desquelles apparaissent
ou disparaissent certains minéraux index. Le nom des faciès est tiré de ceux des roches de la
séquence basique (roches de composition basaltique ou gabbroïque)
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Séquence :
Les séquences métamorphiques sont un ensemble de roches métamorphiques de différents
degrés métamorphiques, dont les compositions chimiques sont voisines, et étant issues d'un
même type de protolithe. On distingue3 :
- la séquence arénacée, issue des roches sédimentaires gréseuses
- la séquence carbonatée, issue des roches sédimentaires carbonatées
- la séquence pélitique, issue des roches sédimentaires argileuses
- la séquence basique, issue des roches magmatiques basiques
- la séquence granitique, issue des granitoïdes
Séries
Les séries métamorphiques correspondent à la succession de différentes roches
métamorphiques le long d'un gradient pression – température. On distingue trois principaux
gradients : le gradient haute pression – basse température, le gradient moyenne pression –
moyenne température et le gradient basse pression – haute température
3-3-2-Types de roches métamorphiques :
Les types de roches métamorphiques sont déterminés à partir d'éléments observés, tels que les
structures ou les minéraux, sur ces dernières. Les grands groupes de roches métamorphiques
se répartissent entre les schistes, les gneiss, les marbres et les métabasites.
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Chapitre 3 : Action des différents éléments sur les roches
1-Introduction :
Au cours de la destruction d’une roche, chacun de ces facteurs est capable d’exercer des
sortes d’actions :
- Une action mécanique qui entraîne la fragmentation de la roche
- Une action chimique qui entraîne la transformation chimique des minéraux.
Ces mêmes facteurs de destruction peuvent jouer un rôle constructeur dans la formation des
sols.
Ex : Transports des éléments et dépôts de ces éléments pour donner un sol meuble (séparation
des constituants).
2-Action de l’air :
a-Action mécanique : Le vent étant de l’air qui se déplace, il possède de l’énergie et
transporte souvent des éléments durs (grains de quartz). Il est capable de ronger et de
fragmenter les roches qu’il rencontre.
b- Action chimique : L’air et le vent contiennent de la vapeur d’eau chargée de gaz
carbonique. Ils agissent sur les silicates.
c- Action constructive : Les particules fines de sable, d’argile ou de calcaire,
transportées par le vent, peuvent être déposées lorsque la vitesse du vent diminue (présence
d’un obstacle) ou lorsque le vent traverse une région humide présence d’une nappe d’eau).
3-Action de l’eau : L’eau agit sous trois formes :
- L’eau de pluie
- La vapeur d’eau contenue dans l’air
- Les eaux courantes
a) Action mécanique de l’eau : L’action mécanique de l’eau est favorisée par
l’existence d’une énergie dans l’eau courante ou dans l’eau de pluie. La fragmentation des
roches accablées est favorisée par les éléments que l’eau transporte.
b) Action chimique de l’eau : L’eau dissout certains minéraux des roches.
Ex : NaCl, CaSO4 quand elle est chargée de gaz carbonique.
C’est le cas de l’eau de pluie et de la vapeur d’eau de l’air, elle est capable de dissoudre les
minéraux et même de ses composés.
Ex : Eau + CO2 dissout le CaCO3 (CALCAIRE)
La décomposition des silicates par l’eau chargée de gaz carbonique s’accompagne d’une
libération d’éléments minéraux.
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c) Action constructive de l’eau : Les débris et les éléments qui résultent de la
fragmentation et de la décomposition des roches seront transportés par l’eau et déposés dans
un endroit calme.
Remarque : La décomposition chimique des roches par l’eau est favorable par l’action de la
température. En général, l’eau et la température agissent simultanément sur une roche pour
entraîner sa désagrégation.
Ex : Désagrégation d’un massif de granite (Apparition des fissures sous l’action de la T°).
4-L’action de la température : La température exerce surtout une action mécanique.
1er cas : Dans les pays chauds désertiques, les variations de température entre l’hiver et l’été,
entraînent des dilatations et des contractions successives des minéraux et favorisent la
désagrégation des roches compactes.
2ème cas : Dans les pays froids, la solidification de l’eau à l’intérieur des roches poreuses.
Ex : CaCO3 favorise la fragmentation des roches après le dégel.
5- Action des êtres vivants :
a) Action mécanique : Les liquides organiques provenant des animaux, des hommes, des
plantes sont capables d’entraîner la dissolution de certains minéraux ou la décomposition des
roches.
b) Actions constructives :
b.1- Les êtres vivants supérieurs apportent au sol des matières organiques qui seront
décomposées par les microbes du sol pour libérer du carbone et des éléments minéraux.
Remarque :
* Les microbes responsables de la décomposition sont généralement des microbes
saprophytes.
* Leur développement et leur activité sont favorisés par la présence d’humidité, de
chaleur (suffisante mais sans excès) et par la présence chaux dans le sol.
b. 2- La végétation joue un rôle d’écran. Elle protège le sol contre l’érosion, contre
l’action directe des rayons solaires. Elle protège les microbes contre les rayons solaires.
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Chapitre 4: Géodynamique interne et externe
1-Géodynamique interne :
1-1-Les volcans :
L'éruption d'un volcan est l'une des plus spectaculaires manifestations de la force de la Terre.
Qu'est-ce qu'un volcan ?
Un volcan est généralement une montagne (dôme ou cône) qui émet ou a émis des matières en
fusion (lave : volcan de type hawaïen) ou solides (cendres et scories : volcan de type
strombolien). Cette émission est possible en raison d'un orifice à la surface de la Terre, qui
permet ou a permis un passage entre les régions internes du globe (magma) et sa surface.
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1-2-. Les formes des émissions volcaniques :
a-Les laves : Le matériau le plus connu émis par les volcans est la lave sous forme de coulées
(plus longues que larges), elles sont formées de laves fluides qui s'écoulent le long des flancs
du volcan. La température de la lave est comprise entre 700 et 1200° C
b-Les fumerolles (Gaz volcaniques) : Les appareils volcaniques émettent aussi des produits
gazeux, les fumerolles, de température comprise entre 50° à 600° C.
c-Les projections :
Le plus souvent, les matériaux volcaniques sont composés de tephras (ou ejectas) : cendres, bombes
volcaniques, blocs rocheux ou basaltiques, etc.
d-Les nuées ardentes :
Appelées aussi coulées pyroclastiques, ce sont ces nuages gris qui dévalent les pentes des
volcans à plusieurs centaines de kilomètres par heure, atteignent les 600 °C et parcourent des
kilomètres avant de s'arrêter.
a-Type hawaiien :
Dans ce type de volcan, l'essentiel de l'activité se réduit pratiquement à l'émission de
coulées de lave très fluide, relativement pauvre en gaz. Les explosions sont peu fréquentes et
s'accompagnent de rares projectiles. Les laves coulent dans de nombreuses directions et
s'empilent en nappes de centaines de kilomètres de circonférence. Comme le nom l'indique, ce
type est surtout présent dans les Iles Hawaii.
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b-Type strombolien :
Ce type de volcan se caractérise par des laves un peu moins fluides que le type précédent.
Cette viscosité plus élevée cause l'accumulation de gaz sous pression. Des explosions parfois
assez violentes projettent divers matériaux solides dont les couches alternent avec quelques
coulées de lave solidifiée. Le cône volcanique, dont la pente atteint 30 à 45°, s'exhausse
lentement et se trouve sillonné de ravines où s'épanche le magma en fusion.
c-Type vulcanien :
Des éruptions très violentes avec des explosions de gaz entraînant d'assez grandes quantités
de matériaux solides caractérisent ce type de volcans. Les laves sont très visqueuses, causant
de grandes accumulations de gaz sous-pression. Souvent, après une période d'activité, la
cheminée est bouchée par une croûte de lave durcie, sous laquelle s'accumulent gaz et lave.
Parfois, le magma trouve une issue par des cheminées adventives mais, le plus souvent, une
violente explosion fait sauter l'ancien cratère, créant ainsi une vaste dépression (appelée
"caldeira") où s'édifie un nouvel appareil. Cette dépression peut aussi être causée par
l'effondrement de la chambre magmatique, suite à une diminution de la pression dans celle-ci.
d-Type péléen :
L'origine de ce nom est due à l'éruption de la montagne Pelée en 1902, en Martinique. Cette
catastrophe débuta par l'apparition brutale d'une nuée ardente, énorme masse de gaz
surchauffés et de cendres, échappée d'une fissure ouverte sur le flanc du volcan. Il se produisit
alors une explosion d'une violence inouïe. Les édifices rocheux correspondant à ce type sont
surtout formés de produits solides mélangés à des fragments de roches arrachés aux parois de
la cheminée.
2. Les séismes :
2-1.Introduction
Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par
les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (tectonique des
plaques) qui provoque des vibrations qui se transmettent à travers le globe. La plupart des
tremblements de terre sont localisés sur des failles. Plus rares sont les séismes dus à l'activité
volcanique ou d'origine artificielle (explosions par exemple).
La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie et l'instrument d'étude principal est le
sismographe (permettent d’enregistrer, à plusieurs milliers de kilomètres du point d’origine,
les caractéristiques de ces vibrations).
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2.2-Classe des séismes :
En pratique on classe les séismes en trois catégories :
2-2-1- selon les phénomènes qui les ont engendrés :
a-Les séismes tectoniques : sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie
des séismes tectoniques se produisent aux limites des plaques, où il existe un glissement entre
deux milieux rocheux.
b-Les séismes d'origine volcanique : résultent de l'accumulation de magma dans la chambre
magmatique d'un volcan.
c-Les séismes d'origine artificielle (ou « séismes induits » : sont dus à certaines activités
humaines telles que barrages, pompages profonds, extraction minière, explosions souterraines
ou essais nucléaires peuvent entraîner des séismes de faible à moyenne magnitude.
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Fig : Foyer et épicentre d’un séisme
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2-Echelles de Mercalli:
Degrés 1 : Seulement enregistré par les instruments sensibles.
Degrés 2 : très faible ; Peu d’observateur au repos le remarquent
Degrés 3 : Faible ; Ressenti par un petit nombre d’habitants.
Degrés 4 : Médiocre ; Ressenti en général à l’intérieur des maisons, mais par un petit nombre
de personnes. Légères oscillations d’objets, quelques dormeurs se réveillent.
Degrés 5 : Assez fort ; Il est parfaitement ressenti en plein air. Oscillation comme à bord d’un
bateau. Les objets suspendus entrent en oscillation. Quelques balanciers de pendules
s’arrêtent. Réveil général des dormeurs.
Degrés 6 : Fort ; Provoque la panique. Objet et meubles lourds sont déplacés, les plafonds
tombent.
Degrés 7 : Très fort ; De sérieux dégâts peuvent se produire, les eaux sont troublées. Dans les
puits, le niveau de l’eau change.
Degrés 8 : Ruineux ; Des objets sont transportés à une distance importante, les statues sont
renversés. Ecroulement partiel de cheminées d’usines ou de cloches.
Degrés 9 : Désastreux ; Des maisons peuvent s’écrouler. Destruction partielle ou totale
d’édifices bien construits.
Degrés 10 : Très désastreux ; Des barrages s’écroulent, les tuyaux d’alimentation (eau, gaz)
sont coupés. Les rails de chemin de fer sont tordus. Des mamelons se produisent sur les
routes, ainsi que des fissures dans les terrains meubles.
Degrés 11 : Catastrophique ; De même les ponts les plus solides sont détruits, les rails
complètement tordus. De grand éboulement se produisent.
Degrés 12 : Cataclysme ; Rien ne subsiste des œuvres humaines. La géologie est modifiée. Ce
degré n’a pas été observé.
3-Géodynamique externe :
3-1-Glissement de terrain :
Il est défini comme étant le déplacement d’un volume de sols meubles ou rocheux le long
d’une surface de rupture suivant des discontinuités préexistantes.
3-1-1-principaux types de glissement de terrain : On définit deux grandes catégories de
glissement selon la forme de surface de la rupture, on peut avoir :
− Les Glissements plans
− Les Glissements rotationnels
A) Glissements plans En général, la ligne de rupture suit une couche mince ayant de
mauvaises caractéristiques mécaniques, et sur laquelle s’exerce souvent l’action de
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l’eau.
Une telle couche est appelée couche savon pour les formations sus-jacentes.
4-l’érosion :
Erosion vient de (ERODERE), verbe latin qui signifie (ronger). L’érosion ronge la terre.
L’érosion du sol est l’une des formes de dégradation du sol les plus graves, elle correspond au
déclanchement et au transport des particules du sol par l’eau, le vent ou la gravité.
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4-1-L’érosion Hydrique :
Elle se défini comme la perte de sol due à l'eau qui arrache et transporte la terre vers un lieu
de dépôt.
4-2-L’érosion éolienne :
L’érosion éolienne est le phénomène de dégradation du sol sous l’action du vent qui arrache,
transporte et dépose des quantités importantes deterre. Elle s’installe quand :
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Chapitre 5 : Adaptation des techniques géologiques aux besoins du génie civil
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3-Levé géologique de surface
Effectué avec le plus grand soin, il doit permettre d'implanter des prospections plus coûteuses
là où c'est nécessaire et de parvenir à une interprétation plus complète des investigations
ultérieures.
3-1-Etendue à lever :
La zone à lever, de toute façon très large au départ, peut avoir, une fois la solution optimale
définie, une extension variable selon la complexité de la géologie régionale.
• Dans le cas de terrains sédimentaires horizontaux non faillés et pour un tunnel peu profond,
un levé d'une centaine de mètres de largeur peut suffire.
• Au cas où la complexité de la structure l'exige, on peut être conduit à un levé plus ou moins
détaillé sur plusieurs kilomètres de part et d'autre du tracé.
• Dans chaque cas cependant, plus l'ouvrage projeté est profond plus la superficie à lever en
surface est grande, car le volume de la masse rocheuse directement concernée par le
creusement dépend bien sûr de la profondeur.
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