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La réussite au centre du

travail

COURS DES SCIENCES DE LA Ecrit par


VIE ET DE LA TERRE. MIKOUNGUI
GOMO MAT
NIVEAU : 4ème Sheridan,
Professeur certifié
des collèges
d’enseignement
général en SVT.
Ce Cours des SVT, est un cours destiné à l’enseignant, car il
obéit aux normes nationales d’enseignement. Rédiger en tenant
compte de la nouvelle présentation des programmes publiés en
2002 par l’INRAP en RC
Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

TABLE DES MATIERES


CONNAITRE LA GEODYNAMIQUE INTERNE ......................................................... 2
LE PLUTONISME ...................................................................................................... 7
LE GRANITE .............................................................................................................. 9
LE VOLCANISME .................................................................................................... 11
ETUDE DU BASALTE ............................................................................................. 16
LE METAMORPHISME ............................................................................................ 18
ETUDES DES ROCHES METAMORPHIQUES ....................................................... 21
FONCTIONS VITALES CHEZ LEZ INVERTEBRES ............................................... 23
ORGANISATION EN SOCIETE CHEZ LES INSECTES.......................................... 29
INTRODUCTION A L’ECOLOGIE ........................................................................... 32
L’ECOSYSTEME ..................................................................................................... 34
FACTEURS ECOLOGIQUES .................................................................................. 36
DESCRIPTION DES FACTEURS ECOLOGIQUES ................................................. 37

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

CONNAITRE LA GEODYNAMIQUE INTERNE

Définition de la géodynamique
La géodynamique est une partie des sciences de la terre qui étudie les processus ou
l’ensemble des phénomènes qui déforment les matériaux du globe terrestre.

I- Différentes branches de la géodynamique


Elle comprend deux branches : la géodynamique interne et la géodynamique externe.

A- La géodynamique externe (GDE)


C’est une science qui étudie les phénomènes géologiques qui se déroulent à la surface de la
terre.

Exemples : l’érosion, le glissement de terrain, …

B- La géodynamique interne (GDI)


C’est une science qui étudie les phénomènes géologiques qui se déroulent à l’intérieure de
la Terre.

Exemples : volcanisme, séisme,…

II- Différents phénomènes de la géodynamique interne


Les phénomènes de la géodynamique interne sont :
 Le magmatisme : le plutonisme et le volcanisme ;
 Le métamorphisme : le métamorphisme général et de contact ;
 Le séisme
 La tectonique ;
 Les failles
 Les fractures
 Les plis, etc.

III- Définition des différentes notions de la géodynamique


A- Le magmatisme
1- définition
C’est l’ensemble des phénomènes liés au déplacement du magma au niveau du globe
terrestre.

2- Définition du magma
Le magma est un liquide chaud, à haute température, dont le minimum est au moins 600°C,
issu de la fusion d’une roche en profondeur. C'est-à-dire la fusion des roches à l’état liquide.

3- Le plutonisme
Le plutonisme est l’ensemble des phénomènes liés à la cristallisation et au déplacement des
magmas à l’intérieure de la terre. Le plutonisme conduit à la formation des roches
plutoniques.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

4- Le volcanisme
Le volcanisme est l’ensemble des manifestations volcaniques conduisant à l’écoulement du
magma à la surface du globe terrestre.

B- Le métamorphisme
C’est la transformation à l’état solide d’une roche préexistence (ancienne) sous l’influence de
la température et/ou de la pression.

C- Eruption volcanique
C’est l’émission (sortie) plus ou moins violente des magmas et des gaz par un volcan à la
surface de la terre. Conduisant ainsi à la formation des roches éruptives.
Schéma de l’éruption volcanique.

D- Le séisme
1- Définition
Du grec séismos qui signifie tremblement de terre. Le séisme est une secousse brusque,
brève, plus ou moins violent du sol.
Schéma du séisme

2- Origine du séisme
Le séisme a pour origine appelé foyer ou hypocentre.
Ce foyer peut être superficiel, il peut être intermédiaire entre 100 et 700 km. L’épicentre est
la projection du foyer à la surface de la terre, il comprend au lieu où la secousse est
maximale.

3- Caractéristique des séismes


Les séismes sont caractérisés par deux paramètres : l’intensité et la magnitude.
 L’intensité selon l’échelle MSK (Medvedev, Sponheuer, Karnik)
 La magnitude selon l’échelle de Richter.

E- Faille
1- Définition
C’est une cassure de l’écorce terrestre qui accompagnée d’un déplacement vertical ou
oblique de deux compartiments.

2- Caractéristique d’une faille


Une faille est caractérisée par un miroir de faille, une lèvre abaissée, une lèvre surélevée et
un rejet de faille.
a- Un miroir de faille : plan de cassure sur le quel glisse les deux blocs sont séparés ;
b- Une lèvre abaissée : c’est la surface supérieure du bloc affaissé
c- Une lèvre surélevée : c’est la surface supérieure du bloc surélevé
d- Un rejet de faille : c’est la distance entre les deux blocs de la couche fracturée.

3- Différents types des failles


On distingue : une faille normale ; une faille inverse ; une faille verticale

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a- Une faille normale


Une faille normale est une faille qui correspond aux mouvements d’écartements ou
mouvements de divergence.

Schéma d’une faille normale

b- Une faille inverse


Une faille inverse est une faille qui correspond aux mouvements de rapprochement ou aux
mouvements de convergence.

Schéma d’une faille inverse


c- Une faille verticale
C’est une faille ayant un miroir vertical

Schéma d’une faille vertical

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F- Fracture
En géologie, la fracture est une cassure de l’écorce terrestre.

G- Pli
1- définition
Un pli, est une déformation de l’écorce terrestre résultant d’une flexion (courber) ou d’une
torsion (rouler) des couches de la terre.
Les proviennent des mouvements de convergences (rapprochement).

2- Caractéristique d’un pli


Les plis présentent :
 Une alternance (partie bombée ou convexe) et des synclinaux (partie creuse ou
concave).
 Une charnière : ligne passant par les points de courbure maximale d’une couche.
 Un plan axial : axe passant par toutes les charnières.

3- Différents types des plis


Il existe plusieurs types des plis :
a- Pli droit ou pli simple
C’est un pli ayant un plan axial droit. Les flancs sont symétriques par rapport au plan vertical
de l’anticlinal.

Schéma d’un pli simple


b- Pli déversé ou incliné
C’est un pli ayant un plan axial oblique, un des flancs est plus abrupt (la pente est très forte)
que l’autre.

Schéma d’un pli incliné

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c- Pli déjeté ou courbé


C’est un pli ayant un plan axial oblique et les flancs sont égaux.

Schéma d’un pli courbé

d- Pli couché
C’est un pli ayant un plan axial horizontal et les deux flancs sont horizontalement parallèles.

Schéma d’un pli couché


e- Pli étiré
C’est un pli laminé, obtenu par modification de sa forme par compression des couches.

Schéma d’un pli étiré

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f. Pli faille
C’est un pli étiré, séparé par une ligne de faille

Schéma d’un Pli Faille


NB : chaque pli comprend une partie bombée appelée anticlinale et une partie creuse
appelée synclinale.

H- Tectonique
C’est l’ensemble des mouvements qui affectent les plaques de la lithosphère (couche
externe du globe terrestre, rigide constituée par la croute continentale, océanique et le
manteau supérieure.

Schéma du globe terrestre avec les plaques

LE PLUTONISME

I- Généralité
Le mot plutonisme vient des mots grecs pluton, qui signifie masse de magma qui s’est
solidifiée lentement en profondeur dans la croute terrestre.
La théorie du plutonisme permet la formation des roches plutoniques par la chaleur et a des
processus de fusion. Il s’agit donc de la mise en place en profondeur du magma.

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II- Composition du magma


Le magma est constitué d’un mélange des silicates et des aluminosilicates avec des
proportions variables des cristaux et divers composés volatils dissous ou combinés. La
solidification du magma conduit à la formation des roches plutoniques, des roches
filoniennes et des roches volcaniques.

III- Aspect du magma


1- Aspect
L’aspect du magma ou d’une lave est lié à la Température, la pression, la composition
chimique et la nature de l’éruption volcanique.

2- Les différents types des laves


On distingue deux grands groupes des laves, à savoir : les laves pauvres en silice et les
laves riches en silice.

a- Les laves pauvres en silice


Elles sont de types basaltiques fluides au moment de l’émission. On les rencontre au niveau
des volcans sous-marins.

b- Les laves riches en silice


Elles sont de types andésitiques, elles sont très visqueuses ; on les rencontre au niveau des
volcans continentaux.

3- Les différents types des roches obtenues à partir du magma


a) Les roches plutoniques
Ce sont des roches obtenues à partir d’un refroidissement long du magma en profondeur du
globe terrestre.

b) Les roches filoniennes


Ce sont des roches obtenues à partir d’un refroidissement assez rapide du magma en
moyen profondeur.

c) Les roches volcaniques


Ce sont des roches formés après un refroidissement rapide du magma en surface.

IV- Conséquences du plutonisme


Le plutonisme conduit à la formation des minéraux des roches qui se présentent sous forme
des gros ou des petits cristaux, suivent la profondeur où le magma s’est cristallisé ou
solidifié.
Le plutonisme conduit donc à la formation des roches plutoniques ou grenues, des roches
ayant un aspect des grains.

Exemples : le granite, la granulite, la diorite, la pegmatite,…

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LE GRANITE

I- Définition des termes importants


a) La pétrographie
C’est une branche de la géologie qui étudie la formation, la composition minéralogique et
chimique des roches.

b) La minéralogie
C’est une science qui étudie les minéraux des roches

c) Une roche
C’est un matériel constitutif de l’écorce terrestre, formé d’un assemblage des minéraux.

d) Le minéral
C’est un corps naturel chimiquement pur et constituant des roches.

II- Caractères
1- Définition d’un granite
Le granite est une roche grise ou rose, mouchetée (tacheté) de noir, lourde de cassure
anguleuse.

2- Notion de l’échelle de mohs.

L’échelle de möhs détermine la dureté des roches, elle est graduée de 1 à 10


Un minéral est plus dur qu’un autre, lorsqu’il est capable de le rayé. Tous les minéraux qui sont à droits
sont plus durs que les minéraux qui se trouvent à gauche.
Tal Gypse, calcite Fluorine Apatit Feldspat Quartz, Topa Corindon Diama
c mica e h Grenat ze nt

Moins durs vers plus durs

3- Dureté
Le granite est une roche très dure, difficile à casser.

4- Les différents éléments du granite


Le granite est formé de trois éléments essentiels qui sont :

a) Le mica noir, en paillettes constitués de fines lamelles brillantes. Le mica noir est un
élément tendre du granite.
Le mica est rayé par l’ongle
b) Le quartz, en cristaux gris, s’appelant gros sel, ayant aussi l’aspect de verre et un
éclat gras.
Le quartz est un élément le plus dure du granite, il raie l’acier.
c) Le feldspath : c’est un cristal blanc ou grisâtre parfois rose. Il raie le verre.

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5- Structure du granite
a) Observation au microscope
Si l’on observe au microscope une pellicule de granite, on remarque :
- que le granite est formé uniquement d’éléments cristallisés. Le granite est une roche
entièrement cristalline.
- Que le quartz semble s’être formé le dernier et avoir rempli les vides laissés entre les
cristaux de feldspath et de mica.

b) Observation a l’œil nu
Si l’on observe le granite à l’ œil nu, on remarque que les cristaux sont à peu près d’égales
dimensions (2 à 5 mm) d’où l’aspect grenu de la roche.

III- Composition chimique


Le quartz est de la silice pure.
Les feldspaths du granite sont surtout des silicates doubles d’alumine et de potasse
(orthose), mais aussi des silicates d'alumine et de soude. D’alumine et de chaux.
Le mica est un silicate d’alumine, de magnésium et de fer.
Le granite d’ensemble est donc une roche riche en silice : il contient en moyenne 70% c’est
une roche cristalline acide.

IV- Altération du granite


Le granite est une roche massive, non stratifiée, mais parcourus par des fissures qui se
croisent. Les arêtes anguleuses s’émoussent et le massif de granite se débite en boules et
blocs. Ces derniers sont teintés de rouille.

Schéma d’un granite infiltré par l’eau

Sous l’effet de la pluie, les vents, du soleil, les granite se découpe et se décompose en
sable. On appelle ce sable l’arène granitique.

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LE VOLCANISME

I- Définition
Le volcanisme est l’ensemble des manifestations géologiques qui se produit par le magma
lorsqu’il se retrouve à la surface de la terre.
Un volcan est un relief résultant de l’émission en surface de magma issu de l’intérieur de la
terre.

II- Description d’un volcan.


En général il existe deux formes des volcans : les volcans simples et les volcans complexes.

1) Le volcan simple
Un volcan simple est un volcan qui est formé :
- D’une chambre appelée chambre magmatique
- D’un couloir appelé cheminée dans le quel monte le magma
- D’une ouverture de la cheminée appelée cratère à partir duquel s’expulse le magma.

Schéma d’un volcan simple


2) Le volcan complexe
Un volcan complexe est un volcan qui est composé :
- De plusieurs cheminées dont l’une est centrale ou principale
- De plusieurs cratères dont l’un est principal ou central
- D’une même chambre magmatique cratère principal.

Schéma d’un volcan complexe

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3) Evolution du volcanisme
Le volcanisme évolue en plusieurs phases.

a) Les évènements précurseurs


Il s’agit des signes qui annoncent la naissance d’un volcan.
Ces signes sont :
- Des secousses répétées du sol
- Des étranges bruits souterrains qui augmentent l’intensité à chaque instant
- Les fissurations du sol
- Le réchauffement du sol
- La formation d’un petit creux ou dépression
- Elévation des fumées blanches
- Elargissement des fissures et échappement des fumées sombres accompagnées des
flammes et des bruits violents.

b) Le paroxysme explosif
Apres les signes précurseurs, on note des explosions avec projection des graviers noirs et
des blocs incandescents.
Il se forme un monticule appelé cône qui augmente de hauteur au fur et à mesure suivi de
l’émission d’une colonne de fumée et de vapeur.
Une semaine après, le cône s’allonge du cratère et progresse de 150m par jour.
L’abondance projection des scories et des cendres accompagnées des fortes explosions
permettant la croissance régulière du cône.

c) Le dôme et aiguille
C’est une lave (magma) très visqueuse qui bloc l’orifice du cratère.

4) Produits rejetés et différents types d’éruption volcanique


A- Produits rejetés
On distingue les produits liquides, solides et gazeux.

1- Les produits solides


Les produits solides sont :
- Les blocs des pierres ;
- Les bombes volcaniques ;
- Les scories ;
- Les ponces et les lapillis ;
- Les cendres volcaniques.

a) Les blocs des pierres ;


Ce sont les grosses masses de pierres ou des fragments (morceaux) arrachés le long de la
cheminée et ou cratère projetés dans l’air.

b) les bombes volcaniques


Ce sont les paquets des laves qui se refroidissent rapidement dans l’aire et retombent.

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c) les scories
Ce sont des laves bulleuses, rude au toucher et légère.

d) les ponces
Ce sont des roches volcaniques poreuses, légères et très dures sous forme des caillasses.

e) les lapillis
Ce sont des projections volcaniques de petite dimensions comprises entre celles des
cendres et celles des bombes.
Ils ont une forme de graviers.

f) les cendres volcaniques


Ce sont des poussières qui accompagnent l’explosion obtenue par la pulvérisation des
roches.

2- Les produits liquides


Les produits liquides ce sont des laves magmatiques qui coulent après leur expulsion.
3- Les produits gazeux
On distingue des produits gazeux combustibles et incombustibles

a) les produits gazeux combustibles


Il s’agit des gaz combustibles c'est-à-dire qui brulent :
- L’hydrogène
- Le carbure d’hydrogène
- Le monoxyde de carbone
- Dioxyde de carbone

b) les produits incombustibles


Il s’agit des gaz, qui ne brulent pas :
- l’azote (N)
- l’Hcl a l’état gazeux
- les composés soufrés

B- les différents types d’éruption volcanique


1- Les types d’éruption volcanique
a- Définition d’une éruption volcanique
Une éruption volcanique est une émission plus ou moins violente par un volcan.

b- Les différents types d’éruption volcanique


Il existe deux types d’éruption volcanique : éruption volcanique effusive et éruption
volcanique explosive
 Les éruptions effusives
Un volcan est de type effusif lorsqu’il rejette une lave fluide qui se fige (solidifie) en une
roche s’ombre au contact de l’eau : c’est le basalte.
Les éruptions effusives sont des éruptions calmes, relativement fréquente et peu destructive.
Les éruptions effusives donnent le basalte.

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 Les éruptions explosives


Un volcan est de type explosif, lorsqu’il rejette une lave visqueuse, cette lave est pulvérisée
en cendre au moment de l’éruption, accompagnée des nuées ardentes, des coulées des
laves très dévastatrices.
Les éruptions explosives donnent une roche andésite.

2- Les différents types de volcans


On distingue quatre (4) types de volcan :
 Le volcan de type hawaïen
 Le volcan de type strombolien
 Le volcan de type vulcanien
 Le volcan de type peléen

a- Le volcan de type hawaïen


C’est un volcan caractérisé par l’émission sans explosion, ni projection d’une lave basaltique
très fluide.
Une lave fluide est une lave basique qui s’étale en large coulée.

Schéma d’un volcan de type hawaïen

b- Le volcan de type strombolien


C’est un volcan caractérisé par l’alternance d’explosion et d’émission de lave.

Schéma d’un volcan de type strombolien

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c- Le volcan de type vulcanien


C’est un volcan caractérisé par la large prédominance d’explosion sur les émissions de lave.

Schéma d’un volcan de type vulcanien

d- Le volcan de type peléen


C’est un volcan caractérisé par l’émission de lave très visqueuse, se solidifiant très
rapidement qui donne des dômes et par des explosions très violente provoquant la formation
des nuées ardentes.
Une lave visqueuse est une lave acide qui se refroidit vite.

Schéma d’un volcan de type peléen.

5) Origine d’un volcan


Le phénomène du volcanisme est étroitement lié au déplacement des plaques lithosphérique
qui s’accompagne toujours des cassures ou fissures de l’écorce terrestre, favorisant ainsi la
montée et l’épanchement du magma à la surface de la terre : c’est le volcan

6) Répartition géographique des volcans au niveau du globe terrestre.


A- Les volcanismes basaltiques sous-marins rarement émergé.
Ces volcans sont situés au milieu de l’océan atlantique, formant des montagnes volcaniques
basaltiques sous-marines appelées dorsales océaniques.
Ils représentent 90% des activités volcaniques du globe.

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Schéma d’un océan montrant une dorsale océanique

B- Volcanisme andésitique
Ces volcans sont situés le long de deux rives de l’océan pacifique notamment au niveau de
la cordillère des ondes en Amérique du sud, des mt : Whitney, Logan, mc Kinsley en Asie
d’Est.
C- Volcanisme basaltique aérien groupé
Ces volcans sont situés, nombreux en RDC à côté de mt Kilimandjaro, au Nord Est de
l’Ethiopie et un peu en Asie.
D- Volcanisme basaltique groupé
Ces volcans sont situés au Cameroun, en Algérie, à l’ouest du Sahara occidental, en Turquie
et dans le pacifique.
7) Résultat ou conséquence du volcanisme
Le volcanisme conduit à la formation des roches volcaniques :
 Une roche volcanique basaltique : s’il s’agit de l’éruption effusive
 Une roche volcanique andésitique : s’il s’agit de l’éruption explosive.

ETUDE DU BASALTE

I. Définition
Le basalte est une roche volcanique basique généralement de couleurs sombre, constituée
essentiellement de plagioclase, de pyroxène et d’olivine.

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II. Etude pratique du basalte sur le terrain


Apres le refroidissement, les longues coulées des laves noires du volcan effusif donnent une
roche sombre appelée le Basalte. Ce dernier est une roche solide a cassure rugueuse.

III. Description d’un échantillon du basalte


1. A la loupe
A la loupe le basalte présente quelques cristaux jaunes verdâtre transparents d’olivine et des
paillettes noires brillantes de pyroxène noyés dans une masse sombre.

2. Au microscope
Au microscope le basalte présente des gros cristaux d’olivine et de pyroxène appelés les
phénocristaux. On découvre une multitude des petites baguettes ou microlites de feldspaths
plagioclases. Le reste de la roche non cristallisée est appelé verre.
Le basalte est une roche à structure semi cristalline ou microlitique.

NB : le magma basaltique est pauvre en silice, cela explique sa très grande fluidité. Sa
température d’émission est de 1100°C.

IV. Propriété du basalte


A- Propriété physique
1- La dureté
Le basalte est une roche très dure.

2- Action de la chaleur
Le basalte ne subit pas des modifications à la chaleur.

B- Propriété chimique
1- Action de l’eau
a- La porosité
Le basalte n’est pas poreux.

b- La perméabilité
Comme le basalte n’est pas poreux, donc il est imperméable à l’eau.

c- La solubilité
Le basalte n’est pas soluble dans l’eau.

2- Action de l’acide
Le basalte ne fait pas effervescence avec les acides.

V. Origine du basalte
Les magmas basaltiques, a très haute température est pauvres en gaz ; ils proviennent des
profondeurs du globe terrestre.

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Au cours de leur ascension ou la montée, ils subissent un premier refroidissement lorsqu’ils


s’accumulent dans un réservoir ou chambre magmatique.
Les premiers cristaux se forment et se développent pour donner les phénocristaux d’olivine
et de pyroxène.
La formation des phénocristaux ayant retiré des éléments chimiques, la composition de la
lave change.
Lorsque la lave reprend son ascension, la baisse de la température est plus rapide, des
nouveaux minéraux se cristallisent : Les microlites de feldspaths plagioclase.
A la surface, le gaz s’échappe librement en provoquant les fontaines de lave. Dans les
coulées le refroidissement est brutal et le verre se fige en englobant les cristaux formés.

VI. Conclusion
Le basalte est une roche d’épanchement, car la solidification définitive de la lave se fait
toujours à la surface de la terre.
Le basalte est aussi une roche semi cristalline, car il est constitué d’un grand nombre des
cristaux microscopiques en baguettes.

LE METAMORPHISME

I. Définition
Le métamorphisme est la transformation à l’état solide d’une roche préexistante sous
l’influence de la température et/ou de la pression.

II. Les différents facteurs métamorphiques


Les facteurs du métamorphisme sont :
 L’élévation de la température : la température
 L’accroissement de la pression : la pression
 L’arrivée importante des minéralisateurs : les minéralisateurs.

1. La température.
Ce sont les températures de la terre provoquées par la chaleur de la surface et celle du
sous-sol.
L’élévation de la température conduit à distinguer deux types de température.
 Les températures exothermiques
 Les températures endothermiques.

NB : les températures exothermiques et les températures endothermiques forment la


température thermo métamorphiques.

a. Les températures exothermiques


Ce sont des températures qui s’exercent à la surface de la terre, déterminée par les rayons
ultraviolets (UV) du soleil : c’est la chaleur solaire.

b. Les températures endothermiques


Ce sont les températures qui se manifestent dans les couches souterraines de la terre.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

Ces températures sont provoquées par la chaleur souterraine à partir de la chaleur venant
du noyau de la terre et la décomposition des matières enfouies dans le sol.

2. La pression : l’accroissement de la pression


Il existe deux types de pression.
 La pression litho-statique
 La pression tectonique

a- La pression litho-statique
C’est la pression qui s’exerce lorsqu’on s’enfonce dans les profondeurs de l’écorce terrestre.

b- La pression tectonique
C’est la pression obtenue par des contraintes latérales comme celles qui agissent lors de la
collision de deux plaques lithosphériques.

Schéma des pressions

3. Les minéralisateurs
Ce sont des éléments qui apportent des nouveau minéraux provenant des matières chaudes
(magma) en profondeur aux roches.
Remarque : la géothermie est la chaleur de la terre.
Notion de gradient géothermique
On appelle gradient géothermique, l’augmentation de la température souterraine toute fois
lorsqu’on s’enfonce à l’intérieur de la terre.
C’est aussi le fait que la température de la terre s’élève de façon variable avec la nature du
milieu et la profondeur.

4. Détermination de la température et de la profondeur


a. Calcul de la profondeur de minéralisation.
La profondeur de minéralisation est la distance parcourue par les minéralisateurs pour venir
se placer sur la roche préexistante.
Elle se calcul à partir du coefficient géothermique en fonction de la température.
Exemples : 1°C 30m

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2,5°C 50m
Exercice
A quelle distances peut-on observer la montée des minéralisateurs à partir d’un magma dont
les températures sont les suivantes : 1100°C ; 2535°C et 3750°c.
On donne le gradient géothermique : 600°C 20m

b. Calcul de la température de minéralisation


On calcul la température de minéralisation par la même méthode (la règle de trois) avec la
profondeur de minéralisation.

Exercice
Détermine la température de minéralisation d’une roche dont la matière proviennent d’une
profondeur de : 5000m ; 3750m ; 9350m.
On donne le gradient géothermique : 300m 775°C

III. Différentes types de métamorphismes


On distingue deux types de métamorphismes :
 Le métamorphisme général
 Le métamorphisme de contact

1. Métamorphisme général
On appelle métamorphisme général ou géosynclinal, est un métamorphisme qui s’effectue
dans les zones plissées ou des chaines de montagne où les sédiments s’accumulent et se
transforment dans les géosynclinaux.

Exemple des roches du métamorphisme général : l’argile, le calcaire, le grès et la houille.

2. Le métamorphisme de contact
On appelle par métamorphisme de contact, le métamorphisme qui s’exerce sur les roches
préexistantes (anciennes) à partir des roches magmatiques d’intrusion et surtout des
massifs granitiques « d’ascension ».

Remarque : le métamorphisme général est encore appelé métamorphisme iso-chimique à


cause de son accroissement.

IV. Les conséquences du métamorphisme


Le métamorphisme conduit :
 A la formation des roches cristallines : les schistes, qui sont des roches formées
essentiellement des cristaux.
 A la formation des roches cristallophylliennes : les micaschistes et les gneiss, qui
sont des roches constituées essentiellement des cristaux et des feuillets.

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ETUDES DES ROCHES METAMORPHIQUES

I. LE GNEISS
1. Définition
Le gneiss est une roche cristallophyllienne dont les cristaux sont tous alignés dans le même
sens ce qui donne un aspect rubané caractéristique : c’est une roche métamorphique.

2. Composition minéralogique
Le gneiss est une roche caractérisées par :
 Un empilement des lits noirs, riche en minéraux sombres : le mica noir
 Un empilement des lits blancs riche en quartz
 Des minéraux blancs à rosés : le feldspath

3. Observation microscopique
Le gneiss présente au microscope les lits des micas noirs, du quartz et des feldspaths.

Gneiss= Mica + Quartz + Feldspath

II. LE MICASCHISTE
1. Définition
Le micaschiste est une roche métamorphique cristallophyllienne, formé des lits des micas
séparé par les lits des quartz mais n’ayant pas des feldspaths.

2. Composition minéralogique
Le micaschiste est constitué des lits mica (mica noir souvent mica blanc) et des lits de
quartz.
Micaschiste= Mica + Quartz

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III. Etude comparative des roches métamorphiques : le gneiss et le


micaschiste.
Caractères généraux Le gneiss Le micaschiste

Définition Le gneiss est une roche Le micaschiste est une roche


cristallophyllienne dont les métamorphique
cristaux sont tous alignés cristallophyllienne, formé des
dans le même sens ce qui lits des micas séparé par les
donne un aspect rubané lits de quartz mais n’ayant pas
caractéristique des feldspaths
Aspects Le gneiss présente une Le micaschiste présente une
microscopiques superposition des feuillets alternance des lits des micas
réguliers c’est-à-dire une noirs et blancs, des cristaux
succession de petites de quartz.
couches noires minces et des
grosses couches claires et
épaisses.
Composition Le gneiss est composé Le micaschiste est composé
minéralogique minéralogiquement par les minéralogiquement par la
feuillets de micas noirs ou succession des lits de micas
biotites, de micas blancs ou noirs ou biotites et blancs ou
muscovites, des cristaux de muscovites, de quartz mais
quartz et de feldspaths. pas de feldspaths.
Action expérimentale Dans les conditions Dans les conditions ordinaires,
de l’eau, de la chaleur ordinaires, le gneiss est le micaschiste est insoluble
et de l’acide insoluble dans l’eau, ne fond dans l’eau, ne fond pas en
chlorhydrique pas en contact de la chaleur contact de la chaleur et ne fait
et ne fait pas effervescence pas effervescence en contact
en contact de l’acide de l’acide chlorhydrique
chlorhydrique (HCL). (HCL).
Structure Le gneiss est une roche Le micaschiste est une roche
métamorphique à structure métamorphique à structure
cristallophyllienne cristallophyllienne

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FONCTIONS VITALES CHEZ LEZ INVERTEBRES

I. Définition d’invertébré
Un invertébré est un animal qui ne possède pas une colonne vertébrale.

Exemples : le moustique, la mouche, le papillon,…

II. Fonction vitale


1. Définition
On appelle fonction vitale, un travail accompli par un ou plusieurs organes pour assurer la
survie de l’espèce.

Exemples : la reproduction, la locomotion, la croissance,…

2. Différentes fonctions vitales


Les différentes fonctions sont :
 La reproduction assurée par les organes génitaux (mâle et femelle)
 La nutrition, assurée par la bouche
 La croissance, assurée par les os
 La respiration, assurée par les narines et les poumons
 L’excrétion, assurée par les pénis, l’orifice urinaire chez les femmes et l’anus.
 La locomotion, assurée par les pieds…

III. La reproduction
La reproduction est le mode de multiplication chez les êtres vivants.

A. Différents mode de reproduction


On distingue deux modes reproductions
 Reproduction sexuée
 Reproduction asexuée

1. La reproduction sexuée
a. Définition
La reproduction sexuée est le mode de reproduction ou multiplication des êtres vivants qui
fait intervenir les cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules).

Exemple de reproduction sexuée : chez la mouche ; chez le criquet ;…

b. Caractéristique de la reproduction sexuée.


Ce qui caractérise la reproduction sexuée est qu’elle fait intervenir les sexes (males et
femelle) qui vont produire à leur tour les cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules). Ces
cellules sexuelles vont se fusionner (fécondation) pour donner un zygote (œuf).

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2. La reproduction asexuée
a. Définition
La reproduction asexuée est le mode de multiplication des êtres vivants qui ne fait pas
intervenir les cellules sexuelles (spermatozoïde et ovule).

b. Différents modes de reproduction asexuée


Les êtres vivants sont divisés en deux catégories : les animaux et les végétaux.
 Les modes de multiplication asexuée chez les animaux sont : le bourgeonnement et
la scissiparité.
 Les modes de reproduction asexuée chez les végétaux sont : le marcottage, le
bouturage et le greffage.

b.1. la scissiparité
La scissiparité est le mode de multiplication asexuée de certains animaux, par lequel le
corps se divise en deux parties.

Exemples : la paramécie, l’amibe,…

Schéma de scissiparité chez la paramécie

b.2. le bourgeonnement
Le bourgeonnement est le mode de multiplication asexuée de certains animaux aquatiques
au cours duquel l’animal émet un bourgeon.

Exemple : l’hydre d’eau douce.

Schéma du bourgeonnement chez l’hydre d’eau douce.

IV. Description de la reproduction sexuée chez les invertébrés


A. La reproduction sexuée chez la mouche
1. Définition de la mouche
La mouche est un insecte de forme grosse et courte.

2. Différentes parties d’une mouche


Une mouche présente 3 parties : la tête, le thorax et l’abdomen.

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Schéma d’une mouche


3. La reproduction
Les mouches se reproduisent par les sexes (mâle et femelle). Apres la rencontre de deux
insectes (mouches), la mouche male monte sur le dos de la mouche femelle :
l’accouplement commence.
L’accouplement est l’union entre deux sexes mâle et femelle.
Pendant l’accouplement, la mouche male dépose ses spermatozoïdes dans l’appareil génital
de la femelle. Apres quelques minutes il y a la fécondation.
La fécondation est l’union entre deux cellules sexuelles (spermatozoïde et ovule).
Apres la fécondation, on obtient un œuf ou zygote qui finira partir sortir pour donner une
larve (bébé).

B. La reproduction chez les criquets


1. Définition du criquet
Le criquet est un insecte herbivore qui se déplace en sautant, et en volant.

2. Différentes parties du criquet


Un criquet présente trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.

Schéma d’un criquet

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3. La reproduction
Les criquets se reproduisent par les sexes. Le rapprochement des sexes se fait suit a un
chant ; le criquet male émet un chant et le criquet femelle reste muet, le criquet chanteur
grimpe sur le dos de l’autre et l’accouplement commence. Le male dépose ses
spermatozoïdes enfermés dans une enveloppe appelée spermatophore. Les ovules seront
fécondés au moment de la ponte.
Chez les criquets la fécondation est interne. Apres la fécondation, la femelle pond les œufs
dans le sol en plusieurs fois, par paquets de cinquante.

Cellule sexuelle femelle ou ovule cellule sexuelle male ou spermatozoïde

V. Description de la reproduction asexuée chez les invertébrés


A. La reproduction asexuée chez la paramécie
1. Définition de la paramécie
La paramécie est un protozoaire de l’embranchement des ciliés, présent dans les eaux
douces stagnantes et dont le corps atteint parfois 0,2 mm de long.

2. Structure de la paramécie
La paramécie présente trois (03) parties : la membrane, le cytoplasme et le noyau.
Schéma montrant la structure d’une paramécie

3. La reproduction
Elles se multiplient par division transversale : le cytoplasme et le noyau s’allongent puis
s’étranglent et se coupent en deux parties égales.
La paramécie se divise ou se multiplie par scissiparité.

B. La reproduction asexuée chez l’hydre


1. Définition de l’hydre
L’hydre est un animal dépourvu de la colonne vertébrale vivant dans les eaux douces.

2. Différentes parties d’une hydre


Une hydre est composée d’un corps allongé sous forme cylindrique se terminant par des cils
vibratiles.

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3. Reproduction
Pendant la période de la reproduction, on voit apparaitre sur le corps de l’hydre mère, des
petits renflements auxquels on donne le nom des bourgeons. Ses bourgeons croitront,
jusqu'à se séparer de l’hydre mère pour en fin constituer une hydre fille.
La reproduction chez l’hydre est appelée bourgeonnement.
A partir d’une seule hydre on peut aussi obtenir plusieurs hydres filles.

VI. Description de la croissance chez les invertébrés


1. Définition de la croissance
La croissance est le développement progressif d’un corps organisé.

2. Les différents types de croissance


Les différents types de croissance sont :
 La croissance continue
 La croissance discontinue

a. La croissance continue
La croissance continue est l’action de grossir ou grandir en passant de l’âge jeune à l’âge
adulte tout en présentant des étapes à intervalles serrés.

Exemples des invertébrés à croissance continue : la mouche, le papillon,…

b. La croissance discontinue
La croissance discontinue est l’action de grossir ou de grandir en passant au stade jeune
accompagné des mues au stade adulte, tout en présentant des stries à intervalles espacés.

Exemples des invertébrés à croissance discontinue : certains insectes, les crustacés, les
arachnides,…

VII. Le développement chez les invertébrés


Il existe deux types de développement :
 Le développement direct
 Le développement indirect

A. Le développement direct
Le développement direct est le développement des organismes qui ne font pas intervenir des
mues et des métamorphoses.

B. Le développent indirect
1. Définition
Le développement indirect est le développement des organismes qui font intervenir des
mues et des métamorphoses.

2. Les différents types des mues et métamorphoses


a. Mue
La mue est le changement de la peau chez les animaux à une certaines époques.

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b. Métamorphose
La métamorphose est un changement d’une forme à une autre forme du corps.
Il existe deux types de métamorphose : complète et incomplète

b.1. métamorphose complète


C’est l’ensemble des transformations qui partent de l’œuf au stade adulte en passant par le
stade de nymphe.
On appelle nymphe, un état transitoire ou intermédiaire entre la larve et l’adulte.
On appelle larve, une forme intermédiaire prise par certains animaux avant le stade adulte
pour les uns ou avant les stades de nymphe pour les autres.

Œuf larve nymphe

Insecte parfait (adulte)

Exemples des insectes à métamorphose complète : la mouche, le papillon,…

 Cycle de développement chez la mouche.


Chez la mouche, la nymphe se trouve dans une pupe. La pupe est une enveloppe qui
protège la nymphe.

Œuf larve (asticot) nymphe

Mouche parfaite

 Cycle de développement chez le papillon


Chez le papillon, la larve est appelée chenille, la nymphe est appelée chrysalide.

Œuf larve (chenille) nymphe (Chrysalide)


Papillon parfait

b.2 métamorphose incomplète


On appelle métamorphose incomplète, l’ensemble des transformations qui partent de l’œuf
au stade adulte sans passer par le stade de nymphe.
Œuf larve

Insecte parfait

Exemples des insectes à métamorphose incomplète : le criquet, la sauterelle,…


Cycle de développement chez le criquet

Œuf larve

Insecte parfait (criquet)

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ORGANISATION EN SOCIETE CHEZ LES INSECTES

Introduction
Parmi les invertébrés de même espèce qui vivent en groupe, beaucoup se réunissent de
façon temporaire ou forment de simples rassemblements. D’autre ne vivent jamais isolés :
c’est le cas des abeilles, des fourmis et les termites par exemples.

I. Organisation chez les abeilles

A. Définition d’une abeille


Une abeille est un insecte social vivant dans une ruche et produisant le miel et la cire.
 La cire : c’est une substance molle et jaunâtre secrétée par les abeilles qui leurs
permettent de fabriquer les alvéoles de leurs ruche.

B. Systématiques ou classification élémentaire des abeilles


1. Définition de la systématique
La systématique est une science qui permet de classer les êtres vivants selon leur
ressemblance appelé clé de classification.

2. Classification des abeilles


a. Le règne
Les abeilles sont les êtres vivants qui font partie du règne animal.

b. Embranchement
Les abeilles font partie de l’embranchement des arthropodes.
Un arthropode est un animal dont le corps et les membres sont formés des segments
mobiles grâce à la présence d’articulation.

c. La classe
Les abeilles font partie de la classe des insectes.
Un insecte est un animal qui est composé de 3 paires de pattes.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

d. La famille
Les abeilles font parties de la famille des Apidés
Les Apidés sont insectes composés des abeilles domestiques et sauvages.

e. L’ordre
Les abeilles font parties de l’ordre d’hyménoptères.
Les hyménoptères sont les ordres des insectes qui comportent deux paires d’ailes
membraneuses.

C. la ruche
1. définition de la ruche
La ruche est un habitat ou vivent les abeilles.

2. Structure de la ruche
La ruche est composée des alvéoles et de la cire.

a. La cire
C’est une substance molle et jaunâtre secrétée par les abeilles qui leurs permettent de
fabriquer les alvéoles de leurs ruche.

b. Alvéole
C’est une cavité (trou) de cire façonnée par les abeilles

Schéma d’une ruche


D. Organisation sociale des abeilles
Dans une ruche nous retrouvons la reine, les ouvrières et les faux bourdons.

1. Description de chaque individu


a. La reine
La reine est une abeille à abdomen plus allongé, aux ailes courtes et elle est unique dans la
ruche.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

b. Les ouvrières
C’est une foule d’abeille toutes semblables avec un abdomen court et des ailes longues elles
entourent la reine.

c. Les faux bourdons


Les faux bourdons sont quelques individus au corps massif se déplacent lentement.

2. Rôle de chaque individu dans la ruche


a. Rôle de la reine
La reine est l’unique abeille femelle qui a pour rôle de pondre mille à deux mille œufs par
jour.

b. rôle des ouvrières


Les ouvrières jouent plusieurs rôles :
 Elles construisent les alvéoles de la ruche à partir de la cire
 Elles nourrissent la colonie (ensembles des toutes les abeilles) de pollen et de nectar
 Elles assurent la défense de la colonie grâce à leur aiguillon venimeux à l’extrémité
de l’abdomen.

c. rôle des faux bourdons ou des males


Les males jouent le rôle de féconder les ovules de la reine.
Remarques :
 Essaim : on appelle essaim, l’arrêt des abeilles au-dessus de quelques choses.
 L’essaimage : c’est le déplacement des abeilles en groupes organisés ;
 Apiculture : c’est l’élevage des abeilles
 Apiculteur : c’est une personne qui élève les abeilles.
 La parthénogenèse : c’est le développement de l’ovule sans fécondation.
 Le vol nuptial : c’est le vol au cours duquel tous les males s’accouplent avec la reine
tour à tour.
 Gelée royale : c’est une bouillie nourricière des jeunes larves à partir de six jours.
 Larve royale : c’est la larve qui donne naissance à la reine.

II. Organisations chez les termites


A. Définition
1. Termite.
C’est un insecte vivant en société dans une termitière.

2. Termitière
C’est l’habitat des termites, une construction en terme ou en carton de bois.

B. Systématique des termites


1. Règne
Les termites font parties du règne animal.

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2. Embranchement
Les termites font parties l’embranchement des arthropodes.

3. Classe
Les termites font parties de la classe des insectes.

4. Ordre
Les termites font parties de l’ordre des isoptères.
Un isoptère est un insecte à ailes égales.

5. Famille
Les termites font parties des insectes à abdomen long.

C. Organisation sociale des termites


Dans une termitière nous retrouvons : le roi, la reine, les ouvrières et les soldats.
1. Roi : le roi est un termite qui a pour rôle de féconder la reine de temps en temps. Il
existe qu’un seul roi dans une termitière.
2. La reine : la reine pond un grand nombre d’œufs par an, plus de 10 million. Il existe
qu’une seule reine dans une termitière.
NB : le roi et la reine vivent dans une même loge. Au départ, ils sont ailés, mais perdent les
ailes après le vol.

3. Les ouvriers
Les ouvriers ont plusieurs taches :
 Ils assurent la construction ou la réparation de la termitière
 Ils transportent de la nourriture
 Ils soignent les larves et les œufs
 Ils nourrissent les larves, les soldats, le roi et la reine sans oublier eux-mêmes.

4. Les soldats
Les soldats ont pour rôle de défendre la termitière contre les envahisseurs.

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE

I. Définition
L’écologie est une science de la vie qui étudie les relations qui existent entre les êtres
vivants et leurs milieux de vie ou biotope.

II. Différentes sciences écologiques


Les différentes sciences écologiques sont :
 L’autoécologie
 La synécologie
 La démo-écologie

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

1. L’autoécologie
L’autoécologie est une branche de l’écologie qui a pour but, l’étude des rapports d’une seule
espèce avec son milieu de vie.

2. La synécologie
La synécologie est une branche de l’écologie qui a pour but, l’étude des rapports de
plusieurs espèces avec leurs milieux de vie.
La synécologie est divisée en deux sciences :
 La synécologie descriptive
 La synécologie fonctionnelle

a. Synécologie descriptive
La synécologie descriptive a pour but de décrire les groupements des êtres vivants dans un
milieu.

b. La synécologie fonctionnelle
La synécologie fonctionnelle étudie l’évolution des successions des groupements, des
transferts des matières d’énergie entre les conditions d’un milieu donné.

3. Démo-écologie
La démo-écologie encore appelé dynamique des populations est une science qui étudie les
variations de la structure des populations et la recherche des causes de ces variations.

III. Définition de quelques concepts


1. Ecosystème
Un écosystème est un ensemble formé des êtres vivants (biocénose) et de leur milieu de vie
(biotope) qu’ils occupent.

Ecosystème = Biotope + Biocénose

a. Biotope :
C’est un milieu peuplé ou occupé par plusieurs espèces des êtres vivants.

b. biocénose
C’est l’ensemble des êtres vivants qui peuplent ou qui occupent un biotope ou un milieu
naturel.

2. Peuplement
C’est l’ensemble des êtres vivants présents dans un même environnement.

3. L’environnement
C’est l’ensemble des tout ce qui entourent l’Homme.

4. La faune
C’est l’ensemble des animaux qui occupent une région.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

5. La flore : c’est l’ensemble des plantes qui poussent dans une région donnée.

L’ECOSYSTEME

I. Définition
Un écosystème est un ensemble formé des êtres vivants et de leur milieu de vie qu’ils
occupent.

II. Les différents types d’écosystèmes


Il existe deux types d’écosystèmes :
 Ecosystème terrestre
 Ecosystème aquatique

A. Ecosystème terrestre
C’est l’ensemble des êtres vivants (biocénose) qui vivent sur la terre (biotope).
Parmi ses êtres vivants, nous citons :
 La savane
 La forêt
 La faune
 La flore

1. La savane : c’est une couverture végétale dominée par l’herbe.


L’herbe : c’est une plante commune à tige non ligneuse, résistante et assez envahissante.
Ils existent plusieurs types de savane : la savane herbacée ou herbeuse, la savane arbustive
ou boisée, et la savane arborescente.

a. La savane herbacée
La savane herbacée ou herbeuse est une savane dominée par l’herbe.

b. La savane arbustive
La savane arbustive encore appelée savane boisée, est une savane dominée par les arbres
et les arbustes.

c. La savane arborescente
La savane arborescente est encore appelée savane arborée est une savane dominée par les
grandes graminées et des arbres de 5 à 10 m d’hauteur.

2. La forêt
La forêt est une grande étendue de terrain plantée d’arbres et d’herbes.
Ils existent plusieurs types de forets : la forêt dense, la forêt clairsemée, la forêt primaire, et
la forêt secondaire.

a. La forêt dense
La forêt dense est une forêt vierge ayant des arbres très serrés, qui n’a pas encore été
exploité par l’Homme.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

b. La forêt clairsemée
La forêt clairsemée est une forêt dans laquelle les arbres sont espacés les uns aux autres.
c. La forêt primaire
La forêt primaire est une forêt non exploitée dans laquelle on trouve les arbres serrés les uns
des autres.

d. La forêt secondaire
La forêt secondaire est une forêt qui a été exploitée par l’Homme.

B. Ecosystème aquatique
L’écosystème aquatique est l’ensemble des êtres vivants (biocénose) qui vivent dans l’eau
(biotope).
Parmi ses êtres vivants nous citons les poissons, les algues, les hydres, les méduses,…

1. Quelques milieux de l’écosystème aquatique


Ces milieux sont : les lacs, les étangs, les mers, les océans, les mangroves,…

2. Définitions des différents milieux


a. Les lacs
Un lac est une grande étendue d’eau continentale généralement douce souvent qualifiée
selon son origine.
Dans un lac on trouve les animaux, des plantes comme les algues, les fougères,…

b. L’étang
Un étang est une petite étendue d’eau peu profonde et stagnante.
Dans l’étang on trouve les animaux et les plantes.

c. Les mers et les océans


Ce sont des grandes ou vastes étendues d’eau salée qui couvre une partie de la surface du
globe terrestre.
Dans les mers et les océans, on trouve plusieurs espèces des animaux et des plantes ou
des végétaux.

d. La mangrove
Dans les régions côtières intertropicales, la formation végétale caractérisée par des forets
impénétrables de palétuviers qui fixent leurs racines dans les bains aux eaux calmes où se
déposent des boues et limons.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

FACTEURS ECOLOGIQUES

I. Définition
On appelle facteur écologique, tout élément qui peut agir directement sur les êtres vivants au
cours de leurs développements.

Exemples : la température, la lumière,…

II. Les différents facteurs écologiques


Les différents facteurs écologiques sont :
 Les facteurs climatiques
 Les facteurs édaphiques
 Les facteurs biotiques

A. Les facteurs climatiques


1. Notion du climat
On appelle climat, l’ensemble des phénomènes météorologiques (température, pression,
vent et précipitation).
On distingue 3 formes de climats :
 Macro climat
 Méso climat
 Micro climat

a. Macro climat
On appelle macroclimat, un climat régional.

Exemple : le climat des plateaux téké

b. Méso climat
On appelle méso climat ou climat local, une subdivision de macroclimat localement.

Exemple : le climat des plateaux de MBE

c. Micro climat
On appelle micro climat, un climat considéré à l’échelle d’un organisme.

2. Classification des climats


Il existe plusieurs types de climats :

a. Les climats désertiques


Ce sont des climats qui ont une pluviosité aléatoire.

b. Les climats non désertiques


Ce sont des climats qui ont un rythme pluviométrique régulier.

c. Les climats inter tropicaux

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Ces climats se subdivisent en deux sous climats à savoir : les climats subéquatoriaux ou les
climats équatoriaux et les climats tropicaux.
 Les climats subéquatoriaux ou équatoriaux.
Ce sont les climats qui peuvent avoir ou non des raisons sèches.
 Les climats tropicaux
Ce sont des climats qui se caractérisent par l’existence d’une saison sèche.

d. Les climats extratropicaux


Ce sont des climats qui se caractérisent par un photopériodisme quotidien et saisonnier.
On distingue 4 types des climats extratropicaux :
 Les climats océaniques
Ce sont des climats qui sont très complexe, qui n’ont pas des saisons sèches.
 Les climats continentaux
Ce sont des climats qui ont une saison sèche hivernale (hiver)
 Les climats méditerranéens
Ce sont des climats qui ont une saison sèche pendant l’été.
 Les climats polaires ou subpolaires
Ce sont des climats situés aux niveaux des pôles, caractérisés par un photopériodisme
saisonnier.

B. Les facteurs édaphiques


Ce sont des facteurs écologiques liés au sol, qui ont une influence profonde sur la répartition
des êtres vivants.

C. Les facteurs biotiques


Ce sont les facteurs écologiques liés à la vie ou ce sont des facteurs qui permettent le
développement de la vie.

DESCRIPTION DES FACTEURS ECOLOGIQUES

I. Facteurs climatiques
Les facteurs climatiques sont des facteurs liés aux variations climatiques d’un milieu donné.
Ces facteurs climatiques sont :
 La lumière
 La température
 L’humidité
 La pluviosité
 Le vent

A. La lumière
La lumière ou le clairement agit sous plusieurs aspect qui sont :
 La durée

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 L’intensité
 La longueur d’onde et la polarité

1. La durée
La durée de la lumière est encore appelée photopériodisme. Ce photopériodisme est
caractérisé par des cycles dont on distingue 3 types :
 Les cycles saisonniers
 Les cycles lunaires
 Les cycles circadiens nycthéméraux.

a. Les cycles lunaires


Les cycles lunaires ont une influence sur quelque activité des animaux.
Exemple : chez certains poissons de mer, la ponte se fait en été pendant la pleine lune.

b. Les cycles saisonniers


Plus on s’éloigne de l’équateur et plus ces cycles deviennent plus marqués.
Ils ont une action sur la reproduction des animaux.
Exemple : le développement des gonades chez certains oiseaux a lieu pendant la période
des jours longs.

c. Les cycles circadiens nycthéméraux


L’action de ce rythme ou cycle se traduit par une activité locomotion chez les animaux.
Exemple : les chausses souris sortent au crépuscule (la nuit).
Chez les végétaux ce rythme a une action sur la nutrition.
Notamment en ce qui concerne, la photosynthèse qui se fait que la journée.
2. L’intensité
Une forte intensité de la lumière peut tuer certains êtres vivants.
Une intensité trop faible peut provoquer l’arrêt de l’activité locomotrice.
En générale, l’intensité de la lumière agit sur l’activité motrice, la morphologie et sur la
reproduction.

3. La longueur d’onde
Il s’agit particulièrement l’action des rayons ultraviolets (UV) du soleil sur les êtres vivants.

4. La polarité
La polarité de la lumière est la transformation de la lumière pour pouvoir observer.
Les rayons solaires peuvent être polarisés et quelques animaux ont la possibilité d’apprécier
cette polarité de la lumière.
Exemple : les abeilles ont la possibilité de connaitre la position du soleil, même s’il est
caché de pouvoir s’orienter.

5. rôle de l’intensité de la lumière


L’intensité de la lumière joue un rôle important chez les végétaux dans la réalisation de la
photosynthèse et orientation de leurs croissances.

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Ainsi on distingue :
a. Les plantes héliophiles
Les plantes héliophiles sont des plantes qui aiment la lumière.

b. Les plantes semi ou hémi- héliophiles


Les plantes semi ou hémi- héliophiles sont des plants qui n’aiment pas trop la lumière.

c. Les plantes sciaphiles


Les plantes sciaphiles sont les plantes qui n’ont pas besoin de la lumière.

d. Les plantes semi ou hémi sciaphiles ou encore scia héliophiles.


Ces sont des plantes qui n’ont pas besoin de trop de la lumière.

B. La température
La température est le facteur climatique le plus important. Il a des limites de tolérance qui
varient selon des espèces.

Concernant les animaux, on distingue :


 Les animaux homéothermes
Ce sont des animaux qui ont une température constante
Exemple : l’Homme

 Les animaux poïkilothermes


Ce sont des animaux qui ont une température variable.

1. L’action de la température chez les végétaux


a. Sur la morphologie (forme des plantes)
La température permet de classer les végétaux en 5 formes ou types biologique encore
appelée bio morphologie.

Ces types bios morphologiques sont :

 Les phanérophytes :
Ce sont des grands arbres dont les tailles varient de 10 à 100 d’hauteur, ayant des
bourgeons aériens protégés par des écailles isolent.

 Les chaméphytes :
Ce sont des arbustes dont les tailles varient souvent entre 25cm et 150 cm. Leurs tiges
sont rampantes ou peu élevées.
Ce sont des plantes sous-bois.
 Les hémi cryptophytes :
Ce sont des plantes qui ont des bourgeons à moitié cachés par des feuilles mortes.
Leurs tiges sont en générales dans le sol et chaque année leurs tiges aériennes
apparaissent.

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Cours de sciences de la vie et de la terre, écrit par MIKOUNGUI GOMO MAT-Sheridan

 Les cryptophytes :
Ce sont des plantes qui ont des bourgeons cachés.
 Ces bourgeons peuvent êtres cachés dans le sol, dans ce cas les végétaux sont
appelés géophytes.
 Ces bourgeons peuvent êtres cachés dans l’eau, dans ce cas les végétaux sont
qualifiés de hydrophytes.

 Les thérophytes :
Ce sont des plantes annuelles qui meurent au début de la mauvaise saison et seules les
graines ou les spores subsistent pour germer à nouveau lorsque les conditions redeviennent
favorables.

b. Action de la température sur la physiologie des végétaux (le


fonctionnement)
Il s’agit des adaptations dont on distingue deux types : la dormance et l’hivernalisation.
 La dormance
Elle concerne les bourgeons et les grains pendant les mauvaises saisons, ils restent en
vie ralentie pour germer de nouveau pendant la bonne saison.
 L’hivernalisation
Elle intéresse également des graines et les bourgeons.
Ces phénomènes se caractérise par les faites que ces graines, ces bourgeons pour germer
doivent d’abord subir l’action du froid.

2. L’action de la température chez les animaux


a. Sur la morphologie des animaux (la forme)
Il s’agit des adaptations, mais qui sont difficiles à identifiés. Il y a quelques règles qui
présentent beaucoup d’exceptions. Parmi ces règles nous avons :
 La règle de Bergman
Cette règle concerne la taille des individus, selon cette règle la taille la plus longue au sein
d’une espèce ou des espèces voisines se retrouvent dans les régions la plus froides.

 La règle d’Allen
Cette règle concerne les appendices. Selon cette règle les appendices sont d’autant plus
courts lorsque le climat est plus froid.
Exemple : les renards arctiques à des oreilles plus court à celui du Sahara.

 La règle de la fourrure
Cette règle concerne de la fourrure. Selon cette règle de la fourrure de mammifères des
régions froides est plus épaisse que celle des régions chaudes.

b. Sur la physiologie des animaux


Ce sont aussi les adaptations. Ces adaptations permettent de distinguer deux groupes
chez les animaux à savoir : homéotherme et poïkilotherme.

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On distingue 3 catégories des animaux poïkilothermes.


 Les animaux cyclo thermes : Ce sont des animaux qui ont une température
voisine de celle du milieu.
 Les animaux chimio thermes : Ce sont des animaux qui ont la possibilité de
réguler un peu leurs températures en fonction de leur métabolisme.
 Les animaux héliothermes : Ce sont des animaux qui tirent leur chaleur du soleil.
Exemple : les crocodiles.

C. L’HUMIDITE
L’humidité est l’état de quelque chose qui est humide (chargé de l’eau).
On distingue deux types d’humidités :
 L’humidité absolue
 L’humidité relative

1. L’humidité absolue
L’humidité absolue ou l’humidité atmosphérique est la quantité de vapeur d’eau exprimée en
g, contenue dans 1m3 d’air.

2. L’humidité relative
L’humidité relative est le rapport en % de la pression réelle de la vapeur d’eau sur la
pression de la vapeur d’eau saturante.
NB : l’humidité relative est mesurée à l’aide de deux appareils.
 Psychromètre a aspiration d’Asmann
 Hygromètre a cheveux.

3. Classification des êtres vivants par rapport à l’humidité


a. Chez les animaux
Par rapport à l’humidité, on classe les animaux en 4 groupes écologiques :
 Les animaux hydrophiles : Ce sont des animaux aquatiques
 Les animaux mésophiles : Ce sont des animaux des milieux à humidité variable
 Les animaux xérophiles : Ce sont des animaux qui ont besoin de très peu d’eau
 Les animaux indifférents : Ce sont des animaux qui n’ont pas des milieux
humides précis.

b. Chez les végétaux


Chez les végétaux, on distingue plusieurs petits groupes qui sont :
 Les végétaux aquatiques : ce sont des végétaux qui vivent dans l’eau
 Les végétaux semi-aquatiques : ce sont des végétaux dont une partie est dans
l’eau et une autre hors de l’eau.
 Les végétaux amphibiens : ce sont les végétaux qui vivent alternativement dans
l’eau et hors de l’eau.
 Les végétaux hygrophiles : ce sont des végétaux des milieux humides ;
 Les végétaux mésophiles : ce sont des végétaux qui ont un besoin modéré en
eau.
 Les végétaux xérophiles : ce sont les végétaux qui ont un besoin de très peu
d’eau.

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 Les végétaux aéro-hygrophiles : ce sont des végétaux qui utilisent l’eau des
embruns (gouttelettes d’eau atmosphérique).

D. LA PLUVIOSITE
La pluviosité est la hauteur de précipitation (pluie) en lieu donné par an.
La pluviosité est exprimée en mm ou en cm. en fonction des besoins, on peut quelque fois
utiliser les pluviosités mensuelles.
La pluviosité annuelle est variable selon les milieux, ce qui nous permet d’avoir des hautes
pluviosités et des pluviosités basses.

Exemple : à Brazzaville, la pluviosité est de 1300mm/an et au Caire elle est de de


30mm/an.
La pluviosité permet de caractériser un climat humide et un climat sec.
Ainsi donc un mois est qualifié de sec, lorsqu’il tombe moins de 30mm ou 50 mm d’eau.
On mesure la pluviosité à l’aide d’un pluviomètre.

E. LE VENT
Le vent est un mouvement de l’air qui se déplace d’une zone à haute pression vers une zone
de basse pression.

II. LES FACTEURS EDAPHIQUES


Les facteurs édaphiques sont les facteurs écologiques liés aux sols, qui ont une influence
profonde sur les répartitions des êtres vivants.

A. LES PROPRIETES PHYSIQUES DU SOL.


1. La profondeur
On entend par la profondeur du sol, l’épaisseur du sol. Cette épaisseur varie selon les
milieux. Elle a une grande importance pour les végétaux.

2. L’obscurité
Le sol en général est obscur, ce qui confère à certains animaux les adaptations particulières.

3. La pente
Elle est liée à la topographie. Elle favorise le ruissèlement qui est à l’origine du phénomène
de lessivage.

4. La température
Elle est liée à la nature du sol. Cette température augmente du haut vers le bas dans un sol
sableux et le contraire dans un sol argileux.

5. La texture
Elle est caractérisée par les dimensions des particules qui constituent le sol.

Parmi ces particules on distingue :


a. Les graviers : ce sont les particules qui ont des diamètres supérieures à 2mm

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b. Les sables grossiers : ce sont les particules qui ont des diamètres qui varient
entre 0,2 et 2mm.
c. Les sables fins : ce sont les particules qui ont des diamètres plus petits, comprises
entre 20µm et 0,2mm.
d. Les limons : ce sont des particules qui ont des diamètres qui varient entre 2µm et
20µm.
e. Les argiles et les colloïdes : leurs diamètres sont inférieurs à 2µm.

6. La structure
Elle résulte de l’arrangement de différentes particules de ces sols.
On distingue deux types principaux des structures :
 La structure particulaire
 La structure grumeleuse

a. Structure particulaire
C’est une structure dont les différentes particules peuvent se regrouper et former un bloc
compact : Dans ce cas, la structure est qualifiée de structure compacte.

b. Structure grumeleuse ou glomérulaire


Dans cette structure, les différentes particules forment les agrégats.

7. La porosité du sol
C’est la capacité qui a un sol de retenir de l’eau.
L’eau au niveau du sol se trouve sous 4 formes différentes :
a. L’eau de gravite : c’est l’eau qui occupe les pores assez grand et qui peut se
déplacer sous l’action de la pesanteur.
b. L’eau hygroscopique : c’est sont les eaux qui proviennent de l’humidité
atmosphérique et qui forme une mince pellicule autour des particules.
c. L’eau capillaire non absorbable : il s’agit des eaux qui occupent des pores des
diamètres inférieurs à 0,2µm.
d. L’eau capillaire absorbable : il s’agit des eaux qui occupent des pores de
diamètres supérieurs à 0,2µm et inférieurs à 8µm.

III. LES FACTEURS BIOTIQUES


Les facteurs biotiques sont des facteurs écologiques liés à la vie ou encore qui permettent le
développement de la vie des animaux et des végétaux.

A. LES ANIMAUX DU SOL


On appelle les animaux du sol, les animaux qui vivent dans le sol.

En fonction de leur caractère, on distingue 4 groupes :


1. La microfaune
Il s’agit des animaux qui ont une taille inférieure à 0,2µm.
Exemples : les protozoaires et les nématodes.

2. La mésofaune

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Il s’agit des animaux dont les tailles sont comprises entre 0,2 et 4µm.
Exemple : le collai

3. La macrofaune
Il s’agit des animaux dont la taille varie entre 4 et 8mm.
Exemple : les insectes.

4. La mégafaune
Il s’agit des animaux dont les tailles sont supérieures à 8mm.
La mégafaune est constituée de vertébrés et les invertébrés qui creusent les terriers dans le
sol.
Exemple : les rats.

B. LES VEGETAUX DU SOL


A la surface du globe, il y a plusieurs milieux appelés écosystèmes. Ces milieux sont définis
en fonction des végétaux que nous y trouve.
On distingue parmi ces milieux de l’équateur vers les pôles ou des pôles vers l’équateur :

De l’équateur vers les pôles :


1. La forêt tropicale, dense et humide encore appelée foret ombrophile.
2. Prairie tropicale encore appelé savane
3. Les déserts
4. Les maquis méditerranéen : c’est sont les forêts xérophiles (foret sèche).
5. Les prairies et steppe tempérées
6. Les forêts tempérées : c’est sont des forets qui ont des feuilles caduque, elles
sont qualifiées de caducifoliée
7. Forêt Boréale : c’est une forêt caducifoliée très basse
8. Toundra : c’est une formation herbeuse.

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