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Unité 1 Phénomènes géologiques externes

Introduction : Doc 1 page texte page 5 (p6 sm) SVT : MTTOUGUI

Les paysages géologiques varient sur la surface


de la terre ; ils sont constitués par des régions
continentales et d’autre marins, dans
lesquelles se déposent des roches
sédimentaires qui, le plus souvent ,
apparaissent sous forme de couches
superposées contenant ,dans la plus part des
cas, des fossiles.
Problématique : Au cours des constructions faites dans le
lycée on a découvert qu’il était construit sur un sol sableux …
Comment peut-on savoir l’origine de ce sable ?
s’agit-il d’un sol marin ou désertique ?
Peut-on dire que la région du lycée était autrefois envahie
par la mer ?
Chapitre 1 :

Réalisation de la carte paléogéographique d’une région


Rappel : cycle sédimentaire
Roche mère
Diagénèse érosion et altération
Sédimentation transport

Les roches sédimentaires résultent de la sédimentation et la consolidation (digenèse)


des sédiments. Ces sédiments peuvent être des éléments détritiques (sable) ou des
éléments solubles (sels) résultants de l’érosion des roches préexistantes de l’écorce
terrestre sous l’effet des facteurs d’érosion et qui seront transportés à l’aide du vent et
des eaux aux différents milieux de dépôts.
Au cours de ce transport il se produit plusieurs variations et altérations des caractères
des sédiments ce qui nous permet de reconstituer les conditions de transport et de
dépôts de ces sédiments en appliquant le Principe d’actualisme :
« les processus géologique qui se sont déroulés dans le passé soient identiques
à ceux que l’on observe actuellement et donc on peut reconstituer la
paléogéographie d’une région . »
(= la reconstitution de la géographie passée du territoire et son évolution).
1
Exemple d’une Problématique : ( doc2 p 31 sc ex) ( sc mat p 32)

Dans les bassins phosphatés du Maroc ; les


couches sédimentaires de la région de
Khouribga sont riches en fossiles de
poissons, reptiles et de mollusques …
A partir de l’étude de cet exemple et l’étude
des constituants de ces sédiments, comment
peut-on reconstituer les conditions et la
paléogéographie de ces régions à l’époque de
leur formation.

I- Comment peut-on déterminer la dynamique des facteurs du transport


des sédiments ?
A- Relation entre les caractéristiques et les figures sédimentaires avec les
facteurs du transport :
1- Caractéristiques des sédiments dans certains milieux sédimentaires
1-1 : Caractères des sédiments en montagne (fig 2 p 7 sc.ex) ( fig 2 p8 s.m)
Dans les vallées montagneuses,
s’accumulent des fragments rocheux
variables en taille et en composition, et qui
sont transportés par gravité (éboulement) ;
généralement de forme bréchique
(anguleux) ; elles sont appelés les éboulis.

1-2 : Caractères des sédiments au bord d’une rivière : (fig 2 p5 sc.ex)( fig 2p 6sc .m)
Dans les torrents, les rivières, les fleuves les matériaux
provenant de l’érosion sont transportés par les eaux de
ruissèlements ; ces matériaux peuvent être :
- Des substances dissoutes ;
- Des particules très fines : les argiles et les limons ;
- Des particules plus grosses de taille différentes :
(sables, graviers, et cailloux).
- Sur le bord peuvent se déposer des particules de tailles
différentes

1-3 Les caractères des sédiments sur une plage ou littorale : fig1 p 7 sc.ex (p 8 s.m)

2
Au niveau du littorale les sédiments subissent
l’action des vagues et du vent ainsi que
l’influence des marrés (hautes et basses).
Les sédiments sont hétérogènes, leur nature
dépend essentiellement des apports détritiques et
de la production biologique .

1-4 : les caractères des sédiments dans les dunes désertiques : fig 4 page 7(sm 8)

Sont formées de sable transporté par le vent


L’accumulation des sables présente des
formes en croissant appelés barkhanes .
Les deux pentes asymétriques d’une dune de
sable indiquent la direction du vent (le plus
faible exposé au vent)

2- les figures sédimentaires : page 9 (10 sm)

Se sont des structures qui s’observent sur les roches sédimentaires. Elles sont
des indicateurs du dynamique du transport et de la sédimentation des sédiments

2-1 : les rides (Ripples) : fig1-fig2 :

Les rides sont des dépôts essentiellement développés en contexte sableux. On


distingue :

 les rides d’oscillation : (ou rides de vagues) sont symétriques avec crête
rectiligne .Le courant est bidirectionnel (dans les rivages et les plages )

3
 Les rides de courant : sont asymétriques .elles sont engendrées par un
courant unidirectionnel .sa direction est perpendiculaire à l’orientation
générale des lignes de crêtes. (Dans les mers et les déserts)

2-2 : Fentes de dessiccations ( Mudcracks) fig 3 fig 4

Lorsque une mare d’eau s’évapore (assèche), la vase fine, formée essentiellement
d’argile se dessèche et se craquèle en plaques séparées par des fentes de
dessiccations (indiqueun milieu continental) .

2-3 : les traces d’activités des êtres vivants : fig 5

Il s’agit de tous les vestiges, autre


que les restes corporels, les traces
de déplacements habitats ainsi que
des coprolithes (excréments
fossiles).

2-4 la stratification oblique ou entrecroisée : (cross-bedding)

Structure sédimentaire oblique par


rapport à la stratification et se
recoupent mutuellement. Elle
indique le changement de sens du
courant lors de sédimentation des
sables.(Indique Milieu peu profond).

4
B- Etude des constituants des sédiments :

1- L’étude statistique des constituants des sédiments.


Exemple : Analyse granulométrique d’un sable :
1-1 Rappel : les composants d’un sédiment détritique : fig 1 page 11(p12 sm)

Le sable est une roche détritique meuble, composée des minéraux, du quartz,
calcaire, et l’argile de tailles différentes.
On trouve trois types de sables :
sable fluviatile, sable éolien et sable côtier ou marin.
Pour déterminer l’origine d’un sable donné, on procède à une étude
granulométrique portée sur la taille des grains de quartz (grains dures et résistants)

1-2 Protocole expérimental : préparation du sable fig 1 page 11(p 12 sm)

1-3 Résultats : voir tableau : doc 2 page 13

5
1-4 : Représentation graphique des résultats :
a- Histogramme et courbe de fréquence :
Pour représenter les données (éloignées) on utilise un polygone ou une courbe
semi logarithmique :
 En abscisse : on représente le diamètre des grains par une échelle logarithmique
et d’une manière rétrograde.
 En ordonnée : on représente le pourcentage pondéral de chaque fraction (tamis)
a-1 : Application : Représentation de l’histogramme et la courbe de fréquence
du sable A (tableau doc2).

a-2 : Interprétation des résultats :

 Rappel : texte interprétation dynamique : page 13

Donc :
 Courbe A : On constate que la courbe de fréquence A est unimodale donc le
sable A est homogène et bien classé, càd il n’a pas subi de remaniement lié au
courant. Ce sable a une origine unique :
- Côtier puisque les grains sont grossiers ( il sera Eolien si les grains étaient fines).
*** Exercice à la maison :
1- Représentez l’histogramme de la courbe de fréquence des deux sables B
et C (sur papier millimétré)
2- Analysez les 2 courbes et déduire l’origine des 2 sables .
Correction :

6
Analyse et déduction :
- Sable B : la courbe de fréquence est Unimodale
- sable homogène bien classé, origine unique (n’a pas subi de remaniement
liée au courant ) : ce sable est éolien ( grains fines).
- Sable c : la courbe de fréquence est Bimodale
 Sable hétérogène mal classé, n’a pas un origine unique ( a subi un
remaniement liée au courant ) : ce sable fluviatile (ou fluviale)
Remarque : Il peut être un sable homogène contaminé par un autre type de sable.

b- Courbe cumulative et indice de classement : doc3 page 15 ( page 16)


Afin de caractériser les sables analysés, on trace une courbe cumulative du poids
de diverses fractions en additionnant successivement les fractions obtenues.
Pour réaliser cette on suit les étapes suivantes :
* Portez sur l’axe des abscisses des dimensions des grains (dimensions des
mailles des tamis).
* Portez sur l axe des ordonnés le pourcentage cumulé des grains de 0 à100%.
La courbe des fréquences cumulées croissantes nous permet de retrouver
les Q1et Q3 et la médiane.
- le quantile 1(Q1) est la valeur du diamètre des grains à75% de la courbe
- la médiane (Md) est la valeur du diamètre des grains à50% de la courbe
- le quantile 3(Q3) est la valeur du diamètre des grains à 25% de la courbe

Figure 2: courbes granulométriques cumulatives de quelques


sédiments
A partir de la représentation graphique de l’échantillon (courbe cumulative), il
est possible de calculer l’indice de classement de Trask S0 avec Q1 et Q3
(le premier et le troisième quartile)

Cet indice permet d’apprécier le degré de classement d’un sédiment et


déduire l’environnement de dépôt selon le tableau suivant :

ou bien
7
2 Exercices d’application (suite des questions page 15)
1- Dessinez les courbes cumulatives de vos sables A, B et C en utilisant les
données du tableau précèdent.
2- Retrouvez les quartiles Q1et Q3 puis calculez l’indice S0.
Quelles conclusions peut-on tirer sur le classement des deux sables
3- Déterminez l’origine de vos sables en comparant les courbes obtenues aux
courbes de références. ( Fig2)

Réponses :1- Tableau des valeurs cumulatives


2-1,25 1,25 -1 1-0,8 0,8-0,63 0,63-0,5 0,5-0,4 0,4-0,3 0,3-0,2 0,2-0,125 0,125-0,1 0,1-0,08

sableA 0,8 26,8 68,8 88,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8
sableB 00 00 00 00 00 00 00 22 86 96 100
sableC 03 10 24 29 36 45 59 84 97 100 100

Courbes cumulatives :
A C B

3- indice de Trask et classement des sables:


- sable A-- Q1=0,75 ; Q3=1  S0 = √ Q3/Q1= 1,15
D’après le tableau S0< 1,23 -cela signifie que le sable est très bien classé.

- sable B-- Q1= 0,14 Q3= 0,19 S0 = √ Q3/Q1= 1,16

D’après le tableau S0< 1,23 -cela signifie que le sable est très bien classé

- sable C-- Q1=0,23 Q3=0,78 S0 = √ Q3/Q1= 1,84

D’après le tableau 1,75 <S0< 2 -cela signifie que le sable est mal classé

3- Analyse et déduction :

-la courbe cumulative du sable A ressemble à la courbe de référence des


sédiments du sable côtier(littorale).

- la courbe cumulative du sable B ressemble à la courbe de référence des


sédiments du sable éolien .

- la courbe cumulative du sable C ressemble à la courbe de référence des


sédiments fluviatile.

C- Conclusion générale : les caractéristiques des 3 échantillons :


8
Echantillon A Echantillon B Echantillon C
sable côtier sable éolien sable fluvial
Courbe de fréquence Unimodale Unimodale serré Bimodale vaste
Courbe cumulative Forte pente Forte pente Faible pente
Degré de classement S0 Bien classé Très bien classé Classement moyen
Q2 Grains gros Grains fins Grains moyens

2- Etude morphoscopique des constituants des sédiments :


Lors du transport les éléments détritiques d’un sédiment subissent des changements dans leurs
formes (morphologie) témoignant du dynamisme du transport qu’a subi un tel sédiment.
2-1 : Etude morphoscopique des grains de quartz d’un sable :
a- Préparation du sable : Les étapes de l’étude morphoscopique d’un sable sont les suivantes :
Préparation d’un échantillon de sable de la même manière utilisée dans l’étude statistique.
Isolement par tamisage des grains de quartz ayant un diamètre compris entre 0,4 mm et 1,6 mm.
Observation des grains isolés à la loupe binoculaire.
Pour faciliter l’observation, on disperse les grains de quartz sur une surface noire en présence de lumière assez forte.
b- Observation des types de grains de quartz à la loupe binoculaire :doc 4 p17(sm18)

Généralement il y’a trois types de grains de quartz dans un sable :


1) A- Non Usés (NU) : à angle très marqués, on les trouve dans un sable
récemment formé en place (sable granitique) ou ayant subi un transport de
faible distance (transport glaciaire)
2) B- Emoussés Luisants(EL) : à angle émoussé et éclat gras on les trouve dans
un sable ayant subi un long transport par l’eau (plage marin ou bas de fleuves)
3) C- Ronds Mats(RM) : rond à surface piquetée d’aspect mat ; on les trouve
dans un sable qui a subi un long transport par le vent (transport éolien).
 Travaux pratique : Comptage des grains d’un échantillon de sable
 Résultats :
Catégories NU EL RM
% 20 48 32
 Représentation des résultats :

9
diagramme circulaire

NU RM
20% 32%

EL
48%

Remarque : on peut aussi représenter les résultats sous forme d’histogramme.

 Interprétation :
On constate que le pourcentage des grains EL est le plus élevé dans cet échantillon
-> donc ce sable a subi un long transport dans un milieu aquatique
 origine : sable de plage ou sable marin .
Exercice d’application (à la maison) :
On prend trois échantillons de sable différents, et à l’aide la loupe binoculaire, on
dénombre les différentes catégories des grains de quartz, on obtient les résultats
obtenues dans le tableau suivant :
Catégorie \ échantillon Sable A Sable B Sable C
NU 79% 11% 15%
EL 10% 9% 65%
RM 11% 80% 20%
1) Représentez les résultats sous forme sous forme de 3 diagrammes circulaire
2) Déterminer la durée, le mode de transport puis déduisez l’origine de chaque sable.

Correction : 1-

2- - Dans le sable A il y a dominance des grains non usés (NU)


 transport de faible distance ou il n a pas subi de transport : c’est un sable granitique
(ou glaciere) ou fluviatil transporté à très courte distance .
- Dans le sable B : il y a dominance des ronds mats ( RM )
 transport dans un milieu éolien(vent) à longue durée : sable desertique
- Dans le sable C : il y a dominance des émousés luisants (EL)
 transport long dans un milieu aquatique : sable marin .
10
Remarque : on peut trouver d’autres types de grains intermédiaires.
Exemple Le type EM (émoussé mate) :sur une plage où le balancement des marées est
relativement calme, en plus l’action du vent les grains auront tendance à subir une abrasion sans
pour autant s'arrondir totalement.
2-2 étude morphoscopique des galets :

Les galets sont des cailloux arrondis par usure mécanique (éolienne, fluviatile,
côtière, glaciaire). Leurs diamètres varient entre20mm et 200mm.

A – Observation de la forme et l’aspect de la surface des galets (polycopie)

B- étude morphométrique (mesure des dimensions et degré d’arrondi)


On utilise 3 indices :polycopié

 Indice d’aplatissement Ia = (L+l ) x1000


2e
- si e=L=l Ia =1000  forme arrondi
circulaire
 Indice émoussé Ie = 2r x1000
L
- (e= 2r) Ie =1000  galet arrondie reflète l’action de l’érosion sur les sédiment.
 Indice dissymétrie Id = AC x1000
L
Information sur le facteur d’érosion Id =500 galet arrondi ; Id fluviatile > Id marin

*Diagramme des résultats : doc2

11
Ia
4000

3000

2000

1000
Ie
Exemple : galet A Ia= 2000 Ie=200
 d’après le diagramme c’est un galet fluviatile
C- Orientation des galets et relation avec le courant. ( Polycopié)
A partir de l’observation du
degré d’inclinaison des galets
dans les sédiments, on déduit
la direction du courant ainsi
que l’orientation de la plage.

3-la dynamique et les facteurs du transport des sédiments :


3-1 : Introduction : document 5 page 19

3-2 : Quelle est la relation entre le courant et les catégories des


constituants des sédiments ?

12
Expérience : doc 6 page 20

Résultats :
h=30cm h=50cm
Sable 344g 484g
Gros graviers 28g 185g
Graviers fins 0g 46g
total 372g 715g
 Question :
1- à partir du tableau préciser la relation entre :
- La vitesse du courant et la quantité des éléments transportés
- La vitesse du courant et la taille des éléments transportés.
2- établir le lien entre le model expérimental et les pentes des cours d’eau
dans la nature

* Réponse :

1- On observe quand la hauteur h d’inclinaison augmente càd la pente devient


forte  vitesse de courant est grande :
- la quantité et la taille des éléments transportés est très importante.
- les éléments les plus fines seront transportés.
2-la vitesse du courant d’eau varie selon le relief et le débit. Elle est élevée dans
les régions montagneuses à forte pente et aussi durant les saisons de pluie.

Ainsi la pesanteur et la force du courant interagissent pour déterminer l’ampleur


de l’érosion ou du transport. doc 7 p21(22)

13
3-3 : Quelle est la relation entre la taille des éléments sédimentaires et les
domaines de l’érosion du transport et de la sédimentation ?
Exercice :doc 8 p21 (p22)

Réponse :
1) pour une particule de 2mm de diamètre elle subit :
- l’érosion et l’arrachement lorsque la vitesse du courant est supérieure à100cm/s
- le transport : lorsque la vitesse du courant est entre Vmin 30cm/s et Vmax
100cm/s
- la sédimentation lorsque la vitesse est inférieure à 30cm/s.
2) le diamètre maximal de particules qui peut être transporté par un courant
de vitesse 100cm/s est égale à 9mm.
Remarque : Mode de transport des particules dans un courant doc p 21

Conclusion :
Dans la nature, en amant des cours d’eau, et du fait de la pente, la vitesse du
courant et de la pesanteur sont fortes, les particules fines vont être
arrachées et transportées ; seuls les gros galets vont s’y déposer.
On assiste donc à un granoclassement décroissant de la taille des sédiments
de l’amant vers l’aval. Ce qui nous indique le sens du courant.

I- Conditions de sédimentation dans les principaux


milieux de sédimentation : fig activité 2 page 24
14
Milieux de Types de sédiments
Sédimentation
pentes éboulis, coulées de solifluxion (glissement de terrain)
Milieux continentaux

vallées alluvions
torrentielles
Milieux Moraines (accumulations de blocs éboulés sur le
glaciaires glacier ou arrachés et transportés par lui)
Dépôts éoliens Dunes de sables, lœss (dépôt sédimentaire détritique
meuble, non stratifié,argilo-calcaire et silteux, à grain inférieur à
62,5μm)
Plaines (Grandes rivières permanentes):
alluviales granulats (sables, graviers et galets)
doc 1 p24 ;doc 2doc3 p 26
Lacs et
marécages
Séd détritiques : sables, galets et vases
Séd Chimiques : gypse, l’halite, la sylvite, calcaires rares
Séd organiques roches carbonées (charbon,hydrocarbure), diatomites .
Estuaire Embouchure d’un fleuve et où l’influence de la mer
marin et du domaine continental
situés aux limites du domaine

est prépondérante :
et ont des caractères mixtes.
Intermédiaire

dépôt essentiel est la vase formée de sable


quartzeux ou calcaire .
Delta Embouchure d’un fleuve qui a une action
dominante sur les marées ; sédimentation
abondante : (doc 2 p28)
Dépôts formés de sables surmontés par des argiles.
Lagune Étendue d’eau plus ou moins salée séparée de la
mer par un cordon littoral.
Evaporites (gypse, l’halite, la sylvite), calcaires
dolomitiques, dolomies, marnes. doc1 page 28

Littoral (la côte) -dépôts détritique terrigène : galets, sable, ...


Et -le plateau continental : zone plane, légèrement
Milieux
marins

Plateau- inclinée vers la mer, large en moyenne de 80km,


continental profonde de 200 m tout au plus :
- sédimentation à dominance siliceuse quand
l'apport détritique est fort dépôt détritiques
- sédimentation à dominance carbonatée là où
l'apport détritique est faible et le climat favorable
au développement des organismes constructeurs
15
(coraux par exemple).  dépôt chimique ou
biologique
Talus la pente continentale (ou talus continental), large de
45 km en moyenne et dont la profondeur va de 200
à 4000m, entamée par des canyons sous-marins :
Sédiments détritiques rythmés mis en place en bas
du talus par les courants de turbidité.  turbidites
plaine abyssale Sédiments détritiques fins (argiles) venant du talus
auxquels s'ajoutent les particules fines calcaires
tombant de la surface : débris planctoniques…
Dépôt de boues pélagiques (des êtres flottants ou
nageants).
Grands fonds A plus de 5000m de profondeur :
Argiles rouges, avec absence du calcaire sous le
niveau 5000m de compensation des carbonates
(Carbonate Compensation Depth: CCD):
au-dessous de laquelle tous les tests et coquilles
calcaire se dissolvent seul persistent les tests
siliceux.(radiolarites et diatomées)

Les différentes zones de sédimentation marins :

La zone néritique : qui s’étend du littoral jusqu’à une profondeur de -200 m, elle
englobe la zone littorale et le plateau continental (zone d’activité biologique et
photosynthétique : présence de lumière).
La zone pélagique : qui s’étend de -200m jusqu’à -5000m, cette zone englobe le
talus continental, la plaine abyssale et les grands fonds océaniques. (Absence de
lumière absence d’activité biologique sauf les êtres vivants planctoniques .

Conclusion : A partir de l’étude précédente on constate que chaque sédiment (ou


roche) qui se dépose dans un milieu donné présente un ensemble de caractères
lithologiques (nature rocheuse) et paléontologiques (fossiles) qui témoignent de
l’environnement de sa formation. Ces caractères forment le faciès d’une roche.

16
Faciès d’une roche = caractères lithologique + caractère paléontologique
----- indique le milieu de formation d’une roche .

Exemple :
-sable à coquille (brèche) --- la plage
-calcaire à foraminifère (plancton à test calcaire)- plateau continental <4000m
-calcaire à radiolaire(ou diatomées= plancton à test siliceux)plaine abyssale >4000m
-houille (charbon) avec les traces des fougères continent .
-calcaire à coquille d’escargot  lac (continent).

* Exercice d’application : les récifs coralliens (polycopié)

Réponse :
1-Les récifs coralliens se forment dans les littorales (zones côtières) chaudes à
climat tropical dont la température est élevée durant toute l’année, dans des eaux
oxygénés et propre, salée et peu profonde, éclairée avec présence d’un socle sur
lequel vont se fixer.

17
2- la présence des coraux dans la ville de zerhoun nous indique que cette dernière
était une zone marine peu profonde à climat tropical (une justification de la dérivée
des continents) .

3- ce type de fossile nous renseigne sur le milieu et les conditions de


sédimentation de la roche qui le contient :  on l’appelle fossile de faciès

Le fossile de faciès se caractérise par :


- zone de répartition (milieu de vie) restreinte.
- reste stable et non évolution au cours des temps géologiques.

III- Conditions de sédimentation d’un milieu ancien :


Exemple : le bassin des phosphates :
A- Où se trouvent les bassins phosphatés au Maroc ? doc1 p 29 (sm30)

B- Les caractéristiques des


faciès phosphatés au Maroc.
B-1 : la nature et les constituants des roches phosphatées au Maroc doc3 p 31

B-2 : Quelques fossiles des roches phosphatées doc2 page31

18
B3- Conclusion :
les roches phosphatées du Maroc sont très riches en fossiles marins (vertébrés
et invertébrés) qui vivaient à la fin de l’ère secondaire et au début du tertiaire (-
65MA à -50MA) ; dans des zones littorales, peu profondes, chaudes, à climat
tropicale.

C- Analyse d’une colonne stratigraphique de la série phosphatée.


(Exemple : série de oulad Abdoun) doc 4 page 33

Description :
- Série phosphatée très condensée (l’épaisseur varie d’une région à une autre)
- Rythme de sédimentation régulier qui dure à peu près 15 MA
- Période de dépôt = 15MA (-65MA-50MA)
- Faciès phosphaté constant caractérisé par l’alternance du sable phosphaté
et de calcaire phosphaté intercalés par des argiles et des silex.

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D- Conclusion : Caractéristiques du bassin de sédimentation des
roches phosphatées au Maroc.
 Les strates (les couches) phosphatées sont très riches en fossiles marins
(requins, invertébrés…)  Dépôt dans un milieu marin.
 La plus part des fossiles sont des dents et des squelettes des requins et des
reptiles  eaux marins chaudes, peu profonde, à climat tropical subtropical
(équatorial)
 Les éléments détritiques fins et bon classement des constituants
sédimentaires  dépôt dans de faibles profondeurs (0m-100m) et à
proximité des zones émergés (continent) avec du relief presque plat.
 Rythmicité  variation périodique de la profondeur.
 Présence de phosphate et de glauconie  eaux chaudes peu profondes.
E- Comment se sont formées les roches phosphatées au Maroc? doc 5 p 33

1- Les anciennes théories :


 Critique de la théorie biolithique :
- Il est difficile de concevoir une mort soudaine et massive des poissons sur
une large étendue (bassin > 4000km).
- Dans certaines mines de phosphates on a ’pas trouvé des fossiles
- Les grains de phosphates sont séparés des squelettes.
 Critique de la théorie minéralogique :
- Les grands gisements de phosphates comme le Maroc n’ont pas un contact
direct avec les volcans continentaux.
- Les gisements d’exploitation du minéral d’apatite (Ca5 (PO4)3 OH, Cl, F) ne
se trouvent pas près des phosphates
2- La théorie récente doc 6 page 35

20
Le phosphate, issu des roches continentales volcaniques riche en apatite, va être fixé
par les êtres vivants et déposé en profondeurs après leur mort.
Grace aux courants ascendants froids « up willing » il va être ramené vers des golfs
ouverts sur la mer, peu profonds à climats tropicales.
avec échauffement des eaux , il va y avoir augmentation du Ph et diminution de la
pression partielle du CO2 ce qui amène à une précipitation de CaCO3 des
phosphates dépôt des roches phosphatés.

F : la carte paléogéographique des bassins des phosphates au


Maroc doc7 page 35 .

21
Chapitre2 :

Reconstitution de l’histoire géologique


d’une région sédimentaire
Introduction
Pour reconstituer les événements géologiques d’une région sédimentaire, on doit
déterminer les éléments de l’espace et du temps, or la datation géologique se base sur
deux outils :

- La datation absolue : qui s’appuie sur l’analyse des isotopes radioactifs contenus
dans certaines roches pour déterminer l’âge numéral en million d’année.
- L’âge relative : détermine l’âge des couches géologiques en les comparants les
unes aux autres et en se basant sur leur contenu paléontologique (fossiles).

Problématique :
En observant une série de couches sédimentaires dans la nature comment peut-
on dater relativement ces couches et déterminer la succession des évènements
géologiques dans le temps ?

I – les principes stratigraphiques et datation relative des formations


géologiques
1- Qu’est-ce que la stratigraphie ? (doc 1 texte)
La stratigraphie est l’étude de la succession des couches sédimentaires ou
strates. Elle permet de reconstituer l’évolution des dépôts sédimentaires dans
l’espace et dans le temps et aussi la paléogéographie.
2- Les principes stratigraphiques
a- Principe de superposition : doc 1 fig 2 fig 2page37(38)

1-Classez les couches de la figure2 de la plus ancienne à la plus récente sachant qu’elles représentent des
couches non déformées puis énoncez le principe de superposition.
 Réponse
 1- la couche E la plus profonde la couche la plus ancienne de toute la série.
- la couche D recouvre la couche E donc D plus récente que E mais elle est

22
plus ancienne que la couche qui la surmonte C, cette dernière plus ancienne
que la couche B qui la recouvre.
- la couche A au-dessus est la plus récente des toute la série.
 Définition du Principe de superposition :
En l’absence de toute déformation, une couche sédimentaire est plus récente
que celle qu’elle recouvre (surmonte) alors qu’elle est plus ancienne que celle
qui la recouvre.

*** Exceptions d’application du principe de supperposition : fig 3-4-5

2-utilisez les données des figures 3,4et 5 pour montrer les exceptions d’application de ce principe.
On ne peut pas appliquer ce principe dans les cas suivants :
 Les terrasses fluviatiles étagées : (figure 3)
Elles sont ordonnées inversement de bas en hauts : de la plus récente à la
plus ancienne.
 Les couches sédimentaires déformées (pli couché, faille inverse,
chevauchement) : (figure 4-5 ) les couches ne restent pas en position initiales
b- Principe de continuité doc 2 page 39

*Réponses :
1) - Dans la région E1, A est la plus récente.
La couche B est plus ancienne que A qui la recouvre mais elle est plus
récente que C qui se trouve au-dessous.
D est plus ancienne que C qui la surmonte mais elle est plus récente que E
qui au dessous.
23
- Dans la région E2, ces couches ont le même facies lithologique et se
trouvent limitées par les mêmes couches à la base et au sommet donc ils ont
même âge dans les deux régions.

2) les couches b,b’,b’’ sont de nature lithologiques différentes mais elles sont
intercalées entre la même couche à la base et la même couche au sommet dans
les 3 régions donc les couches b,b’,b’’ ont le même âge de formation elles se
sont formées dans des conditions géographiques ou climatiques différentes .
C’est ce qu’appelle variation latérale de facies.
Explication : Elle est due à la variation locale des conditions de
sédimentation càd durant la même époque elle se déposait la couche b à
gauche, b’ au centre et b’’ à droite du bassin sédimentaire.

3- Définition du Principe de continuité :


Une couche a le même âge sur toute son étendue.
Aussi 2 couches séparées dans l’espace, mais limitées par les mêmes couches à
la base et au sommet sont de même âge malgré les discontinuités d’affleurement.
 Les limites du principe de continuité :
- Dans le cas des varves rencontrées dans les dépôts lacustres
(sédimentation rythmique de couches semblables)
- Variation latérale de facies.
c- Principe de recoupement et d’inclusion doc 3. Page 39

Réponse :
1) La faille F recoupe le pluton granitique G et l’auréole métamorphique M
qui l’entoure donc la faille F est plus récente que le granite.
- Le granite traverse les strates A B C donc sa mise en place est postérieur à
la formation de la couche C qui est plus récente que B . Cette dernière est
plus récente que A, suivie par la formation d’une auréole métamorphique M
- Après la mise en place du granite G et la faille F , il y a eu érosion des
couches, puis mise en place de la couche D qui représente la couche la
plus récente dans la coupe .

24
– la couche D contient des galets en inclusion ; ces galets sont donc plus
anciens que la strate D qui les contient.
- * Définition du principe de recoupement :
Toute structure géologique (faille, massif granitique, filon...) qui recoupe
une autre couche ou autre structure est plus récente que cette dernière.
- * Définition du principe d’inclusion :
Si un fragment de roche A (ou galet) est inclue dans une strate ou une autre
roche B , cette dernière est postérieur (plus récente) à la roche A (au galet) .
- d- Principe d’identité paléontologique :
- d1 – Notion de fossile stratigraphique : exercice doc 4

Reponse :
- 1) fossile stratigraphique : est un fossile qui nous permet la
datation des couches qui le contient.
- 2) un bon fossile stratigraphique est caractérisé par
- Une grande abondance
- Une extension géographique
- Une existence courte à l’échelle des temps géologiques (évolution
rapide)
Exemples :
 Trilobite  ère primaire
 Ammoniteère secondaire
 Nummulite ère tertiaire

25
3) les couches A et B ont même âge car elles contiennent le même
fossile stratigraphique
d-2 : Définition du principe d’identité paléontologique :
Deux couches contenants les mêmes fossiles stratigraphiques ont
le même âge, ce principe permet de corréler (relier) des séries
sédimentaires des régions très éloignées.
Exercice à la maison :doc 5 page 41(sm42)

II – Construction de l’échelle stratigraphique :


1- à la recherche des subdivisions géochronologiques :
A - Quelle est l’unité stratigraphique de base ? (Unité du temps géologique)
A1- Notion de stratotype et étage (unité de base) doc 1 page43

26
A2- les limites d’un stratotype
1) la Lacune stratigraphique : document 2page 43

*Réponse :
1- le stratotype « pliensbachien » est limité par des discontinuités ou
interruptions stratigraphiques dues à l’absence de sédimentation.
2- Lacune stratigraphique : c’est l’absence de strates (ou dépôt sédimentaire)
correspondant à un intervalle de temps.
Il y a plusieurs hypothèses pour expliquer la lacune stratigraphique :
*Figure A : durant la sédimentation de la couche 3 au Nord ; il y a eu arrêt de
sédimentation dans la région Sud, probablement à cause des courants
marins profondes qui empêchent le dépôt des sédiments.
*figure B : les sédiments de la couche3 peuvent être érodés après leur dépôt
et ceci à cause des courants d’eau.
Figure C : même chose que B, c’est, c.à.d. érosion après sédimentation, cela
est due à une émersion suite à une régression marine (cas de discordance).
3- Les lacunes stratigraphiques nous permettent de délimiter les
stratotypes et le découpage géochronologique.
2) Cycle sédimentaire :

27
2-1 Transgression et régression marine :
*Transgression : C’est une progression de la mer qui envahit une aire
continentale. Elle résulte soit d’une ascension du niveau de mer (eustatisme)
ou d’un affaissement du continent (subsidence).
* Caractéristiques d’une séquence transgressive (fig 1 page 45)
- dépôts des couches marines (origine chimique) sur des couches d’origine
continentales (détritique)
- succession de faciès fins recouvrant des facies grossiers
 Séquence positive (diminution de la taille des grains de bas en haut)
*Régression : Retrait de la mer suite à un abaissement du niveau de la mer ou
un soulèvement général du continent (surrection) ou un apport important des
sédiments.
* Caractéristiques d’une séquence régressive (fig2 )
- dépôts continentaux surmontés par des couches marines
- succession de facies grossier recouvrant des facies plus fins
 Séquence négative (augmentation du diamètre des grains de bas en haut).
2-2 Cycle sédimentaire
C’est la période qui correspond à une transgression suivit d’une régression
 Caractéristique d’un cycle sédimentaire (figure 3)
- Séquence positive suivie d’une séquence négativecycle sédimentaire
- Le cycle sédimentaire est un fondement de subdivision stratigraphique
28
3—Discordance : fig 2 p 43

Parfois une séquence transgressive qui appartient à un cycle sédimentaire peut se


déposer sur un substratum (socle) déformé ou en partie érodé.
La surface qui les séparent s’appelle une surface de discordance = un contact anormal
dans un ensemble sédimentaire où une série de couches reposant sur des couches
plissées ou érodées plus anciennes. Ce qui permet d’établir des discontinuités dans le
temps géologique (3).
On peut distinguer entre deux types de discordances.
Discordance parallèle Discordance angulaire

Discordance

Explication pour l’installation de la discordance :


Dépôt des couches A ;B ;C Dépôt d’une séquence transgressive A,B,C
Soulèvement et régression plissement
Érosion incomplète de C soulèvement et érosion
 Transgression et dépôt de D en  pénéplanation
discordance sur C transgression et dépôt de D en
discordance sur les anciennes couches .

B - les grandes subdivisions chronologiques :


B-1 Notion d’ère géologique : texte doc 1 page 47
Pour repérer un évènement passé, on cherche à le situer par rapport à un autre ou à
en indiquer la date. Pour cela le géologue dispose de deux processus :
- La chronologie relative ou datation relative
- La chronologie absolue ou datation absolue
*Quels sont les critères qui permettent cette subdivision ?
1-1 les critères paléontologiques (les fossiles)
a) Notion de Crise biologique : doc 1 p 47

29
Donc au cours des temps géologiques il y a eu apparition et disparition brutale
et simultanée de nombreuses espèces ou groupe de fossile : Ce sont les crises
biologiques majeures. Ces crises permettent d’établir des coupures.
Les causes : évènement volcanique, modification du climat, impact météoritique,
Exemple :

b) Notion de biozone :

30
Exemple : fig 3 page 47 :

la figure montre une étage géologique qui est constituée par 5 biozones et
chaque biozone est caractérisé par l’apparition et la disparition d’un fossile donné

Déduction : Un étage ou stratotype peut être subdivisé en biozone


Chaque biozone est formée par des strates dans lesquelles se rencontre une
forme fossile caractéristique, ce qui permet d’établir de fines subdivisions
géochronologiques.
Exemple : -> étage toarcien (de -186MA-179 MA) :
horizon IV  fossile ammonite ; espèce orthidante douvillei
Remarque :
Biostratigraphie : C’est l’étude de la répartition des espèces dans les strates
c.à.d dans les temps géologiques.
Exemple : Doc 1 fig 2 page 47
On constate que :
- Les trilobites s’étendent du
cambrien  carbonifère
caractérisant l’ère primaire.
- Les ammonites s’étendent du
Trias  crétacé caractérisant le
secondaire .
- Des nummulites s’étendent du
paléogène tertiaire
*Tous ces fossiles sont des
fossiles stratigraphiques

31
1-2 Cycles orogéniques :
Ou cycle tectonique est la succession des évènements correspondant à la
formation puis à la destruction d’une chaine de montagne.
Le cycle orogénique comprend 3phases :
Une sédimentation –> le plissement –>érosion et pénéplanation
Exemple :

1-3 Discordances majeurs :


Discordances de grandes ampleurs angulaires qui permettent
d’établir des discontinuités dans le temps géologique.
Exemple doc 2 page 49fig2

B-2 Datation absolue doc3

Réponses :
32
1- Non , Pour les temps les plus longs ,on utilise mieux les couples 238U/Pb206 et
87
Rb/87Sr parce que leur demi vie est longue.
2- Elle permet la datation des roches et des fossiles puisque ces derniers
contiennent des éléments radioactive qui se désintègrent au cours du temps .
Connaissant la demie vie de ces isotopes on peut remonter à l’age de la
formation de ces couches et les fossiles inclus.
2 - Reconstitution d’une échelle stratigraphique :
a-Exercice : Doc 4 page 51-53

Réponse :

33
Temps géologique Evènements Erathème Système ou
selon les fossiles Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4 géologiques (ère) période
Quaternaire :-Holocène
Basalte --Pléistocène
-1,8 MA
--- Régression

quaternaire)
Cénozoïque
(tertiaire et
P Néogène : – pliocène
P +C -- miocène
Marne et calcaire Marne et calcaire
- Transgression
N Paléogène :-oligocène
calcaire Calcaire marneux -éocène
-paléocène
Aa
Calcaire et marne

Mésozoïque (secondaire)
Aho Crétacé
Marne Marne
Ap Cycle alpin
Calcaire argileux
Jurassique
Aha
Calcaire et marne Calcaire argileux

Argile rouge gypseux Argile rouge gypseux Trias


-230 Ma
Tpg Discordance Permien
Grés et schiste majeure
cycle hercynien Carbonifère

Paléozoïque (primaire)
Tph Schiste et grés Grés calcaire et
calcaire schiste Dévonien
Td
Schiste noir schiste
Cycle calédonien Silurien
Tt Grés calcaire et
Schiste et grés marin Schiste très plissé
schiste Ordovicien
Tpb
schiste Apparition des fossiles -570Ma Cambrien
Discordance
Couches sans Roches stratifiées Précambrien Protérozoïque
majeure
fossiles calcaire sans fossiles -3500 Ma
------------------------- Archéen
………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Bilan : échelle stratigraphique simplifiée


B) échelle des temps géologiques : page 53 voir tableau

34
c) Commentaire (exercice à la maison)
III- Bilan et synthèse : La carte géologique :
Problématique :
Après le classement de toutes les formations géologiques et leurs rangements selon
l’âge et le facies pétrographique, on les réunit pour former des unités cartographiques
que l’on représente sur une carte géologique. Donc
- Comment l’établir une carte géologique ?
- Comment lire une carte géologique ?
- Comment réaliser une coupe géologique à partir d’une carte géologique ?
1) Qu’est-ce qu’une carte géologique ? page 59 (60 sm)

A- Définition : fig 1
C’est une représentation des roches et
des structures géologiques présentes
à l’affleurement, avec des couleurs et
des symboles conventionnels, d’une
région sur un fond topographique.

35
B- comment établir une carte géologique ? fig 2 ;3 ;4

 Carte géologique = projection verticale sur un plan à deux dimensions des formes
(couches et structures) à 3 dimensions.
C- Comment lire une carte géologique ?
C-1 : les éléments de la carte géologique : (texte doc3 page 61(p 62sm)
1- Titre : le nom de la région
2- Echelle : exemple : 1/100 000 1cm sur la carte = 1km sur le terrain
3- Orientation : flèche ou Nord de la carte indique le nord géographique
4- Courbe de niveau : indiquent l’altitude (groupe de point de même altitude)
5- Légende : (technique :routes,rivieress ,sommets…)(géologique :les
affleurements, les déformations,géologiques )
6- Point côtés : points culminants de la carte.

C2- : Représentation des données lithologiques et stratigraphiques doc 2 p 61(62)

-l’âge de chaque couche est représenté par une couleur spécifique


(sombre pour les anciennes et clairs pour les récentes).
-la nature de la roche est représentée par une figure conventionnelle.
Remarque : les connotations des terrains diffèrent suivants les cartes.

C3- : Représentation des données topographiques et tectoniques.

36
∞-- les failles :
Représentées par des traits très épais :
avec (+ + faille verticale) (  faille normale) ( faille inverse)

β** pendage des couches document 3 fig 2


Pendage = angle entre la surface d’une couche et le plan horizontal .

Remarque : plus la queue du T est plus courte plus l’inclinaison est importante

∞** les plis


*Rappel

Synclinal Anticlinal
**Comment reconnaitre un anticlinal et un synclinal sur une carte
géologique doc 3 fig 3

* Dans l’anticlinal : - les couches les plus anciennes affleurent au centre (+++)
- les signes de pendages sont dans le sens opposé : ┤ ├

* Dans le synclinal : - les couches les plus récentes se situent au centre (xxx)
37
- les signes de pendages sont en face : ├ ┤

2-- Réalisation de la coupe géologique :


∞ - Définition : doc 4 page 63

β – Comment déterminer le sens et l’amplitude du pendage des couches


en cas d’absence des symboles de pendage sur la carte ?

β1- détermination du sens du pendage par l’intersection d’une couche


avec une colline : doc 5 p 64

 Fig 1 :
- les limites d’affleurement ou de la couche forment un V au niveau de la colline
couche inclinée .
- Son sens  contre le sens de la pointe de V et l’amplitude de l’inclinaison
varie selon l’ouverture de V : plus elle est ouverte plus l’inclinaison est forte
(on prend trois points non alignés ; 2 ont même altitude et le 3ème à altitude
diffèrent on les projetant pour définir le pendage).
 Fig 2 :
a- les limites de la couche coupe transversalement les courbes de niveau couche verticale
b- les limites de la couche sont parallèles aux courbes de niveaux  couche horizontale

β2- Détermination du sens du pendage par l’intersection d’une couche et


d’une vallée : doc6

38
**Sens : Dans la vallée ,la pointe de V est dirigé dans le sens du pendage (fig 1, fig 2)

**Amplitude : - Plus V est ouverte plus le pendage est fort


- Pour déterminer le pendage avec exactitude, on prend 3 points ,2 ont même
altitude BC et un 3ème différent après projection on relie les 3 points .

∞- Réalisation de quelques coupes géologiques et analyses :

*Exercice d’application : Doc 7 page 69 (sm p68).

 Devoir à la maison :
le document suivant représente une carte géologique d’une région donnée …

39
1- Réaliser la coupe géologique entre X et Y.
2- Déterminer les types de déformations ayant affecté cette région en justifiant
votre réponse.
3- Reconstituer l’histoire géologique de la région.

3- Reconstitution de l’histoire géologique d’une région donnée :


Α- Reconstitution de l’histoire géologique du bassin phosphaté des ouled Abdoun
α – exercice : doc 8 page 69

Réponse :
40
1) -Discordance majeure témoignant de la rupture entre le cycle hercynien et le cycle alpin
2) 8 5347261
β—Conclusion : on peut considérer que la série phosphaté de ouled Abdoun est une
grande séquence transgressive qui se termine par une régression marine  cycle
sédimentaire.

B- Autres exemples : (polycopie)


Exercice 1 : Coupe 1

1-Identifiez les structures géologiques représentées dans la coupe 1


2- Reconstituer l’histoire géologique de la région en rappelant la succession des
évènements qui se sont déroulés.
Réponse :
1) A= pli anticlinal :
- arqué vers le haut
- le centre du pli est constitué de couches plus récentes que celles situées à la
périphérie.
B =Synclinal :
- arqué vers le bas
- le centre du pli est constitué de couches plus anciennes que celles situées à la
périphérie.
C= faille Normale : Bloc affaissé se dirige vers le bas dans le sens de
la pente (distension)
D= discordance angulaire : couches horizontales déposées sur des couches inclinées
(formant un angle)
2) Succession des évènements géologiques :
1 transgression marine et dépôt continu des couches du paleozoique
horizontalement du grès jusqu’au calcaire corallien .
2 déformation (compression) et plissement des terrains I ère.
3 Régression puis érosion  pénéplanation de la région
4 trangression et dépôt des couches II ère (argile rougecalc sil) horizontalement
et en discordance sur le socle I ère
5 production de la faille et cisaillement de tous les couches précédentes.
6regression marine et érosion de la zone puis pénéplanation
7 Transgression et dépôt de grés de III ère .
Remarque : on peut indiquer des lacunes stratigraphiques.
41
** Exercice 2 :
Reconstituer les évènements géologiques qui se sont déroulés dans la
coupe 2 ( sous forme de schémas).

Réponse :
- Dépôt des couches de l’argile
- Plissement de ces couches
- Installation du filon verticale du quartzite
- Faille F2 et déplacement horizontal des couches
- Faille F1 et déplacement verticale .
- -régression, érosion et pénéplanationde la région
- Transgression et dépôt des couches de marne puis calcaire en discordance sur
les couches plisses de l’argile.
-  Régression marine érosion actuelle .

42

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