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Quel est le facteur

responsable de la
modification du
paysage observée
dans l’image 1 ?
Quel est l’utilité des
éléments
représentés dans
l’image 2 dans
l’étude
paléogéographique?
t Erosion,
nspo r
tra
n
atio
ent
dim

Commentez la
figure 1

fusion

Magma
profond
• Quel est l’apport de l’étude des sédiments
dans la reconstitution des anciens milieux
sédimentaires ?
I- Les études granulométriques et
morphoscopiques des sédiments :

1-Les figures sédimentaires :


Image1 rides du courant fossile fig1 Interprétation schématique des rides

Image2 :fentes de Image3 :fentes de Image4:traces de


dessiccation sur l argile dessiccation sur l argile remobilisation
anciennes actuelles laissées a la surface
du sédiment
• Les figures sédimentaire sont des structures
visibles sur la face d’un banc sédimentaire, elles
sont des indicateurs du dynamisme de la
sédimentation. Les figures ci-dessus montrent
quelques figures sédimentaires.
1- déterminez les figures sédimentaires représentées
dans chaque figure?
2-montrez les caractéristiques des rides sédimentaires
fossiles observées?
3-quelle information fournit la présence de fentes de
dessiccation fossiles?
4-quelle est l’importance des traces fossiles des
activités des êtres vivants?
REPONSES
* On peut distinguer les figures sédimentaires en
fonction de leur genèse :
• Les rides ; sont des formes de dépôt
essentiellement développées en contexte
sableux, on distingue :
– Les rides d’oscillation (ou ride de vague) sont
symétriques. Elles témoignent de courant
bidirectionnel.
– Les rides de courant sont asymétriques. Elles
témoignent de courant unidirectionnel.
• Les fentes de dessiccation ; sont des traces
d’origine climatique, due à une augmentation
de température pendant leur formation.
• Les traces d’origine biologique comme l’activité
des êtres vivants ; elles renseignent sur la
nature de vie et par conséquent le milieu de
sédimentation
 
2-L’étude statistique des constituants
des sédiments:
a-Classification des sédiments
détritiques selon leur taille
b-fiche technique pour l’analyse granulométrique du sable :
3-Représentation graphiques et indice de classement :
b-Comment réaliser une courbe cumulative et
déterminer l’indice de classement
2-* Les polygones de fréquence des échantillons
1 et 3 sont uni modal , et on observe que le
sable de l’échantillon 1 constitué
essentiellement de grains grossiers , Par
contre, le sable de l’echantillon 3 est constitué
essentiellement de grains fins, ce qui indique
que le sable est homogène 
• * Le polygone de fréquence de l’échantillon 2
est bimodal, et on observe que le sable de
l’échantillon 2 est constitué de grains grossiers
et fins, donc le sable est hétérogène.
4-

5- le sable de l’échantillon 1 est un sable côtière (de la plage)


le sable de l’échantillon 2 est un sable fluviale
le sable de l’échantillon 3 est un sable éolien
4- L’étude morphoscopique du sable
L’étude morphoscopique d’un sable est l’examen par
observation à la loupe et au microscope de la forme et de
l’aspect de surface des grains de quartz de ce sable. En
effet le quartz constitue le composant essentiel du sable
car c’est l’élément qui résiste le plus aux agents de
l’altération et de transport, ainsi la forme et l’aspect des
grains de quartz varient en fonction de la nature,
l’intensité et la durée d’action des agents de transport.
Les étapes de l’étude morphoscopique d’un sable sont les
suivantes:
– Préparation d’un échantillon de sable de la même manière utilisée
dans l’étude statistique.
– Isolement par tamisage des grains de quartz ayant un diamètre
compris entre 0,4 mm et 1,6 mm.
Observation des grains isolés à la loupe
binoculaire. Pour faciliter l’observation, on
disperse les grains de quartz sur une surface
noire en présence de lumière assez forte. Les
photos ci-dessous représentent les principaux
types de grains de quartz observés à la loupe
binoculaire

Grains « Non-Usés » Grains « Emoussés-


Luisants » Grains « Ronds-Mats »

Sous forme d’un tableau, déterminer les caractéristiques des trois


types des grains de quartz (aspect, agent et durée de transport et
milieu de dépôt).
Réponse:

Aspect Forme Mode de Milieu de


transport dépôt
Anguleuse (avec Transport court Milieu fluviatile
des arêtes aigues). hydrique ou (en amont) ou
Grains NU Transparent. glacier. glacier.

Emoussé(avec des Transport hydrique Milieu marin ou


arêtes estompées). long. Embouchure.
Grains EL Luisant.

Grains RM Mat. Arrondie. Transport éolien Milieu désertique.


très long.
Exercice d’application :

Une étude morphoscopique de trois échantillons de sable à


donner les résultats ci-dessous :

1-Transformer ces résultats en diagramme circulaire pour les trois


échantillons de sable.
2-Qu’est que peut-on déduire d’après l’analyse da chaque diagramme
1-les histogrammes circulaires de 3 échantillons
de sable
2-Analyse et conclusion.
• L’échantillon A est caractérisé par la dominance des grains
de sable non usés (64%) ce qui permet de conclure que cet
échantillon a subi un transport de faible distance (par eau
ou par glace)
• L’échantillon B est caractérisé par la dominance des grains
de quartz de type ronds mat (70%) donc cet échantillon a
transporté par le vent à longue distance.
• L’échantillon C est représenté par une dominance des
grains de sable de type émoussés luisants (68%) et une
moyenne représentation des grains de quartz de catégorie
ronds mat (26%) ce qui permet de déduire que ce type de
sable a subi deux type de transport, transport par l’eau et
par le vent
5-L’étude morphoscopique des galets

Identifier les caractéristiques essentielles de chaque type de


galet en déduisant la nature du transport et le milieu de
dépôt.
réponse
II-Les conditions de sédimentation
dans les principaux milieux de
sédimentation actuels :
  Milieux de sédimentation actuels

Milieux continentaux Milieux intermédiaires Milieux marins


1-Les facteurs du transport, d’érosion et de sédimentation des sédiments:
 
figure2: Le diagramme d’Hjulstrome :

- Ce diagramme illustre le comportement des


particules détritique selon leur dimension (en
mm) et la vitesse du courant (en cm/s) :

• 1) Analyser le diagramme de
Hjulstrome et déterminer les facteurs
influençant le comportement des
particules dans un milieu sédimentaire.
• 2) Avec une vitesse de 10cm/s, à partir
de quelle taille les particules subissent
une sédimentation.
• 3) Déterminer la vitesse minimale
permettant l’érosion d’une particule de
0.01 de diamètre.
réponse
• 1-D’après le diagramme de Hjulstrome on
constate qu’un élément sédimentaire peut
subir une érosion, transport ou
sédimentation (dépôt), en fonction à la fois
de sa taille et de la vitesse du courant
hydrique qu’il a subi.
• 2-Taille de 1mm.
• 3-Vitesse de 65cm/s
• A partir des résultats expérimentaux on observe que le transport
des éléments détritiques est important quand la taille des
sédiments est petit et plus important quand la pente de la
gouttière est élevée (la pente des cours d’eaux)

Le transport des sédiments dans un cours d’eau dépend de la


vitesse du courant d’eau qui dépend du débit et de la pente, ainsi
de l’amont vers l’aval on va trouver des sédiments de taille
décroissantes car la vitesse du courant diminue vers l’aval
Selon le diagramme de Hjulstrom les sédiments subissent trois
phénomènes selon la vitesse du courant et la taille des sédiments :
* La sédimentation est un processus dans lequel les sédiments
cessent progressivement de se déplacer par la diminution de la
vitesse du courant, et ces sédiments se réunissent en couches.
* Le transport c’est le déplacement des sédiments
* L’érosion est le processus de dégradation des roches, il nécessite
une vitesse élevé du courant
2- Les conditions de sédimentation dans les milieux continentaux:

*Les conditions de sédimentation dans les cours d’eau


La sédimentation dans un cours d’eau est
influencée par la vitesse du courant d’eau et
par la pente des terraines traversés , ainsi de
l’amont vers l’aval on trouve une décroissance
de la taille des sédiments déposés (blocs –
galet – gravier – sable – limon – argile)
*La sédimentation dans les terrasses
fluviatiles
Les terrasse fluviatiles sont des formes qui
caractérisent la sédimentation sur les versants d’une
vallée dans une zone plane, leur formation est liée à
la variation périodique de la vitesse du courant d’eau
(période de dépôt et période d’érosion), on distingue
entre deux type de terrasses :
• terrasse étagées, se caractérise par l’importance de
l’érosion au milieu des vallées et une faible
sédimentation sur les versants
• terrasses emboitées, se caractérise par l’importance
de la sédimentation avec une faible période d’érosion.
*La sédimentation dans les méandres
Un méandre est une sinuosité d'un fleuve ou
rivière, qui se produit naturellement par la
différance de la vitesse du courant dans les
rives concave et convexe : dans la rive concave
(externe) la vitesse du courant est grande ce
qui favorise l’érosion, alors dans la rive
convexe (interne) la vitesse du courant est
faible ce qui favorise la sédimentation.
*Conditions de sédimentation dans les
milieux lacustres
3-Les conditions de sédimentation
dans les milieux intermédiaires.
*Les conditions de sédimentations dans les
deltas
• Un delta est un type d'embouchure d'une
rivière chargée de sédiments, qui permet au
rivière d’avance dans la mer ou l’océan comme
le delta de Nil en Egypte, c’est un milieu
favorable a la sédimentation puis ce que la
vitesse du courant devient très faible.
• La sédimentation dans les deltas est dominé
par le sable riche on matière organique qui
permet de construire des réserve de gaz
naturel dans les ancien deltas5
*Les conditions de sédimentations dans
l’estuaire
• les estuaires sont des milieux ou les matériaux
apportés par les fleuves s’ajoutent à ceux
introduits par la mer. Ces matériaux sont
surtout sous forme de vase. Dans la plupart
des estuaires, il existe une zone ou les
sédiments fins en suspension sont fortement
concentrés. Cette zone de turbidité maximale
est appelée bouchon vaseux
*Les conditions de sédimentations dans le
lagon
Les lagunes sont des plans d’eau peu profonds,
allongés parallèlement au littoral et isolé de la
mer par un cordon meuble de sable et de
galets. La communication avec la mer se fait
par des ouvertures plus ou moins nombreux
dans le cordon. Les sédiments formés dans les
lagons sont essentiellement des sédiments
carbonatés et des évaporites (roches salines).
4-Les conditions de sédimentation dans les milieux marins :
*Les différentes zones da la
sédimentation marine.

Benthique : qui vit au fond des eaux pélagique : qui vit en suspension ou a la surface
des eaux
*Les conditions de la sédimentation dans le
milieu marin
exercice
• Les microorganismes marins possèdent des testes siliceux (diatomées,
radiolaires…) ou calcaires (foraminifères…) sont voués, après leur mort, à tomber
dans les profondeurs océaniques où ils contribuent à la formation des sédiments
marins. Les tests, les coquilles vont subir une dissolution en fonction de la
profondeur, comme le décrit très bien le document ci-contre :
1- Comment évolue la dissolution des tests calcaires et siliceux en fonction de la
profondeur ?
2-Expliquer le fait qu’en dessous de 5 km aucun test calcaire ne sera trouvé ?
3-proposer une répartition théorique des sédiments siliceux et calcaire dans la
plaine abyssale ?
solution
1-La dissolution du calcaire a la surface est faible et augmente
rapidement quant en dépasse les 4km jusqu’elle arrive a 100%
vers la profondeur 5km
La dissolution du silice a la surface est forte et diminue
rapidement en profondeur
2-Au-delà de 4km de profondeur, la dissolution de calcaire est
maximale et tous les testes calcaires sont dissous et le
sédiment ne contient pas de calcaire.
CCD (Carbonates Compensation Depth): c’est une profondeur
de disparation des calcaires (dissolution complète du calcaire)
3-Dans les profondeurs inferieurs a 5 km on va trouver des
calcaires, alors dons es profondeurs qui dépassent 5km on va
trouver des silices
III-la carte paléogéographique des bassins de
phosphates:
1-Les gisements de phosphates au Maroc :
Document 17 : les gisements phosphatés marocains

Au Maroc les roches phosphatées (roches


exogènes riche en phosphate (PO4)3- )
forment d’immenses gisements répartis sur
différentes zones nommées les bassins
phosphatés marocains, constituant l’une des
principales ressources minière du Maroc, avec
une représentation de 75% des réserves
mondiales identifiés, exploitées par l’Office
Chérifien du Phosphate (OCP).
La figure ci-contre représente la répartition des
gisements de phosphate exploités par l’OCP.

Décrire la répartition géographique des


gisements phosphatés marocains
Les principaux gisements du phosphate au
Maroc sont :
• Gisement Oulad Abdoun, à Khouribga.
• Gisement Gantour, à Youssoufia.
• Gisement Meskala, à Chichaoua,
• Gisement Boucraa au domaine Saharien
Ces gisements constituent 75 % des réserves
du phosphate dans le monde.
2-Les propriétés des sédiments phosphates
du Maroc

Dégager les informations renfermées dans la composition des


roches phosphatées, concernant leur paléo-environnement.
Le gisement des phosphates au Maroc présente
trois types essentiels de faciès phosphatées ; le
phosphate sableux granulaire (les oolithes), le
calcaire phosphaté et le phosphate siliceux.
Les sédiments phosphatés marocains sont
caractérisés par leur richesse en fossiles marins,
l’étude des caractéristiques de ces fossiles a
permit de reconstituer son paléo-environnement
qui est une zone du plateau continentale a faible
profondeur, à eau tempérée à chaudes
3-Les conditions de formation des
phosphates
Selon la théorie de KAZAKOV La sédimentation du
phosphate au Maroc se déroule a des profondeurs entre
50m a 200m, et nécessite des conditions bien précises :
• Présence de liaison directe entre les bassins
continentaux et le milieu océanique, (apport de l’apatite)
• Forte activité biologique

Présence de courants marins ascendants upwellings qui
remontent les eaux profonds riche en ions nutritives (P,
N ) ce qui augmente la productivité biologique
4-Réalisation de la carte
paléogéographique des bassins de
phosphates:
Discuter les deux modèles proposés dans le cadre de la reconstitution de
la carte paléogéographique du bassin phosphaté septentrional du Maroc.
conclusion
L'actualisme, est une théorie qui nous permet de
reconstitué la carte paléogéographique, c’est une
théorie admettant que les phénomènes géologiques
passés ont les mêmes causes et les mêmes effets que
les phénomènes géologiques actuels.Par exemple, la
découverte de Foraminifères ou de Radiolaires dans
une couche sédimentaire conduira à admettre
l'hypothèse que les sédiments qui les contiennent se
sont déposés en milieu marin, par ce que ces espèces
se trouvent actuellement dans l’eau de mer

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