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1) Où se passe l’histoire ?
2) Le narrateur est-il aussi personnage ?
3) A quel moment de l’histoire commence la nouvelle ?
4) Qui est arrivé au château d’Edwige le soir de la tempête ?
Et que portait-il ?
5) Relevez le portrait de l’étranger.
6) Montrez comment le narrateur interpelle le lecteur.
7) Combien de temps l’étranger est-il resté au château ?
8) Comment l’étranger passait-il son temps ?
9) Comment réagissait Edwige à sa poésie ?
10) A qui ressemble le nouveau-né d’Edwige ?
19) Qu’est-ce qui arrive aux femmes qui tombent amoureuses d’Oluf ?
Pourquoi ?
20) Pourquoi Oluf demande-t-il à son écuyer de lui seller le cheval ?
21) Quelles sont les épreuves par lesquelles a passé Oluf pour arriver au château de Brenda ?
22) Quelle odyssée de la mythologie grecque vous rappelle celle d’Oluf ?
23) Quelle tonalité se dégage de la traversée d’Oluf ?
24) Que reproche Brenda à Oluf ?
25) Quelle condition a posé Brenda pour répondre à l’amour d’Oluf ?
26) Qu’est-ce que Oluf a décidé de faire ?
27) Quels signes annonçaient l’arrivée du chevalier à l’étoile rouge ?
28) Oluf va rencontrer qui sur son chemin le lendemain lorsqu’il se rendait chez Brenda ?
29) Montrez qu’Oluf n’a peur de rien.
30) Où se rendait le chevalier à l’étoile rouge ?
11) Le mire a vu que l’enfant était né sous une étoile double, l’une rouge et l’autre verte.
12) Le mire a prédit que l’avenir du petit Oluf serait heureux ou malheureux ou peut être
lesdeux à la fois.
13) La mère avait peur que l’étoile rouge l’emporte sur l’étoile verte parce qu’elle avait elle
même succombé à l’amour du bohémien. ,
14) Oluf est un enfant étrange, il passe de la bonté à la méchanceté, il est capricieux,
fantasque et diabolique.
15) Oluf paraissait parler seul parce qu’il avait un double.
16) Le portrait d’Ouf à l’âge de 15 ans :Portrait physiqueBelle physionomie, blond avec tous
les traits de la race du nord, son franc blanc, deux paupières oranges, un œil aux longs cils
noirs.Portrait moral De fauves ardeurs, regard velouté, cruel et doucereux comme celui du
maître chanteur de bohèmeLe portrait d’Oluf à l’âge de 20 ans : Portrait physique Le fils brun
et blond d’Edwige. Portrait moral II est très adroit à tous les exercices. L’inégalité fatale de
son caractère. Malheureux.
17) Edwige a fait une confession qui a fait pâlir le prêtre. 18) Le secret d’Edwige c’est qu’elle
est tombée amoureuse du bohémien.
19) Les femmes qui tombaient amoureuses d’Oluf étaient toujours malheureuses parce
qu’elles étaient victimes de sa dualité.
20) Oluf a demandé à son écuyer de sceller son cheval pour se rendre chez Brenda, sa fiancée.
21) Les épreuves pour arriver au château de Brenda :
– la traversée du lac glacé, la traversée du bois du sapin et de la petite plaine et enfin la
traversée du bois de bouleau.
22) l’Odyssée d’Oluf rappelle celle d’Ulysse.
23) La traversée d’Oluf dégage une tonalité épique : les actions héroïques, les hyperboles, la
dimension surnaturelle du cheval et des chiens et les références mythologiques.
24) Brenda reproche à Oluf de venir la voir accompagné de son double, le chevalier à l’étoile
rouge.
25) Pour répondre à l’amour d’Oluf, Brenda a posé une condition : Oluf doit se débarrasser de
son double.
26) Oluf a décidé de combattre le chevalier à l’étoile rouge.
27) Une spirale de corbeaux et à leur tête le corbeau luisant annonçait l’arrivée du chevalier à
l’étoile rouge.
28) Le lendemain, Oluf a rencontré sur son chemin son double maléfique.
29) Oluf n’a peur de rien : il brave la tempête et il refuse de céder le passage au chevalier à
l’étoile rouge.
30) Le chevalier à l’étoile rouge se rendait chez Brenda puisqu’il est le double d’Oluf.
31) Le combat des deux chevaliers se caractérise par son aspect épique : c’est un combat de
Titans32) Le combat s’est terminé par la victoire d’Oluf et la disparition du chevalier à
l’étoile rouge et des corbeaux.
33) Brenda a répondu enfin à l’amour d’Oluf.
34) La moralité de la nouvelle : la mise en garde des femmes et des jeunes filles contre les
paroles doucereuses et sibyllines des séducteurs.
35) L’amour d’Edwige pour le bohémien est destructeur alors que celui de Brenda pour Oluf
est salvateur.
Titre: Le Chevalier Double
Date de parution: 1840
Auteur:
Théophile Gautier, est un poète, romancier, peintre et critique d’art français. Issu d’une
famille de petite bourgeoisie, il est né le 30 août 1811 à Tarbes. Sa famille déménage ensuite à
Paris.
En 1820, Gautier passe brièvement par le lycée Louis-le-Grand, avant d’en être retiré par ses
parents, car il n’a pas pu supporter l’internat. Il rejoint alors le collège Charlemagne, où il
rencontre Nerval avec lequel il nouera plus tard des liens très forts d’amitié. Cette amitié sera
si étroite qu’ils deviendront intellectuellement comme deux frères jumeaux.
Théophile se destinait initialement à une carrière de peintre, mais le 27 juin 1829, il fit une
rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature (c’est
Nerval qui le présenta à Victor Hugo). L’année suivante, fidèle à Hugo, il participa à la
bataille d’Hernani, vêtu d’un gilet rouge qui restera célèbre.
Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du « petit cénacle
», petite communauté qui se composait d’étudiants en beaux-arts, épris de littérature nouvelle.
Le « Petit Cénacle » rend hommage, par son nom, au Cénacle de Victor Hugo.
C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia « la cafetière », son premier conte
fantastique.
En 1833, le poète écrit « Les Jeunes-France ». L’œuvre revient sur la vie des artistes qui
composent le Cénacle.
En 1836, Gautier édita son premier article dans « La Presse », le nouveau journal d’Émile de
Girardin. Sa collaboration à « La Presse » se poursuivra jusqu’en 1855 ; il y publiera environ
deux cents articles comprenant critique d’art, critique littéraire, récits de voyage, œuvres
narratives. À partir de 1855 il se consacra au « Moniteur universel » jusqu’en 1868.
Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug quotidien de la
presse qui était son seul véritable gagne-pain mais qui était aussi un obstacle matériel à la
réalisation d’une œuvre littéraire.
Théophile Gautier fréquente le salon littéraire de la princesse Mathilde, dont il est fait
bibliothécaire. Il croise alors Sainte-Beuve ou encore Prosper Mérimée, les frères Goncourt,
mais aussi des scientifiques comme Pasteur et Claude Bernard…
Baudelaire se déclare comme son disciple et lui dédie ses « Fleurs du mal ».
Gautier a une liaison avec Eugénie Fort. Ils auront un fils ensemble : Charles-Marie Théophile
né le 29 novembre 1836. Gautier se refusant à épouser Eugénie est provoqué en duel par le
frère de sa maîtresse, duel finalement évité sous la condition de la reconnaissance de l’enfant,
ce que fait Gautier le 7 décembre.
Dans les décennies suivantes, Gautier voyage énormément : en Espagne (1840), en Algérie
(1845), en Italie (1850), en Grèce et en Turquie (1852), en Russie (1858), en Egypte (1869)…
À chaque fois, il publie des textes au retour.
En 1857, il s’installe avec sa compagne Ernesta Grisi (la sœur de Carlotta) et ses filles Judith
et Estelle à Neuilly-sur-Seine. Il y reçoit Baudelaire, Dumas, Flaubert…
En 1862, Gautier est élu président de la Société nationale des Beaux-arts. Mais cela provoque
bien des jalousies, et il échoue trois fois à son entrée à l’Académie française.
Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 : sa théorie de
« l’art pour l’art ». L’art doit demeurer indépendant de la morale et de la politique. Pourtant,
même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique
jusqu’à la fin.
-Edwige : femme du comte Lodborg. Elle est triste et pleure tout le temps.
-L’étranger : maître chanteur avec sa harpe et son corbeau. Il demanda l’hospitalité au château
un jour de tempête et y resta longtemps. Edwige a beaucoup pleuré après son départ.
Schéma narratif
Dynamique de l’action : Edwige est séduite par le bohémien, la naissance d’Oluf avec les
yeux noirs du bohémien, la dualité d’Oluf, la mort de ses parents, l’amour d’Oluf pour
Brenda.
Situation finale : La victoire du bien sur le mal ; le retour d’Oluf à son château avec sa fiancée
et la métamorphose de la couleur de ses yeux
Son oeuvre :
– Poésies (1830),
– Les Jeunes-France (1833)
– Mademoiselle de Maupin (1835-1836)
– La Comédie de la Mort (1838)
– Emaux et Camées(1852)
– Une nuit de Cléopâtre (1845)
– Le Roi Candaule (1847)
– Le Roman de la Momie (1858)
– Le Capitaine Fracasse (1863)
La bataille romantique
Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie
avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de
peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna
aussitôt le goût de la littérature. Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la
première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée
dans l’histoire littéraire sous le nom de «!bataille d’Hernani!», il se rangea du côté de la
troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme – notons, pour la petite
histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre.
Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une
certaine manière, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son
âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).
Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «!petit
cénacle!», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan
Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy
et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831
que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.
Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des
textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866).
Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-
France, romans goguenards (1883) – recueil de nouvelles souvent parodiques – ou le roman
Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse,
où il affirmait ses principes esthétiques.
Le forçat de la presse
En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de
Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel
jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug
que lui imposait la presse quotidienne – son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui,
un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire. Voir Presse, histoire de la.
Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin
de sa carrière, sous l’Empire!; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde.
Importance de l’œuvre
L’image que l’on retient aujourd’hui de Gautier est celle d’un partisan presque fanatique de
Victor Hugo et d’un romantique échevelé. Or, s’il est vrai que ses poèmes des années 1830
sont marqués par une thématique sombre, voire par un humour macabre (qui caractérise, par
exemple, le dialogue entre «!la Trépassée et le Ver!», dans la Comédie de la mort), Gautier
se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui de
Baudelaire et des Parnassiens.
Dans l’ensemble de l’œuvre de Gautier, en effet, le sujet importe moins que les mots et le
plaisir de raconter : davantage encore qu’un partisan de l’art pour l’art, il fut un esthète,
privilégiant d’une manière provocatrice l’esthétique au détriment des autres fonctions de
l’œuvre, en particulier de ses fonctions morales. Cet esthétisme est le principal point
commun entre ses poèmes, Émaux et Camées (1852) et ses grands romans, comme le
Roman de la momie (1858) ou le Capitaine Fracasse (1863), paru en feuilleton de 1861 à
1863. Émaux et Camées, qui se situe à la croisée du romantisme et de la poésie parnasienne,
illustre idéalement les principes esthétiques de Gautier et son exigence de perfection.
Chaque poème, composé en octosyllabes, est la représentation textuelle, parfaitement
ciselée, d’un objet choisi pour sa beauté, qu’il soit réel ou mythologique, vivant ou minéral,
naturel ou produit par l’Homme. Voir Poésie.
Situé dans la Gascogne du XVIIe siècle, le Capitaine Fracasse est une parodie joyeuse du
Roman comique de Scarron : les péripéties rocambolesques, les personnages archétypiques
et les paysages y forment un ensemble admirable de justesse et d’harmonie. Parallèlement à
son œuvre de poète et de romancier, Gautier fut aussi un témoin passionné de son époque
comme en témoignent des œuvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en
Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du
romantisme (posthume, 1874), laissée inachevée. Il consacra aussi un essai à la vie d’Honoré
de Balzac (1859) et composa des livrets de ballets, notamment Gisèle (1841) et l’Anneau de
Sacountâla (1858).
Définition : Fiction narrative en prose de forme brève mettant en scène des personnages peu
nombreux.
Une intrigue simple : l’action peut être résumée en quelques phrases, l’intrigue unique et
rapide, réduite parfois à un épisode, construite pour mener sans écart à une fin le plus
souvent impressionnante ou inattendue.
un ou des personnages réduits à quelques traits essentiels, révélés par fragments, préservant
ainsi tout leur mystère. Peu nombreux, les personnages sont construits de manière
contrastée, souvent réduits à quelques traits stylisés qui font ressortir les oppositions et
contribuent à la dramatisation narrative.
Rythme : une nouvelle n’invite pas le lecteur à s’installer dans la durée, elle privilégie les
moments de crise
B/ Le Fantastique :
En se propageant à mesure que le récit avance, l’évènement fantastique mine la réalité et fait
naître la peur. Éprouvée par les personnages, celle-ci se communique au lecteur.
-la chute : n’explique en général rien. Elle laisse le lecteur dans l’incertitude entre une
explication rationnelle de ce qui s’est passé et une hypothèse faisant appel au surnaturel ou à
l’irrationnel