Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
« Je songe ; je ne dors pas ; j’en sens tout le poids ; ma solitude ne date pas d’hier »
→ Présent de l’énonciation / moment de l’écriture.
Le « je » renvoie à un écrivain-narrateur, d’où le respect de la règle des trois identités : L’auteur,
le narrateur et le personnage principal sont une seule et même personne. Et le temps verbal (le
présent) renvoie à la situation d’énonciation/ moment de l’écriture.
Synthèse partielle :
Le présent de l’énonciation marque la présence du narrateur adulte. Il correspond au moment
où l’on parle. Le narrateur n’évoque pas ses souvenirs, ne raconte pas un récit, il fait un
commentaire pour expliquer ce qu’il ressent.
2ème paragraphe :
Le narrateur adulte va expliquer pourquoi sa solitude ne renvoie pas à cette date « hier » :
Relevez dans le tableau suivant les expressions montrant que le narrateur s’opposant
aux autres petits garçons.
Personnage principale : caractéristiques et sentiments :
Narrateur enfant (sentiments et caractéristiques) Les autres enfants
Solitaire ; il se sent seul ; a de timide amitié ;
Sociable ; aiment jouer ; réalistes ; ils se contentent
rêveur ; il a un penchant pour le rêve ; aime le
du monde visible ; concret ; turbulents ; se prendre
monde invisible ; sensible ; calme ; tranquille ; ne
à la bataille ; imitent les grands ; curieux
veut pas imiter ; curieux ; aime apprendre
Le texte est écrit à la première personne « je » ce qui montre qu’il s’agit d’une autobiographie. Le
narrateur évoque son enfance en parlant du milieu où il a évolué (sa relation avec les habitants
de Dar chouafa)
Analyse : Chapitre II
Chapitre 2 – La visite de Sidi Ali Boughaleb
Texte support : la boite à merveilles – chapitre II – extrait « -“Le
Mardi, jour néfaste… flattait l’orgueil de ma mère. “. p : 20- 24
I- Identification de texte
-Type de texte: -Narratif-descriptif.
-Lieux cités: -Le Msid, la maison du narrateur, le sanctuaire de Sidi Boughaleb.
-Personnages: -Le narrateur, le Fkih, Lalla Zoubida et Lalla Aicha.
II- Situation du passage:
-Première situation :
Ce passage se situe après la dispute de Lalla Zoubida, la mère du
narrateur avec Rahma, la femme du fabricant de charrues, une voisine.
-Deuxième situation :
Ce passage est situé juste après le retour du petit enfant « Sidi Mohammed» du Msid. C’était un
mardi. A la maison, il a trouvé sa maman malade, elle souffrait d’une migraine. Son amie Lalla
Aïcha est venue lui rendre visite.
– Pleurer était un signe de reconnaissance envers Rahma qui lui avait fait cadeau d’un
cabochon de verre.
Analyse : Chapitre IV
Analyse du Chapitre 4: Les malheurs de Moulay Larbi
Texte support : la boite à merveilles – chapitre IV – extrait « Moulay
Larbi….pleure dans la solitude. » p.62-p.66
I- Identification de texte
Déterminez la typologie du texte. Texte narratif
Quel est le type de focalisation? Focalisation interne
Quels sont les personnages du texte? Sidi Mohammed et sa maman ; Lalla
Aïcha ; Moulay Larbi
Où se déroule l’action? Dans la maison de Lalla Aicha
II– Situation de passage :
Sidi Mohammed et sa maman rendent visite à Lalla Aïcha les premiers jours du printemps. La
maison et sa propreté attirent l’attention de l’enfant. Lalla Aïcha et Lalla Zoubida font l’éloge à
leurs voisines. Sidi Mohammed trouve une bonne compagnie mais la dispute a gâché
l’atmosphère amicale
Synthèse partielle :
Le Pacha représente le Makhzen, il est dépeint d’une façon tyrannique. Le narrateur utilise des
termes forts et dévalorisants pour dénoncer les abus du Makhzen.
Analyse : Chapitre V
La mort de Sidi Mohammed Ben Tahar et le rituel de l’enterrement
Texte support : la boite à merveilles – chapitre V – extrait : « j’avais déjà vu…j’en étais tout
heureux» p : 88-89-90
I- Situation du passage
Sidi Mohammed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses
obsèques, ses funérailles marquant la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant
marqué la vie de l’enfant.
Le décès de Sidi Mohammed Ben Tahar, le coiffeur voisin du narrateur, va donner à ce dernier
l’occasion de réfléchir à la mort et au rituel de l’enterrement.
Énonciateur Le narrateur
l’énonciateur (le narrateur) raconte la mort telle qu’il l’a vu durant les cortèges d’enterrement.
2ème situation d’énonciation :
Énonciateur Le père
Le père explique à son fils que celui qui meurt seul a des anges gardiens qui emplissent son cortège en
l’accompagnant à sa dernière demeure. Il s’agit du récit enchâssé.
3ème situation d’énonciation :
Le narrateur affirme qu’il devient plus heureux chaque fois qu’il voit un cadavre solitaire, car il sait que Dieu
l’accompagne.
Questions
Quel sentiment éprouve le narrateur au début du passage?
Comment expliquez vous la clôture du passage «j’en étais tout heureux»
Quel enseignement le narrateur enfant a-t-il tiré de l’histoire racontée par le père? En
quoi ceci confirme-t-il la réaction positive de l’enfant avec son père?
Le narrateur personnage éprouve un sentiment de tristesse au début de ce passage.
le père du narrateur explique le cas des morts solitaires par l’histoire de Sidi … qui tenait une
boutique dans un souk. ce personnage qui accompagnait chaque cortège funèbre traversant le
souk, se défendit de ne pas suivre un mendiant par le fait qu’il avait vu venir derrière le mort
solitaire une foule immense d’anges du paradis.
Le père, personnage taciturne devient prolixe en racontant l’histoire de cet homme, car, dans
notre culture, ces récits véhiculent des enseignements et participent à l’éducation des enfants
et des jeunes.
L’expérience vécue par l’enfant dans la maison du défunt lui fait découvrir la vérité de la mort et
tout le rituel qui l’accompagne. il tire de cet événement une constatation : «tous les êtres sont
mortel tôt ou tard viendra notre tour».
Synthèse :
Dans cet extrait, comme dans d’autres, l’auteur devient un conteur en montrant sa grande
maîtrise du récit. Aussi a-t-on d’insistantes mises en abîme ou oral et écriture se superposent.
le narrateur nous décrit le rituel de la mort propre à la société marocaine, cet événement nous
permet de découvrir certains aspects religieux et sociaux de notre société. on parle alors d’un
roman ethnographique.
Analyse : Chapitre VI
Les préparatifs pour la fête d’Achoura
Texte support : la boite à merveilles – chapitre VI – extrait « Fatma Bziouya riait … l’appel de ma
mère. » pp. 103 – 104
I- Situation de passage :
Après l’annonce des préparatifs à la fête d’Achoura au Msid, le narrateur est nommé chef des
frotteurs par le fqih, cela a provoqué chez l’enfant un sentiment de fierté.
Par conséquent: Bonté, générosité sans bornes, grandeur d’âme, capacité à pardonner
Ses sentiments sont mis en valeur par l’Emploi des figures de l’amplification:
Hyperbole : «sans bornes»
Anaphore : «pardonner»
Emploi de métaphores: «éparpiller aux quatre vent…»
Emploi de l’énumération de Manifestation physique de ses sentiments: «courir,
chanter, battre»
Ces sentiments sont mis en valeur par la structure symétrique du paragraphe qui accompagne
l’anaphore :
Les responsables des malheurs subits par le petit
Les malheurs de l’enfant
garçon
– Zineb – Toutes les misères
– Son chat – D’avoir volé sa chaine
Cet extrait vient juste après les préparatifs pour Achoura : le nettoyage du Msid par les élèves et
l’achat de nouveaux vêtements pour le personnage principal.
Questions:
Repérez le champ lexical des habits et leur caractérisants.
Quel est l’effet des habits neufs sur le petit garçon? que lui ajoutent-ils ?
Réponses:
«Mon père, habillé d’une djellaba de laine fine, me souriait»
«Hommes et femmes commençaient l’année dans l’activité»
«J’étais heureux»
«Un climat raffiné de fête et de joie » « bonheur, qui déferlait sur nos visages»
-Parce que la salle du Msid est jugée trop chaude et trop étroite.
2) Quel avantage offre la nouvelle école?
-La nouvelle école avait une grande salle d’une fraîcheur de paradis. -La salle était spacieuse
et fraîche.
3) Le déménagement dans la nouvelle école a eu des effets positifs sur le narrateur. Relevez
dans ce texte deux indices qui le montrent.
– «un effet très heureux sur ma santé, physique et morale. » – Je me mis à aimer l’école.» –
«Ma mémoire fit des miracles.»
4) Quel avenir prédit le fqih pour le narrateur ? (1 point) –Devenir un savant.
5) Le narrateur s’enthousiasme-t-il pour cet avenir?
-Non, ce n’était pas le but qu’il poursuivait puisqu’il avait une mauvaise image du savant.
-«Je n’avais aucune envie de ressembler à un tel homme.»
Plusieurs facteurs ont entraîné un changement chez le petit garçon:
Le changement de décor
la lumière douce
la bienveillance du maître d’école
Les bienfaits de ce changement:
L’enfant rejette cet avenir auquel le prédestinent les adultes. L’image qu’il se fait du savant
est péjorative comme le montre le portrait qu’il en fait.
portrait du savant portrait de l’homme qu’il rêve de
devenir
un homme obèse, à la figure large
portrait physique un homme simple et robuste
frangée de barbe
portrait aux vêtements amples et blancs,
aux vêtement de laine grège
vestimentaire au turban monumental
les yeux pleins de flammes et le
portrait moral X
cœur débordant de tendresse
-Parce que la salle du Msid est jugée trop chaude et trop étroite.
2) Quel avantage offre la nouvelle école ? (1 point)
-La nouvelle école avait une grande salle d’une fraîcheur de paradis. -La salle était spacieuse
et fraîche.
3) Le déménagement dans la nouvelle école a eu des effets positifs sur le narrateur. Relevez
dans ce texte deux indices qui le montrent.
– « un effet très heureux sur ma santé, physique et morale. » – Je me mis à aimer l’école. » –
« Ma mémoire fit des miracles. »
4) Quel avenir prédit le fqih pour le narrateur ? (1 point) –Devenir un savant.
5) Le narrateur s’enthousiasme-t-il pour cet avenir ? (1 point)
-Non, ce n’était pas le but qu’il poursuivait puisqu’il avait une mauvaise image du savant.
-« Je n’avais aucune envie de ressembler à un tel homme. »
Plusieurs facteurs ont entraîné un changement chez le petit garçon :
Le changement de décor
la lumière douce
la bienveillance du maître d’école
Les bienfaits de ce changement:
Analyse : Chapitre IX
Le départ du père
Texte support : la boite à merveilles – chapitre IX – extrait « c’est un châtiment … une figure
hideuse. » p : 179-182
I- Situation du passage :
Le père a perdu l’argent qu’il portait sur lui quelque part dans un souk. Cette somme d’argent
présente tout son capital. Le père décide alors de voyager à la compagne pour travailler afin
d’amasser de l’argent pour se rétablir dans son atelier.
Après avoir vécu des moments heureux tels Achoura , l’achat des bijoux…, la famille connaît un
terrible drame : ayant perdu ses économies, le père est obligé d’aller travailler ailleurs et de
s’absenter pendant un mois.
Les trois personnages en présence dans cet extrait sont le narrateur, sa mère et son père. Ils se
trouvent face à un problème grave : le père a perdu tout son capital et il tente de convaincre sa
femme de son projet pour sortir de sa crise.
Quels sont les sentiments éprouvés par la famille après le départ du père?
– Nous étions abandonnés
– Nous étions devenus orphelins
IV- Synthèse
Le rôle du père, dans une famille surtout marocaine, est primordial. La présence
du père représente une protection, un prestige moral, un équilibre et une assurance
pour sa famille.
L’annonce de la ruine du père et son départ est un événement inoubliable pour le
narrateur adulte à cause de l’immense chagrin que cela a provoqué en lui.
Les trois personnages en présence ne se sont jamais séparés et ont joui d’une
certaine aisance. en informant sa femme de la perte de son capitale, le père annonce
d’autres mauvaises nouvelles : la fermeture de son atelier, la séparation d’avec sa
femme et son fils malade, les mesures de restauration au niveau des dépenses…
Analyse : Chapitre X
La visite de Sidi Ali El Arafi
Texte support : la boite à merveilles – chapitre X – extrait « Le panier de Sidi El Arafi rappelait ma
Boîte à Merveilles… Je nageais dans la pure félicitée. » p 204- 206.
Texte:
Le panier de Sidi El Arafi rappelait ma Boîte à Merveilles; Il connaissait le « secret». Bien sûr,
tout le monde disait qu’il était très savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une
boîte à merveilles.
Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de caractère paisible. II ne voyait pas
le soleil, les fleurs et les oiseaux, mais sa nuit s’animait parfois de la joie des personnages que
chaque objet de son panier pouvait évoquer. Je tendis moi aussi la main pour toucher les
menus objets. Un regard de ma mère arrêta mon geste.
Sidi EI Arafi récita a voix basse une longue prière. La main, les doigts écartés, planait sur le
contenu du panier comme un oiseau qui s’apprête à se poser dans son nid.
II s’arrêta et s’adressant a nous il dit :
– Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile I ‘avenir. L’avenir appartient à Dieu,
l’omnipotent. Ces coquillages et ces amulettes m’aident à sentir vos peines, vous rapprochent
de mon cœur. Quand je vous parlerai, c’est mon cœur que vous entendrez. Sidi Mohammed,
n’est-ce pas la le nom de l’enfant qui vous accompagne ?
– Oui, répondit ma mère d’une voix timide.
Le voyant reprit :
– Sidi Mohammed sait que c’est vrai ce que je vous dis. Un enfant pur fait partie encore des
légions angéliques, ces êtres de lumière. La vérité étant lumière ne peut lui échapper …
Approche, Sidi Mohammed, plonge ta main dans ce panier et saisis un objet sans le voir.
Je suivis à la lettre ce qu’il m’ordonna de faire. Une boule de verre, de la grosseur d’un œuf, se
logea dans le creux de ma main. Elle était agréable au toucher et d’une couleur aquatique. Je la
regardai avant de la lui remettre. Dans sa masse transparente brillait une grosse bulle d’air. De
minuscules satellites menaient une ronde autour de cet astre.
Les doigts de Sidi El Arafi caressèrent longtemps la boule de verre. Il ne disait rien. Sa figure
devint grave. Il parla enfin lentement, détachant chaque syllabe.
– Écoute, enfant de bon augure et souviens-toi. Le diamant s’appelle, dans le langage des
connaisseurs, l’orphelin, le solitaire parce qu’il est rare et qu’aucune autre pierre ne peut rivaliser
avec lui en dureté et en beauté. Chaque homme peut s’appeler comme le diamant, l’orphelin ou
le solitaire. Désormais, ne sois plus triste. Si les hommes t’abandonnent, regarde en dedans de
toi. Me comprends-tu bien, fils? Que de merveilles, que de merveilles recèle ton cœur! Quand tu
oublies de contempler tes trésors, ta santé en souffre et tu deviens débile. Regarde la boule que
tu viens de me remettre. A l’intérieur de cette masse transparente, il y a l’image du soleil! La elle
est a l’abri de toute souillure, la elle est inaccessible a tout ce qui n’est pas lumière. Sois comme
cette image, tu triompheras de tous les obstacles. Dieu te bénisse, mon enfant! Dieu te bénisse !
Approche ton front de mes lèvres.
Il m’embrassa sur le front. Ensuite, nous récitâmes à haute voix, tous les deux, une courte
prière.
L’émotion m’étranglait. Mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée.
I- Situation du passage :
Pendant l’absence du père le narrateur et sa mère ont vécu divers événements dont notamment
le remariage de Moulay Larbi avec la fille de coiffeur. Après la dégradation de ce ménage ainsi
de celui du narrateur les deux femmes (Zoubida et Aicha) ont visité les sanctuaires et se sont
rendues chez le voyant aveugle Sidi El Arafi.
Analyse : Chapitre XI
Les déboires du deuxième mariage de Moulay Larbi
Texte support : la boite à merveilles – chapitre XI – extrait « Nous savons que Moulay Larbi ne se
livrerait jamais à de telles pratiques….un toussotement discret» p 233
I- Situation du passage:
Lalla Aîcha rendit visite à Lalla Zoubida et lui demanda de venir chez elle le lendemain car il lui
réservait une surprise. Une fois chez Lalla Aîcha, Salama, la marieuse professionnelle, surgit.
Elle venait demander excuse à Lalla Aîcha pour être l’intermédiaire dans le remariage de Moulay
Larbi.
Le père a perdu son argent dans le souk. il décide de quitter les siens pour se faire de l’argent en
allant travailler à la campagne. La famille connaît des jours difficiles et assez tristes.
Le narrateur:
1) Comment réagit l’enfant à l’arrivée du père ?
→ – il rebrousse chemin (p 246)
– l’enfant reprend confiance en lui, il parvient à maîtriser son émotion et va vers son père.
– il veut s’accaparer son père, attirer son attention, se l’approprier, être au centre de son
attention.
3) Pourquoi fait-il le récit des événements qui se sont produits en l’absence du père ?
→ Pour l’informer, le mettre au courant, pour capter l’attention du père, montrer à son père qu’il
a grandi.
Il refuse de recevoir son père dans les escaliers (un lieu inapproprié). Il préfère le voir entrer
dans la chambre comme il en a vu partir. En quelque sorte, il veut revoir son père dans un lieu
familier plus approprié à son rôle de chef de famille, rôle qu’il va reprendre incessamment. De
plus, son père l’intimide car il le trouvait « changé» p 246
Le père:
Il se comporte comme s’il n’était pas parti durant longtemps ; c’est la force de l’habitude, mais
aussi une certaine forme de discrétion : les hommes n’aiment pas beaucoup montrer leurs
émotions en public.
La mère:
La surprise et l’émotion lui coupent les jambes ; elle demeure immobile.
5) Quelle attitude ont les deux hommes envers l’enfant pendant leur conversation? pourquoi?
→ Ils l’ignorent. Pour eux, il ne peut comprendre les problèmes des adultes.
→ Seul : écarté du monde des adultes, oublié par les adultes qui ne soucient plus de sa
présence. Il ne captive plus l’attention du père.
8) Qui sont-il?
→ Le contenu de la boite à merveilles, ses complices, ceux qui le comprennent.
b) vers ses rêves, car pendant l’absence du père, il a perdu le goût pour la rêverie.
III- Synthèse:
Le retour du père ramène la paix, la sécurité et la confiance dans la famille. De même, il
constitue sur le plan narratif, un retour de la stabilité initiale. la bouche est bouchée, le récit
s’achève sur une note de joie dans la famille, joie partagée par tous les voisins et constitue une
promesse de bonheur à venir.
Le narrateur enfant est heureux de retrouver son père une longue absence dont il a souffert. il
veut montrer à son père qu’il a grandi et mûri pour le récit des événements qui se sont produits
en son absence, mais l’enfant se sent toujours exclu du monde des adultes. Sa boite demeure
toujours son unique refuge face à sa solitude et à l’incompréhension des adultes.