Vous êtes sur la page 1sur 55

Module I : MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

Le roman autobiographique

1. les objectifs :

lire un roman autobiographique.


saisir les caractéristiques de l’écriture autobiographique.
S’approprier les procédés d’expression et les outils d’analyse.

1. la macro-compétence :

être capable de produire un texte autobiographique à l’écrit comme à l’oral.

1. les sous-compétences :

être capable de produire un récit à la 1ère personne.


Reconnaître le lyrisme dans un récit.
Relever les indices de l’énonciation.
Repérer les tonalités dans le récit
Etablir le schéma narratif
Reconnaître la focalisation choisie par le narrateur
La part du rêve dans le roman, les thèmes, les personnages, les lieux…
L’enseignement de la langue française contribue au développement des valeurs
nationales et universelles, il revient à l’enseignement de mettre en évidence les valeurs à
travers les œuvres intégrales étudiés.

A partir de ce concept on va chercher dans « à Merveille » œuvre d’Ahmed Sefrioui, les


valeurs que cet auteur a essayé de passer entre les lignes :

I– :

La première valeur qui saute à l’œil c’est la foi islamique ;

1 – la foi en Dieu :

- La croyance en l’existence de dieu :

* « la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes »

* « Allah l’omnipotent …….qu’il soit glorifié ! Il n y a de Dieu que lui »

p : 82

2 – La foi en anges :

- La croyance en l’existence des anges :

* « une foule immense d’êtres d’une incomparable beauté …c’étaient les anges du
paradis » p : 89
3 – La foi en livres sacrés :

- Sidi Mohamed apprend vite le Coran :

* « j’ai vu le Fqih……..tu travaille bien » p : 155

4 – La foi en l’avènement et la vérité du jour dernier :

* « Mon père me parlait du paradis…….un péché qui interdisait l’accès à ce royaume » p :


7

5 – La foi en la prédestination avec son bien et son mal :

* « aie confiance en sa miséricorde…. .Le croyant est éprouvé » p : 177

II – La citoyenneté :
La citoyenneté se définit par des valeurs qui sont intimement attaché à elle ;

1 – La civilité :

- Le respect à l’égard des autres

Dans la ruelle

* « Des groupes de femmes c’étaient formées…….Elles étaient une vingtaine qui


manifestaient bruyamment leur douleur » p : 83 - 85

Dans la maison (les voisins)

* « Ma mère remportait auprès des voisins un gros succès » p : 14


2 – La solidarité :

- Quand Lalla Aicha aide son mari en vendant tout ce qu’elle possède, quand il a fait
faillite ;

* « les malheurs de Lalla Aicha, la vente de ses bijoux…….Sidi Larbi Lalaoui allait
installer un atelier et se remettre au travail » p : 92

- Quand la voisine Fatma vient en aide à la famille de Sidi Mohamed en l’absence du père ;

* « Entre Fatma ! Entre et donne le lui toi-même…………..Je bus cette bonne soupe à
grandes goulées » p : 184 – 186

* « Se composait de deux beignets………..Cadeau de Fatma Bziouya ou plutôt de son mari


Mohamed le jardinier » p : 187

III – L’identité Culturelle :


C’est l’appropriation et l’incorporation des normes, des valeurs et des
représentations de la culture de son milieu ;

1 – Le rituel de l’enterrement :

* « tout à l’heure, après les ablutions rituelles……..j’en étais tout, heureux » p :

2 – Le Fqih :

* « Lalla Aicha ………..lui indiqua un fqih………..dont les talismans faisaient miracle »

3 – Les « Jnouns » :

* « Les Jnouns aimaient la propreté » p : 5

4 – La visite des Marabouts :

* « Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb » p : 22 – 26 – 27

5– :
* « Une voyante de grande réputation……………..Des femmes de toutes les conditions
venaient la consulter » p : 4

6 – Le bain maure :

* « Je t’emmène prendre un bain………………L’air épuisé, se plaignait de violents maux de


tête » p : 12

7 – La superstition :

* « Je n’aimais pas beaucoup……….quelque motif de querelle ou de pleurs » p : 14

* « Les yeux du monde sont si mauvais » p : 21

* « Ma mère parlait de l’œil des envieux » p : 37

8 – Achoura :

* « Il était temps de songer à mes habits de fête …………Et une belle sacoche brodée» p :
103

*« Les femmes de la maison s’achetèrent toutes des tambourins………….S’élèveront


rythmes et chansons » p : 121

* «Les quartiers commerçants avaient un air de fête…………….De vaisselle de faïence et


de bin beloterie » p : 107

9 – Le Souk :

* « J’aperçus les premières boutiques de tissus…………..Elle le paya et nous partîmes


enfin » p : 107 – 112

10 – La cuisine :

* « Ma mère avait cuisiné une pile de galettes…………Je pris deux grands verres de thé à la
menthe » p : 145 - 146
Projet séquentiel de
MERVEILLES d’Ahmed
Sefrioui

Objectifs/ Activité de
Activités de Activités de Activités
production observation
capacités lecture langue orales
écrite

-le rôle de - raconter


-L’incipit -les temps du
l’incipit dans le expérience à la
(chapitre I) : récit : -du Msid au maternelle et de
récit.
préscolaire celle du
-être capable lecture -passé simple narrateur de la
de rédiger méthodique boite à
-imparfait merveilles
l’incipit

-Résumé du 1er
-étudier un -L’énonciation
-lecture dans chapitre -rédiger un récit
extrait lyrique
méthodique du l’autobiographie autobiographi-
-relever les 1er que
indices chapitre « dans
énonciatifs ma boîte…
pleurs »

-documentation
sur la ville de Fès
élue dans le -le portrait
-lecture
-étudier le -les figures de patrimoine
méthodique du
portrait/les style : mondial
chapitre
figures de métaphore/
II « lalla
style… comparaison/
Aicha…rue »
périphrase/
personnification

Repères:

-biographie
-établir le schéma
-autobiographie
narratif de la boîte -lecture analytique
-comment
à merveilles du chapitre III « il -transposer des
expliquer -littérature
phrases
l’importance
faisait sombre… déclaratives au -personnage : la d’une lampe à
-repérer l’implicite Maghrébine
notre voisine » discours indirect mère/le père pétrole

-lecture
-description d’un méthodique :
événement « fête - S’exprimer au
-S’exprimer au
religieux d’Achoura », sujet du rituel sujet du rituel
-comprendre la
chapitre :VII Achoura au d’Achoura au
-étudier la progression
Maroc Maroc en le
grammaire de thématique.
comparant avec
texte.
celui d’autrefois

-chapitre IX
« mes parents…
mon retour »,
-étude d’un lecture
texte méthodique -la focalisation -comparaison :
- débat sur le
romanesque femme d’hier/
-le champ lexical travail de la
femme
-l’élément des sentiments femme
d’aujourd’hui
perturbateur

-chapitre
IX : « mon père
nous quitta…ma -transposer des
-les thèmes -la valeur du
-étudier le taille », lecture phrases
dans la boite à père dans une
pathétique linéaire interrogatives au
merveilles famille
discours indirect
-chapitre XII :
« le retour du
père », lecture
méthodique -les tonalités -les lieux dans -résumé de la
-étudier le
dans la boîte à la boîte à boite à -évaluation
dénouement
merveilles merveilles merveilles
Première séquence
détaillée
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : première
Séance : 2ème
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.


Activité : étude de texte (lecture méthodique).

Compétence visée : apprécier et étudier le rôle de l’utilité de l’incipit.


Capacité visée : relevez les caractéristiques de l’incipit.

Passage à étudier : de : « le soir …plus sûrement l’avenir »p : 3,4 et 5


Œuvre étudiée : À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

Déroulement de la séance

lecture silencieuse de l’extrait.


Lecture magistrale d’une manière attentive.
Lecture individuelle de certains élèves (par paragraphes).
Identification du texte :

Formelle :

Situation

Événementielle (rappel

De quelle œuvre est extrait ce texte ?


Qui en est l’auteur ou « le narrateur » ?
Il est né et mort en quelle année ?
Il s’agit de quel genre romanesque ?
Situez le texte dans son contexte par rapport à l’œuvre entière !

Hypothèse de lecture :

1)- reconnaître les personnages présents dans l’extrait choisi

2)- dégager les temps évoqués par le narrateur

3)- repérer les lieux

1er axe : reconnaître les personnages présents dans l’extrait choisi

Identifier et interpréter le pronom personnel « nous » :

Ce pronom réfère a qui ? Il réfère à l’auteur, narrateur, personnage et sa famille qui


est inconnue dans ce stade de lecture.
L’hauteur fait un va et vient entre le point de vue du narrateur adulte et celui du
narrateur enfant.

Identifier le personnage de « » :

Le personnage de « » : peu sorcière d’après le récit en question. Elle est


désignée aussi par :( voyante, elle).

2ème axe : dégager les temps évoqués par le narrateur

Nous remarquons que le narrateur fait un récit au passé dont le temps dominant
est l’imparfait (« nous habitions », « habitait », « elle s’offrait », « je ne comprenais », « je
distinguais »).

L’imparfait est employé pour décrire la scène comme une suite de situations. C’est
un temps qui dure et qui se répète.

3ème axe : repérer les lieux

Dar Chouafa se trouve au rez-de-chaussée et elle est présentée pour la


première fois d’une manière générale.

Ce lieu est présenté par le biais d’amalgame des deux thèmes : « dar » et
« Chouafa »

Le Msid ou école coranique qui se situe à deux pas de la maison (dar


chouafa)

La présentation de ce lieu s’inscrit dans le cadre de vouloir présenter et


préserver, par l’auteur, les points d’appui d’une « identité culturelle » purement marocaine.

« De notre fenêtre du deuxième étage » : ces deux lieux sont présentés de


façon imprécise et indéterminée mais qui laisse une marge d’imagination surtout quand il
s’agit d’un lecteur marocain.
synthèse :

Faire ressentir le rôle et l’utilité de l’incipit.

L’incipit ou situation initiale est le début d’un roman. Dans celle-ci, l’auteur
est censé fournir au lecteur toutes les informations susceptibles de l’aider à mieux
comprendre le texte et à mieux s’interroger sur la manière dont il faut « entrer » en l’œuvre
(les personnages, le temps, le lieu et l’action).
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : première
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.


Activité : de langue.

Compétence visée : être capable de dégager les temps du récit.


Capacité visée : Comprendre / repérer / analyser.
Déroulement de la séance

Observation :

Les élèves lisent silencieusement les phrases suivantes :

les deux jours passèrent très vite.


Le maître se réveilla, distribua…
Le maître ouvrit les yeux, bâilla, distingua, rectifia et chercha…
Il se frotta les yeux.

Une mèche de cheveux ornait.


Mes doigts me fais faisait mal.
Le maître somnolait.
Elle tournoyait pendant que j’apprenais.

Conceptualisation :

les élèves dégagent les temps du récit employés dans les phrases au-dessus :
Les premières phrases sont conjuguées au passé simple, qui donne une suite d’actions,
des verbes qui se succèdent en maintenant une cohérence, indiquant un temps du passé
qui s’écoule plus ou moins vite où le rythme s’accélère. Il exprime une action achevée
produite à un temps déterminé du passé.

Quel nom peut-on donner à la structure des phrases au passé simple ?

► Structure narrative.

Dans les phrases suivantes, nous avons des verbes conjugués à l’imparfait. Ce sont des
phrases descriptives, marquant un état, un décor, un sentiment… et qui laissent les
phrases pendantes.

Quel nom peut-on donner à la structure des phrases à l’imparfait ?

► Structure descriptive.

Appropriation :

Cette partie est consacrée à une synthèse ou récapitulation de tout ce qui est dit
lors de la séance : les caractéristiques des temps du récit.

Exercice d’application :

Soulignez et précisez les temps du récit dans les phrases suivantes :

Je me retrouvai seul, je marchai à côté de la rivière.


Elle tournoyait pendant que j’apprenais mes leçons.
J’avais chaud.
Son visage s’éclaira.
Le bruit des élèves cessa tout à coup.
Nous quittions la salle.
La baguette nous fit signe.

Créativité personnelle :

Les élèves essayent de formuler leurs propres phrases en donnant des phrases où
il y a les temps du récit et en même temps ils essayent de changer le temps de la phrase
proposée (imparfait passé simple et vice versa).
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : première
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


Activité : Orale (discussion).

Compétence visée : S’exprimer sur la différence existante entre le Msid et la


maternelle.
Capacité visée : Le désir et le besoin de prendre la parole et exprimer son point de
vue personnel.

Déroulement de la séance

Présentation du sujet :

Poser les questions suivantes aux élèves :

-Vous avez passé par combien d’étapes concernant le niveau de scolarité ?

► Le primaire, le collège et maintenant c’est le lycée.


- Est- ce qu’il y a quelqu'un d’entre vous qui est passé par une étape avant le
primaire ?

► La maternelle dans une école privée, le Msid.

les thèmes de la discussion :

Définition du Msid.

Quelles sont ses caractéristiques :


décrire le lieu.
Le portrait du « Fqih »
Citer le matériel utilisé.
Parler du programme de l’année.

Définition de la maternelle.

Quelles sont ses caractéristiques ?


décrire les classes, leur décor.
Le portrait physique et moral des maîtresses.
Citer les fournitures scolaires.
Parler des cours de toute l’année.

Comparaison faite entre le Msid et la maternelle en essayent en même temps de


récapituler tout ce qui est évoqué lors de la séance pour inciter les autres élèves qui
n’ont pas encore pris la parole à parler.
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : première
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.


Activité : Production écrite (essai).

Compétence visée : S’exprimer sur la différence existante entre le Msid et la


maternelle.
Capacité visée : Le désir et le besoin de prendre la parole et exprimer son point de
vue personnel.

Déroulement de la séance

1. Présentation et analyse de l’énoncé.

- Ecriture de l’énoncé du sujet au tableau.

Sujet :

A partir de ton expérience à la maternelle et de celle du narrateur de la boite à


merveilles, décris la différence entre l’école traditionnelle et l’école moderne.

Lecture magistrale du sujet d’une manière attentive.


Lecture individuelle de certains élèves.
Soulignement des mots-clés.

1. Elaboration du plan :

Introduction :

définition de l’école traditionnelle et l’école moderne.

Développement :

évoquer les spécificités de chaque expérience.


Avantage et inconvénient de ces deux expériences (école traditionnelle et
école moderne).
L’élève intègre son expérience et celle du narrateur dans la boite à merveilles.

Conclusion :

- Point de vue personnel de l’élève en choisissant ce qu’il préfère, est-ce l’école


coranique, traditionnelle « le Msid » ou « l’école moderne » en justifiant à l’aide des
arguments.
Deuxième séquence
détaillée
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : cinquième
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.


Activité : étude de texte.

Compétence visée : s’initier aux enjeux du récit autobiographique.


Capacité visée : être capable de décoder les composantes du récit autobiographique.

Démarche utilisée : lecture linéaire.


Œuvre étudiée : À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

Déroulement de la séance
lecture silencieuse de l’extrait.
Lecture magistrale d’une manière attentive.
Lecture individuelle de certains élèves (par paragraphes).

Mise en situation :

De quelle œuvre est extrait ce texte ?


Qui en est l’auteur ?
Situer le texte dans son contexte immédiat.
Il s’agit de quel type de texte ?
Quel est le genre littéraire de cet extrait ?

II- Compréhension globale :

Qui raconte ?
Quel est le point de vue du narrateur ?
Découpage en unité de sens.
Etude des unités une par une.
Quels sont les personnages du texte ?
Quelles relations entretiennent-ils entre eux ?

III- Etude du fonctionnement de la langue en rapport avec le sens :

Etude des connecteurs et liens entre les différentes unités : (le fil conducteur).
Repérer les indicateurs de l’espace dans ce contexte.
Retrouvez les temps verbaux employés dans ce passage et précisez ceux qui sont
dominants.
Dressez le schéma actantiel de ce passage.

IV- Trace écrite :


Cette phase est consacrée à une récapitulation de tout ce qui est dit lors de la séance en
insistant surtout sur le genre autobiographique de la boite à merveilles.
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : cinquième
Séance : 1ère
Durée : 1heure

● Niveau : 2ème année du cycle de Baccalauréat.

● Activité : Niveau de langue.

● Compétence visée : Etudier la grammaire de texte.

● Capacité visée : comprendre la progression thématique.

● Passage à étudier : Support p : 40 et 41.

●Déroulement de la séance●

Observation :

Les élèves observent les exemples tirés de l’extrait choisi et écrits au tableau :

Le maître remarqua que le soleil avait disparu. Il se frotta les yeux.


Nous avons saluer le maître et lui baiser la main. Celle-ci était très froide.
Les élèves chantèrent la première sourate du coran. Les plus petits comme les plus
grands la connaissaient.
Conceptualisation :

1er exemple :
Un élève lit l’énoncé.
Un autre élève détermine le nombre de phrases (deux).
On décompose les phrases en thèmes et propos.

P1 : thème1 propos1

[le maître] [remarqua que le soleil avait disparu]

P2 : thème2 propos2

[il] [se frotta les yeux]

Est-ce que le thème et le propos changent ?


Le thème reste le même et c’est le propos qui change.

1ère petite conclusion :

Puisque le thème ne change pas, on appelle cette démarche : la progression à


thème constant. On la trouve surtout dans les textes narratifs.

2ème exemple :

Un élève lit l’énoncé.


Un autre élève détermine le nombre de phrases (deux).
On décompose les phrases en thèmes et propos.
P1 : thème1 propos1

[nous] [avons saluer le maître et lui baiser la main]

P2 : thème2 propos2

[celle-ci] [était très froide]

qu’est ce que vous remarquez ?


Il y a un rapport, un enchaînement entre le propos et le thème qui le suit. la
progression ressemble à une chaîne.

2ème petite conclusion :

Dans cet exemple nous avons une progression linéaire puisqu’il y a un


enchaînement, une liaison entre le propos et le thème qui le suit.

3ème exemple :

Un élève lit petit texte.


Un autre élève détermine le nombre de phrases.
On décompose les phrases en thèmes et propos.
P1 : thème1 propos1

[les élèves] [chantèrent la première sourate du coran]

P2 : thème2 propos2 P3 : thème3 propos3

[les plus petits] [la connaissaient] [les plus grands] [ la connaissaient]

qu’est ce que vous remarquez ?

3ème petite conclusion :

Il s’agit d’une progression à thème dérivé .c’est à dire que les thèmes font
toujours partie ou dépendent du premier thème.

Trace écrite :

La synthèse ou la trace écrite est consacrée à la récapitulation de tout ce qui est


déjà mentionné lors de la séance (les règles de la progression thématique).

Phase d’application :

Précisez le genre de progression dans les énoncés suivants :

le petit garçon se cache du mieux qu’il put. Il mange une pomme.


Toute la famille se réunit le jour de l’Aïd. Mon père égorge le mouton. Ma mère
prépare le brazéro.
Les petits garçons découpent les fruits. Ces derniers sont délicieux.

Créativité personnelle :

Les élèves essayent de formuler leurs propres phrases en précisant le type de


chaque progression thématique.
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : cinquième
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


Activité : Orale (discussion).

Compétence visée : S’exprimer au sujet du rituel Achoura au Maroc.


Capacité visée : le désir et le besoin de prendre la parole.

Déroulement de la séance

Présentation du sujet :

Poser les questions suivantes aux élèves :

- Quelles sont les fêtes que vous connaissez et qu’on célèbre au Maroc ?

- proposez aux élèves qu’on va entamer une discussion à propos d’Aïd Achoura.

Les thèmes de la discussion :

La date de la célébration d’Aïd Achoura.


L’origine ou l’histoire de son origine.
L’état d’âmes des gens le jour d’Aïd et surtout les enfants.
Les repas préparé pour célébrer cette cérémonie.

Récapitulation :

Aïd Achoura ou la fête du Nouvel An est célébrée le : 10 Muharram.

C’est le jour où les juifs fêtent la sortie de Moïse à la tête des Hébreux de
l’Egypte et son triomphe sur les armés du Pharaon.

Les musulmans jeûnent deux jours (le 9 et le 10 Muharram) pour fêter la justice
d’Allah et son pouvoir d’aider ceux qui ont besoin d’aide.

Les marocains préparent un bon repas traditionnel dont ils donnent une partie
aux plus pauvres, achètent des vêtements neufs et des jouets aux enfants et proposent des
fruits secs et des confiseries aux voisins. Ainsi les gens visitent les cimetières.

Le soir, les adolescents allument un grand feu et des pétards pour chanter et
danser très tard dans la nuit sous les rythmes des « Tâarija »

Nous préparons comme repas : du couscous, « guedid » etc et on mange aussi des
noix, des amandes, des dattes…
Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : cinquième
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


Activité : Production écrite (essai).
Compétence visée : S’exprimer au sujet du rituel d’Achoura au Maroc en le
comparant avec celui d’autrefois.
Capacité visée : Exprimer son point de vue personnel et apprendre à argumenter.

Déroulement de la séance

1. Présentation et analyse de l’énoncé.

- Ecriture de l’énoncé du sujet au tableau.

Sujet :

Aïd Achoura est l’un des fêtes les plus célébrées au Maroc. d’après ton expérience,
raconte les moments forts de cette cérémonie en la comparant avec celle d’autrefois.

Lecture magistrale du sujet d’une manière attentive.


Lecture individuelle de certains élèves.
Soulignement des mots-clés.

1. Elaboration du plan :
Introduction :

- définir Aïd Achoura et le situer par rapport aux autres cérémonies.

Développement :

Raconter les moments forts de cette fête célébrés autrefois :

Les musulmans jeûnent deux jours (le 9 et le 10 Muharram) pour fêter la justice
d’Allah et son pouvoir d’aider ceux qui ont besoin d’aide.
Les marocains préparent un bon repas traditionnel dont ils donnent une partie
aux plus pauvres, achètent des vêtements neufs et des jouets aux enfants et
proposent des fruits secs et des confiseries aux voisins. Ainsi les gens visitent les
cimetières.
Le soir, les adolescents allument un grand feu et des pétards pour chanter et
danser très tard dans la nuit sous les rythmes des « Tâarija »
Nous préparons comme repas : du couscous, « guedid » etc. et on mange aussi
des noix, des amandes, des dattes…

●Comparaison entre la célébration d’autrefois et celle de nos jours.

Conclusion :

- point de vue personnel : il faut inciter les gens à être fier de leur culture parce que
cela fait partie de leur identité.
Séance détaillée de
groupement de texte
Pouvoir comparer un groupement de
Etude de groupement de 3 textes précédents : p.p.40-41, texte
texte p.p.78-79, p.p.152-153 Souligner le changement de l’espace de
la terreur à celui de l’amour

Année scolaire : 2007-2008


Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : cinquième
Séance : 1ère
Durée : 1heure
Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.
Activité : étude de texte.

Compétence visée : Souligner le changement de l’espace de la terreur à celui de l’amour.

Capacité visée : Pouvoir comparer un groupement de texte.

Démarche utilisée : Etude comparative de groupement de texte


Œuvre étudiée : À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

Déroulement de la séance
Etapes de la leçon :

Récapitulation de l’étude des 3 textes :


1. Le 1er texte : le Msid, espace de terreur chaque vendredi
2. Le 2ème texte : le Msid à Achoura : un mercredi gai
3. Le 3ème texte : le Msid : de l’espace clos à l’espace ouvert et la renaissance d’une
nouvelle histoire avec l’école.
Le Msid : une constante spatiale et une variante temporelle
Les états d’âme du narrateur : un miroitement des humeurs d’un fqih qui fait et le beau
temps et le mauvais.
Le bilan /la synthèse

Le déroulement :

Réactions ou réponses
Les étapes Le professeur
prévues
Récapitulation de l’étude des 3
textes :

Le 1er texte : le Msid, espace


de terreur chaque vendredi -par quoi commence ce
texte ? -par une indication
temporelle. (le vendredi)
-Pourquoi les deux jours et
demi de repos passèrent -Car il s’agit d’un temps
très vite pour le narrateur ? subjectif, l’arrivée du
temps de l’école
-Que peut on dire de
coranique n’est pas
l’espace du Msid ?
souhaitable.
-Quel est le rôle du
-Un espace de terreur.
cognassier du fqih dans
cette scène ? -la torture, la punition,la
crainte …

-De quel jour s’agit-il dans


Le 2ème texte : le Msid à ce 2ème texte ?
Achoura : un mercredi gai
-Comment est le maître du -le mercredi
Msid ?

-Quelle forme utilisée pour


-souriant
montrer que cette bonne
humeur du fqih est une
exception ?
-la négation et en lettres
-Quel rôle assume le capitales, l’auteur y
cognassier le mercredi ? insiste.

-un accessoire de fantaisie

-Pourquoi le fqih et ses


élèves déménagèrent-ils ?
Le 3ème texte : le Msid : de
l’espace clos à l’espace -Le changement de décor -la salle du Msid jugée
ouvert et la renaissance affecte-t-il l’ambiance trop étroite et chaude
d’une nouvelle histoire avec générale du Msid?
l’école. positivement ou -Oui ,positivement
négativement ?
-Où se passent les trois -au Msid
Le Msid : une constante
scènes des trois extraits ?
spatiale et une variante
temporelle -Y –a-t-il un changement -le vendredi pour le 1er ,
dans le temps et les le mercredi pour le 2eme
saisons ? et l’été pour le 3ème

Les états d’âme du


narrateur : un miroitement
des humeurs d’un fqih qui -Quels sont les états d’âme -la terreur, puis la joie et
fait et le beau temps et le desquels est passés le finalement le comble de la
mauvais. narrateur au Msid ? fierté

Le bilan /la synthèse


Prenez la synthèse Trace écrite
Analyse de deux poèmes
lyriques

Année scolaire : 2007-2008


Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : huitième
Séance : 1ère
Durée : 1heure
Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.
Activité : lecture linéaire.

Compétence visée : Lire méthodiquement un poème maghrébin.


Capacité visée : L’apprenant doit être capable de lire méthodiquement un poème.

Déroulement de la séance
Mon cher double
Mon doubleune vieille connaissance
que je fréquente avec modération
C’est un sans-gêne
qui joue de ma timidité
et sait mettre à profit
mes distractions
Il est l’ombre
qui me suit ou me précède
en singeant ma démarche
Il s’immisce jusque dans mes rêves
et parle couramment
la langue de mes démons
Malgré notre grande intimité
il me reste étranger
Je ne le hais ni ne l’aime
car après tout
il est mon double
la
preuve par défautde mon
existence

Abdellatif Laâbi, poème portant le même titre que le recueil : Mon cher double

Les opérations d’enseignement apprentissage


Les étapes
Activités proposées
Tâches à réaliser (apprenant)
(professeur)

1- situation:

poser des questions qui


interrogent le support
déjà distribué sur les
apprenants:

qui est l'auteur de ce


poème?

Quel en est le titre?


Les apprenants répondent aux

questions du professeur.
2- caractéristiques:
Phase Les élèves suivent la lecture
d'identification du texte: Amener les apprenants à magistrale
dégager les
caractéristiques de ce du professeur et l'un d’eux fera
poème à travers un jeu de une lecture individuelle.
question /réponse, et
insister sur les propriétés
de ce poème

Genre: un poème lyrique

Le vers: Donner
l'exemple du découpage
d’un vers.
Phase des Les apprenants suivent les
Les élèves cherchent les champs consignes du professeur en
hypothèses
lexicaux répondant aux questions
de lecture posées.

-étude du poème sémantiquement et


syntaxiquement (le fond et la forme).

Les élèves cherchent les champs


Les apprenants participent à la
lexicaux :
vérification des hypothèses de
-l’humanité
Phase des axes de
lecture, en dégageant du poème
lecture -répartition du poème en unités de sens.
les éléments de la comparaison et
-dégager les figures de style les champs lexicaux dominants.

- chercher les rimes, le nombre de


syllabes

quand le poète se réveille en lui, il apparaît comme une « vieille connaissance ».

L’être normal est « timide », « distrait ». Il est donc passif, sur le plan de la
langue et de

Bil l’action.
bilan/synthèse
L’émergence du poète de ses tréfonds le rend « réel », vivant. Ainsi, la présence
verbale

et intérieure du poète est une « preuve » que l’être normal existe.

Demander aux apprenants d'apprendre par cœur ce poème

Pprolongements qui devra être scandé tour à

possibles tour par les élèves dans la séance des activités orales.

Prévoir une récompense pour les meilleures lectures.


Année scolaire : 2007-2008
Semestre : 1ère
Module : I
Séquence : huitième
Séance : 1ère
Durée : 1heure

Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


Activité : lecture linéaire.

Compétence visée : Lire méthodiquement un poème africain.


Capacité visée : L’apprenant doit être capable de lire méthodiquement un poème.

Déroulement de la séance
Poème à mon frère blanc

« Cher frère blanc,

Quand je suis né, j’étais noir,

Quand j’ai grandi, j’étais noir ?

Quand je suis au soleil, je suis noir,

Quand je suis malade, je suis noir,

Quand je mourrai, je serai noir,


Tandis que toi, homme blanc,

Quand tu es né, tu étais rose,

Quand tu as grandi, tu étais blanc,

Quand tu vas au soleil, tu es rouge,

Quand tu as froid, tu es bleu,

Quand tu as peur, tu es vert,

Quand tu es malade, tu es jaune,

Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,

Qui est l’homme de couleur ? »

Signé : Léopold-Sédar Senghor (1906-2001)

Les opérations d’enseignement


apprentissage

Activité
Les étapes
s
proposé
Tâches à réaliser (apprenant)
es
(profess
eur)

1-
situatio
n:

poser
des
questio
ns qui
interrog
ent le
support
déjà
distribu
é sur les
appren
ants:

qui est
l'auteur
de ce
poème?

Quel en
est le
titre?

2-
caractér
istiques:

Amene Les apprenants répondent aux


r les questions du professeur.
appren
Phase d'identification du Les élèves suivent la lecture
ants à
texte: dégager magistrale du professeur et l'un
les d’eux fera une lecture
caracté individuelle.
ristique
s de ce
poème
à
travers
un jeu
de
questio
n
/répons
e, et
insister
sur les
proprié
tés de
ce
poème

Genre:
un
poème
lyrique

Le vers:
Donner
l'exemp
le du
découp
age
d’un
vers.

-étude
du
poème
sémant
iqueme
Les apprenants suivent les
Phase d les hypothèses de nt et
consignes du professeur en
lecture syntaxi
répondant aux questions posées.
queme
nt (le
fond et
la
forme).

Les
élèves
cherche
nt les
champs
lexicau
x:

-les
couleur
s,
l’huma
nité

-
répartit
ion du
poème
en
unités Les apprenants participent à la
de sens. vérification des hypothèses de
lecture, en dégageant du poème
Phase des axes de lecture -
les éléments de la comparaison
dégage
et les champs lexicaux
r les
dominants dans le sonnet.
figures
de
style :
répétiti
on,
parallél
isme…

-
cherche
r les
rimes,
le
nombr
e de
syllabes
et de
strophe
s.

- La différence entre l’homme blanc et l’homme


noir (racisme)

- Inciter les gents à être tolérants


bilan/synthèse
- c’est le cœur et l’esprit qui font la différence
chez un être humain et non pas la peau
Demander aux apprenants d'apprendre par cœur
Prolongements ce poème qui devra être scandé tour à tour par les
possibles élèves dans la séance des activités orales. Prévoir
une récompense pour les meilleures lectures.

Vous aimerez peut-être aussi