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Séquence préliminaire : Contextualisation

de l’œuvre Antigone
Séance Durée Activité Support Objectifs

1 1H Travaux *Biographie de l’auteur


encadrés *Contexte historique et  Recueillir des
littéraire. informations sur la vie
de Jean Anouilh

 Mettre l’œuvre dans son


contexte historique
2 1H Travaux La tragédie moderne
encadrés  Découvrir la tragédie
moderne
3 1H Lecture La première et quatrième de
couverture  Étudier la première et la
quatrième e couverture

 Formuler des
hypothèses de lecture
4 1H Production Fiche de lecture
écrite  Rédiger une fiche de
lecture

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Niveau : 1ère année baccalauréat

Activité : Travaux encadrés

Support : Jean Anouilh, Antigone

Durée : 1 heure

Objectifs :

o Recueillir des informations sur la vie de Jean Anouilh

o Découvrir le contexte historique de la pièce

o Connaître le mythe d’Œdipe

Déroulement de la séance
L’enseignant aura donné aux élèves les sujets des exposés au préalable.
Il entame l’activité et rappelle que la séance sera consacrée aux exposés sur le paratexte de l’œuvre.
Il précise les éléments qui seront traités au niveau de la séance, et qui seront comme suit :

I- La biographie de Jean Racine.


II- Contexte historique
III- Le mythe d’Œdipe
IV- Résumé de l’intrigue de la pièce

L’enseignant donne la parole aux exposants et demande aux autres élèves de prendre notes au fur
et à mesure.

Exemples des exposés :

I. La biographie de Jean Anouilh

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Qui est Jean Anouilh ?
Jean Anouilh, né le 23 juin 1910 à Bordeaux et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne, est un écrivain
français, auteur de nombreuses pièces de théâtre, dont la plus célèbre est Antigone, relecture moderne
de la pièce de Sophocle.

Le père de Jean Anouilh était tailleur, et sa mère musicienne et professeur de piano.

C'est en 1923 que son amour pour le théâtre apparut au Lycée Chaptal. Après l'obtention du
baccalauréat, Anouilh entame des études de droit, à Paris, qu'il interrompt au bout de dix-huit mois.
En 1928, deux rencontres littéraires essentielles interviennent : celle de Giraudoux avec Siegfried et
celle de Cocteau avec Les Mariés de la tour Eiffel.

À vingt-deux ans, Anouilh est le secrétaire de Louis Jouvet au Théâtre des Champs-Élysées. Il
travaille pendant deux ans dans une agence de publicité (avec, entre autres, Jacques Prévert et Jean
Aurenche).

C'est en 1929 que Jean Anouilh fait jouer sa première pièce, Humulus le muet, un échec. Mais c'est
en 1932 qu'il écrit sa première « vraie pièce » : L'Hermine. Il décide alors de vivre de sa plume, mais
les débuts vont être difficiles.

Il connaît son premier grand succès en 1937 avec Le voyageur sans bagage au Théâtre des
Mathurins.

En 1938, il obtient un nouveau succès critique et public avec la création du Bal des Voleurs, et
inaugure une collaboration avec André Barsacq. Il sera son principal interlocuteur et metteur en
scène, pendant plus de quinze ans. Jean Anouilh a classé la majeure partie de son oeuvre dramatique
en pièces noires, pièces roses, pièces brillantes, pièces grinçantes, pièces costumées, pièces baroques,
pièces secrètes et pièces farceuses.

L'auteur traite presque toujours les mêmes thèmes : la révolte contre la richesse et contre le
privilège de la naissance, le refus d'un monde fondé sur l'hypocrisie et le mensonge, le désir d'absolu,
la nostalgie du paradis perdu de l'enfance, l'impossibilité de l'amour, l'aboutissement dans la mort.
Anouilh ne verse pas dans la pièce à thèse, mais diversifie ses créations depuis la fresque jusqu'à la
satire en passant par la tragédie. Il place avant toute chose le jeu théâtral.

II-Contexte historique d’Antigone :


Antigone est une pièce des années noires lorsque la France connait la défaite face aux armées
Nazies et elle tombe sous l’occupation.

En 1942, Jean Anouilh réside à Paris, qui est occupée par les Allemands depuis la débâcle de 1940
et l'Armistice. La République a été abolie et remplacée par l'État français, sous la direction du
maréchal Pétain. La France est alors découpée en plusieurs régions : une zone libre au Sud, sous
l'administration du régime de Vichy, une zone occupée au Nord, sous la coupe des Allemands, une
zone d'administration allemande directe pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais, rattachés
à la Belgique, une zone annexée au Reich : l'Alsace-Lorraine et enfin, une zone d'occupation
italienne dans le Sud-Est (Savoie).

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Refusant l'Armistice et le gouvernement de Vichy, le général Charles de Gaulle lance un appel aux
Français le 18 juin 1940 depuis Londres et il regroupe ainsi autour de lui les Forces françaises libres
(F.F.L.). C'est le début de la Résistance. Le 23 septembre 1941, un "Comité national français" a été
constitué, c'est une première étape vers un gouvernement en exil. En métropole, la Résistance
s'organise, tout d'abord de façon indépendante et sporadique (qui se produit occasionnellement), puis
en se rapprochant de de Gaulle sous la forme de réseaux, comme Combat. En 1942, le mouvement a
déjà pris une certaine ampleur qui se manifeste par des actes de sabotage et des attentats contre des
Allemands et des collaborateurs ; l'armée d'occupation réplique par des représailles massives et
sanglantes.

L'année 1942, marque un tournant décisif dans cette période. Les rapports de force se sont
modifiés, car les États-Unis viennent de déclarer la guerre à l'Allemagne. En France, le 19 avril 1942,
Pierre Laval revient au pouvoir après une éclipse d'un an et demi et accentue la collaboration avec
Hitler. Dans un discours radiodiffusé le 22 juin 1942, il déclare fermement : "Je souhaite la victoire
de l'Allemagne" et il crée le Service du travail obligatoire (S.T.O.) pour l'aider en envoyant des
ouvriers dans leurs usines de guerre. La rafle du Vél. d'Hiv. le 16 juillet 1942 envoie des milliers de
juifs, via Drancy, dans les camps de concentration de d'extermination.

Ce n'est qu'en 1944 que nazis et collaborateurs subissent de véritables revers. Le Comité national
de la Résistance (C.N.R.), institué le 15 mai 1943, fédère les différentes branches de la lutte antinazie
et prépare l'après-guerre. Le 6 juin 1944, le débarquement des Alliés en Normandie déclenche
l'insurrection des maquis en France et organise la reconquête du territoire français. Paris se soulève
avant le moment prévu et se libère seul fin août 1944.

Avant même que la guerre ne soit terminée, l'épuration se met en place : de nombreux
sympathisants du régime de Vichy sont jetés en prison et condamnés, certains sont exécutés, parfois
sans procès ; les milieux culturels (journalistes, écrivains et acteurs) ne sont pas épargnés. C'est dans
ce climat troublé que de Gaulle regagne la France et en assure dans un premier temps le
gouvernement.

C’est à un acte de résistance qu’Anouilh doit l’idée de travailler sur le personnage d’Antigone. En
aout 1942, un jeune résistant, Paul Collette tire sur un groupe de dirigeants collaborationnistes au
cours d’un meeting de la légion des volontaires français à Versailles il blesse Pierre Laval et Marcel
Dédat. Le jeune homme n’appartient à aucun mouvement politique, son geste est isolé son efficacité
est douteuse. La gratuité de son action, son caractère à la fois héroïque et vain frappent Anouilh pour
qui un tel geste possède en lui le geste du tragique, il songe alors à une pièce qui évoque la résistance
d’un individu face à l’état.

III-Le mythe d’Œdipe :


Œdipe, dans la mythologie grecque, c'est fils de Laïos et de Jocaste, roi et reine de Thèbes. Laïos,
averti par un oracle qu'il serait tué par son propre fils, décida d'échapper à son destin: il attacha les
deux pieds de son fils nouveau-né et le perdit dans la montagne. Mais l'enfant fut recueilli par un
berger et confié à Polybe, roi de Corinthe; il l'appela Œdipe («celui qui a les pieds enflés») et l'éleva
comme son propre fils. Œdipe ignorait le secret de sa naissance, aussi quand un oracle déclara qu'il
tuerait son propre père, il quitta Corinthe. Au cours de son voyage, il rencontra Laïos et le tua, ayant
pris le roi et ses serviteurs pour des voleurs. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir.
Œdipe arriva à Thèbes, qui était sous la coupe d'un monstre sanguinaire appelé le Sphinx. La créature

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bloquait les routes menant à la ville, tuant et dévorant les voyageurs qui ne pouvaient résoudre
l'énigme qu'elle leur proposait. Œdipe, l'ayant résolue avec succès, le Sphinx se suicida. Œdipe
s'attira les faveurs de la ville pour avoir libéré Thèbes du Sphinx. En remerciement, les Thébains le
firent roi de Thèbes et lui donnèrent comme épouse la veuve de Laïos, Jocaste. Pendant de
nombreuses années, le couple vécut heureux, ne sachant pas qu'ils étaient en réalité mère et fils.
Jusqu'au jour où la peste ravagea le pays. L'oracle de Delphes proclama que le meurtre de Laïos
devait être puni. Œdipe fit rechercher l'assassin qui, pensait-il, devait se trouver dans la ville, mais il
ne tarda pas à découvrir que c'était lui qui avait tué son père sans le savoir, et qu'il avait de plus
épousé sa propre mère. Jocaste se suicida de désespoir, et lorsqu'Œdipe se rendit compte qu'elle était
morte et que leurs enfants, Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène, étaient maudits, il se creva les
yeux et renonça au trône. Il demeura à Thèbes pendant plusieurs années mais fut finalement banni de
la cité. Exilé, il erra, accompagné de sa fille Antigone, et arriva près d'Athènes C'est là qu'Œdipe
mourut, après que le dieu Apollon lui eut promis que l'endroit de sa mort resterait sacré et serait
bénéfique à la ville d'Athènes.

IV-Résumé de l’intrigue de la pièce


Antigone, dans la mythologie grecque, est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes et de la reine

Jocaste. Antigone accompagna son père en exil, mais retourna à Thèbes après la mort de

celui-ci. Au cours de la guerre des Sept Chefs, les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice ses frères, se
disputèrent le trône de Thèbes et s'entre-tuèrent. Pour asseoir son autorité, son oncle Créon (le frère
de la reine Jocaste), qui hérita de la couronne et du pouvoir, fit donner à Étéocle une sépulture
décente, mais ordonna que le corps de Polynice, qu'il considérait comme un traître, restât à l'endroit
où il était tombé et il décréta l'interdiction de l'enterrer.
Antigone, convaincue que la loi divine (qui réclamait que tout homme ait une sépulture pour pouvoir
jouir de la vie éternelle) devait l'emporter sur les lois des hommes, brava le décret de
Créon et enterra son frère. Arrêtée, elle tint tête au roi, qui voulait pourtant la sauver. Mais elle
revendiqua son acte et réclama la sanction encourue : la peine de mort. Créon la condamna à être
enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides. Elle se pendit dans sa tombe et son amant,
Hémon, fils de Créon, se suicida.

Arbre généalogique

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Niveau : 1ère année baccalauréat

Activité : Travaux encadrés

Support : Jean Anouilh, Antigone

Durée : 1 heure

Objectifs : Reconnaitre les caractéristiques de la tragédie moderne

Déroulement de la séance :
L’enseignant aura donné le travail au préalable
Il entame l’activité et explique qu’il s’agit d’un exposé qui porte sur la tragédie classique.
Il donne la parole aux exposants et demandent aux autres élèves de prendre notes au fur et à mesure.

Plan de l’exposé :

I. Histoire de la tragédie classique


II. Définition
III. Les caractéristiques de la tragédie classique.
IV. Le héros tragique
V. La structure dramatique
VI. La tragédie moderne
v

De la tragédie classique à la tragédie moderne

La tragédie classique :
I. L’histoire de la tragédie classique :
La tragédie est née dans l’Antiquité en Grèce. Elle permet de divertir les spectateurs lors
des fêtes organisées en l’honneur du dieu Dionysos, mais aussi de réfléchir à différents
problèmes liés à la Cité. Le thème de la fatalité y est essentiel. Sophocle, grand auteur
dramatique grec est l’un des plus célèbres représentants du genre.
II. Définition de la tragédie :
La tragédie classique est un récit théâtral, né au XVIIème siècle. C’est un récit caractérisé
par des personnages nobles, des héros ayant accompli d’exploits mythiques. Il est écrit en
alexandrin. La mort effective ou symbolique apparaît au dénouement.

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III. Caractéristiques :
La règle des trois unités :
 L’unité du temps : la durée de l’histoire ne doit pas dépasser 24 heures. L’idéal est que la
durée de l’histoire coïncide avec la durée du spectacle (3 heures environ) mais comme c’était
rarement réalisable, on admettait qu’elle s’étende sur une journée. Au-delà, le décalage était trop
grand et devenait préjudiciable à la vraisemblance.
 L’unité du lieu : le lieu devait être un lieu unique durant toute la pièce (pas de changements
de lieu, donc pas d changements de décors). Les auteurs tragiques situent donc leur histoire dans
un lieu qui peut être traversé par n’importe qui (le Roi mais aussi les valets, les confidents...) : il
s’agit souvent de manière générale du palais ou de l’antichambre.
 L’unité d’action : elle n’est pas synonyme d’action simple mais implique que tous les fils de
l’intrigue soient fortement tissés et que toute action (ou parole) d’un personnage ait une
conséquence sur les autres. C’est donc un principe de cohérence : rien n’est gratuit, rien n’est
superflu.
 La règle de la bienséance : Le souci de plaire est au cœur de l’esthétique classique : l’auteur
se veut donc en harmonie avec la morale et les goûts de son public de manière à rencontrer son
adhésion. La personne royale est, bien entendu, l’arbitre suprême du bon goût. S’instaure dès
lors une règle tacite : celle des bienséances (= conduites en accord avec les usages).
 La vraisemblance : cette règle de vraisemblance est censée donner au texte une impression
que ce qui se passe dans le texte aurait pu se produire dans la vie de tous les jours ce qui permet
au spectateur de mieux se projeter à la place des personnages et peut-être de mieux comprendre
leurs réactions, leurs gestes et leurs pensées. Cette règle a donc pour but de rendre plus réaliste
les actions des récits pour les spectateurs.

-Le héros tragique :

À la mesure de sa situation hors norme, le héros tragique, en résonance avec le public


aristocratique du XVIIe siècle, est toujours d'une condition illustre (rang social, rôle politique,
mythologique ou biblique prestigieux). Les devoirs de l'héroïsme font sa grandeur intérieure :
déchiré entre le sublime et l'humain, le héros est impliqué, par le souci de sa « gloire » et de
« ses passions », dans des conflits qui l'opposent soit aux autres (Auguste à Cinna dans la
tragédie de Corneille), soit à lui-même (Titus dans Bérénice de Racine). « Ni tout à fait bon, ni
tout à fait mauvais », le héros est capable d'erreurs, et néanmoins digne de

IV. - Structure dramatique (3 moments)


 Exposition
 Nœud
 Dénouement

Exposition::

La 1ère scène a pour rôle de présenter les personnages et leurs relations, d’inscrire les actions
dans un cadre spatiotemporel donné, de citer l’intrigue et même parfois son dénouement. Elle est
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prise en charge soit par un personnage seul qui fait un monologue ou par plusieurs personnages
dans le cadre d’un dialogue.

Le nœud :
Au centre de la pièce un problème se présente ; la situation se noue, une crise surgit et se
complique que le héros ou l’héroïne doivent affronter et chercher à dépasser, à ce moment-là, on
peut assister à un rebondissement ou à un coup de théâtre qui fait basculer ou changer le cours des
événements.

Le dénouement :
Il correspond à la résolution de tous les problèmes, au franchissement de tous les obstacles et
au dépassement de toutes les crises.

Thèmes : la mort, le pouvoir, la guerre, la folie, l’héroïsme, l’honneur,


l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, un héros en prise avec son
destin auquel il ne peut échapper.

La tragédie moderne :
Au XXème siècle, le théâtre évolue vers une conception moderne en se libérant des contraintes
classiques, en recourant à la fantaisie et en mélangeant les genres et les registres.
Ainsi Cocteau, la Machine infernale(1934);Giraudoux, Electre(1937);Anouilh, Antigone(1942),
récrivent des mythes antiques de manière à les adapter au contexte historique contemporain.
Les auteurs du XXème siècle reprennent à nouveau les mythes grecs en les adaptant généralement
à leur époque. Ils provoquent ainsi la surprise grâce au décalage entre des sujets tirés de l’Antiquité et
des personnages qui nous semblent souvent contemporains et montrent que les grands mythes
antiques sont intemporels et qu’ils permettent de réfléchir à des questions très actuelles ; Antigone de
jean Anouilh évoque de façon ambigüe l’occupation allemande et la résistance. Les dramaturges
cherchent à exprimer le tragique de la condition humaine au XX siècle marqué par les deux guerres
mondiales mais également les aspirations de l’Homme ; dans un monde tellement instable ils vont
puiser aux sources antiques pour les adapter au monde moderne, montrant ainsi que les grandes
interrogations de l’Homme sont finalement toujours les mêmes.

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 Exemple: Antigone de Jean Anouilh
La pièce de Jean Anouilh se démarque de la tragédie classique car elle ne respecte pas certaines
règles :

Tragédie Tragédie de Jean Anouilh


classique

division en 3 ou Aucun acte


5 actes

écrite en vers écrite en prose

Personnages Personnages nobles +


nobles gardes et nourrice

Unité de ton Mélange des genres

Niveau de Niveau de langue courant


langue soutenu, et familier
littéraire

Les élèves auront pris notes des exposés

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Niveau : 1ère année baccalauréat

Activité : lecture

Support : la première et la quatrième de couverture de l’œuvre Antigone de Jean Anouilh.

Durée : 1 heure

Objectifs : Étudier la première et la quatrième de couverture

Formuler des hypothèses de lecture

Déroulement de la séance :
Première de couverture :

L’enseignant demande aux élèves d’observer l’image de couverture et pose les


questions suivantes :

- Quels sont les éléments figurant dans la première page de couverture ?


Les éléments figurants sur la première page de couverture sont le titre de l’œuvre
l’auteur, l’image de couverture et la maison d’édition.

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- Décrivez l’image de couverture.
Limage est sous forme d’un cadre ou l’on trouve à son intérieur deux personnages sur
un fond blanc ce qui donne une visibilité plus claire.

- Que peut représenter le cadre dans lequel est sont enfermés les deux
personnages ?
Le cadre pourrait représenter une loi qui domine les deux personnages, et qui semble
dominer leurs vies. La couleur du contour du cadre à couleur rouge foncé annonce la
fatalité de l’action tragique.

- A travers l’image comment imaginez-vous la relation entre les deux


personnages ?
On repère un rapport de force et de supériorité entre les personnages. En effet, la taille
de la silhouette du premier personnage à gauche est supérieure à celle du personnage à
droite, ce qui nous fait penser à une tyrannie exercée de la part du premier personnage.
De plus, sa main tendue vers le personnage maigre fait allusion à un ordre auquel il
doit obéir, et qui sera l’origine du conflit entre les deux personnages.

Hypothèses de lecture :

- Il s’agirait d’une tragédie.

- La relation entre les deux personnages serait une relation de supériorité ce qui
donnerait naissance à un conflit.

- Les deux personnages seraient prisonniers d’une loi ou d’un axiome qui
dominerait leurs vies.

- Le deuxième personnage (taille petite) serait le personnage rebelle ; tandis que


le premier essaierait de le dissuader.
Quatrième de couverture

-Quels sont les éléments de la quatrième de couverture ?


L’élément crucial dans la quatrième de couverture est le texte de présentation. Il s’agit
d’un petit résumé généralement d’un mot de l’éditeur à visée commerciale.
 La quatrième de couverture a pour but d’appâter le lecteur et de lui donner
envie de lire et donc d’acheter.

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Texte de présentation de la quatrième de couverture :

Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours,
a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches
rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous
étions alors en train de vivre.
Jean Anouilh

L’enseignant demande à un élève de lire le texte de la quatrième de couverture, ensuite


il pose les questions suivantes :

- Qui est l’auteur du texte ?


L’auteur du texte est Jean Anouilh.

- Qu’avance-t-il dans ce texte?

A travers ce texte Anouilh nous donne des informations sur l’origine de l’idée
de l’écriture de sa pièce ; de là on comprend qu’Antigone été déjà écrite par
Sophocle à l’Antiquité grecque, Antigone de Jean Anouilh n’est que la
réécriture de celle de Sophocle.

Selon le texte, pourquoi Jean Anouilh a-t-il réécrit Antigone ?

On comprend qu’à cet époque la société française vivait un drame celui de la


deuxième guerre mondiale. Antigone traiterait donc des thèmes relatifs à la
résistance, au combat de l’individu face à l’état, et de la souffrance de la société
française dans la période entre les deux guerres.

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Niveau : 1ère année baccalauréat
Activité : Production écrite
Support : Éléments paratextuels de l’œuvre Antigone de Jean Anouilh
Durée : 1 Heure
Objectifs : Être capable de synthétiser les éléments paratextuels de l’œuvre.

Déroulement de la séance

I-Phase d’explication
L’enseignant entame l’activité et explique qu’il s’agira de la rédaction d’une fiche de lecture de.

Ensuite il pose les questions suivantes :

- Qu’est-ce qu’une fiche de lecture ?


Une fiche de lecture est un document qui va présenter de façon résumée l’œuvre étudiée. Il s’agit
d’un résumé qui doit renseigner le lecteur sur les éléments clés de l’ouvrage.
- Quels sont les constituants d’une fiche de lecture ?
Réponse :
 Auteur
 Titre de l’œuvre
 Année d’édition
 Nombre de pages
 Le genre de l’œuvre.
 Le courant de l’œuvre.
 L’intrigue de l’histoire
 Les thèmes traités
 Les personnages principaux.
 L’avis personnel des apprenants

II-Phase d’exécution
 Rédaction individuelle
L’enseignant accorde aux élèves 15 min pour rédiger la fiche de lecture et rappelle qu’il s’agit
d’un travail individuel. Au fur et à mesure, l’enseignant fait le tour des rangs pour aider les élèves
dans les moments de difficultés.
 Rédaction collective
Les 15min sont écoulées ; l’enseignant arrête le travail individuel. Il passe à la rédaction
collective de la fiche de lecture.

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Titre Antigone

Auteur Jean Anouilh

Date de 1944
parution
Genre Tragédie moderne

Les Antigone
personnages Créon
Ismène
Hémon
La nourrice
Les gardes
Le messager

Résumé de
Après le suicide de Jocaste et l’exil d’Œdipe, les deux frères d’Antigone, Étéocle et
l’œuvre Polynice se sont entre-tués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste est à ce
titre le nouveau roi a décidé de n’offrir de sépulture qu’à Étéocle et non à Polynice,
qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le
corps du renégat sera puni de mort. Personne n’ose braver l’interdit et le cadavre de
Polynice est abandonné au soleil et aux charognards.
Seule Antigone refuse cette situation. Malgré l’interdiction de son oncle, elle se rend
plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de le recouvrir avec de la terre.
Ismène, sa sœur, ne veut pas l’accompagner car elle a peur de Créon et de la mort.

Thèmes la mort, le pouvoir, la guerre, la folie, l’héroïsme, l’honneur, l’amour, la fatalité,


abordés l’homme face à son destin, un héros en prise avec son destin auquel il ne peut
échapper.

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