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Séance 1

Introduction au cours

C’est quoi, alors, une communauté ?


 -Qui sont les participants ?
 -La communauté est-elle homogène ou hétérogène ?
 -Les liens d’appartenance sont-ils similaires ou différents ?
 -La communauté a-t-elle des histoires ?

Éléments de communauté in The Lord of the Rings
Objectif commun, interaction collective, créer une force commune, se regrouper autour d’un leader,
sentiment d’appartenance, différences (groupes, individuel…), processus d’entente

Il est évident que le film est une fable (n’existe pas)…

Pour répondre à cette question → scène prise dans Lord of the rings.
Éléments relevés par les élèves : objectif commun, interaction collective, créer une force commune, se
regrouper autour d’un leader, sentiment d’appartenance, différences (groupes, individus), processus
d’entente…

Une communauté
 n’est jamais une seule personne : il est important de savoir qui en sont les participants ?
 on peut être leader ou participant
 comment l’objectif peut être partagé qui mène au processus d’entente = NÉGOCIATION
(comment fixer un objectif).
 la communauté n’est pas homogène, mais hétérogène = on peut avoir des intérêts/goûts
communs (ce qui se rapproche le plus de l’aspect de l’homogénéité. Dans cette scène, on voit
qu’il existe des différences entre les membres de la communauté. Celle-ci est donc
HÉTÉROGÈNE et non HOMOGÈNE.
 liens d’appartenance (sentiment que l’on fait parti de la communauté, le sentiment est
immatériel) = fait en sorte que les gens se mettent en communauté, le lien d’appartenance n’est
pas pareille pour chacun mais il fait quand même un lien entre les gens. Nécessité d’un
sentiment d’appartenance. C’est immatériel, mais nécessaire pour l’existence d’une
communauté…
 création d’une force commune (communauté porte un esprit, une valeur).
 processus interne = histoire (individuelle qui se mélange avec d’autres histoires individuelles 
expériences similaires
 différentes idées sur c’est quoi un collectif selon les auteurs (notre classe pourrait être une
communauté, mais pour d’autres non). Il est vrai qu’il existe un sentiment d’appartenance, MAIS
celui-ci ne repose pas sur les mêmes raisons / motivations d’un individu à l’autre…
Penser une communauté c’est penser au type de communication qui s’établit entre ses usagers ou plutôt
ses membres (raisons, conséquences…), sa portée, ses conséquences, etc.

Les communautés ont des histoires… → membres passés par des expériences similaires.
Différentes idées de ce qu’est une communauté :
- un collectif pour certains auteurs.
- Y a-t-il une dimension de pouvoir ?

C’est quoi, alors, une communauté ?


 - Logos : quelles sont les cognitions (raisons) ?
 - Pathos : quelles sont les émotions (sentiments, désirs) ?
 - Ethos : quels sont les jugements ?

Logos = raison
Raisons qui sont mises en avant pour expliquer un comportement. Elles sont les dimensions proprement
rationnelles de l’être humain, raisonner  cerveau a subi une évolution où il se spécifie dans plusieurs
tâches, dont raisonner.
Quelles sont les cognitions (raisons) ? Expliquent-elles un comportement ? Marquent-elles un côté
rationnel ?

Pathos
On a aussi un côté lié aux sentiments, sensations, désirs. Lorsqu’on a un objectif c’est qu’on a un désir
d’accomplir quelque chose. Quelles sont les émotions (sentiments, désirs) ?

Ethos
On doit prendre une position, pour se faire, le jugement est de mise. Jugements banaux ou pas (cela
dépend de notre objectif, ex : sauver des enfants contre la famine  portée morale beaucoup plus
importante) qui implique une portée morale. Quels sont les jugements ? Il est nécessaire de prendre des
décision en portant un jugement favorable ou défavorable… (ex : choisir un film à regarder au cinéma).
Ces jugements dépendent de notre objectif + important = portée morale que l’on retrouve dans le
jugement.

Communauté x collectif
Communiquer
Origine étymologique du mot « communication » :
Communicatione (verbe Latin communicare )
Communicare a deux sens en Latin: communiquer (connaître, partage du savoir) et communion
(communion avec Dieu).

Connaître
Origine étymologique du mot “connaître” est reliée au mot “cognition” :
Cognitio (connaître) vient du mot Latin cognoscere (acte de connaissance).
L’acte de connaissance implique en avoir conscience et pouvoir comprendre, raisonner et juger .

Communiquer
Être ensemble (mais avec un être supérieur que l’on connaît pas)
Dimension de connaissances dans la communauté => acte de connaissance (quand on juge quelqu’un,
par ex.)

Communion
Connaissances :
 Corporelles (sensations)
 Intellectuelles (pensée)
Le « sentir » et la « pensée » sont complémentaires.
Communiquer : « communion » de connaissances, mise en réseau.

Connaissances :
Communauté Corporelle
Communauté Intellectuelle (communiquer, mais on met de côté l’aspect divin)

Séance 2
Un débat autour des mots…

Comprendre les mots


Il est fondamental de discuter les sens de deux phénomènes qui seront discutés dans le cours:
a) Communauté
b) Virtualité

Comprendre les mots


Ils ont, les deux, plusieurs sens, construits à cause :
- Des usages,
- Des transformations des sens des mots des langues,
- De l’appartenance à une langue.

Comprendre les mots


Les mots et les façons de dire sont enracinés dans des géographies et des histoires particulières.
L’étymologie des mots nous aide à faire une rétrospective sur les changements subis par les
mots.

Comprendre les mots


Ce qui est certain c’est que les mots communauté et virtualité ont plusieurs sens, sens qui change selon les
usages que l’on fait, mais aussi des transformations selon les langues. Il y a aussi le fait que les mots que
l’on utilise appartiennent à une certaine langue, c’est-à-dire que la construction du mot se fait de
manière différente (origine, emplacement géographique, l’histoire, la langue est une forme de mémoire
qui se transforme au fil du temps). Il y a aussi la façon de dire (gestes)
L’étymologie = origine des mots

Le sens de communauté
Le mot « communication », nous l’avons vu, est associé à celui de « communauté » :
- Verbe Latin communicare (communicatio )
- Dérivé de communis
- Associé à « communion »
- Dérivé de communio, « communauté ».

Le sens de communauté
Mots grecs associés :
Koinos ( κοινός) - signifie « commun », « courant », « relation » entre personnes.
Agorai ( αγορά= marché) - ce qui est « commun » ayant le sens de « populaire »,
corrélé à celui de « place publique » ( πλατεία).

Le sens de communauté
Le mot « communauté » n’existait pas en grec ancien. Le mot était plutôt polis .
En grec moderne, il s’exprime par koinonía ( κοινότητα).
La racine du mot vient, comme en latin, de « commun ».
L’idée de « public » est parallèle.

Le sens de communauté
C’est de ses mots que vient l’idée de communauté

Le grec n’a pas de mot pour définir communauté, mais on a : Le mot « communauté » n’existait pas en
grec ancien. Le mot était plutôt polis .
Mis en commun = idée de marché, car c’est le lieu où les gens se rencontrent, le marché lié à populaire

Agora = rapport de coprésence, le cell/téléphone est un objet de statut « gros blackberry» 


symbole, moyen de communication

Donc on voit que ce n’est pas individuel, mais on a une idée de public.

Le sens de virtualité
En ce qui concerne l’idée de virtualité, il faut chercher son sens vérifiant l’étymologie du mot «
virtuel » :
- Originaire du verbe Latin virtualis, signifiant « ce qui est en puissance (possible) ».
- Dérivé de virtus : « vertu ».
Le sens de virtualité
La manière de définir un phénomène n’est pas homogène, le sens est lié aux phénomènes culturels. Il y a
une caractéristique fondamentale qui reste dans la définition de communauté, alors que c’est le contraire
pour virtualité.
Virtualis : ce qui n’est pas, mais ce qui peut être, ex : tsunami à NY (toujours une certaine partialité de
possibilité), on parle de quelque chose qui est virtuelle. Association au mot possibilité  virtus = « vertu »
qui n’est pas la même chez les grecs (guerriers), romains (suivre les consignes de l’Église), où de nos jours.
De ce fait, le sens de « vertu » qui a été construit à travers les millinaires s’est transformé)

Qu’est-ce que vertu a avoir avec virtualité = idée de ce qui n’est pas, mais ce qui peut être = possibilité

Le sens de virtualité
Mots associés :
Dyname ( δύναμη) – signifiant « puissance ».
Areté ( αρετή) – signifiant « vertu ».
Donc, comme c’est le cas du mot « communauté », le mot « virtuel » a plus d’une source
historique et son sens peut être compris de différentes façons.

Retour en Grèce, synonyme de « ce qui n’est pas, mais ce qui peut être » = dyname qui signifie « puissance
».

Areté – signifie « vertu »


Puis, la vertu pour les grecs = public (surtout depuis la guerre du Péloponnèse), romains = d’ordre
individuel (notre communion avec Dieu)

Le sens de virtualité
Virtualité - Il y a, cependant, une confusion générale entourant le mot (même parmi ceux qui
essaient de l’éclairer!).
Raison : « philosophisation » du phénomène Internet.
Résultat : plusieurs interprétations assez différentes.
Le sens de virtualité
Dichotomies philosophiques concernant la virtualité :
Actuel (ce qui est en acte) x virtuel (ce qui est en puissance)
Réel (ce qui existe effectivement) x idéel (ce qui est conçu dans l’esprit, ce qui est théorique)

Plus frappant dans la définition de virtualité = confusion, la raison : a des racines philosophiques, ex :
d’où vient la possibilité de connaître, on parle de cette virtualité (ce qui n’est pas, mais ce qui peut être)
qui n’a rien à voir avec le phénomène Internet (phénomène concret). Ainsi, on a plusieurs
interprétations assez différentes.
Confusion les plus communes/choquantes :
1. Actuel vs Virtuel
2. Réel vs Idéel

Virtuel VS Actuel
Numérique VD Analogique
I. Virtualisation (retour)
Syllogisme se retrouve souvent dans les articles de journaux pour poser des arguments qui ne tiennent
pas. Il inclue un moyen terme comme un prémisse primeur et implique une étude/analyse qui sépare le
contenu de la forme où la forme peut influencer le contenu, c’est-à-dire la transmission du contenu. En
gros, la forme est très important (par ex : la coupe de vin (type de verre = forme/moyen) est aussi
important que le vin (contenu) lui-même).
«La poursuite du processus d’hominisation peut être repéré dans le mouvement contemporain vers le
virtuel...»

L’effet de réel. Il y a deux façons (modalités) d’être réel : dépend de notre expérience
1. Actuel
Ici, maintenant, devant moi, je vois la personne devant moi
2. Virtuel
Ma mère est chez moi, elle a tout de même des effets de réel (elle est dans mon esprit, etc.). Il en va de
même pour les morts (comme quand je pleure, etc.)

Biologie et communauté
Une façon d’éclairer cette difficulté conceptuelle serait de faire appel à la biologie.
Même si l’ « être en communauté » est un phénomène étudié plutôt par les sciences sociales,
notre argument est que nature et culture sont liées.
Biologie et communauté
La biologie devrait, donc, être considérée.
Première dimension : l’évolution a produit un cerveau rationnel et « langagier ».
Le langage est pluriel. En plus de la langue, nous produisons aussi des codes mathématiques,
etc.

Biologie et communauté
Première dimension : le langage pluriel = d’autres types de langage, par ex : quand les personnes ont
créé le cinéma, on a développé une articulation autre que le langage, comme les images. On a, en plus de
la langue, des codes mathématiques, code hmtl = code qui ne veut rien dire (<br>) mélangé avec le
langage (pour que la machine reçoit la commande)  capacité cognitive

Biologie et communauté
Deuxième dimension : les possibilités du cerveau sont liées aux sens (affectivité).
Niveau individuel – Mémoire et apprentissage, attribution de significations aux codes et
langages.
Niveau interpersonnel – acceptation ou non de l’autre, pathologies, etc.

Deuxième dimension : le contenu que l’on met, accès peut être individuel, mais souvent collectif, on
parlera de nos sentiments quant à l’acceptation d’autrui, pathologie,… (Communication de rejet, de
haine, d’exclusion, etc.)

Biologie et communauté
Troisième dimension : raison et affectivité génèrent le jugement.
Principes moraux intérieurs – appris ou adoptés → Intrinsèques.
Normes extérieures – obéissance ou non obéissance aux normes (ajustement ou délinquance) →
extrinsèques.

Troisième dimension : capacité de juger avec nos sentiments et notre raison, portée sur certaines choses
qui font que l’on accepte ou pas le contenu. La communication est TOUJOURS un acte moral, car à
chaque fois que l’on dit quelque chose, il y a des conséquences. La dimension morale fait partie de la
nature humaine et du virtuel (de la vertu). Les principes moraux sont individuels ou collectifs (nos
principes moraux individuels peuvent entrer en conflit avec ceux qui sont collectifs  société, dépend de
notre culture, société qui juge une autre)

RAISON/SENTIMENTS/JUGEMENT

Communauté
L’intégration de ces trois dimensions met en évidence les rapports entre nature et culture.
Les phénomènes naturels et culturels cadrent, les deux, la compréhension que l’on peut avoir
sur la communication et sur « être en communauté ».

Être en communauté = penser caractéristiques biologiques, culture, contexte, valeurs personnels,


collectifs, etc.
Biologie et virtualité
Dichotomies biologiques concernant la virtualité : ce qui est actuel dans un corps est le fait
qu’il vit, ce qui est virtuel relève de ses possibilités génétiques et des résultats des interactions
avec l’environnement.

De manière plus biologique :


Actuel : le fait de vivre
Virtuel : possibilités génétiques (je pourrais avoir le cancer) et des résultats des interactions avec
l’environnement

Biologie et virtualité
En biologie…
ce qui est réel c’est ce qui est observable et manipulable dans la vie,
ce qui est idéel relève des idées qui peuvent être conçues sur la base des données et théorisées
comme possibles ou non.

Réel : ce qui est observable et manipulable dans la vie


Idéel : relève des idées qui peuvent être conçues sur la base des données et théorisées comme
possibles ou non

Virtualité
Les rapports entre nature et culture nous aident à penser la problématique de la virtualité.
Les phénomènes naturels et culturels cadrent, les deux, la compréhension que l’on peut avoir
sur ce phénomène.

Biologie et virtualité
Exemple concernant la communication possible en lien avec le développement des interfaces.
Action (réaction)  eye tracking demo = http://www.youtube.com/watch?
gl=CA&hl=en&v=lo_a2cfBUGc
On n’est pas réellement libre sur Internet, puisque des interfaces sont déjà mise en place (sauf si on est
informaticien). L’usager ne sait jamais dans quoi il s’embarque. On n’est plus maître de quoi que se soit
(avant il y avait une élite qui était seul à savoir écrire).

Communauté « virtuelle »
L’idée de « virtualité » et de « communauté » pose problème aux chercheurs depuis l’avènement
d’Internet.
Il y a plusieurs problématiques, couvrant plusieurs dimensions.
L’idée de « virtualité » et de « communauté » pose problème aux chercheurs depuis l’avènement
d’Internet.

Communauté « virtuelle »
Le devoir : ceux qui lisent ce dernier sont une communauté? La réponse dépend de la façon dont on
définie ce qu’est une communauté virtuelle.

Le sens de « communication » peut aller de l’idée de transmission d’informations (réception


plutôt passive) à l’idée d’échange (mise en relation dans les deux sens).
Exemple:
1) Relations entre personnes qui s’informent.
Le sens de communauté
Transmission d’informations

Communauté « virtuelle »
2) Relations entre personnes dans un contexte qui dépasse l’interindividuel. Même si une
communauté à deux pourrait être envisageable, le mot nous mène à y voir des rapports plus
élargis, dans lesquels plusieurs personnes interviennent.
Communauté « virtuelle »
Échange : web 2.0
Création de communauté

Communauté « virtuelle »
3) Relations entre personnes qui établissent une communion. Établir une communion
impliquerait plus que simplement participer, établir une relation active. Le sens du mot suggère
un « engagement » qui pourrait être rationnel, affectif et / ou moral.
Rapport approfondi par Internet? = établir une communion au sens religieux, mais pas avec Dieu, mais
avec autrui

Plutôt rationnel
Communauté d’apprentissage ?
Dans le cadre des gens qui veulent véritablement apprendre de quelqu’un d’autre : forum en
mathématique pour aider la personne à résoudre le problème = cas cognitif

Plutôt affectif
Communauté des sensations ?
Échange approfondie, mais de manière différente. Dans le forum, la personne expose ses sentiments et le
public offre des conseils (amour public anonyme = aide à soulager les «maux» de la personnes, on dépasse
le cadre  on rentre dans l’âme de la personne

Plutôt moral
Communauté morale ?
Ce qui se passe en Syrie. On se positionne, débat politique sur des questions morales = actions du
gouvernement. Présence d’éléments affectifs, de rationalisme et d’ordre moral.

Le sens de communauté
Les auteurs du texte proposent les éléments suivants pour définir une communauté :
appartenance (« membership »), influence, le renforcement par l’intégration et le remplissage
de besoins, ainsi qu’une connexion émotionnelle partagée.

Se sont les éléments essentiels soulevés par l’auteur.


Le sens de communauté
Expliquez comment adapter ces éléments de définition de communauté ordinaire (quelconque,
par nécessairement en ligne) dans le cadre de la communauté virtuelle, établissant des rapports
avec le texte de McMillan et Chavis.

Séance 3
L’avènement d’Internet
L’histoire d’Internet n’est pas complètement éthique. On doit y réfléchir de manière critique. On doit
établir entre ce dernier et le développement des sciences cognitives et du développement informatique.

Pour comprendre la communication en réseau, il est nécessaire de savoir comment les réseaux
informatiques se sont développés. Lien avec les sciences cognitives : la psychologie…

Question
Qu’est-ce que vous savez sur les rapports entre la guerre froide et Internet ?
C’est les américains qui ont développé Internet, plus précisément le département de défense. Ça s’est fait
dans un contexte politique particulier : la fin de la deuxième guerre mondiale, guerre souterraine pour
essayer d’obtenir le secret scientifique des allemands, en fait ils ont conçu la bombe atomique. Tous
devaient trouvé le secret avant la signature, parce que sinon les territoires vont être séparés (comme on le
connaît). Internet = développé à la base par l’armée → système de défense nationale durant la guerre
froide. L’idée étant de pouvoir faire passer de l’information très rapidement par voix électronique.

The Good German (film qui parle de cela) : Le contexte historique du film correspond à ce qui se passe
juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale qui marque le début de la Guerre froide. Kate Blanchet
joue le personnage principal. Histoire du film = guerre souterraine pour avoir accès aux découvertes
scientifiques allemandes… Désir d’obtenir le secret de la bombe atomique que les allemands avaient
créée.

Politique et défense
Guerre froide : confrontation entre les systèmes capitaliste et communiste, émergeants du post-
guerre.
Ce conflit était sous-jacent à des événements précédents = ascension de Hitler.
La guerre froide est donc sa continuation. L’Allemagne essaie de survivre depuis la première guerre
mondiale. L’ascension de Hitler était bien vue par l’Occident. Lorsque l’Union soviétique a sauvé
l’Occident en détruisant l’armée Hitlérienne, l’Occident était embarrassé, alors que c’était lui la source
(armes, etc.) au début. Il a été obligé de négocier avec l’URSS, il n’y a donc pas de victoire d’aucun côté.
La guerre froide est la suite d’une guerre qui n’a jamais vraiment eu de fin. Accession d’Hitler au pouvoir
= puissance occidentales très contentes de cela, car empêche le parti communiste ou plutôt ses dirigenants
d’accéder au pouvoir. Par la suite, à la fin de la Seconde Guerre mondiale , l’Armée soviétique gagne la
guerre, elle a dissémé l’armée hitlérienne et sauver les occidentaux. Les puissances occidentales doivent
donc négocier avec eux… Ainsi, il n’y pas vraiment de gagnant, MAIS plutôt des tension du fait des
modèles économiques diamétralement opposés :

Communisme (système collectiviste forcé, totalitarisme) VS Capitalisme (propriété privée)

Politique et défense
Guerre froide : conflit idéologique.
Système de marché, ancré sur la propriété Système d’état, ancré sur la propriété
privée des moyens de production collective des moyens de production.
Le conflit idéologique
 occidentaux fondés sur la loi du marché  capitalisme
 système d’état, l’individu n’a pas de droit, car on parle de collectivité, personne peut avoir de la
propriété autre que l’État qui représente la population, ce qui a mené au totalitarisme  système
soviétique (le système n’a pas fonctionné).

Ces 2 modèles = conflit idéologique, division de la carte du monde et bien sûr de l’Allemagne.

Politique et défense
Guerre froide : économie au cœur du
problème.
Bloc capitaliste – Plan Marshall, destiné à Bloc communiste – Comecon, destiner à
consolider le capitalisme en Europe consolider le communisme en Europe de
occidentale. Le plan Marshall vise à la l’est.
reconstruction de l’Europe occidentale et bien URSS = autre Traité, autre plan de secours
sûr de l’Allemagne (de l’Ouest). (Yalta, Postdam).

Durant la signature, on se sépare les territoires. Les USA ont conçu le plan Marshall pour consolider
l’économie en Europe occident et rebâtir l’Allemagne. L’URSS a l’est.

Politique et défense
Guerre froide : militarisation.
Bloc capitaliste – OTAN Bloc communiste – Pacte de
Varsovie

C’est la militarisation : quand on est suffisamment fort on va détruire l’opposant, les deux blocs ont pensé
la même chose. Guerre froide = les 2 camps se militarisent en attendant de pouvoir combattre contre
l’autre camp.
Spoutnik
Fin guerre mondiale 1945, USA investissent (offrent des subventions aux professeurs universitaires) dans
la révolution informatique  dans le but de les utiliser pour faire la guerre
Les soviétiques ont envoyé le premier satellite. USA réalise qu’ils ne sont pas en avance. 1957 est l’origine
d’Internet.

Chercheurs qui immigrent aux USA. Là-bas, on donne des subventions aux chercheurs pour développer
l’informatique.

1957 : Satellite Spoutnik lancé en orbite. Les américains pensaient être en avance, MAIS se rendent
compte qu’ils ne le sont pas.
Politique et défense
Origines d’Internet :
ARPA – Advanced Research Projects Agency

Mis sur pied en 1958 dans le cadre de la guerre froide afin d’assurer la supériorité
technologique nord-américaine sur l’Union Soviétique
Les États-Unis investissent encore plus pour devancer l’URSS et crée ARPA. Les USA et l’augmentation de
leurs investissement avec la création de la ARPA sont à l’origine d’internet. ARPA = Advanced Research
Projects Agency.

Plusieurs projets novateurs ont été développés au sein d’ARPA.

Politique et défense
Il faut donc avancer davantage l’informatique et la psychologie cognitive. Le rêve de la cybernétique était
de créer un ordinateur capable de nous remplacer
Parallèlement au développement des mathématiques et de la psychologie cognitive, l’ARPA
développe un nouveau programme de recherche lié au IPTO – Information Processing
Techniques Office (1962) sous-bureau qui traite les traitements de données.
Le responsable : Joseph Licklider.
Joseph Licklider penseur osé, il doit penser à des technologies qui n’existent pas

Chercheurs en technologie + psychologues et neurologues = reçoivent beaucoup d’argent pour leurs


recherches. Importance des sciences cognitives = création de l’ordinatuer et d’internet, car on souhaite
répondre aux désirs des utilisateurs.
IPTO = sous-groupe de l’ARPA qui est chargé des recherches sur les traitements des données.
Licklider : besoin que les gens communiquent ensemble + communication plus profonde… que la
communication en face à face (?). J’ai raté un bout là, désolé.

Parenthèse – Cybernétique
Personnes importantes dans le développement des ordinateurs
 Mathématiciens :
o John von Neumann, Hongrie (1903-57)
o Alan Turing, Royaume Uni (1912-54)
o Norbert Wiener, États-Unis (1894-1974)
 Psychologues cognitifs et logiciens
o Warren McCullogh (1899-1969)
o Walter Pitts (1923/24-69) États-Unis.
Premier modèle neuronal pour le mettre dans l’ordinateur
 Philosophe et biologiste :
o Gregory Bateson, Royaume Uni (1904-80)
o
Parenthèse - Cybernétique
Fondements :
 Épistémologie (étude de la connaissance) inspirée des sciences naturelles
 Notion de système un ordinateur est un système, c’est un système fermé inspiré d’un
système ouvert (notre corps)
 Étudier le raisonnement (comment raisonne-t-on? Pour comprendre comment est-ce la
machine va raisonner/fonctionner…)
 Reproduire des machines à l’image du cerveau.

D’autres scientifiques = épistémologie inspirée des sciences naturelles = on essaie de reproduire le système
neuronal pour créer une machine qui fonctionne de la même façon, qui « raisonne ».

Parenthèse - Cybernétique
Ces idées mènent à :
 L’invention de l’ordinateur (machine bête qui fait que des calculs). Le 1er ordinateur
servait uniquement à calculer et effectuait des calculs ridicules.
 L’architecture von Newman (distinction hardware composante physique/ software,
l’enregistrement de programmes) (la machine après Newman, création de programmes
qui permet à la machine de répondre à de nouveaux types de commandes qu’avant elle ne
pouvait accomplir. Architecture de l’ordinateur : il crée des logiciels pour que l’ordinateur
réponde à différents besoins… Développe plusieurs logiciels en fonction des différentes
fonctions recherchées (paint, word…).
Il effectue une expérimentation pour faire des jeux d’échecs électroniques. Les différents
niveaux correspondent à la façon de penser des amateurs VS des experts (niveau 1 VS
niveau 10 et niveaux intermédiaires).

Parenthèse - Cybernétique
Ces idées mènent à :
 Des avancements dans la psychologie cognitive
o Représentation c’est quoi la chose que l’on représente, car on travaille avec des
symboles
o Capacité de Résolution de problèmes
o Intelligence artificielle

Politique et défense
Le nouveau programme lié à l’ARPA est l’ARPANET (sous agence, le réseau de l’agence de recherche).
Objectif – Relier des centres de recherche.
Réalisation – Utilisation de la communication par paquets ( comment les États-Unis vont
communiquer s’ils sont attaqués par l’URSS) développée par le Pentagone. On développe des paquets.

Politique et défense
Objectif du Pentagone avec la communication par paquets : sauvegarder des informations même
sous une attaque nucléaire.

Utilisation par ARPANET : échanges de paquets sur des lignes de téléphone dédiées à la
communication de données.
Le voyage des paquets
Communication numérique 0 et 1, le pentagone a crée un paquet numérique composé de huit chiffres,
l’information est découpée en plusieurs morceaux. Ce principe de transmission : il y a un codage de
l’information, on dit d’où il part et où il doit arriver et il y a un code de fermeture. Comment la
circulation se fait? : apparition d’un réseau  chemin n’est pas prédéterminé (on sait pas quel serveur est
utilisé), d’où le génie d’Internet.

Communication par paquet = système de communication d’urgence en cas d’attaque militaire. Système
numérique = bits (0 et 1) on convertit des messages en chiffres + octets = paquets de 8 chiffres.

Politique et défense
Objectif de la première phase d’ARPANET
Connecter les chercheurs afin de (premier objectif de l’ARPANET) :
 Relier des espaces-disque et des bases de données (communication de données) ainsi que
de
 Renforcer la vitesse de transmission de l’information. (développer davantage de technologie
qui permet l’envoi rapide).

On cherche à augmenter la vitesse et la capacité de stockage…

Politique et défense
Conséquence du projet ARPANET
Les chercheurs sentent le besoin d’aller au-delà du partage de ressources de hardware et de
software pour communiquer entre eux des idées sur les projets en cours.
Question de sécurité nationale => autre façon de parler au gens, soit le principe du courriel

Politique et défense
Centres de recherche reliés en 1969
Stanford University
University of California – Santa Barbara
University of Utah
Progressivement relié le centre
En 1971 : 15 centres reliés.

Politique et défense
Objectif de la deuxième phase d’ARPANET
Connecter deux réseaux existants au sein d’ARPA dans le début des années 70:
PRNET
SATNET
Réseauter des machines entre elles, mais aussi les réseaux entre eux : Le principe d’INTERNET est né.

Comme on ne peut pas utiliser les téléphones, on cherche à développer des moyens de communication
numériques (= courriels) + réseaux… On développe donc une communication qui se fait à travers des
réseaux interreliés.
Politique et défense
Développements techniques associés :
-NCP – Network Control Protocol – mis au point afin d’éviter des perturbations associées au
fonctionnement des machines (démarrer, arrêter) - 1970

Lors des premiers essais, ils créaient des problèmes dans la machine de l’autre, il fallait donc créer un
langage qui permet aux machines de recevoir cette information, d’où la création du protocole. Pour relier
les machines, il est nécessaire de créer des protocoles de communication .

Politique et défense
 TCP – Transmission Control Protocol –mis au point pour permettre un standard pour la
transmission des données – 1973
 IP – Inter Network Protocol – (TCP/IP) mis au point afin de permettre un standard pour
la transmission des données entre réseaux – 1978 système de nos jours qui va au max :
255 255 255 255  bientôt épuisement = on va avoir besoin prochainement d’un nouveau
système, nouvelles machine et protocole différent. Les protocoles ont été améliorés.

Politique et défense
ARPANET est transféré à l’agence de communication de la défense en 1975.
Dans le début des années 80, les militaires américains :
 Créent un réseau exclusif utilisant le TCP/IP
 Décident d’ouvrir la technologie au secteur privé

1975 = ARPANET et armée (création d’un réseau exclusivement réservé à l’armée).

Politique et défense
Questions de sécurité mènent les militaires à dédier ARPANET à la recherche
(ARPA-INTERNET) les militaires ouvrent le système au privé
En 1990, ARPANET est exclu du système militaire. On a transféré la connaissance au privé, dû à La
chute du mur de Berlin 1989 – Comprenez-vous ? La chute du mur de Berlin = fin à l’Union
Soviétique, donc plus de grosses craintes. Le privé en profite.

1990 = ARPANET est transmis au privé avec la chute de Berlin = fin de la Guerre froide et de l’URSS (=
disparition du risque).
Ensuite, ordinateurs à la maison , utilisation de différents réseaux (voir texte des PPT ci-dessous)…

Internet civil
Fin des années 70 et début des années 80 : avènement des usages civiles des réseaux.
Autres réseaux (universités-recherche) :
 UUCP –Unix-to-Unix Copy Program
 USENET - User’s Network
 BITNET- Because It’s Time Network
 CSNET – Computer Science Network

Internet civil
Internet n’est pas confidentiel, c’est une technologie militaire avant tout. Il y a des logiciels qui sont
créaient pour « surveiller » (surveillance panoptique)
Ces réseaux se connectent graduellement.
En 1986 est crée NSFNet (National Science Foundation Network).
« Colonne dorsale » d’Internet, avec cinq centres informatiques puissants (supercomputers).

Internet civil
Centres au Coeur du réseau Internet
 Pittsburgh Supercomputing Center (UofP, Carnegie Mellon University, Westinghouse)
 Cornell Theory Center (CU)
 National Center for Supercomputer Applications (University of Illinois – Urbana-
Champaign)
 San Diego Supercomputer Center (UCSD)
 Princeton University

Internet civil
Possibilités de recherche et de partage de données : presque infinies.
D’autres possibilités ?

Communiquer avec quelqu’un, à n’importe quel moment, de n’importe où.

Atelier - Internet civil


Le texte du recueil raconte des détails de l’histoire du développement technique d’Internet.
Dans la dernière section, les auteurs mentionnent un défi pour son futur. Mentionnez ce défi, et
quelles solutions, à votre avis, ont été trouvées après 13 ans.

Séance 4 et 5 = Céline

Séance 4
Bref historique de la communication sur internet
Plan du cours
•Petit historique de l’avènement des systèmes de communication
•Discussion sur quelques notions fondamentales

Sources
•La Galaxie Internet – M. Castells
•Learning Networks – L. M. Harasim
•Communautés virtuelles – Proulx et al.

Texte à lire → auteur = intéressant car c’est le 1 er à avoir réalisé un forum, c’est le créateur de cette
technologie. Intéressant, car recherche…

Ouverture d’internet aux compagnies et au public (partenariat public – privé).

Les « spin-off » compagnies = les chercheurs développent une technologie pour la mettre sur le marché
 ils sont propriétaires, avec l’Université de la compagnie qui va l’utiliser…

Les chercheurs ayant développé les systèmes de communication en ligne étaient à la frontière (dans leur
domaine) de la communication et de la technologie. Volonté de communiquer par l’intermédiaire de
réseaux.

Internet civil
Harasim comprend Internet comme un réseau de mondes (« networlds »).
Ces réseaux seraient plutôt des places de sociabilité :
Communication écrite, audio et vidéo.

Linda Harasim fait les 1res expériences sur les modes de communication multidirectionnelle dans le cadre
de la recherche et de l’enseignement.
Internet = réseaux des mondes. Ces réseaux sont des places de sociabilité + com audio-visuelle.

Internet civil
Communication écrite commence en 1970 (courriel).
Premier système de forums :
- Développé par Murray Turoff dans le cadre d’un cours
- 20 personnes répondent à des questionnaires avec feed-back.

1970 : la naissance des courriels marque le début de la communication écrite (sur internet).
Murray Turoff crée le 1er forum et développe, avec une collègue, l’idée d’ « intelligence… » (cf. Pierre
Lévy).
Forum développé dans le cadre d’un cours, qui se veut innovateur → 20 personnes et questionnaires.
Internet civil
Expérience mène à EMISARI – Emergency Management Information System and Reference
Index.
Caractéristiques développées par la suite : forums, systèmes de messagerie directe et en différé.

Decision Support System (DSS) = besoin de résoudre un problème (decision).


Systèmes informatiques structurés qui englobent une certaine communicaiton = système à la décision.
Travail de groupe = décision plus appropriée que lorsque prise seule (plus de légitimité ?).

Internet civil
Plusieurs systèmes suivent. Le plus célèbre (1978) : BBS – Bulletin Board
System
- Publication de messages, une personne à la fois.
- Mémoire permanente de toutes les contributions.

Ensuite, invention de plusieurs sytèmes / autres forums…


BBS = 1re communication virtuelle culturelle, on ne peut pas effacer le message ou une partie… (?).

Internet civil
Communications « publiées » et « reliées » (hypertextes) :
- Transformations grâce au développement du WWW – World Wide Web.
Développement est fait en Europe en 1970 par Tom Berners-Lee (anglais) au
CERN – Centre européen de physique des hautes énergies – Genève – Suisse.

Communication reliée à d’autres sites = liens hypertextes.


World Wide Web = plus facile d’envoyer et de recevoir des données par internet

Internet civil
Développement – logiciel capable de coordonner l’envoi et la récupération de données « de » et
« à partir de » tous les ordinateurs connectés au réseau.
Révolution informatique : le concept de « navigation ».

Développement des interfaces, alors qu’avant les ordis ressemblaient à des machines de dactylographie.

Internet civil
Fondement technique :
Langage de base – HTML – Hypertext Mark up Language
Protocole d’échange – HTTP – Hypertext Transfer Protocol
Méthode d’accès - URL –Uniform Resource Locator
Langage de base = HTML et Protocole = HTTP.

Internet civil
Avènement des navigateurs commerciaux :
1994 – Netscape Navigator
1995 – Internet Explorer
Développement de langages de programmation (comme C+, Java, etc.) : mènent
à l’Internet d’aujourd’hui.

Début = guerre des compagnies voulant avoir le contrôle du web = IBM, Windows (explorer), Apple
(Netscape Navigator et Safari par la suite)…

Internet civil
Macs X PC’s
The Macintoshes

Outils de communication
Serge Prouxl identifie quelques modalités « sociotechniques » de communication
: Réseaux locaux communautaires – desservant des villages ;
- Babillards électroniques ;
- MUD’s – Multi User Domain / Dungeon
- Clavardage (chats) ;
- Listes de diffusion (listservs) « ou » forums de discussion;
- MUD’s – Multi User Domain / Dungeon ;
- Sites web.
Il y a bien plus que ça aujourd’hui…

Serge Proulx (sociologue, professeur à l’UQAM) → types des communications sur internet que l’on peut
trouver…, ex : forum, babillard électronique (BBS), clavardage, vidéo conférence, blog…

Communautés virtuelles
L’idée de « communauté virtuelle » apparaît lorsque les systèmes de communication se
développent.
Contributions des années 80 :
- Travail d’éducateurs venant de l’université (comme Turoff).
- Travail de Rheingold et Wellman (face-à-face et puis « virtuel »)

La notion de communauté virtuelle apparait quand les systèmes de communication se développent… Elle
abordée par des chercheurs et des sociologues…

2 types de systèmes de communication se développent en simultané :


- Les 1ers sont à des FINS DE GESTION, ils présentent une structure forte, les informations sont contrôlées
et classées (= CONTRAINTE) et visent à la résolution de problèmes… Des exemples de ces systèmes de
communication sont les forums ou encore les CV…
- Les 2nds sont à des FINS DE SOCIABILITÉ, ils présentent des structures faibles, il n’ya pas vraiment de
contrôle (l’action est plus libre) et visent à permettre une certaine sociabilité. Les réseaux sociaux en sont
le parfait exemple.

Lien

Pour avoir une communauté, il faut un « lien social » et donc un sentiment d’appartenance à un groupe.

Imagination - Territoire

Dans une communauté virtuelle on se partage des objets relevant de l’imaginaire.

Solitude

Internet est un endroit où l’on enracine nos solitudes = on « delete » plus facilement les autres. Sentiment
d’appartenir à un groupe, MAIS en fait on effectue des actions individuelles voire individualistes.

Apathie sociale

Internet augmenterait l’apathie sociale : on intervient moins dans la vie politique, baisse du taux de
participation au vote…

Communautés et réseaux
Selon Proulx, l’idée de lien définirait une communauté virtuelle :
- Lien d’appartenance,
- Lien qui mène à des collectifs d’usagers connectés,
- Scène d’interactions liée à un intérêt menant à une culture propre.

Elle existe sur la base d’un intérêt, qui crée un lien. Interactions réciproques, soutenues et durables. Tous
les membres s’investissent et la communauté a une longue existence dans le temps.
Communautés et réseaux
« La communication de groupe médiatisée par l’informatique constitue un environnement
social et symbolique dans lequel les participants peuvent développer un sentiment
d’appartenance au groupe et s’y construire une identité collective, qu’elle soit communautaire
et sociale. (…)

Communautés et réseaux
(…) Ce sentiment d’appartenance s’exprimant parmi les membres du collectif en ligne peut,
dans certains cas, avoir tendance à « monter en généralité » et aboutir ainsi à un phénomène
d’imagination sociale partagée de l’entité collective en tant que ‘communauté’ » p. 17.

Communautés et réseaux
« Les ‘communautés virtuelles’ sont d’abord, dans la majorité des cas, des communautés
d’intérêt. Dans la communauté au sens traditionnel, c’est la proximité géographique qui
assurait l’ancrage territorial communautaire qui en constituait une caractéristique essentielle. »
p. 18.

Communautés et réseaux
« …pour qu’il y ait un sentiment d’appartenance à une communauté, la scène des interactions
… doit mettre en relation des personnes qui détiennent ou construisent des liens communs
entre elles et dont les interactions sont réciproques, soutenues et durables » p. 23.

Communautés et réseaux
Selon Hervé Fischer, les communautés sont
- des nouveaux modèles de structures sociales préfigurant une possible cybersociété,
- des espaces d’évasion imaginaire,
- de l’hyperréalité,
- des espaces de modélisation.

Communautés et réseaux
« … des personnes désireuses d’échapper à leur solitude réelle pour développer des liens
cordiaux dans le cyberespace. Ce cyberspontanéisme fleurit comme des buissons dans les
déserts de solitude humaine dont nous faisons tous l’expérience, parfois douloureuse (…)» p.
29.

Communautés et réseaux
« C’est un des paradoxes des rassemblements humains massifs des grandes métropoles qu’ils
génèrent tant de désintégration sociale et de solitude et se côtoient en s’ignorant dans une
absence totale de solidarité, voire dans une indifférence qui frôle l’hostilité et la compétition, où
la suspicion sartrienne (L’enfer, c’est les autres) » p. 29 et 30.

Communautés et réseaux
Pour Barry Wellman, Internet crée un esprit « provincial », l’illusion du particularisme, et
l’élitisme…
Internet : élément du réseau social.
Danger : individualisme en réseau.
Effets sur la cohésion sociale, changement de la nature de la citoyenneté.
Barry Wellman est un sociologue. Selon lui, internet crée un esprit « provincial », l’illusion du
particularisme (= chacun est considéré), élitisme (= reproduit les formes sociales).
Internet = élément du réseau social, ce n’est qu’un aspect de notre vie sociale. En effet, on appartient à
plusieurs communautés à la fois…
Danger : internet a des effets sur le social, change la citoyenneté + détachement du groupe qui mène à un
certain individualisme…

Communautés et réseaux
« Il est question d’un virage sociétal qui nous éloigne du groupe et nous amène vers un
individualisme en réseau : les gens se lient plus en tant qu’individus qu’en tant que membres
d’un noyau familial, d’une communauté, d’une famille élargie, d’un cercle de travail ou d’une
organisation.» p. 52.

Communautés et réseaux
Pour Pierre Levy, Internet transforme tous les domaines et la croissance exponentielle du
cyberespace mène au besoin de nouveaux outils conceptuels.
Communautés – résultat de connexions, agents de l’économie de l’information.

Selon lui, internet transforme tous les domaines. De plus, sa croissance exponentielle montre la nécessité
de développer une nouvelle technologie… Pour l’intérêt des entreprises privées dans le développement
d’internet (besoin grandissant).

Tout ce qui se fait sur internet relève d’une communauté. L’Utilisation d’un ste sous-entend l’interaction
avec la communauté reliée à ce site.

Communautés et réseaux
Nous pouvons dire nombre de choses sur des communautés virtuelles, mais nous devons
toujours reconnaître que ce qui se passe sur Internet est « canné » par un système numérique
donné. Le système limite toujours, à sa façon, la communication et l’expérience communautaire.

Un système numérique limite toujours la communication et l’expérience communautaire, car les


interfaces structurent l’expérience collective (chacune à leur manière). Ainsi, l’expérience
communautaire sera propre à chaque système numérique, site internet…

Communautés et réseaux
Indépendamment des qualités (+ ou -) résultantes des interfaces, Turoff a été un des premiers
chercheurs à envisager le potentiel des communautés en termes du soutien donné par des
systèmes d’aide à la décision (DSS).
Les systèmes ont été développés pour cadrer ou laisser les interactions libres.

Communautés et réseaux
Exemple d’un système qui laisse libre (qui cadre faiblement) : Facebook.
Un système qui cadre fortement : jeux vidéo comme World of Warcraft.

Atelier
Commentez les différences de structure permettant de cadrer un système de support à des
décisions de groupes (DSS) tel que Delphi ou Emisari, développé par Turoff il y a 30 ans, et un
système hypermoderne tel World of Warcraft (qui soutient également des décisions d’un groupe
dans le cadre d’un jeu).

Séance 5
Communautés d’apprentissage

Plan du cours
• Contexte de naissance des communautés d’apprentissage
• Problématiques des communautés d’apprentissage en réseau
• L’expérience et la recherche canadiennes

Sources
• Intégration des forums de discussion – M. Campos
• La communauté d’apprenants en réseau – T. Laferrière
• Responsabilisation cognitive collective – M. Scardamalia

Communautés d’apprentissage
Communautés d’apprentissage
Problématique de l’intégration des outils de communication :
- Médias – années 50 / 60 (télévision, radio)
- Ordinateurs en réseau
- Premiers forums - années 70
- Environnements d’apprentissage – à partir des années 90

La naissance des communautés d’apprentissage

Éducation : les gouvernements veulent intégrer les technologies de chaque époque pour améliorer la
façon d’enseigner (ex : télé, ordi…).

Environnement d’apprentissage : pas seulement des systèmes de communication (ex : Studium n’est pas
un système de communication même s’il renferme des outils de communication) (?). Pas trop pigé là!!!

Communauté d’apprentissage : Groupe de gens réunis dans le but d’apprendre.

Communautés d’apprentissage
Turoff: Conférences Delphi : communauté d’ « apprentissage »
Turoff: Communauté de « pratique »
Web 2.0 :
- Plusieurs changements techniques,
- Plusieurs systèmes de communication (forums, blogs, etc.).

Problématique 1
Discussion fondamentale :
Espace public
X
Espace privé

Espace public
- Apprendre collectivement : mécanismes socialisés
Espace privé
- Apprendre seul : notions d’intimité, d’individualité, d’identité personnelle.

Discussion importante pour l’enseignement (collective ou privée). Enseignement : on fait des expériences
sur internet, les forums… = enseignement au centre du développement technologique.

En fonction de chacune des visions (collective ou privée), on développe de nouvelles interfaces, chacune
ayant des caractéristiques se rattachant à leur vision.

Communautés d’apprentissage
Apprendre : des discussions complexes sont menées dans les domaines des neurosciences, de la
psychologie, de la sociologie, de la communication et de l’information, et des sciences de
l’éducation.
Les rapports entre apprentissage et être en communauté existent, mais ne sont pas évidents.

Problématique 2
Différents modèles
• Béhavioriste : intermédiation du langage, on apprend seul et par la répétition, ex : monter à vélo…
• Cognitiviste : apprentissage seul et ensemble (?).
• Constructiviste : … (?).
• Socioconstructiviste : apprentissage entièrement social et issu du langage.

Les détails définissants ces différents modèles apparaissent aussi en dessous…

Modèles d’apprentissage
Béhavioriste
Nous apprenons sans l’intermédiation du langage (par conditionnement).
Nous apprenons seuls.
Modèles d’apprentissage
Cognitiviste et constructiviste
Nous apprenons certaines choses sans l’intermédiation du langage, et d’autres avec le langage.
Apprendre, c’est résoudre des problèmes. Les mécanismes de résolution peuvent être bien-
définis ou mal-définis.
Nous apprenons seuls et ensemble.

Modèles d’apprentissage
Socioconstructiviste
L’apprentissage est entièrement social et dépend de l’intermédiation du langage.
Nous apprenons ensemble.

Problématique 3
Lorsqu’on est sur Internet et communiquons, nous apprenons. Même si la façon d’expliquer
l’apprentissage en ligne peut différer, il s’agit d’un environnement collectif.
Être seul en communauté
X
Être ensemble en communauté

Est-on seul ou en communauté ? Il existe différentes façons de comprendre les réseautages :


1. Internet = augmentation de la solitude et de l’individualisme.
2. Internet = collectif, communauté.

Problématique 3
Modèles naturels : génuines – rapport fondé sur l’intérêt naturel des êtres humains
__________________________
Modèles intentionnels (a) : instrumentaux – manipulation
_________________________
Modèles intentionnels (b) : responsabilisation - respect
Problématique 3

Problématique 3
Modèles naturels
Communauté d’intérêt
Communauté = naturelle. Elle nait par elle-même, vient des êtres humains, de leurs rapports sociaux.
__________________________
Modèles intentionnels (a) :
Rapport à l’autre
Communauté d’apprentissage 1 : rapports basés sur des créations, qui s’exercent de façon
instrumentale avec des rapports de manipulation (?)… Ex : prof = supériorité vis-à-vis des élèves, car il
donne les note (?)… Pas très clair ici…
_________________________
Modèles intentionnels (b) : Communauté d’apprentissage 2 : rapports basés sur un but… MAIS,
autorité = respect (ex : pratique)… Le prof semblait se tromper lui-même un peu dans la différence entre
les deux notions… Regarder sur internet ou lui demander…

Autres problématiques
Outils de communication ou environnements d’apprentissage ?
À distance, dans le campus ou hybride ?
Apprentissage « programmé » ou nourri par des interactions humaines ?
Réponse canadienne :

Expérience canadienne
TA-RCE – Réseau de centres d’excellence en téléapprentissage.
- 1996-2002
- 154 chercheurs, 71 universités, 65 agences du gouvernement, 123 compagnies, 292
organisations.
- Subvention – $ 44.687.000
- Leader : Linda Harasim, SFU.

Expérience canadienne
Pour l’expérience canadienne il faut retenir que le réseau est pour tout le monde et peut être appliqué
mondialement. De plus, il existe des modèles systématiques = développement de logiciels… Pour tous les
détails voir les textes des PPT en gras ci-dessous.

Thèmes :
- Modèles d’apprentissage : design et méthodes.
- Modèles socioéconomiques : réseaux de coélaboration de connaissances pour le
développement humain.

Expérience canadienne
Thèmes :
- Modèles systémiques : architectures, postes informatiques, interfaces, outils multimédias et
systèmes d’apprentissage adaptatifs.
- Communautés de coélaboration de connaissances.

Expérience canadienne
Thèmes :
- Éducation postsecondaire : vers le campus virtuel.
- Téléapprentissage en milieu de travail.
- L’éducation des formateurs à l’école, à l’université et dans les milieux de travail.

Expérience canadienne
Résultats fondamentaux
Développement de technologies à distance et « en réseau » adaptées à la vision « collaborative »,
en deux modalités :
- À distance,
- Hybride.
Expérience canadienne
Résultats fondamentaux
Des outils :
- Knowledge Forum, Virtual U, ExploraGraph, etc.
Des stratégies d’apprentissage :
- Communautés de coélaboration de connaissances, responsabilisation étudiante, collaboration.

Communauté d’apprentissage
« … une organisation particulière de la classe, soit un groupe d’élèves et au moins un éducateur
ou une éducatrice, animés par une vision et une volonté communes, et qui poursuivent
ensemble la maîtrise de connaissances, d’habiletés ou d’attitudes. » Grégoire et Laferrière.

Communautés d’apprentissage en réseau


« … formée d’apprenants, jeunes ou adultes, interagissant, à des fins d’avancement de leurs
connaissances personnelles et collectives, dans le contexte ou non de la salle de classe au moyen
du réseau électronique (Internet). » Laferrière.

Communautés d’apprentissage
Principes de départ
Refus du modèle béhavioriste de « transmission de connaissances ».
L’apprentissage demande de la responsabilité individuelle.
L’apprentissage se fait en collaboration.

Le professeur est chargé d’apprendre aux élèves à apprendre et non de leur transmettre des
connaissances.

Communautés d’apprentissage
Questions techniques
Influence des interfaces dans le processus.
Interfaces de communication : problème de la convergence voulue versus la divergence
structurelle des arborescences.

Communautés d’apprentissage
Intégration pédagogie - réseau
Quelles sont les possibilités qu’offre le système d’accès au réseau ?
- À distance ou en mode mixte ?
- Outils programmés ou de collaboration ?
- Soutien technique à la collaboration (outils) ?

Communautés d’apprentissage
Pédagogie en réseau
Quelle serait la stratégie d’intervention de l’enseignant ?
- Autonome ou hétéronome ?
- Contrôle, modération ou facilitation?
- Quels types de communication ?
- Quelle forme d’évaluation ?

Communautés d’apprentissage
Problématique de la participation
Quelle forme de participation l’élève adoptera-t-il ?
- Est-ce qu’il va apprendre à apprendre ?
- Est-ce qu’il va prendre en charge son processus d’apprentissage ?

Communautés d’apprentissage
Créer un véritable sens de communauté d’apprentissage n’est pas évident.
Une communauté d’apprentissage n’est pas un site web, n’est pas une interface, n’est pas un
groupe d’intérêt, même considérant que nous apprenons tout le temps.

Résultats fondamentaux
Depuis une dizaine d’années, les avancements n’ont pas été significatifs : manque d’expertise
pédagogique de la part des enseignants.
À l’université, c’est encore plus grave: la technologie renforce l’enseignement traditionnel.

Atelier
Analysez attentivement le tableau 1.1, à la page 31 du livre de Linda Harasim, et essayez
d’expliquer pourquoi lorsqu’un enseignant essaie d’utiliser le modèle « collaboratif » à
l’université, la majorité des étudiants se plaigne et l’évalue négativement.

Séance 6
Communautés de pratique
Si un employeur vous demande de préparer un projet de mise en communauté dans son
entreprise, à quelles situations et à quels besoins penserez-vous ?
a) ?
b) ??
c) ???

Communautés de pratique
Étienne Wenger
Communautés de pratique

Le termet « communauté de pratique » est un principe inventé par Étienne Wenger. Projet de recherche
CEFRIO… (voir textes des PPT ci-dessous).

Communautés de pratique

Communautés de pratique
CEFRIO
Projet de recherche de CEFRIO inspiré de l’utilisation de réseau d’Internet par les entreprises. Wenger a
été influencé par une chercheure en éduction où ils ont publié un article : communauté de pratique =
Première fois que l’on utilise cette idée. Jean Dane l’a vu plus dans le domaine de l’éducation, alors que
Wenger. Par la communication, on apprend tous des un des autres = principe est d’apprendre par la
communication entre les personnes.
Communautés de pratique
On apprend socialement (vision socioconstructiviste) lieu d’un apprentissage social…les utilisateur
forment une communauté pratique.
Fondements de la théorie
Dans son livre, il ne commence pas par établir/expliquer sa théorie.
La communication est la base du travail contemporain.
Communiquer avec l’autre veut dire résoudre de problèmes ensemble.
Résoudre de problèmes veut dire apprendre.
Participer, c’est apprendre.

Fondements théoriques : Wenger et Jean Lave développent le concept de communauté de pratique. Jean
Lave l’a pensé dans les communautés d’apprentissage et Wenger dans la communication en entreprise…
Poue Wenger, être en communauté signifie apprendre constamment les uns des autres et les
communautés de pratique correspondent au lieu d’apprentissage.

Communautés de pratique
L’exemple des « claims processors »
Lorsqu’on achète un police d’assurance, on signe un contrat qui a des clauses => possibilité de porter
plaintes, exceptions, toutes sortes de règles…si je frappe ma voiture et je suis assurée, j’appelle la
compagnie, je tombe sur agent intelligent, je passe par un certain nombre de personnes, on arrive à un
préposer, je dit que je veux faire une réclamation, elle me demande nom, numéro de police mais je n’ai
pas le numéro de police…cette personne a un formulaire qu’elle doit suivre pour pouvoir procéder à la
réclamation = règles… après avoir tout fait la personne nous informe que la demande va se faire. La
personne n’a peut-être pas pu répondre à toutes les questions de son formulaire car le contexte ne
s’applique pas à la case. La personne invente et crée quelque chose. Il faut l’expérience de l’employé, pas
juste les règles pour combler les pratiques de travail, ce qui fait en sorte que la compagnie fonctionne.
Tout ne peut pas être prévu!! En effet, les gens d’une compagnie lorsqu’ils travaillent ensemble, ils
deviennent les participants d’une communauté pratique, ils négocient du sens, afin de pouvoir combler
les objectifs de la collectivité. Donc les gens doivent apprendre à travailler ensemble.

Exemple des compagnies d’assurance : préposés du traitement des plaintes en contact avec le client…
Montre les problèmes de communication → contrat de police d’assurance et règles permettant que
l’assurance nous paie ou non en cas d’accident. Besoin de suivre un protocole et de remplir un
formulaire… Formulaire rempli, on va traiter votre demande… SI une info ne correspond pas au
formulaire ou que le formulaire ne correspond pas à la situation, il est nécessaire de trouver quelque
chose pour le remplir… On voit ici qu’il existe certains protocoles pour permettre à une compagnie de
fonctionner minimalement.

Définition de pratique
Faire quelque chose dans un contexte historique et social donne une signification à la relation.
Toute pratique est, essentiellement, sociale.
On parle d’une pratique social = milieu du travail et dans la plupart des rapports humains, que l’on veut
ou que l’on ne veut pas. Le mot pratique est défini comme étant quelque chose qui se passe dans un
contexte particulier et possède une signification pour ceux qui y participent.
Naturel versus artificiel.
Il y a une pratique naturelle (fait naturellement, les gens sont pas là pour créer la communauté, ne le
savent même pas qu’ils en font parti) et artificielle (on veut créer une communauté de pratique, on décide
comment on va la créer, comment on va la gérer). Compagnie = communauté de pratique naturelle, les
employés ne savent même pas qu’ils forment / appartiennent à une communauté. Communauté virtuelle
= elle est ionstrumentale et correspond à une communauté artificielle…

Communautés de pratique
Définition de pratique
Dimensions:
- Les savoirs explicites (dans le contexte de l’exemple : formel
- Les savoirs tacites (dans le contexte de l’exemple : informel, expériences, connaissances
difficiles à expliquer)
On peut expliciter un savoir tacite : exemple  si je dois cocher 1 3 ou 5, mais le problème ne
correspond à rien, je met un « x » et le système accepte…voilà 
Les communautés de pratique négocient des savoirs explicites et tacites dans des contextes
sociaux.

Communautés de pratique
Comprend de plusieurs façons…signification :
Pratique comme signification
1) Les significations sont localisées dans des processus de négociation.
2) Toute négociation implique en participation et réification.
3) Cette dualité est au coeur de la nature des pratiques.

Communautés de pratique
Pratique comme signification
1) Négociation de significations
Liée au langage. (on se parle).
Inclue les relations sociales. (dans un cadre social).
Est plus qu’arriver à un accord. (entente qui soit raisonnable et acceptable par tous).
Est un processus de donner et de recevoir. (c’est vraiment que l’on essaie d’aller plus loin).

On discute pour essayer d’arriver ;a une entente qui soit acceptable pour tout le monde, ce n’est pas
seulement un troc. C’est un processus d’appartenance à un collectif (dans lequel des conflits peuvent
exister) + elle relève de la relation sociale. Il est nécessaire, par exemple de modérer son comportement,
son discours…

Communautés de pratique
Pratique comme signification
2a) Participation
Processus d’insertion sociale. (participe à dans une communauté)
Expérience sociale de « vivre ensemble ». (on met ensemble des connaissances que l’on a construit
durant notre vie)
(c’est donc un) Processus d’appartenance : le corps, l’esprit, les émotions.

Communautés de pratique
Pratique comme signification
2a) Participation
Harmonie ou conflit. (négociation, participation)
Capacité de modeler le comportement social. (modèle notre comportement selon ce qui est attendu
par nos collègues)
Intrinsèquement liée à la signification.

Communautés de pratique
Pratique comme signification
2b) Réification (res = chose…on pourrait dire « chosification », la communauté n’est pas
abstraite)
(on a une idée, on fait l’)Acte de corporifier une abstraction.
Corporification (chosification) des significations est donc fondamental à la pratique.

Vient de res-publica (= chose publique). Elle corporifie l’abstraction. Une idée abstraite est atérialisée.

Communautés de pratique
Pratique comme signification
2b) Réification
Réfère au processus et à la production. Ex. : environnement de travail des
« claims processors ».
Peut avoir plusieurs corporifications : mots, règles, formulaires, etc.

Communautés de pratique
Pratique comme signification
3) Participation / réification
Dualité processuelle.
Deux dimensions qui interagissent.
Deux dimensions qui s’impliquent et se transforment mutuellement.

Communautés de pratique
Pratique comme communauté
1) Engagement mutuel
2) Entreprise conjointe
3) Répertoire partagé
(donc) Il ne s’agit pas de groupe ou d’équipe.

Communautés de pratique
Pratique comme communauté
1) Engagement mutuel
Appartenance.
Connaître les gens (en profondeur) n’est pas nécessaire, ex : dans une entreprise on ne connait pas
tout le monde et les relations peuvent être superficielles.
Proximité géographique n’est pas nécessaire non plus.
Communautés de pratique
Pratique comme communauté
2) Entreprise conjointe est résultat
D’un processus de négociation. (on fait qqchose ensemble lorsqu’on négocie ensemble un objectif
commun)
D’un processus d’appartenance. (pour qu’une équipe devient une communauté pratique elle doit
passer à travers un processus (?)
De responsabilisation mutuelle dans la pratique.

Communautés de pratique
Pratique comme communauté
3) Répertoire partagé : routine, mots, gestes, etc.
Caractéristiques : histoire de l’engagement mutuel et ambiguïté inhérente.
Ressources : coordination : design, etc.

Communautés de pratique
Pratique comme apprentissage
1) Communautés de pratique comme histoires partagées d’apprentissage, de connaissance.
2) Continuité et discontinuité :
- Centre
- Périphérie (participation légitime périphérique)
Communautés de pratique

Communautés de pratique
Pratique comme frontière
Pratique comme localité
Formes d’identité
1) Participation et non-participation.
2) Modes d’appartenance : engagement, alignement et imagination.
3) Identification et négociabilité.

Communautés de pratique
Expérience québécoise de pratique (Cefrio)
Valeur ajoutée pour l’organisation
Planification et développement
Difficultés de mise en place : raisons de réussite et d’échec
Évaluation des processus
Relations gagnant-gagnant

Communautés de pratique
Expérience à Caterpillar
Communautés naturelles
Communautés intentionnelles

Communautés de pratique
Problématique de la technologie :
Publication x Collaboration
Forums de discussion
Blogues
Réseaux sociaux (Facebook)
Twitter
Wikis

Communautés de pratique
Le texte du codex
a) La valeur ajoutée des CoP pour les entreprises (Chrysler),
b) Économie globale : gestion de connaissances,
c) Tableau 1-1 (valeur ajoutée à court et long terme pour les organisations et les membres
de la communauté).
d) Figure 1-1 (cycle d’apprentissage en contexte de multi-appartenance).

Communautés de pratique
Communautés de pratique
Atelier
Pensez à une communauté de pratique potentielle comme une équipe de travail dans le contexte
d’un cours qui doit développer un projet de réalisation vidéo d’un reportage sur les ressources
que les étudiants peuvent trouver dans le campus de l’Université de Montréal.
Appliquez le cycle d’apprentissage en contexte de multi-appartenance pour déterminer dans
quelle situation cette communauté devienne « de pratique », explorant aussi le tableau
concernant les degrés de participation.

Valeur ajouté du cas d’entreprise : changement de la structure interne – processus chez Chrystler, se
passe dans un contexte de globalisation, car c’est grandes compagnies ont des affaires dans plusieurs pays
– en ligne trouvé de façon collective –trouvé des solutions, négocier les savoir tacites et explicites, les gens
ont un objectif commun dans un répertoire partagé.
La valeur ajouté – p16 – ils vont voir quels sont les bénéfices pour l’organisation, et quels sont ceux pour
les membres de l’organisation. Distinction valeur ajoutée à long terme et court terme – mettre en action
pour arriver à l’objectif tout en prenant en compte le savoir des employés (collectif = richesse des
connaissances des collectivités d’une compagnie) – ont peut voir comment est-ce qu’Il travail avec l’idée

Codex – une équipe de travail n’est pas nécessairement une communauté de pratique, mais elle peut se
transformer dans la mesure où les gens vont partager et valider/négocier – tout le monde s’engage
collectivement – le résultat = comment se fait la résolution du problème

Penser à une communauté de pratique potentielle, comme une équipe de travail qui se transforme

Séance 7
Vivre ensemble : Réseaux sociaux

Examen divisé en 3 parties :


1. Une partie à choix multiple sur le cours magistral (12 questions à 2 pts chacune et 1 question à
3 pts).
2. Une partie sur les textes (en liens avec le cours, les ateliers et les textes eux-mêmes). Elles
porteront par exemple sur des grandes définitions, concepts clés… Choix multiple (12 questions
à 2 pts chacune et 1 question à 3 pts).
3. Une question à développement (5 pts).

Plan du cours
• L’évolution des collectifs sur Internet : premiers essais, « The WELL »,
communautés « d’intérêt »
• Les réseaux sociaux.

Sources
• Communautés virtuelles – Proulx et al.
• The Virtual Community – H. Rheingold

Woodstock
Image.

Aujourd’hui, on va voir les communautés d’intérêt… Woodstock (60’s-70’s) en est un bon exemple dans
son opposition à la guerre.

60’s-70’s : mouvement hippies = population en colère contre la politique étrangère des États-Unis, ex :
les corps des soldats qui reviennent pendant la guerre…

Woodstock = concert dans une ferme, arrivée de beaucoup plus de personnes que prévu… Pas assez
d’espace, MAIS énormément de personnes avec des ressources qui ne sont pas assez grandes (ex :
nourriture), présence de drogue…

Peter, Paul & Mary


Image.

Avec les mouvements hippies, on observe 2 cas :


1. Ceux qui prennent de la drogue, sont un peu délurés / libertains…
2. Ceux qui protestent à cause de la guerre du Viet-Nam.

Les personnes ayant développé les ordinateurs, etc sont de cette génération…
Contexte historique
Découverte progressive des possibilités de communication collective sur Internet.
Années 80 – centaines de personnes.
Années 90 – milles et puis millions avec l’arrivée du WWW.

Découverte multiple : experts qui ont développé les technologies, chercheurs qui les ont appliqué et lien
avec la génération hippie qui les utilise… (?).

Contexte historique
Conférences « virtuelles » : de plus en plus répandues à partir des années 80.
Premier rapport détaillé d’une expérience sociale : THE WELL – Whole Earth
‘Letronic Link.
Livre de Howard Rheingold : 1993.

1985 : lancement de la 1re communauté virtuelle d’intérêt qui a été documentée…


Développé par un professeur appelé Howard Rheingold.
Après les mouvements hippies = envie de vivre en communauté et en dehors du système, ils essaient de
vivre en auto-suffisance = on vit dans des maisons communes et on fait les tâches collectivement. Le
collègue de Howard Rheingold vit sur « the farm », une propriété qui fonctionne de la sorte…

THE WELL (développé par Howard Rheingold) = communaut. Dans laquelle tout le monde communiqué
avec tout le monde, Chaque message et sa réponse sont envoyés à tous les membres de la communaut…
Elle existe encore mais est payante…

Flower Power Community

Contexte
Explorez le site et son histoire ! http://www.well.com/index.html
Définitions de Rheingold
Réseau
Ordinateurs interconnectés qui relient des personnes autour du monde afin de les permettre
d’entamer des discussions publiques.
Définitions de Rheingold
Communautés virtuelles
Agrégats sociaux qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant de personnes participent à
des discussions publiques avec suffisamment de temps et de sentiments humains afin d’établir
des relations interpersonnelles.

Définitions de Rheingold
Cyberespace
L’espace conceptuel dans lequel des mots, des relations humaines, des données, des richesses et
du pouvoir se manifestent grâce aux personnes qui se servent de la technologie de médiation
d’ordinateurs.

Communautés « d’intérêt »
Tradition historique :
- Communautés d’apprentissage,
- Communautés de pratique,
- Communautés d’intérêt.
Il y a d’autres dénominations moins employées.

Communautés « d’intérêt »
Problématique de l’intérêt : « Colle sociale ».
- Capital social en réseau,
- Capital de connaissances,
- Communion.
Expériences ordinaires en réseau comme extension du vécu quotidien.

Communautés « d’intérêt »
Notion de communauté d’intérêt sert à classer plusieurs types de collectifs en réseau :
communautés virtuelles, réseaux sociaux.
Fondement de la notion – les gens cherchent d’autres personnes sur Internet ayant des intérêts
communs.
Idée d’homogénéité.

Communautés « d’intérêt »
Intérêt : dépend de l’engagement des membres d’une communauté.
Notion vague. Pourquoi ?
Parce qu’elle peut s’appliquer à plusieurs types d’associations humaines, sans les définir d’une
façon précise.
Participation : centre et périphérie.
Barry Wellman propose une « Social Network Theory », MAIS celle-ci n’a rien à voir avec internet. Il
utilise un contexte analogique, avec une appartenance à un collectif n’ayant aucun rapport avec
internet…
L’intérêt dépend de l’engagment…

Niveaux d’échanges
Publication : innovations technologiques très limitées.
Coopération : partage ordinaire.
Collaboration : partage approfondi.
- Forum Social Mondial – Courriel
- Wikileaks – Chat
Niveau des échanges ?
Julie and Julia http://www.youtube.com/watch?v=vjvJHsJD8ic // movie about cooking – Julie
learning from Julia – recipe/cooking book influenced the later generation/girl’s life
The Julie & Julia Project

Niveau des échanges ?


Image : forum Online Church.

Communautés « d’intérêt »
Questions traitées dernièrement par Rheingold :
- Rapports entre communication et l’intérêt
- Le sens de communication
Notion de communautés « d’intérêt » n’est pas suffisante.
Retour aux idées d’apprentissage et de pratique.

La notion d’ »intérêt » n’est pas suffisante pour expliquer ce qui se passe dans une communauté.

Communautés « d’intérêt »
Ce retour implique en :
- Comprendre les rapports biologiques entre la domination et la subordination.
- Comprendre l’échelle communicationnelle qui va de l’intérêt ordinaire à
l’intérêt de partage approfondi
passant par une reconnaissance minimale de l’autre.

Communautés « d’intérêt »
Question fondamentale : coopération ou compétition ? 
http://www.ted.com/talks/lang/fr/howard_rheingold_on_collaboration.html
Howard Rheingold parle du futur monde de la collaboration, des médias participatifs et de l'action collective - et comment
Wikipedia est vraiment une excroissance de l'instinct naturel qui nous pousse à travailler en groupe.

Supercomputers….greater that what we consider broadband today…


(6:17).

Web 2.0 – Réseaux sociaux


Notion de « communauté virtuelle » : plusieurs visions.
Notion de réseaux sociaux : intégrative.

Égypte
http://www.youtube.com/watch?v=TOpnJ35F-EE
Les évènements s'enchaînent en Égypte. Des milliers de personnes ont défié les autorités ce mercredi
en manifestant malgré l'interdiction.

Elles veulent la chute du régime d'Hosni Moubarak. Des heurts ont opposés manifestants et policiers au
Caire mais aussi dans la ville de Suez. Au moins 500 personnes ont été arrêtées.

Alors qu'ils servent de moyens de communication aux manifestants, les sites Facebook et de micro-blogs
Twitter auraient été bloqués en Égypte. Le gouvernement a nié être à l'origine de ce blocage ce mercredi....

Réseaux sociaux
Qu’est-ce qu’un « réseau social » : deux sens, théorique et technologique.
Rapport communauté – « réseau social » :
- Désintégration de la tradition mènerait à la virtualité.
- Nouveau espace public : commercial ou libérateur ?

Atelier
Aliénation x Engagement
Est-ce que les relations sociales sont-elles devenues un type de « commodity » (marché de
matière première) ? Appuyez votre argument sur la discussion faite par Rheingold sur le capital
social (pages 385-391).

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