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Focus historique
Distinction langage/langue/parole
Langage : une faculté, capacité universelle et naturelle qui permet aux hommes de
construire des systèmes de signes.
Langue : un système de signes avec dimension sociale. Elle est le propre d’un
groupe social donné. La langue est quelque chose de conventionnel
Un signe est une chose qui tient lieu d’autre chose. Le geste de l’autostoppeur
tient lieu d’un besoin de covoiturage.
Ils sont organisés en système structuré par des règles.
Syntaxe —> concerne la manière dont les mots et phrases sont structurés -
- est (copule) sa fonction dans x est P. Est peut renvoyé à une identité, une
existence, un prédicat…
- termes logiques (et/ou/si…)
Sémantique —> concerne la signi cation. La désignation de di érents
phénomènes. La manière dont les mots/symboles/signes sont liés avec les
pensées et le monde
- valeur de vérité
- référence (ce qui est désigné)
- ce qu’un usager compétent doit comprendre d’une expression = la
compréhension
Q1) Quel est le problème précis sur lequel s’oppose Alice et H.D.
Q2) Quel est la thèse d’Alice ? Celle d’Humpty Dumpty ?
Q3) Quels sont les idées sur le langage qui sont partagées par Alice et Humpty
Dumpty
Q2) Pour Alice le choix du nom d’un individu est arbitraire, il n’y a pas de nom
propre incorrecte.
Le nom propre fait référence à la personne —> il y a convention (ex : un baptême)
Pour H.D le choix est régulé, certains sont correctes d’autres incorrectes.
Il est régulé par la nature.
Le nom propre met en jeu la signi cation. La référence est médié par la
description.
Hump —> bosse
Dumpty —> court et gros
Texte 2
di érence importante entre noms propres et les autres termes qui ne servent pas à
désigner des individus. Ils n’ont pas la même manière d’exister et de fonctionner.
Q1) Problème sur la sémantique des termes généraux. Comment est-ce qu’on
décide de ce qu’ils veulent dire et comment les utiliser. Les termes généraux que
l’on dit avec vérité ou avec fausseté d’une chose.
Q2) Pour Alice les termes généraux peuvent être vrai ou faux. H.D. ces termes
généraux sont arbitraires —> la signi cation est xé en privé via une opération
mentale par H.D. lui-même (internalisme).
Alice pense que l’usage de ces termes généraux sont régulés —> la signi cation
est externe aux individus ( xée dans le monde, la nature, les sociétés)
(externalisme)
La question de qui est le maître et l’esclave se joue entre les individus et les mots
qu’ils emploient.
Nous grandissons au sein de communauté linguistique qui nous fournit des
catégories de mots.
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fi
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fi
fi
fi
Relativisme conceptuel : si on avait un autre langage que le notre, nous serions
conduit à voir le monde di éremment. Ce qui montre la position dominante du
langage sur les hommes. (les esquimaux ont plusieurs mot pour dire neige ce qui
les amène à voir les di érences perçus de la neige et ses déclinaisons).
Cratyle : problème de la signi cation des mots (propres ou communs). Quand est-
ce qu’un mot est utilisé justement.
Au début du dialogue, il y a deux personnes qui sont en train de discuter sur les
mots et les choses : Hermogène et Cratyle
Hermogène défend le conventionnalisme, la relation entre les mots et les
choses est xée de manière arbitraire selon des actes conventionnels et rien
d’autres.
Cratyle défend un naturalisme, la relation entre les mots et les choses est
donnée par la nature. Il y aurait un nom pour chaque chose qui lui serait
naturellement approprié.
(P1) prémisse ontologique : les choses possèdent par nature une essence (un
ensemble de propriétés fondamentales d’une chose, ce qu’une chose ne peut pas
ne pas avoir)
Conclusion : Il y a donc une manière correcte d’attribuer des noms à des choses,
des règles à connaitre pour dénommer. Raison à un savoir-faire particulier
Socrate ajoute une analogie qui consiste à comparer ce que fait celui qui décide
de nommer et celui qui tisse. Entre tisser et nommer.
Analogie entre langage et tissage.
Nommer Tisser
Instrument Nom Navette
Fonction de l’instrument Délimiter/distinguer les Démêler les ls
choses qui nous entoure en
fonction de leur essence
Action Faire des noms Fabriquer la navette
Art de l’action Législateur Menuiserie
Matériaux Lettres, syllabes, sons… Bois pour réaliser la navette
Le législateur a à l’esprit le en soi (l’idée de cette
nom en soi, à quoi sert le navette) que possède le
nom menuisier
Lorsque le législateur choisit un nom, il doit d’une part bien le délimiter (type
spéci que de choses) et d’autre part il doit le faire de manière à ce que le mot soit
composé avec des bonnes lettres, syllabes et sons qui participeront à cette bonne
délimitation.
La thèse de Platon ici est l’idée qu’il y a des noms correctes pour des choses ou
des types de choses. Un nom correcte est avant tout un dispositif linguistique
adapté à distinguer des types de choses.
fi
fi
Socrate en vient à spéculer sur l’origine étymologique des mots. Cherche à
démontrer la signi cation derrière les termes que l’on utilise.
Exemple avec les noms Astyanax et Hector tirés de l’Illiade
Le roi est celui qui possède. Le nom du père et celui du ls partage une
signi cation commune du roi .
Archepolis —> chef de la cité on retrouve ici un terme qui partage cette
signi cation de roi
D’une part il y a l’idée que l’art du faiseur de nom est un exercice di cile et délicat,
d’autre par la signi cation des mots ne provient pas exactement des lettres
puisque souvent les mots changent, perd des lettres avec le temps.
Les mots évoluent mais le domaine des signi cations semble imperméable aux
usages.
Noms composés/dérivés : ceux dont la signi cation est réductible à la signi cation
des mots qui le composent. La signi cation d’anthropos est réductible à anathron
ha opopé
Noms primitifs : noms insécables dont la signi cation n’est pas réductible à
d’autres termes
Texte 1 422e-424a
Sur les noms primitifs comment sont-ils formés ? Par imitation par notre voix.
Construction par les gestes les moyens d’imiter les arbres, les chevaux etc…
Le législateur aussi imite sur la base de la voix.
La signi cation des noms primitifs reposent sur l’imitation à partir des
voyelles et consonnes.
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fi
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Aparté avec la comparaison du peintre comme aussi imitant l’apparence des
choses. Il travaille à limitation à partir de couleurs, traits et formes.
Il y a une même activité mais qui repose sur des matériaux di érents.
Texte 2 429b-431e
Pour Cratyle, les noms saisissent nécessairement l'essence des choses. Il n'y a
donc pas de mauvais noms, et il est impossible de parler faussement. Socrate
trouve un entre-deux entre les positions radicales de Cratyle et d'Hermogène.
Cratyle défend un naturalisme extrême, ce qui implique qu'on ne peut rien dire de
faux ni attribuer un nom faussement.
Un nom, dans le meilleur des cas, imite l'essence d'une chose, or il se peut qu'il y
ait des erreurs dans certains noms. Il faut donc modérer le naturalisme radical qui
est problématique. Socrate va concéder ensuite quelques points au
conventionnalisme, notamment à propos de sklerôn, qui est le fait d'être dur. Pour
Socrate, le nom décrit bien la dureté grâce au ρ, mais le λ décrit aussi la douceur.
Ce terme ne peut donc pas fonctionner uniquement comme imitant la dureté, et la
double imitation qu'il contient est problématique bien qu'il ne soit pas ambigu
puisque chacun comprend sa signi cation. Il doit donc exister une convention sur
ce que le terme veut dire, qui garantisse la signi cation du terme, convention
maîtrisée par Socrate et Cratyle puisque ces deux comprennent tout à fait le
terme.
De l'interprétation, Aristote
Dans le premier texte, la modèle de la signi cation d'Aristote est exprimé. Il suit un
schéma triangulaire, entre les choses extérieurs, les pensées, et les mots. Qu'est-
ce qui suggère que la langage est fondamentalement conventionnel ? Quels
éléments du triangle ne sont pas conventionnels ? La relation entre les mots et les
pensées est conventionnelle. Ce conventionnalisme est justi é par l’argument que
les mêmes pensées sont exprimées di éremment selon les langues.
Le symbole, terme utilisé dans les transactions et les contrats, était auparavant un
objet brisé pour conclure et reconnaître la contrat, chacune des parties pouvant
identi er l'autre. Dans la relation mots-pensées, ce terme est utilisé pour quali er
cette dépendance des pratiques et des décisions humaines. Les choses et les
pensées ne sont quant à elles pas conventionnelles (à l’exception de l'hypothèse
relativiste contemporaine de Sapir Whorf). Les pensées sont les images des
choses, une sorte de ressemblance, un e et de l'environnement sur nous, en tout
cas dans l'expérience perceptive ordinaire.
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ff
ff
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La théorie de la signi cation d'Aristote est moléculaire, et repose sur des atomes
signi ants et des combinaisons d'atomes pour former des molécules signi antes.
Les atomes sémantiques sont les sons, sémantiquement indivisibles. Pour
Aristote, le mot est est un atome indivisible car les lettres n'ont pas de
signi cation, contrairement à la théorie de Platon. Le choix de la sonorité est une
convention. Même si, dans la nature, certains cris et grognements semblent
désigner quelque chose, comme la détresse par exemple, ce ne sont pas des
noms car ils ne sont pas soumis à des conventions. Les verbes sont ainsi des
sons qui signi ent par convention et ont en plus une fonction prédicative ou un
aspect temporel, c'est qu'ils ajoutent quelque chose aux noms.
Aristote opère une répartition entre deux fonctions primitives, la position de sujet
et la position de prédicat. Les verbes et les noms sont ainsi distingués dans la
conception d'Aristote, et di érents atomes sémantiques remplissent ces
catégories. Les molécules sémantiques sont ensuite construites à partir de ces
atomes, molécules que sont les phrases, signi antes en elles-même en plus de
contenir des parties signi antes. Il est possible de retrouver les atomes des
phrases. Une molécule sémantique est composée d'au moins un nom ainsi que
d'un verbe, ou d'un nom et d'une copule. Le groupe nominal est une molécule qui
élude le verbe (un grand arbre est un arbre qui est grand).
Il existe une distinction dans les énoncés, puisqu'il existe les énoncés déclaratifs
et les autres (promesses, prières, questions...). Les énoncés déclaratifs sont des
assertions ou des propositions, porteuses de vérité, possiblement vraies ou
fausses c'est-à-dire susceptibles de fausseté et de vérité. L'a rmation est la
combinaison entre deux noms, la négation la séparation de deux noms.
Pour Aristote, la vérité est une vérité correspondance, ce qui correspond à ce qui
est dans le réel. S'il n'existe pas de correspondance entre ce qui est dit et ce qui
est, alors l'énoncé est faux. La conséquence de cette position est que pour
Aristote, une a rmation qui porte sur un nom vide est fausse. Ainsi un énoncé sur
Pégase ou un personnage mythologique est nécessairement faux, puisqu'il ne
correspond à aucune réalité existante. Ce problème est un problème important
dans la philosophie du langage.
Les assertions sont des phrases porteuses de valeurs de vérités. Elles sont soit
positives soit négatives
La sémantique aristotélicienne donne le rôle des noms et des verbes, des sujets et
des prédicats.
Ici, il y a plus de choses que des sujets et prédicats à l’œuvre ici avec
l’introduction de la négation. Il y a aussi l’occurrence de quanti cateurs (tout,
aucun, quelque).
—> s’intéresse à la construction logique de la phrase
fi
fi
fi
ffi
fi
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ff
fi
ffi
fi
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Il y a 2 relations logiques mises en avant qu’Aristote essaye de dé nir.
- la relation contraire
- la relation contradictoire
Dans le cas des contradictoires, elles ne peuvent pas être vraies en même temps
et ne peuvent pas être fausses en même temps.
Si une a rmation est vraie, sa contradictoire est forcément fausse.
Si une a rmation est vraie, sa subalterne est forcément vraie.
Tout S est P - Aucun S est P(propositions contraires) ne peuvent pas être vraies
ensemble mais peuvent être fausses en même temps. De plus leurs opposées
portant sur le même sujet (contradictoires des contraires) peuvent être vraies en
même temps .
On repose sur la logique pour déterminer les relations entre les propositions.
Le carré des oppositions devient défaillant lorsque l’on prend des termes vides/
d’inexistant. = Terme vide est un terme qui ne désigne rien de réel, qui n’a pas de
référent.
Certaines licornes sont des chevaux —> _|_
Il s’en suit que sa contradictoire est vrai : aucune licorne n’est un cheval —> T
Si cette énoncé est vrai cela implique que sa subalterne soit vraie également
soit : certaines licornes ne sont pas des chevaux —> T (si l’on suit les règles du
carré)
Or, on a l’impression avec cette proposition laisse entendre qu’il y a des
licornes qui puissent être des chevaux et d’autres qui ne le sont pas si qui
semblent faux, ce qui est contradictoire avec le deuxième énoncé.
ff
ffi
ffi
fi
fi
Deux problèmes que pose la sémantique classique :
Propose un débat imaginaire entre lui et McX et Wyman sur des questions
ontologiques.
Quine se décrit comme ayant le gout des paysages désertiques soit les ontologies
minimales, d’admettre l’existence de ce que l’on est sur.
McX admet l’existence d’entité plus douteuse ou bizarre.
Un des exemples des entités sont celles « des possibles ». Parle-t-on d’entité à
part entière qui existe ? Oui pour Wyman, non pour Quine.
Chez Aristote, lorsque le sujet n’existe pas du tout, aucun des deux opposés (ni un
énoncé ni sa négation) n’est vrai. Ce principe conduit à un problème à propos des
énoncés existentiels négatifs comme pégase n’existe pas.
1) Pégase est un terme vide —> aucune des a rmations sur pégase n’est vraie
—> nous sommes conduit à dire que pégase n’existe pas est faux.—> _|_
2) Et si on part du principe que pégase n’existe pas est vrai, alors on admet la
contradiction initial puisque le terme de pégase doit désigné qqch —> _|_
Qu'est ce qui amène McX à admettre l'existence des universaux ? Sur quoi repose
la réponse de Quine ? Quels sont les exemples d'universaux donnés ici ?
McX admet l'existence des universaux par le fait que certaines propriétés soient en
commun dans les choses particulières. Ainsi l'universel précède l'existence des
choses particulières qui ont cet universel en commun. Certaines choses ont des
propriétés identiques donc il doit exister quelque chose qui est le fait d'avoir ces
propriétés. Quine refuse cet ajout d'entités supplémentaires comme la rougeur, ou
le fait d'être rouge. Il refuse cette existence d'entités au dessus des entités
particulières.
Cette querelle des universaux est ancrée dans la métaphysique puisque déjà les
auteurs médiévaux parlent de substance, de propriété. Deux individus peuvent
avoir des propriétés en commun et ainsi certains considèrent que cette propriété
commune est même : il existe une unique propriété commune aux deux individus,
une propriété partagée et identique. L'universel est ce qui semble identique chez
tous les individus particuliers, ce qui est commun et répétable. Toutefois l'individu
est constitué par ses propriétés, et ainsi il n'y a pas vraiment de similarité car ses
propriétés sont attachées à l'individu et à une chose en particulier. Une tension
apparaît donc ici.
De plus, les propriétés sont indépendantes et ne dépendent pas des autres choses
particulières : le fait d'être barbu n'in uence pas les autres barbus ou l'être barbu.
La répartition de l'universel est donc mise à mal si elle doit être présente de
manière totale dans les individus. La distinction et la pleine présence sont donc
di ciles à concilier avec la répétabilité et l'identité de l'universel.
Saint Augustin
Saint Augustin a eu une grande in uence sur la scolastique : réaliste, il fait partie
de ceux qui admettent l'existence des universaux. Saint Augustin propose des
exemples de signes non linguistiques, c'est-à-dire hors des paroles et des mots,
des signes au delà du système de lignes qu'est le la,gage, a n d'en comprendre le
fonctionnement et les similitudes. La fumée est le signe d'un feu, les coups de
trompette aux soldats de la victoire, les empreintes d'un passage, le visage d'une
émotion.
La deuxième catégorie est les signes qui signi ent des choses. Ce qui intéresse
les deux personnes du discours est la distinction entre ces deux catégories de
signes, qui signi ent des signes ou qui signi ent d'autres choses.
Saint Augustin déclare « Adeodat, tu n'es pas homme », ce qui est en partie vrai,
homme étant un mot de deux syllabes et Adeodat de plus de deux syllabes. Il y a
ici une confusion entre l'usage et la mention du terme homme, comme catégorie
de chose ou comme terme. L'homme comme catégorie de chose est l'usage du
terme, ce qu'il signi e comme chose réelle, alors que homme comme terme est la
mention, le terme est utilisé comme signe en lui-même et ne réfère pas aux choses
(aujourd'hui, nous utiliserions des guillemets). La distinction entre usage et mention
est aussi importante ici et dans la philosophie contemporaine, car elle clari e le
plan sémantique. Le méta-langage, la mention, est distingué du langage objet,
l'usage.
La préférabilité est sur tous types de valeurs confondues, qu'elles soient pratiques,
morales, cognitives... Il existe ainsi en e et des choses moralement mauvaises
alors que leur signe est neutre, ni bon ni mauvais : le terme adultère est préférable
à la chose qu'est l'adultère. Les signes des vices sont de même préférables aux
vices : il arrive que les mots soient préférables aux choses signi ées.
S’appuie sur un langage mentale au sens fort : un système de signe qui répond
aux règles syntaxiques et sémantiques dans nos esprit
Distinction fait entre trois signe de signes. En les distinguant, Ockham postule
cette existence d’un langage mentale.
signes écrits
signes parlés les deux sont des signes
Ockham se réclame d’Aristote mais pourtant il semble y avoir une di érence, une
transformation notable. Il n’apparaît pas de triangle ici.
Dans le triangle les mots sont des signes de certaines pensées, et les pensées
sont des signes de certaines choses. Les pensées jouent le rôle d’intermédiaire
pour la relation entre mots et chose
Pour que les mors signi e qqch il faut que les pensées équivalentes signi ent cette
chose au préalable.
La signi cation d’un terme A est subordonnée à la signi cation au signe mental B.
Si B signi e la chose C, alors nécessairement A signi e C
- les pensées ne sont pas une étape de la signi cation. Les concepts et termes
mentaux sont dotés de signi cation et fonctionne parallèlement aux mots. Il y a
un système de signes naturels mentaux à part entière. Les pensées ne sont pas
un intermédiaire. Les pensées répondrait à un langage mentale au sens plein
(système de signes organisés syntaxiquement et sémantiquement). Cette
transformation du triangle d’Aristote conduit à poser ce langage mentale.
Les termes mentaux peuvent être des noms, verbes adverbes, conjonctions…
Cependant il y a des di érences. Entre mots écrits et mots parlés on pourrait se
dire qu’il y’a bijection. Mais cette relation la ne s’applique pas avec les mots parlés
et le langage mental.
Tous les termes ne signi e pas. Tous n’ont pas de signi cation.
Il propose une distinction déjà implicite chez Augustin.
Un terme syncatégorématique : qui ne désigne pas par eux-même. Termes qui n’a
de signi cation qu’en rapport avec d’autres mots Les termes qui dépendent du
contexte (déictique ou indexicaux) : je, chacun, tous…
Sens 1
La signi cation est xé à un terme. Ici signi er, un terme signi e ce à quoi il réfère.
Il signi e en faisant référence à un individu. Il y a une prédication « x est a » et
également sur un démonstratif. Il y a un geste « ceci ».
A signi e B ssi ceci est À est vrai en désignant B.
La signi cation se pose sur un particulier et non pas à un universel
Sens 2
Ici on étend le est qui désigne le moment présent. On admet des possibles. On
intègre le passé et le présent.
La signi cation des termes est augmentée.
Permet de faire l’impasse sur les universaux. C’est toujours des individus unique,
singulier qui sont pointés du doigts par les termes signi ants.
Sens 3
Dimension de renvoi à autre chose que directement à des individus et choses dans
le monde. Ici on ne se limite pas à signi er des individus. Il appelle le sens la
« connotation » une sorte de signi cation secondaire qui va au delà de la
signi cation propre à l’individu. Il y a connotation quand il y a association de sens
souvent provenant de l’a ect.
Des termes ont une signi cation et aussi évoquent d’autres choses, Panzani dans
sa publicité fait référence aux pâtes mais il y a aussi connotation avec l’italienneté
selon Barthes
Il y a débordement de la seul référence.
Ockham est plus restreint que Barthes. La connotation c’est ce à partir de quoi le
son vocal a été crée par imposition.
La signi cation d’un terme est quelque chose de xe. Un concept acquiert sa
signi cation en vertu de ses relations naturelles avec certains individus.
Les mots parlés et écrits récupèrent leurs signi cations par subordination aux
termes mentaux et concepts.
« Guillaume Schubert est sage »
« être sage est une vertu »
« sage est un adjectif »
Toutes les occurrences du mot sage ont la même signi cation.
Pour la supposition ce qui est désigné par le terme sage va dépendre du contexte.
Ce qui est supposé par un terme varie en fonction du contexte dans lequel le
terme apparaît.
Méthodologie :
Chapitre 17
Fonction argumentative du passage : présentation d’un raisonnement déductif.
l’explication de texte doit réussir à restituer les étapes du raisonnement. Apporter
des explications, la ou le texte se su t d’une a rmation.
Illustrer sa pertinence.
Expliquer/justi er l’analogie.
Essayer de repérer la fonction argumentative de chaque passage pour ensuite
l’expliquer/justi er/illustrer
C = être rugueux
Chapitre 14
Ockham est contre ce raisonnement qu’il existerait des substances universelles.
Pour Ockham les universaux ne sont que des qualités particulières, concepts
mentaux, pas un autre genre d’entité à part.
Ici. Cette extrait intervient dans le cadre d’une analyse des signes et à l’unité
linguistique des termes ou alors que la somme logique s’inscrit dans la querelle
des universaux (être succinct pour ensuite le mobiliser spéci quement dans
l’explication de texte)
Exemple : ce texte est extrait du premier tome de la somme de logique qui est
consacré à l’étude sémiotique de l’unité linguistique qu’est le terme ; le passage
intervient après que Guillaume d’Ockham ait introduit l’hypothèse d’un langage
mental.
Essayer de donner des titres et articulation entre parties pour dégager la thèse
générale
==>Bien délimiter les parties directement dans l’introduction
Ici,
- certains universaux sont des signes naturels
- certains universaux sont des signes conventionnels
Réponse : le problème qui se pose est celui de la sorte de choses que sont les
universaux, de ce que sont fondamentalement ces choses qui peuvent être dites
de di érentes choses. Ockham a rme que les universaux sont des signes, des
termes d’un langage. Cependant, seules des choses naturelles, qui ne sont pas
construites par l’homme, semblent pouvoir prétendre être des universaux. Le
nominalisme d’Ockham prête donc le anc à la critique selon laquelle les
universaux seraient à ses yeux arti ciels, détachées des choses naturelles
auxquelles ils s’appliquent, au prétexte qu’ils sont des signes. Il doit donc
démontrer que cette attaque que porte pas en précisant dans quelle mesure un
universel peut être naturel, ou ne pas l’être