Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
M. Pradelou
- Origines de la sémiologie
- Théories sémiotiques fondamentales : Saussure, Peirce, Jakobson, Floch
- Théories sémiotiques en lien avec les SIC
- Analyse d’image
- Analyse de couleurs
- Analyse de slogan
CM01
Dé nition de la sémiologie :
Origines :
Objectifs :
1 sur 41
fi
fi
fl
fi
3 notions à ne pas confondre :
- sémiotique et communication
Communication = transférer une info par un certain canal (centrer sur le message)
Sémiotique = analyse de ce transfert d’info
- sémiotique et sémantique
- sémiotique et linguistique
Linguistique = signe linguistique
Sémiotique = inclut à la linguistique, le signe linguistique est la base du sens, tout
part de lui (Roland BARTHES)
2 sur 41
fi
fi
Disciplines touchées par la sémiotique :
- Medecine
- Mathématiques
- Sciences naturelles
- Rhétorique
- Divination
- Arts visuels
- Philosophie
- Ethique
- Métaphysique
Sémiologie quantitative :
- Prend en compte la quanti cation d’un signe clinique dans l’établissement d’un
diagnostic a n de le rendre plus able et plus rapide, et de rendre les soins plus
e caces
- Statisti er des symptômes
- Sémiologie dans la médecine
En conclusion :
3 sur 41
ffi
fi
fi
fi
fi
- Déclare image noire et blanc et dessins cartoonesque
- Image de policiers et d’une femme
- Femme fait essayer des chaussures
- Ironie avec ce qu’on veut monter et l’image
- Décalage image noir et blanc et couleur vive
- Le texte est ironique
- C’est comme si la phrase s’adressait directement au policier
- S’oppose à la loi de sécurité globale, interdire de poster des images de policiers
sur lieux de travail (manifestations)
- Verbal, non verbal, mouvements, couleurs
==> analyser tout ce qui crée du sens pour arriver à un sens global
4 sur 41
CM02
Théoriciens :
- Parménide
- Platon
- Aristote
- Stoïciens
- Ferdinand de Saussure
5 sur 41
fi
fi
fi
II/ Platon (philosophe grec du Ve siècle av JC)
- répond à Parménide avec une disquali cation du langage dans Le Cratyle
6 sur 41
fi
fi
III/ Aristote (philosophe grec du IVe siècle av JC)
« La parole est un ensemble d'éléments symbolisant les états de l'âme, et l'écriture un ensemble
d'éléments symbolisant la parole. Et, de même que les hommes n'ont pas tous le même système
d'écriture, ils ne parlent pas tous de la même façon. Toutefois, ce que la parole signi e
immédiatement, ce sont des états de l'âme qui, eux, sont identiques pour tous les hommes, et ce
que ces états de l'âme représentent, ce sont des choses, non moins identiques pour tout le
monde. » (de l’interprétation)
✦ la vérité au sein du langage n’est plus référentielle (Parménide) mais logique, par
les syllogismes
➡ Il devient possible de dire vrai en parlant de choses qui n’existent pas, ce que
ne concevait pas Parménide
➡ On peut dire vrai si on est en adéquation avec notre parole et le concept en tête
7 sur 41
ff
fi
fi
fi
fi
fi
IV/ Les stoïciens ( IVe siècle av JC)
Exemple :
Dictionnaire : def gâteau en langue
Quand on parle : def de gâteau qui a une signi cation nouvelle qui est créée par le discours
8 sur 41
fi
fi
fi
fi
fi
fi
VI/ Ferdinand de Saussure (penseur principal de la
sémiologie)
- S’appuie sur la notion de structure, qui n’est pas spéci que à la linguistique
mais au domaine scienti que en général
- Cela consiste en la répartition des éléments telle qu’on la constate dans leur
capacité d’association et de substitution
9 sur 41
fi
fi
fi
fi
Exemples :
- Il existe donc une prédominance du système sur les éléments particuliers (SUJ
VERB COMP)
10 sur 41
➡ Le fonctionnement de la langue obéit a des règles que les individus
mettent en oeuvre individuellement, ils obéissent à un système de régîmes
- Ce système organise des unités qui sont les signes, qui se di érencient et se
délimitent mutuellement
➡ La langue est aussi construite par les locuteurs pas prévu par les structuralistes
qui pensent que la langue est un système
11 sur 41
fi
ff
CM03
- LANGUE = le sytème organisé dans lequel les éléments particuliers sont relation
de dépendance et de solidarité
12 sur 41
II/ Dualité signi ant / signi é du signe
- le SIGNE = indice intentionnel qui se déroule dans le temps et qui peut être
combiné avec d’autres pour former des séquences qui véhiculent un sens global
- Le SIGNIFIÉ = le contenu abstrait, le sens véhicule par le signi ant que chacun
a dans sa tête, un concept
13 sur 41
fi
fi
fi
fi
fi
III/ Dualité arbitraire / motivation
- Les deux aspects du signes (SA et SE) sont associés de façon extrinsèque et
libre, la valeur du signe dépend des conventions établies à l’intérieur d’une
communauté de parlants
Arbre / Albero / Tree / Fa sont quatre signi ants qui permettent, en français italien anglais hongrois
re renvoyer au même signi é, au même contenu : un arbre
- le signe est MOTIVÉ dans le cas de certaines onomatopées, dont la phonie est
censée représenter un bruit : plouf, crac, cocorico, …
➡ Dans ce cas, c’est la phonie originelle du bruit qui va orienter la création du
mot, un plongeon « évoque » un plouf, le chant du coq « évoque » cocorico, etc.
Mais rien dans table, arbre « évoque » le fait qu’on les nomme comme tel.
Critiqué car on dit que pas réel, recherches récentes ==> tous signes = motivés
Phonétique impressive MAURICE GRAMONT
Tout est motivé, l’arbitraire existe pas
14 sur 41
fi
fi
fi
fi
IV/ Dualité synchronie / diachronie
15 sur 41
V/ Dualité paradigme / syntagme
➡ On peut donc analyser les syntagmes d’une phrase, ou bien les paradigmes
de chaque lexème.
16 sur 41
3) La vie des signes chez Saussure
« La science de la vie des signes au sein de la vie sociale »
17 sur 41
ff
A) Les indices
- Une marque révélant ce qui est normalement dissimulé
- L’indice n’est pas « en lui-même » indice : il le devient parce qu’il est perdu et
reconnu comme tel.
Par exemple : la rougeur est l’indice dune émotion, la forme des nuages est l’indice pour les
prévisions météo, ….
18 sur 41
fi
CM04
C) Les symboles
Exemples :
- La couleur verte peut renvoyer la religion musulmane sur certains drapeaux
- La balance est le symbole de la Justice
- La colombe est le symbole la Paix
- La Faucille et le Marteau sont les symboles des travailleurs ruraux et industriels, et par
extension du communisme
- La Faucheuse est le symbole de la mort
- La feuille d’ rable est le symbole renvoyant au Canada
19 sur 41
è
é
à
fi
é
é
é
D) Les signes
- Base de la théorie de Saussure = base de la linguistique (sciences des signes)
- Type particulier de signal, autrement dit d’acte intentionnel de création de
sens
- Ce qui le di érencie c’est la DOUBLE ARTICULATION (phonèmes et monèmes)
- Le signe se déroule dans le temps, quand on l’écrit ou quand on le prononce,
il est toujours situé par quelqu’un
- Il va se combiner avec d’autres pour créer un sens global, contrairement aux
seuls indices, symboles, ou signaux.
Pour rappel :
➡ C’est un signal à double face (signi ant et signi é)
➡ Deux composantes = associées de manière libre et extrinsèque
(arbitraire)
Exemples :
- Ce qui donne au signe sa caract risation arbitraire : il n’y a pas de lien intrins que entre la
suite de son w-a-z-o, et ce quoi a r f re dans la r alit
- Ainsi, l’anglais dit « bird », le hongrois dit « mad r », le fran ais dit « oiseau » ce qui prouve qu’il
n’y rien d’inh rent dans le r f rent tre d sign ainsi
- Sauf pour certaines onomatop es qui reproduisent un son : plouf, bam, pan pan, etc.
20 sur 41
é
ff
fi
é
à
é
é
é
ç
à
ê
é
è
é
ff
fi
é
à
é
é
ç
fi
è
I. La vie des signes chez Saussure
« il n’y a jamais de caract res permanents, mais seulement transitoires (...) il n’y a que des tats
de langue qui sont perp tuellement en transition entre l’ tat de la veille et celui du lendemain »
(ELG p. 165).
M me s’il insiste sur la vie des signes, Saussure rejette la m taphore « biologique »
du langage : (la langue n’est pas quelque chose qui est vivant), pas un organisme,
pas une végétation qui existe indépendamment de l’Homme….
« La langue n’est pas un organisme, elle n’est pas une v g tation qui existe ind pendamment de
l’homme, elle n’a pas une vie elle entra nant une naissance et une mort. ...) la langue ne meurt
pas d’elle-m me, elle ne d p rit pas, elle ne cro t pas, en ce sens qu’elle n’a pas plus une enfance
qu’un ge m r ou une vieillesse, et en n elle ne na t pas comme nous allons le voir » ELG, p. 154)
Il fonde son analyse sur les faits linguistiques concrets, leur histoire et leur
fonctionnement
- La notion de « vie » des signes s’entend donc au sens socio-historique,
d signant l’ volution perp tuelle des langues
- En revanche, une langue ne se modi e que sous l’e et des pratiques humaines,
et non de mani re autonome comme le laisse entendre la m taphore
21 sur 41
é
ê
fi
â
ê
û
é
è
é
è
é
é
à
é
ff
fi
î
fi
î
î
é
é
é
ff
é
é
é
é
« biologique » de la langue, la langue se modi e parce que les gens qui la parle la
modi e.
- En retour, les pratiques linguistiques sont contraintes et r gul es par les r gles
de la langue (la grammaire), mais aussi par les normes de discours, de genre,
d’interactions sociales, etc.
- la parole n’est pas dans une liberté totale, elle est toujours orientée
- La parole et la langue n’est jamais la description transparente du monde tel qu’il
est.
- Il faut s'a ranchir de l’idée que l’on peut décrire avec une totale objectivité le
monde.
22 sur 41
fi
é
fi
ff
é
é
é
fi
é
é
é
fi
è
CHARLES PEIRCE
Linguiste important. Developpe pratiquement en meme temps que saussure sa
théorie semùioptique vis à vis de ce que Saussure appelé sémiologie.
23 sur 41
é
é
fi
é
é
é
é
é
é
é
é
é
é
è
é
é
è
fi
é
fi
è
à
é
é
fi
è
ffi
à
ê
é
- Celles-ci se s parent en signi ant (ou expression) et signi (contenu)
Ainsi, le signe linguistique, pour Hjemslev, est constitu par l’union de la forme de
l’expression et de la forme du contenu, autrement dit Signi ant et Signi
(honteusement vol Saussure)
- C’est l’entr e des signes dans les syst mes et les codes (usages sociaux) qui
renvoient la substance de forme et de contenu, leurs statuts.
- Par exemple, la connotation attribue des statuts di rents aux m mes objets
- Hjemslev attribue ce genre de ph nom nes sociolinguistiques la
« paralinguistique », qui est une discipline part selon lui
24 sur 41
à
é
é
é
à
fi
fi
é
è
è
fi
à
ff
é
é
fi
é
fi
fi
à
ê
fi
é
- Il dit que le signe linguistique est forme par l’union par la forme du
contenue et de la forme …..
- Les signes rentrent dans des codes sociaux (substance de forme et de
contenu)
Il con oit la langue comme fonctionnelle : « Le terme de fonctionnel implique que des nonc s
sont analys s en r f rence la fa on dont ils contribuent au processus de communication (...)
tous les traits langagiers seront donc en priorit d gag s et class s en r f rence au r le qu’ils
jouent dans la communication de l’information »
La double articulation est le trait distinctif entre le langage des animaux (y’en a
pas) et celui des humains
« Chaque des unités minimales signi catives est en e et articulée à son tour en unités d’un autre
type : la seconde articulation »
25 sur 41
é
ç
é
é
fi
é
é
à
ç
fi
è
é
é
é
ff
é
fi
é
é
fi
é
é
é
é
ô
é
é
Il existe ainsi une in nie possibilit de combinaison des unit s de la premi re
articulation, ce qui donne chaque locuteur la facult de produire des nonc s.
- Ces nonc s ont un sens et une forme vocale, en lien avec les deux tapes de
l’articulation.
- La premi re articulation n’est ainsi possible que parce que les mon mes sont
eux-m mes constitu s de la succession d’unit s plus petites, non porteuses de
sens, les phon mes.
26 sur 41
é
ê
è
é
è
fi
é
à
é
é
é
é
è
é
é
è
é
CM05
Biographie
- penseur important
- Contemporain de saussure
- Connu pour ses travaux en sémiotique
- th oricien principal de la S miotique, avec Saussure
Sa th orie s’appuie sur l’id e que toute chose, tout ph nom ne, peut tre
consid r comme un signe d s qu’il entre dans un processus s miotique
Dé nie le signe par l’e et que ça va avoir sur celui qui l’interprète
- de l’orde du possible
- Vécue dans une sorte d’instant intemporel
- L’émotion pour elle-même
Vie des émotions
Vie intellectuelle
2eme = l’objet
30 sur 41
ff
ff
é
fi
é
fi
é
é
é
é
fi
fi
é
é
à
é
ê
é
A) La trichotomie du representamen/signe
31 sur 41
fi
fi
CM06
B) L’objet
Priméité =
Icone = signe renvoie a son objet de manière iconique quand il lui ressemble
Exemple :
- le portrait une personne = icône de cette personne (ressemblance)
- Le sentiment. C’est aussi l’icone de cette chose quand on la regarde
- Icone ressemble a l’objet ou continuité visuelle ou émotionnelle.
Secondéité =
Indice = renvoie a son objet lorsqu’il est réellement a ecté par cet objet
Exemple : girouette
Coups à la porte = indice d’une visite
Tierceité =
Symbole = un signe c’est un symbole quand il renvoie a un objet en vertu d’une
loi.
Le symbole ne porte pas de sens qui est inhérent.
Exemple :
ticket de tram (le valider en montant dans le tram, si il y a plus cette loi, le ticket vaut plus rien)
32 sur 41
ff
4eme partie de Pierce : Pierce, l’abduction et la pensée scienti que
- a fait une grande théorie
- Quest ce qui va faire sens ?
Exemple :
1 - on rentre dans une pièce et il fait froid
2- la fenêtre ouverte peut être la cause du froid
3- on applique l’hypothese en fermant la fenêtre
4- si il fait plus froid après l’application de l’hypothèse, on a véri é l’hypothèse, on pourra le ré-
aplliquer
33 sur 41
fi
fi
fi
fi
Pb de l’abduction : doit être véri er plusieurs fois
34 sur 41
fi
ffi
fi
fi
JACKOBSON
Plan :
I : presentation, sa theorie
II : fonctions du langage
III : partir de sa théorie pour donner des améliorations de sa théorie
I : présentation
- né en 1896 -1982
- Russe et américain
- Pionnier de la linguistique structurale
35 sur 41
II : fonctions du langage
36 sur 41
CM07
Aucun message ne va se limiter a une seule fonction, les 6 fonctions peuvent cohabiter au sein
d’un même discours.
Exemple :
Discours scienti que = référentielle
Discours littéraire / poétique = poétique
Discours moraliste, religieux, politique = conative
Bechrelle = métalinguistique
37 sur 41
fi
ff
A) Limites :
- la langue c’est pas que quelqu'un qui écoute ou qui parle, c’est les 2.
- DISCOURS CO-CONSTRUIT
- Entre l’émetteur et le récepteur
- Compétence de production et de réception
- Il est impossible que 2 personnes parlent exactement la même langue car chacun a son
idiolecte.
- Pas d’harmonie ou d’équivalence entre la production de la langue et sa réception
- Il ne parle pas du fait que dans le processus de communication il peut y avoir des contre-sens,
malentendus, …. Ce que ne prévoit pas le schéma de Jackobson.
- Compétence encyclopédique = ce qu’ils savent sur le monde, va orienter, dé nit leur système
d’interprétation
38 sur 41
ff
fi
- Modèle de Jakobson est axé sur l’émetteur / récepteur. Les deux rôles vont s’inverser après
lors de la réponse.
Dans tout message il fait prévoir l’existence de récepteur qui sont additionnels ou aléatoires ni la
façon dont ils vont réagir.
39 sur 41
fi
fi
ffi
fl
fl
CM08
Présentiel
- note normal
- Plusieurs questions de td
- Grosse partie de cours
- 2 questions d’analyse
Distanciel
- 1 heure
- Grande précision
- Même sujet
- Grosse partie de cours (4-5-6)
- 1-2 questions d’analyse
Analyse image/slogan
TD07
EX1: centré sur le contact linguistique entre le locuteur et l’interlocuteur
- Maintenir ou de créer le contact (salut ça va ?)
EX2: centré sur le message en lui-même et va le prendre pour objet propre (prosodie)
EX3: ce qu’ils savent sur le monde, va orienter, dé nit leur système d’interprétation
EX4: le message vient d’un ensemble de personnes assez ou) ==> production d’un lm
EX5:
- poétique, expressif, conative
- phatique
- Métalinguistique
- Référentiel
- Expressif
- conative, expressif
- phatique
- Phatique
- Expressif
EX6:
Dicton 1:
- qui ? Sagesse populaire (ensemble de personne) doxa
- à qui ? Tout le monde
- but ? Convaincre d’une vérité générale
- comment ? Croisement concret/abstrait, le son c, antithese, référentielle (étaler la
con ture), présent de vérité générale
40 sur 41
fi
fi
fl
fi
DICTON 2:
- qui ? Sagesse populaire
- à qui ? Ceux qui font les malins
- but ? prévenir
- comment ? Binaire, présent de vérité générale
DICTON 3:
- qui ? Sagesse populaire
- à qui ? Tous
- but ?
- comment ? Négation, nature qu’on peut pas combattre (comme un comportement
animal), vérité générale, « on »
DICTON 4:
- qui ? Sosh, orange
- à qui ? Consommateur
- but ?vendre un forfait
- comment ? Alitération « s » et « ch », compliqué à dire, répéter, rentre dans la tête,
registre un peu familier, « je » la pub pousse ) parler à la première personne, passer chez (amical),
devient un dé .
41 sur 41
fi