Vous êtes sur la page 1sur 8

1

SÉMANTIQUE FORMELLE (1)


Objet de la sémantique, place dans la linguistique. La notion de vérité et de sémantique
vériconditionnelle (Frege). La compositionnalité.

Dans ce premier chapitre, on définit la sémantique. Les différentes approches possibles


sont présentées, ainsi que les problèmes qu’elles posent, donc certains seront abordés dans la suite
du cours.

1 Objet de la sémantique, place dans la linguistique


La communication linguistique véhicule des messages, qui ont à la fois une forme et un
contenu. La forme correspond à deux aspects, la double articulation du langage : elle a un support
phonique dont traitent la phonétique (réalisation) et la phonologie (représentation) ; elle a une
organisation non aléatoire des formes ainsi fabriquées : morphologie (au niveau du mot) et syntaxe
(les mots entre eux).
Le contenu correspond au SENS du message, ou d’un morceau du message si on fragmente.
Ce contenu est objet d’interprétation. On peut le concevoir de diverses façons :

2 Qu’est-ce que le sens ?


2.1 RÉPONSE1 : sens = référence
La langue fait partie des systèmes sémiotiques, c’est-à-dire des systèmes de signes. Un signe
est un élément qui pointe en direction de quelque chose. Ce quelque chose peut être appelé de
façon indifférente : référent, dénotation, désignation, extension.
Ex : un geste de la main, de la tête, un panneau dans la rue, un froncement de sourcil.

(1) SIGNE -------------------------> RÉFÉRENT/DÉNOTATION/DÉSIGNATION/EXTENSION


(la flèche peut être lue ici « renvoie à »/« signifie »)

NB : le signe linguistique est propre à l’être humain par ses capacités de récursivité et
d’autoréférentialité. La convention est de mettre en italiques les objets linguistiques dont on parle
dans l’exposé (on souligne dans une écriture manuscrite). Le sens d’une expression est mis entre
guillemets (simples ou doubles).

(2) le professeur de sémantique = M. Faure -----------> L’individu Faure dans la réalité

Vu la capacité du signe à renvoyer à un élément (faire référence), la première réponse à la


question « qu’est-ce que le sens » semble donc pouvoir être le sens, c’est le référent/la référence du
signe, ce à quoi il renvoie.
Cette idée est un peu plus difficile à concevoir si on s’intéresse à d’autres objets qu’aux
noms propres ou aux SN, mais on peut proposer les rapports suivants :
2

Noms propres dénotent des individus


Noms communs dénotent des ensembles d’individus
Verbes dénotent des actions
Adjectifs dénotent des propriétés d’individu
Adverbes dénotent des propriétés d’actions

NB : on parle d’individu pour tous les objets matériels du monde, et non seulement pour les êtres
humains. Ainsi une table ou un lampadaire seront des individus au même titre qu’un boucher ou
une ballerine.

2.2 RÉPONSE2 : sens = signifié


Mais l’hypothèse précédente échoue à rendre compte d’un certain nombre de cas.
Tout d’abord, que dire des quantifications nulles, des mots grammaticaux et des mots qui
renvoient à des termes imaginaires ? Aucune vache dans Aucune vache n’aime le steack ne renvoie
pas à une réalité existante. Non plus qu’une licorne. Très ne correspond pas non plus à une
propriété, contrairement à ce qui est proposé dans le tableau ci-dessus.
Ensuite, que faire dans des cas où on connaît deux expressions, mais on ignore qu’elles
réfèrent au même individu ?
Ex : le président des USA et le commandant en chef des armées US. (Cf. Frege (1971 [1892]) :
qui prend l’exemple de l’étoile du matin et l’étoile du soir, deux expressions qui renvoient au même
astre, à savoir la planète Vénus). Il n’est donc pas trivial de dire :

(3) L’étoile du matin est l’étoile du soir. [INFORMATIF]

En revanche, c’est une tautologie de dire :

(4) Vénus est Vénus. [NON-INFORMATIF]

Pourtant, comme l’étoile du matin, l’étoile du soir et Vénus ont le même référent, on devrait pouvoir
substituer l’un à l’autre et avoir le même message. Mais intuitivement, on sent bien que ce n’est pas
le cas. Il faut supposer que le signe ne peut pas accéder directement au référent/à sa dénotation/à
sa désignation, mais cette relation doit être médiée par le sens. Autrement dit, la référence ne suffit
pas à épuiser le sens, et il faut avec Frege distinguer sens et référence.

NB : le TEST de substitution est très important

Le sens d’un terme ou d’une expression, c’est donc la représentation qui vient faire
l’intermédiaire entre la forme phonique du mot et son référent. C’est pourquoi Saussure (1916)
propose de diviser le signe en deux morceaux : le signifiant et le signifié. Ce signifié, c’est la
représentation qui sert d’intermédiaire entre le signifiant et le référent.
Le signifié ou sens est comme l’adresse du référent. Mais cette adresse peut être donnée
sous différentes formes : « 1 rue Dupont » ; « au-dessus de la boulangerie » etc. Autrement, le
signifié ou sens est ce qui permet de trouver le référent, ce qui pointe en direction du référent,
selon le schéma suivant :
3

(5) Le triangle sémiotique


Signifié

Signifiant Référent

NB : pour certains chercheurs, il faut poser plus qu’un intermédiaire entre le signifiant et le
référent, mais ce ne sera pas traité ici. En effet, la licorne n’a pas d’existence dans le monde réel,
donc la représentation de la licorne pointe en direction d’une autre représentation mentale.
De même, dans une phrase comme (6), le troisième set n’a pas de référent, mais il
correspond bien à une représentation.
(6) Le tennisman français n’est pas arrivé jusqu’au troisième set.
Par conséquent, certains supposent un niveau intermédiaire supplémentaire de représentation
(un quadrilatère sémiotique).

3 Qu’est-ce que le signifié ?


Là encore plusieurs hypothèses existent.
 Une image ?
 Un prototype (l’individu le plus représentatif de la classe, ex : un moineau pour les
oiseaux) ?
 Un stéréotype (un schéma qui présente les caractéristiques essentielles de la
classe) ?
Se tissent des réseaux de sens, avec des liens de proximité plus ou moins grands avec le
prototype/stéréotype. Ex : l’autruche par rapport à la catégorie oiseau.

Pour d’autres, le signifié est plutôt un concept, à savoir un ensemble de traits sémantiques,
de primitives. Pour Saussure : le sens d’un mot vient de deux sources. La langue à laquelle il
appartient et le monde qu’il décrit.
NB : Tentative en sémantique lexicale de les théoriser sous forme de sèmes (unité minimale de
sens). Sémantique structurale, école française des années 1960 (Pottier, Greimas, Rastier).

Dans ce cours, nous ne traiterons pas de sémantique lexicale. Ces questions resteront donc en suspens.
4

4 Comment déterminer le sens d’une expression ?


[NB : ‘expression linguistique’ = un mot, un syntagme, une phrase etc.]

4.1 Le débat de la compositionnalité


Quelle que soit la méthode choisie, elle doit rendre compte d’un débat : celui autour de la
COMPOSITIONNALITÉ.
1) Pour les tenants de la compositionnalité :
Les expressions sont composées de parties qui s’associent selon un principe
fonctionnel (un terme sélectionne l’autre). Autrement dit le sens du tout est la
composition du sens des parties. Ex : un chat noir = quelque chose qui a les
caractéristiques d’un chat et celle du noir.
(7) Intersection d’ensembles

chat chat noir noir

2) Pour les adversaires de la compositionnalité :


Le sens d’une expression est quelque chose de plus que le sens de ses parties. C’est-à-
dire que l’association crée un surplus. = l’approche des grammaires de construction et
de la grammaire cognitive (car elle travaille sur des schémas qui seraient pré-ancrés
dans notre esprit). Dans ces cas-là, la sémantique recherche le sens d’une
CONSTRUCTION/d’un SCHÉMA, c’est-à-dire d’une coquille vide, qui va contraindre le sens
des expressions qui vont venir la remplir. Cf. les expressions idiomatiques comme
prendre la poudre d’escampette ; les métaphores/catachrèses : il pleut des hallebardes ;
les deux : boire du petit lait.

L’opposition entre les deux approches peut s’expliquer par la métaphore du Lego et du
moule. Dans le jeu de Lego, on a des briques et on construit des objets avec (par exemple un mur).
Le sens vient des mots eux-mêmes (compositionnalité). Avec un moule, on a de la pâte et c’est le
moule qui lui donne une forme. Le sens vient de la construction dans laquelle on insère ces mots
(absence de compositionnalité).

Les deux approches ont quelque chose de vrai, mais la question est : qu’est-ce qui est
central dans le fonctionnement du langage et qu’est-ce qui est périphérique. En raison de la
récursivité du langage, la première approche semble meilleure. C’est celle qu’on adoptera ici, mais
il faut être conscient du débat.

4.2 Les méthodes pour déterminer le sens d’une expression


Trois approches sont exposées par Kempson (1975), qui dépendent du point de vue et de ce
qu’on prend comme primitive du sens et à partir duquel il va être composé :

A. En définissant la nature du sens des mots. Le sens des mots est à la base du sens des
phrases.
o Les primitives sémantiques
o La définition négative de Saussure (dans la langue il n’y a que des différences)
5

EXEMPLE : a) chat = {animal, poilu, à quatre patte, moustachu…}


b) Un chat n’est pas un chien, n’est pas un objet, n’est pas…

B. En expliquant le processus de communication. Le sens des mots et des phrases sont


expliqués par la façon dont ils servent dans la communication.
EXEMPLE : le pronom je sert à renvoyer à personne qui parle au moment où il est
prononcé.

C. En définissant la nature du sens des phrases. Le sens des phrases est pris comme base et les
mots sont caractérisés en termes de leur contribution au sens des phrases.
EXEMPLE : la négation sert à indiquer que la valeur de vérité de la proposition dans
laquelle elle s’insère est inverse. Ainsi Ahmed est gentil veut dire qu’il est vrai qu’Ahmed est gentil ;
Ahmed n’est pas gentil, veut dire que la proposition ‘Ahmed est gentil’ est fausse.

Passons en revue ces trois approches.

Approche A : lexicale
Il s’agit de la famille d’approches rapidement présentées en 3 ci-dessus, dont une version
est la théorie des concepts, à savoir la définition du sens d’un mot à partir d’un ensemble de
primitives.
Le risque couru par cette méthode est celui de la circularité. On donne des définitions de
mots avec d’autres mots. Mais il faut aussi définir ces mots etc. SOLUTIONS : On peut utiliser l’idée
négative de la valeur saussurienne (que des différences) ; avoir un métalangage. Le problème est
que ces approches ne sont pas falsifiables, car il faut de toute façon rendre compte de la
définition des catégories de base.

Approche B : communicationnelle
Elle repose sur la théorie des actes de langage (Searle (1969; Austin (1970; Vanderveken
(1988, (1990-1991)). Cette théorie s’intéresse aux conditions de réussite de l’énonciation d’un
énoncé. Elle a l’avantage de fonctionner pour tous les types d’acte de langage. Ainsi on peut se
demander si l’énonciation d’une phrase interrogative est réussie dans tel ou tel contexte.

NB : un ancêtre de cette approche peut être trouvé chez les behaviorists, qui puisent l’explication
d’une énonciation dans le contexte : un énoncé est provoqué par un stimulus, qui peut être
situationnel ou verbal. Ainsi un ça va ? peut être déclenché par un ça va. Cette approche
rudimentaire a vite trouvé ses limites, puisqu’il y a des cas où il n’y a pas de stimulus à la
production de phrases.

Dans la théorie des actes de langage, le sens des phrases et des mots sera défini par les
conditions dans lesquelles il est approprié de les employer. Mais cette approche va à l’encontre de
la distinction entre compétence et performance. En effet, si on se fonde sur la félicité/réussite, on
ne fait plus de distinction entre phrases grammaticales et agrammaticales, mais entre usage
approprié ou non des phrases. Cela nous mène à une impasse, car on essaie de définir la
compétence (le sens attaché intrinsèquement aux mots et aux phrases) en termes de performance
(leur emploi, qui peut être variable).
6

En réalité, on peut séparer les actes de langage (performance) de la phrase qui les véhicule.
Ainsi, dans la phrase Jacques sera à la fête ce soir peut être considérée comme un avertissement si
je l’adresse à quelqu’un qui est fâché avec Jacques ou comme une simple information dans un cas
différent (Bref, pour utiliser la terminologie des philosophes du langage cités plus haut, on peut
détacher le contenu locutoire de la force illocutoire de l’énoncé, même dans les performatifs !).
Il vaut mieux laisser l’étude de l’emploi à une autre science : la PRAGMATIQUE. (cf. les
maximes de Grice (1975), les implicatures). Notons en passant un point intéressant : les
implicatures (et ce qui relève de la pragmatique) sont annulables, contrairement à ce qui
appartient intrinsèquement au sens d’une expression (et que nous étudions ici).

Les implicatures
Il s’agit d’inférences que l’on tire d’une phrase (et qui sont souvent liées à des termes particuliers)
à partir de règles de la conversation, règles culturelles ou universelles. Ainsi à partir de (8), on
infère que cinq personnes exactement viendront. À partir de (9), que les individus présents
étaient en train de faire une action illégale. Mais les implicatures sont annulables. Ainsi (9) et (11)
sont tout à fait possibles et viennent annuler les inférences que l’on avait faites.
(8) Cinq personnes viendront.
(9) Cinq personnes viendront, et même six.
(10) La police entra et tout le monde jeta sa cigarette.
(11) La police entra et tout le monde jeta sa cigarette, bien qu’ils ne fissent rien d’illégal.

Approche C : vériconditionnelle
Cette approche part du constat que la forme de base du langage, c’est l’énoncé (Un énoncé
= toute forme du message linguistique). Un énoncé doit contribuer à quelque chose dans le
contexte. Prenons par exemple les phrases déclaratives comme (12).

(12) Il pleut.

Je demande à mon interlocuteur de considérer que ‘il pleut’ est vrai et donc de l’ajouter à
son stock de connaissances sur le monde. On considérera que ce stock de connaissances est
constitué d’un stock de propositions qui décrivent le monde (Stalnaker (1978)). La propriété des
propositions est d’être vraies ou fausses. On se fondera donc sur cette propriété comme
fondement pour l’évaluation du sens (idée d’un philosophe du langage, Davidson, sur la base de
propositions d’un logicien, Tarski).
 Intérêt : vérifiable, falsifiable par le jugement des locuteurs.
Débat : peut-on appliquer aux langues naturelles des principes des langages formels ? Si on
prend l’idée que le langage est parfait (Strong Minimalist Hypothesis), il doit être formalisable… 
on peut donner la forme logique d’une phrase (d’où l’idée en syntaxe que peut-être la phrase prend
à un moment de sa dérivation une forme qui sera directement interprétable).
L’idée est qu’une proposition est vraie si l’état du monde correspond à ce qu’elle décrit.
Ainsi, on dira que ‘il pleut’ est vraie s’il pleut dans le monde et fausse s’il ne pleut pas dans le
monde. L’état du monde correspondant à la vérité de la proposition est appelé « conditions de
vérité » de la proposition. Les conditions de vérité sont le sens d’une proposition ; la valeur de
vérité est sa dénotation.
7

Revenons sur le sens des mots. Si l’on accepte le principe de compositionnalité, pour
rendre compte du sens des mots il faut regarder les contributions systématiques qu’un mot fait aux
conditions de vérité de la phrase dans laquelle il apparaît -> en termes d’inférences. Intéressant,
car cette méthode permet aussi bien de réfléchir au sens des mots lexicaux qu’à celui des mots
grammaticaux.

Exemple : chase vs follow en anglais. suivre et poursuivre en français. L’emploi de ces termes
sera approprié dans des conditions telles que ‘aller derrière quelqu’un’, mais on peut repérer des
différences en regardant les phrases suivantes :

(13) Jean suit Bill, bien que ce ne soit pas volontaire.


(14) Jean suit Bill lentement.
(15) # Jean poursuit Bill, bien que ce ne soit pas volontaire.
(16) # Jean poursuit Bill lentement.

On voit que l’insertion de lentement ou de bien que ce ne soit pas volontaire avec suivre ne pose pas
de problème, alors qu’elle rend les phrases inacceptables avec poursuivre. Ces paires minimales
permettent de faire des inférences sur le sens de poursuivre : l’acte de poursuivre est
nécessairement rapide et volontaire, ce qui n’est pas le cas de l’acte de suivre.

NB : # indique qu’une phrase n’est pas interprétable. Il faut distinguer de * qui indique qu’une
phrase est mal formée.

Notations
- « Je suis content »
- Je suis content
- ‘Richard est content’
Énoncé : ce qu’on dit, ce qu’on énonce dans une situation particulière. Si un énoncé
correspond à la situation dans laquelle on le prononce, cet énoncé est réussi (felicitous). Sinon, il
est raté. La notion de vérité n’a donc pas de sens pour un énoncé. GUILLEMETS doubles
Phrase : la forme qui sert à l’énoncé. Une forme n’est donc ni vraie ni fausse. Elle n’a pas de
valeur de vérité non plus. Cf. la phrase Je suis content dite par deux personnes différentes
constituera deux énoncés différents (et même dit par la même personne à deux moments
différents). ITALIQUES
En revanche, je suis content dit par moi correspond à la proposition (ou forme logique)
‘Richard est content’, dit par x correspond à la proposition (ou forme logique) ‘x est content’. Donc
deux propositions différentes. Et ces propositions, elles, ont une valeur de vérité, c’est-à-dire que
l’on peut vérifier si dans tel ou tel contexte elles sont vérifiées (vraies ou fausses). GUILLEMETS
simples

Pour aller plus loin : la vérité est en réalité évaluée pour la partie posée des propositions,
pas de la partie présupposée (cf. Roussarie, chap. 1). L’énoncé (17)a pose que Lucien est content et
présuppose qu’il est parti. On peut nier la partie posée (validité de (17)b), mais pas la partie
présupposée (non validité de (17)c).
8

(17) a. Lucien est content d’être parti.


b. C’est faux, il est triste.
c. #C’est faux, il est resté.

5 Conclusion : les sources du sens


Pour étudier le sens, il faudra donc s’appuyer sur l’étude de la vérité des propositions. Pour
ce faire, on utilisera les jugements des locuteurs sur les conditions de vérité, éventuellement à
partir d’inférences. Cf. l’exemple de suivre/poursuivre.
Par ailleurs, on aura besoin d’un métalangage pour décrire la langue objet.
Enfin, il faudra transcrire la langue objet dans un langage objet d’inspiration logique, qui
sera dépourvu d’ambiguïté.

6 Appendice : le rôle de la syntaxe. Interface plus ou moins


importante
La syntaxe et la sémantique travaillent de pair, notamment en raison de l’interface et des
conditions de lisibilité de la structure syntaxique par le module conceptuel-intentionnel. La
structure syntaxique pertinente pour la lecture par la sémantique est la forme logique, qui ne
correspond pas nécessairement à la structure de surface.
Plus tard dans le cours : Introduction de la sémantique intensionnelle : reformulation de la
différence entre sens et dénotation en termes d’extension et d’intension.

References

Austin, J. L. 1970. Quand dire, c'est faire. traduit par G. Lane, Paris: Seuil.
Frege, G. 1971 [1892]. Sens et dénotation. Écrits logiques et philosophiques, ed. by r.s.s. signifiant,
102-26. Paris: Le Seuil.
Grice, H. P. 1975. Logic and conversation. The Logic of Grammar, ed. by p.l.c. implicature, 41-58.
Encino: Dickenson.
Kempson, R. M. 1975. Presupposition and the Delimitation of Semantics. Cambridge: Cambridge
University Press.
Saussure, F. d. 1916. Cours de linguistique générale. Publié par Charles Bally et Albert Sechehaye.
Lausanne-Paris: Payot.
Searle, J. 1969. Speech Acts. Cambridge: Cambridge University Press.
Stalnaker, R. 1978. Assertion. Syntax and semantics 9:315-32.
Vanderveken, D. 1988. Les actes de discours : essai de philosophie du langage et de l'esprit sur la
signification des énonciations. Liège-Bruxelles: Mardaga.
—. 1990-1991. Meaning and Speech Acts. Cambridge-New York: Cambridge University Press.

Vous aimerez peut-être aussi