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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement
Supérieur ‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﲓ اﻟﻌﺎﱄ و اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬
et de la Recherche Scientifique ‫ﺎﻣﻌﺔ اﶊﺪ ﺑﻮﻗﺮة‬
Université M’hamed BOUGARA
‫ﺑﻮﻣﺮداس‬
Boumerdès

Faculté des langues étrangères.


Département de français.
Année universitaire 2021/2022.
Module : Linguistique L2.
Enseignant : M.MORSLI.
Le fonctionnalisme de Martinet.

I- La langue et la fonction communicative.


Introduction :

Le fonctionnalisme de Martinet est un prolongement de l’enseignement de Saussure. Sa pensée est


« issu[e] du structuralisme européen élaboré notamment par Saussure et par Troubetzkoy (…) »
(Feuillard, 2001: 5). Ses premiers travaux ont porté sur l’indo-européen et la phonologie puis, à partir de
cette dernière, il a étendu son travail à la linguistique générale. Ses recherches s’appuient sur une
réflexion constante sur la diversité des langues et la prise en compte des différences entre les langues
(Sarfati, Paveau, 2003: 130). Sa linguistique se veut objective: Martinet refuse de s’appuyer sur le
sentiment linguistique, ou l’intuition psychologiste. L’ouvrage où on peut trouver une présentation claire
et globale de sa théorie est : Eléments de linguistique générale.

I- 1- Définition de la langue :

La théorie fonctionnaliste fondée par A. Martinet, en s’appuyant sur le structuralisme saussurien et sur
les travaux du Cercle Linguistique de Prague (CLP,) se base sur sa conception et sa définition de la
langue : «Nous réservons le terme de langue pour désigner un instrument de communication
doublement articulé et de manifestation vocale» (Martinet, ELG). Elle « est un instrument de
communication selon lequel l’expérience humaine, s’analyse différemment dans chaque communauté, en
unités douées d’un contenu sémantiques et d’une expression phonique, les monèmes ; cette expression
phonique s’articule à son tour en unités distinctives et successives, les phonèmes en nombre déterminé
dans chaque langue, dont la nature et les rapports mutuels diffèrent eux aussi d’une langue à une autre. »
(Martinet, 1998 : 20, je souligne).

Pour Martinet donc, 1- la langue est un instrument de communication, c'est-à-dire un moyen qui
permet de transmettre des informations entre les usagers de la langue. Ainsi, la fonction principale de la
langue, selon les fonctionnalistes, est la transmission des informations1. L’analyse et l’étude de la langue

1- La fonction communicative (transmission d’informations) n’est pas la seule fonction de la langue. On peut citer par exemple,
à la suite de Jakobson et des promoteurs du Cercle Linguistique de Prague (CLP), la fonction poétique, la fonction
chez Martinent et les fonctionnalistes se base sur ce principe : comment la langue (et les langues dans
leurs diversité) sont utilisées pour transmettre de l’information entre les locuteurs ?

2- La langue est doublement articulée : la double articulation : c'est-à-dire si nous analysons (ou
décomposons) la langue pour retrouver les unités de base dont elle se constitue, nous trouverons que ces
unités s’organisent (ou s’articulent) en deux niveaux, la première articulation ; et la deuxième
articulation. Selon Martinet, en dehors de ce principe de la double articulation qui caractérise toutes les
langues humaines, rien n’est commun à ces langues : il n’y a donc que la double articulation qui est, selon
lui, un trait universel du langage. Les langues sont foncièrement différentes dans leurs façons d’analyser
le monde.

a- Les unités de la première articulation : Martinet les nomme monèmes : ces derniers ont une face
signifiée (contenu sémantique) et une face signifiante (expression phonique). Les monèmes ont une
fonction significative : ils sont porteurs de sens : ce sont les plus petites unités porteuses de sens
(unités significatives) de la langue. On ne peut pas les décomposer en unités significatives plus
petites.
b- Les unités de la deuxième articulation : Si on analyse (décompose) les formes vocales (les
signifiants) des monèmes, on obtient des unités qui ne sont pas porteuses de sens : les phonèmes.
Le phonème a une fonction distinctive : il permet de distinguer entre les unités significatives
(monèmes). Ex : salle [sal] vs dalle [dal]. Les phonèmes /s/ et /d/ distinguent les unités monématiques
‘’salle’’ et ‘’dalle’’.
- Exemple pour la double articulation: soit la phrase suivante : (1) Il chantait : [ilʃɑtƐ]2.
- Pour les unités de la première articulation : on a [il]/(pronom il), [ʃɑt] (verbe chanter),[Ɛ] (imparfait).
- Pour les unités de la deuxième articulation : on a /i/, /l/, /ʃ/, /ɑ/ /t/, /Ɛ/.

3- La langue est de manifestation vocale : la langue se manifeste par les sons (c’est de la voix).

I- 2- Le principe de la pertinence communicative et le choix du locuteur :

Dans sa définition de la langue comme instrument de communication, Martinet définit un point de vue
qui explique toute son approche linguistique: la pertinence communicative. Ce point de vue permet de
délimiter l’objet d’étude de la linguistique fonctionnelle. C'est-à-dire de déterminer la façon dont un
linguiste fonctionnaliste analyse la langue (Sarfati, Paveau, 2003: 131). La pertinence communicative
renvoie à l’idée de la fonction. La fonction d’une unité (ou d’un élément) linguistique, dans la perspective
de Martinet, consiste tout simplement dans le rôle de cette unités dans la communication et la
transmission des informations.

métalinguistique, etc. Pour C. Feuillard (2001 : 7). Choisir la fonction communicative ne signifie pas marginaliser les autres
fonctions, mais c’est choisir la plus englobante (…) » ( idem), celle qui renferme et présuppose les autres fonctions.
2- L’analyse en unités de première et de deuxième articulation se fait sur la chaine parlée à l’aide des opérations de
segmentation et de commutation (Cf., infra)
Selon le principe de la pertinence communicative, seuls les éléments pertinents dans le processus de
communication (ceux qui jouent un rôle ou qui remplissent une fonction communicative en transmettant
une information) doivent retenir l’attention et l’intérêt du linguiste fonctionnaliste. Ces éléments sont dits
pertinents.

Les éléments linguistiques porteurs d’informations, donc pertinents, sont les éléments que le locuteur
choisit exprès pour exprimer son intentionnalité communicative. Les éléments qui ne relèvent pas du
choix du locuteur, et qui sont donc imposés par le contexte linguistique, ne sont pas considérés par le
linguiste fonctionnaliste comme étant pertinents et ne sont pas classés comme des unités pertinentes.
Ainsi, pour le linguiste fonctionnaliste, le travail consiste à repérer, au niveau des énoncés, les traces des
choix faits par le locuteur afin de transmettre son intention communicative à son interlocuteur (A.
Dourari, Cours de système grammaticaux). Seuls ces choix sont porteurs de l’information que veut
communiquer le locuteur.

Exemple :

- Au niveau de la première articulation (niveau monématique) :


- Prenons l’énoncé : (2) Nous mangeons. [numɑƷƆ] le locuteur faits trois choix pour exprimer son
intention communicative : il choisit l’idée de la première personne du pluriels (nous) à la place de
vous, ou de tu, etc., l’idée de ‘’manger’’ à la place de ‘’dormir’’, ‘partir’, etc., le présent au lieu de
l’imparfait, du futur, etc.
- Remarque :
1- l’unité ‘’ons’’ [Ɔ] n’est pas une unité pertinente (ce n’est pas un monème) parce qu’elle ne
relève pas du choix du locuteur. Elle est imposée par le contexte linguistique : c'est-à-dire par la
présence du ‘’nous’’ dans l’énoncé. Le locuteur ne choisit pas la forme vocale [Ɔ] toute seule, mais la
présence de cette forme vocale dépend du choix de la forme vocale [nu]. Ainsi c’est la forme vocale
[nu… Ɔ] qui fait l’objet d’un seul choix de la part du locuteur : dès qu’il choisit nous le ‘ons’ s’impose.
Il s’agit donc d’un seul monème : la première personne du pluriel.
2- Le locuteur a choisi le présent au lieu de l’imparfait par exemple. Le signifié (l’idée) du
présent, ici, n’a pas de signifiant (pas de forme vocale), on parle alors de monème à signifiant zéro :
Ø.
En résumé, l’énoncé Nous mangeons. [numɑƷƆ] se constitue des trois monèmes suivants : 1- [nu…. Ɔ]
première personne du pluriel ; 2- [mɑƷ] le verbe ‘’manger’’ et 3- Ø pour le présent.
I- 2-1- Le rôle du principe de la pertinence communicative dans la théorie fonctionnaliste :
Le principe de la pertinence communicative permet : 1- de dégager les unités de la langue (au
niveau des deux articulations) « et de les différencier des variantes, qui ne renvoient qu’à des formes
différentes d’une même unité » (C. Feuillard 2001 : 7-8) ; 2- spécifier ces unités en fonction du rôle
qu’elles jouent dans la communication (idem : 8).
Exemple :
1- Dégager les unités : dans le français, les sons [R] et [r], différents sur le plan physique et
articulatoire, puisque [R] est une uvulaire, alors que [r] est une alvéolaire, correspondent cependant à
une seule et même unité en français (le même phonème), étant donné que le sens véhiculé par rampe
est le même, que le terme soit réalisé [Rãp] « rampe » ou [rãp] « rampe» : ils remplissent la même
fonction communicative en communiquant la même information. On dit alors que [R] et [r] sont deux
variantes du même phonème /R/ (remarquez la différence dans la notation !).
2- Spécifier les unités : c’est en fonction du rôle que jouent les unités par rapport au principe de la
pertinence communicative qu’on spécifie les unités. Ainsi : on distingue les unités significatives (les
monèmes) et les unités distinctives (les phonèmes) voir l’exemple ci-dessus.
II- Composantes de la linguistique fonctionnelle (les branches).

L’étude de la langue, dans le cadre de la linguistique fonctionnelle, se répartit sur six domaines qui sont: la
phonologie, la monématique, la syntaxe, la morphologie, la synthématique, et l’axiologie (voir Feuillard : 2001).

On décrira brièvement les quatre premières branches.

II-1- La phonologie : Son objet d’étude est la fonction des sons dans la langue3. Martinet définit la
phonologie comme suit : c’est « l’étude de la façon originale dont chaque langue met à profit les
ressources de la phonation pour assurer la communication entre ses usagers. Parmi toutes les latitudes
articulatoires, elle en retient un certain nombre susceptibles de réaliser des productions acoustiquement
bien identifiables. Ce sont elles que les locuteurs utilisent pour caractériser, en les opposant les unes aux
autres, les diverses unités significatives et établir des contrastes entre celles qui se succèdent dans la
chaîne parlée » (Martinet 1983 : 6-7).

Explication de la définition: La phonologie étudie comment chaque langue exploite, de façon originale
et propre à elle, les ressources de la phonation (c'est-à-dire les sons et les phénomènes vocaux que peut
produire l’homme à l’aide de son appareil phonatoire) dans la communication (Martinet). Ainsi, chaque
langue choisit un certain nombre de son qu’elle exploite à sa façon. Exemple : La langue arabe a choisi
entre autres les sons [q]‫ق‬, [h] ‫ ح‬qui ne sont pas retenus par le français. Inversement le français a choisi les
sons [v], [p], [œ] qui ne sont pas retenus par l’arabe.

Même lorsque les langues prennent les mêmes sons, elles ne les exploitent pas de la même façon
dans la communication :

Exemple : On trouve dans l’arabe et le français les deux sons [r] ‫ ر‬et [ᴙ] ‫ غ‬mais ils sont
différemment utilisés dans la communication. En arabe, si vous dite : [ᴙajb]= ou [rajb] = ‫ ر‬le sens
change. En français, substituer l’un des sons à l’autre ne change pas le sens des monèmes: [rate] ou [Rate]
(rater), signifient la même chose. Pour l’arabe, les sons [r] et [ᴙ] sont deux phonèmes différents (il faut

3- Il faut distinguer la phonétique de la phonologie. Les deux s’intéressent aux sons, mais la première étudie la nature physique
du son (comment il est articulé par l’appareil phonatoire, comment il se transmet sous forme d’onde sonore, la deuxième
étudie sa fonction dans la langue, comment il joue un rôle dans la distinction des unités significatives (la fonction distinctive)
(voir votre module de phonologie).
donc noter / ᴙ / et /r/). Pour le français, les sons [ᴙ] et [r] sont deux variantes d’un même phonème noté
/R/. Le français exploite les sons [r] et [R] comme deux variantes différentes d’un même phonème, tandis
que la langue arabe les exploite comme deux phonèmes différents : /r/ et /ᴙ /.

Selon Martinet, la phonologie a deux branches : la phonématique qui étudient les phonèmes (/a/,
/s/, /k/, etc.,) dont elle fait l’inventaire et dégage les traits pertinents (distinctifs) 4; la prosodie qui étudie
les fonctions des phénomènes suprasegmentaux ou prosodiques (l’accent, l’intonation, le débit, le rythme
etc.).

II-2- La monématique : « Elle consiste à établir l’inventaire des monèmes d’une langue, et à les répartir
dans des classes en fonction de leur comportement syntaxique (...)» (Feuillard 2001: 17). Dans l’analyse
monématique, il s’agit de repérer les unités, les monèmes, qui font l’objet d’un choix de la part du
locuteur.

On applique à l’analyse monématique, la même procédure appliquée à l’analyse phonématique


(identification des phonèmes): « l’opération qui permet l’analyse des énoncés en monèmes n’est pas sans
analogie avec celle qui permet d’analyser les signifiants en phonèmes » (Martinet, ELG) : il s’agit de la
segmentation et de la commutation.

Exemple :

On prend l’énoncé suivant : Nous marchons : [numaᴙʃƆ]. Les opérations de commutations qui se
font sur l’axe paradigmatique5 donnent les résultats suivants :

Les commutations. Les monèmes obtenus.

[numaᴙʃƆ]/ [nu….Ɔ] : première personne du pluriel

[ilmaᴙʃ]

[numaᴙʃƆ] [maRʃ] : le verbe ‘marcher’

/[nupaᴙtƆ]

[numaᴙʃƆ]/ [j] : l’imparfait

[numaᴙʃjƆ]

Donc l’énoncé ci-dessus est formé de trois monèmes : 1- [nu….Ɔ] ; 2- [marʃ] le verbe marché ; 3- [j]
imparfait.

4- L’inventaire des phonèmes et l’identification des traits pertinents se fait par les opérations de segmentations et de
commutation (voir votre cour de phonologie).
5- Les commutations sur l’axe paradigmatique, montrent les choix qu’effectue le locuteur pour véhiculer son intention
communicative. Ainsi, les unités qui résultent de ces choix constituent des monèmes.
II- 2-1- Monème grammaticaux vs monème lexicaux : Martinet distingue deux types de monèmes : les
monèmes grammaticaux (ou grammème6) ; et les monèmes lexicaux (ou lexème). Les premiers, les
lexèmes, appartiennent à la grammaire, les pronoms, les flexions, les terminaisons, les articles,
prépositions, conjonction etc., les lexèmes appartiennent au lexique (verbe, nom, adjectif, adverbe7). Les
gramèmes sont en inventaire limité (ou fermé) ; les lexèmes sont en inventaire illimité (ouvert). Exemple :
Dans « il chantait » : [ilʃɑtƐ], on a les monèmes suivants : [il], troisième personne du singulier (grammème) ;
[ʃɑt] le verbe ‘’chanter’’ (lexème) ; [Ɛ] : l’imparfait (grammème).

II-2-2- Monème à signifiant discontinu : Dans l’exemple ci-dessous, le monème de la première


personne du pluriel est manifesté par le signifiant [nu… Ɔ] : deux formes pour un même signifié. Un
monème à signifiant discontinu est un monème dont le signifiant se compose de deux (ou plusieurs)
formes entre lesquelles s’intercalent d’autres formes. Ex : la négation. Je ne mange pas : le signifié de la
négation est manifesté par le signifiant [nə…pa].

II-2-3- Monème à signifiant zéro : C’est un monème dont le signifiant n’est pas repérable (n’est pas
manifeste). Exemple : dans l’exemple ci-dessus, le locuteur choisit le présent (au lieu du futur ou de
l’imparfait). Mais dans cet exemple, le présent n’a pas de signifiant : on parle alors de monème à
signifiant zéro. Le signifiant zéro est représenté par l’ensemble vide : Ø.

II-2-4- Monème amalgamé : C’est la présence d’une seule forme (un seul signifiant) qui renvoie à
plusieurs significations (plusieurs signifié). Exemple : J’irai à la gare. J’irai au stade [Ʒiᴙeostad]. Le
signifiant [o] ‘’au’’ renvoie au signifiés ‘’à’’ et ‘’le’’ : j’irai à le stade.

II- 3- La syntaxe :

«Elle a pour objectif de spécifier les rapports de dépendance et les fonctions que les monèmes
peuvent assumer dans un énoncé donné.» (Feuillard 2001: 17). Selon leur fonction dans l’énoncé, les
monèmes sont classés en monèmes autonomes; s’ils renferment en eux-mêmes la spécification de leur
fonction; fonctionnels: si leurs rôles dans la communication consiste en la spécification des fonctions des
autres unités, ou dépendants: quand ils ont besoins d’un signifiant fonctionnel ou de sa position dans le
contexte pour déterminer ses relations avec le reste de l’énoncé.

- Exemple: Je partirai à Alger demain en voiture.


- « à », « en »: monèmes fonctionnels,
- « demain »: monème autonome,
- « voiture », «Alger»: monème dépendants,
- « en voiture », « à Alger »: syntagme autonome, plusieurs monèmes.
II- 4- La morphologie :

6- Certains parlent de morphèmes.


7- Certains adverbe sont classés comme morphèmes d’autres comme lexèmes.
Elle étudie les variations de la forme signifiante d’une même unité monématique en fonction des
différents contextes de son apparition.

Exemple : Le signifiant du monème ‘’aller’’ prend des formes différentes selon les contextes
d’apparition. Dans je vais, le signifiant de ‘’aller’’ est la forme [v], dans ‘’nous allons’’, la forme du
signifiant de ‘’aller’ est [al] pour le futur ‘’j’irai’’ le signifiant de aller et [i]. De même le signifiant de
l’imparfait varie selon le contexte : avec la 1ère, la 2ème et la 3ème personne du singulier le signifiant de
l’imparfait est ‘’ai’’ [Ɛ] et pour la 1ère et la 2ème personne du pluriel c’est ‘’i’’ [j]. L’ensemble des
variations des formes d’un même monème sont appelés des variantes contextuelles (combinatoires) ou
des allomorphes.

Bibliographie.

- Dourari A, Cours de système grammaticaux.


- Feuillard C, 2001, Le fonctionnalisme de Martinet, in « La linguistique » 2001/1 Vol. 37, PUF, pages 5
à 20
- Martinet A, 1998, Eléments de linguistique générale, Armand colin
- Martinet André, Ce que n'est pas la phonologie. In: Langue française, n°60, 1983. Phonologie des
usages du français. pp. 6-13.
- Sarfati G.E, 2003, Les grandes théories de la linguistique, Armand Colin.

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