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Master Sciences de langage et Traduction

Module: La pragmatique
CATHERINE KERBRAT-ORECCHIONI

L’Énonciation Cour assuré par:


Professeure KEMBOUCHE Kheira

de la Subjectivité
dans le langage Présenté par:
IDRISSI EL OUDRHIRI Bouchra
LIF Abderrahmane

Année universitaire 2020/2021


Plan
Introduction
Premier axe
I. Les présupposés théoriques
1. La critique de la linguistique structurale
2. Les éléments critiqués
II. Les modèles théoriques
1. La communication linguistique
2. Les déictiques
Deuxième axe
II. Aspects analytiques et descriptifs
1.Les verbes d’opinion
2.Les verbes subjectifs
II. Lien avec d’autres théories
1.Le niveau bibliographique
2.Le niveau historique

Conclusion
Introduction
Depuis la moitié des années 60, la recherche linguistique a connu un
tournement qui l'a fait émerger et sortir du cadre étroit que le structuralisme y a
renfermée. Aujourd'hui le concept d'énonciation fait figure d'emblème de ce
tournement qui se caractérise par des tentatives de définir et de circonscrire ce
concept à partir d'exemples concrets. Ce concept a été forgé et popularisé par le
linguiste français Émile Benveniste, et a été saisi après par la communauté
linguistique puis s’est intégré dans le cadre de l’histoire des idées linguistiques.
Le concept d’énonciation s’oppose à l’énoncé comme l’acte de production
s’oppose au produit réalisé
Introduction

« L’énonciation est cette mise en fonctionnement de la langue


par un acte individuel d’utilisation » (Benveniste, 1974, p. 80)
Emile Benveniste, « L’appareil formel de l’énonciation », Langages, 17/1970, Paris, Didier-Larousse
Introduction

« Le langage est donc la possibilité de la subjectivité, du


fait qu’il contient toujours les formes linguistiques appropriées à
son expression, et le discours provoque l’émergence de la
subjectivité, du fait qu’il consiste en instances discrètes »
(Benveniste, 1966, p. 263).
Introduction
« [C]’est la recherche des procédés linguistiques
(modalisateurs, termes évaluatifs, etc.) par lesquels
le locuteur imprime sa marque à l’énoncé, s’inscrit
dans le message (implicitement ou explicitement) et
se situe par rapport à lui (problème de la “distance
énonciative”) » (Kerbrat-Orecchioni, p. 36).
Présentation de la table des matières
I. Présupposés théoriques
1. La critique de la linguistique structurale

La théorie de l’énonciation a critiqué certains principes de la linguistique


structurale :
Après l’échec qui a rencontré la linguistique structurale, lors de son application sur des
corpus réels, les chercheurs commencent à réfléchir afin de trouver des solutions. Ils
reprennent Les cinq postulats de base de la linguistique structurale. Face à cinq
postulats, cinq remises en question, qui seront le point de départ de la théorie de
l’énonciation.
2. Les éléments critiqués

 La notion de code
 La notion de phrase
 La production du sens
 Le schéma de la communication
 L’immanence de la langue.
II. Les modèles théoriques
1. La communication linguistique

Le schéma de R. Jakobson Le schéma de CATHERINE KERBRAT-ORECCHIONI


2. Les déictiques

« ce sont les unités linguistiques dont le fonctionnement


sémantico-référentiel (sélection à l’encodage, interprétation au
décodage) implique une prise en considération de certains
éléments constitutifs de la situation de communication… »
Kerbrat-Orecchioni, Catherine, L’Énonciation – De la subjectivité dans le langage, Paris, Armand Colin, 1980, p. 54
I. Aspects analytiques et descriptifs
Appréhension intellectuelle :
1. Les verbes d’opinion

« Servant au locuteur à informer le destinataire des croyances d’un tiers »


(Ducrot, 1972 a, p. 266)
L’analyse de Ducrot (1975) qui structure à l’aide des cinq axes
sémantiques suivants l’ensemble lexical considérer, trouver,
estimer, juger, avoir l’impression, être sûr, penser, croire (p. 83)
:
o Le verbe implique ou non un jugement personnel fondé sur
l’expérience,
o Le verbe implique ou non une expérience de la chose « elle-
même»,
o Le verbe implique ou non une prédication originelle,
o Le locuteur se présente ou non comme certain de l’opinion
exprimée dans la complétive,
o Le locuteur présente son opinion comme le produit d’une
réflexion
2. Les verbes subjectifs
« …deux axes fondamentaux suivants :
(1) la source de l’évaluation, c’est l’agent du procès (verbes occasionnellement
subjectifs) vs le sujet d’énonciation (verbes intrinsèquement subjectifs) ;
(2) le jugement évaluatif relève de l’axe bon/mauvais vs vrai/faux – ces termes
fonctionnant comme des archilexèmes qui recouvrent en réalité un nombre
considérable de variantes ». p. 166
II. Lien avec d’autres théories
1. Le niveau bibliographique
2. Le niveau historique

« Le travail de Kerbrat-Orecchioni se présente donc bien comme un


approfondissement des pistes tracées par Benveniste, mais assimilées à un
projet unique de description linguistique du plan de l’énonciation, conçue
comme le lieu d’inscription de la subjectivité dans le langage ».
Sémir BADIR, Stéphane POLIS, François PROVENZANO La subjectivité : lectures critiques entre texte et
grammaire p. 4
Conclusion

Axe chronologique explicitant


d’une façon sommative les
étapes historiques de la
transition vers les
linguistiques énonciatives.
Les sources bibliographiques et webographiques

 Catherine Kerbrat-Orecchioni, L'énonciation de la subjectivité dans le langage, Paris, Armand


Colin, 1980

 Catherine Kerbrat-Orecchioni, L'énonciation de la subjectivité dans le langage, Paris, Armand


Colin, 1980 [compte-rendu] consultable sur https://www.persee.fr/authority/280951

 Kerbrat-Orecchioni, Catherine, L’Énonciation – De la subjectivité dans le langage, Paris,


Armand Colin, 1980, 290 p. consultable sur https://id.erudit.org/iderudit/500601ar

 Emile Benveniste, « L’appareil formel de l’énonciation », Langages, 17/1970, Paris, Didier-


Larousse

 Sémir BADIR, Stéphane POLIS, François PROVENZANO La subjectivité : lectures critiques entre
grammaire et texte, p. 4 consultable sur
https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/98706/1/Com_GRATO2011_Badir_Polis_Provenzano.pdf

 Les grands courants linguistiques, article consultable sur


http://www.linguistes.com/courants/courants.html
L’Énonciation
de la Subjectivité
dans le langage

Merci pour votre attention

CATHERINE KERBRAT-ORECCHIONI

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