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Introduction au cours de la linguistique générale

L’origine de la linguistique remonte au XVII ème siècle, mais elle est développée entre le XIX ème et
le XXème siècle. La linguistique se distingue de la grammaire, qui est la description du
fonctionnement de la langue.
1. Définition
La linguistique est généralement définie comme l’étude scientifique de la langue (ou langage
humain articulé).
Elle est dite une science parce qu’elle utilise les mêmes méthodes scientifiques que les autres
sciences, à savoir : l’observation, la formation d’hypothèses, la loi, l’expérimentation, etc.
Elle fait partie des sciences sociales parce que son objet d’étude, qui est la langue, est un fait
social.
2. L’objet d’étude de la linguistique
L’objet d’étude de la linguistique est la langue à travers sa structure, son fonctionnement, son
évolution. La linguistique étudie à travers :
 la phonétique et la phonologie, qui s’occupent des caractères physiques et physiologiques
des sons ;
 la morphologie, la syntaxe et la grammaire, qui s’occupent des différentes formes des mots,
de leur agencement ainsi que des relations qu’ils entretiennent entre eux ;
 la lexicologie, la sémantique et la pragmatique, qui s’occupent du sens des unités ainsi que
de leur interprétation.
3. Les principes de la linguistique
Les principes de la linguistique sont les suivants :
 la langue est un système vivant ;
 toutes les langues ont la même valeur ;
 toutes les langues sont le support d’une culture ;
 toutes les langues ont une histoire ;
 toutes les langues qui se parlent à un même moment ont le même âge ;
 toutes les langues évoluent ;
 chaque langue évolue selon ses propres lois internes ;
 toutes les langues empruntent.

4. Les domaines de la linguistique


Les domaines de la linguistique sont nombreux, parmi lesquels on peut citer : la phonétique, la
phonologie, la syntaxe, la morphologie, la sémantique.
4.1. La phonétique
La phonétique est la discipline qui étudie la composante sonore d’une langue dans sa
réalisation concrète, des points de vue acoustique, physiologique (articulatoire) et perceptif
(auditif).
4.2. La phonologie

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La phonologie est la science qui étudie les sons de la parole du point de vue de leur fonction
linguistique.
4.3. La syntaxe
La syntaxe est une composante de la grammaire d’une langue. Elle contient l’ensemble des
règles qui régissent la combinaison des mots dans les phrases de la langue.
4.4. La sémantique
Elle est l’étude scientifique du sens, de la signification des mots.
5. Différenciation entre langage – langue – parole – dialecte – idiome
5.1. Langage
Il est la faculté propre à tous les êtres sociaux de communiquer entre eux à l’aide de voie orale,
écrite, gestuelle, sonore, tactile ou olfactive.
5.2. Langue
Elle est un système de codes vocaux utilisé par les membres d’une communauté linguistique
donnée pour communiquer. La langue est un élément du langage.
 Les différents statuts de la langue :
Langue maternelle
Elle est la langue en usage dans le pays d’origine du locuteur et que le locuteur a acquise dès
l’enfance.
La langue domestique ou indigène
Elle est la langue parlée seulement au sein d’un territoire restreint dans un Etat ou une province
d’un Etat ou dans une communauté spécifique restreinte du pays.
La langue nationale
C’est la langue d’une nation ou d’un peuple, c’est- à- dire reconnue comme faisant partie du
patrimoine d’une nation ou d’un Etat. C’est la reconnaissance des langues par les autorités
politiques du pays dans lequel elles sont parlées.
Langues vivantes
Ce sont les langues qui sont utilisées dans les communications orale et écrite dans le monde ;
Langues mortes
Ce sont les langues qui ne sont plus utilisées pour communiquer ;
Langue-mère
C’est la langue dont l’évolution a donné naissance à d’autres langues ;
Langues-sœurs
Ce sont des langues différentes issues d’une même langue ancienne ou langue-mère.
Langue véhiculaire
Une langue véhiculaire est une langue qui dépasse le cadre de vie d’une communauté
linguistique et qui répond à un besoin social d’intercommunication entre groupées éventuellement

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dotés de vernaculaires spécifiques. Le peul joue le rôle de langue véhiculaire dans la région de
Mopti.
Langue vernaculaire
Une langue (ou dialecte) vernaculaire est une langue utilisée au foyer familial, à la maison.
Langue officielle 
Langue adoptée par un État (ou un groupe d’États), généralement au nom de sa constitution,
une langue officielle est une langue institutionnelle : administration, justice, éducation, secteurs
législatif et commercial, etc. Un même État peut se doter de deux langues officielles.
5.3. Parole
Elle est l’utilisation personnelle du code linguistique et son actualisation individuelle dans un
message précis par la voie orale. La parole concrétise la langue.
5.4. Dialecte
C’est un sous-ensemble ou une formule régionale d’une langue donnée.
5.5. Idiome
C’est le parler spécifique d’une communauté donnée considéré dans sa différence avec le
dialecte ou langue auxquels il se rattache.

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La Communication

1. Définition
La communication est un processus par lequel un point A transmet des informations à un point
B.
2. Les types de communication
Nous avons deux grands types de communication qui sont : la communication verbale et la
communication non-verbale.
2.1. La communication verbale
Elle est un mode de communication qui utilise les signaux linguistiques comme les mots, la
ponctuation ou les panneaux de signalisation.
2.2. La communication non-verbale
Elle désigne tout échange effectué avec des éléments signifiants (ayant un sens comme les
gestes, le regard, les odeurs, etc.) sans recours à la parole.
3. Les éléments de la communication
Les éléments de la communication sont :
3.1. l’émetteur
C’est la personne qui émet le message ou qui manifeste en premier la volonté de
communiquer. Dans une situation de communication, il peut y avoir plusieurs émetteurs.
3.2. le récepteur
C’est la personne qui reçoit le message émis. Dans une situation de communication, il peut y
avoir plusieurs récepteurs.
3.3. le message
C’est l’ensemble des informations ou des connaissances transmises lors de la communication.
3.4. le référent (contexte)
C’est l’objet et le contexte spatio-temporel de la communication.
3.5. le canal :
C’est le moyen par lequel le message part de l’émetteur au récepteur.
3.6. le code 
C’est la langue, les signes et les gestes utilisés dans la communication et qui doivent être
communs à l’émetteur et au récepteur.
4. Les fonctions des éléments de la communication
Les six éléments de la communication génèrent les six fonctions suivantes, ainsi expliquées par
Roman Jakobson :
4.1. la fonction expressive 

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Elle est relative à l’émetteur. Elle se reconnaît par la subjectivité, les émotions, les opinions et
les sentiments de la personne qui parle. Dans cette fonction, il y a un emploi nombreux des
premières personnes (je, nous, etc.).
4.2. la fonction conative ou impressive
Elle implique le récepteur. Elle se reconnaît par un emploi nombreux des deuxièmes
personnes (tu, vous, etc.).
4.3. la fonction poétique
Elle se rapporte au message dont elle établit l’aspect esthétique.
4.4. la fonction référentielle
Liée au référent, elle est correspond aux informations objectives pour faire passer le message.
4.5. la fonction phatique
Liée au canal, elle permet de maintenir la communication entre l’émetteur et le récepteur. Elle
se reconnaît grâce à la ponctuation, aux articulations logiques, etc.
4.6. La fonction métalinguistique
Relative au code, elle permet de définir ou d’expliquer le sens des termes que le récepteur ne
comprend pas. Elle se reconnaît par des explicatifs tels que «  c’est-à-dire » « il s’agit de » ; « en
d’autres termes » ; etc.
5. Le schéma de la communication

6. Tableau des formes de


communication

Formes de communication Eléments utilisés (exemples)


- visuelle - panneaux de signalisation
- sonore - sons de la voix humaine
- gestuelle - hochement de tête
- olfactive - parfum (humain) ou odeur (animal)
- tactile - pincement de peau
- graphique - écriture

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7. Communication humaine – Communication animale
Si les communications humaine et animale se ressemblent à certains niveaux, elles présentent
des points de dissemblance à d’autres.
7.1. Points de ressemblance
Les communications humaine et animale se ressemblent par le fait que l’homme et l’animal
peuvent utiliser tous les deux le système des signes, à savoir : la voix, les cris, les grognements,
les modes visuel et tactile.
7.2. Points de dissemblance
Contrairement à l’animal, l’homme peut utiliser la langue pour communique grâce à la parole.
Aussi, la langue humaine est structurée et analysable (en unités porteuses de sens  : monèmes ;
et en unités non-porteuses de sens : phonèmes) contrairement aux cris ou aux grognements des
animaux.

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Le Signe linguistique

1. Définition
Selon Ferdinand de Saussure, le signe linguistique « est un ensemble de l’association d’un
signifiant et d’un signifié ».
2. Les faces du signe linguistique
Le signe linguistique contient deux faces :
2.1. le signifiant (sa) :
Il est l’image acoustique ou physique qui permet de signifier. Il est sonore ou visuel.
Exemple : bic = visuel – [bik] = sonore ;
2.2. le signifié (sé) :
Il est l’image conceptuelle ou objective à laquelle renvoie le signifiant. Il est le sens lié
nécessairement au signifiant.

Exemple : Boite / [bwat]

3. Les caractères du signe linguistique


3.1. Le caractère arbitraire :
Le signe linguistique est arbitraire parce qu’on ne peut pas expliquer pourquoi un tel signifiant
renvoie à un tel signifié. Par exemple, on ne peut pas expliquer pour le mot boite renvoie à l’objet
boîte.
Par l’arbitraire du signe linguistique, un même signifié peut avoir plusieurs signifiants selon les
langues.
3.2. Le caractère conventionnel
Les signes sont conventionnels car pour que les membres d’une communauté se comprennent,
ils doivent s’entendre sur les mêmes conventions, les mêmes signes. La relation entre le signifiant
et le signifié est la même pour chaque membre de la communauté.
3.3. Le caractère linéaire
Le signifiant se présente de façon linaire dans l'axe du temps. Il faut du temps pour prononcer
un mot. De même, il y a un ordre qui est suivi lors de sa prononciation. Par exemple, dans la
réalisation du signifiant [velo], le locuteur doit prononcer les sons dans l’ordre convenu, s’il veut
que les autres locuteurs le comprennent.
3.4. Son immutabilité synchronique :
Au même moment, la relation entre le signifiant et le concept (signifié) auquel il est lié est la
même pour toute la communauté linguistique : un locuteur ne peut décider de modifier
arbitrairement cette relation.
3.5. Sa mutabilité diachronique :
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Les signes linguistiques peuvent cependant être modifiés par le temps, par l'évolution
linguistique avec modification du signifiant, du signifié ou de leur rapport.
4. Notion de Signe – Signal – Symbole – Indice
4.1. Le signe :
Il est une chose mise pour une autre. Le signe met en place une dialectique de présence /
absence. Quelque chose est présent pour quelque chose d’absent et vice versa.
Exemple : Une porte fermée (absence de l’occupant de la maison).
4.2. Le signal :
Il est une manifestation gestuelle, sonore ou autre volontaire destinée à transmettre un
message.
Exemple : La sirène.
On retient qu’il y a deux types de signal :
- le signal motivé :
Quand il existe un rapport plus ou moins entre le signifiant et le signifié.

Exemple :

JUSTICE

Signifiant Signifié
le signal immotivé
Quand il n’y a pas de rapport logique entre le signifiant et le signifié, le signal est immotivé.
4.3. Le symbole :
Le symbole est un objet ou un être mis intentionnellement pour représenter quelque chose
d’abstrait ou d’absent. Il est conventionnel. En outre, le symbole est un signal motivé.
4.4. L’indice 
Il est un phénomène qui permet de comprendre un autre phénomène sans volonté expresse de
communiquer.
Exemple : Sueur = indice de la fatigue.
4.5. L’icône :

Elle est une représentation graphique d'une entité, dont elle conserve certaines propriétés
spatiales.

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La théorie de la double articulation

La théorie de la double articulation consiste à expliquer la capacité du langage humain articulé


à être analysé à deux niveaux :
1. Le niveau des monèmes : c’est la première articulation.
 Le monème
Il est une unité minimale de la langue porteuse de sens. Il est la première articulation du
langage humain articulé.
Ex : le, mer.
N.B. : Le monème peut être formé de deux éléments :
- premier élément
C’est le lexème (contenu sémantique), il relève du lexique ;
- second élément
C’est le morphème (expression phonétique), il relève de la grammaire.
Ex : élément - aire ir - respect
lexème morphème morphème lexème
Le monème = lexème + morphème
 Le lexème (ou morphème lexical)
C’est le radical (racine) du mot. Il correspond au mot en tant qu’unité du dictionnaire (noms,
adjectifs, verbes, adverbes)
 Le morphème (ou morphème grammatical)
C’est le préfixe ou le suffixe qu’on ajoute au radical ; il indique donc la catégorie grammaticale
(morphèmes liés. Exemple : chantait). C’est aussi les déterminants, les prépositions et
conjonctions. (Ex : le)
2. Le niveau des phonèmes : c’est la deuxième articulation.
 Le phonème
Il est une unité minimale de la langue non-porteuse de sens. Ici, il s’agit des sons.
Ex : Bamako [bamako] = (6 sons).
Chaque son constitue un phonème. Donc dans le mot Bamako, on compte six phonèmes.

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La phonétique

1. Définition
La phonétique étudie la production des sons du langage humain articulé. Elle s’intéresse aux
propriétés acoustiques et à l’aspect physiologique des sons du langage.
 Le son
On appelle son de la parole toute unité de son distinct du point de vue phonétique.
2. La description phonétique
La phonétique décrit les sons selon :
2.1. La phonétique articulatoire
Elle décrit la manière de production des sons par les organes de la parole.
2.2. La phonétique acoustique
Elle décrit les sons à travers les propriétés acoustiques des ondes sonores qui se propagent
du locuteur à l’auditeur.
2.3. La phonétique auditive
Elle décrit les sons à travers leurs effets physiques sur l’oreille humaine.
N.B. :
La phonétique décrit les sons de la parole à l’image de leur articulation par les organes de la
parole qui sont : les lèvres, la langue, les dents, la corde vocale, les poumons, le nez, la glotte,
etc.
3. La division des sons
En phonétique, les sons sont divisés en voyelles et en consonnes.
3.1. Les voyelles
Elles sont des sons voisés. Leur production nécessité le passage de l’air par le larynx et la
cavité buccale ou bucco-nasale sans qu’il y ait obstruction de la langue, des dents, des lèvres.
La dimension articulatoire des voyelles
Les voyelles sont classées en trois dimensions articulatoires selon :
L’aperture ou le degré d’ouverture de la bouche
On a :
 les voyelles ouvertes : [ɑ - ɔ - ε - œ]
 les voyelles fermées [o - e - y - i - ø]
la position de la langue 
On a :
- les voyelles antérieures, avant ou palatales : [a – œ – ε – ø – e – i – y - ɛ ̃ – œ̃]
- les voyelles postérieures, arrière ou vélaires : [ɔ̃ - ɑ - ɑ̃ - ɔ - ə – o – u]

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la position des lèvres
On a :
- les voyelles arrondies ou labiales : [u - o - ɔ - ɔ̃ - ɑ̃ - ɑ - y - ø - œ - ə]
- les voyelles non-arrondies : [i - e – ε – a - ɛ]̃
Les types de voyelles
Les voyelles orales 
Elles sont les voyelles produites uniquement par le passage de l’air par la cavité buccale.
Ex : [a – o – œ]
Les voyelles nasales 
Elles sont les voyelles produites par le passage de l’air en même temps par la cavité buccale et
les fosses nasales.
Ex : [ɔ̃ - ɑ̃- ɛ ̃ – œ̃]
Tableau des voyelles
Voyelles antérieures Voyelles postérieures
arrondies Non-arrondies arrondies
Voyelles orales y-ø-œ i–e–ε–a u–o-ə-ɔ-ɑ
Voyelles nasales œ̃ ɛ̃ ɑ̃ - ɔ̃

N.B. : On ajoute à ces voyelles, les voyelles dites semi-voyelles, au nombre de trois : [j - ɥ - w].
3.2. Les consonnes 
Elles sont des sons non-voisés. Leur production nécessite le passage de l’air par la cavité
buccale ou bucco-nasale avec une obstruction totale ou partielle de la langue, des dents ou des
lèvres.
Les consonnes sont classées en plusieurs catégories :
les consonnes sonores
Elles sont des consonnes dont la production nécessité l’entrée en activité des cordes vocales
(par vibration). Elles sont six (6) : [b – d – g – v – z - ʒ]
les consonnes sourdes
Elles sont des consonnes dont la production ne nécessite pas l’entrée en activité des cordes
vocales. Elles sont six (6) : [p – t – k – f – s - ʃ]
N.B. : Les consonnes [l - ʀ] sont sonores mais n’ayant pas de correspondantes sourdes. On les
appelle les liquides.
Les consonnes nasales :
Elles sont les consonnes dont la production nécessite en même temps le passage de l’air par la
cavité buccale et les fosses nasales. En français, on a seulement trois consonnes nasales : [m – n
- ɲ], plus [ŋ], qui est un son emprunté à l’anglais.
Les consonnes orales

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Elles sont les consonnes dont la production se fait uniquement par le passage de l’air par la
cavité buccale. A part les quatre (4) consonnes nasales, toutes les autres sont orales.
4. Le mode d’articulation et le lieu d’articulation
4.1. Le mode d’articulation
C’est la manière par laquelle un son est produit.
4.2. Le lieu d’articulation
C’est l’endroit (les lèvres, les dents, les alvéoles, le palais, le voile du palais, la luette, la glotte,
le larynx) où se fait l’obstruction de l’air lors de la production d’un son.
5. Les deux groupes de consonnes
Les consonnes sont classées en deux groupes, selon le mode d’articulation et le lieu
d’articulation :
5.1. Les consonnes occlusives ou explosives
Elles sont les consonnes dans la production desquelles l’obstruction de l’air est totale. Elles
sont [p – t – k – b – d – g – m – n – ɲ]
5.2. Les consonnes fricatives ou constrictives
Elles sont les consonnes dans la production desquelles l’obstruction de l’air est partielle avec
un contact plus ou moins léger. Elles sont : [f – v – s – z – ʃ – ʒ]
N. B. : Les fricatives sont classées en trois catégories :
 les soufflantes : [f – v] ;
 les sifflantes : [s – z] ;
 les chuintantes : [ʃ – ʒ].
Les consonnes [l – ʀ] sont proches des fricatives, mais elles forment le groupe des liquides ou
vibrantes.
6. La production des occlusives et des fricatives selon le lieu d’articulation
Les occlusives et les fricatives sont produites par le rapprochement :
 des lèvres = les labiales : [b – f – m – w] ;
 de la lèvre inférieure et des incisives supérieures = les labiodentales : [f – v] ;
 de la langue et des incisives supérieures = les dentales : [t – d – n] ;
 de la langue et des alvéoles antérieures = les alvéolaires : [s – z – l – ʀ] ;
 de la langue et des alvéoles = les post-alvéolaires ou pré-palatales : [ʃ – ʒ] ;
 de la langue et du palais = les palatales : [ɲ - ʃ - j - ʒ] ;
 de la langue et du voile du palais = les vélaires : [k – g - ʀ].

7. Tableau des consonnes


Lieu d’articulation
bilabi labiodent dent alvéolai post- palat vélai
ales ales ales res alvéolaires ales res
M

orales p-b t-d g

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cclusives
nasales m n ɲ
ode d’articulation

médian f–v s–z ʃ-ʒ j


es
latérale l
Fricatives

s
vibrante
s
médianes
ʀ
à
battements
différents
8. Tableau de l’Alphabet Phonétique International
8.1. Les voyelles
Les voyelles orales
Signes API Valeur ou notation habituelle Exemples de transcription en API
dans l’orthographe française
[a] antérieur a tata [tata], lac [lak]
[ɑ] postérieur a, â las [lɑ], pâte [pɑt]
[e] fermé é, er ; es, ai, ez je liai [lje], dé [de], mes [me]
[ε] ouvert e, è, ê, ai, ei, et cette [sεt], pet [pε], raie [ʀε]
[i] i, y lire [liʀ], lyre [liʀ]
[o] fermé ô, au, eau, o tôt [to], étau [eto], peau [po], lot [lo]
[ɔ] ouvert o, au, u pote [pɔt], album [albɔm]
[u] ou, où, oû loup [lu], où [u], voûte [vut]
[y] u, ue, eut tuerie [tyʀi], grue [gʀy]
[ø] eu, eû, œu peuh [pø], jeûne [ʒøn], bœufs [bø]
[œ] ouvert eu, œu, œi, ue heure [œʀ] bœuf [bœf], œil [œj], écueil [ekœj]
[ə] muet e le [lə]
Les voyelles nasales
Signes API Valeur ou notation habituelle Exemples de transcription en API
dans l’orthographe française
[ɑ̃] postérieur an, am, en, em, oan pan [pɑ̃], vamp [vɑ̃p], temps [tɑ̃], paon [pɑ̃]
[ɔ̃] ouvert on, om long [lɔ̃], pompon [pɔ̃pɔ̃]
[ɛ]̃ ouvert in, im, yn, ym, ain, aim, ein, eim lin [lɛ]̃ , lymphe [lɛf̃ ], étain, [etɛ]̃
[œ̃] ouvert un, um, eun aucun [okœ̃], parfum [parfœ̃], jeun [ʒœ̃]
8.2. Les consonnes
Consonnes orales
Signes API Valeur ou notation habituelle Exemples de transcription en API
dans l’orthographe française
[b] sonore b, bb lobe [lɔb], abbatial [abasjal]
[d] sonore d, dd date [dat], addictif [adiktif]
[f] sourde f, ff, ph affaire [afεr], strophe [stʀɔf]
[g] sonore g, gg, gh, gu, c gars [ga], aggraver [agʀave], second [səgɔ̃]
[k] sourde c, q, qu, cqu, ck, ch, kh coq [kɔk], acquis [aki], chrome [krom]
[l] sonore l, ll tôle [tol], distiller [distile]
[p] sourde p, pp papa [papa], lippe [lip]
[ʀ] sonore r, rr, rh, rrh, riz [ʀi], marre [maʀ], rhum [ʀɔm], arrhes [aʀ]
[s] sourde s, ss, c, ç, sc, x, t, sth six [sis], idiotie [idjɔsi], isthme [ism], scie [si]
[t] sourde t, tt, th, d (liaison) patte [pat], thym [tɛ]̃ , pied-à-terre [pjetatεʀ]
[v] sonore v, w ville [vil], wisigothique [vizigɔtik]
[z] sonore s, x, z, zz piser [pize], sixième [sizjεm], buzz [bœz]
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[ʃ] sourde ch, sch, sh chic [ʃik], schisme [ʃism], flash [flaʃ]
[ʒ] sonore g, j gageure [gaʒyʀ], jugeote [ʒyʒɔt]
[h] sourde h ha [ha], hop [hɔp]
Consonnes nasales
Signes API Valeur ou notation habituelle Exemples de transcription en API
dans l’orthographe française
[m] nasale m, mm mie [mi], femme [fam]
[n] nasale n , nn, mn none [nɔn], année [ane], automne [ɔtɔn]
[ɲ] nasale gn ligne [liɲ], ragnagnas [ʀaɲaɲa]
[ŋ] nasale ng viking [vikiŋ], lifting [liftiŋ]
8.3. Les semi-voyelles ou semi-consonnes
Signes API Valeur ou notation habituelle Exemples de transcription en API
dans l’orthographe française
[j] ill, y (début de mot), i (suivi d’une bille [bij], yeuse [jøz], lien [ljɛ]̃
voyelle)
[ɥ] u (suivi d’une voyelle) statuaire [statɥεr], esperluette [εspεʀlɥεt]
[w] oi, ou, w oiseau [wazo], pingouin [pɛg ̃ wɛ]̃ , kiwi [kiwi]

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La Phonologie
1. Définition
La phonologie est la science qui décrit les sons de la langue du point de vue ressemblance ou
différence phonétique.
La différence entre la phonétique et la phonologie est que la phonétique porte sur la parole
tandis que la phonologie sur la langue.
2. L’analyse phonologique
Elle consiste à identifier et à classer les phonèmes d’un corpus, pour décrire leur latitude
combinatoire à former des signifiants.
L’analyse phonologique utilise le signe ||. Elle comprend trois phases :
2.1. L’inventaire des unités phonétiques
Il consiste à transcrire phonétiquement et à ranger sur listes ordonnées tous les sons du
corpus.
2.2. La segmentation ou l’établissement des paires suspectes :
Elle consiste à identifier les sons ayant des similarités phonétiques et à les classer en paire.
Une paire suspecte est un couple de sons présentant des traits identiques. Par exemple : |m –
n| ; |t – d ; |n – d| ; |p – b| ; |m – b| ; |g – k| ; |l - ʀ| ; |s – z|.
2.3. La commutation
Elle consiste à substituer dans le même environnement (position initiale, médiane ou finale)
deux (2) sons. Par exemple, on fait une commutation en substituant |l| à | ʀ |dans le mot [ʀjɛ ]̃ pour
obtenir [ljɛ]̃ .
N.B. : La commutation demande deux lois :
Première loi
Si la commutation ne change pas le sens intellectuel du mot après une substitution, on parle de
variantes facultatives ou libres d’un même phonème.
Ex : lôgô – dôgô
Dans l’exemple, on a substitué |d| à |l|, mais le sens intellectuel du mot reste le même. Alors, |d|
et |l| sont les variantes facultatives ou libres d’un même phonème.
Deuxième loi
Si la commutation change le sens intellectuel du mot après une substitution, on parle de
réalisations de deux (2) phonèmes distincts.
Ex : malle – balle
Dans l’exemple, malle et balle sont les réalisations de deux phonèmes distincts : |m| - | b|.
L’opposition de ces deux phonèmes permet de distinguer chaque fois deux (2) significations
intellectuelles appelées paire minimale.

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Une paire minimale est une paire de mots de sens différents qui s’opposent que par un
phonème.
Ex : [rwa] – [lwa] = |r|-|l|
Remarque :
Si deux unités (morphèmes ou phonèmes) présentent entre elles une parenté (articulatoire ou
acoustique pour les phonèmes ; sémantique pour les morphèmes), mais ne se présentant jamais
dans le même environnement ; elles sont les variantes combinatoires d’un même phonème ou
d’un même morphème.
Exemple :"av" et "ay" sont les variantes combinatoires d’un même morphème : avoir. La
variante "av" apparaît pour le présent de l’indicatif (avons, avez) ; la variante "ay" apparaît pour
l’impératif ou le subjonctif présent (ayons, ayez).

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La syntaxe

1. Définition
La syntaxe est l’ensemble des notions et techniques mis en œuvre pour étudier les
combinaisons (ordre, arrangement, disposition) des mots qui sont porteuses de sens dans les
langues.
2. L’analyse en constituants immédiats (ACI)
L’analyse en constituants immédiats est un procédé de description syntaxique consistant à
décomposer une phrase (P) en ses constituants directs : les constituants immédiats majeurs (GN
+ GV) ; puis à subdiviser chacun de ces C.I. majeurs en leurs propres C.I. jusqu’à ce que la
description parvienne au niveau des constituants minimaux (les mots et les morphèmes).
L’analyse en constituants immédiats est ainsi un modèle génératif des règles de réécriture :
P = SN + SV (Une phrase se réécrit en syntagme nominal + syntagme verbal) ;
SN = dét + GN (Un syntagme nominal se réécrit en déterminant + groupe nominal) ;
SV = V + SN (Un syntagme verbal se réécrit en verbe + syntagme nominal) ; etc.
3. Représentations formelles de la phrase
3.1. Les catégories morphosyntaxiques
Les catégories morphosyntaxiques correspondent à des classes distributionnelles, c’est-à-dire
qu’elles se déterminent par rapport à la place qu’elles occupent dans la phrase, sur l'axe
syntagmatique. Dépendamment de son voisinage, chaque élément peut commuter avec un autre
élément de la même catégorie.
Catégories morphosyntaxiques Parties du discours classiques
Noms N noms
Verbes V verbe
Déterminants D articles, adjectifs, démonstratifs, adjectifs
possessifs, adjectifs cardinaux, adjectifs ordinaux,
adjectifs interrogatifs, adjectifs indéfinis, adjectifs
exclamatifs
Pronoms Pro pronoms personnels, pronoms relatifs, pronoms
possessifs, pronoms démonstratifs, pronoms
interrogatifs
Adjectifs Adj adjectifs qualificatifs
Adverbes Adv adverbes
Prépositions Pré prépositions
Conjonctions Conj conjonctions
4. L’arbre de Chomsky
Il existe plusieurs modèles de diagramme pour représenter une phrase, mais l’arbre de
Chomsky qui permet une visualisation immédiate de la phrase par sa grande lisibilité est le
modèle le plus utilisé.
Exemple : Moussa chante.

P
17
SN SV

N V

Moussa chante.

5. Phrase et structure
La phrase est une combinaison de syntagmes. On appelle syntagme, une unité syntaxique
élémentaire (groupe nominal, verbal, adjectival, etc.) dont les éléments sont liés
grammaticalement entre eux et qui produit un sens (une idée) unique.
Exemple : Dans la phrase « Moussa chante. », nous avons deux syntagmes à savoir le
syntagme nominal (SN) (Moussa) et le syntagme verbal (SV) (chante).
6. Les différents syntagmes du français
6.1. Le syntagme nominal (SN)
Il est constitué d'un noyau nominal « N » qui apparaît seul dans le cas de noms propres ou de
pronoms :
SN

Jean / Elle
ou accompagné d'un déterminant dans le cas des noms communs :

6.2. Le syntagme verbal (SV)


Il est constitué nécessairement d’un noyau verbal :

18
mange / a fini / partira
NB : Dans le verbe, il faut tenir compte du nombre, du mode, du temps et de la personne.
Il peut également y avoir des expansions au groupe verbal (SN, SPrép, SAdv, SA, proposition
relative).
6.3. Le syntagme prépositionnel (SPrép)
Il peut se trouver dans :
la phrase (P)

mais aussi dans le syntagme nominal (SN) ou dans le syntagme verbal (SV)

et parfois dans le syntagme adjectival (SA)

ou dans le syntagme adverbial (SAdv)

19
6.4. Le syntagme adverbial (SAdv)
Il permet une expansion :
du verbe

de la phrase

6.5. Le syntagme adjectival (SAdj)


Il permet une expansion :
du syntagme nominal

20
expansion du syntagme verbal

7. Les phrases ambiguës


Les indicateurs syntagmatiques permettent la distinction entre des phrases de même structure
mais qui sont syntaxiquement et sémantiquement différentes : c’est-à-dire plusieurs sens ou
interprétations possibles.
Exemple : L'artiste peint la nuit
Cette peut signifier que : l'artiste peint la nuit en tant que sujet du tableau (1 er sens)

SN SV

det N V dét N

L’ artiste peint la nuit

Ou que : l’artiste peint un tableau pendant la nuit. (2 e sens)

SN SV SPrép

dét N V Prép SN
21
dét N

L’ artiste peint 0 la nuit

Pour différencier les sens d’une phrase ambigüe, on ajoute à la phrase un constituant immédiat
au second sens comme dans le second arbre mais celui est représenté par 0.
8. La coordination et la relativisation
8.1. Coordination
La coordination peut se faire au niveau :
du groupe nominal

ou de la phrase

On ne coordonne pas les verbes au niveau du groupe verbal mais au niveau de la phrase, car
chaque fois qu’on a un nouveau verbe on a une nouvelle phrase.

8.2. Relativisation
La relativisation se fait à partir du syntagme nominal :

22
9. Axe paradigmatique et axe syntagmatique
La langue fonctionne selon deux axes
9.1. L’axe syntagmatique ou axe combinatoire 
Il se présente comme une combinaison de signes linguistiques ordonnés, régie par les lois dites
syntagmatiques et reflétant l’image de la chaîne parlée (disposition horizontale).
La séquence admise par la loi syntagmatique en français est : Sujet (S) + Verbe (V) +
Complément (C). Exemple : Moussa (sujet) lit (verbe) un roman (complément).
9.2. L’axe paradigmatique ou de la sélection 
Un paradigme est l’ensemble des termes, déterminant, nom, verbe, adjectif, etc., qui peuvent
assumer une fonction équivalente dans une structure donnée. La sélection d’un terme écarte les
autres.
Exemple :

Détermin Détermin
Nom Verbe Adjectif Nom
ant ant
Le paysan laboure son nouveau champ.
D
A
R
A
P

E
X
I

Le fleuriste a fait une bonne affaire

AXE SYNTAGMATIQUE

10. La morphosyntaxe
La morphologie étudie les différentes formes dont les mots sont susceptibles de prendre
(préfixes, suffixes, flexions, cas). La syntaxe étant l’étude de l’organisation des mots au sein d’une
phrase en montrant leurs relations de sens. Partant de là, nous pourrons définir la morphosyntaxe
comme l’ensemble des règles qui s’intéressent à la morphologie et la syntaxe dans une phrase ou
dans un énoncé.
Ex : Le garçon bavarde. // Les garçons bavardent.
La classe est fermée. // Les classes sont fermées.

23
La morphologie

1. Définition
La morphologie désigne l'étude de la forme des mots et de leur structure dans leurs différents
emplois et la part d'interprétation liée à cette forme.
2. Le morphème :
Le morphème est une unité minimale de la langue porteuse d’un sens. Il est lexical ou
grammatical.
La notion de morphème permet de distinguer deux catégories de mots différentes : les mots
simples et les mots construits.
2.1. Les mots morphologiquement simples
Appelés également mots non construits, ils sont constitués d'un seul morphème.
Exemple : fleur, livre.
2.2. Les mots morphologiquement construits
Appelés également mots complexes, ils sont des mots constitués d'au moins deux morphèmes.
Exemple : Le mot renardeau est construit du morphème renard et du morphème -eau. Une fois
assemblés, ces deux morphèmes permettent de reconstituer le sens de petit renard.
2.3. L’identification des morphèmes
En considérant la forme eur à la fin des mots acheteur, fleur, danseur pour savoir s’il s’agit d’un
morphème dans tous les cas, on peut se demander :
• si la même forme est présente dans tous les cas.
• si cette forme porte le même sens dans tous les cas.
• si cette unité de forme et de sens se trouve dans au moins un autre contexte.
On constate que dans acheteur et danseur la forme eur signifie la personne qui fait l’action
indiquée par le verbe. Il s’agit donc d’un morphème.
Par contre, dans le cas de fleur, la suite de lettres eur n’a pas de sens. Seule la suite totale
fleur signifie quelque chose. La suite eur n’est donc pas un morphème dans fleur.
2.4. Les différents types de morphèmes
Les morphèmes libres
Les morphèmes libres sont des bases lexicales autonomes qui véhiculent une information
lexicale ou syntaxique et peuvent appartenir à toutes les catégories grammaticales de la langue.
Exemple : table, contre, des, à, partaient...
Les morphèmes liés
Ils sont alors dépourvus d'autonomie lexicale. Pour exister, ils doivent nécessairement
s'adjoindre avant (préfixes) ou à la suite (suffixes et flexions) d'un autre mot qui leur sert de base.
Exemple : dé-, in-, re-, -tion, -ier...
24
Les morphèmes lexicaux (ou lexèmes) :
Ils ont une fonction sémantique. Ils sont des mots pleins, toujours libres et autonomes qui
peuvent être soumis à la dérivation, à la composition ou à la flexion.
Exemple : lait, lard, partir...
Les morphèmes grammaticaux (ou grammèmes) :
Ils ont plutôt une fonction syntaxique. Certains sont libres (pronoms, déterminants,
conjonctions, prépositions), d'autres sont liés (affixes, flexions, désinences verbales, marques du
genre et du nombre).
Parmi ces grammèmes liés, on distingue les morphèmes dérivationnels et les morphèmes
flexionnels.
3. La construction morphologique des mots
3.1. La dérivation :
La dérivation est un mode de formation par lequel les mots se construisent en combinant une
base lexicale un ou plusieurs affixes.
La préfixation
La préfixation désigne la dérivation par l'ajout d'un affixe à gauche d'une base lexicale pour
modifier le sens du mot.
Exemple : revoir, agrandir Encadrer, empoisonner, déraison, désavantage...
La suffixation
La suffixation désigne la dérivation par l'ajout d'un affixe à droite d'une base lexicale pour en
modifier surtout le genre, la valeur d’emploi ou la catégorie syntaxique.
Exemple : maître → maîtresse ; farine → farineux, rêver → rêvasser...
La formation parasynthétique
Ce terme désigne la dérivation par l'ajout simultané d'un préfixe et d'un suffixe à une base
lexicale.
Exemple : empiècement → pièce, encablure → câble
La dérivation inverse (ou régressive) :
Elle consiste à créer un mot simple à partir d'un mot construit en supprimant un affixe ou une
désinence.
Exemple : galoper → galop ; médecine → médecin ; violette → violet
La dérivation impropre (ou conversion)
Elle consiste à créer un nouveau dérivé en changeant de catégorie grammaticale un mot déjà
existant, sans en modifier la forme et sans avoir recours à un affixe.
Exemple : rire (verbe) → le rire (nom) ; portable (adjectif) → un portable (nom) ; mal (adjectif)
→ mal- (préfixe)...
3.2. La flexion

25
Elle consiste à combiner un radical et un affixe (appelé affixe flexionnel. La flexion concerne
généralement le genre et le nombre.
L’affixe ou le morphème flexionnel s'ajoute au mot afin d'intégrer ce dernier de façon appropriée
dans une phrase. Il sert à marquer les relations syntaxiques (genre, nombre, personne, temps)
que les mots entretiennent entre eux dans une phrase.
Exemple : chante, chantent, chantaient ; inquiet, inquiets, inquiète, inquiètes
 La flexion des pronoms personnels français
- le nominatif : cas sujet ;
Ex : je mange ; nous mangeons
- l’accusatif : cas complément d’objet direct ;
Ex : Elle le voit venir. / Il les met à la porte.
- le datif : cas complément d’objet indirect ;
Ex : Elle lui dit bonjour. / Nous leur donnons la permission.
- l’ablatif : cas complément circonstanciel.
Ex : Elle pense à moi. / Nous travaillons pour eux.
3.3. La composition
Elle consiste à assembler deux ou plusieurs mots afin de former une nouvelle unité lexicale ou
mot.
Exemple : chou-fleur, pomme de terre, ouvre-boîte, perce-oreille, tournebroche, robe de
chambre...
3.4. La troncation
La troncation désigne la création d'un nouveau mot par la suppression de la fin ou du début
d’un mot déjà existant.
Exemple : mathématiques → maths, américain → ricain).
3.5. Le mot-valise
Le principe du mot-valise consiste à créer un nom à partir de morceaux de deux ou plusieurs
autres mots.
Exemple : franglais → français + anglais, alicament → aliment + médicament, rurbain → rural
+ urbain
4. Les familles de mots
Les familles de mots morphologiques regroupent les mots qui partagent un même radical et qui
sont donc liés à la fois par leur forme et par leur sens.
Exemple : laitier, laitage, laiteux, allaiter, lactée appartiennent à la famille du mot lait, qui leur sert
de base.

26
5. Allomorphie
Un radical (ou un affixe) peut être amené à changer de forme sonore et graphique en fonction du
contexte phonologique qui l'entoure. Ces formes alternatives sont appelées des « allomorphes »
(c'est-à-dire, « autres formes »).
Exemple : chaud et chaleur, peine et pénal...

27
La Sémantique

1. Définition
La sémantique s’intéresse à l’étude des sens d’un mot ou d’un texte.

2. La paraphrase et l’ambiguïté
2.1. La paraphrase
Elle est une figure de style qui consiste à expliquer ou à commenter les éléments d’un texte,
dans l’ordre d’origine, par d’autres éléments de sens équivalent sans apporter d’autre information
supplémentaire.
2.2. L’ambiguïté
Elle est le fait qu’un mot ou une suite de mots donne lieu à plusieurs interprétations ou
significations possibles. Il y a :
L’ambigüité lexicale
Elle se produit lorsqu’un mot prend deux ou plusieurs significations. L’ambiguïté lexicale peut
être :
Une ambigüité phonétique
C’est lorsque deux mots de sens différents s’écrivent de manière différente ou non, mais se
prononcent de la même manière.
Exemple : Cet homme a beaucoup de vis. // Cet homme a beaucoup de vices.
Une ambigüité graphique
C’est lorsque deux mots de sens différent s’écrivent de la même manière et se prononcent ou
non de la même manière.
Exemple : J’ai perdu mes fils. (Enfants)  // J’ai perdu mes fils. (Bobines de fil)
L’ambigüité syntaxique
C’est lorsqu’une phrase peut posséder deux sens différents à cause de sa structure.
Exemple : Le père de Moussa était à la maison avec ses frères.
Sur le plan sémantique, cette phrase est ambiguë, car sa structure profonde peut être soit :
- Le père de Moussa était à la maison avec les frères de Moussa.
- Ou : Le père de Moussa et les frères du père de Moussa étaient à la maison avec les frères de
Moussa
3. La Polysémie
Elle signifie le fait qu’un mot ait plusieurs sens. La polysémie s’oppose à la monosémie.
Généralement, dans le dictionnaire, les différents sens d’un mot polysémiques sont numérotés.
Exemple : Le mot « bouton » peut le sens de :
- Bourgeon, notamment bourgeon à fleur.
- Petite tumeur à la surface de la peau.
28
- Petite pièce généralement ronde, cousue sur les vêtements pour les fermer.
4. Situation et contexte 
4.1. Situation
Il s’agit de l’ensemble des conditions qui déterminent l’émission d’un énoncé à un moment et à
un lieu précis.
4.2. Contexte
Il s’agit de l’environnement (les unités qui précèdent et suivent une unité déterminée) et
l’ensemble des conditions sociales qui peuvent impacter le comportement linguistique : c’est le
contexte social ou situationnel de la langue.
5. Dénotation et connotation
5.1. Dénotation
La dénotation est le sens explicite du mot, donné par le dictionnaire. Autrement dit, c’est le sens
objectif du mot.
Exemple : le rouge est une couleur. (Sens dénoté)
5.2. Connotation
La connotation est le sens second ou supplémentaire que l’on donne au mot. Elle est liée aux
références culturelles ou personnelles de celui qui parle. Autrement dit, c’est le sens subjectif.
Exemple : Le rouge peut connoter la colère, le danger.
6. Champ sémantique et champ lexical
6.1. Champ sémantique
Le champ sémantique est l’ensemble constitué par les différentes significations d’un mot.
Exemple : Voici quelques significations du verbe trouver…
- trouver bon… juger, croire, admettre
- trouver grâce aux yeux de… bénéficier de l’indulgence de quelqu’un
- trouver la mort… périr, décéder
- trouver le moyen de… parvenir, réussir
- trouver sur son chemin… rencontrer
… et du nom balle
- balle pour transporter quelque chose : paquet, sac
- balle pour jouer : ballon, boule
- balle pour tirer : plomb, projectile
- balle d’une graine : cosse, gousse
6.2. Champ lexical
Le champ lexical est l’ensemble des mots qui se rapportent à une même réalité, une même
notion ou un même domaine.

29
Exemple : Les mots suivants constituent le champ lexical de la religion : la foi, l’église, la
mosquée, la burqa, la kippa, la prière, le chapelet, le prêtre, l’iman, etc.
7. Terme générique :
Le terme générique est un mot qui désigne de manière générale un ensemble d’êtres ou
d’objets ayant des appellations propres.
Exemple : Le mot habitat est un terme générique pour désigner : case, hutte, chalet, villa, etc.
8. La grille sémantique
8.1. Le sème
Le sème est une unité minimale de signification. Il permet d’identifier le signifié par des traits
distinctifs d’ordre sémantique et de le reconnaître des autres signifiés auxquels il s’apparente.
8.2. La grille sémique
L’analyse sémique repose sur l’idée que le sens d’un mot est décomposable en unités de sens
plus réduites (les sèmes) et que ces unités de sens se retrouvent dans d’autres termes
appartenant au même champ lexical.
On réalise une grille sémique pour faire apparaître l’ensemble des traits distinctifs caractérisant
un mot.
Exemple : Trois termes avec deux sèmes, deux traits distinctifs seulement pour les
différencier : avoir un dossier, avoir des bras.
Sèmes
Lexèmes
Avec dossier Avec des bras
chaise + -
fauteuil + +
tabouret - -

30
Etude des langues nationales : le bamanankan et le fulfulde

Le Mali est une société plurilingue avec une vingtaine de langues. 13 de ces langues (le
bamanankan, le fulfulde, le songhay, le dogon, le soninké, le tamasheq, le bomu (bobo), le
sénoufo (syènara), le bozo, le minyanka (mamara), le khassonké, le malinké et le hassaniya
(maure)) ont le statut de langue nationale.
1. Le bamanankan
1.1. Présentation générale du bamanankan
Le bamanankan est parlé surtout au Mali. Le dioula du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire est très
proche du bamanankan et peut être considéré comme une variante territoriale.
Le bamanankan appartient au groupe Mandingue de la famille linguistique Mandé, comportant
environ 70 langues très divergentes. Il a été jusqu’aux années 1970 une langue sans écriture.
Pour écrire le bamanankan, c’est l’alphabet latin. Maintenant l’alphabet N’ko, créé en 1949, est de
plus en plus utilisé pour écrire la bamanankan.
1.2. Les éléments grammaticaux du bamanankan
Le bamanankan est une langue dont les propriétés grammaticales sont exprimées surtout par des
mots fonctionnels.
L’aspect accompli / L’aspect progressif / Le participe passé
En bamanankan, le suffixe « -ra » à la fin du mot exprime l’aspect accompli, et le suffixe « -la »
exprime l’aspect progressif, « -len » ou « -nen » marque le participe passé.
Exemple : a. Fanta sinɔgɔra. (Fanta s’est endormie.) // b. Fanta bɛ tobilila. (Fanta en train de
préparer.) // c. Fanta sinɔgɔlen. (Fanta endormie.)
Le pluriel
En bamanankan, le pluriel est exprimé par le suffixe « -ù », conventionnellement transcrit « -w »).
Exemple : kalanden = kalandenw ; denmisɛnni = denmisɛnniw
Quand un nom est modifié par un adjectif (qui suit toujours le nom), le suffixe du pluriel est collé à
l’adjectif.
Exemple : Kalanden jolen = Kalanden jolenw ; denmisɛnni fitini = denmisɛnni fitiniw
N.B.
a. Par ailleurs, la marque du pluriel n’apparaît généralement pas avec les noms de parties de
corps formant des paires.
Exemple : U taara senna. (Ils sont allés à pieds.)
b. Le nom accompagné d’un numéral n’a pas non plus de suffixe de pluriel (phrase b).
Exemple : Mɔgɔ naani (quatre personnes)
Le genre grammatical
En bamanankan, le genre peut être exprimé lexicalement par les éléments « -kɛ » ou « -cɛ »
(homme, mâle) et « -muso » (femme, femelle).

31
Exemple : wulu = wulukɛ ; wulumuso // sɛ = sɛcɛ (le coq) ; sɛmuso (la poule)
Une seule paire de pronoms de 3 ème personne (singulier : à, pluriel : ù) se réfère aussi bien aux
humains qu'aux objets inanimés. En outre, la forme d'un pronom est constante.
L’article défini
En bamanankan, l’article défini se manifeste par des modifications tonales à la fin du groupe
nominal et sur le mot suivant.
Exemple : Mùsó tɛ yan. (La femme n’est pas ici.) / Mùsò tɛ yan. (Il n’y a pas de femme ici.)
1.3. Les noms
En bamanankan, les noms se subdivisent en :
noms inaliénables,
(principalement les termes de parenté et les noms de parties de corps). Dans une construction
possessive, ils suivent le possesseur sans connecteur.
Exemple : Musa den. (L’enfant de Moussa.) / Muso sen. (Le pied de Moussa.)
et noms aliénables
(tous les autres). Ils requièrent le marqueur possessif.
Exemple : Musa ka samara. (Les chaussures de Moussa.)
1.4. La place de l’adjectif, du participe et du numéral dans un groupe nominal
Dans un groupe nominal, l’adjectif, le participe ou le numéral suit le nom qu’il détermine.
Exemple : Fini kura (un habit neuf) / Fini faralen (un habit déchiré) / Den duuru (cinq enfants)
1.5. L’ordre des mots dans une phrase simple
En bamanankan, dans une phrase verbale simple, l’ordre des mots de base est le suivant :
Sujet — marque prédicative — COD — Verbe — COI/Circonstant (postposition).
Les marques prédicatives expriment des valeurs aspectuelles, temporelles, modales et polaires
(affirmation/négation). La présence d’un COD est obligatoire pour les verbes transitifs ; son
absence indique que le verbe est intransitif. Si on ne veut pas mentionner le COD, on peut
recourir au verbe kɛ ‘faire’ suivi du verbe nominalisé.
Exemple : a. Musa bɛ lɛtɛrɛ sɛbɛn. (Moussa écrit la lettre.) // b. Musa bɛ sɛbɛn-ni kɛ. (Moussa
écrit.)
Remarque : Le COI est le plus souvent signalé par une postposition mà.
Exemple : Musa ye lɛtɛrɛ sɛbɛn a k’a di Madu ma.
1.6. Le verbe
Accord sujet - verbe
Le verbe bamanankan ne s’accorde pas avec le sujet.
Exemple : a. N bɛ ji min. (Je bois de l’eau.) // b. An bɛ ji min. (Nous buvons de l’eau.)
Verbe transitif / intransitif
De nombreux verbes bamanankan peuvent s'employer soit intransitivement soit transitivement.

32
Exemple : a. Ali bɛ a jɔ. (Ali se met debout.) // b. Ali bɛ so jɔ. (Ali construit la maison.)
Le verbe « être »
Le bamanankan n’a pas de verbe « être ». Pour exprimer le verbe « être » en bamanankan, on
utilise des éléments non verbaux dits "copules". A l’affirmative, on emploie une copule différente
dans les phrases présentatives, équatives et situatives. Dans la négation, on utilise une seule
copule, « tɛ ».
Exemple
PHRASE AFFIRMATIVE NEGATIVE
Présentativ Sɔrɔdasi don. (C’est un soldat.) Sɔrɔdasi tɛ. (C’est un soldat.)
e
Equative Madu ye sɔrɔdasi ye. (Madou est Madu tɛ sɔrɔdasi ye. (Madou est un soldat.)
un soldat.)
Situative Madu bɛ sɔrɔdasiya la. (Madou est Madu tɛ sɔrɔdasiya la. (Madou est dans
dans l’armée.) l’armée.)
Le verbe « avoir »
Le verbe « avoir » n’existe en bamanankan. À sa place, on utilise des phrases situatives.
Exemple : a. Gafew bɛ Madu fɛ. (Madou a des livres.) // b. Denw b’a fa bolo. (Son père a des
enfants.)
1.7. Les pronoms
En bamanankan, il y a deux sortes de pronoms personnels : les pronoms personnels indéfinis et
les pronoms personnels définis

Pronoms personnels indéfinis Pronoms personnels définis


Singulier n ne
i e
a ale
Pluriel an anw
a’ aw
u olu
1.8. La négation
En bamanankan, l’expression de la négation est différente au présent, au futur et au passé.
La négation au présent
Pour exprimer la négation dans une phrase au présent, on utilise « tɛ » (pour l’affirmation avec
« bɛ » ou « tɛka » (pour l’affirmation avec « bɛka ».
Exemple : a. Musa bɛ dumuni na. / Musa tɛ dumuni na. // b. Maadu bɛka na. / Maadu tɛka na.
La négation au futur
Pour exprimer la négation dans une phrase au futur, on utilise « tɛna » (pour l’affirmation avec «
bɛna » ou « kana » (pour l’affirmation avec « ka ».
Exemple : a. Musa bɛna dumuni kɛ. / Musa tɛna dumuni kɛ. // b. A’ ka na sini dɛ. / A’ kana na sini
dɛ.
La négation au passé

33
Pour exprimer la négation dans une phrase au passé, on utilise « ma » (pour l’affirmation avec «
ye », « tun ma » (pour l’affirmation avec « tun ye »), « tun tɛ » (pour l’affirmation avec « tun bɛ »),
« tun tɛka » (pour l’affirmation avec « tun bɛka ») ou « tun tɛna » (pour l’affirmation avec « tun
bɛna »).
Exemple : a. An ye baara kɛ bi kosɛbɛ. / An ma baara kɛ bi kosɛbɛ. // b. A tun bɛka na. / A tun
tɛka na.
1.9. La mise en relief
En bamanankan, la mise en relief est signalée par la particule de placée après le constituant
focalisé.
Exemple : A ye fali feere. (Il a vendu l’âne.) = A ye fali de feere. (C’est l’âne qu’il a vendu.)
1.10. Les mots interrogatifs
Dans l’interrogation partielle
Dans l’interrogation partielle, le mot interrogatif occupe exactement la même position que le
constituant qu'il remplace.
Exemple : a. E ye mun kɛ ? (Qu’est-ce que tu as fait ?) // b. A ye fali feere min ? (Où a-t-il vendu
l’âne ?)
Dans l’interrogation totale
Dans l’interrogation totale, l’ordre des mots est le même que dans la phrase déclarative
correspondante. L’interrogation est signalée par la particule « wa » ou par la seule intonation.
Exemple : a. A taara lakɔlila wa ? (Est-il allé à l’école ?) // b. A taara lakɔlila ? (Est-il allé à
l’école ?)
1.11. Les relatives
En bamanankan, le groupe nominal relativisé est suivi du déterminant « mîn » (singulier),
« minnu » (pluriel) ; la proposition subordonnée vient avant la principale où le groupe nominal
relativisé est repris par le pronom « o », « olu ».
Exemple : a. A ye kumasen min sɛbɛn, o ma tilen. // b. An ye jiri minnu turu, olu fere la.
2. Le fulfuldé ou la langue peule

34
Table des matières

Introduction au cours de la linguistique générale..........................................................................1


1. Définition............................................................................................................................1
2. L’objet d’étude de la linguistique.......................................................................................1
3. Les principes de la linguistique..........................................................................................1
4. Les domaines de la linguistique........................................................................................1
5. Différenciation entre langage – langue – parole – dialecte – idiome................................2
La Communication.........................................................................................................................4
1. Définition............................................................................................................................4
2. Les types de communication.............................................................................................4
3. Les éléments de la communication...................................................................................4
4. Les fonctions des éléments de la communication.............................................................4
5. Le schéma de la communication.......................................................................................5
6. Tableau des formes de communication.............................................................................6
7. Communication humaine – Communication animale........................................................6
Le Signe linguistique......................................................................................................................7
1. Définition............................................................................................................................7
2. Les faces du signe linguistique..........................................................................................7
3. Les caractères du signe linguistique.................................................................................7
4. Notion de Signe – Signal – Symbole – Indice...................................................................8
La théorie de la double articulation................................................................................................9
1. Le niveau des monèmes : c’est la première articulation...................................................9
2. Le niveau des phonèmes : c’est la deuxième articulation.................................................9
La phonétique...............................................................................................................................10
1. Définition..........................................................................................................................10
2. La description phonétique................................................................................................10
3. La division des sons........................................................................................................10
4. Le mode d’articulation et le lieu d’articulation..................................................................12
5. Les deux groupes de consonnes.....................................................................................12
6. La production des occlusives et des fricatives selon le lieu d’articulation.......................12
7. Tableau des consonnes...................................................................................................13
8. Tableau de l’Alphabet Phonétique International..............................................................13
La Phonologie..............................................................................................................................15
1. Définition..........................................................................................................................15
2. L’analyse phonologique...................................................................................................15
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La syntaxe....................................................................................................................................17
1. Définition..........................................................................................................................17
2. L’analyse en constituants immédiats (ACI).....................................................................17
3. Représentations formelles de la phrase..........................................................................17
4. L’arbre de Chomsky.........................................................................................................18
5. Phrase et structure..........................................................................................................18
6. Les différents syntagmes du français..............................................................................18
7. Les phrases ambiguës.....................................................................................................21
8. La coordination et la relativisation...................................................................................22
9. Axe paradigmatique et axe syntagmatique.....................................................................23
10. La morphosyntaxe...........................................................................................................24
La morphologie.............................................................................................................................25
1. Définition..........................................................................................................................25
2. Le morphème :.................................................................................................................25
3. La construction morphologique des mots........................................................................26
4. Les familles de mots........................................................................................................27
5. Allomorphie......................................................................................................................28
La Sémantique.............................................................................................................................29
1. Définition..........................................................................................................................29
2. La paraphrase et l’ambiguïté...........................................................................................29
3. La Polysémie...................................................................................................................29
4. Situation et contexte........................................................................................................30
5. Dénotation et connotation................................................................................................30
6. Champ sémantique et champ lexical...............................................................................30
7. Terme générique :...........................................................................................................31
8. La grille sémantique.........................................................................................................31
Etude des langues nationales : le bamanankan et le fulfulde.....................................................32
1. Le bamanankan...............................................................................................................32
2. Le fulfuldé ou la langue peule..........................................................................................35

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