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CM Stylistique de la prose :

Noms à retenir :

-Lanson : à inventer l’explication de texte.

-Albalat

On ne cherchait pas à comprendre le texte avant, on le lisait et on le déclamait. On lisait pour sois
même écrire.

Fin du 19eme : on ne lit plus pour écrire mais on lit pour connaître l’auteur et commenter le texte.

La stylistique englobe toutes les sciences entre linguistique et littérature.

On peut appliquer la stylistique a des textes littéraires, et non littéraires. Par exemple des discours
politiques, des campagnes de communication. Fait le lien entre forme et sens.

On sera amené en troisième année à faire des commentaires en stylistique. Lien entre forme/sens et
procédés/sens.

La stylistique permet d’argumenter et donner un contour plus ferme a une explication de texte.

Un texte à un ou plusieurs sens.

Un procédé est un phénomène digne d’être remarqué. On ne part pas de la citation mais du procédé
pour aller vers le sens.

Panorama des procédés :

Les procédés s'appuie sur le texte et sur le son : son / texte

Travail sur les figures de dictions

Travail sur le choix des mots : lexicologie

Relation entre les mots : syntaxe

Énoncé : énonciation

Texte : grammaire textuelle, poétique, rhétorique (prendre en compte aussi le lecteur)

Ce sont des gammes d’éléments pour trouver des procédés.

D'autres savoirs peuvent être convoqués par exemple pour l’interprétation.

L’histoire littéraire, le siècle. Le but est de ne pas séparer le fond de la forme. On pourra alors trouver
la spécificité de l’extrait grâce à ce travail.

La stylistique vient de la rhétorique : art de parler pour convaincre quelqu’un. Objet des orateurs et
nom des écrivains. Rhétorique date du 5ème siècle lorsque les paysans voulaient protester pour ne
pas être expulsés de Cécile en Italie. Il y a eu alors des recettes, contexte judiciaire. Cadre de manque
qu’il y avait. Accessible à tout le monde.

La rhétorique suppose qu’on prenne en compte trois paramètre :


-émetteur

-Message

-récepteur

1er espace corps social :

On utilise la rhétorique dans un cadre de tribunal. On a un accusé et un défenseur. On utilise le


passé, avec les valeurs juste / injustes. Il s’agit d’un discours judiciaire ici. Quand on défend dans le
domaine juridique, on fait une plaidoirie, et quand on accuse on appel cela le réquisitoire.

2eme espace dans le corps social : L’Assemblée politique

On conseille ou on est conseillé. On appelle ce discours le discours délibératif. Les conseillers


évoquent le futur uniquement et ils mobilisent la valeur de l’utile et de l’inutile.

3eme espace : Eglise, temple

Lieu de culte. Discours épidictique ou discours démonstratif. On blâme ou on loue (un éloge). La
dimension temporelle est le passé ou le présent et la valeur invoquée est l’admiration, le beau.

Ancrage de la rhétorique dans la société humaine avec ces trois corps sociaux.

Dans le cadre juridique et politique on essaye de convaincre en argumentant, tandis que dans le
discours épidictique on à un consensus.

Discours qui sont des genres oratoires. Ils se rattachent tous à ces genres rhétoriques.

Il faut différencier le genre oratoire et littéraire.

La rhétorique ne force pas la personne à croire, elle l’y amène doucement. On doit échanger des
arguments. Elle se trouve dans les régimes démocratiques et permet d’éviter l’utilisation de la force
physique, processus qui prend du temps.

Fabrication d’un discours :

-L’inventio : ne consiste pas à inventer. Consiste à trouver des idées. On nous demande un discours
et il faut trouver des idées et des arguments. Comme par exemple en dissertation. Ces arguments
sont des lieux communs aux trois genres oratoires, ou sont des lieux spécifiques à des genres
oratoires.

-Dispositio : consiste à mettre en forme et organiser le discours. Équivalent du plan. Il correspond à


l'enchaînement des arguments et à l’importance qu’on accorde à chaque argument. Même plan
selon le discours. Cela donne lieu à :

-un exorde. Il doit présenter la thèse. Équivalent de l’introduction.

-le narratio : écrit non neutre qui est déjà dans l’argumentation. Important dans le discours judiciaire.
-la confirmatio : on tire du récit des arguments. Il s’agit de l’argumentation, et du déroulement des
arguments. Il ne faut pas qu’il y en ai trop.

-Puis la Péroraison : confirmation / conclusion.

-L’elocutio : mise en mot, pour faire des phrases.

-La memoria : technique de mémorisation. Mémorisation par l’image des mots.

-L’actio : geste, prononciation, voix

On enseignait l’ensemble de ces étapes en rhétorique. Au 16eme siècle il y a eu une scission. On


séparait l’inventio de la dialectique. On ne parlait peu de la memoria, et actio. En rhétorique on avait
le dispositio et l’elocutio seulement. Le coup de grâce a été porter quand on a encore séparé
l’elocutio : ce qui a créé la stylistique. L’élocutio : mise en mots est l’ancêtre de la stylistique.

Travail semaine prochaine : essayer dans l’exemplier de trouver des extraits qui se rattachent aux
genres oratoires. Trouver un lien entre par ex le discours judiciaire, délibératif, épidictique.

Cours du 30/09/21 :

Inventio :

Il existe deux types d’arguments : les lieux et les états de cause.

Un lieu est un type d’argument très abstrait que l’on peut définir comme un point d’accord liminaire.
Comme une prémisse de l’argumentation. Tellement évident, qu’on peut l’oublier car il est très
visible.

Topos = métaphore spatiale du lieu, et aussi arsenal de l’argument. Il existe plusieurs métaphores
pour traduire topos.

Sans les lieux on ne peut argumenter lors d’un désaccord, il y a des lieux communs à tous les genres
oratoires, et certains sont spécifiques selon les genres.

Lieux communs :

-Lieu du possible et de l’impossible

-Lieu de l’existant et de l’inexistant

-Lieu du plus et du moins

- Le cliché.

Cadres de pensée, communs à tous les genres oratoires. Ils peuvent porter différents noms.

L’exemple est un argument qui découle de l’universel et de l’individuel = lieu commun

Au 17eme siècle, ce qui lie le topos et le lieu commun est le négatif.

Lieu spécifique :
Pour le genre judiciaire : lieu du juste et de l’injuste

Dans le délibératif : lieu de l’utile et de l’inutile

Genre de l’épiliptique : lieu du laid / mal + bon/ mauvais

Topos = pas négatif mais un motif.

Ex : on associe une jeune fille a une rose = pas un thème mais association. Eloge et tradition.

Argument :

- de définition : ex page 12 avec Voltaire

-De division : division d’un tout en des parties

-de la cause

-de la raison

-du contraire

-des circonstances

Exercice Page 12 :

Argument de comparaison

Argument du genre et de l’espèce

Droit de l’intolérance

Argument de l’incompatibilité

Argument de la cause et de l’effet ligne 12

L’argument de définition

Argument de l’exemple

Argument de la division

Droit naturel et droit humain = sont présenter sur le même plan alors qu’il nous explique que le droit
naturel est fondé sur le droit humain.

Dans le texte de voltaire nous avons de nombreux arguments qui cherche à convaincre c’est à dire
qui utilise la preuve logique ou c’est l'enchaînement du raisonnement qui amène la logique. Il se
présente comme un texte philosophique / logique. Essaye de persuader le lecteur. Littérature d’idée.

La dénonciation n’est pas être intolérant à l’intolérance (empêcher quelqu’un de vivre car il a des
idées différentes des nôtres).

Texte page 13 : Bossuet :

Argument de la cause à effet = dieu nous prévient et frappe par la mort même les rois et reines pour
nous avertir ligne 2
Ligne 5 : argument des contraires

Ligne 13 : argument de division, comparaison , de l’exemple

Arguments = preuves togiques objectives + preuves subjectives (pathétique éthique)

Arguments extratechniques= armes de crimes + preuves matérielles + témoins

Logos / ethos / pathos

L’orateur s’adresse à un publique qui est le pathos (orateur), a travers un message qui est le logos
(discours)

Dans le discours, il y a 2 sortes de preuves : objectives + subjectives.

1ere preuve subjectives :

-Preuve éthique :

Ethos = image qu’un orateur donne de lui-même. L’image peut fluctuer et changer. Lieu commun
dans tout discours, chose qui font que l’orateur continue d’écouter. L'image de l’orateur est
construite.

L’image ne correspond pas à la vie de l’auteur ni à sa véritable personnalité. Image construite et donc
fausse.

Ethos = mœurs réelles = défendue par Cicéron, quintilien. Lien entre ce qu’on dit et ce qu’on est.

Chez Aristote, l’éthos = mœurs oratoires.

L’ethos se fonde sur le bon sens, la vertue et la bienveillance pour Aristote

La vertue = ne pas dissimuler ce qu’on pense ou ce qu’on sais

La bienveillance = on essaie d’aider l’auditoire

Pourquoi léthos est une preuve = car elle permet dans le vraisemblable de nous faire confiance et
d’adhérer à ce qu’on dit

Ruth amossy + d. Maingueneau ont créé ethos prédiscursif (image qui est déjà là quand on prend la
parole) + ethos discursif (image construite par notre prise de parole et par le discours)

Exemple ethos prédiscursif : Tartuffe de Molière = utilise l’ethos + Don Juan = Sganarelle a déjà parler
de lui donc on connaît déjà son image de séducteur avant

Est-ce que l’ethos prédiscursif confirme, nuance, contredit l’éthos discursif ?

Intérieur de l’éthos discursif = 2 éléments à distinguer : moment ou il parle de lui = je / portrait +


procédés récurrents qui vont accentuer son ethos

Preuve pathétique = pathos = l’orateur doit tenir compte de son public qui n’est pas tjrs le même.
Ensemble des preuves caractéristiques qui concernent les auditeurs. Éléments qu’il faut connaître
pour susciter des émotions. On construit un discours à partir des preuves de l'auditoire pour
persuader.
L’émotion ne se restreint pas qu'à la pitié mais aussi aux autres émotions. L’orateur doit s'adapter à
son auditoire mais aussi comprendre ce qu’il pense.

Lieu spécifiques : ad misericordiam + ad baculum

Argument démagogique

Travail semaine prochaine appliquer en td les preuves subjectives appliquées par zola, et justifier les
preuves.

Dispositio :

Important de voir des étapes qui ne sont pas mentionnées comme le silence par exemple. Nous
allons travailler sur l’unité textuelle.

Opposition entre cohésion et cohérence des textes en linguistique. Nous allons travailler sur la
cohérence et la semaine prochaine sur la cohésion. Cours ancrées dans la linguistique qui est
rattaché à la rhétorique. La notion de cohérence désigne des propriétés d'un texte qui assure la
possibilité de l’interpréter par ex des informations qui sont congruentes avec le monde de celui qui
évalue les données. Il faut qu’il y ait un savoir partager. Michel charol = linguiste en 1978 à énoncer
des méta règles = règles qui ont une portée générale.

1ere métarègle : la répétition : pour être cohérent un texte doit comporter des éléments récurrents.

2eme règle : métarègle de progression : un texte cohérent progresse, se développe, ajoute des
éléments sémantique

3eme règle : de non contradiction : on ne peut pas se contredire car sinon on n’avance pas.

4eme règle : de relation : lien entre fait et dire évoqués

La cohérence créée l’unité dans un texte

Nous allons abordés 3 unités textuelles

I- L’Unité typographique
A retenir, travail sur ça la semaine prochaine.

On va examiner la disposition sur une page.

Ponctuation :

Il existe trois types de ponctuation

Ponctuation blanche : éléments qui séparent les lettres, alinéa entre les paragraphes, les marges +
notes de bas de pages

Ponctuation noire : chose non prononcé au 16eme siècle, signe qu’on ajoute entre les lettres et
qu’on appelle aujourd’hui la ponctuation
Autre Ponctuation mis à jour par Favriaud : ponctuation grise = ce qui s’ajoute aux lettres = le style
d’écriture, la police (gras, italique, capitales, surlignement)

L’intérêt de la ponctuation = trouver unité textuelle sur un plan générique

Ex : la ponctuation blanche est importante dans un poème. Certains vers ne court pas sur toute la
ligne, il y a aussi du vide en fin de ligne. La ponctuation blanche est un critère poétique

La ponctuation grise = nous aide à reconnaître des notices d’un dictionnaire : première page en
italique. La ponctuation peut avoir un lien avec unité textuelle.

Paragraphe : Unité typographique délimitée par un alinéa et par un retour à la ligne. Notion
Complexe à partir de l’époque romantique.

Fonction pédagogique : on sépare les éléments pour mieux les différenciers

Ex : une notice, un paragraphe = une étape

Fonction sémantique

Fonction énnonciatique

Il y a des paragraphes court : ellipse, air plus solennel, segmente le propos = vide narratif. Fréquent à
partir du milieu du 19eme siècle. On pouvait le faire car le papier coûtait moins cher

Paragraphe long : autre interprétation = marque de lyrisme, flux de la parole, évocation d’une
multiplicité.

Cette réflexion sur la longueur on peut la trouver dans les poèmes ou au théâtre (répliques d’un
personnages par ex)

Réplique : prise de parole par un personnage, unité minimale. Une longue réplique qui se détache
d’un texte est une tirade.

Poésie = différence entre vers cours et vers long. Chanson écrite en vers court et inpères. Les poèmes
d'éloges = mètres longs en alexandrins.

II-Séquence
On peut percevoir dans un texte plusieurs unités architecturelle. On peut différencier le récit du
discours.

Le discours

Le registre

Organisation fonctionnelle du texte

Nous allons voir la séquence aujourd’hui. C’est une unité architecturelle. On la doit au linguiste Mr
Adam. A écrit un ouvrage qui se nomme la linguistique textuelle = théorie des séquences pour réagir
à ce qu’il trouvait trop générale dans la typologie des textes.

4 grandes classes dans les textes :

Poésie
Théâtre

Roman

Littérature d’idée

Réaction contre ces 4 grands thèmes.

Fables de la fontaine le Loup et l’agneau : est-ce un poème, récit, texte argumentatif ???

Il considère qu’il y a des unités complexes et pas des textes.

Séquence : unité constituée de macro-proposition qui contient des micro prop

Adam propose des schémas abstraits, une séquence est observable quelque soit le genre ou elle
apparaît. La séquence est une structure, un modèle hiérarchique. Un texte peut être formé de
plusieurs séquences qui se succèdent ou de plusieurs séquences qui se mêlent avec généralement
une séquence dominante.

Fables narratives, d’autre sont dialogiques

Structure de la séquence narrative :

Pour Mr Adam, le reportage, faits divers, bande dessiné, histoire drôle, roman, nouvelle, conte,
utilisent une super structure narrative. Il envisage des degrés de narrativisation.

Ex : une naissance, mariage, divorce, mort : séquence narrative = énumération

Les plus forts degrés de narrativisation = il s’agit de 5 macro prop narratives :

Avant le procès

Début du procès

Au cours du procès

Fin du procès

Après le procès

Ou

Bornes du procès avant ou après le procès

+ noyau du procès

Le lien entre les phases est temporel et causal

Si une séquence narrative s’inscrit dans une séquence dialogale= nous aurons alors des éléments de
cette insertion

Il faut des prémices pour aller vers une conclusion, il y a des arguments entre les deux, ordre non
linéaire parfois

Cours du 28/10/21

Résumé :
La dispositio = structure du texte = exorde + narratio + confirmatio + péroraison = tout cela concerne
la rhétorique. On veut trouver l’unité du texte grâce à tous ces éléments.

Littérature = abcd : ponchia + séquences + isotopie

Dans la séquence argumentative certains éléments peuvent être passés sous silence. On peut avoir
une thèse implicite, c’est le cas d’une fable sans moralité par ex. On peut aussi avoir certains
arguments qui manquent et puis l’ordre n’est pas forcément linéaire. La conclusion peut être donnée
au début, elle peut aussi être reprise à la fin.

Plusieurs ordres dans la présentation des arguments

Plusieurs types de succession d’ordre, soit on pars des arguments les plus faibles pour aller vers les
plus faibles, soit on met l’argument fort au milieu en l’entourant d’arguments faibles.

Cicéron dit qu’il ne faut pas mettre trop d’arguments car sinon on ne sait pas ce qu’on veut dire.
Nombre d’arguments limité pour être efficace.

La volumétrie peut être intéressante :

-développement de l’argument principal : on accorde plus d’importance à l'argument fort.


Développement dans les textes didactiques.

-développement argument : argument faible : polémique péroraison

La séquence explicative cherche à diffuser une connaissance en la mettant à la portée du lecteur,


différente du discours scientifique. Elle fait une synthèse de données et une volonté de les clarifier.
On remonte de l’indice a ce qu’il indique. On part du feu à l'incendie. Rapport logique entre les
éléments.

schéma textuelle : « si … c’est que » le c’est que introduit l’explication.

Marqueur de causalité.

Organisateur textuelle aussi = ce qui organise la structure du texte : en premier lieu, en second lieu

poncha

Il peut arriver que l’explication ne soit pas signalée tout de suite. Elle fait l’objet d’une relecture
« voilà pourquoi » par ex.

On peut aussi avoir des présentatif comme « c’est, voilà »

Ces connecteurs / présentatifs articule la preuve a une réalité.

L’explication s’achève sur un consensus. Il ne faut pas la confondre avec la séquence argumentative.

Séquence dialogale = il s’agit d’un échange. Les macropropositions (unité à l'intérieur d’une séquence
qui s’articulent entre elles) sont des interventions d’un locuteur et d’un interlocuteur. Par ex : la fable
du loup et de l’agneau.

La volumétrie permet de savoir qui a le pouvoir. Indice d’un rapport de force.

Selon Jean Michel Adam, la séquence descriptive n’existe pas car pas de lien entre les parties et un
tout d’ordre hiérarchique. Dans une séquence descriptive = pas vraiment d’ordre, ressemble à un
catalogue plutôt. Selon lui dans les descriptions on sélectionne une partie et on la qualifie.
Description non ordonnée.
Il faut retenir ces types de séquences et leur articulation + effet de dominante.

Cas fréquent de combinaisons identiques sont proposés. Extrait = plusieurs séquences qui relèvent
de la même variété, on peut aussi avoir une combinaison de séquences différente avec une séquence
qui domine.

Les combinaisons peuvent se succéder, s’alterner, s’enchasser.

Par exemple dans le texte de Perrault = dans la séquence narrative on a une séquence explicative +
argumentative.

Comment trouver la dominante ?

Le plus grand nombre de séquence relève de celle-ci = par ex un comte.

Soit c’est le type de la séquence enchâssante qui va donner la dominante.

La dominante peut être chiffrée.

III- l’Isotopie

Déf : iso = même et topie = topos = lieu

L’isotopie est le retour d’un même sème, d’une même unité sémantique. Si un texte est cohérent, il
est isotopique. Notion introduite en linguistique par Greimas, importé de la physique. L'intérêt de
l’isotopie est de réunir des éléments éloignés les uns des autres, en littérature c'est ce qui permet de
différencier la métaphore de la comparaison = allotopie. Sème récurrent qui n’est pas récurrent.

Ne pas confondre le s-le et le champ lexical

Ex isotopie linguistique = Caroline se promène en chantonnant.

Quels sont les sèmes qui reviennent ? Point commun qui fait que c’est cohérent ?

Sème de l’humain qui se promène en chantonnant, on ne pourrait pas dire « un arbre se promène en
chantonnant »

Sème générique ici. Pas un champ lexical.

Le sème peut être aussi spécifique. On peut avoir un sème qu’on ajoute à un sème générique et qui
différencie une lexie et une autre.

Différence entre chaise et fauteuil = ils sont différenciés par les bras.

25 novembre : devoir sur table sur le cours et les questions = contrôle en td

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