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et de la Recherche Scientifique
Chargé du cours :
BERRIRI MED TAHER
Préparé par :
NESRINE TRABELSI
Etudiante en Master 1 MBA
nesrinetrabelsi94@gmail.com
Table des matières
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………2
1/ L’EVOLUTION DE LA PENSEE SUR LE CONCEPT DE LA REPRESENTATION
SOCIALE………………………………………………………………………………………………………………………5
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………13
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LES REPRESENTATIONS SOCIALES
INTRODUCTION
Elles sont présentes dans la vie mentale quotidienne des individus aussi
bien que des groupes et sont constitutives de notre pensée comme produits de la
mentalité collective culturellement déterminée.
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Selon Moscovici, une représentation sociale comporte trois dimensions:
l’attitude, l'information et le champ de représentation.
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voile islamique à l’école ou de la burqa en ville. Cette représentation est
quasiment devenue un stéréotype culturel négatif générateur de conflits
d’acculturation qui conduit à une interdiction par la loi afin d’harmoniser
représentation majoritaire et réalité sociale.
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1/ L’EVOLUTION DE LA PENSEE SUR LE CONCEPT DE LA REPRESENTATION
SOCIALE : D’INDIVIDUELLE A COLLECTIVE ET DE COLLECTIVE A SOCIALE
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On comprend qu'une telle représentation soit homogène et partagée par
tous les membres d'un groupe. Elle a pour fonction de préserver le lien entre eux,
de les préparer à penser et agir de manière uniforme. C'est pourquoi elle est
collective, et aussi parce qu'elle perdure à travers les générations et exerce sur
les individus, trait commun à tous les faits sociaux, une contrainte.
Telles que présentées par Moscovici ont permis de poser les conditions
nécessaires à l’émergence d’une représentation sociale. Ce regret d'absence
d'éléments supplémentaires nécessaires à l'étude d'une représentation sociale
sera corroboré par Moliner (1993a), qui ajoutera cinq critères indispensables à
l'élaboration et à l'étude d'une représentation.
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Ø L’enjeu.
L'objet et le groupe étant strictement définis, il nous faut nous interroger sur
ce qui unit ces deux derniers. Il s’agit de l’enjeu que le groupe associe à l’objet. Le
groupe est une entité indivisible qui a sa propre conception des stimuli
environnants. Conserver cette conception assure au groupe son identité. L’enjeu
est nécessaire à sa cohésion sociale puisqu’elle renforce la consensualité au sein
du groupe. Selon Moliner, « dire [...] que l'objet de représentation a valeur
d'enjeu, c'est placer cet objet au centre d'une interaction sociale » (1996, p.44).
Cela crée donc une dynamique sociale.
Ø La dynamique sociale.
Ø L'absence d’orthodoxie.
Un groupe orthodoxe est un ensemble d'individus régis par une instance qui
dicte leur conduite. Bien que l'on ne puisse pas « éliminer de la notion de
représentation sociale les références aux multiples processus individuels,
interindividuels, intergroupes et idéologiques » (Doise, 1982, p.89), un groupe ne
peut pas constituer de représentation sociale en présence d'un système
orthodoxe car cela constituerait alors un filtrage cognitif.
Telles sont les conditions énoncées par Moliner afin de permettre l'émergence
des représentations sociales. Si elles sont respectées, alors le groupe va pouvoir
façonner l’objet par l’objectivation et l’ancrage.
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3/ CARACTERES DES REPRESENTATIONS SOCIALES
Il peut paraitre répétitif, mais cet aspect abordé dans l’évolution de la notion
est abordé ici pour clarifier la dualité.
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En effet, si la représentation individuelle est propre à chaque membre du
corps social, pour les représentations collectives, c’est le corps social tout entier
qui s’exprime. Ainsi, le sociologue suppose l’existence d’une pensée collective
auquel chaque membre d’une société contribue, et qui va agir sans que les
individus en soient conscients.
C’est Jean Claude Abric qui propose en 1976 la théorie du noyau central. Selon
ce modèle, une représentation sociale s'organise autour d'un noyau central,
composant fondamental qui détermine la signification et l'organisation de la
représentation. Ce noyau est consensuel et collectivement partagé. Il se
caractérise par une cohérence, une stabilité qui lui permet de résister aux
changements. D’autres d’éléments sont dits «périphériques» parce qu’ils sont
plus instables et moins prégnants dans la représentation et s’organisent autour
du noyau central. Schématiquement, on a :
- d’un côté : le système central qui est le fruit des déterminismes historiques,
symboliques et sociaux et qui structure les pensées relatives à l'objet ;
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- d’un autre côté : le système périphérique, en prise avec les contingences
quotidiennes, qui permet, dans une certaine mesure, l'adaptation de la
représentation à des contextes sociaux variés. Flament utilise la métaphore du
"pare-chocs" pour expliquer que le système périphérique absorbe les conflits
entre la représentation et la réalité. Il y a adaptation du système périphérique, en
vertu d'un principe d'économie et en cohérence avec le noyau central.
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Initiatrices des conduites, elles permettent leur justification par rapport aux
normes sociales, et leur intégration.
Elle a aussi, un aspect prescriptif. Dans ce sens, elle définit ce qui est licite,
tolérable ou inacceptable, ce qui est vrai ou faux, dans un contexte social
donné.par exemple, la société intègre que « VOLER » et « MENTIR » c’est mauvais
et que « AIDER » et « DIRE LA VERITE » c’est bien.
Les représentations ont aussi pour fonction de situer les individus et les
groupes dans le champ social...(elles permettent) l'élaboration d'une identité
sociale et personnelle gratifiante, c'est-à-dire compatible avec des systèmes de
normes et de valeurs socialement et historiquement déterminés.
Jodelet parle d'affiliation sociale : " Partager une idée, un langage, c'est aussi
affirmer un lien social et une identité.
Elles nous semblent très liées aux fonctions précédentes. Elles concernent
particulièrement les relations entre groupes et les représentations que chaque
groupe va se faire de l'autre groupe, justifiant a posteriori des prises de position
et des comportements.
Selon Abric, il s'agit d'un " nouveau rôle des représentations : celui du
maintien ou du renforcement de la position sociale du groupe concerné.
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CONCLUSION
Mais qu’en est-il de l’apport des mentalités nouvelles, celles qui n’ont pas
encore été façonnées, celles venues d’autres horizons avec ses propres
stéréotypes, celles des étrangers ? Cet apport serait-il considéré comme
périphérique et donc en mesure de déclencher le mécanisme d’adaptation du
noyau central ?
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Références :
https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/normes/20-les-
representations-sociales
https://www.cairn.info/la-pensee-sociale--9782130497776-page-63.html
https://www.toupie.org/Dictionnaire/Representation_sociale.html
https://journals.openedition.org/osp/1770?fbclid=IwAR3ykSsxY_eogumDoTP
ZeCR_aMXoGuXCUGen-qKLbiShfHIk8ZBq-40lGlc&lang=fr
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