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Sociologie du genre

1- 11/02/19
Examen : 2h le 29 avril

Plan
Genre culture et art
Culture et science
Genre et sport

Objectif : aborde un certains nombres de dimensions qui comprend ce que sont les rapports de genre
> La question des discrimination et stéréotype, engagement associatif, question scientifique

• Référence bibliographie

BERENI, CHAUVIN, JAUNET, REVILLARD « Introduction aux études sur le genre » 2012
>Manuel qui rassemblent plusieurs éléments et qui aborde toute la dimension sur le genre

DAVIS Annick, LOUVEAU Catherine «Sports école et société : la différence des sexes » 1998
>Un des premiers ouvrage sur la question du sport

DEVREUX « Les sciences et le genre : déjouer l’androcentrisme » 2016

GARDEY LÖWY «L’invention du naturel : les science et la fabrication du féminin et du masculin » 2000

GUIONNET, NEVEU «Féminins/masculins. Sociologie du genre » 2009


>Manuel

SINIGAGLIA-AMADIO « Enfance et genre. De la construction sociale des rapports de genre et ses


conséquences » 2014
>Fil conducteur : comment depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte les différents mondes construisent la
socialisation construit le système de genre

Sabrina et Jéremy SINIGAGLIA-AMADIO « Temporalités de travail artistique : le cas des musicien.nes


et plasticien.nes » 2017

WIELS Joëlle «LA différence des sexes : une chimère résistante » 2006
>Chapitre d’un ouvrage VIDAL «Féminin masculin : Mythes et idéologies »

➢ Mise en garde sur la notion de genre


Dans l’espace médiatique elle a percé depuis quelques années mais on en dit un peu n’importe quoi,
notamment via le concept de la théorie du genre. La théorie du genre n’existe pas, il y a des études sur le
genre, ce sont des groupes plutôt réactionnaires qui entendent lutter contre les questions d’égalités
filles/garçons, la déconstruction des rapports de genre etc.

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I. Historique sur la notion de genre

« Les études sur le genre pourrait être définit de façon très large comme l’ensemble des recherche qui
prennent pour objet les femmes et les hommes, féminin et le masculin »
>BERENI, CHAUVIN, JAUNET, REVILLARD « Introduction aux études sur le genre » 2012

Cette question est très ancienne (14ème siècle), on trouve toujours une personne qui a fait un écrit qui à
interrogé la question des rapports femme/homme mais on ne date pas le début de cette réflexion à cette
époque car ça reste très faible en nombre, cela n’a pas déclenché une vague de recherche.

C’est dans les années 60/70 que ça va démarrer, même si dés les années 30 on retrouve un texte de
Margaret MEAD qui engage une réflexion sur le déconstruction des « rôles de sexes »
Anthropologue, elle mène différentes enquête en Océanie et s’aperçoit que d’une société à l’autre on ne
construit pas les individus de la manières. Elle constate que dans certaines sociétés on a des individus qui
sont construits avec l’idée qu’une femme doit être douce et un homme qui se doit d’être courageux. Dans
l’autre société on voit de l’extrême violence pour l’homme et dans une autre une extrême douceur.
Elle montre dans son travail que des tempéraments, traits de caractères qui sont souvent pensés
comme étant intrinsèquement masculin ou féminin n’ont pas d’origine biologique, car d’une société
à l’autre on retrouve de fortes différences. Cela lui permet de montrer que ces propriétés là ne sont pas
inné, inscrit dans un patrimoine éminemment masculin ou féminin mais construit par la culture et la
société dans laquelle l’individu est, ce qui va déterminer/influencer l’individu futur (construction sociale
différenciée mais pas toujours)
Elle observe aussi que ce sont les valeurs associé aux masculins qui sont vu comme supérieur et
valorisé

Robert STOLLER, psychologue, mettra en avant la notion de genre (popularisation du terme) en 68. ce
terme est déjà utilisé par ses confrère depuis les années 50 pour parler des personnes transgenres.

Ann OAKLEY est la première sociologue qui va s’emparer du terme en 72 « Sex, gender and society ».
Elle va mettre en avant que la notion de sexe renvoi au biologique et le genre au culturel
>Première phase de la notion de genre

L’historienne américaine Joan SCOTT mettra en avant la dimension de pouvoir au cœur du système de
genre. Le genre serait ce qui fait passer du féminin à la féminité et du masculin à la virilité

Evelyn FOX KELLER, physicienne et écrivaine, dit que le genre est « ce qu’une culture fait du sexe, la
transformation culturelle d’enfant mâle et femelle en homme et femme adulte »

Les auteurs du manuel « Introduction aux études sur le genre » (BERENI, CHAUVIN, JAUNET,
REVILLARD ) complètent leurs définition en mettant en avant que ces recherches ont permis d’enrichir
la recherche en général et pas que celle des question de genre en faisant bouger des mythes et en
questionnant des choses non questionné jusque là

• Les apport importants de cette étude :

1- Le fait d’avoir adopté une posture constructiviste dont le but est de rompre avec l’essentialisme
qui dit que c’est notre être fondamentale (le sexe/être femme ou homme) qui fait ce que nous sommes

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Simone DE BEAUVOIR dira plus tard : «On ne naît pas femme on le devient »
>Opposition inné/acquis

Il n’y a dont pas d’essence de la féminité ou masculinité, c’est un apprentissage tout au long de la vie

2- L’adoption d’une perspective relationnelle


Les études sur le genre ne sont pas des études qui cherchent à défendre les femmes mais de montrer le
traitement différentié entre femme/homme. Ce n’est pas des études exclusivement sur les femmes, on est
sur une perspective comparative pour comprendre le système dans lequel on est.

3- Le rapport de genre est un rapport de pouvoir, asymétrique, avec une hiérarchie.


Cela montre que l’on est pas simplement au niveau de la différence (ce qui pourrait être positif) mais
cette différence est hiérarchisée, ce n’est pas seulement différent mais mieux, légitime, valorisé.
Ce illustre comment ces différences sont classées et classantes.
Différences à la fois sur le plan matériel (on ne retrouve pas les hommes dans les mêmes places dans la
hiérarchies, rôles, métiers) et symbolique (tous les systèmes de représentation et valeurs associées aux
féminins et masculins).

• Concernant la question des rapport de pouvoir, les auteurs vont proposé diverses notions pour
expliquer cela :

-DELPHY Christine va construire dans cette perspective la notion de patriarcat qu’elle construit
comme étant la transposition de la notion de lutte des classes chez Marx pour transposer le rapport de
pouvoir qui existe dans la société dans son ensemble (plan économique) à l’espace domestique. Elle
montre que le système patriarcal repose sur l’exploitation gratuites des femmes, du travail des femmes
dans l’espace domestiques par les hommes (père et autres hommes présent dans la maison.

-Françoise HERITIER parle de « balance différentielle des sexe » qui montre l’idée que quelque soit la
société dans laquelle on regarde dans le monde (historiquement et encore aujourd’hui), malgré que celles
ci s’organisent différemment et quelque soit le fonctionnement ce sont les valeurs qui se rattachent aux
masculins qui dominent et sont centrales. Elle dit que c’est lié à la maternité, et que les femmes à la
différences des hommes sont capable de produire du mâle et du femelle ce qui explique que les hommes
ont voulu avoir un contrôle du corps des femmes car on contrôle sa maternité, sexualité et ainsi l’identité
du groupe.
>Renvoi à LEVI STRAUSS et l’échange des femmes organisé par les hommes

-BOURDIEU dans « La domination masculine » montre comment tout cela s’inscrit dans les structures
de la sociétés, tous les éléments participent à la différentiation hiérarchisée entre les sexes

On est ainsi dans une valorisation systématique de masculin au détriment du féminin dans les
sociétés. Cette domination ne s’exerce pas seulement des hommes sur les femmes parce que c’est la
dualisation féminin/masculin qui est en sois oppressive. Ce système assigne à toutes et tous une place
donnée et des valeurs associé (exprimé ses émotion, être courageux, doux ou pas)
Elle s’exerce ainsi sur les garçon obligé et tenu de faire preuve de virilité (injonction à la virilité avec un
seul type de virilité).
On observe aussi qu’en cas de transgression de genre un certains nombre de sanctions sociales sont
présentes. Celles ci peuvent aller de la simple remarque (« ah tiens tu fais de la danse ? ») à des insultes
souvent homophobes, dans le cas d’homme, et qui peuvent aller jusqu’à de la violence physique.
>Système de genre oppressif et violent

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Ces transgressions de genre opéré par les filles sont souvent moins stigmatisée ou moins violemment

-Caroline CHIMOT s’intéresse aux garçons qui font de la gymnastique rythmique synchronisé montre
qu’il y 3 types d’attitude des garçons qui la pratique : pratique en cachette, arrêt au bout d’un moment (si
cela s’est su, face aux critiques), parle de la JRS en remettant cette pratique dans le monde masculin et
des valeurs masculines (beaucoup d’entraînement, être musclé, compétant) en faisant basculé leurs
pratique du côté de la performance avec des qualificatif du masculin pour tenter de se réapproprier la
pratique et de gagner en légitimité.

4- Imbrication des rapports de genre dans d’autres rapport de pouvoir (intersectionnalité)


On est jamais que femme ou homme on est aussi d’une certaine classe sociale, croyance, couleur de
peau, orientation sexuelle etc chaque élément est pris dans un rapport de pouvoir

Concernant les tâche ménagère : on constate que les femme on réduit de 9h et les hommes ont augmenté
leurs implications de 7min, il s’est donc passé autre chose que l’implication des hommes.

• Explications :
-Développement et démocratisation large de tout un tas d’outils électro ménager, objet du quotidien qui
font gagner du temps

-Notre rapport au propre et au ranger à un peu évolué, on est en tendance beaucoup moins nombreux
a repasser les serviette de toilettes, sous vêtement, moins de travail de couture (chaussette) etc alors que
c’était le cas il y a 40/50 ans par exemple.

-La capacité de délégation c’est-à-dire la d’employer quelqu’un, utiliser un service


Mais toutes les femmes ne sont pas en capacité d’acheter ces services, la question des moyens se pose.
Ce sont essentiellement les femmes les plus favorisés pécuniairement qui sont en capacitées de déléguer,
et ce sont les femmes issue des classes populaires qui sont dans ces métiers
>Importance de croiser les milieux sociaux d’appartenances
On voit aussi une différence entre femme issue de l’immigration et femme née en France dans les
emplois occupés

En combinant ces 4 dimensions on voit que la définition qu’on pourrait donner du notion de genre est la
suivante : système de bicatégorisation hiérarchisé entre les sexes (hommes/femmes) et entre les
valeurs, les représentations qui leurs sont associées (masculin/féminin).

➢ Pourquoi ces bicatégorisations de genre s’imposent avec tant d’évidence (semble naturel) ?

-BLÖSS parle «d’évidence du naturel ou du naturel de l’évidence » avec une impression d’une évidence
qui serait finalement liée à la force de la socialisation qui contribue à construire tout au long de la vie
l’individu.
Aucune scène sociale, aucun moment de la vie n’échappe à la socialisation c’est ce qui en fait sa force,
que cette socialisation soit implicite (due à l’observation ou explicite).

-« Il n’existe pas de façon naturel chez l’adulte » (manière de faire, se ternir etc est socialement
construit)
>MAUSS 1934

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-Due aux fait que les stéréotypes de genre se déploient dans l’ensemble des espace traversé, publique ou
privé
>Les objets socialisent (on parle de «périphérie de socialisation») dans le sens où ils contraignent le
corps.

-Construction du rapport passivité/activité et attente/action différent entre filles et garçons qui est
différent

-On a un intériorisation des normes qui se fait depuis la naissance, ce qui peut nous indiquer à quel
point on a intériorisé ces normes c’est le fait d’être son propre gardien des normes. On peut alors être
dans la culpabilité par rapport à quelque chose qu’on fait/dit/ressent ou des choses qu’on ose pas dire
>FOUCAULT parle de discipline des corps notamment dans « Surveiller et punir »

• La compréhension de ces mécanismes est difficile à faire passer car :

-Ce système de genre est très présent partout et là depuis longtemps (construction historique)
Cela peut être démotivant et difficile de se mobiliser

-Beaucoup d’actions de formations/sensibilisations pour expliquer le système de genre et ce qu’il produit


notamment en terme de liberté de choix de chacun.e sont dit plus d’actualité via l’illusion de l’égalité.
Il y a une égalité en droit depuis les années 83 (arsenal juridique complet avec droit du travail, droit de
disposer de son corps, droit politique). Comme on a cette égalité en droit on a l’impression que c’est
acquis, on met en avant que c’est juste une histoire de choix.
>Sociologiquement on sait que ce n’est pas pertinent, rien que sur la question de choix.

-On met en avant que ce n’est qu’un détails

-L’argument récurrent, et souvent final, est celui du déterminisme biologique avec l’idée que les sexes
sont différents
>L’instinct maternel, les besoins sexuels plus important chez les hommes

➔ Voir documentaire «Pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes ?» de Priscille
TOURAILLE

« Derrière le masque de la biologie c’est la société qui s’exprime en ventriloque. Les société ont souvent
du mal à accepter que les règles viennent d’elle même [...] c’est pourquoi elles les font venir d’un
extérieur » - Christine DELPHY

Le fait de renvoyer à la biologie est un des effets pervers entre distinction de sexe (biologique) et genre
(culturel). A partir des années 80 des féministes disent qu’il faut arrêter de distinguer les deux car cela
contribue à faire de la notion de sexe la fonction première et que le genre ne découlerait que de la
première.
DELPHY et, BUTTLER montrent précisément que le sexe est déjà aussi du genre car il y a déjà du
codage social

WIELS Joëlle s’est intéressée aux chromosomes qui contribuent à déterminer les sexes mâles et
femelles. Elle rappelle dans son article qu’il n’y a que quelquex années qui séparer la découverte de
caryotype habituelle et inhabituelle (intersexualisation) mais on n’en parlera pas au même moment tout

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en ne les rendant pas visible de la même manière. Des chercheurs montrent aussi que la classification des
hormones entre hormones mâles et femelles est aussi abusive et sans fondement.
Elle rappelle aussi que cela fait des décennie que les connaissances par rapport à la procréation ont
complètement contredit le modèle dominant des représentations qui met en avant l’idée que l’ovule est
passif et attend les spermatozoïdes (passivité du féminin), cette représentation est fausse.

Catherine VIDAL s’est intéressée à la question des cerveaux.


Le concept de plasticité cérébrale c’est-à-dire le fait que notre cerveau à la naissance n’a que 10 % des
connections neuronale, 90 % des autres se feront à partir de la naissance donc à partir de l’arrivé dans un
contexte donné (famille, pays, culture).
>Montre que le biologique ne fait pas tout

FAUSTO-STERLINE «Corps en tous genres : la dualité des sexes à l’épreuve de la science » 2012
Ouvrage qui questionne la dualité des sexe, le caractère binaire. Dans «Les cinq sexes », petit ouvrage de
démocratisation du premier, elle déconstruit le caractère binaire des sexes
Elle montre aussi l’élargissement des 5 allèles utilisés pour déterminer le sexe varient (XX XXX ou XX
YXX).

2- 27/02/19

II. Genre, culture et art

On aborde la notion d’art et culture car la question culturelle est une part importante de ce qui fait notre
environnement social et ce qui contribue à la construction de notre identité. De plus, la critique des
productions culturelles par les études de genre existent depuis les années 70 où elles se sont très
développées et on connu un renouveau en France et ailleurs avec les cultural studies (littérature pour
enfant/ado, les pubs, les manuels scolaires, les mangas, séries, films) qui décryptent tout un tas d’objet
culturel et artistique au prisme du genre en questionnant la place des femme/homme et les valeurs
féminin et masculin présent dans les œuvres produites.
Les livres pour enfant méritent intérêts car il y a a la fois du texte et des images qui représentent d’autant
mieux la représentation que l’auteur a voulu mettre dans sa création, si on a que des mots on aura pas
exactement en tête la même personne (incarnation différente). On a alors des élément d’autant plus clair
pour montrer l’intention de l’auteur, l’interprétation est alors plus proche de l’intention de celui ci.

• La question de la publicité a été aussi très analysé car :

-Elle joue souvent le jeu des stéréotypes pour vendre d’avantage, y compris avec les stratégies de bad
buzz c’est-à-dire qu’on fait une première pub TV/affiche qui va poser problème (ouvertement sexiste,
raciste), c’est généralement l’intention des publicitaires pour créer l’énervement pour ensuite s’excuser et
reposer une deuxième pub, créant ainsi le fait qu’on parle d’eux beaucoup plus.

-La publicité est un espace qui accompagne les transformations d’une société. Si on regarde les
archives des publicités on reconnaît l’époque dans les styles/coupes/façon de parler mais aussi la manière
de mettre en scène les personnages dans la pub.
>Très fait pas les personnes en info com mais aussi par les sociologues qui vont travailler le support et
aussi en questionnant la réception de la pub auprès d’un public.
Chacun en fonction de qui on est, notre histoire et parcours lira avec un œil critique qui va varier,
d’autres vont adhérer et d’autre non etc.

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A) La question de la littérature jeunesse et les stéréotypes de genre

La recherche débute dans les années 70, un certains nombre de conseils et constats ont été envoyé en
direction des illustrateurs, auteurs et éditeurs.

➢ Concernant la production
Sylvie CROMER s’est particulièrement intéressée à la question depuis les années 90, dans son article de
2010 «Le masculin n’est pas un sexe, prémisse du sujet neutre dans la presse et théâtre pour enfant »
publié dans le cahier du genre.
Elle dit que les stéréotypes les plus flagrants (mère à la cuisine, le père dans son fauteuil etc) semblent
s’être estompés mais n’ont pas totalement disparut, on retrouve encore une quantité de stéréotypes de
genre extrêmement présents. Elle montre que le sexe comme l’âge sont les deux marqueurs principaux
des personnages de la littérature pour enfant, que ce soient des personnes humains ou non humains
qui seront aussi sexués.

Anne DAFLONT-NOVELLE a travaillé sur un corpus d’album pour des enfants de 0 à 9 ans et note que,
du point de vue des héros, on a deux fois plus de héros masculins dans ceux ci et c’est surtout le cas
pour les albums destinés au plus jeunes (moins de 3 ans). Elle remarque que quand on laisse le choix aux
enfants plus âgés ils vont montrer une préférence pour les héros qui sont de leurs sexes, et quand ils
inventent une histoire c’est la même chose.
Compte tenu des pratiques des enfants (en terme de choix d’ouvrage et création) cela montre
l’importance d’avoir des modèles varié et divers d’héro et héroïne pour les enfants car en terme de
projection et d’identification ils et elles ont tendance a aller vers ce qui est proche d’eux, si on a une sur
présentation de héros cela signifie que pour les filles il y a une palettes moins étendus.
Quand on regarde la littérature pour les petites filles (première âge) on observe qu’il y a beaucoup de
princesse, fées, rose, paillettes etc, chose qu’on retrouve aussi dans les jouets et déguisement, en terme
d’imagination et de modèle proposé cela reste très concentré autour de quelque personnage et manière
d’être, les super héroïne arrivent bien plus tard.

Les contextes dans lesquels on va trouver les personnages seront aussi différents, les garçons sont
d’avantage représentés à l’extérieur et les fille d’avantage à l’intérieur, les garçons sont en situation
sportifs mais aussi en profession et activité et les personnages féminins souvent dans des rôles
domestiques (rôles de maman)
>Pour les garçon on ne retrouve pas que des activités qui relèvent de domestique et privé, en terme de
projection et place donné dans l’espace public et privé c’est sont important.

Dans la maison, on retrouve dans ce qui est analysé les classiques : ce sont essentiellement les mères qui
font les tâches domestiques alors que les pères sont en situation de loisir avec leur enfant et très souvent à
l’extérieur avec lui.
Autre constat : les femmes sont d’avantages représentées, par rapport a avant, mais exercent très
rarement une activité pro (22 % des personnages sont mis en situation professionnelle) alors qu’en
France les femmes sont 48 % de la population active. Par contre, on retrouve la même structure par
rapport à la question des métiers, comme dans la réalité les hommes exercent dans une palette large de
métier (85 % des métiers) alors que pour les femmes elle sont concentrées dans 33 % des métiers.
>Peu de diversité du côté des filles. La ségrégation sexué du marché du travail va au-delà de réel dans
les albums.

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Les métiers les plus représenté du côté des femmes sont infirmière, sage femme, puer, instit, chanteuse et
mannequin (élément du care/prendre soin en direction des enfants ou d’autres personnes ou de
l’esthétique)
Ségrégation verticale aussi : les fonction d’encadrement ou direction sont exercés par des hommes alors
que les femmes vont être d’avantage au niveau du renfort, de l’assistance, la secrétaire etc
>Fonction inférieur, dépendante de l’autorité d’un personnage masculin

Même quand les métiers sont mixtes (même métier) on ne va pas représenter les personnages de la même
manière en fonction de leur sexe. Quand ce sont des femmes enseignantes par exemple elles sont
entourées d’enfants (dans la classe ou la cours) quand ce sont des hommes on ne les voit pas forcément
avec mais installé à la table, le soir (on les imagine entrain de corriger des copies etc).
>Même métier mais pas incarnés de la même manière

➔ Voir photo campagne de recrutement de l’éducation nationale de 2011


L’accroche principale est différente, et dans la couleur et l’attitude on est pas dans le même espace.
On ne sait pas si Laura bosse ou est en vacance, attitude décontractée.
Julien est très concentré, sur une table avec un ordinateurs. Cela renvoie à l’opposition classique femme
plus littéraire et homme matheux.
Couleur : rose pour les fille et bleu pour les hommes
Question du temps de travail : la lumière n’est pas la même entre les deux, cela laisse penser à des
périodes différentes. Laura n’est pas sur un travail tardif ou tôt le matin.
Concernant le texte : les termes ne sont pas les mêmes pour valoriser et parler du métier

Lorsque les héros sont des animaux, on retrouve le même type de rapports de genre voire même
plus (1 personnages féminins pour 4 personnages masculins) Ce n’est pas le même types d’animaux pour
représenter les deux sexes.
Animaux masculin = fort et font peur (ours, loup, lion)
Animaux féminin = plus petits (souris, coccinelle, guêpe) ou insectes tant dans les albums jeunesse que
dans certaines productions cinématographiques.

Les enfants sont exposés à ces rapports de manières systématiques, cela pose un soucis en terme
d’égalité, ces représentation semblent les seuls possibles des rapports de genre pour les enfants.
Quand un personnage est animal mais non humanisé, par définition c’est censé être un personnage
masculin. Mais quand on cherche à dire le genre, l’animal à soit un petit nœud, un collier, du rouge à
lèvre, un tablier etc, on met ainsi en scène avec des objets stéréotypiques pour signaler à l’enfant que
c’est un personnage féminin.
CROMER montre aussi que les personnages indéterminés du point de vue du sexe sont très rare (dans
son enquête 12 % dont on ne sait ou ou ce n’est pas dit), généralement ces personnes se retrouvent
généralement associées par un sexe soit par le parent qui lis ou par l’enfant lui même. Le sexe est définit
selon l’activité du personnage.

Christine DETREZ, montre dans une autre étude portant sur les encyclopédie scientifique à destination
enfant écrite en 1990 et 2003 qu’on retrouve dans celle ci, sous couvert de vérité scientifique, a un travail
de construction du biologique qui reproduit une vision extrêmement hiérarchisée et très essentialiste
de la différence des sexes.
Enquête portant sur 21 livres, les 2/3 ne représentent que des corps d’homme et garçon, 7 mixtes et 1 seul
qui n’avait qu’un corps de fille
>Sur représentation du corps masculin qui sert de modèle

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Dans les 7 mixtes elle observe le traitement différentié fait de ces corps, les corps masculins sont
utilisés pour illustrer le travail actif des muscles par exemple ou pour présenter le cerveau (dans 12 cas
sur 13). Les opérations du corps volontaires et complexes sont aussi représentés par des corps masculins,
ils sont aussi plus représentés dans l’action, l’effort.
Les corps des filles sont utilisés pour illustrer des phénomène biologiques qui sont passifs ou
involontaires (réflexe, exécution des ordres du cerveau tel que le système digestif, lymphatique,
hormonal etc). Les garçons sont plus représentés dans l’action, l’effort.
>Opposition corps actif et passif récurent

Sur la question du corps en mouvement, elle explique qu’on montre un corps sportif de garçon pour
montrer les muscles utiles (pour taper dans le ballon par exemple) et pour les filles pour parler de la
sudation au moment de l’activité (réaction involontaire et passive du corps qui est à réponse à quelque
chose)
>Les moindres détails sont différenciés et hiérarchisés (le cerveau qui décide VS acte involontaire du
corps). On a alors l’impression que rien ne bouge mais des petites choses commencent à s’ajuster.

DETREZ montre dans une enquête de 2010 portant sur les héros et héroïnes de best seller de littérature
adolescence que le modèle de la princesse évolue légèrement. Ces princesses ne sont plus toutes passives,
dans l’attente du prince qui va les délivrer, certaines rêvent d’aventure voire rejettent le mariage.
Du côté des princes des choses bougent aussi, ils mobilisent moins la force pour arriver à leurs fin mais
plutôt dans l’intelligence/réflexion et la ruse.

Mais sa conclusion est que l’autonomie des figure féminine est ambivalente car «  derrière la crasse et
les cheveux en bataille se cache des jeunes fille très gracieuse et jolie, finalement féminine, la beauté et
les grâce sont leurs vrais nature dont on devine qu’elle vont triompher »
>Les figures de princesses remettent en question les codes mais elle reste de très jolie fille qui pourraient
séduire, se marier etc. On est alors pas complètement libéré de la question de la beauté, de la princesse
qui doit être féminine et avoir de l’allure.
Du côté des figure masculine c’est pareil, ce qui reste fédérateur est la question du courage (il faut oser,
faire preuve de courage) ce qui construit des rapports aux risques et la compétitions.
Du côté des émotions, seul les personnages masculins secondaires pleurent parfois, cela n’arrive jamais
aux héros, des éléments persistent donc.

➢ Concernant la réception des produits culturels


Important pour savoir la vison d’un film avec un traitement inégalitaire va faire adhérer ou critiquer le
spectateur.

La première étude qui s’est intéressée à cette question est celle de Janice RADWAY sur les romans à
l’eau de rose en 1984 et leurs réceptions par les lectrices.
Dans ce type de roman on a une représentation très traditionnelle vis à vis des norme de genre avec une
femme faible très sentimentale qui cherche à séduire un héros fort etc.
Elle part alors de l’hypothèse que ça peut renforcer l’attitude ou la manière de concevoir les rapport
amoureux des femme mais la réception des romans ne se résume pas qu’à ça.

• Il y a un certain nombre d’élément qui relèvent de la subversion des normes de genres sur
différents points :

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-Du côté des représentation : Quand on demande aux lectrices ce qu’est un bon roman dans cette
catégories, elles répondent majoritairement qu’ils faut que l’ héroïne soit active, intelligente et développe
des stratégies pour arriver à ses fins
>Contredis l’idée de penser que si on lit tel livre on adhère à la vision et on le reproduit , elles sont
capables de critique littéraire

-Cette lecture donne aux femmes un moment de répit, c’est un temps pour sois dans une journée
globalement consacrée au service des autres (soins aux enfants, travail domestique etc).

Cela rejoins ce que disait WOOLF dans son roman « une chambre à sois » c’est-à-dire un temps voire un
lieu pour sois qui n’est pas un temps consacré au conjugale, familial ou parental mais personnel.
Ces objets permettaient aussi de renforcer leurs vie social dans le sens où elles se retrouvaient entre
lectrice pour discuter des livres lus, ce qui développait un certains nombre de solidarité entre ces femmes
> Réseaux de sociabilités et solidarités

Christine DETREZ a fait une enquête de 2010 sur la question des mangas et lectures des adolescent.e.s.
Ce type de production littéraire est très segmentée en terme d’âge et de sexe (shojos pour les filles et
shonen pour garçon). Elle se pose la question pour savoir si il y a des détournement/transgressions de
genre dans les lectures.

• Elle voit 3 types de détournements :

-Certaines filles, souvent issues de milieux sociaux favorisés et initié aux mangas par des garçons du
même âge ou légèrement plus, lisent ouvertement des shonens. Ces quelques filles ne vont pour la
plupart lire que des shonens en disant que c’est des trucs trop nié, avec une critique sociale très forte à
l’encontre des fille trop « fifille » « nunuche »
>Soucis de distinction très fort où on met à distance pour se distinguer

-Certains garçon vont aussi lires des mangas dit de filles. Mais pour ne pas être stigmatisé ils ont une
« consommation nonchalante » en déclarant que ce n’est pas ce qu’ils préfèrent, que c’est un intérêt
mineur et en lisent que pour passer le temps. Ou alors ils disent qu’ils sont fans de mangas donc
souhaitent lire tous type de manga.
Pour tous ces lecteurs, c’est unanime, ils ne les achètent pas (emprunté aux filles de l’entourage)

-Certains garçons vont faire une lecture inattendu des shonen où ils vont dire qu’ils lisent ce type de livre
car les personnages ont « plus d’épaisseur psychologique », qualité humaine, plus travaillé etc. Il n’y a
pas de valorisation de la violence ou des combats mais des arguments qui sont normalement plutôt
associés au shojos

Une autre étude de 2018 d’Annaelle FRESSENGEAS où elle travail sur la réception par des jeunes filles
de 13 à 18 ans de la littérature jeunesse destinés aux adolescentes.
Son mémoire s’appelle « les stéréotypes de genre dans la littérature pour adolescentes »

• Elle s’intéresse à 3 éléments


-Ce que les filles lisent et ce qui leurs plais
-Ce qu’elles cherchent dans ces lectures
-Comprendre le rapport qu’elles entretiennent avec les stéréotypes présent dans la littérature en question

Concernant sa méthodologie :

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Elle a travaillé à la fois par questionnaire et entretiens, diffusés par internet via des blogs de lectrices,
mais aussi via des lycées.
>Elle a eu plus de 300 réponses complètes et 190 réponses partielles.

Et 4 entretiens de grandes lectrices, qui disaient lire tous les jours ou presque et a analysé 4 romans
qu’elle a sélectionné en consultant la liste des 100 meilleures ventes de littérature jeunesse (établit pas
DATAlib qui fonctionne à partir de librairie indépendante et disent ce qu’elles vendent).
Elle a sélectionné que ceux destinés aux 13 ans et plus. Sur cet ensemble elle a retenu les 5 ouvrages les
plus récurents. Mais elle a trouvé que cette liste ne lui permettait pas de savoir quels publics achetait ces
romans (filles, garçons, catégorie d’âge) pour affiner cela elle a demandé aux personnes via le
questionnaire quels étaient leurs 5 livres préférés. A partir de cela, elle a regardé ce qu’il y avait du point
de vue des romans ados et à croisé cela avec sa première base de donné pour repérer les romans qui
revenaient dans les deux bases.
Les 4 romans sont « le passe miroir », « l’épreuve », « fobos » et « the mental instrument ».

• Résultats de son étude :


-Elle constate que sur les 4 romans analysé 3 d’entre eux présentent un personnage principal féminin.
Dans le dernier roman on retrouve le « syndrome de la la schtroumpfette» c’est-à-dire que des
personnages masculins et 1 personnage féminin

-Du point de vue de l’action, même si elles peuvent faire preuve de violences, très souvent les armes à
leurs dispositions sont notamment des fouets avec une connotation érotique du fouet et on est
radicalement sur des armes différentes vis à vis des hommes.

-Toutes les héroïnes et autres personnages féminins sont particulièrement préoccupé par leurs beauté et
apparence corporelle.

-Les personnages masculins incarnent « la masculinité hégémonique » (Roewyn CONNEL) c’est-à-dire
la figure dominante, normative qui entend dire ce que doit être un homme ou le masculin dans une vision
singulière. CONNEL définit cela comme du masculin associé au refoulement de l’intime et des
émotions, valeur virile, dévalorisation des autres formes de masculins et du féminin.
Le corps ou la beauté des personnages masculins n’est jamais présents ou commenté dans un sens ou
dans un autre.

Elle observe que les normes de féminins sont plus facilement transgressé que les normes du masculin car
du côté des garçons les modèle sont très classiques (stéréotypé) mais du côté des filles, même si on
retrouve des stéréotypes très présents, il y a quelque transgression (rapport à la violence, fait d’avoir des
armes).

Ce que pensent les lectrices et ce qu’elles font de ce qu’elles lisent : si les lectrices sont bien dans un
rapport d’identification aux personnes féminins, elles ont quand même une certaines maîtrisent de la
réception du contenu littéraire. Les modèles auxquels elles s’identifient le plus sont des personnages
valorisés par rapport à des critères qui sont des critères non associés traditionnellement aux personnages
féminins. Elles n’aiment pas les personnages nunuche mais d’avantage ceux qui agissent, mais ellse font
aussi une critique vis à vis des personnages qui en font trop, trop dans la déconstruction des choses.

➔ Résumer sur l’ensemble de ces études


On voit que les stéréotypes sont toujours relativement présent quelque soit le type de production
culturelle, les âges auxquels ils sont destinés. Quand s’approche des public, on observe des attentes et

11/38 Sociologie du genre


pratiques variés à l’égard d’un même objet, il peut y avoir des détournements de normes de genre.
Cependant ils ne s’opèrent pas de la même manière des filles et des garçons, ceux des filles sont plus
ouvert et affirmés.

➔ Voir document A «La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille  » de
Sylvie OCTOBRE
A LIRE

Ici les refus sont aussi par protection, soucis de la stigmatisation et mise à l’écart éventuel de l’enfant y
compris chez les parents ouvert en sois à ces pratiques.
>Transgression de genre très coûteuse

➔ Voir document B « Indicible mais omniprésent : le genre dans les lieux d’accueil de la petite
enfance » de Geneviève CRESSON

Professionnelle de la petite enfance = majoritairement présentes (99,5%)


>Situation de monopole féminin dit BOUVE Catherine
Division du rôles des femmes au sein de ces lieux selon le niveau de diplôme, plus elles sont diplômées
moins elles prennent en charge les petits mais plus la direction

La place des hommes en crèche p19


>Convaincu de compétence spécifique aux hommes et aux femmes (question du risque de la
naturalisation des compétence )

Question du genre en crèche ne se pose pas vraiment mais est omniprésente dans les décors, livres, jouet
et discours plus pratiques
>Peu d’élément sexiste apparaissent à première vu

Différentiation des activités faite selon le sexe plus que l’âge


Jeux d’imitation mis à disposition en fonction du sexe de l’enfant (bricolage = garçon, poupée = fille)
mais dans la pratique les enfants ne respecte pas cela.

Manière de regarder les enfants inconsciemment sexué : fille = beauté, garçon = agilité, force
>Accent mis sur l’esthétique d’un côté et l’autonomie et agilité de l’autre p27
>Filles moins stimulées dans les action, l’apparence est mis en avant.

« Les écarts aux codes sexués que commettent les enfants sont corrigés, par le geste ou la parole »
>L’ntervention marque une différence en fonction du sexe, l’intervention des adultes pourrait être
déterminent dans l’homosociabilité (les petites filles entre elles, les garçons entre eux) futur des enfants

Ces traitement différent ne sont pas systématiques, volontaires ou conscients

Il y a plusieurs choses à tout a tas de niveau qui font partis de la conscience et sont remplis de
stéréotypes. Cette socialisation se fait de façon inconsciente voire contraire aux principes qu’on peut
avoir. On le fait sans s’en rendre compte que ce qui est fait va à l’encontre des valeurs.

12/38 Sociologie du genre


3- 06/03/19

Retour sur les textes :


Système de genre qui est fort car extrêmement cohérent, socialisation qui passe par des petit détails et
semble pas grave (le rose, la poupée etc), mine de rien, mais qui vont occuper une place importante dans
la socialisation de la personne. C’est cette accumulation de détails qui fait la socialisation, les
principes qui sont des données invisibles vont s’encrer dans des pratiques, usages et objets que l’on
va offrir. Si on souhaite une socialisation non stéréotypé ou non genré il faudra chercher, là aussi, des
objets qui ne sont pas trop stéréotypés. Cela permet aussi de réaliser que tous le monde à conscience que
cela passe par ces petits objets concrets mais on ne mesure pas nécessairement l’impact de ces achats.
Compte tenu de la méconnaissance des mécanismes qui existent cela se fait à l’insu voire en dépit des
volontés des parents ou des éducateurs car ce n’est pas nécessairement bien conscient, maîtrisé etc.

B) La question de la légitimité culturelle et artistique

NAUDIER et ROLLET «Genre et légitimité culturelle, quelles reconnaissances pour les femmes ? »
2007

Souhait de s’attaquer à l’idée courante qui veut qu’il n’y ai pas de grand peintre, photographe etc de sexe
féminin. Dans les dictionnaires spécialisés sur le sujet on constate que les femmes sont pas ou peu
présentent dans ce type de document, c’est quelque chose qu’on retrouve aussi en terme de visibilisation
public. La visibilité des femmes artistes dans l’espace public est très limité, dans les (grandes) villes
on retrouve peu de nom de rue qui était des nom féminins, idem pour les noms de métro.

• 2 réponses justifiant cette situation :

-Les femmes artistes de ce rang là n’existe pas, on ne va pas les inventer


-Il y a des femme mais elles n’avaient pas suffisamment de talent pour mériter ces hommages dans
l’histoire de la discipline et donc dans l’espace public également.
>On regarde ce qui a pu être fait ou non par les femmes, il n’y a pas d’interrogation sur les critères qui
servent à définir ce qu’est un artiste et une œuvre de qualité, on interroge qu’un morceau du
phénomène social.

Elles se sont donc intéressées aux logiques et processus qui produisent la notoriété et la postérité. La
question de la postérité n’est pas qu’une question de génie mais aussi de la configuration dans laquelle on
se trouve. Elles interroge ce processus et les éléments qui permettent d’atteindre cette notoriété et la
postérité où on célèbres la mémoire et tout un tas de choses après la mort des personnes.
Comme pour d’autres espaces professionnels et sociaux ont retrouve des mécanisme de ségrégation
horizontale et verticales. Quand on questionne le caractère sexuellement et socialement construit des
canons esthétiques on va poser de fait la question de la dénaturalisation du génie artistique on
désenchante alors les choses car cela revient à dire que le génie est une construction sociale.
>Conditions sociales de la production du génie

Des la fin année 70 des auteurs se sont penché sur la question notamment le texte de Ernst KRIS et Otto
KURTZ, historiens de l’art, qui écrive «L’image de l’artiste : légende, mythe et magie » en 79.
Premier texte qui désenchante les choses, montre que derrière la question de génie il y a des réalités
sociales importantes, soutiens, réseaux sociaux etc

13/38 Sociologie du genre


Tout un ensemble de capitaux présent et vont permettre d’accéder à des position dans le champ
artistique

Dans un article de 1984 BOURDIEU écrire dans «Question de sociologie » un article nommé «Mais qui
a créer les créateurs ?  » qui revient sur la construction sociale de la création, du génie artistique

En 1995 il y a aussi le texte de Tia DENORA sur Beethoven « Beethoven, l’invention du génie »

L’intérêt du travail de NAUDIER et ROLLET est le fait qu’elles se positionnent dans la perspective de
genre pour voir qu’ il y a des choses différentiés et spécifiques entre femme et homme.
Elles vont identifier par quels mécanismes et a quels moment les femmes artistes vont disparaître du jeux
de la création et quels sont les acteurs qui leurs ferment les portes « aux dispositifs d’éternisation ».
Le rapport social de domination tend à s’éroder au 20ème siècle car les femmes vont acquérir pour
bouger la suprématie masculine dans le champ artistique mais, en même temps, on observe que même si
elles arrivent à accéder aux professions artistique y compris à des niveau de reconnaissance important on
observer des réticence importante qui persistent et le déroulement des carrière reste sexuellement
différentié dans cet espace pro

• Ces résistances sont :


-Elles vont être globalement associé à des genre artistiques mineure
>Art floral par rapport aux portrait = prestige différent

-Quand elles sont dans un genre censé être plus féminin elles ne seront pas évaluée de la même
manière
Ex : Quand elle font de la poésie sentimentale et romantique elles seront évaluées différemment car il y a
l’idée qu’elles sont plus sentimentales de base en tant que femme, elles n’ont donc pas autant de mérites
et sont pas tant valorisées car c’est plus facile pour elles. Du côté des hommes on sera loin de ce qui
devrait les caractériser, on aurait donc affaire à un vrai génie.

➔ Tableau document D
On retrouve depuis quelques années environ 10 % de lauréates
Concernant l’équipe qui présente le jury (« la table des 10 ») on retrouve 3 femmes (DESPENTES,
CONTANT, CHANDERNAGOR) dont une qui a établit le Goncourt.

• Sur les lauréates


-NDIAYE c’est son 13ème à 49 ans
-SLVAYRE : 21ème roman à 66 ans
Romans qui parlent de femmes martyres, femmes fortes dans contexte de guerre.
-SLIMANI : 3ème romans environ 36 ans, on peut penser qu’elle fait exception mais le contenu du
roman est un drame familiale et sociale et est socialement d’un milieu très favorisé et parcours
d’excellence en terme d’étude

Les maisons d’éditions les plus grandes obtiennent ces prix, notamment Gallimard

Présentation de l’enquête et de l’objet


S’intéresse au lauréat du prix Goncourt. L ‘objectif est de « saisir les modes de gestions différentié de la
légitimité littéraire »  et analyse les logiques sociales et symboliques à l’œuvre dans le processus de
consécration de l’académie Goncourt au moment de sa création en 1903.

14/38 Sociologie du genre


« Il s’agit également de comprendre les conditions sociales d’élections des lauréates du concours dont
la première récipiendaire (qui reçoit le titre) est Elsa TRIOLET en 1945, en s’attachant à saisir les
usages et les appropriations possibles de ces élections par l’académie ».

Dernière dimension de l’enquête « il s’agit de s’interroger sur le profil sociologique des écrivaines
consacrées et sur la littérature féminines promues pas cette institution pour comprendre les ressorts qui
fondent la légitimité littéraire qui leurs est reconnu. »
>Attention sur les logiques social et symbolique, condition d’élection et qui sont elles

➔ Voir document C « Genre et légitimité culturelle : quelle reconnaissance pour les femmes ? »
de Delphine NAUDIER et Brigitte ROLLET

-« L‘absence de reconnaissance officielle dune œuvre féminine pérennise la conservation et la promotion


d’une littérature écrite par des hommes » 
>Conservatisme social, misogynie de l’Académie

-Routinisation de l’exclusion des femmes

P 127) « plus le degrés de reconnaissance et de professionnalité des jurys est élevé et moins les femmes
ont de chances d’être élues »
>critère de professionnalité + composition sexuée du jury

-« La légitimité littéraire appartient aux auteurs masculin les mieux placés socialement »

-Faiblesse du nombre de femme qui n’est pas perçus par les jurés

-Propriétés sociales et profils des lauréate (sociologie des profils)


Femme = recrutement social plus élevés et + dotés scolairement que les hommes
On recrute du côté des parcours d’excellence
>80 % issues de classe supérieures

-Aucune des lauréates n’est à son premier coût d’essai alors que 15 % des hommes l’obtiennent des le 1 er
livres

-On valorise plus les femmes dont les écrits sont engagées politiquements, on qui font allusion aux
éventuelles dimensions autobiographiques de leurs livres
> «  les Goncourt promettent une littérature de femmes qui traite de thèmes habituellement portés par des
hommes, ce qui module les représentations discréditantes et stéréotypés couramment soutenues à leurs
encontre »

Ce sont souvent les femmes sacrifiées ou abandonnées qui sont mises en scène = valorisation d’un
certain type d’écrivaine et de personnage féminin
> « Image de femmes assez traditionnelle qui promue à travers ces romans nouvelles »

15/38 Sociologie du genre


« La présence d’un homme politique dans le sillage de certaines écrivaines, cumulée à d’autres atouts »
qui a pu jouer en leurs faveur p 139

On retrouve des mécanismes volontaires de freiner les femmes afin qu’elle n’arrivent pas en première
place, qui rejoint l’idée d’un plafond de verre.
Question de l’articulation des champ littéraire et politique qui montre qu’il y a des jeux de pouvoir qui
transcende les critères esthétique de l’œuvre. Ce qui est dit et/ou ce que la personne incarne pour
délivrer un message est d’avantage valorisé.
>Stratégie de détournement de l’attention des anciens livres primé p 139

C) Genre et cinéma

SELLIER est spécialiste de cette question, elle rappelle le travail fait par Alison BECHDEL, dessinatrice
de bande dessiné et qui évalue le sexisme dans le cinéma de fiction.

• Pour cela elle pose 3 questions (test BECHDEL)


-Il y a t-il au moins deux personnages féminins dont on connaît le nom dans le film
-Est ce que ces deux femmes se parlent ?
-Est ce qu’elle parlent d’un autre sujet que d’un personnage masculin?

Elle veut mettre en évidence la différence de traitement des personnage féminin par la production
cinématographique hollywoodienne. Elle constate que dans la majeure partie des films seul les
personnages masculins son doté d’une histoire, engagé dans des interaction et ont un place importante
dans l’histoire. Les personnages féminins sont plus réduit à une image, un corps jolie, sexualisé dans
un perspective hétérosexuelle faite pour plaire. Ou alors une fonction dans l’histoire sans que ce soit un
sujet de l’histoire, quelqu’un au cœur de l’action.

L’utilité de ce test est de faire prendre conscience au spectateur que les production culturelle proposées
ne sont pas le reflet de la société ainsi qu’un processus de survisibilisation des hommes dans ces
espaces et un travail d’invisibilité des femmes ce qui renvoie à la notion de domination discrète.

SMITH Stacy et COOK ont analysé un corpus de 100 films qui étaient au sommet du box office en 2006,
17 % des films passait le test de Bechdel.
Dans « Bienvenu chez les chtis » on voit 3 personnages féminins qui ont un nom mais celles ci ne se
parlent pas sauf dans une scène à la fin où elles parlent du fils d’une des femmes.
Des le 1er tiers du films c’est les femmes (mère ou femmes) qui déplace l’intrigue portant sur l’adaptation
à la vie du Nord. Les hommes vont résoudre les conflits professionnel entre eux alors que les difficultés
avec les femmes seront plus compliqué

Dans «Intouchable » 4 personnages féminins qui ont un nom mais aucune scène réuni plusieurs
personnages féminins. Le problème posé dans le film qui est de redonner goût à la vie est que le rôle d’un
homme.

Historiquement les première études sur le genre qui s’intéresser à la question commence en 75, c’est
Laura MULVEY qui est une des première à s’en emparer avec une vision très critique. Elle regarde le
cinéma comme un dispositif construit sur et par un regard masculin en transformant le corps
féminin en objet fétichisé.

16/38 Sociologie du genre


Le premier aspect critique met en avant l’idée du regard désirant du spectateur sur l’histoire et l’histoire
des personnages. Regard d’homme hétéro posé sur des corps féminin qui sont objectivité et ne sont
pas des sujet à part entière dans les actions

Depuis les années 80 on retrouve de nouveau travaux sur le cinéma hollywoodien notamment. Ils
montrent que c’est plus compliqué d’analyser la production cinématographique parce que l’institution
hollywoodienne a pour objectif de rentabiliser le plus possible ses films (max de profit) on a alors des
films et positions extrêmement ambivalentes et contradictoires par rapport à la représentation des femmes
et des hommes et les rapports sociaux de sexes présents dans les films. Un film pourra être très
misogynie et sexiste et l’autre ne le sera pas du tout pour un même cinéaste.

Il y a aussi des travaux sur le cinéma français et le travail de réalisatrice pour questionner une éventuelle
spécificité. Si les femmes sont derrières les caméras le rôle, la nature et la construction des personnages
est il différent ?

Sandy FLITTERMAN-LEXIS a analysé les œuvre de 3 cinéastes femmes : Germaine DULAC (année
20, Marie EPSTEIN (année 30) et VARDA (encore présente aujourd’hui, commence dans les années 60)
Elle constate que les personnages de femmes sont vraiment différent des figure dominante qu’on trouve
dans le cinéma hollywoodien notamment, les corps sont pas nécessairement sexualité et objet de désir
masculin (corps ordinaire, parfois abîmé).

D’autres travaux se sont intéressé aux cinéastes masculin mais qui veulent revisiter les norme de genre.
BURK s’est intéressé à la cinégraphie de Marcel CARNE qui dans ses films proposent des modèle de
masculinité qui remettent en cause de modèle viriliste et patriarcale. Burk va intégrer dans son analyse le
fait qu’il que ce cinéaste était d’origine populaire et homosexuelle, correspondant pas à un dominant dans
l’espace cinématographique ce qui explique en partie les transgressions de genre et proposition
alternatives du féminin et masculin.

CONCLUSION de cette partie


On voit qu’entre les années 70 et aujourd’hui un nombre d’étude se sont intéressées à la question du
genre et cinéma en regarde dans ce différente manière. Cela arrive en France d’abord par les traductions
d’études anglophones et aussi l’envie de revisiter le panthéon du cinéma français pour voir, au prisme du
genre, ce qui se passe de ce côté là.
Au départ se fut très compliqué de mettre en place ce type d’étude notamment a cause de la tradition
cinéphile française qui est très élitiste et se renforce dans les année 50 avec la création des cahiers du
cinéma qui n’est pas intéressé et refuse l’approche en terme de genre pour analyser les films car cela
leurs semble trop matériel. Ils préfèrent l’art, les qualités esthétiques, la démarche artistique, la qualité de
la production etc ce qui rejoint la question du génie, les concernés n’aime pas toujours qu’on vienne
désenchanter les choses. Pourtant la manière dont on évalue les textes et le classement qui sort de cette
évaluation est très dépendant de la façon d’évaluer et les critères qui sont utilisés. Ils pensent aussi être
sur un neutre universel, les personnage masculin pourrait être transposé et cela ne pose pas un problème
en sois qu’il y a une surreprésentation des hommes.

Paradoxe :Du point de vue de l’industrie cinéma français: la France est le plus réticent à l’analyse du
cinéma en terme de genre, propriété social (qui fait quoi etc) mais c’est le pays qui produit, et de loin, le
nombre de film le plus réalisés par des femmes. Cela tient en partie à la législation française du cinéma
où des 1948 une loi est votée pour aider le cinéma. En 59 elle est modulée avec la création de la
commission d’avance sur recette et, depuis les année , se sont les chaîne de TV public et privée et les
industries culturelles qui participent aux financement des films, c’est une obligation légale d’investir une

17/38 Sociologie du genre


partie de leurs chiffre d’affaire dans la création cinématographique. Ce système favorise la réalisation de
film a petit budget qui sont aussi plus accessible aux réalisatrices.

Pendant longtemps on avait une production de femme cinéaste qui étaient soit sur des films petits
budgets car les financeurs hommes avaient des réticence à mettre beaucoup d’argent mais ça a changé
depuis les année 90/2000 où on voit l’émergence de femme cinéaste qui avaient des budgets conséquent
et qui ne se limitaient plus non plus à une œuvre unique

➔ Voir films de la réalisatrice Céline SCIAMMA (Tomboy)

• Deux intérêts à ces films de réalisatrice/


-Ils ont considérablement élargies la palette des rôle féminin notamment du point de vue de l’âge,
question qui commence à percer dans l’espace médiatique. Passé 40/50 ans les comédiennes n’avaient
plus re rôles centraux
-Elles proposent une autre vision du désir et de la sexualité des femmes, on est pas sur une sexualité du
point de vue des hommes sur des fantasme hétérocentré, il y a une plus large diversité où on questionne
et met en scène la sexualité et désir féminin
>Des choses particulières sont dont travaillés par elles

4- 13/03/19

D) La création artistique au prisme du genre

Enquête réalisé en 2013 et 2014 sur des artistes musicien ou plasticien


L’analyse repose sur un travail empirique, enquête soutenue par le ministère de la culture
Repose d’abord sur un questionnaire (1100 questionnaires exploitables) qui visait à saisir les propriétés
sociales et pro des artistes et comprendre la temporalité de leurs pratique.
16 entretiens ont été réalisé
Pour compléter la méthode de donnée on vu 17 carnet d’emploi du temps, enregistrement exhaustif des
semaines de travail (51) important si on se questionne sur la temporalité et l’articulation des temps
>Doivent noter ce qu’ils font à la fois sur le plan perso et pro, codage au quart d’heure près

• On observera dans cette partie une double concurrence des temps

-Au sein de l’espace professionnel avec une concurrence entre les différentes activités
>Administration, communication, création ets

-Au sein de l’espace domestiques

• Le temps de travail des artistes est composé d’une multitude d’activités qui peuvent être
rassemblée sous 4 catégories principales :

- La formation sous forme de stage par exemple


- La création et présentation des œuvres, c’est ce temps que les artistes vont essayer de maximiser car
est le cœur de leurs métier
- Des tâches administratives en quantités non négligeables (subventions etc)

18/38 Sociologie du genre


- Des activités annexes, pour les plus précaires généralement. Ces activités seront ou non en liens avec
l’activité principale, cela peut être prof d’art etc. le but est de stabiliser les revenus

GROSSIN William article « Introduction à l’écologie temporelle » qui prend la notion de cadre temporel
ici

• Activité artistique articulé autours d’un cadre temporel complexes :

-Il n’y a pas d’horaire fixe soumis à un contrôle extérieur ce qui constitue une des dimensions du
caractère hors normes des choses
-La combinaison de temps imposé et de temps choisis
>Temps structuré et normé et d’autres astructuré, floue
-Imbrication de la vie professionnelle et familiale et des sociabilités amicales combinés a une porosité
des espace professionnel et domestique

• De cette situation découle une concurrence des temps dont l’articulation est doublement
problématique :

-Au sein de l’espace professionnel


-Au sein du couple et de la famille

Difficulté : déclaratif, pas de mesure et pas de perspective (quel temps réagit sur un autre)
Question de départ : comment s’agence la concurrence entre la pluralité des activités des artistes et celles
de leurs entourage
Hypothèse : l’articulation des temps sociaux, et en particulier la vie pro et familiale, ne fait pas l’objet
d’une véritable négociation ouverte mais est le produit d’arrangement, d’agencement implicite exprimant
des normes sociales notamment des normes de genres

Rachel SILVERA et Hélène PERIVIER parlent de la non dite négociation qui pèse exclusivement sur les
femmes, injonction sociale qui des le plus jeune age fait comprendre aux filles qu’elles vont devoir
penser à l’articulation de leurs temps et rendre compatible vie pro et vie familiale

➢ La concurrence des temps professionnels et domestiques


Ces difficultés renvoient d’un côté aux caractéristiques du cadre temporel artistique et une inégale
distribution des temps de travail domestiques.
Les artistes déclarent une durée hebdomadaire de travail de 44h ce qui est plus de la moyenne de la
population active qui est à 39,20h mais est équivalent à la catégorie à laquelle ils appartiennent (cadre et
profession intellectuelle supérieur qui travail en moyenne 43,54h).
On a des écarts très importants d’un artiste à l’autre mais aussi d’une semaine à l’autre pour un même
artiste, la plus basse est de 22h et la plus grande 105h (artiste en tournée, tous les temps étaient consacré
au professionnel).

• Ce qu’on observe :
-La part du travail pro dans le temps de vie

-La forte variabilité quotidienne de ces limites temporels, on voit que 2/3 des artistes connaissent des
rythmes irréguliers et amplitude horaire très variables. Ce qui ont moins de problème sont des
musicienne d’orchestre (routine)

19/38 Sociologie du genre


-Le travail en soirée entre 22 et minuit est habituel pour environ 2/3 des artistes
-Le travail de nuit (minuit à 5h) est habituel pour 1/4 d’entre eux
>Le travail de nuit est moins fréquent avec les artistes seuls avec enfants (limite physique et temporel)

-Les journée de travail peuvent être très dense, avec un travail continu, ou être entre coupé où il y a
alternative entre activités professionnelles et personnelles
>La disponibilité temporel au travail est plus grande pour les artistes que pour les autres travailleurs

D’autres différences vont émerger notamment ce qui est fait au travail, les artistes sont près de la moitié a
estimer consacrer une majeure partie de leurs temps à faire autre chose que de l’art.

• Ces constats permettent de construire 3 configurations temporelles


-Un premier groupe qui rassemble 60 % des artistes qui parvient à consacrer la part la plus important de
son temps de travail au travail artistique
>Concerne 2 hommes sur 3 et 1 femmes 2

-Un deuxième groupe qui rassemble 23 % des artistes qui voient leurs temps concurrencé par des tâches
administrative (production, communication, comptabilité). Très représenté chez les créateurs et créatrices
et moins interprète
>Une artiste sur 3 et 1 artiste sur 5

-Une dernier groupe qui représente 14 % et se caractérise par un régime temporel dominé par les
activités annexes (emplois alimentaire, préparation de la scène etc)
>Plus présent chez les interprètes, tout sexe confondu

Dans les familles des artistes comme dans le reste de la population les charges sont inégalement réparties
et reposent principalement sur les femmes, qu’elles soient artistes ou conjointe d’un artiste. Dans les
discours ressorts le fait que les hommes s’impliquent d’avantage mais on voit un décalage quand
on commence à creuser.

Cela concerne d’abord la question des tâches ménagères, les femmes y consacrent d’avantage de temps
>35 % des femmes passent plus de 10h par semaine contre 27 % des hommes
Ces écart varient en fonction de la situation familiale, les artistes en couple avec enfant sont ceux qui
accordent plus de temps aux tâches domestiques (40% y passent plus de 10h, 21 % des personnes seul)
Mais si on filtre d’avantage au prisme du genre et rapport de sexe on voit que les hommes consacrent en
majorité moins de 5h par semaine aux tâches ménagères alors que les femmes plus de 10h. Le temps de
travail domestique est en concurrence avec le temps de travail, là où cette concurrence se joue le plus
fortement est avec la part la plus fluide de ces temps c’est-à-dire le temps de création surtout si il n’y a
pas de dead line etc (exposition à préparer par exemple). Cela ne relève pas du choix des individus, ceux
qui se déclarent le plus insatisfait du temps de travail et temps consacré à leurs œuvre sont ceux qui
déclarent des temps les plus important en terme de tache domestique et gestion familiale.

Sur la question du travail familiale, 24 % des femmes déclarent consacrer plus de 5h par jour aux travail
familiale contre 9 % des hommes. 10 % des hommes artiste avec enfant déclarent s’occuper de leurs
enfants 2 à 5h par jours et c’est le cas de 30 % des femmes dans cette situation

20/38 Sociologie du genre


On a deux types de problèmes temporels qui se combinent et vont nécessité des arrangements ainsi que la
répartition genré du travail domestique qui produit des effets sur la disponibilité temporel au travail,
notamment des femmes (les temps sont en concurrences).

• Plusieurs choses vont cristalliser ces négociations et arrangements :

-La question de la structure même de la famille c’est-à-dire l’opportunité ou pas d’élargir la cellule
familiale. Dans le questionnaire on voit que 41 % des personnes disent avoir sciemment retardé l’arrivée
d’un enfant ou être en train de la retarder, la justification de ce retard était pour des raisons
professionnelles (dans 91 % des cas), 6 % pour profiter de leurs vie de couple et 3 % pour préserver
leurs activités extra pro.
Ce n’est pas que la question du temps qui se pose mais aussi celle des finances, la présence des enfants
fait souvent en sorte que les artistes vont reconsidérer la question de l’incertitude de la carrière artistique,
donc des finances. Conduit les artistes à revoir à la baise leurs aspiration et à augmenter, de fait, le temps
consacré a des activités moins épanouissante mais plus rémunératrice. Certains décident même de mettre
leurs carrières professionnelles de côté pendant plusieurs années.
Du côté des jeunes parents 85 % déclarent que l’arrivée des enfants pèse sur le volume et le rythme de
travail (on travail moins mais à d’autres rythmes)

-La division du travail domestique qui est très largement inéquitable mais aussi l’articulation du
temps de vie (être ensemble, temps familiaux ou non. Cette temporalité anarchique va se heurter à celle
du couple et de la famille

-Frontière toujours floue entre sphère professionnelle et sphère privée. Cela peut poser problème
notamment quand l’entourage des artistes ne sont pas eux même artistes, ils peuvent involontairement
empiéter sur les temps de travail des artistes. A l’inverse il peut y avoir des sollicitations professionnelles
au moment où ils sont sur un temps perso.
Parfois c’est quelques choses qui est revendiqué par les artistes (il n’y a pas de frontière, ça leurs
convient) mais pour un certain nombre c’est pesant et mal vécu, certain vont s’astreindre. Ces choses
sont à la demande des artistes eux même où parfois à la demande des proches.

Ces thèmes font l’objet d’arrangement qui sont font souvent sous contrainte car cette articulation
fait peu l’objet de négociation. Arrangement implicite qui découle des ressources professionnelles et
familial des personnes et de la disponibilité professionnel des conjoints.

• Ce qui fait varier la situation vécu des artistes :

-Le statut des conjoints


Ceux qui ont un emploi stable permettent d’assurer la continuité des ressources financières du ménages.
Les artistes vont donc prendre massivement en charge le travail familial, le pouvoir de négociation sur
cette question est lié à la place qu’on occupe dans la place pro, celui qui se rend disponible est celui qui
gagne le moins, à la moins de responsabilité, qui n’a pas de chef au dessus de lui. C’est ainsi plus les
artistes qui sont concernés

-La présence plus ou moins forte au domicile


Les artistes travaillent beaucoup à domicile pour différentes raisons (financières, choix). Mais cela
provoque un brouillage des temps entre activités professionnelles et domestiques. L’autre difficulté
est que pour beaucoup de gens, quand on est à domicile, on est chez sois donc tranquille (disponibilité)
ce qui peut créer des conflits, des mésententes, incompréhensions.

21/38 Sociologie du genre


« J’essaye de me mettre aux horaires du bureau pour me calquer aux horaires de mon mari et mon fils  »

-La structure temporel du travail artistique


La disponibilité des artistes renvoie également à la souplesse des régimes temporels du travail artistiques.
En dehors de quelques phases précises de travail (présentation d’œuvre, dépôt pour dossier de subvention
etc) on voit un emploi du temps très malléable (se temps de création, répétition, pratique de
l’instrument) car peuvent être facilement déplacé ou reporté. Cela provoque une plus grande flexibilité
temporel de l’artiste comparé aux conjoints. De ce fait, l’artiste sera plus mobilisable que ce soit pour les
petites galères du quotidien ou pour la logistique quotidienne. Idée que le plus souple des deux est celui
qui va prendre en charge ces tâches domestiques.

On s’aperçoit que les femmes sont d’avantage concernées, les hommes interrogés déclarent à 68 % que
l’arrivée des enfants à eu des effets sur l’emploi du temps de la conjointe, 52 % des femmes disaient la
même choses de leurs conjoints.

• L’arrivée de l’enfant fait tant bouger les choses car :

-Les modes de gardes sont payant, la moitié des artistes (54%) n’ont aucun moyen de garde et 25 % en
bénéficient de manière continue ou régulière dans la journée
>Capacité de délégation faible

-Des raisons culturelles liées aux rapports de genre, les femmes sont moins légitime et plus stigmatisé
que les homme dans son recours à des services d’accueil de la petite enfance
GIAMPINO à montré que pour des raisons qui sont à la fois des pression sociale et familiale mais aussi
des socialisation genré c’est toujours plus compliqué pour les femmes qui travaillent à domicile
d’utiliser un mode de garde (injonction envers les femmes)

CONCLUSION
Quand on regarde l’articulation des temps en sphère professionnelle et familial cela montre bien le
croisement de principe endogène et exogène de segmentation des professions artistiques.

Dans le cas des mécanismes endogènes on voit que la concurrence des activités administratives et
activités annexes vont peser le plus souvent sur le temps disponible pour la création. Les seuls qui
arrivent à y échapper son les artistes les plus assurés financièrement, ils peuvent échapper par exemple
aux activités annexes, et/ou ceux qui sont aussi les plus intégrés professionnellement, ils vont pouvoir
déléguer des tâches administrative notamment
Dans le cas des mécanismes exogènes on voit que ce sont les tâches ménagères et familiale qui empiètent
sur les activités de créations, notamment la part la plus fluide. C’est le ou la plus flexible qui va prendre
en charge les choses, la personne plus présente au domicile mais aussi la personne qui a les revenu les
moins important et va se rendre disponible. Cela est renforcé du côté des femmes car il y a une
injonction plus forte sur elles.

On voit que ces 2 logiques sont dépendantes entre elles, le temps pour les tâches ne sera pas consacré à
l’œuvre donc moins de production et moins de proposition etc (sacrifice d’un temps de création pour un
autre temps). Les choses s’entretiennent entre elles et c’est dur de sortir de ce cercle.
Ces arrangements fait ne font pas l’objet d’une réelle négociation mais sont implicites et
correspondent à la mise en conformité des normes sociales

22/38 Sociologie du genre


La système de genre sur le monde des arts contraint les hommes et les femmes mais ces dernières sont
systématiquement défavorisées dans ces ensembles. Dans les monde de la littérature elles sont sous
représentées ou représentées dans des contexte stéréotypés associés a des activités moins valorisées. Dans
le cinéma sous valorisée, sous utilisées (avancée en âges = rôle qui se raréfie) voire effacé de l’histoire du
cinéma où on retient que quelques noms masculins. Elles subissent aussi d’avantage de contraintes qui
pèsent sur leurs activités de créations.
Quand il y a des transgressions de genre elles sont généralement moins sanctionnées que celles des
hommes ou garçons mais ce petit avantage est maigre face aux assignation sociale sexuée répété et aux
stratégies d’empêchement et effacement des femmes qui sont à l’œuvre.

III. Genre et science

➔ Vision film documentaire «Les figures de l’ombre » de 2017

Parcours de 3 femmes scientifiques afro-américaine qui ont permis aux États-Unis de prendre la quette de
la conquête spatiale dans les année 60.
Le films montre leurs difficultés dues aux faits qu’elles étaient des femmes noires

Homme en charge, femme annexe en fonction d’assistance(femme blanche échelle supérieur aux noirs)
>Femme noirs = mises dans la section couleur

Secteur professionnel aux sein de la NASA très genrée

Doivent faire leurs preuves +++ et prouver leurs légitimité

Sexisme au sein de la communauté noire aussi

Autocensure des femmes qui voient leurs ambitions à la baisse

Ségrégation et racisme qui déteins sur la vie personnelle (charge mentale)

Intersectionnalité : subis des discrimination raciales et sexistes

5- 17/03/19

A) La construction du goût pour les sciences

DETREZ Christine et PILUSO Claire dans un chapitre consacré à la culture scientifique dans un ouvrage
paru en 2014.

• Elles expliquent qu’il y a deux choses qui les ont amené a s’intéresser à la culture scientifiques

-La sociologie de la culture est assez aveugle par rapport à la culture scientifique qui est souvent associé
au terme technique (culture scientifique et technique).
Cela dit quelque chose, LEVINE dans «Culture d’en haut et culture d’en bas » montre des principes
distinctions entre les dimensions de la culture entre les strates (sous espace de la culture). Pendant
longtemps c’est surtout les science de l’éducation et science de l’info com qui se sont intéressés à ce sujet

23/38 Sociologie du genre


-La culture scientifique se construit comme beaucoup d’autres domaines dans tout un tas d’espaces et
d’objets qui pourraient être intéressant d’observer de près (livres, encyclopédie, magazines spécialisé)
donc différent types décrit. Mais elle s’expose aussi dans des manifestations temporaires, dans des
musées et s’apprend au travers des socialisations parentales, au sein de la fratrie, les amis. Cette culture
scientifique pourra être pratiqué ou initiée à partir de jouets ou de jeux et s’apprend également à l’école
dans les cours d’histoire ou corpus de savoir, disciplines scientifiques où on apprend un certain nombre
de savoir techniques et précis

Un des premiers aspect qui caractérise cette culture scientifique quand on la regarde au prisme du genre
est l’invisibilisation des femmes dans ces espaces. L’idée est d’essayer de réfléchir à la place ou la non
place des femmes dans ces différents lieux d’expressions et de mise en valeur de la culture scientifique.

• Leurs absences quasi total tient à deux mécanismes


-Renvoie aux systèmes de genre qui contribue à les exclure du champ scientifique
-Un mécanisme de minimisation et d’invisibilisation de la place qu’elles occupent

Double mouvement : A la fois un système qui opère un trie sexué entre les individus qui va faire qu’un
nombre restreint de femmes vont s’engager dans les carrières scientifiques (forme de découragement) et
un système qui efface les traces des femmes qui ont compté ou compte dans l’espace scientifique.

Dans une enquête sur les expositions scientifiques réalisé par DETREZ il a été montré l’importance du
langage qui été employé dans ces expositions, avec une prédominance du terme homme et d’adjectifs
déclinés aux masculin
> »Des transports et des hommes », « l’Homme et ses gènes  »

Mais la linguiste historienne Eliane VIENNOT et la sociolinguiste Marina YAGUELLO ont montré
l’importance de nommer au féminin pour rendre visible les femmes.

Cela contribue aussi à faire de cet espace un espace non destiné aux femmes.
De plus les photographies, dessins, frises chronologiques etc n’accordent pas plus de place aux femmes
non plus. Elles observent aussi que les métiers scientifiques ne sont conjugués qu’au masculin, avec la
combinaison du langage masculin et de photos représentant des hommes. Les femmes dans une
exposition apparaissaient sous la forme d’un hologramme représentant avec une main gantée avec une
bague .
>Les femmes ne sont pas actrices mais au service de.

• On voit que :
-Non seulement la plupart des femmes qui ont pourtant marqué l’histoire de la discipline sont oubliées
-Les conditions sociales de leurs évictions de cette histoire ne sont absolument pas mentionné, ce silence
contribue à normaliser leurs absences.

Quand les femmes sont représentées elles le sont dans des rôles minorés socialement c’est-à-dire que si
elles sont expertes et scientifiques elles viennent principalement des sciences humaines et sociales, où le
rapport hiérarchique lié au prestige est différent.
Quand elles sont représentées dans le quotidiens elles sont souvent cantonnées dans des rôles et
attitudes stéréotypé : situation hiérarchique inférieur à un homme, elles seront présentées comme
assistantes ou étudiantes, jamais ou rarement comme chercheuses, alors que les hommes sont mis dans
des situations valorisantes.

24/38 Sociologie du genre


Il y a des exceptions, DETREZ en montre notamment dans une expositions nommé « Les gaulois » où
elle dit que si les gauloises sont quasis absentes les femmes sont bien représentées dans la scénographie
et la présentation des métiers qui sont liés à l’archéologie.
>Autant de photos de femme et homme archéologues, autant d’homme que de femme spécialistes de
questions très pointues (fossile, céramique) et à même niveau de compétence. Dans les détails elle voit
qu’il y a autant de femme que d’homme représentés dans des posture scientifiques (laboratoire,
manipulation d’outils utilisent à leurs métier et/ou qui utilise un langage scientifique)
Mais exception limité, dans la plupart des cas tout est centré sur les hommes, y compris dans les
vidéos réalisées pour animer et présenter un espace de l’exposition. Les voix off féminine renvoient à des
consigne alors que celles des homme renvoient à des éléments historiques, il y a donc un usage
différencié.
Il faut regarder l’articulation des images, mots et voix pour prononcer ces mots et être attentif à
l’ensemble de ces dimensions pour voir si on est pleinement dans un traitement non discriminant ou si on
observe toujours des relents de distinctions ou discriminations.

Elles s’intéressent aussi à des numéros de science et vie junior et ont fait l’analyse d’article de 8 numéros
consécutifs. Elles constatent que la représentation masculine domine dans les 3/4 des cas, 74 %
d’homme présent dans les magazine contre 26 % des femmes.

• On a des variations en fonction de la sphère de représentation


-Dans la sphère professionnelle : 71 % et 29 %
-La sphère historique : 70 % et 30 %
-Sphère scientifique : 64 % et 36 %
-Sphère des loisir: 63 % et 37 %
-Sphère domestique
>Représentation moins déséquilibré comme ci l’effort porté était que sur les stéréotype les plus visibles
et flagrant

• Concernant les couvertures du magasine celles illustrent l’absence des femmes,


-2 couvertures avec des femmes : statut de l’Atlantide et robot femme qui épouse un homme
-Concernant les titres : suprématie du masculin et une science performante c’est-à-dire une super science
qui renforce les stéréotypes du masculin, univers assez associé aux garçons
> »Les supers pouvoir de l’ADN »,

Quelque soit l’espace qui est considéré les femmes sont sous représentées en tant que scientifiques et
quand elles le sont elle le sont soit dans des situations inférieurs aux hommes ou soit stéréotypées.

B) Enquête sur les manuels scolaires

Analyse de manuels de mathématique et SVT

Manuels de maths
Constat de l’absence de mathématicienne de plus, on observe que dans les exercices dont le but de
résoudre des problèmes mathématiques ceux ci sont aussi sexués

25/38 Sociologie du genre


Quand on parle de métiers c’est principalement des prénom masculins, les femmes ne sont pas mises
dans des situations de travail. Concernant les passions en fonction des prénoms on observe que les
prénoms féminins sont associés à des passions qui ne touchent pas à la culture scientifique ou technique
(poupée, gommette etc) alors que du côté des garçon il y en aura (livre, timbre, internet, voiture).
On observe peut d’exercice faisant office de contre-stéréotype où les objets habituellement associés
aux féminins seront utilisés par des hommes
>Ex : Julie court le 100m, Julien achète un vase etc

Concernant la question des photographie on ne fait aucun portrait des mathématicienne alors qu’on
trouve des mathématicien qui ne font pas objet du programme (illustration ou évoque leurs existence)
alors qu’on justifie souvent la non représentation des femmes par le fait qu’elles ne sont pas au
programme.

Manuels de SVT
Manuel qui clôture chaque chapitre par un encadré représentant des métiers et passions. On observe
essentiellement des figures masculines avec des diversité (ingénieux, volcanologue, soigneur animalier,
endocrinologue etc). Lorsque les femmes apparaissent soit elles sont au second plan ou alors dans des
métiers dits féminins (sage femmes, infirmière scolaire, gynécologue). On peut penser que la
gynécologie est valorisé mais c’est principalement des femmes qui y vont et cela touche à la
contraception et grossesse, ce qui rejoins la dimension familial. Tout au long du manuel tout ce qui
touche à la sexualité, développent du corps, contraception et sa gestion sont systématiquement associés
aux femmes, les hommes sont relativement exclus de cette question.

Si on regarde du point de vue de la place de chacun.e dans l’espace professionnel, si la gynéco est une
femme, le neurochirurgien est un homme, en terme de prestige ce n’est pas pareil. Ils ne sont de plus pas
mis en scène de la même manière : le neurochirurgien est en tenu près a opéré et observe des radios, la
gynéco prescrit un contraceptif. Tous les métiers sont genrés aux masculins sauf un, le
pisciculteur(trice).
Dans ce manuel les femmes n’apparaissent réellement que dans les chapitre 7 à 9 consacré à la
transmission de la vie chez l’Homme, on voit alors la réduction des choses.

Des entretiens auprès d’enseignant et élèves ont aussi été réalisé en parallèle de l’enquête qui ne
remarquaient pas en majorité aux premiers coup d’yeux ces représentations. Les éditeurs et
éditrices disent ne faire que reproduire les réalités mais pour un outils pédagogique ont peut espérer qu’il
peut avoir une ambition plus forte.

En 2013 le centre Hubertine AUCLERT (femme qui s’est beaucoup mobilisé pour le droit de vote des
femmes) a fait beaucoup d’enquêtes sur les manuels scolaire et ils ont fait une enquête sur l’éducation à
la sexualité dans les manuels de SVT du lycée.
Le lien entre SVT et éducation à la sexualité remonte aux prémisse de la mise en place de l’éducation
qualifiée d’éducation sexuelle vis la circulaire Fontanet du 23 juillet 1973. Il est question d’une
information scientifique en cours obligatoire de biologie et une éducation à la responsabilité sexuelle
dans le cadre de séance facultative le tout sous autorité du chef d’établissement.
En 1996 le ministère d’éducation nationale va adapter sa politique d’éducation suite à l’épidémie de sida
et vont voir les limites d’une éducation qui se traduit essentiellement par des connaissances scientifiques
sur la maladie. Par ailleurs, l’évolution des mentalités, comportements, contextes sociale, juridiques et
médiatiques dans le domaine de la sexualité va conduire les pouvoir publique à enrichir l’éducation à la
sexualité en milieu scolaire.

La démarche de l’éducation est importante car elle est constitutive d’une politique nationale de
prévention et réduction des risques et est légitimé par la protection des jeunes vis à vis des violences ou

26/38 Sociologie du genre


de l’exploitation sexuelle qui peut exister (vigilance par rapport à la pornographie, mise en place d’une
lutte contre les préjugés sexistes ou homophobe), plus de questions sont abordé que dans la face
précédente.
Les programmes de collège en science SVT vont tenir compte de cela dés 97 en laissant le choix aux
enseignant de traiter de «  la transmission de la vie chez l’Homme » en 5ème ou 4ème. l’étude des
fonctions dont celle à la reproduction sont abordés pour fondé une éducation à la santé.
>+ programme qui peut être élargis selon la maturité, l’âge et les attendes des élèves

Une étude de 98 en science de l’éducation, 2 ans plupart après la circulaire, est menées sur les pratiques
et représentations des enseignant d’EPS et SVT en terme de prévention à la santé. Elle montre que les
profs ne prennent pas en compte les attentes des élèves, constate un engagement très limité sur
l’éducation à la santé et sexualité. Temps = 3 séances annuelles où les choses seront abordés

Une nouvelle circulaire sort le 17 févier 2003 pour les collèges et lycées et va préciser ce qu’on entend
par éducation à la sexualité
Objectif qui relève de la transmission de connaissances biologique et de prévention ainsi que la prise en
compte des dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques. L’objectif est
d’approcher les situation vécu par les hommes et femmes dans les relations interpersonnelles familiales
et sociales.
En 2006 est précisé que cet enseignement va devoir permettre à l’élève d’obtenir des compétences
sociales et civiques ainsi que personnels de développement de l’autonomie et de l’initiative. Actions
piloté par les CESC (commité d’éducation à la santé et citoyenneté) qui sont installés dans les
établissements depuis cette circulaire et obligatoire depuis 2011. Ici on développe des actions avec
d’autres formats (conférence, journée de réflexion, exposés, interdisciplinarité).

Pour ce qui est du programme en SVT revu en 2009 il traite de la transmission de la vie chez l’Homme
en lui assignant une contribution à la sexualité mené dans le cadre des CESC.
Dans les lycées, un programme de 1ère mis en œuvre en 2010, envisage pour la première fois dans le
cadre du thème « Féminin masculin » une éducation à la sexualité ouverte à la responsabilité et à
l’altérité ce qui constitue une véritable avancée

• Objectifs
-Fournir aux ado les possibilités de connaître et comprendre les dimensions biologiques sociale et
psychologique de leurs sexualités
-Exercer leurs responsabilités vis à vis d’eux même et des autres dans leurs vie personnelle et sociale
(s’inscrit dans le CESC)
-Leurs permettre de différencier les conséquences des déterminismes biologiques, des influences socio
culturelles et des orientations personnelles

Recherche de madame SINIGAGLIA-AMADIO dans les école de primaire et collège qui vise à
comprendre quelles sont les représentations des enfants quand on leurs parle de personnes scientifiques
(comment ils se les imaginent et comment eux s’imagine, scientifique ou pas?) ainsi qu’ une explication
de ce dessin
La question des représentation est questionné du point de vue du genre mais aussi de l’origine social et la
structure familial et les objets techniques mis à disposition à la fois dans le cadre familial et scolaire.

Premiers résultats suite à 1 année


Premières années d’enquêtes = 624 questionnaires dont 588 enfants qui ont fait un dessin (« peux tu
dessiner une personne scientifique ?» sur ces 58 10 n’ont pas respecté la consigne (objet, un pied, une
femme peintre, robot).

27/38 Sociologie du genre


Majoritairement (75%) des cas la personne dessiné est un homme qui exerce dans le monde des science
expérimentale (1/3 des cas) mais le plus souvent il n’est pas situé dans un univers social ou scientifique
particulier. Quand le métiers est identifié il est principalement chimiste (38%) puis physicien mais dans
la majorité des cas on identifie pas le métier. On retrouve aucun mathématicien mais des chercheurs en
sciences humaines
Globalement ils apprécient les mathématiques, notamment aux collégiens à la question quelles est ta
matière préféré les maths arrivent en 2ème derrière la SVT.

• Les 3 raison principales à pourquoi ils aiment sont :


-J’apprends des chose à plus de 62 % des cas
>Filles et garçons
-Je comprend facilement à 58 %
>2ème raison = garçon
- C’est utile dans la vie quotidienne 57 %
>2ème raison =filles
-Les maths c’est amusant 28 %, pourcentage le plus faible obtenu pour cette question

Matière la moins aimé, les maths arrivent en 3ème position derrière la physique et la chimie mais les
élèves de primaires ils citent les maths en premiers, la justification est « ne pas comprendre facilement »
>Question de la compréhension mise en avantage

• Est ce que les maths font partis des matière préféré toute matière confondu
-En primaire en 3ème place après le sport et les arts
-Au collège en 4ème position derrière sport, art et français
>matière moins aimé = histoire géo et physique chimie

• Concernant les dessins


-Sur 588 dessins on a 97 dessins de femmes scientifiques soit 16,49 %
>94 filles ont dessiné une filles scientifique soit 31,86 % des filles qui dessinent une femme scientifique
et 1,02 % des garçons qui dessinent une femme scientifique. 91,12 % des garçons dessinent un homme et
60.67 des filles (les 2/3)

-Dans 75,68 % on a dessiné un scientifique, 5,95 % une personne de sexe indéterminés et 1,68 % de
dessins hors sujets

On constate une baisse radicale entre le CM1 et la 3ème


>24,78 % des élèves ont fait un dessin de femme au CM1 contre 8,91 % des élèves de 3èmes
L’hypothèse est qu’il y a un renforcement des stéréotypes de genre au fil des années auquel s’ajoute
l’absence chronique de modèle féminin

Aucun collégien n’a dessiné de femme scientifique, les 3 garçons qui l’on fait sont en CM1, on constate
également que c’est en classe de 3ème qu’on a le plus fort taux de représentation d’homme scientifique
98 % des garçons dessinent un hommes et 78 % des filles. Les 2 % des garçons sont des dessins hors
sujets, la totalité des garçon ont donc dessiné des garçon
D’une manière général on s’aperçoit que les personnes dessinés sont joyeuses (58 % des cas) le reste n’a
pas d’expression particulière (31%), puis de faible proportion effrayante et menaçante (3%)
Les filles dessinent plus souvent des personnes qui souris

6- 24/03/19

28/38 Sociologie du genre


➢ Les jeux de sciences genrés
Globe terrestre rose pour les filles et bleus pour les garçons
Les 4 boites de jeux ne représentent que des garçon, quand les filles sont dessus elles sont accompagnés
d’un garçon et ne manipulent pas mais observent ou prennent des notes
Élément qui contribuent, dés la petites enfances à invisibiliser les femmes scientifiques

On fait le constat que les femmes sont absentes des représentations des élèves

• 3 mécanismes sont à l’œuvre pour expliquer cela :

1-Sur-occupation des places par les hommes dans les mondes scientifiques
Tiens à plusieurs choses : pendant longtemps, une interdiction était faites aux femmes d’être instruites,
scolarisées et de pratiquer la science mais cette interdiction n’a pas existé de la même manière à toutes
les époques.
L’entrée des femmes s’est opérée en plusieurs étapes et périodes, avec des différences selon les pays.

Adeline GARGAM dans «Femmes de sciences de l’Antiquité au 19ème » revient avec d’autres collègues
sur les différentes dimensions des places des femmes.
Elle rappelle dans l’introduction que dans l’Antiquité les femmes n’étaient pas du tout exclus du
savoir, ce qu’on appelait les « art libéraux » leurs étaient ouvert. Les sociétés grecques et romaines ne
jugeaient pas les femmes indignes à écrire, enseigner la philosophie, pratiquer la rhétorique, la poésie,
l’arithmétique mais également l’astronomie, médecine et obstétrique.

➢ Entre 12ème et 15ème


La création des université dans les grandes viles occidentales va bousculer les choses entre le 12ème
et 15ème siècle où les sciences deviennent une affaire d’homme. L’université, qui est née et organisée
à partir de la mouvance cléricale va décider que ce n’est pas des savoirs pour les femmes et vont
exclure celle ci de ces espaces de connaissances. Les clercs se déclarent de la pensée paulinienne qui
considérait que les femmes ne pouvaient être admises à enseigner dans les assemblées chrétiennes.
Ils relient le désir de savoir à la désobéissance à un ordre divin, de fait les femmes vont avoir du mal à
accéder à ces connaissances. Elles n’ont aussi pas le droit d’exercer la médecine, réservé aux hommes
diplômés alors qu’elles ne peuvent étudier. La seule fonction quelle peuvent exercer dans l’espace
médicale est celle de sage femme.

➢ A partir du 18ème et 19ème


En France les femmes ont du attendre 1880 pour pouvoir bénéficier d’un enseignement supérieure par le
biais des université. Mais jusqu’en 1924 leurs éducations, et notamment la science, est très différente
de celle des garçons, longtemps privé de latin, grec et philosophie alors que c’est les matières les plus
prestigieuses et qui permettent la construction de la pensée critique.
Mais dans d’autres pays les choses se font plus tôt, à Bologne (Italie) dés le 18ème on accorde aux
femmes le droit de passer un doctorat de philosophie ou médecine, elles ont aussi le droit d’exercer les
sciences dans l’université de Bologne.

Les femmes françaises ont du s’instruire par leurs propre moyens et attendre que les sciences
quittent, au 17ème et 18ème, les instituts ou cabinet et qu’elles soient vulgarisée en français dans des
livres, gazette et magazines.
Les femmes issues de milieu aisé, éclairé, lettré etc on pu s’instruire soit dans leurs foyers (personne
dans la famille, cours privé ou public) pour se faire une culture scientifique solide. L’accès des femmes

29/38 Sociologie du genre


aux science a aussi été favorisé par le mouvement de pensée qui s’est développé en faveur des femmes
sous l’impulsion de DESCARTES et POULLAIN DE LA BARRE qui vont soit soutenir les femmes ou
mettre en avant la raison voire la lutte contre les préjugés qui sera développé dans leurs philosophie. On
va repenser la place des femmes en science pour essayer de leurs permettre d’accéder à cette vie
scientifique.
Mais à la fin du 18ème la professionnalisation de la science se met en place avec la création des
grandes écoles d’ingénieurs qui ont masculinisé la culture et pratique scientifiques, laissant les
femmes dans une attitude de dilettance (apprentissage de l’aristocratie, bourgeoisies etc et qui ne sera pas
professionnelle).
Il y a également des résistances du côté des médecin, philosophe et aussi d’homme de lettre qui ne
seront pas convaincu de l’intérêt et pertinence d’avoir des femmes dans les mondes scientifiques,
culturels et littéraires, dans cette période, les préjugés misogynes seront extrêmement présents.
Heureusement des hommes étaient là pour soutenir, admirer voire intégrer les femmes de science afin de
leurs amener de la reconnaissance.

Toutes ces résistances arrivant de plusieurs endroits (religieux, université, médecin et philosophes) qui
sont reconnus et légitimes fait que ces injonctions ont des répercussions sur les femmes. Il peut y avoir
des attitudes ambivalentes, entre attirance et mépris. Malgré tout, certaines femmes vont s’emparer de ces
espace scientifiques.

Les premières spécialités où les femmes ont exercé sont la gynécologie obstétrique et la
pharmacopée dés l’Antiquité avec des enseignements de sciences, mathématiques et philosophies dans
de très haut lieu culturels de l’empire romain dont certaines sont dans des fonctions de directions de
grandes écoles scientifiques. C’est le cas par exemple de HYPATIE avait une place importante dans
l’enseignement des sciences, elle sera assassinée à cause de son rayonnement. Certaines femmes vont
même faire de cet enseignement une activité lucrative, elles vont également créer des cabinet pour
apprendre la science anatomique que des personnes plus ou moins mondaines et scientifiques visitaient
pour apprendre, contribuant à démocratiser cette culture scientifique. Elles ont aussi créé de nouveaux
outils de connaissances et nouvelles formes de pratiques scientifiques.
L’écriture est un autre moyen pour les femmes d’accéder à un savoir scientifique par l’intermédiaire
d’écriture de manuels de vulgarisations et pédagogies qui seront longtemps marginalisés pour cause
d’amateurisme, certes éclairé mais pas suffisant. Ces manuels seront très importants, ils seront tellement
créatifs et riches qu’ils auront une postérité intéressante et vont contribuer à transmettre une culture
scientifique jusqu’à aujourd’hui.
Un petit nombre de femmes vont également investir le monde très masculin de la traduction à l’échelle
internationale, Émilie DU CHATELET à notamment traduit des ouvrage et article fondamentaux
permettant à des scientifiques étranger d’accéder à ces œuvres.
Les femmes seront aussi particulièrement représentée dans le monde de l’astronomie qui va être un
espace particulièrement propice pour elles. Sous l’ancien régime déjà plusieurs femmes vont conduire
des observations et recherches astronomiques. Caroline HERSCHEL a découvert des nébuleuses et
comètes, Jeanne DUMÉE a installé une sorte d’observatoire dans le grenier de sa maison pour étudier le
ciel de façon autonomes. Elle a fait construire une sphère céleste pour faire représenter le système
cosmologique illustré dans l’ouvrage de Copernic.

Quelques femmes sont allées parcourir les terres et océans pour explorer des espaces exotiques en
terme de faunes et flores. Maria SIBYLLA MERION a fait un voyage en Amérique du Sud pendant
lequel elle dessiné les métamorphoses des insectes tropicaux. Jeanne VILLEPREUX POWER explora les
côte Sicilienne entre 1818 et 1842, exploration des animaux marins, et inventa même des instruments
scientifiques qui étaient d’une grande modernité à l’époque (aquarium en verre, bois pour essayer de
reproduire le développant de la biologie marine)

30/38 Sociologie du genre


Depuis l’Antiquité on observe donc des femmes qui avaient des compétences et encouragée à faire des
sciences, quelques soit le poste (écriture, traduction, compréhension, observation etc) mais un certain
nombre d’homme (religieux, scientifiques etc) ont fait en sorte de freiner cet essor notamment par le
biais de la professionnalisation et institutionnalisation des savoirs

L’effet Matilda est un désavantage cumulatif qui vont s’accentuer tout au long des carrières. Les
inégalités entre femmes et hommes en début de carrière vont s’accentuer au fur et à mesure de leurs
carrières. MERTON, deuxième figure du courant fonctionnaliste, est à l’origine de ce travail. Il entend
transformer le modèle de PARESONS en s’intéressant d’avantage sur les trajectoires individuelles et
moins être sur du fonctionnaliste globale. Il veut un programme de recherche opérationnel. Il va forger le
concept de l’effet Mathieu où la théorie des avantages cumulatifs et du renforcement des inégalités
sociales. Nom en référence de évangiles selon st Mathieu « celui qui a on lui donnera et il aura un
surplus, mais celui qui n’a même même ce qu’il a lui sera enlevé ». De petite inégalité de départ, quelles
soient biologiques ou sociales, vont être renforcées tout au long des carrières sociales via la famille, école
travail etc pour finalement devenir rapidement de très grands écarts en bout de course qui sont
l’accumulation de ces inégalités et traitements différentiés. Cela montre que moins on a une place
importante dans une institution moins on sera visible, cette situation va s’accroître au fur et à mesure des
carrières.
>Écart se creuse au fur et à mesure de la carrière via accumulation des micros détails

Margaret W ROSSITER va s’intéresser à la place des femmes dans l’histoire des sciences aux Etats-
Unis et va montrer différents mécanismes de ségrégation horizontale et verticale ayant lieu dans ce
monde des sciences, ce qu’on appelle aujourd’hui le plafond de verre ou paroi de verre c’est-à-dire des
femmes qui accèdent à des postes à responsabilité mais pas celle du service le plus important de
l’organisation.
L’effet Matilda montre que ce que MERTON a pu montrer se joue de façon encore plus spécifique pour
les femmes. Elle montre que le système de donner plus à ceux qui ont déjà va aussi se voir entre le sexes,
on accorde plus de légitimité et place à ceux qui sont sur le devant de la scène scientifique, les femmes
qui ont d’avantage de places d’associées ou subalternes vont être minimisées et non portées dans ce
système. Encore aujourd’hui elles sont très peu nombreuses à être la tête de laboratoire ou université

Le phénomène de moindre légitimation s’est aussi traduit pas des usurpations de travaux, en
attribuant des découvertes faites par des femmes aux hommes.
Ex : Marthe GAUTIER a mis en évidence l’anomalie du chromosomes montrant le syndrome de Down,
pendant près de 50 ans son nom a été enlevé de cette découverte. En mai 68 elle parvient a comparer le
nombres des chromosomes avec celui d’enfant atteint et d’autres non atteins, l’expérience permet
d’attester que la maladie est liée à un chromosome surnuméraire. Son patron, le professeur TURPIN
spécialiste de mongolisme pense depuis longtemps que cette maladie à une origine inné, GAUTIER lui
propose de réaliser les expériences. Au moment moment où Jérôme LEJEUNE, qui travail aussi dans ce
service, comprend la découverte importante il lui propose de photographier les lames de ces résultats et
va s’attribuer le travail de GAUTIER dans un colloque international à Montréal
Un an plus tard, en 59 un article apparaît pour annoncer la découverte, non seulement son nom n’apparaît
pas en premier mais celui de LEJEUNE mais son nom est mal écrit, c’est un classique. GAUTIER
explique qu’elle ne s’est pas battu tout de suite pour rétablir la vérité et va continuer ses recherches sauf
que LEJEUNE va remporter le prix Kennedy pour cette découverte. En 2009 elle publie un article pour
relater sa version de l’histoire, la même année elle reçoit un prix et enfin en 2014 suite à des enquêtes et
archives le commité d’éthique de l’IRSEM reconnaît son rôle dans la découverte, reçoit la légion
d’honneur à 88 ans.
Marianne MIZARKHANI est la première femme en 2014 à recevoir la médaille fine

2 -Auto élimination des femmes

31/38 Sociologie du genre


• Ce mécanisme s’articule autours de 2 éléments principaux :

-L’absence de modèle féminin dans l’histoire des sciences contribue à renforcer le fait que cet espace
est un espace masculin où les femmes sont absentes car potentiellement incompétente soit parce qu’elles
sont insuffisamment douées pour être celles qui découvrent des phénomènes importantes soit parce
qu’elles seraient insuffisamment intéressées (naturalisation/essentialisation de leurs goût).

-Ce qui se passe en dehors du travail, la manière dont la sphère hors travail s’organise, aura des effets
sur la sphère professionnelle
Dans les monde de la recherche, comme dans les mondes artistiques, on a un cadre temporel floue
(horaire atypique, déplacement, pas de frontière définis pour les horaires, terrains à l’extérieur, temps
imposé/choisi, espace pro/domestique)
Ces contraintes horaires et temporelles expliquent en partis pourquoi de nombreuses filles, pourtant
bonne en science, vont s’orienter vers des métiers d’avantage compatibles avec la sphère familiale
répondant à l’injonction de la vie professionnelle et familiale.

3- Culture virile des espace scientifique


Particulièrement montré par Emmanuelle ZOLESIO qui s’est intéressée aux chirurgienne, elle montre
que la chirurgie reste un bastion masculin notamment à cause de la culture viriliste qui a lieu dans ce
secteur. Dans un article de 2009 elle rappelle quelques chiffres, notamment des taux de masculinisation
de la chirurgie qui sont en 94/95 à 83 % en 97 à 87 %. Actuellement, en 2015 on est à 83,2 % alors qu’un
médecin sur 2 est une femme. Pour la pédiatrie, en 94 26 %, puis 21 % d’homme pour 15,5 plus loin.
58 % des étudiants étaient des femmes en train de faire leurs formations en médecine, mais il y avait des
disparité sur les choix des disciplines.

• Elle explique cela par 3 choses


-Le recrutement
-Les caractéristiques techniques et organisationnel du monde de la chirurgie
-La culture profesionnelle

On compte une femme médecin pour un homme, déjà il y a 10 ans et seulement 1 femme chirurgienne
pour 5 confrères. A chaque fois qu’il y a un doublon de spécialité (version médicale et chirurgienne qui
existent) le pourcentage de femme est toujours bien plus élevé dans la version médecine.
Dans les spécialité les plus chirurgicale ont trouve un très faible pourcentage de femme.
Plus on se rapproche d’un exercice strictement chirurgicale moins on trouve de femme.

• Cela tiens à plusieurs choses

-Exclusion durable des femmes des universités et profession de médecin (oppression historique)
-Lorsque les femmes commencent à investir les études médicale en France à la fin du 19ème c’est plutôt
dans les spécialité qu’on leurs indique qu’elles vont être
>Gynécologie, pédiatrie, hygiène, santé publique, psychiatrie
Seront exclus de la médecine général et chirurgie par via des pair et à cause des plafonds de verres.

L’ouverture de la médecine au femmes s’est accomplis sur les bases de la complémentarité


hiérarchique des rôles et compétences, les femmes ne devaient pas avoir la prestations d’être chef etc ou
concurrencer les hommes.

32/38 Sociologie du genre


ZOLESIO souligne que les caractéristique techniques organisationnelles et symboliques de la chirurgie,
comme elles sont souvent associé aux masculin, permettre de comprendre la construction d’une
discipline vraiment masculines

• Caractéristique du métier de chirurgien :

-Le coté technique est un point central, le chirurgien doit avant toute chose être un bon technicien, une
bonne maîtrise technique. Les anthropologues, tel que TABET, montre les enjeux de la question du
contrôle des outils et instrument : interdiction aux femmes des outils et instruments avec enjeux pour les
hommes de les contrôler car sont des outils de production donc permet de dominer les femmes et
compenser le fait qu’eux ne soient pas doter de l’outil permettant la production. Ou alors elles n’ont pas
le droit à tous les outils (grands, dangereux etc).

-Il est très accaparent, chronophage, physique. Il y a beaucoup de gardes et d’astreintes


En chirurgie digestive cela peut être des gardes d’un jour sur 2, cela fait partie de l’ordinaire et exige de
fortes disponibilités avec un rythme très fluctuant. C’est alors difficilement compatible avec un métier dit
« de femme »

-Des dispositions sont associées aux métiers de chirurgiens et sont plus présentes dans la socialisation
des garçon qu’à celle des filles
Disposition à l’action, leadership autoritaire, combative et l’endurance physique.
Idéal type du chirurgien qui correspond aux stéréotypes du masculin

ZOLESIO montre aussi, via ses observations, que les plaisanteries sexistes contribuent là aussi à
l’éviction des femmes. C’est un humour intentionnelle, misogyne et obscène qui va servir aux chirurgiens
à rappeler à l’ensemble des personnes «  leurs statut de mâle dominant ». Certaines femmes qui restent
on une socialisation primaire qui les fait « tenir », généralement elles ont une relation très forte avec leurs
pères en le qualifiant de fonceur, travailleur, battant etc (terme lié au valeur travail, exigence, sens de
l’effort etc). La moitié des enquêtés se décrivent aussi comme « garçon manqué depuis l’enfance », elles
disent avoir été surprise par un éducation non genré, fratrie masculine ou élevé au milieu de garçons.
Dans cette socialisation, via la relation avec le père frère et garçon, la socialisation fait qu’elles sont déjà
depuis petites prisent dans l’univers de l’affirmation de sois virile avec des codes de virilité pour
s’affirmer en tant que personnes. Elles disent se sentir très à l’aise dans ce milieu de garçon, car
socialisées depuis l’enfance à cet univers. Elles se retrouvent dans une profession atypique par rapport à
leurs genre mais qui ne leurs paraient pas problématique et ne les mets, en plus, pas en difficultés car
c’est la socialisation avec laquelle elles ont grandit (connaissent et se sont appropriés ces codes).

Derrière ces actions il y a une démarche volontaire ou involontaire des hommes de préserver ces espaces.

CONCLUSION
Ce champ n’est pas très différent des autres car on y retrouve les mêmes mécanismes de ségrégations et
discriminations des femmes aux nom d’un modèle de masculinité hégémonique. Cela contribue aussi a
exclure les hommes qui ne sont pas dans cette forme de masculinité.
Une des spécificité des mondes des sciences est que ces derniers sont présentés aux filles comme des
espaces à viser car monde d’excellence et pas associé à leurs nature. On invite les filles à intégrer ces
monde mais pas les garçons a aller vers les autres.
Il y a énormément de barrières consciente et inconscientes présentes, non seulement à l’entrée mais
aussi à la réussite ce qui est lié à l’histoire de la professionnalisation qui s’est faite contre les femmes.
Paradoxalement on fait tout un travail pour légitimer et rendre légitime celle ci dans un espace qui s’est

33/38 Sociologie du genre


construite contre elle. Le milieu n’a pas été pensé pour les femmes mais contre elles, contre l’accès à
ces pratiques et connaissances.

IV. Genre et sport

A) Présentation de la sociologie du sport

Émerge au cours de la seconde moitié du 20ème siècle avec une première entrée, la question des
loisirs, qui a permis d’avoir des éléments qui touchent au sport mais non directement sur le sport.
Joffre DUMAZEDIER qui écrit « Vers une civilisation du loisir » et va montrer comment des progrès
techniques et la tradition vont conditionner l’évolution sociale vers les loisirs. Le progrès technique,
dans sa vision, permet de réduire le temps consacré aux activités utilitaires du quotidien et favorise le
développement des activités périphériques. Pour lui le loisir se situe au croisement du délassement,
divertissement et libre développement mais va aussi placer le loisir dans la perspective d’une démocratie
culturelle qui va réclamer une nouvelle politique d’éducation, de l’information des institutions qui vont
porter ces activités voire même un nouvel humanisme. Il n’oppose pas du tout loisir et culture, pas de
hiérarchisation, entre culture digne et légitime et l’autre occupationnel. Dans cette perspective le sport
est vu comme libérateur, libérant du temps de contrainte mais aussi parce qu’il permet de se délasser,
divertir, se développer et s’émanciper de tout un tas d’autres choses.
Le travail questionne le sport mais celui ci n’est pas central car entre dans les loisirs, c’est un loisir parmi
d’autres.

• S’intéresser spécifiquement au sport montre d’autres choses :

- Le sport n’est pas uniquement un loisir mais existe sous différentes formes
Cela permet, avec cette entrée, de voir que les mondes du sport est un champ structuré, un espace
structuré qui peut être en tension avec des luttes internets et externes (avec ce champ et un autres).
Ces luttes peuvent être entre les fédérations, types de sports, types de pratique (amateur ou pro, détente
ou haut niveau etc) avec différents types d’enjeux.

-Montre que les mondes sportifs sont un monde social en relation avec les autres champs sociaux,
qui traduit donc des enjeux de positions avec, là encore, des tensions externes et internes avec les autres
champs dont des choses sont partagés (santé, culturel, pro etc).

On verra que comme c’est un champ comme un autre on y trouve également les mêmes inégalités
sociales, stéréotypes, discriminations, jeux de pouvoir, pratiques etc

Les premiers travaux sociologiques qui prennent le sport comme objet central arrivent dans les années 60
, se développent en 70 et explosent depuis 90.
Premier article « Les fonctions sociales du sport » de Michel CLOUSCARD de 63 qui paraît dans les
cahiers internationaux de sociologies. Puis George MAGNANNE écrit « Sociologie du sport : situation
du loisir sportif dans la culture contemporaine », un premier ouvrage l’année suivante dédié la
sociologique du sport.

• Il y a différents courant sociologiques qui s’emparent de la question :

- Un modèle précoce en sociologie politique qui va faire des premières enquêtes sur l’analyse des
organisation de l’actions publiques.

34/38 Sociologie du genre


Jean MEYNAUD et Jean Marie BROHN développent une analyse critique radicale du sport. BROHN va
parler du sport comme de «L’opium du peuple » en 1966 puis «Sociologie politique du sport » et «La
tyrannie sportive : théorie critique d’un opium du peuple »
>Sociologie critique

-ELIAS et DUNNING voient eux dans le sport «Un outils de civilisation » et de pacification puisque
l’invention du sport est pensé, pour eux, comme « un outils de contrôle et de maîtrise de la violence »
due à la manière dont est organisé le sport (respect des règles, de l’adversaire etc) qui contribuent à
pacifier les relations entre les individus.
Mais cette théorie à ses limites notamment quand on voit la violence entre sportifs ou supporters.
Leurs version est aussi porté sur l’idée du contrôle et agencement des corps, civilisation des corps mais
c’est un outils parmi d’autres qui ne se suffis pas (violence en interne, le sport peut être générateur aussi
de violence)

-Sociologie des organisations, d’autres travaux restés en marge, pour analyser les fédérations sportives.
C’est le cas de Pierre CHIFFLET ou encore sur les politiques culturelles ou sportives.
Mais on a relativement peu de travaux dans cette approche.

-Des travaux se sont inspirés du modèle de BOURDIEU via la sociologie de l’habitus et du champ.
Il écrit en 78 dans la distinction comment on peut être sportif et dans « Chose dite » en 87 où il définit un
programme d’une sociologie du sport.
Jacques DEFRANCE, un incontournable dans la sociologie du sport, des 76 va faire un ouvrage sur
l’excellence corporel.
Christian POCIELLO s’est intéressé en 81 aux systèmes des sports

Depuis ces travaux pionniers il y a eu beaucoup d’autres travaux qui se sont mises en place et ont permis
un développement scientifique et institutionnel des études de sport. Les STAPS arrivent dans les années
70 avec une structuration progressive du champ sportif.
Le STAPS et son modèle sont créés en 1974, la licence en 77, la maîtrise et l’agreg en 82, les doctorat en
83 et la section CNU (Conseil National des Université, instance au niveau national qui va délivrer des
qualification pour avoir le droit de candidater sur des postes de MCF). La recherche en STAPS va se
structurer sur le plan professionnel, il y aura une modification importante en 95 car le concours d’entrée
en STAPS est supprimé. Les effectifs vont alors plus que tripler : on passe de 15 milles étudiants en 1995
à 54 milles en 2015. Aujourd’hui 50 composantes STAPS existent répartie sur l’ensemble du territoire,
cette institutionnalisation à permis le développement des recherches en sociologie du sport

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BOURDIEU propose en 87 un programme pour une sociologie du sport « une partie des obstacle à la
sociologie sociologique du sport tiens à ce que le sociologue du sport est doublement dominé : et dans la
sociologie et dans le sport »
>Sociologie du sport dédaignée par les sociologues, objets pas historiquement central.

On a d’un côté des gens qui connaissent très bien le sport sur le mode pratique mais qui ne savent pas en
parler de manière scientifique et de l’autre des personnes qui peuvent en parler mais sans connaître la
pratique. Pour qu’une socio du sport puisse se constituer il faut déjà s’apercevoir qu’on ne peut pas
analyser un sport particulier indépendamment de l’ensemble des pratiques sportives. Il faut penser
l’espace des pratiques sportives comme un système dont chaque éléments va avoir sa valeur distinctive.
Il faut reconnaître la position qu’il occupe dans l’espace des sports, ce qui peut conduire à analyser un
certain nombre d’indicateurs : la distribution des pratiquants, des fédérations (richesses, place qu’elles
occupent dans l’espace sportif, les moyens qu’elles ont). Mais aussi s’intéresser à la question du type de

35/38 Sociologie du genre


rapport au corps que favorise le sport en question : sport avec contact direct (corps à corps), exclusion
de contact. Choses qui décrivent et place le sport dans l’espace des sports. Cet espace doit aussi être mis
en relation avec l’espace social qu’il estime, croiser le tout permet d’éviter les erreurs en mettant trop
rapidement une relation directe entre un sport et un groupe sociale.
C’est dans la relation de positionnement et espace des pratique sportives qu’il faut essayer de trouver
les propriétés pertinentes pour expliquer ce qui se passe dans les pratiques sportives

➢ Les différentes thématiques abordées en sociologie du sport

• Céline COLLINET et Ali TALEB on identifié 8 thèmes principaux de recherches :

1- La question du spectacle sport et du supporterisme dans le foot


Christian BRONBERGER décrit l’évolution du supporterisme, pendant très longtemps les supporters
étaient intégrés à l’équipe (assiste aux entraînement, rencontre les joueurs etc) mais aujourd’hui ils sont
d’avantage invité à se tenir tranquillement dans les gradins. Ils se sont masculinisé en dehors des
match de coupe du monde. Les filles sont pourtant de plus en plus nombreuses à devenir joueuses.
Ce paradoxe est expliqué par l’évolution de sport lui même, la place du financement, la modification de
l’équipe au cours d’année font qu’il y a une moindre stabilisation de l’équipe

JM BROHN dans un article de 2013 pour Médiapart dit que « le spectacle sportif apparaît comme une
propagande interrompu pour la brutalité […] l’infantilisation des foules solitaires ».

2- La culture sportive dans son ensemble


Études qui portent sur les différents sports, quels sports pratiqués selon quels modalités (seul,
compétition etc), pou qui (en fonction âge, sexe, niveau de diplômes etc). Question centrale dans le
travail de Patrick MIGNON voire l’INSEE sur les loisirs qui mesure l’évolution des pratiques.
MIGNON montre qu’en 85 un pratiquant sur 2 avait une pratique non institutionnalisé (sans club)
aujourd’hui il est plus proche de 3/4.
Ces enquêtes montrent un certain nombre d’invariant sociaux : le niveau de diplômes et revenus restent
les deux éléments les plus discriminants et font varier les pratiques.

3- La transformation des sports, nouvelles pratiques de glisses, pratique d’aventure et pratiques


dites sauvages

4- Analyse réflexive sur la sociologie du sport elle même


Vont intéresser aux outils de mesure de la question sportive ou une réflexion méthodologique sur la
sociologie du sport

5- Recherches portant sur les pratiques physiques et sportives traditionnelles en lien avec la culture
locale et populaire
Travaux sur les joutes, belote basque etc, l’éducation populaire, les centres de vacances

6- Recherches qui s’intéresse aux pratiques sportives comme lieu de distinction sexué, raciale et
sociale
Femmes et sport = 20ène d’année qu’il y a des choses, la première est réalisé par Catherine LOUVEAU
au début des années 80
Sur la question raciale le travail d’Emmanuel SCHOTTÉ réalisé en 2012, enquête qui part du constat que
depuis les année 80 des courses de fond et demi fond sont dominés par les éthiopiens, marocains et se
demande pourquoi. L’ouvrage propose plusieurs explications et contribue à discuter la question de

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l’inné parce que l’ouvrage propose de déconstruire les visions essentialistes des choses mais l’analyse
des structures sociales présentent dans les pays concernés. Travail d’archive, entretiens et observations
qui montrent que cette performance résultent de logiques sociales notamment d’un marché de l’offre et
la demande. Du côté du marché de l’offre, notamment marocain, il y a beaucoup d’investissement mis
en place dans les pays. Du côté de la demande (donc européen) émergence du professionnalisme dans
les années 80. Logiques sociales qui s’ancre dans la période coloniale, auquel s’ajoute des trajectoires
sociales singulières des athlète avec une construction du rapport à la compétition très particulière.
>Forte structure sociale pour développer la course dans les écoles
Sport et classe sociale : plus développé dans les année 80 notamment avec Yves LE POGAM qui a
travaillé sur la démocratisation du sport

7- L’approche socio-économique et l’analyse des métiers du sport


Travaux sur le marketing du sport, nouveaux professionnels du sports, nouveaux métiers

8- La santé et le dopage
Particulièrement développé fin 90

D’autres types de travaux ont été fait mais ne constituent pas des grands domaines de recherche, ils
portent sur la valeur et l’éthique du sport, l’intégration sociale par le sport, la réussite des sportifs de haut
niveau, les conduites à risques, sports et médias, structuration des fédérations etc.

Ensemble de pratiques qui vont être vues comme prioritaires : foot, rugby, l’athlétisme, pratiques
traditionnelles et les activités physiques de plein air (escalade).
La sociologie du sport française aborde des thématiques variées, on observe deux éléments centraux qui
vont structurer cette sociologie : les pratiques à forte impacts sociales et ultra médiatisées et les pratiques
physiques traditionnelles comme éléments de la culture (locale, populaire).

• La question du genre et du sport est peu visible car :

- La sociologie du sport reste un champ de la sociologie qui est dominé


- La sociologie du genre également

B) Femmes et sports  : une petite histoire d’empêchée

Encore aujourd’hui les femmes et hommes ne bénéficient pas du même traitement dans les espaces
sportifs. Les femmes sont visé comme transgressantes, « les jeux olympique doivent être réservé aux
hommes, le rôle des femmes devrait être avant tant […] de couronner les vainqueurs  » disait
COUBERTIN en 1896

Catherine LOUVEAU dit que quand les femmes arrivent dans le sport elles sont souvent considérée
comme transgressante leurs assignations dites naturelles (fait de procréer, séduire)
Cette situation s’explique en partie car les femmes ont été empêchés dans ces pratiques par le corps
sociale, institutionnelle mais aussi médicale, qui occupe une place centrale dans la pratique sportive.
Pendant longtemps, par exemple, on avait interdis au femme de pratiquer la bicyclette par peur de
descente d’organe. Le ski féminin n’est devenu qu’une pratique sportive en 2014.
ELIAS qui décrit le sport comme un fief de virilité, cela semble être toujours d’actualité

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Anaïs BOHUON s’est intéressée sur les tests de féminités, injonctions à des test gynéco, prise de sang
etc pour prouver qu’elles sont des femmes. Cela arrive généralement en cas de sur-performance, ce qui
paraît trop suspect.
L’histoire médicale de la pratique féminine montre l’injonction à être une femmes forte en bonne santé,
donc elle doivent faire du sport mais en même temps elles ne doivent pas trop se viriliser car cela
devient suspect ou hideux.
Injonction paradoxale : on invite les femmes a avoir une activité sportive mais il ne faut pas que cela
perturbe l’ordre du genre, il faut rester dans des codes. Il y a aussi des injonctions fortes aux types de
sports conseillés pour les différents genres.

Aujourd’hui théoriquement les femmes peuvent pratiquer tous les sport, les questions posés fin 19ème,
en année 60 et 2010 la question de la féminité des sportive reste au cœur des pratiques et qui se
jouent sur le fait qu’on ne retrouve pas des proportion de femmes et hommes de la même manière.
Beaucoup de sport sont encore clivant et clivé du point de vue du genre (cyclisme, foot, haltérophilie
VS danse, sport de glace, équitation). Le caractère féminin de certains athlètes sera suspecté si la
performance est trop importante contenue de l’appartenance de sexe de plus on ne médiatise pas de la
même manière les sportives et sportifs

En 68 : 9 % des femmes pratiquaient une activité physique et sportives


En 2010 : 87 % des femmes et 91 % des hommes âgés de 15 ans et plus disent avoir pratiqué un sport au
cours des 12 derniers mois
En 2015 : 45 % des femmes et 50 % des hommes ont exercé au moins une activité sportive au cours de
l’année 2015. 33 % des femmes et hommes déclarent avoir une activité régulière au moins une fois par
semaine.
Enquête INSEE

Quand on regarde qui pratique quoi on constate que les femmes et hommes ne pratiquent pas les même
sports et que les femmes n’occupent pas les même place dans les espaces sportifs.
1/3 des femmes handicapées pratiquent contre 2/3 des femmes valides, cela tiens à des effets de
socialisations et au moindre développement de structures qui seraient susceptibles de les intéresser.
On voit que on a 16millions environ licence dont 38,3 % de licence féminine, soit 1/3.
Le première sport olympique chez les hommes est le foot, du coté des femmes c’est l’équitation.
H : foot, tennis, judo
F : équitation, tennis et gymnastique

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