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1- 11/02/19
Examen : 2h le 29 avril
Plan
Genre culture et art
Culture et science
Genre et sport
Objectif : aborde un certains nombres de dimensions qui comprend ce que sont les rapports de genre
> La question des discrimination et stéréotype, engagement associatif, question scientifique
• Référence bibliographie
BERENI, CHAUVIN, JAUNET, REVILLARD « Introduction aux études sur le genre » 2012
>Manuel qui rassemblent plusieurs éléments et qui aborde toute la dimension sur le genre
DAVIS Annick, LOUVEAU Catherine «Sports école et société : la différence des sexes » 1998
>Un des premiers ouvrage sur la question du sport
GARDEY LÖWY «L’invention du naturel : les science et la fabrication du féminin et du masculin » 2000
WIELS Joëlle «LA différence des sexes : une chimère résistante » 2006
>Chapitre d’un ouvrage VIDAL «Féminin masculin : Mythes et idéologies »
« Les études sur le genre pourrait être définit de façon très large comme l’ensemble des recherche qui
prennent pour objet les femmes et les hommes, féminin et le masculin »
>BERENI, CHAUVIN, JAUNET, REVILLARD « Introduction aux études sur le genre » 2012
Cette question est très ancienne (14ème siècle), on trouve toujours une personne qui a fait un écrit qui à
interrogé la question des rapports femme/homme mais on ne date pas le début de cette réflexion à cette
époque car ça reste très faible en nombre, cela n’a pas déclenché une vague de recherche.
C’est dans les années 60/70 que ça va démarrer, même si dés les années 30 on retrouve un texte de
Margaret MEAD qui engage une réflexion sur le déconstruction des « rôles de sexes »
Anthropologue, elle mène différentes enquête en Océanie et s’aperçoit que d’une société à l’autre on ne
construit pas les individus de la manières. Elle constate que dans certaines sociétés on a des individus qui
sont construits avec l’idée qu’une femme doit être douce et un homme qui se doit d’être courageux. Dans
l’autre société on voit de l’extrême violence pour l’homme et dans une autre une extrême douceur.
Elle montre dans son travail que des tempéraments, traits de caractères qui sont souvent pensés
comme étant intrinsèquement masculin ou féminin n’ont pas d’origine biologique, car d’une société
à l’autre on retrouve de fortes différences. Cela lui permet de montrer que ces propriétés là ne sont pas
inné, inscrit dans un patrimoine éminemment masculin ou féminin mais construit par la culture et la
société dans laquelle l’individu est, ce qui va déterminer/influencer l’individu futur (construction sociale
différenciée mais pas toujours)
Elle observe aussi que ce sont les valeurs associé aux masculins qui sont vu comme supérieur et
valorisé
Robert STOLLER, psychologue, mettra en avant la notion de genre (popularisation du terme) en 68. ce
terme est déjà utilisé par ses confrère depuis les années 50 pour parler des personnes transgenres.
Ann OAKLEY est la première sociologue qui va s’emparer du terme en 72 « Sex, gender and society ».
Elle va mettre en avant que la notion de sexe renvoi au biologique et le genre au culturel
>Première phase de la notion de genre
L’historienne américaine Joan SCOTT mettra en avant la dimension de pouvoir au cœur du système de
genre. Le genre serait ce qui fait passer du féminin à la féminité et du masculin à la virilité
Evelyn FOX KELLER, physicienne et écrivaine, dit que le genre est « ce qu’une culture fait du sexe, la
transformation culturelle d’enfant mâle et femelle en homme et femme adulte »
Les auteurs du manuel « Introduction aux études sur le genre » (BERENI, CHAUVIN, JAUNET,
REVILLARD ) complètent leurs définition en mettant en avant que ces recherches ont permis d’enrichir
la recherche en général et pas que celle des question de genre en faisant bouger des mythes et en
questionnant des choses non questionné jusque là
1- Le fait d’avoir adopté une posture constructiviste dont le but est de rompre avec l’essentialisme
qui dit que c’est notre être fondamentale (le sexe/être femme ou homme) qui fait ce que nous sommes
Il n’y a dont pas d’essence de la féminité ou masculinité, c’est un apprentissage tout au long de la vie
• Concernant la question des rapport de pouvoir, les auteurs vont proposé diverses notions pour
expliquer cela :
-DELPHY Christine va construire dans cette perspective la notion de patriarcat qu’elle construit
comme étant la transposition de la notion de lutte des classes chez Marx pour transposer le rapport de
pouvoir qui existe dans la société dans son ensemble (plan économique) à l’espace domestique. Elle
montre que le système patriarcal repose sur l’exploitation gratuites des femmes, du travail des femmes
dans l’espace domestiques par les hommes (père et autres hommes présent dans la maison.
-Françoise HERITIER parle de « balance différentielle des sexe » qui montre l’idée que quelque soit la
société dans laquelle on regarde dans le monde (historiquement et encore aujourd’hui), malgré que celles
ci s’organisent différemment et quelque soit le fonctionnement ce sont les valeurs qui se rattachent aux
masculins qui dominent et sont centrales. Elle dit que c’est lié à la maternité, et que les femmes à la
différences des hommes sont capable de produire du mâle et du femelle ce qui explique que les hommes
ont voulu avoir un contrôle du corps des femmes car on contrôle sa maternité, sexualité et ainsi l’identité
du groupe.
>Renvoi à LEVI STRAUSS et l’échange des femmes organisé par les hommes
-BOURDIEU dans « La domination masculine » montre comment tout cela s’inscrit dans les structures
de la sociétés, tous les éléments participent à la différentiation hiérarchisée entre les sexes
On est ainsi dans une valorisation systématique de masculin au détriment du féminin dans les
sociétés. Cette domination ne s’exerce pas seulement des hommes sur les femmes parce que c’est la
dualisation féminin/masculin qui est en sois oppressive. Ce système assigne à toutes et tous une place
donnée et des valeurs associé (exprimé ses émotion, être courageux, doux ou pas)
Elle s’exerce ainsi sur les garçon obligé et tenu de faire preuve de virilité (injonction à la virilité avec un
seul type de virilité).
On observe aussi qu’en cas de transgression de genre un certains nombre de sanctions sociales sont
présentes. Celles ci peuvent aller de la simple remarque (« ah tiens tu fais de la danse ? ») à des insultes
souvent homophobes, dans le cas d’homme, et qui peuvent aller jusqu’à de la violence physique.
>Système de genre oppressif et violent
-Caroline CHIMOT s’intéresse aux garçons qui font de la gymnastique rythmique synchronisé montre
qu’il y 3 types d’attitude des garçons qui la pratique : pratique en cachette, arrêt au bout d’un moment (si
cela s’est su, face aux critiques), parle de la JRS en remettant cette pratique dans le monde masculin et
des valeurs masculines (beaucoup d’entraînement, être musclé, compétant) en faisant basculé leurs
pratique du côté de la performance avec des qualificatif du masculin pour tenter de se réapproprier la
pratique et de gagner en légitimité.
Concernant les tâche ménagère : on constate que les femme on réduit de 9h et les hommes ont augmenté
leurs implications de 7min, il s’est donc passé autre chose que l’implication des hommes.
• Explications :
-Développement et démocratisation large de tout un tas d’outils électro ménager, objet du quotidien qui
font gagner du temps
-Notre rapport au propre et au ranger à un peu évolué, on est en tendance beaucoup moins nombreux
a repasser les serviette de toilettes, sous vêtement, moins de travail de couture (chaussette) etc alors que
c’était le cas il y a 40/50 ans par exemple.
En combinant ces 4 dimensions on voit que la définition qu’on pourrait donner du notion de genre est la
suivante : système de bicatégorisation hiérarchisé entre les sexes (hommes/femmes) et entre les
valeurs, les représentations qui leurs sont associées (masculin/féminin).
➢ Pourquoi ces bicatégorisations de genre s’imposent avec tant d’évidence (semble naturel) ?
-BLÖSS parle «d’évidence du naturel ou du naturel de l’évidence » avec une impression d’une évidence
qui serait finalement liée à la force de la socialisation qui contribue à construire tout au long de la vie
l’individu.
Aucune scène sociale, aucun moment de la vie n’échappe à la socialisation c’est ce qui en fait sa force,
que cette socialisation soit implicite (due à l’observation ou explicite).
-« Il n’existe pas de façon naturel chez l’adulte » (manière de faire, se ternir etc est socialement
construit)
>MAUSS 1934
-Construction du rapport passivité/activité et attente/action différent entre filles et garçons qui est
différent
-On a un intériorisation des normes qui se fait depuis la naissance, ce qui peut nous indiquer à quel
point on a intériorisé ces normes c’est le fait d’être son propre gardien des normes. On peut alors être
dans la culpabilité par rapport à quelque chose qu’on fait/dit/ressent ou des choses qu’on ose pas dire
>FOUCAULT parle de discipline des corps notamment dans « Surveiller et punir »
-Ce système de genre est très présent partout et là depuis longtemps (construction historique)
Cela peut être démotivant et difficile de se mobiliser
-L’argument récurrent, et souvent final, est celui du déterminisme biologique avec l’idée que les sexes
sont différents
>L’instinct maternel, les besoins sexuels plus important chez les hommes
➔ Voir documentaire «Pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes ?» de Priscille
TOURAILLE
« Derrière le masque de la biologie c’est la société qui s’exprime en ventriloque. Les société ont souvent
du mal à accepter que les règles viennent d’elle même [...] c’est pourquoi elles les font venir d’un
extérieur » - Christine DELPHY
Le fait de renvoyer à la biologie est un des effets pervers entre distinction de sexe (biologique) et genre
(culturel). A partir des années 80 des féministes disent qu’il faut arrêter de distinguer les deux car cela
contribue à faire de la notion de sexe la fonction première et que le genre ne découlerait que de la
première.
DELPHY et, BUTTLER montrent précisément que le sexe est déjà aussi du genre car il y a déjà du
codage social
WIELS Joëlle s’est intéressée aux chromosomes qui contribuent à déterminer les sexes mâles et
femelles. Elle rappelle dans son article qu’il n’y a que quelquex années qui séparer la découverte de
caryotype habituelle et inhabituelle (intersexualisation) mais on n’en parlera pas au même moment tout
FAUSTO-STERLINE «Corps en tous genres : la dualité des sexes à l’épreuve de la science » 2012
Ouvrage qui questionne la dualité des sexe, le caractère binaire. Dans «Les cinq sexes », petit ouvrage de
démocratisation du premier, elle déconstruit le caractère binaire des sexes
Elle montre aussi l’élargissement des 5 allèles utilisés pour déterminer le sexe varient (XX XXX ou XX
YXX).
2- 27/02/19
On aborde la notion d’art et culture car la question culturelle est une part importante de ce qui fait notre
environnement social et ce qui contribue à la construction de notre identité. De plus, la critique des
productions culturelles par les études de genre existent depuis les années 70 où elles se sont très
développées et on connu un renouveau en France et ailleurs avec les cultural studies (littérature pour
enfant/ado, les pubs, les manuels scolaires, les mangas, séries, films) qui décryptent tout un tas d’objet
culturel et artistique au prisme du genre en questionnant la place des femme/homme et les valeurs
féminin et masculin présent dans les œuvres produites.
Les livres pour enfant méritent intérêts car il y a a la fois du texte et des images qui représentent d’autant
mieux la représentation que l’auteur a voulu mettre dans sa création, si on a que des mots on aura pas
exactement en tête la même personne (incarnation différente). On a alors des élément d’autant plus clair
pour montrer l’intention de l’auteur, l’interprétation est alors plus proche de l’intention de celui ci.
-Elle joue souvent le jeu des stéréotypes pour vendre d’avantage, y compris avec les stratégies de bad
buzz c’est-à-dire qu’on fait une première pub TV/affiche qui va poser problème (ouvertement sexiste,
raciste), c’est généralement l’intention des publicitaires pour créer l’énervement pour ensuite s’excuser et
reposer une deuxième pub, créant ainsi le fait qu’on parle d’eux beaucoup plus.
-La publicité est un espace qui accompagne les transformations d’une société. Si on regarde les
archives des publicités on reconnaît l’époque dans les styles/coupes/façon de parler mais aussi la manière
de mettre en scène les personnages dans la pub.
>Très fait pas les personnes en info com mais aussi par les sociologues qui vont travailler le support et
aussi en questionnant la réception de la pub auprès d’un public.
Chacun en fonction de qui on est, notre histoire et parcours lira avec un œil critique qui va varier,
d’autres vont adhérer et d’autre non etc.
La recherche débute dans les années 70, un certains nombre de conseils et constats ont été envoyé en
direction des illustrateurs, auteurs et éditeurs.
➢ Concernant la production
Sylvie CROMER s’est particulièrement intéressée à la question depuis les années 90, dans son article de
2010 «Le masculin n’est pas un sexe, prémisse du sujet neutre dans la presse et théâtre pour enfant »
publié dans le cahier du genre.
Elle dit que les stéréotypes les plus flagrants (mère à la cuisine, le père dans son fauteuil etc) semblent
s’être estompés mais n’ont pas totalement disparut, on retrouve encore une quantité de stéréotypes de
genre extrêmement présents. Elle montre que le sexe comme l’âge sont les deux marqueurs principaux
des personnages de la littérature pour enfant, que ce soient des personnes humains ou non humains
qui seront aussi sexués.
Anne DAFLONT-NOVELLE a travaillé sur un corpus d’album pour des enfants de 0 à 9 ans et note que,
du point de vue des héros, on a deux fois plus de héros masculins dans ceux ci et c’est surtout le cas
pour les albums destinés au plus jeunes (moins de 3 ans). Elle remarque que quand on laisse le choix aux
enfants plus âgés ils vont montrer une préférence pour les héros qui sont de leurs sexes, et quand ils
inventent une histoire c’est la même chose.
Compte tenu des pratiques des enfants (en terme de choix d’ouvrage et création) cela montre
l’importance d’avoir des modèles varié et divers d’héro et héroïne pour les enfants car en terme de
projection et d’identification ils et elles ont tendance a aller vers ce qui est proche d’eux, si on a une sur
présentation de héros cela signifie que pour les filles il y a une palettes moins étendus.
Quand on regarde la littérature pour les petites filles (première âge) on observe qu’il y a beaucoup de
princesse, fées, rose, paillettes etc, chose qu’on retrouve aussi dans les jouets et déguisement, en terme
d’imagination et de modèle proposé cela reste très concentré autour de quelque personnage et manière
d’être, les super héroïne arrivent bien plus tard.
Les contextes dans lesquels on va trouver les personnages seront aussi différents, les garçons sont
d’avantage représentés à l’extérieur et les fille d’avantage à l’intérieur, les garçons sont en situation
sportifs mais aussi en profession et activité et les personnages féminins souvent dans des rôles
domestiques (rôles de maman)
>Pour les garçon on ne retrouve pas que des activités qui relèvent de domestique et privé, en terme de
projection et place donné dans l’espace public et privé c’est sont important.
Dans la maison, on retrouve dans ce qui est analysé les classiques : ce sont essentiellement les mères qui
font les tâches domestiques alors que les pères sont en situation de loisir avec leur enfant et très souvent à
l’extérieur avec lui.
Autre constat : les femmes sont d’avantages représentées, par rapport a avant, mais exercent très
rarement une activité pro (22 % des personnages sont mis en situation professionnelle) alors qu’en
France les femmes sont 48 % de la population active. Par contre, on retrouve la même structure par
rapport à la question des métiers, comme dans la réalité les hommes exercent dans une palette large de
métier (85 % des métiers) alors que pour les femmes elle sont concentrées dans 33 % des métiers.
>Peu de diversité du côté des filles. La ségrégation sexué du marché du travail va au-delà de réel dans
les albums.
Même quand les métiers sont mixtes (même métier) on ne va pas représenter les personnages de la même
manière en fonction de leur sexe. Quand ce sont des femmes enseignantes par exemple elles sont
entourées d’enfants (dans la classe ou la cours) quand ce sont des hommes on ne les voit pas forcément
avec mais installé à la table, le soir (on les imagine entrain de corriger des copies etc).
>Même métier mais pas incarnés de la même manière
Lorsque les héros sont des animaux, on retrouve le même type de rapports de genre voire même
plus (1 personnages féminins pour 4 personnages masculins) Ce n’est pas le même types d’animaux pour
représenter les deux sexes.
Animaux masculin = fort et font peur (ours, loup, lion)
Animaux féminin = plus petits (souris, coccinelle, guêpe) ou insectes tant dans les albums jeunesse que
dans certaines productions cinématographiques.
Les enfants sont exposés à ces rapports de manières systématiques, cela pose un soucis en terme
d’égalité, ces représentation semblent les seuls possibles des rapports de genre pour les enfants.
Quand un personnage est animal mais non humanisé, par définition c’est censé être un personnage
masculin. Mais quand on cherche à dire le genre, l’animal à soit un petit nœud, un collier, du rouge à
lèvre, un tablier etc, on met ainsi en scène avec des objets stéréotypiques pour signaler à l’enfant que
c’est un personnage féminin.
CROMER montre aussi que les personnages indéterminés du point de vue du sexe sont très rare (dans
son enquête 12 % dont on ne sait ou ou ce n’est pas dit), généralement ces personnes se retrouvent
généralement associées par un sexe soit par le parent qui lis ou par l’enfant lui même. Le sexe est définit
selon l’activité du personnage.
Christine DETREZ, montre dans une autre étude portant sur les encyclopédie scientifique à destination
enfant écrite en 1990 et 2003 qu’on retrouve dans celle ci, sous couvert de vérité scientifique, a un travail
de construction du biologique qui reproduit une vision extrêmement hiérarchisée et très essentialiste
de la différence des sexes.
Enquête portant sur 21 livres, les 2/3 ne représentent que des corps d’homme et garçon, 7 mixtes et 1 seul
qui n’avait qu’un corps de fille
>Sur représentation du corps masculin qui sert de modèle
Sur la question du corps en mouvement, elle explique qu’on montre un corps sportif de garçon pour
montrer les muscles utiles (pour taper dans le ballon par exemple) et pour les filles pour parler de la
sudation au moment de l’activité (réaction involontaire et passive du corps qui est à réponse à quelque
chose)
>Les moindres détails sont différenciés et hiérarchisés (le cerveau qui décide VS acte involontaire du
corps). On a alors l’impression que rien ne bouge mais des petites choses commencent à s’ajuster.
DETREZ montre dans une enquête de 2010 portant sur les héros et héroïnes de best seller de littérature
adolescence que le modèle de la princesse évolue légèrement. Ces princesses ne sont plus toutes passives,
dans l’attente du prince qui va les délivrer, certaines rêvent d’aventure voire rejettent le mariage.
Du côté des princes des choses bougent aussi, ils mobilisent moins la force pour arriver à leurs fin mais
plutôt dans l’intelligence/réflexion et la ruse.
Mais sa conclusion est que l’autonomie des figure féminine est ambivalente car « derrière la crasse et
les cheveux en bataille se cache des jeunes fille très gracieuse et jolie, finalement féminine, la beauté et
les grâce sont leurs vrais nature dont on devine qu’elle vont triompher »
>Les figures de princesses remettent en question les codes mais elle reste de très jolie fille qui pourraient
séduire, se marier etc. On est alors pas complètement libéré de la question de la beauté, de la princesse
qui doit être féminine et avoir de l’allure.
Du côté des figure masculine c’est pareil, ce qui reste fédérateur est la question du courage (il faut oser,
faire preuve de courage) ce qui construit des rapports aux risques et la compétitions.
Du côté des émotions, seul les personnages masculins secondaires pleurent parfois, cela n’arrive jamais
aux héros, des éléments persistent donc.
La première étude qui s’est intéressée à cette question est celle de Janice RADWAY sur les romans à
l’eau de rose en 1984 et leurs réceptions par les lectrices.
Dans ce type de roman on a une représentation très traditionnelle vis à vis des norme de genre avec une
femme faible très sentimentale qui cherche à séduire un héros fort etc.
Elle part alors de l’hypothèse que ça peut renforcer l’attitude ou la manière de concevoir les rapport
amoureux des femme mais la réception des romans ne se résume pas qu’à ça.
• Il y a un certain nombre d’élément qui relèvent de la subversion des normes de genres sur
différents points :
-Cette lecture donne aux femmes un moment de répit, c’est un temps pour sois dans une journée
globalement consacrée au service des autres (soins aux enfants, travail domestique etc).
Cela rejoins ce que disait WOOLF dans son roman « une chambre à sois » c’est-à-dire un temps voire un
lieu pour sois qui n’est pas un temps consacré au conjugale, familial ou parental mais personnel.
Ces objets permettaient aussi de renforcer leurs vie social dans le sens où elles se retrouvaient entre
lectrice pour discuter des livres lus, ce qui développait un certains nombre de solidarité entre ces femmes
> Réseaux de sociabilités et solidarités
Christine DETREZ a fait une enquête de 2010 sur la question des mangas et lectures des adolescent.e.s.
Ce type de production littéraire est très segmentée en terme d’âge et de sexe (shojos pour les filles et
shonen pour garçon). Elle se pose la question pour savoir si il y a des détournement/transgressions de
genre dans les lectures.
-Certaines filles, souvent issues de milieux sociaux favorisés et initié aux mangas par des garçons du
même âge ou légèrement plus, lisent ouvertement des shonens. Ces quelques filles ne vont pour la
plupart lire que des shonens en disant que c’est des trucs trop nié, avec une critique sociale très forte à
l’encontre des fille trop « fifille » « nunuche »
>Soucis de distinction très fort où on met à distance pour se distinguer
-Certains garçon vont aussi lires des mangas dit de filles. Mais pour ne pas être stigmatisé ils ont une
« consommation nonchalante » en déclarant que ce n’est pas ce qu’ils préfèrent, que c’est un intérêt
mineur et en lisent que pour passer le temps. Ou alors ils disent qu’ils sont fans de mangas donc
souhaitent lire tous type de manga.
Pour tous ces lecteurs, c’est unanime, ils ne les achètent pas (emprunté aux filles de l’entourage)
-Certains garçons vont faire une lecture inattendu des shonen où ils vont dire qu’ils lisent ce type de livre
car les personnages ont « plus d’épaisseur psychologique », qualité humaine, plus travaillé etc. Il n’y a
pas de valorisation de la violence ou des combats mais des arguments qui sont normalement plutôt
associés au shojos
Une autre étude de 2018 d’Annaelle FRESSENGEAS où elle travail sur la réception par des jeunes filles
de 13 à 18 ans de la littérature jeunesse destinés aux adolescentes.
Son mémoire s’appelle « les stéréotypes de genre dans la littérature pour adolescentes »
Concernant sa méthodologie :
Et 4 entretiens de grandes lectrices, qui disaient lire tous les jours ou presque et a analysé 4 romans
qu’elle a sélectionné en consultant la liste des 100 meilleures ventes de littérature jeunesse (établit pas
DATAlib qui fonctionne à partir de librairie indépendante et disent ce qu’elles vendent).
Elle a sélectionné que ceux destinés aux 13 ans et plus. Sur cet ensemble elle a retenu les 5 ouvrages les
plus récurents. Mais elle a trouvé que cette liste ne lui permettait pas de savoir quels publics achetait ces
romans (filles, garçons, catégorie d’âge) pour affiner cela elle a demandé aux personnes via le
questionnaire quels étaient leurs 5 livres préférés. A partir de cela, elle a regardé ce qu’il y avait du point
de vue des romans ados et à croisé cela avec sa première base de donné pour repérer les romans qui
revenaient dans les deux bases.
Les 4 romans sont « le passe miroir », « l’épreuve », « fobos » et « the mental instrument ».
-Du point de vue de l’action, même si elles peuvent faire preuve de violences, très souvent les armes à
leurs dispositions sont notamment des fouets avec une connotation érotique du fouet et on est
radicalement sur des armes différentes vis à vis des hommes.
-Toutes les héroïnes et autres personnages féminins sont particulièrement préoccupé par leurs beauté et
apparence corporelle.
-Les personnages masculins incarnent « la masculinité hégémonique » (Roewyn CONNEL) c’est-à-dire
la figure dominante, normative qui entend dire ce que doit être un homme ou le masculin dans une vision
singulière. CONNEL définit cela comme du masculin associé au refoulement de l’intime et des
émotions, valeur virile, dévalorisation des autres formes de masculins et du féminin.
Le corps ou la beauté des personnages masculins n’est jamais présents ou commenté dans un sens ou
dans un autre.
Elle observe que les normes de féminins sont plus facilement transgressé que les normes du masculin car
du côté des garçons les modèle sont très classiques (stéréotypé) mais du côté des filles, même si on
retrouve des stéréotypes très présents, il y a quelque transgression (rapport à la violence, fait d’avoir des
armes).
Ce que pensent les lectrices et ce qu’elles font de ce qu’elles lisent : si les lectrices sont bien dans un
rapport d’identification aux personnes féminins, elles ont quand même une certaines maîtrisent de la
réception du contenu littéraire. Les modèles auxquels elles s’identifient le plus sont des personnages
valorisés par rapport à des critères qui sont des critères non associés traditionnellement aux personnages
féminins. Elles n’aiment pas les personnages nunuche mais d’avantage ceux qui agissent, mais ellse font
aussi une critique vis à vis des personnages qui en font trop, trop dans la déconstruction des choses.
➔ Voir document A «La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille » de
Sylvie OCTOBRE
A LIRE
Ici les refus sont aussi par protection, soucis de la stigmatisation et mise à l’écart éventuel de l’enfant y
compris chez les parents ouvert en sois à ces pratiques.
>Transgression de genre très coûteuse
➔ Voir document B « Indicible mais omniprésent : le genre dans les lieux d’accueil de la petite
enfance » de Geneviève CRESSON
Question du genre en crèche ne se pose pas vraiment mais est omniprésente dans les décors, livres, jouet
et discours plus pratiques
>Peu d’élément sexiste apparaissent à première vu
Manière de regarder les enfants inconsciemment sexué : fille = beauté, garçon = agilité, force
>Accent mis sur l’esthétique d’un côté et l’autonomie et agilité de l’autre p27
>Filles moins stimulées dans les action, l’apparence est mis en avant.
« Les écarts aux codes sexués que commettent les enfants sont corrigés, par le geste ou la parole »
>L’ntervention marque une différence en fonction du sexe, l’intervention des adultes pourrait être
déterminent dans l’homosociabilité (les petites filles entre elles, les garçons entre eux) futur des enfants
Il y a plusieurs choses à tout a tas de niveau qui font partis de la conscience et sont remplis de
stéréotypes. Cette socialisation se fait de façon inconsciente voire contraire aux principes qu’on peut
avoir. On le fait sans s’en rendre compte que ce qui est fait va à l’encontre des valeurs.
NAUDIER et ROLLET «Genre et légitimité culturelle, quelles reconnaissances pour les femmes ? »
2007
Souhait de s’attaquer à l’idée courante qui veut qu’il n’y ai pas de grand peintre, photographe etc de sexe
féminin. Dans les dictionnaires spécialisés sur le sujet on constate que les femmes sont pas ou peu
présentent dans ce type de document, c’est quelque chose qu’on retrouve aussi en terme de visibilisation
public. La visibilité des femmes artistes dans l’espace public est très limité, dans les (grandes) villes
on retrouve peu de nom de rue qui était des nom féminins, idem pour les noms de métro.
Elles se sont donc intéressées aux logiques et processus qui produisent la notoriété et la postérité. La
question de la postérité n’est pas qu’une question de génie mais aussi de la configuration dans laquelle on
se trouve. Elles interroge ce processus et les éléments qui permettent d’atteindre cette notoriété et la
postérité où on célèbres la mémoire et tout un tas de choses après la mort des personnes.
Comme pour d’autres espaces professionnels et sociaux ont retrouve des mécanisme de ségrégation
horizontale et verticales. Quand on questionne le caractère sexuellement et socialement construit des
canons esthétiques on va poser de fait la question de la dénaturalisation du génie artistique on
désenchante alors les choses car cela revient à dire que le génie est une construction sociale.
>Conditions sociales de la production du génie
Des la fin année 70 des auteurs se sont penché sur la question notamment le texte de Ernst KRIS et Otto
KURTZ, historiens de l’art, qui écrive «L’image de l’artiste : légende, mythe et magie » en 79.
Premier texte qui désenchante les choses, montre que derrière la question de génie il y a des réalités
sociales importantes, soutiens, réseaux sociaux etc
Dans un article de 1984 BOURDIEU écrire dans «Question de sociologie » un article nommé «Mais qui
a créer les créateurs ? » qui revient sur la construction sociale de la création, du génie artistique
En 1995 il y a aussi le texte de Tia DENORA sur Beethoven « Beethoven, l’invention du génie »
L’intérêt du travail de NAUDIER et ROLLET est le fait qu’elles se positionnent dans la perspective de
genre pour voir qu’ il y a des choses différentiés et spécifiques entre femme et homme.
Elles vont identifier par quels mécanismes et a quels moment les femmes artistes vont disparaître du jeux
de la création et quels sont les acteurs qui leurs ferment les portes « aux dispositifs d’éternisation ».
Le rapport social de domination tend à s’éroder au 20ème siècle car les femmes vont acquérir pour
bouger la suprématie masculine dans le champ artistique mais, en même temps, on observe que même si
elles arrivent à accéder aux professions artistique y compris à des niveau de reconnaissance important on
observer des réticence importante qui persistent et le déroulement des carrière reste sexuellement
différentié dans cet espace pro
-Quand elles sont dans un genre censé être plus féminin elles ne seront pas évaluée de la même
manière
Ex : Quand elle font de la poésie sentimentale et romantique elles seront évaluées différemment car il y a
l’idée qu’elles sont plus sentimentales de base en tant que femme, elles n’ont donc pas autant de mérites
et sont pas tant valorisées car c’est plus facile pour elles. Du côté des hommes on sera loin de ce qui
devrait les caractériser, on aurait donc affaire à un vrai génie.
➔ Tableau document D
On retrouve depuis quelques années environ 10 % de lauréates
Concernant l’équipe qui présente le jury (« la table des 10 ») on retrouve 3 femmes (DESPENTES,
CONTANT, CHANDERNAGOR) dont une qui a établit le Goncourt.
Les maisons d’éditions les plus grandes obtiennent ces prix, notamment Gallimard
Dernière dimension de l’enquête « il s’agit de s’interroger sur le profil sociologique des écrivaines
consacrées et sur la littérature féminines promues pas cette institution pour comprendre les ressorts qui
fondent la légitimité littéraire qui leurs est reconnu. »
>Attention sur les logiques social et symbolique, condition d’élection et qui sont elles
➔ Voir document C « Genre et légitimité culturelle : quelle reconnaissance pour les femmes ? »
de Delphine NAUDIER et Brigitte ROLLET
P 127) « plus le degrés de reconnaissance et de professionnalité des jurys est élevé et moins les femmes
ont de chances d’être élues »
>critère de professionnalité + composition sexuée du jury
-« La légitimité littéraire appartient aux auteurs masculin les mieux placés socialement »
-Faiblesse du nombre de femme qui n’est pas perçus par les jurés
-Aucune des lauréates n’est à son premier coût d’essai alors que 15 % des hommes l’obtiennent des le 1 er
livres
-On valorise plus les femmes dont les écrits sont engagées politiquements, on qui font allusion aux
éventuelles dimensions autobiographiques de leurs livres
> « les Goncourt promettent une littérature de femmes qui traite de thèmes habituellement portés par des
hommes, ce qui module les représentations discréditantes et stéréotypés couramment soutenues à leurs
encontre »
Ce sont souvent les femmes sacrifiées ou abandonnées qui sont mises en scène = valorisation d’un
certain type d’écrivaine et de personnage féminin
> « Image de femmes assez traditionnelle qui promue à travers ces romans nouvelles »
On retrouve des mécanismes volontaires de freiner les femmes afin qu’elle n’arrivent pas en première
place, qui rejoint l’idée d’un plafond de verre.
Question de l’articulation des champ littéraire et politique qui montre qu’il y a des jeux de pouvoir qui
transcende les critères esthétique de l’œuvre. Ce qui est dit et/ou ce que la personne incarne pour
délivrer un message est d’avantage valorisé.
>Stratégie de détournement de l’attention des anciens livres primé p 139
C) Genre et cinéma
SELLIER est spécialiste de cette question, elle rappelle le travail fait par Alison BECHDEL, dessinatrice
de bande dessiné et qui évalue le sexisme dans le cinéma de fiction.
Elle veut mettre en évidence la différence de traitement des personnage féminin par la production
cinématographique hollywoodienne. Elle constate que dans la majeure partie des films seul les
personnages masculins son doté d’une histoire, engagé dans des interaction et ont un place importante
dans l’histoire. Les personnages féminins sont plus réduit à une image, un corps jolie, sexualisé dans
un perspective hétérosexuelle faite pour plaire. Ou alors une fonction dans l’histoire sans que ce soit un
sujet de l’histoire, quelqu’un au cœur de l’action.
L’utilité de ce test est de faire prendre conscience au spectateur que les production culturelle proposées
ne sont pas le reflet de la société ainsi qu’un processus de survisibilisation des hommes dans ces
espaces et un travail d’invisibilité des femmes ce qui renvoie à la notion de domination discrète.
SMITH Stacy et COOK ont analysé un corpus de 100 films qui étaient au sommet du box office en 2006,
17 % des films passait le test de Bechdel.
Dans « Bienvenu chez les chtis » on voit 3 personnages féminins qui ont un nom mais celles ci ne se
parlent pas sauf dans une scène à la fin où elles parlent du fils d’une des femmes.
Des le 1er tiers du films c’est les femmes (mère ou femmes) qui déplace l’intrigue portant sur l’adaptation
à la vie du Nord. Les hommes vont résoudre les conflits professionnel entre eux alors que les difficultés
avec les femmes seront plus compliqué
Dans «Intouchable » 4 personnages féminins qui ont un nom mais aucune scène réuni plusieurs
personnages féminins. Le problème posé dans le film qui est de redonner goût à la vie est que le rôle d’un
homme.
Historiquement les première études sur le genre qui s’intéresser à la question commence en 75, c’est
Laura MULVEY qui est une des première à s’en emparer avec une vision très critique. Elle regarde le
cinéma comme un dispositif construit sur et par un regard masculin en transformant le corps
féminin en objet fétichisé.
Depuis les années 80 on retrouve de nouveau travaux sur le cinéma hollywoodien notamment. Ils
montrent que c’est plus compliqué d’analyser la production cinématographique parce que l’institution
hollywoodienne a pour objectif de rentabiliser le plus possible ses films (max de profit) on a alors des
films et positions extrêmement ambivalentes et contradictoires par rapport à la représentation des femmes
et des hommes et les rapports sociaux de sexes présents dans les films. Un film pourra être très
misogynie et sexiste et l’autre ne le sera pas du tout pour un même cinéaste.
Il y a aussi des travaux sur le cinéma français et le travail de réalisatrice pour questionner une éventuelle
spécificité. Si les femmes sont derrières les caméras le rôle, la nature et la construction des personnages
est il différent ?
Sandy FLITTERMAN-LEXIS a analysé les œuvre de 3 cinéastes femmes : Germaine DULAC (année
20, Marie EPSTEIN (année 30) et VARDA (encore présente aujourd’hui, commence dans les années 60)
Elle constate que les personnages de femmes sont vraiment différent des figure dominante qu’on trouve
dans le cinéma hollywoodien notamment, les corps sont pas nécessairement sexualité et objet de désir
masculin (corps ordinaire, parfois abîmé).
D’autres travaux se sont intéressé aux cinéastes masculin mais qui veulent revisiter les norme de genre.
BURK s’est intéressé à la cinégraphie de Marcel CARNE qui dans ses films proposent des modèle de
masculinité qui remettent en cause de modèle viriliste et patriarcale. Burk va intégrer dans son analyse le
fait qu’il que ce cinéaste était d’origine populaire et homosexuelle, correspondant pas à un dominant dans
l’espace cinématographique ce qui explique en partie les transgressions de genre et proposition
alternatives du féminin et masculin.
Paradoxe :Du point de vue de l’industrie cinéma français: la France est le plus réticent à l’analyse du
cinéma en terme de genre, propriété social (qui fait quoi etc) mais c’est le pays qui produit, et de loin, le
nombre de film le plus réalisés par des femmes. Cela tient en partie à la législation française du cinéma
où des 1948 une loi est votée pour aider le cinéma. En 59 elle est modulée avec la création de la
commission d’avance sur recette et, depuis les année , se sont les chaîne de TV public et privée et les
industries culturelles qui participent aux financement des films, c’est une obligation légale d’investir une
Pendant longtemps on avait une production de femme cinéaste qui étaient soit sur des films petits
budgets car les financeurs hommes avaient des réticence à mettre beaucoup d’argent mais ça a changé
depuis les année 90/2000 où on voit l’émergence de femme cinéaste qui avaient des budgets conséquent
et qui ne se limitaient plus non plus à une œuvre unique
4- 13/03/19
-Au sein de l’espace professionnel avec une concurrence entre les différentes activités
>Administration, communication, création ets
• Le temps de travail des artistes est composé d’une multitude d’activités qui peuvent être
rassemblée sous 4 catégories principales :
GROSSIN William article « Introduction à l’écologie temporelle » qui prend la notion de cadre temporel
ici
-Il n’y a pas d’horaire fixe soumis à un contrôle extérieur ce qui constitue une des dimensions du
caractère hors normes des choses
-La combinaison de temps imposé et de temps choisis
>Temps structuré et normé et d’autres astructuré, floue
-Imbrication de la vie professionnelle et familiale et des sociabilités amicales combinés a une porosité
des espace professionnel et domestique
• De cette situation découle une concurrence des temps dont l’articulation est doublement
problématique :
Difficulté : déclaratif, pas de mesure et pas de perspective (quel temps réagit sur un autre)
Question de départ : comment s’agence la concurrence entre la pluralité des activités des artistes et celles
de leurs entourage
Hypothèse : l’articulation des temps sociaux, et en particulier la vie pro et familiale, ne fait pas l’objet
d’une véritable négociation ouverte mais est le produit d’arrangement, d’agencement implicite exprimant
des normes sociales notamment des normes de genres
Rachel SILVERA et Hélène PERIVIER parlent de la non dite négociation qui pèse exclusivement sur les
femmes, injonction sociale qui des le plus jeune age fait comprendre aux filles qu’elles vont devoir
penser à l’articulation de leurs temps et rendre compatible vie pro et vie familiale
• Ce qu’on observe :
-La part du travail pro dans le temps de vie
-La forte variabilité quotidienne de ces limites temporels, on voit que 2/3 des artistes connaissent des
rythmes irréguliers et amplitude horaire très variables. Ce qui ont moins de problème sont des
musicienne d’orchestre (routine)
-Les journée de travail peuvent être très dense, avec un travail continu, ou être entre coupé où il y a
alternative entre activités professionnelles et personnelles
>La disponibilité temporel au travail est plus grande pour les artistes que pour les autres travailleurs
D’autres différences vont émerger notamment ce qui est fait au travail, les artistes sont près de la moitié a
estimer consacrer une majeure partie de leurs temps à faire autre chose que de l’art.
-Un deuxième groupe qui rassemble 23 % des artistes qui voient leurs temps concurrencé par des tâches
administrative (production, communication, comptabilité). Très représenté chez les créateurs et créatrices
et moins interprète
>Une artiste sur 3 et 1 artiste sur 5
-Une dernier groupe qui représente 14 % et se caractérise par un régime temporel dominé par les
activités annexes (emplois alimentaire, préparation de la scène etc)
>Plus présent chez les interprètes, tout sexe confondu
Dans les familles des artistes comme dans le reste de la population les charges sont inégalement réparties
et reposent principalement sur les femmes, qu’elles soient artistes ou conjointe d’un artiste. Dans les
discours ressorts le fait que les hommes s’impliquent d’avantage mais on voit un décalage quand
on commence à creuser.
Cela concerne d’abord la question des tâches ménagères, les femmes y consacrent d’avantage de temps
>35 % des femmes passent plus de 10h par semaine contre 27 % des hommes
Ces écart varient en fonction de la situation familiale, les artistes en couple avec enfant sont ceux qui
accordent plus de temps aux tâches domestiques (40% y passent plus de 10h, 21 % des personnes seul)
Mais si on filtre d’avantage au prisme du genre et rapport de sexe on voit que les hommes consacrent en
majorité moins de 5h par semaine aux tâches ménagères alors que les femmes plus de 10h. Le temps de
travail domestique est en concurrence avec le temps de travail, là où cette concurrence se joue le plus
fortement est avec la part la plus fluide de ces temps c’est-à-dire le temps de création surtout si il n’y a
pas de dead line etc (exposition à préparer par exemple). Cela ne relève pas du choix des individus, ceux
qui se déclarent le plus insatisfait du temps de travail et temps consacré à leurs œuvre sont ceux qui
déclarent des temps les plus important en terme de tache domestique et gestion familiale.
Sur la question du travail familiale, 24 % des femmes déclarent consacrer plus de 5h par jour aux travail
familiale contre 9 % des hommes. 10 % des hommes artiste avec enfant déclarent s’occuper de leurs
enfants 2 à 5h par jours et c’est le cas de 30 % des femmes dans cette situation
-La question de la structure même de la famille c’est-à-dire l’opportunité ou pas d’élargir la cellule
familiale. Dans le questionnaire on voit que 41 % des personnes disent avoir sciemment retardé l’arrivée
d’un enfant ou être en train de la retarder, la justification de ce retard était pour des raisons
professionnelles (dans 91 % des cas), 6 % pour profiter de leurs vie de couple et 3 % pour préserver
leurs activités extra pro.
Ce n’est pas que la question du temps qui se pose mais aussi celle des finances, la présence des enfants
fait souvent en sorte que les artistes vont reconsidérer la question de l’incertitude de la carrière artistique,
donc des finances. Conduit les artistes à revoir à la baise leurs aspiration et à augmenter, de fait, le temps
consacré a des activités moins épanouissante mais plus rémunératrice. Certains décident même de mettre
leurs carrières professionnelles de côté pendant plusieurs années.
Du côté des jeunes parents 85 % déclarent que l’arrivée des enfants pèse sur le volume et le rythme de
travail (on travail moins mais à d’autres rythmes)
-La division du travail domestique qui est très largement inéquitable mais aussi l’articulation du
temps de vie (être ensemble, temps familiaux ou non. Cette temporalité anarchique va se heurter à celle
du couple et de la famille
-Frontière toujours floue entre sphère professionnelle et sphère privée. Cela peut poser problème
notamment quand l’entourage des artistes ne sont pas eux même artistes, ils peuvent involontairement
empiéter sur les temps de travail des artistes. A l’inverse il peut y avoir des sollicitations professionnelles
au moment où ils sont sur un temps perso.
Parfois c’est quelques choses qui est revendiqué par les artistes (il n’y a pas de frontière, ça leurs
convient) mais pour un certain nombre c’est pesant et mal vécu, certain vont s’astreindre. Ces choses
sont à la demande des artistes eux même où parfois à la demande des proches.
Ces thèmes font l’objet d’arrangement qui sont font souvent sous contrainte car cette articulation
fait peu l’objet de négociation. Arrangement implicite qui découle des ressources professionnelles et
familial des personnes et de la disponibilité professionnel des conjoints.
On s’aperçoit que les femmes sont d’avantage concernées, les hommes interrogés déclarent à 68 % que
l’arrivée des enfants à eu des effets sur l’emploi du temps de la conjointe, 52 % des femmes disaient la
même choses de leurs conjoints.
-Les modes de gardes sont payant, la moitié des artistes (54%) n’ont aucun moyen de garde et 25 % en
bénéficient de manière continue ou régulière dans la journée
>Capacité de délégation faible
-Des raisons culturelles liées aux rapports de genre, les femmes sont moins légitime et plus stigmatisé
que les homme dans son recours à des services d’accueil de la petite enfance
GIAMPINO à montré que pour des raisons qui sont à la fois des pression sociale et familiale mais aussi
des socialisation genré c’est toujours plus compliqué pour les femmes qui travaillent à domicile
d’utiliser un mode de garde (injonction envers les femmes)
CONCLUSION
Quand on regarde l’articulation des temps en sphère professionnelle et familial cela montre bien le
croisement de principe endogène et exogène de segmentation des professions artistiques.
Dans le cas des mécanismes endogènes on voit que la concurrence des activités administratives et
activités annexes vont peser le plus souvent sur le temps disponible pour la création. Les seuls qui
arrivent à y échapper son les artistes les plus assurés financièrement, ils peuvent échapper par exemple
aux activités annexes, et/ou ceux qui sont aussi les plus intégrés professionnellement, ils vont pouvoir
déléguer des tâches administrative notamment
Dans le cas des mécanismes exogènes on voit que ce sont les tâches ménagères et familiale qui empiètent
sur les activités de créations, notamment la part la plus fluide. C’est le ou la plus flexible qui va prendre
en charge les choses, la personne plus présente au domicile mais aussi la personne qui a les revenu les
moins important et va se rendre disponible. Cela est renforcé du côté des femmes car il y a une
injonction plus forte sur elles.
On voit que ces 2 logiques sont dépendantes entre elles, le temps pour les tâches ne sera pas consacré à
l’œuvre donc moins de production et moins de proposition etc (sacrifice d’un temps de création pour un
autre temps). Les choses s’entretiennent entre elles et c’est dur de sortir de ce cercle.
Ces arrangements fait ne font pas l’objet d’une réelle négociation mais sont implicites et
correspondent à la mise en conformité des normes sociales
Parcours de 3 femmes scientifiques afro-américaine qui ont permis aux États-Unis de prendre la quette de
la conquête spatiale dans les année 60.
Le films montre leurs difficultés dues aux faits qu’elles étaient des femmes noires
Homme en charge, femme annexe en fonction d’assistance(femme blanche échelle supérieur aux noirs)
>Femme noirs = mises dans la section couleur
5- 17/03/19
DETREZ Christine et PILUSO Claire dans un chapitre consacré à la culture scientifique dans un ouvrage
paru en 2014.
• Elles expliquent qu’il y a deux choses qui les ont amené a s’intéresser à la culture scientifiques
-La sociologie de la culture est assez aveugle par rapport à la culture scientifique qui est souvent associé
au terme technique (culture scientifique et technique).
Cela dit quelque chose, LEVINE dans «Culture d’en haut et culture d’en bas » montre des principes
distinctions entre les dimensions de la culture entre les strates (sous espace de la culture). Pendant
longtemps c’est surtout les science de l’éducation et science de l’info com qui se sont intéressés à ce sujet
Un des premiers aspect qui caractérise cette culture scientifique quand on la regarde au prisme du genre
est l’invisibilisation des femmes dans ces espaces. L’idée est d’essayer de réfléchir à la place ou la non
place des femmes dans ces différents lieux d’expressions et de mise en valeur de la culture scientifique.
Double mouvement : A la fois un système qui opère un trie sexué entre les individus qui va faire qu’un
nombre restreint de femmes vont s’engager dans les carrières scientifiques (forme de découragement) et
un système qui efface les traces des femmes qui ont compté ou compte dans l’espace scientifique.
Dans une enquête sur les expositions scientifiques réalisé par DETREZ il a été montré l’importance du
langage qui été employé dans ces expositions, avec une prédominance du terme homme et d’adjectifs
déclinés aux masculin
> »Des transports et des hommes », « l’Homme et ses gènes »
Mais la linguiste historienne Eliane VIENNOT et la sociolinguiste Marina YAGUELLO ont montré
l’importance de nommer au féminin pour rendre visible les femmes.
Cela contribue aussi à faire de cet espace un espace non destiné aux femmes.
De plus les photographies, dessins, frises chronologiques etc n’accordent pas plus de place aux femmes
non plus. Elles observent aussi que les métiers scientifiques ne sont conjugués qu’au masculin, avec la
combinaison du langage masculin et de photos représentant des hommes. Les femmes dans une
exposition apparaissaient sous la forme d’un hologramme représentant avec une main gantée avec une
bague .
>Les femmes ne sont pas actrices mais au service de.
• On voit que :
-Non seulement la plupart des femmes qui ont pourtant marqué l’histoire de la discipline sont oubliées
-Les conditions sociales de leurs évictions de cette histoire ne sont absolument pas mentionné, ce silence
contribue à normaliser leurs absences.
Quand les femmes sont représentées elles le sont dans des rôles minorés socialement c’est-à-dire que si
elles sont expertes et scientifiques elles viennent principalement des sciences humaines et sociales, où le
rapport hiérarchique lié au prestige est différent.
Quand elles sont représentées dans le quotidiens elles sont souvent cantonnées dans des rôles et
attitudes stéréotypé : situation hiérarchique inférieur à un homme, elles seront présentées comme
assistantes ou étudiantes, jamais ou rarement comme chercheuses, alors que les hommes sont mis dans
des situations valorisantes.
Elles s’intéressent aussi à des numéros de science et vie junior et ont fait l’analyse d’article de 8 numéros
consécutifs. Elles constatent que la représentation masculine domine dans les 3/4 des cas, 74 %
d’homme présent dans les magazine contre 26 % des femmes.
Quelque soit l’espace qui est considéré les femmes sont sous représentées en tant que scientifiques et
quand elles le sont elle le sont soit dans des situations inférieurs aux hommes ou soit stéréotypées.
Manuels de maths
Constat de l’absence de mathématicienne de plus, on observe que dans les exercices dont le but de
résoudre des problèmes mathématiques ceux ci sont aussi sexués
Concernant la question des photographie on ne fait aucun portrait des mathématicienne alors qu’on
trouve des mathématicien qui ne font pas objet du programme (illustration ou évoque leurs existence)
alors qu’on justifie souvent la non représentation des femmes par le fait qu’elles ne sont pas au
programme.
Manuels de SVT
Manuel qui clôture chaque chapitre par un encadré représentant des métiers et passions. On observe
essentiellement des figures masculines avec des diversité (ingénieux, volcanologue, soigneur animalier,
endocrinologue etc). Lorsque les femmes apparaissent soit elles sont au second plan ou alors dans des
métiers dits féminins (sage femmes, infirmière scolaire, gynécologue). On peut penser que la
gynécologie est valorisé mais c’est principalement des femmes qui y vont et cela touche à la
contraception et grossesse, ce qui rejoins la dimension familial. Tout au long du manuel tout ce qui
touche à la sexualité, développent du corps, contraception et sa gestion sont systématiquement associés
aux femmes, les hommes sont relativement exclus de cette question.
Si on regarde du point de vue de la place de chacun.e dans l’espace professionnel, si la gynéco est une
femme, le neurochirurgien est un homme, en terme de prestige ce n’est pas pareil. Ils ne sont de plus pas
mis en scène de la même manière : le neurochirurgien est en tenu près a opéré et observe des radios, la
gynéco prescrit un contraceptif. Tous les métiers sont genrés aux masculins sauf un, le
pisciculteur(trice).
Dans ce manuel les femmes n’apparaissent réellement que dans les chapitre 7 à 9 consacré à la
transmission de la vie chez l’Homme, on voit alors la réduction des choses.
Des entretiens auprès d’enseignant et élèves ont aussi été réalisé en parallèle de l’enquête qui ne
remarquaient pas en majorité aux premiers coup d’yeux ces représentations. Les éditeurs et
éditrices disent ne faire que reproduire les réalités mais pour un outils pédagogique ont peut espérer qu’il
peut avoir une ambition plus forte.
En 2013 le centre Hubertine AUCLERT (femme qui s’est beaucoup mobilisé pour le droit de vote des
femmes) a fait beaucoup d’enquêtes sur les manuels scolaire et ils ont fait une enquête sur l’éducation à
la sexualité dans les manuels de SVT du lycée.
Le lien entre SVT et éducation à la sexualité remonte aux prémisse de la mise en place de l’éducation
qualifiée d’éducation sexuelle vis la circulaire Fontanet du 23 juillet 1973. Il est question d’une
information scientifique en cours obligatoire de biologie et une éducation à la responsabilité sexuelle
dans le cadre de séance facultative le tout sous autorité du chef d’établissement.
En 1996 le ministère d’éducation nationale va adapter sa politique d’éducation suite à l’épidémie de sida
et vont voir les limites d’une éducation qui se traduit essentiellement par des connaissances scientifiques
sur la maladie. Par ailleurs, l’évolution des mentalités, comportements, contextes sociale, juridiques et
médiatiques dans le domaine de la sexualité va conduire les pouvoir publique à enrichir l’éducation à la
sexualité en milieu scolaire.
La démarche de l’éducation est importante car elle est constitutive d’une politique nationale de
prévention et réduction des risques et est légitimé par la protection des jeunes vis à vis des violences ou
Une étude de 98 en science de l’éducation, 2 ans plupart après la circulaire, est menées sur les pratiques
et représentations des enseignant d’EPS et SVT en terme de prévention à la santé. Elle montre que les
profs ne prennent pas en compte les attentes des élèves, constate un engagement très limité sur
l’éducation à la santé et sexualité. Temps = 3 séances annuelles où les choses seront abordés
Une nouvelle circulaire sort le 17 févier 2003 pour les collèges et lycées et va préciser ce qu’on entend
par éducation à la sexualité
Objectif qui relève de la transmission de connaissances biologique et de prévention ainsi que la prise en
compte des dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques. L’objectif est
d’approcher les situation vécu par les hommes et femmes dans les relations interpersonnelles familiales
et sociales.
En 2006 est précisé que cet enseignement va devoir permettre à l’élève d’obtenir des compétences
sociales et civiques ainsi que personnels de développement de l’autonomie et de l’initiative. Actions
piloté par les CESC (commité d’éducation à la santé et citoyenneté) qui sont installés dans les
établissements depuis cette circulaire et obligatoire depuis 2011. Ici on développe des actions avec
d’autres formats (conférence, journée de réflexion, exposés, interdisciplinarité).
Pour ce qui est du programme en SVT revu en 2009 il traite de la transmission de la vie chez l’Homme
en lui assignant une contribution à la sexualité mené dans le cadre des CESC.
Dans les lycées, un programme de 1ère mis en œuvre en 2010, envisage pour la première fois dans le
cadre du thème « Féminin masculin » une éducation à la sexualité ouverte à la responsabilité et à
l’altérité ce qui constitue une véritable avancée
• Objectifs
-Fournir aux ado les possibilités de connaître et comprendre les dimensions biologiques sociale et
psychologique de leurs sexualités
-Exercer leurs responsabilités vis à vis d’eux même et des autres dans leurs vie personnelle et sociale
(s’inscrit dans le CESC)
-Leurs permettre de différencier les conséquences des déterminismes biologiques, des influences socio
culturelles et des orientations personnelles
Recherche de madame SINIGAGLIA-AMADIO dans les école de primaire et collège qui vise à
comprendre quelles sont les représentations des enfants quand on leurs parle de personnes scientifiques
(comment ils se les imaginent et comment eux s’imagine, scientifique ou pas?) ainsi qu’ une explication
de ce dessin
La question des représentation est questionné du point de vue du genre mais aussi de l’origine social et la
structure familial et les objets techniques mis à disposition à la fois dans le cadre familial et scolaire.
Matière la moins aimé, les maths arrivent en 3ème position derrière la physique et la chimie mais les
élèves de primaires ils citent les maths en premiers, la justification est « ne pas comprendre facilement »
>Question de la compréhension mise en avantage
• Est ce que les maths font partis des matière préféré toute matière confondu
-En primaire en 3ème place après le sport et les arts
-Au collège en 4ème position derrière sport, art et français
>matière moins aimé = histoire géo et physique chimie
-Dans 75,68 % on a dessiné un scientifique, 5,95 % une personne de sexe indéterminés et 1,68 % de
dessins hors sujets
Aucun collégien n’a dessiné de femme scientifique, les 3 garçons qui l’on fait sont en CM1, on constate
également que c’est en classe de 3ème qu’on a le plus fort taux de représentation d’homme scientifique
98 % des garçons dessinent un hommes et 78 % des filles. Les 2 % des garçons sont des dessins hors
sujets, la totalité des garçon ont donc dessiné des garçon
D’une manière général on s’aperçoit que les personnes dessinés sont joyeuses (58 % des cas) le reste n’a
pas d’expression particulière (31%), puis de faible proportion effrayante et menaçante (3%)
Les filles dessinent plus souvent des personnes qui souris
6- 24/03/19
On fait le constat que les femmes sont absentes des représentations des élèves
1-Sur-occupation des places par les hommes dans les mondes scientifiques
Tiens à plusieurs choses : pendant longtemps, une interdiction était faites aux femmes d’être instruites,
scolarisées et de pratiquer la science mais cette interdiction n’a pas existé de la même manière à toutes
les époques.
L’entrée des femmes s’est opérée en plusieurs étapes et périodes, avec des différences selon les pays.
Adeline GARGAM dans «Femmes de sciences de l’Antiquité au 19ème » revient avec d’autres collègues
sur les différentes dimensions des places des femmes.
Elle rappelle dans l’introduction que dans l’Antiquité les femmes n’étaient pas du tout exclus du
savoir, ce qu’on appelait les « art libéraux » leurs étaient ouvert. Les sociétés grecques et romaines ne
jugeaient pas les femmes indignes à écrire, enseigner la philosophie, pratiquer la rhétorique, la poésie,
l’arithmétique mais également l’astronomie, médecine et obstétrique.
Les femmes françaises ont du s’instruire par leurs propre moyens et attendre que les sciences
quittent, au 17ème et 18ème, les instituts ou cabinet et qu’elles soient vulgarisée en français dans des
livres, gazette et magazines.
Les femmes issues de milieu aisé, éclairé, lettré etc on pu s’instruire soit dans leurs foyers (personne
dans la famille, cours privé ou public) pour se faire une culture scientifique solide. L’accès des femmes
Toutes ces résistances arrivant de plusieurs endroits (religieux, université, médecin et philosophes) qui
sont reconnus et légitimes fait que ces injonctions ont des répercussions sur les femmes. Il peut y avoir
des attitudes ambivalentes, entre attirance et mépris. Malgré tout, certaines femmes vont s’emparer de ces
espace scientifiques.
Les premières spécialités où les femmes ont exercé sont la gynécologie obstétrique et la
pharmacopée dés l’Antiquité avec des enseignements de sciences, mathématiques et philosophies dans
de très haut lieu culturels de l’empire romain dont certaines sont dans des fonctions de directions de
grandes écoles scientifiques. C’est le cas par exemple de HYPATIE avait une place importante dans
l’enseignement des sciences, elle sera assassinée à cause de son rayonnement. Certaines femmes vont
même faire de cet enseignement une activité lucrative, elles vont également créer des cabinet pour
apprendre la science anatomique que des personnes plus ou moins mondaines et scientifiques visitaient
pour apprendre, contribuant à démocratiser cette culture scientifique. Elles ont aussi créé de nouveaux
outils de connaissances et nouvelles formes de pratiques scientifiques.
L’écriture est un autre moyen pour les femmes d’accéder à un savoir scientifique par l’intermédiaire
d’écriture de manuels de vulgarisations et pédagogies qui seront longtemps marginalisés pour cause
d’amateurisme, certes éclairé mais pas suffisant. Ces manuels seront très importants, ils seront tellement
créatifs et riches qu’ils auront une postérité intéressante et vont contribuer à transmettre une culture
scientifique jusqu’à aujourd’hui.
Un petit nombre de femmes vont également investir le monde très masculin de la traduction à l’échelle
internationale, Émilie DU CHATELET à notamment traduit des ouvrage et article fondamentaux
permettant à des scientifiques étranger d’accéder à ces œuvres.
Les femmes seront aussi particulièrement représentée dans le monde de l’astronomie qui va être un
espace particulièrement propice pour elles. Sous l’ancien régime déjà plusieurs femmes vont conduire
des observations et recherches astronomiques. Caroline HERSCHEL a découvert des nébuleuses et
comètes, Jeanne DUMÉE a installé une sorte d’observatoire dans le grenier de sa maison pour étudier le
ciel de façon autonomes. Elle a fait construire une sphère céleste pour faire représenter le système
cosmologique illustré dans l’ouvrage de Copernic.
Quelques femmes sont allées parcourir les terres et océans pour explorer des espaces exotiques en
terme de faunes et flores. Maria SIBYLLA MERION a fait un voyage en Amérique du Sud pendant
lequel elle dessiné les métamorphoses des insectes tropicaux. Jeanne VILLEPREUX POWER explora les
côte Sicilienne entre 1818 et 1842, exploration des animaux marins, et inventa même des instruments
scientifiques qui étaient d’une grande modernité à l’époque (aquarium en verre, bois pour essayer de
reproduire le développant de la biologie marine)
L’effet Matilda est un désavantage cumulatif qui vont s’accentuer tout au long des carrières. Les
inégalités entre femmes et hommes en début de carrière vont s’accentuer au fur et à mesure de leurs
carrières. MERTON, deuxième figure du courant fonctionnaliste, est à l’origine de ce travail. Il entend
transformer le modèle de PARESONS en s’intéressant d’avantage sur les trajectoires individuelles et
moins être sur du fonctionnaliste globale. Il veut un programme de recherche opérationnel. Il va forger le
concept de l’effet Mathieu où la théorie des avantages cumulatifs et du renforcement des inégalités
sociales. Nom en référence de évangiles selon st Mathieu « celui qui a on lui donnera et il aura un
surplus, mais celui qui n’a même même ce qu’il a lui sera enlevé ». De petite inégalité de départ, quelles
soient biologiques ou sociales, vont être renforcées tout au long des carrières sociales via la famille, école
travail etc pour finalement devenir rapidement de très grands écarts en bout de course qui sont
l’accumulation de ces inégalités et traitements différentiés. Cela montre que moins on a une place
importante dans une institution moins on sera visible, cette situation va s’accroître au fur et à mesure des
carrières.
>Écart se creuse au fur et à mesure de la carrière via accumulation des micros détails
Margaret W ROSSITER va s’intéresser à la place des femmes dans l’histoire des sciences aux Etats-
Unis et va montrer différents mécanismes de ségrégation horizontale et verticale ayant lieu dans ce
monde des sciences, ce qu’on appelle aujourd’hui le plafond de verre ou paroi de verre c’est-à-dire des
femmes qui accèdent à des postes à responsabilité mais pas celle du service le plus important de
l’organisation.
L’effet Matilda montre que ce que MERTON a pu montrer se joue de façon encore plus spécifique pour
les femmes. Elle montre que le système de donner plus à ceux qui ont déjà va aussi se voir entre le sexes,
on accorde plus de légitimité et place à ceux qui sont sur le devant de la scène scientifique, les femmes
qui ont d’avantage de places d’associées ou subalternes vont être minimisées et non portées dans ce
système. Encore aujourd’hui elles sont très peu nombreuses à être la tête de laboratoire ou université
Le phénomène de moindre légitimation s’est aussi traduit pas des usurpations de travaux, en
attribuant des découvertes faites par des femmes aux hommes.
Ex : Marthe GAUTIER a mis en évidence l’anomalie du chromosomes montrant le syndrome de Down,
pendant près de 50 ans son nom a été enlevé de cette découverte. En mai 68 elle parvient a comparer le
nombres des chromosomes avec celui d’enfant atteint et d’autres non atteins, l’expérience permet
d’attester que la maladie est liée à un chromosome surnuméraire. Son patron, le professeur TURPIN
spécialiste de mongolisme pense depuis longtemps que cette maladie à une origine inné, GAUTIER lui
propose de réaliser les expériences. Au moment moment où Jérôme LEJEUNE, qui travail aussi dans ce
service, comprend la découverte importante il lui propose de photographier les lames de ces résultats et
va s’attribuer le travail de GAUTIER dans un colloque international à Montréal
Un an plus tard, en 59 un article apparaît pour annoncer la découverte, non seulement son nom n’apparaît
pas en premier mais celui de LEJEUNE mais son nom est mal écrit, c’est un classique. GAUTIER
explique qu’elle ne s’est pas battu tout de suite pour rétablir la vérité et va continuer ses recherches sauf
que LEJEUNE va remporter le prix Kennedy pour cette découverte. En 2009 elle publie un article pour
relater sa version de l’histoire, la même année elle reçoit un prix et enfin en 2014 suite à des enquêtes et
archives le commité d’éthique de l’IRSEM reconnaît son rôle dans la découverte, reçoit la légion
d’honneur à 88 ans.
Marianne MIZARKHANI est la première femme en 2014 à recevoir la médaille fine
-L’absence de modèle féminin dans l’histoire des sciences contribue à renforcer le fait que cet espace
est un espace masculin où les femmes sont absentes car potentiellement incompétente soit parce qu’elles
sont insuffisamment douées pour être celles qui découvrent des phénomènes importantes soit parce
qu’elles seraient insuffisamment intéressées (naturalisation/essentialisation de leurs goût).
-Ce qui se passe en dehors du travail, la manière dont la sphère hors travail s’organise, aura des effets
sur la sphère professionnelle
Dans les monde de la recherche, comme dans les mondes artistiques, on a un cadre temporel floue
(horaire atypique, déplacement, pas de frontière définis pour les horaires, terrains à l’extérieur, temps
imposé/choisi, espace pro/domestique)
Ces contraintes horaires et temporelles expliquent en partis pourquoi de nombreuses filles, pourtant
bonne en science, vont s’orienter vers des métiers d’avantage compatibles avec la sphère familiale
répondant à l’injonction de la vie professionnelle et familiale.
On compte une femme médecin pour un homme, déjà il y a 10 ans et seulement 1 femme chirurgienne
pour 5 confrères. A chaque fois qu’il y a un doublon de spécialité (version médicale et chirurgienne qui
existent) le pourcentage de femme est toujours bien plus élevé dans la version médecine.
Dans les spécialité les plus chirurgicale ont trouve un très faible pourcentage de femme.
Plus on se rapproche d’un exercice strictement chirurgicale moins on trouve de femme.
-Exclusion durable des femmes des universités et profession de médecin (oppression historique)
-Lorsque les femmes commencent à investir les études médicale en France à la fin du 19ème c’est plutôt
dans les spécialité qu’on leurs indique qu’elles vont être
>Gynécologie, pédiatrie, hygiène, santé publique, psychiatrie
Seront exclus de la médecine général et chirurgie par via des pair et à cause des plafonds de verres.
-Le coté technique est un point central, le chirurgien doit avant toute chose être un bon technicien, une
bonne maîtrise technique. Les anthropologues, tel que TABET, montre les enjeux de la question du
contrôle des outils et instrument : interdiction aux femmes des outils et instruments avec enjeux pour les
hommes de les contrôler car sont des outils de production donc permet de dominer les femmes et
compenser le fait qu’eux ne soient pas doter de l’outil permettant la production. Ou alors elles n’ont pas
le droit à tous les outils (grands, dangereux etc).
-Des dispositions sont associées aux métiers de chirurgiens et sont plus présentes dans la socialisation
des garçon qu’à celle des filles
Disposition à l’action, leadership autoritaire, combative et l’endurance physique.
Idéal type du chirurgien qui correspond aux stéréotypes du masculin
ZOLESIO montre aussi, via ses observations, que les plaisanteries sexistes contribuent là aussi à
l’éviction des femmes. C’est un humour intentionnelle, misogyne et obscène qui va servir aux chirurgiens
à rappeler à l’ensemble des personnes « leurs statut de mâle dominant ». Certaines femmes qui restent
on une socialisation primaire qui les fait « tenir », généralement elles ont une relation très forte avec leurs
pères en le qualifiant de fonceur, travailleur, battant etc (terme lié au valeur travail, exigence, sens de
l’effort etc). La moitié des enquêtés se décrivent aussi comme « garçon manqué depuis l’enfance », elles
disent avoir été surprise par un éducation non genré, fratrie masculine ou élevé au milieu de garçons.
Dans cette socialisation, via la relation avec le père frère et garçon, la socialisation fait qu’elles sont déjà
depuis petites prisent dans l’univers de l’affirmation de sois virile avec des codes de virilité pour
s’affirmer en tant que personnes. Elles disent se sentir très à l’aise dans ce milieu de garçon, car
socialisées depuis l’enfance à cet univers. Elles se retrouvent dans une profession atypique par rapport à
leurs genre mais qui ne leurs paraient pas problématique et ne les mets, en plus, pas en difficultés car
c’est la socialisation avec laquelle elles ont grandit (connaissent et se sont appropriés ces codes).
Derrière ces actions il y a une démarche volontaire ou involontaire des hommes de préserver ces espaces.
CONCLUSION
Ce champ n’est pas très différent des autres car on y retrouve les mêmes mécanismes de ségrégations et
discriminations des femmes aux nom d’un modèle de masculinité hégémonique. Cela contribue aussi a
exclure les hommes qui ne sont pas dans cette forme de masculinité.
Une des spécificité des mondes des sciences est que ces derniers sont présentés aux filles comme des
espaces à viser car monde d’excellence et pas associé à leurs nature. On invite les filles à intégrer ces
monde mais pas les garçons a aller vers les autres.
Il y a énormément de barrières consciente et inconscientes présentes, non seulement à l’entrée mais
aussi à la réussite ce qui est lié à l’histoire de la professionnalisation qui s’est faite contre les femmes.
Paradoxalement on fait tout un travail pour légitimer et rendre légitime celle ci dans un espace qui s’est
Émerge au cours de la seconde moitié du 20ème siècle avec une première entrée, la question des
loisirs, qui a permis d’avoir des éléments qui touchent au sport mais non directement sur le sport.
Joffre DUMAZEDIER qui écrit « Vers une civilisation du loisir » et va montrer comment des progrès
techniques et la tradition vont conditionner l’évolution sociale vers les loisirs. Le progrès technique,
dans sa vision, permet de réduire le temps consacré aux activités utilitaires du quotidien et favorise le
développement des activités périphériques. Pour lui le loisir se situe au croisement du délassement,
divertissement et libre développement mais va aussi placer le loisir dans la perspective d’une démocratie
culturelle qui va réclamer une nouvelle politique d’éducation, de l’information des institutions qui vont
porter ces activités voire même un nouvel humanisme. Il n’oppose pas du tout loisir et culture, pas de
hiérarchisation, entre culture digne et légitime et l’autre occupationnel. Dans cette perspective le sport
est vu comme libérateur, libérant du temps de contrainte mais aussi parce qu’il permet de se délasser,
divertir, se développer et s’émanciper de tout un tas d’autres choses.
Le travail questionne le sport mais celui ci n’est pas central car entre dans les loisirs, c’est un loisir parmi
d’autres.
- Le sport n’est pas uniquement un loisir mais existe sous différentes formes
Cela permet, avec cette entrée, de voir que les mondes du sport est un champ structuré, un espace
structuré qui peut être en tension avec des luttes internets et externes (avec ce champ et un autres).
Ces luttes peuvent être entre les fédérations, types de sports, types de pratique (amateur ou pro, détente
ou haut niveau etc) avec différents types d’enjeux.
-Montre que les mondes sportifs sont un monde social en relation avec les autres champs sociaux,
qui traduit donc des enjeux de positions avec, là encore, des tensions externes et internes avec les autres
champs dont des choses sont partagés (santé, culturel, pro etc).
On verra que comme c’est un champ comme un autre on y trouve également les mêmes inégalités
sociales, stéréotypes, discriminations, jeux de pouvoir, pratiques etc
Les premiers travaux sociologiques qui prennent le sport comme objet central arrivent dans les années 60
, se développent en 70 et explosent depuis 90.
Premier article « Les fonctions sociales du sport » de Michel CLOUSCARD de 63 qui paraît dans les
cahiers internationaux de sociologies. Puis George MAGNANNE écrit « Sociologie du sport : situation
du loisir sportif dans la culture contemporaine », un premier ouvrage l’année suivante dédié la
sociologique du sport.
- Un modèle précoce en sociologie politique qui va faire des premières enquêtes sur l’analyse des
organisation de l’actions publiques.
-ELIAS et DUNNING voient eux dans le sport «Un outils de civilisation » et de pacification puisque
l’invention du sport est pensé, pour eux, comme « un outils de contrôle et de maîtrise de la violence »
due à la manière dont est organisé le sport (respect des règles, de l’adversaire etc) qui contribuent à
pacifier les relations entre les individus.
Mais cette théorie à ses limites notamment quand on voit la violence entre sportifs ou supporters.
Leurs version est aussi porté sur l’idée du contrôle et agencement des corps, civilisation des corps mais
c’est un outils parmi d’autres qui ne se suffis pas (violence en interne, le sport peut être générateur aussi
de violence)
-Sociologie des organisations, d’autres travaux restés en marge, pour analyser les fédérations sportives.
C’est le cas de Pierre CHIFFLET ou encore sur les politiques culturelles ou sportives.
Mais on a relativement peu de travaux dans cette approche.
-Des travaux se sont inspirés du modèle de BOURDIEU via la sociologie de l’habitus et du champ.
Il écrit en 78 dans la distinction comment on peut être sportif et dans « Chose dite » en 87 où il définit un
programme d’une sociologie du sport.
Jacques DEFRANCE, un incontournable dans la sociologie du sport, des 76 va faire un ouvrage sur
l’excellence corporel.
Christian POCIELLO s’est intéressé en 81 aux systèmes des sports
Depuis ces travaux pionniers il y a eu beaucoup d’autres travaux qui se sont mises en place et ont permis
un développement scientifique et institutionnel des études de sport. Les STAPS arrivent dans les années
70 avec une structuration progressive du champ sportif.
Le STAPS et son modèle sont créés en 1974, la licence en 77, la maîtrise et l’agreg en 82, les doctorat en
83 et la section CNU (Conseil National des Université, instance au niveau national qui va délivrer des
qualification pour avoir le droit de candidater sur des postes de MCF). La recherche en STAPS va se
structurer sur le plan professionnel, il y aura une modification importante en 95 car le concours d’entrée
en STAPS est supprimé. Les effectifs vont alors plus que tripler : on passe de 15 milles étudiants en 1995
à 54 milles en 2015. Aujourd’hui 50 composantes STAPS existent répartie sur l’ensemble du territoire,
cette institutionnalisation à permis le développement des recherches en sociologie du sport
7- 01/04/19
BOURDIEU propose en 87 un programme pour une sociologie du sport « une partie des obstacle à la
sociologie sociologique du sport tiens à ce que le sociologue du sport est doublement dominé : et dans la
sociologie et dans le sport »
>Sociologie du sport dédaignée par les sociologues, objets pas historiquement central.
On a d’un côté des gens qui connaissent très bien le sport sur le mode pratique mais qui ne savent pas en
parler de manière scientifique et de l’autre des personnes qui peuvent en parler mais sans connaître la
pratique. Pour qu’une socio du sport puisse se constituer il faut déjà s’apercevoir qu’on ne peut pas
analyser un sport particulier indépendamment de l’ensemble des pratiques sportives. Il faut penser
l’espace des pratiques sportives comme un système dont chaque éléments va avoir sa valeur distinctive.
Il faut reconnaître la position qu’il occupe dans l’espace des sports, ce qui peut conduire à analyser un
certain nombre d’indicateurs : la distribution des pratiquants, des fédérations (richesses, place qu’elles
occupent dans l’espace sportif, les moyens qu’elles ont). Mais aussi s’intéresser à la question du type de
JM BROHN dans un article de 2013 pour Médiapart dit que « le spectacle sportif apparaît comme une
propagande interrompu pour la brutalité […] l’infantilisation des foules solitaires ».
5- Recherches portant sur les pratiques physiques et sportives traditionnelles en lien avec la culture
locale et populaire
Travaux sur les joutes, belote basque etc, l’éducation populaire, les centres de vacances
6- Recherches qui s’intéresse aux pratiques sportives comme lieu de distinction sexué, raciale et
sociale
Femmes et sport = 20ène d’année qu’il y a des choses, la première est réalisé par Catherine LOUVEAU
au début des années 80
Sur la question raciale le travail d’Emmanuel SCHOTTÉ réalisé en 2012, enquête qui part du constat que
depuis les année 80 des courses de fond et demi fond sont dominés par les éthiopiens, marocains et se
demande pourquoi. L’ouvrage propose plusieurs explications et contribue à discuter la question de
8- La santé et le dopage
Particulièrement développé fin 90
D’autres types de travaux ont été fait mais ne constituent pas des grands domaines de recherche, ils
portent sur la valeur et l’éthique du sport, l’intégration sociale par le sport, la réussite des sportifs de haut
niveau, les conduites à risques, sports et médias, structuration des fédérations etc.
Ensemble de pratiques qui vont être vues comme prioritaires : foot, rugby, l’athlétisme, pratiques
traditionnelles et les activités physiques de plein air (escalade).
La sociologie du sport française aborde des thématiques variées, on observe deux éléments centraux qui
vont structurer cette sociologie : les pratiques à forte impacts sociales et ultra médiatisées et les pratiques
physiques traditionnelles comme éléments de la culture (locale, populaire).
Encore aujourd’hui les femmes et hommes ne bénéficient pas du même traitement dans les espaces
sportifs. Les femmes sont visé comme transgressantes, « les jeux olympique doivent être réservé aux
hommes, le rôle des femmes devrait être avant tant […] de couronner les vainqueurs » disait
COUBERTIN en 1896
Catherine LOUVEAU dit que quand les femmes arrivent dans le sport elles sont souvent considérée
comme transgressante leurs assignations dites naturelles (fait de procréer, séduire)
Cette situation s’explique en partie car les femmes ont été empêchés dans ces pratiques par le corps
sociale, institutionnelle mais aussi médicale, qui occupe une place centrale dans la pratique sportive.
Pendant longtemps, par exemple, on avait interdis au femme de pratiquer la bicyclette par peur de
descente d’organe. Le ski féminin n’est devenu qu’une pratique sportive en 2014.
ELIAS qui décrit le sport comme un fief de virilité, cela semble être toujours d’actualité
Aujourd’hui théoriquement les femmes peuvent pratiquer tous les sport, les questions posés fin 19ème,
en année 60 et 2010 la question de la féminité des sportive reste au cœur des pratiques et qui se
jouent sur le fait qu’on ne retrouve pas des proportion de femmes et hommes de la même manière.
Beaucoup de sport sont encore clivant et clivé du point de vue du genre (cyclisme, foot, haltérophilie
VS danse, sport de glace, équitation). Le caractère féminin de certains athlètes sera suspecté si la
performance est trop importante contenue de l’appartenance de sexe de plus on ne médiatise pas de la
même manière les sportives et sportifs
Quand on regarde qui pratique quoi on constate que les femmes et hommes ne pratiquent pas les même
sports et que les femmes n’occupent pas les même place dans les espaces sportifs.
1/3 des femmes handicapées pratiquent contre 2/3 des femmes valides, cela tiens à des effets de
socialisations et au moindre développement de structures qui seraient susceptibles de les intéresser.
On voit que on a 16millions environ licence dont 38,3 % de licence féminine, soit 1/3.
Le première sport olympique chez les hommes est le foot, du coté des femmes c’est l’équitation.
H : foot, tennis, judo
F : équitation, tennis et gymnastique
8- 04/19