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: Les interactions en milieu professionnel multiculturel : cas des formules

ritualisées dans un ASBL d’accompagnement des immigrés

Article de revue :

Bromberger Christian , Hayot Alain et Mariottini Jean-Marc, 1987, « Allez


l'O.M. ! Forza Juve !
La passion pour le football à Marseille et à Turin », Open edition journals N° 8,
pp.8-41.
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

vous nne vous sentirez pas bien dans votre peau WINKIN
Cadrer et recadrer l’ordinaire /
Livre
LE BRETON David, 2004, « l’interactionnisme symbolique », Paris, Presses
universitaires de France.
Goffman analyse la société comme une spectacle des apparrences menés par des
acteurs en représention, soucieux de tenir leur role et de contribuer à la tâche
commune. Pp102
les moments et leurs hommes
Dans l’analyse des interactions sociales, les femmes « sont repartie
distributivement dans les ménages sous la forme de fille ».. pp.105
« Une interdépendance relie les uns aux autres et impose une collaboration pour
ne pas rompre le charme et briser le spectacle » pp.116
Selon Goffma, il y ades règles qui regisseent le bon déroulement des interactions,
il fait notamment référence aux rituels, d’ordre symbolique qui soient propre à un
groupe. Le dont il fait montre est ce qui 108 Le plus souvent les HK sont dans une
‘interaction focalisée’ engagé les uns envers les autres. Les gestes les mimiques,
les silences
Les HK ont chacune leur culture différentes des autres, qui sont mobilisé dès le
départ par chacune d’entre ele, mais au fil du temps elles parviennent à les
calquer dans cette forme commune qui régissent leur société.. Les manière de
faire commune, les rituel, les geste, les mots qu’elle utilisent au quotidien, etc.
Les rites : actes formels et conventionnels Parmi ce que que Goffman appel « les
rites de confirmation (salutation remerciement civilité copliments) les officies
sont comme des espace personnels, tout tentiive exterieur conduit
innévitablement à mettre ne avant les rites d’évitement (ne pas toucher, sans
accord, ne pas s’introduire.). Avant de quitter cette espace, générealement elles
laissents des mots » ne pas toucher », le materiel qui est sensé être public, est
plutôt personnalisé.
Elles sont discrètes mais connaissent le mieux la vie des clients, interagisent
dans le silence.
Le groupe ou l’équipe
La forme d’interdépendance : la loyauté, garder le silence, protéger. C’est
certainement ce qui consolide le groupe, le fait de faire confiance à l’inconnue
avec qui on partage les mêmes réalités. « Chacun mise sur la loyauté mutuelle
pur ne rien trahir et se soutenir en cas de difficulté afin de construire la
crédibilité de son personnage. Conserver les secrets pour une bonne marche de
l’entreprise.
Elles peuvent être discrètes dans les couloirs, les chambres, s’éclipser lorsque le
client arrive, mais elle se retrouve dans leur office, leur familiarité et tout
devient normal, elles partagent les vécue, et « ne craignent plus de dénigrer
ouvertement » leur public, en caricaturant les clients, ou en les imitant pour
ceux qu’ils ont vue. Généralement ce qui ressort de leur conversation « clients
salle aujourd’hui », « clients propre gentil, généreux ». Le client est directement
jugé sur l’état de sa chambre. Sans connaitre cette personne, elle donne les
moindres détails sur la personnalité de ces personnes dont elles ont fait la
chambre.
Elles différentes n’interagissaient pas de la même façon, respect mutuelle est
mis en avant, ne font pas recours à une tonalité définit, restent elles même et
sont comprises comme tel.
Les échanges réparateurs le dialogue,
Le respect mutuel, garder le secret,
Comment elle gèrent l’interaction entre elles ? Analyse de l’interaction entre
femmes de chambres et entre femmes de chambre et clients dans un contexte
multiculturelle.
La manière conventionnelle de faire une chambre…
WINIKIN Yves, 2005, « L’anthropologie au sein des organisations »
L’anthropologie la communication, Economie et management, N°117, pp.16

« Il faut insérer dans l’«économie communicative» d’une société tous les acteurs
auxquels ses membres attribuent des intentions de communication (les dieux,
les morts, les animaux, etc.), ainsi que tous les moyens dont ces acteurs
disposent (éclairs, pierres, aboiements, etc.) pour se parler entre eux ou pour
parler aux hommes. »

Malgré la diversité de culture


« Goffman appelle une « interaction centrée », c’est-à-dire une collaboration
ouverte entre plusieurs pour maintenir un centre d’intérêt unique,
contrairement à «l’interaction diffuse» qui fonctionne sur une inattention
civile. »pp.22 L
A la lumière de la synthèse de Winkin Yves, La communication ne serait-elle pas
une performance de la culture.
L’anthropologue procédera sans doute à des entretiens approfondis, mais il
veillera avant tout à vivre «normalement», autant que faire se peut, au sein de
la culture qu’il a choisi d’étudier.pp.15

« La démarche ethnographique, pratique du terrain » Winkin, :

Noter tout ce qui a capté mon attention. Il fallut comme le disait Winkin
negocier ma place, jouer le jeu et ne pas piéger mes « anciennes collègues.

Le cadrage selon Goffman oriente les comportements,

La communication est « de la culture en actes », c’est « l’aspect actif de la


structure culturelle » dit Birdwhistell. Dans cette perspective, la communication
et la culture sont deux faces d’une même chose, deux points de vue sur
l’interrelation des choses
Anthropologie de la com

Il sera ici question de comprendre comment ces échanges et ces interactions


fabriquent des identités, des émotions, du social, ainsi que de s’interroger sur la
relation inverse : nous ferons l’hypothèse que les émotions, le soi et l’identité
font aussi l’objet d’une socialisation et d’une définition publiques liées à des
situations sociales.
Mais notre but sera aussi de développer les moyens, épistémologiques et
méthodologiques, de mettre à distance et d’objectiver la manière dont notre
propre société organise notre rapport au monde et au soi Anthropologie de la
com signifie terrain, travail ethnographique (la description minutieuse de
situations de communication et d’interaction sociale).
Trois courants:
1. Ethnographie de la parole (Dell Hymes Gumperz et Goddwin)
Investir ethnographiquement le langage dans ses usages, mais aussi les
comportements, les situations, les objets qui sont perçus au sein d’une
communauté donnée comme ayant une valeur communicative. La com comme
objet. D’un point de vue historique les précursseur de ce courant sont des
ethnoghaphes : ils ont essayé précisément de relier leurs descriptions du
langage à celles de la culture ou des modes de communication. On va de l’ethno
du langage à l’etho de la parole.

 Pour Hymes, il faut avoir des compétence communicatives adaptée à la


communauté en question, adopté la manière qu’il faut lien avec la
cultutre, comment ils font eux ?
 Langues, cultures et inférences : Sapir et B.L. Whorf

La langue reflète la somme des éléments dont se compose la culture.


LA categorisation: un certain
Nombre de propriétés lui sont inférées alors qu’elles n’ont absolument pas été
mentionnées (féminin, rêveur, dédaigneux…

2. l’interactionnisme symbolique (Yves Winkin Erving Goffman)


La com comme une perspective sur le monde social. la communication dans les
paroles, les gestes,
les regards de la vie quotidienne
3. anthropologie dispositive de la communication
dispositifs culturels d’organisation des affects et des sensibilités. Dans cette
conception, la communication n’a pas pour but de transmettre une information
ou
un message mais de créer du sens et de faire émerger des mondes communs,
dans lesquels l’émotion
et l’affectivité ont une place.

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