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Sociologie:

Définition :

Sociologie : elle peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche
à comprendre et à expliquer l'impact de la dimension sociale sur les représentations
c'est à dire les façons de penser et sur les comportements c'est à dire les façon d'agir des
humains.
Les objets de recherche sont très variés. Les sociologues vont s'intéressé à la fois au
travail, à la famille, aux médias, aux relations entre individus, aux réseaux sociaux, aux
rapport de genre (hommes, femmes) mais aussi aux statuts et fonctions des individus,
aux religions, et à toute forme de culture.
Il y a diverses théories sociologiques et qu'on peut percevoir sur deux grands angles
principaux :
– Mettre l'accent sur l'étude de l'impact d'un phénomène donné sur les relations
sociales et les interactions entre individu. Il est important de mettre en évidence
les interactions entre individus.
– C'est les sociologues qui vont s'appuyer sur le fait que le social serait un quelque
chose qui existerait de façon objective et de façon autonome et qui ne pourrait
pas être réduit à la somme des différents membres d'un groupe.

Anthropologie : c'est la branche des sciences humaines qui étudie l'être humain sous tous
ses aspects à la fois physique (anatomie, la physiologie, biologie, culturel, psychologie
voire géographie) elle tend donc à définir l'humanité en faisant une synthèse des
différentes sciences humaines. Cette discipline vise particulièrement à étudier les faits
spécifiques à l'être humain par rapport aux autres être vivants (langage, la politique, la
religion) elle va donc s'appuyer sur l'étude comparative des différentes société et ethnie
c'est ce qu'on appelle l’ethnologie et envisage l'unicité de l'être humain à travers les
différentes cultures.

- évolutionisme
-naturalisme
– le néonominalisme on l'appelle aussi anthropologie dogmatique : Josef Marie de
Gérando (le langage existe dans tous les êtres vivants)
– le diffusionisme : Franck boas
– l'école sociologique française avec Emile Durkhein (1858-1917) Marcel Mauss
l'école du collège de sociologie
– l'école sociologique allemande : Marx Weber (1864-1920)
– l'école britannique : Ashley Montagu
– fonctionnalisme : Arnold Van Gennet
– le culturalisme : Margarette Mead
– le structuralisme : Claude Levistrauss, Pierre Bourdieu (1930-2002)
– l'anthropologie post-culturalisme
– le médiationisme
– l'anthropologie phylosophique Allemande : Max Scheler
– L'anthropologie existenciale
– L'anthropologie de la complexité : Edgar Morin
– L'école de Rio : Vivero de Castro

l'anthropologie c'est intéressée à différents domaines aux différents archétypes :

– L'importance de la culture dans notre attitude


– L'ethnie
– Les échanges culturels
– La hiérarchie
– Le genre et le sexe
– la notion de mœurs
– le droit
– l'éducation et la socialisation
– la bienséance et étiquette
– anthropologie de l'image
– la parenté (qu'est ce que la descendance, la filiation)
– les différents types d'alliance (mariage)
– l'anthropologie de l'art
– la musique (ethnomusique)
– les jeux
– les rites (religieux et autre)
– l'anthropologie économique
– Anthropologie des technique et de l'objet
– l'anthropologie cognitive
– l'anthropologie de la santé
– l'anthropologie de l'alimentation
– l'anthropologie du corps
– l'anthropologie urbaine ou historique

Le précurseur de la sociologie Émile Durkheim : il est né à Épinal dans une famille de


rabbin. Il est élève en prépa au lycée louis Legrand et il va rentrer à l'école normale
supérieure et obtenir l'agrégation de philo. Il va soutenir une thèse de doctorat qui a
pour titre « de la division du travail social ». il va enseigné les sciences sociales à
l'université d'abord à bordeaux puis à la Sorbonne et il est considéré comme l'un des
pères fondateurs de la sociologie. Grâce à lui, la sociologie est devenue une science
autonome et institutionnalisée.
C'est quelqu'un d'engagé politiquement. Il va défendre Dreyfus. Il se ralit au socialiste
avec Jaurès. Il est partisan de l'école laïque et de la république. 3 de ses principaux
ouvrages : « les règles de la méthode sociologique », « le suicide, une étude
sociologique », « les formes élémentaires de la vie religieuse ».
sa démarche : son œuvre repose sur la volonté de donner à sa discipline ce qu'il appel un
objet propre avec une démarche spécifique. L'objet propre est le fait social qu'il définit
comme l'ensemble des manières d'agir, de penser et de sentir extérieur à l'individu et
qui s'impose à lui. C'est à dire que pour Durkheim, les faits sociaux qu'ils soient normaux
ou pathologiques ne peuvent pas se réduire qu'à des faits psychologiques et biologiques.
Pour lui, les faits sociaux seraient des manifestations de la réalité humaine ayant une
dimension collective souvent régulier extérieur aux individus et qui vont s'imposer à lui.
Sa théorie : c'est ce qu'on appel du holisme (méthodologique). Pour lui l'individu doit
trouver une cohésion dans la société. Il faut qu'il y ai des institutions avec des valeurs
pour trouver un équilibre. C'est ce qu'il va appelé la division du travail social. Pour lui il
y aurait deux grands types de vie en société :
– La société mécanique : c'est à dire les individus s'imitent les uns des autres en se
conformant à une société qui les transcendent
– La société organique qui se définit par la fusion des individus et de la société dans
le cadre d'une véritable division du travail.

Le holisme : les comportements individuels ne peuvent s'expliqués sans référence aux


structures sociales et au milieu sociale dans lequel se situent les individus.
Il s'est intéressé aux suicides. Il s'est rendu compte que le taux de suicide varie en
proportion inverse du degrés d'intégration des groupes sociaux dont fait partie l'individu.
Pour lui ce qui est important est le lien social. C'est ce qui va relier les individus à la
société dans la vie de tous les jours : la culture, l'éducation, l'économie. Il nous dis que
ces liens sont plus ou moins forts en fonction de l'intensité de la conscience collective et
de l'intériorisation des contraintes institutionnelles de l'individu.
Pour lui, il y a des société malsaines, dangereuses. C'est ce qu'il appel des société
anomique qui seraient pour Durkheim une pathologie dans la division du travail. C'est à
dire qu'il n'y aurait plus de réglementation ou une réglementation insuffisante et qui ne
permettrait plus que les règles soient respectées et les fonctions spécialisées. Pour
Durkheim, le lien social serait l'ensemble des liens culturels, socio-économique, qui relie
les individus dans leur vie quotidienne. Et avec comme but la cohésion sociale en
pratiquant la division du travail et en partageant tous la même conscience collective.
C'est à dire que le groupe partagerais les même sentiments et les même valeurs. Cette
société créerais pour lui des liens moraux car elle demande aux individus de se plié à
certaines exigences pour prendre leur place dans la vie sociale. Elle diminue les heurts
entre les individus et rend possible la coopération dont la société a besoin.
Elle définit aussi un idéal vers lequel doit se diriger l'homme ou la femme moderne et se
spécialisé pour éviter d'être un dilettante.
Pour lui, la division du travail s'opère avec des fonctions sociales claires et précises. Par
exemple : le rôle de l'homme et de la femme. Pour lui, le rôle de la femme serait celui
de la bonne ménagère tandis que l'homme irait travailler à la sueur de son front pour
nourrir sa famille. Pour lui, la division du travail n'est pas à l'origine de la société mais
un produit de l'évolution de la société. Les causes sociales sont influencées par les
notions démographiques, sur ce qu'il appelle la densité morale et pour lui, plus une
population est nombreuse sur un territoire donné, plus les échanges entre les individus
sont fréquents. Par exemple, la ville favoriserait la proximité physique des individus qui
établirais des contacts plus facilement et ce qui favoriserait la division du travail. Donc
la division du travail modifierait les relations entre individus et les sociétés. Pour qu'une
société tourne « bien », les individus doivent être plutôt semblable et les personnalité
individuelles sont absorbées dans le groupe. Ils auraient une même conscience collective
et cet ensemble de croyance et de sentiments communs produiraient spontanément
soumission et loyauté des individus face au groupe.
La religion influencerait les manières de penser, par contre cette société ne connaîtrait
pas de spécialisation car ils auraient une marge de manœuvre limitée. C'est une société
répressive et coercitive où les écarts des individus seraient lourdement sanctionné. Ce
serait donc une société organique qui serait un ensemble où chacun des individus
constituerait un organe du groupe en étant la fois indépendant mais aussi dépendant
parce que lié aux autres.
La question principale pour Durkheim est donc : comment les Hommes forment-ils
ensemble une société ? Et il pose le problème de la transformation du lien social lors du
passage de la société traditionnelle à une société moderne. En effet, la difficulté est de
concilier autonomie de l'individu et cohésion sociale. Si la division du travail créer
généralement du lien social, il peut arriver parfois que ce ne soit pas le cas lorsqu'elle
conduit à un isolement trop important des individus entre eux. De ce fait, cela
conduirais à une situation d'anomie où les règles sociales seraient inadaptées ou
insuffisantes.
Dans son livre « le suicide », Durkheim démontre que pour lui, le suicide serait un fait
social caractéristique de la dissolution du lien social dans les sociétés modernes. Dans le
suicide, pour Durkheim, le concept d'anomie est différent : ce serait des situations
différentes, des société ou des aspirations des individus qui seraient en décalage avec
les normes sociales véhiculées.
Pour Durkheim, il y aurait des remèdes à l'anomie : il préconise déjà une éducation
laïque, ensuite, il pense qu'à travers la socialisation, l'individu va faire l'apprentissage de
normes et de valeurs de la société d'où l'importance de l'instituteur ou du professeur.
Donc pour lui l'éducation est une première fonction sociale qui doit transmettre des
connaissances, des valeurs et des sentiments commun à tous les membres de la société
pour permettre une reproduction de la conscience collective. Ce doit être transmis
quelque soit le milieux d'appartenance des individus.

La théorie de Durkheim est basée sur une notion prioritaire qui s'appelle le fait social.ça
serait une manière d'agir et de sentir qui serait extérieur à l'individu et qui aurait un vrai
pouvoir souvent de coercition pour le groupe. Pour Durkheim, les faits sociaux serait une
réalité objective et qui peuvent parfois être interne à l'individu. Ils vont s'expliquer par
des modifications et peuvent être expliquer par des modifications du milieux social. Il ne
faut pas les confondre avec des variables de la psychologie de l'individu ni son contexte
familiale. Pour lui , les faits sociaux existent sans que nous ayons nécessairement
conscience de leur autonomie. En effet, un fait social peut être indépendant de
l'individu, il s'imposerait à lui qu'il le veuille ou pas. Il correspondrait donc à un système
de normes établies pour et par la société qui pourrait être modifié uniquement par des
bouleversements sociaux. C'est pour ça que l'homme acquiert un nombre de normes dans
le début de sa socialisation (enfance) mais que le fait que les faits sociaux soit une
contrainte va faire que petit à petit ça devienne une habitude c'est ce qu'on appelle
pour Durkheim la socialisation.
Durkheim va donc introduire une méthode sociologique en affirmant tout d'abord qu'il
fallait traiter les faits sociaux comme des choses. Ce ne sont pas forcément des choses
matérielles en effet, pour étudier ces choses, il va aller sur le terrain et comparer des
groupes qui fonctionnent et des groupes qui fonctionnent pas. Il va utiliser l'observation
du fonctionnement d'un groupe. Il rajoute que cette observation doit être le plus
objective possible avec aucun préjugé. Il compare donc les fait sociaux avec d'autres
faits sociaux. Pour Durkheim, l'individu est influencer de manière importante par son
milieu social même dans sa perception de la réalité (ex : la religion). La pensé logique,
le temps, l'espace, la causalité des choses auraient pour lui des origines sociales. Cette
influence sur la pensée passerait par des représentations collectives qui est la notion
fondamentale pour Durkheim et pour la sociologie. La société a un rôle important dans
la construction du savoir humain dans le fait qu'elle va organiser les objets et les idées
dans ce qu'il appel un système classificatoire cohérent. Ce qui permettrait de rattacher
les choses les unes aux autres. C'est à dire établir entre elles des relations selon une loi
intérieur fondé dans leur nature profonde.
Pour Durkheim, une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques
relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux
qui y adhèrent.
La religion trouverait ses origines dans les forces sociales qui sont toujours présentent
dans les communatés. Il faudrait chercher comment les forces sociales pourraient se
traduire par la formes concrète qui est la religion. Pour lui, ces forces sociales se
concrétiseraient dans « l'effervescence collective ». pour lui, cette énergie collective
dégagé pendant ces moments d'effervescence doit être attisé pour que la religion
maintienne sa force dans ses adhérents avec des rites religieux, des cérémonies
collectives et des moments de célébrations. Si la société n'arrive pas à pertudurer les
rites, elle risque de mourir. Pour lui, un des thème les plus important est le malaise de
la société occidentale avec ses pertes de valeurs. On a alors une grande montée de
l'individualisme. La morale évolue avec le temps et les époques. Même en dépit des gens
respectueux les valeurs changent selon les époques.
Durkheim dit qu'il y auraient deux types de liens : organique et mécanique pose la
question de ce qui va unir les hommes dans une société qui va s'individualisée. Dans les
sociétés traditionnelles, elles reposaient sur un phénomèn de proximité ….........
on partageaient des ressemblances. De plus en plus c'est devenu une solidarité
organique. Les gens vont donc être complémentaire. Dans ce genre de société, la
division du travail est parfois plus difficile à mettre en place car les individus ne se
ressemble moins, n'ont pas les même types d'habitation. C'est donc une société où les
valeurs communes sont plus difficiles à voir donc il y a mise en danger du groupe. Pour
lui, le scuicide est un fait social car ce serait pour lui un pouvoir coercitif et extérieur.
Donc pour lui le siucide aurait des raisons logiques, des déterminants sociaux.

Norbert Helias (22/06/1897-1990). il fait des études de phylo et est très influencé par la
psychanalyse de Freud. Il devient ensuite enseignant en Angletter et finit sa vie à
Amsterdam. L'histoire à une grande influence sur lui et surtout la violence au sein de
l'histoire. Les choses sont interdépendantes entre elles avec : « comme aux jeu d'échecs,
toutes actions accomplies dans une relative indépendance représente un coup sur
l'échiquier social qui déclenche infailliblement un contre-coup d'un autre individu ce qui
a comme but de limiter la liberté d'action du premier joueur ». pour lui « la mort ne
recelle aucun mystère, elle n'ouvre aucune porte, elle est la fin de l'etre humain.

Pour la prochaine fois : chercher :


– max Weber
– Karl Marx
– Pierre Bourdieu

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