Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Plan de contenu
- Sociologie
- Fait social
-Groupe social
- Rapports sociaux
- Stratification sociale
- Socialisation
1.Aspects géographiques
2. Aspects démographiques
3. Aspects économiques
1. Définition
2. Types de familles
3. Fonctions de la famille
1. Définition de la maladie
2. Signification de Ia maladie
4. Réactions famille-malade
La sociologie distingue trois périodes importantes dans ses façons d'acquérir des
connaissances : la description des faits sociaux, la compréhension de ces faits de
l'intérieur, c'est-à-dire le sens que chacun donne à ses actions et enfin l'explication par la
recherche des causes des faits. Un fait social décrit tous les phénomènes, tous les
comportements, toutes les représentations idéologiques, économiques, juridiques,
religieuses, historiques, etc présentes parmi une société donnée.
Pour Durkeim, un fait social désigne « Toute manière de faire, fixée ou non, susceptible
d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure, ou bien encore, qui est générale dans
l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses
manifestations individuelles. »
→Obligatoire et coercitif : DURKEIM explique le fait social par son caractère coercitif,
c'est-à-dire obligatoire qui s'impose à l'individu et oriente son comportement social
comme les lois et les coutumes. Par ailleurs, la puissance coercitive est liée à un signe
extérieur du fait social, contrainte posé par le fait social. Exemple : une contrainte comme
un signe extérieur du fait social : règles juridiques, morales, dogmes financiers,
religieux, ...qui constituent des actions organisées qui s'appliquent de l'extérieur, qui
posent une contrainte. Aussi, cette puissance est essence même du fait social et qui se
manifeste à travers un mouvement plus spontané de la vie collective. Exemple: les
mouvements de foule qui vont pousser les individus à faire des choses qui sont en
contradiction avec leurs convictions habituelles.
→Collectif : il concerne la vie d'un groupe et se distingue ainsi d'un fait psychologique.
Un fait psychologique concerne un individu dans sa stricte individualité, donc un fait
social concerne tout un groupe en tant que groupe. Il se caractérise par la généralité
C'est-à-dire un fait social est par définition marqué d'une certaine fréquence dans une
population, à un endroit et à un moment.
→Actuel : il se distingue ainsi d'un fait historique qui concerne le passé d'un groupe ;
→Extérieur : le fait social est extérieur aux individus ; il se situe dans la société collective,
C'est-à-dire qu'il n'est pas né avec l'individu ; il est imposé du dehors comme une réalité
Objective ; indépendant de la volonté de l'individu. De ce fait, il est au-dessus des
Consciences individuelles.
→Acquis : par la culture ou la civilisation et pas inné, il se distingue d'un fait biologique.
1.La microsociologie : le premier niveau qui présente l'individu dans le cadre restreint de la vie
quotidienne, dans laquelle il entre en interaction avec d'autres individus ;
2.La mésosociologie : ce niveau touche particulièrement tous les groupes sociaux auxquels
L’individu appartient : la famille, l'école, les groupes d'amis et le milieu de travail. Ce niveau
constitue le relais principal entre l'individu et la société. L'étude à ce niveau concerne les
organisations et les institutions qui dépassent le niveau quotidien ;
3. La macrosociologie : ce niveau rassemble les observations portant sur des ensembles plus
larges comme la culture ou les classes sociales d'une région ou plusieurs pays. Et comme ces
ensembles sont toujours en transformations, ce niveau concerne l'évolution des structures de la
société.
Groupe social
Un groupe social, c'est toute unité sociale possédant à la fois une structure suffisamment
consistante et résistante et un ensemble de normes suffisamment stable. Également, un groupe
social est une collectivité identifiable, structurée, constituée de personnes sociales qui
remplissent des rôles réciproques conformément à des normes sociales, à des intérêts et à des
valeurs dans la poursuite de buts communs.
Par ailleurs, toute société est composée d'individus organisés en groupes de dimension
variable reliés entre eux. Chaque personne, à l'intérieur de la société à laquelle il appartient
occupe certaine place, une position, un rang qui lui est reconnu par l'ensemble de la société,
c'est ce qu'on appelle le statut social. Par ailleurs, la position sociale globale de l'individu se
diversifie selon les différents groupes sociaux auxquels celui-ci appartient. De ce fait, chaque
individu a un statut familial, religieux, professionnel. Aussi, Un groupe est une collection
d'individus ayant en commun une fonction (familiale, économique, scientifique, politique, ...),
attachés, de façon responsable à cette fonction qui leur apparaît bien définie; engagés dans la
réalisation d'un but qui sera le résultat de leur commune activité (production, succès), liés entre
eux par un système stable et coordonné de relations. De plus, C'est une collectivité identifiable,
structurée, constituée de personnes sociales qui remplissent des rôles réciproques
Conformément à des normes sociales, à des intérêts et à des valeurs dans la poursuite de
buts
Communs.
Rapports sociaux
Ce sont les rapports qu'entretiennent entre-deux les groupes sociaux appartenant à la mémé
société globale, ils peuvent être de nature différente. Ils sont de deux types :
=Les rapports verticaux : ils se basent sur le principe hiérarchique, sur des mécanismes de
dominations voire d'exploitation ou d'exclusion ou sur des mécanismes d'assistance.
=Les rapports horizontaux : ils reposent sur le principe d'égalité et prennent soit la forme de la
concurrence et de la compétition, soit les formes d'association et de la coopération.
Ce sont des rapports sociaux de production qui créent les classes sociales selon la position
qu'occupe l'individu dans cet ensemble de rapports sociaux.
Dans la société traditionnelle, l'organisation sociale confère aux personnes des statuts dont
les fondements sont purement biologiques: liens de sang et âge. Par contre dans la société
industrielle, c'est le statut acquis qui devient dominant c'est-à-dire le statut social qu'une
personne obtient parce qu'elle fait, qui résulte de sa propre activité qu'elle peut améliorer si
elle le veut ou si elle en est capable, la société est composée de groupes sociaux
hiérarchisés.
Stratification sociale
La stratification sociale est un processus qui tend à positionner les individus de façon
hiérarchique, en strates (ou couches) au sein d'une organisation sociale donnée, et à
engendrer des inégalités, en termes d'accès et de répartition des ressources. Dans les
sociétés primitives, les inégalités de position entre les individus, et le privilège sont liés au
sexe, à l'âge et au lignage. Par ailleurs, les deux types de stratification sociale à signaler sont
:
→La stratification sociale « de fait » des sociétés Industrielles de laquelle le statut social de
L’individu est acquis au cours de sa vie économique et sociale. Toutefois, La stratification
sociale n'a pas pour autant disparu. Elle a changé de cadre et de forme. Elle n'a pas plus de
fondement religieux ou institutionnel, elle a un fondement économique et professionnel.
Socialisation
La socialisation désigne un processus par lequel les individus apprennent progressivement à se
comporter conformément aux attentes du milieu social dont ils sont membres. Aussi, c'est
5
Le processus par lequel les individus apprennent les modes d'agir et de penser de leur
environnement, les intériorisent en les intégrant à leur personnalité et deviennent membres de
groupes où ils acquièrent un statut spécifique.
1. La phase d'acquisition des normes et des valeurs d'un groupe et/ou d'une société donnée ;
3. La phase d'adaptation : l'individu est en mesure de s'adapter à son environnement social et,
par-là même, d'augmenter la solidarité envers les autres membres du groupe.
Pour tous les sociologues, la socialisation relève d'un processus long d'interactions entre les
individus et la société et de nombreuses instances participent à ce processus : école, famille,
groupe de pairs,...
1. Primaire (ou première) : elle correspond à la période de l'enfance. Au cours de cette phase,
quatre instances de socialisation (famille, école, groupes de pairs et les médias) vont contribuer
à structurer la personnalité sociale du futur adulte.
2. Secondaire : elle intervient à la fin de l'enfance et permet aux individus, dont la personnalité
est déjà en grande partie constituée, de s'intégrer à des groupes particuliers : entreprises,
associations, partis politiques, Syndicats, ...
Pour comprendre le profil du milieu humain du Maroc, il serait utile d'exposer les
caractéristiques de son milieu naturel.
1. Aspects géographiques
Le Maroc est situé à l'angle sur 3446 Km, s'ouvre sur la mer Nord-Ouest du continent africain et
possédant une façade maritime qui s'étend méditerranéenne au nord et sur l'océan atlantique à
l'ouest.
Les frontières sont limitées à l'Est par l'Algérie et au sud par la Mauritanie. La surface au Maroc
atteint 710.850 Km dont une partie est importante et couverte de zones montagneuses ; le
moyen et le haut atlas principales chaînes montagneuses s'élèvent de 2000 à 4000 m. Son
climat est tempéré chaud avec la sécheresse en été et les pluies brutales en hiver. En 2015, le
Maroc est divisé en 12 régions qui sont subdivisés en 62 provinces et 13 préfectures. Aussi,
c'est un pays africain par sa large façade saharienne au Sud et les relations maintenues avec
les pays de l'Afrique subsaharienne. Et fait partie du Maghreb arabe (grand Maghreb) et de la
communauté arabo-musulmane. Par ailleurs, le Maroc est séparé de l'Europe par le détroit de
Gibraltar large de14 km (c'est un pays méditerranéen).
2. Aspects démographiques
Concernant les taux de mortalité, on constate, que le taux brut de mortalité a accusé une baisse
importante passant de 19%% en 1960 à 5,4%‰ en 2015, mais il reste nettement plus élevé
dans le milieu rural (7,2) qu'en milieu urbain (4,4). De même qu'une importante réduction des
taux de la mortalité des enfants (Entre 1979 et 1997), la mortalité infantile est passée de 91
%°à37 %°, elle est de 28.8%° en 2011. Pour la mortalité juvénile, elle est passée de 52%° à 10
%°; elle est de 1.7%° en 2011.
Quant à L’indice de mortalité maternelle, il est passé de 359 à la fin des années 1970, à 227
décès maternels pour 100 000 naissances vivantes à la fin des années 90.Il est de 72,6 entre
2015-2016.
Pourtant, depuis quelques années déjà le Maroc est passé d'un schéma classique où les
maladies infectieuses étaient prédominantes, à une situation où ce type de maladies est en
déclin progressif mais se conjugue désormais aux maladies non transmissibles qui continuent à
prendre de l'envergure.
Les décès par maladies non transmissibles représentent actuellement 75% de tous les cas des
décès ; ils ne sont suivis que de loin par les décès par maladies transmissibles, maternelles,
périnatales et nutritionnelles qui représentent 19% et les accidents et traumatismes qui
représentent 6%.
Par ailleurs, la part de la population appartenant au groupe d'âge de pleine activité (15-59 ans)
dans la population totale est passée de 61,2% en 2004 à 62,4% en 2014, Ia population âgée de
60 ans et plus est en augmentation passant de 8,1% en en 2004 a 9,6% en 2014 et la
population jeune de moins de 15 ans est en diminution 31,2% en 2004 et 28,0% en 2014.
Aussi, pour le taux d'analphabétisme de la population âgée de 10 ans et plus a connu une
baisse passant de 43,0% en 2004 à 32,0% en 2014, avec une répartition respectivement entre
22,1% pour les hommes et 41,9% pour les femmes et 22,2% pour l'urbain et 47,7% en milieu
rural.
Par ailleurs, la répartition de la population marocaine selon l'ethnie est comme suit: les Arabes
(60%), Berbères (25%) et Euro + Afrique (15%). Pour la répartition selon la religion est
respectivement comme suit : Islam (99,7%) ; Judaïsme (0,2%) et Christianisme (0,1%)
3. Aspects économiques
La société marocaine traditionnelle avait une économie basée sur l'élevage et l'agriculture.La
production était destinée à la consommation familiale et non au marché : c'est une production
vivrière, une économie de subsistance. Les moyens utilisés étaient archaïques.
Dans la propriété familiale toute la famille travaille. De même, 1'élevage était nourri par une
alimentation naturelle sans aucun apport complémentaire.
L’agriculture : comme la plupart des pays du tiers monde, le Maroc est considéré comme un
Pays essentiellement agricole. L'agriculture occupe une place importante dans l'économie
Nationale. Elle se reflète à travers : 47% de l'emploi national, 1/3 des recettes de
L'artisanat, ce secteur occupe une place relativement importante liée surtout à des
consommateurs étrangers. Il emploie une main d'œuvre abondante mais mal rémunérée en
plus des conditions de travail restant toujours traditionnelles.
Le tourisme, le Maroc se veut un pays touristique. Il a développé ces dernières années une
infrastructure hôtelière mais ce secteur est instable et il dépend de la conjoncture internationale.
Pourtant, L'économie marocaine n'a pas répondu aux attentes de larges couches sociales qui
vivent dans des conditions plutôt mauvaises. Cette économie est tributaire des conditions
climatiques souvent défavorables, de mauvaises gestions des ressources naturelles et
humaines et elle est liée au capitalisme international. De ce fait, le pays est plongé dans une
indépendance accrue se traduisant par :
-Trop forte inégalité entre les couches sociales, entre les régions et les villes.
4.Aspects culturels et enseignement
a -La culture
Par ailleurs, elle repose sur des normes, des règles, des échelles et des valeurs qui définissent
ce qui est imposé ou permis, ce qui est interdits, ce qui est valorisé, prestigieux et ce qui est
déprécié.
Le Maroc est un pays qui plante ses racines dans l'histoire, et plusieurs civilisations et cultures
sont croisées sur cette terre. Cependant, la civilisation Arabo-musulmane s'est imposée d'une
manière irréversible.
La vie des marocains est fortement marquée par les enseignements de l'Islam. Aussi, on note le
culte des saints, les gens pensent qu'ils sont les intermédiaires entre l'homme et dieu. Par
ailleurs, on trouve des sous-cultures qui différent d'une région à l'autre, d'une couche sociale à
l'autre.
La culture moderne coexiste avec la culture traditionnelle. Cette coexistence n'est pas toujours
pacifique, la lutte n'est jamais tranchée au bénéfice d'un aspect par rapport à l'autre. C'est pour
cela qu'on trouve plusieurs modèles de vie qui composent entre eux à tous les niveaux. De ce
fait, la société marocaine est une société composée car il y a plusieurs modèles de vie qui
coexistent entre eux et qui donnent un comportement composé.
c -L'enseignement
Savoir lire et écrire est la principale voie de l'acquisition des connaissances et des
compétences. Chaque citoyen devrait bénéficier d'un minimum de formation afin de pouvoir
participer aux activités économiques et sociales du pays.
Certes, l'alphabétisation de la population n'a cessé de faire l'objet de politiques sociales mais le
seul taux d'analphabétisme actuel de 32% laisse à désirer et montre que beaucoup d'efforts
restent à faire.
Par ailleurs, l'instruction est une variable clé pour mesurer la qualité des ressources humaines
et distinguer les catégories sociales de la population.
d -L'analphabétisme
Un analphabète est toute personne de 15 ans et plus ne pouvant ni lire ni écrire. (UUNESCO).
Au Maroc, selon l'objectif du (RGPH, 2014), Un analphabète : c'est tout individu âgé de 10 ans
et plus se sachant, ni lire, ni écrire aucune langue.
Par ailleurs, le taux d'analphabétisme est passé de 87% en 1960 pour atteindre 32% en2014
avec une nette différence de taux entre les deux sexes(22,1% pour les hommes et 41,9%
Pour les femmes), et aussi entre les deux milieux (22,2% pour l'urbain et 47,7% en milieu rural).
Cette baisse du taux d'analphabétisme témoigne de l'ampleur du progrès réalisé en matière
d'analphabétisme au niveau global.
C'est une société tribale communautaire patriarcale et agropastorale. Aussi, elle composée d'un
certain nombre de tribus réunies, plus ou moins soumises au Makhzen. En effet, chaque tribu
bénéficiait d'une grande cohésion et d'une grande autonomie de même qu'elle revêtait d'autres
caractères. Par ailleurs, la tribu est formée de plusieurs fractions. Les fractions sont formées de
douars et les douars de clans constitués par des familles liées par la parenté.
1. Des liens biologiques : La croyance à l'appartenance à un seul et même ancêtre de même sang,
ce qui engendrait la solidarité du sang, tous les membres d'une tribu se sentaient des obligations
mutuelles les uns envers les autres. Le modèle tribal était un modèle familial (lien de parenté). Cette
solidarité changeait de degré selon que l'on passe du clan au douar, puis à la fraction, puis à la tribu.
2. La croyance à la supériorité des traditions de la tribu : Chaque tribu croit à la supériorité de ses
coutumes et traditions. Chaque membre est fier de sa tribu. Cette croyance engendre un
renforcement d'identité et pousse chaque groupe tribal à se singulariser et à se distinguer des autres
(Symboles, mode d'habillement, manifestations diverses,...).
Cette croyance ralentit ou empêche totalement toute ouverture sur les autres ce qui préserve à la
tribu sa cohésion et son unité.
3. L'appartenance à un territoire. Puisque la société tribale était une société agro-pastorale, il faut
que la tribu contrôle un territoire doté surtout d'eau, de pâturages et de terres fertiles. Chaque tribu
essayait d'avoir le territoire le plus riche et le plus vaste avec des points stratégiques permettant de
le défendre facilement. Des batailles ont été souvent engagées. Le statut juridique des terres était la
collectivité. Les terres appartenaient à toute la tribu pour éviter la division définitive menaçant l'unité
de la tribu.
a- Le costume
Les costumes de la population du Nord comportent : Haik , djelleba , bournus en laine ,balgha avec
une tête rasée, alors que les costumes de la population du Sud : khenjer, sandales avec des
cheveux longs
b- Le langage
En milieu rural, le berbère sous ses formes est le plus courant mais la langue arabe est
partout parlée si non comprise.
Le Maroc passe pour honorer, le plus grand nombre de saints, il n'y a guère de collines qui ne
soient couronnées d'un sanctuaire, peu de villages, ou de cimetières sans mausolée glorifiant
un saint ou plusieurs.
Les saints sont aussi des hommes de dieu, on dit qu'ils sont des proches (Wali) de DIEU.
Dans les compagnes marocaines une multitude de lieux saints parfois sanctuaires d'un grand
saint, parfois résidence d'un marabout vivant ou décédé, elles remplissaient les fonctions
suivantes :
Il est le gîte d'étape pour un voyageur, c'est aussi un endroit où se tiennent régulièrement les
grandes foires religieuses « moussem》
La Zaouia arbitre les conflits qui opposent les groupes tribaux des alentours, il s'agit d'un rôle
judiciaire non négligeable. Ex. de Zaouia: derquaoua, tijania, cherquaoua.
d-l'habitat
4.Les villages fortifiés de la montagne et des oasis présahariens attirent l'attention de tous.
2-La société marocaine traditionnelle urbaine
La société marocaine traditionnelle urbaine est surtout concentrée au niveau des villes
anciennes (impériales) situées derrière les remparts des fortifications dans des logements
horizontaux construites suivant une architecture arabe ancienne.
a. Le costume
Le costume traditionnel est de rigueur surtout lors des fêtes religieuses et les cérémonies
heureuses: Kaftans, kmiss,Djellaba, Cherbil, Sebnya pour les femmes et Ksa, Djellaba,
Burnous,Selham,Tarbouch,Taguya,Balgha pour les hommes.
b- Le langage
La langue arabe est la plus parlée avec un aecent différent selon les villes, c'est ainsi qu'il est
facile de reconnaitre au parler un Marrakchi, d'un Fassi, d'un Rbati, d'un Meknassi.
c-Les Zaouias
C'est un phénomène social, lieu de réunion, particulièrement visible dans les villes. Ex: Zaouia
Nassiriya, Tijania. Elles sont avant tout les locaux ou les adeptes d'une confrérie se réunissent
à des heuses déterminées pour réciter ensemble des litanies.
d-Lepeuple
Le Maroc étant une mosaïque de population. Celle des Villes est de couleur différente selon
les régions, c'est ainsi que la population blanche fassi contraste avec le marrakachi plutôt
basané.
e- L'enseignement de base
L'enfant est mis dans une école coranique (Msid), il apprend selon les méthodes anciennes
sous la direction d'un Taleb-imam ou muezzin payé selon les modalités très variables par les
parents, les tabous en nature ou en argent: le Coran (mémorisation, apprentissage de la
lecture et enfin apprentissage de l'écriture). Le système perpètre en général 1'éducation
islamique à l’Age de 7 ans, l'enfant selon le choix des parents est laissée au Msid pour
compléter l'apprentissage du Coran pour devenir à son tour Taleb ou envoyé dans une école
moderne.
A côté de ces écoles, existent des unités modernes préscolaires ou l'enfant apprend les
rudiments de l'écriture et du calcul, en attendant l'âge de la rentrée scolaire, ces institutions
assurent aussi les formations d'éducation et de gardiennage.
3. Société marocaine moderne urbaine
La structure sociale de la Société urbaine marocaine est de forme pyramidale représentée par
cinq classes : la grande bourgeoisie, la petite bourgeoisie, la classe moyenne, la classe
ouvrière et la sous prolétariat
La grande bourgeoisie : C’est la classe qui détient les sources de richesse sur le plan matériel,
politique et intellectuel, c'est une bourgeoisie administrative,commerciale,financière, foncière
et industrielle. De ce fait, c'est la classe animatrice et dominante de la société.
La petite bourgeoisie: C'est la classe qui détient les sources de richesse mais dans une
moindre proportion par rapport à la grande bourgeoisie. La petite bourgeoisie est sujette à
deux courants : courant moderniste et courant traditionnel.
a. Courant moderniste
C'est la tendance des personnes instruites et de haut niveau intellectuel. Ce courant anime un
débat intellectuel ; économique et idéologique par l'intermédiaire d'association et d'institutions
sociales. Aussi, cette classe exerce un certain ascendant sur les autres classes les plus
basses sur laquelle elle a une attitude potentialise.
b. courant traditionaliste
Il cherche à freiner le changement et à maintenir le plus possible les traditions et même à les
faire revivre. Cette classe mène une vie dualiste en essayant d'acquérir les profits du
développement technique et scientifique. Aussi, les personnes et les groupes représentants
de cette classe ont de fortes ambitions d'améliorer leurs situations et qu'ils ont des chances
d'espérer un changement véritable.
Par ailleurs, cette classe joue un rôle important dans la vie des pays.
La classe moyenne
C'est la classe des fonctionnaires, des employés, des commerçants et des artisans. Ce sont
des catégories qui ont existé dans le pays depuis qu'il y a eu début d'urbanisation.
✓ Elle est frustrée par la limitation de ses moyens et la grandeur de ses besoins
La classe ouvrière
C'est une classe nouvelle au Maroc, débutée avec le protectorat,résultant de l'industrialisation.
Elle s'est développée particulièrement dans les villes industrielles minières et portuaires. Cette
classe a également un mode de vie dualiste :
6
8
8
9
9
✓Sur le plan de production, elle est intégrée dans un secteur moderne
De ce fait, elle est souvent en conflit avec la classe bourgeoisie industrielle qui détient les moyens
de production pour l'amélioration des conditions de vie (salaire) ou des conditions de travail.
La sous prolétariat
C'est une classe qui est apparue avec l'industrialisation dans les villes et avec le phénomène du
chômage qui atteint toutes les couches sociales populaires. Elle est formée par les ouvriers qui ne
trouvent pas de travail ou qui l'ont perdu, ainsi que par un grand nombre de diplômés de toutes
spécialités. C'est la classe des chômeurs.
1.Définition
La famille est l'ensemble de personnes vivant sous le même toit et ayant des liens de parenté. La
parenté désigne l'ensemble des personnes liées par alliances (mariage) ou par filiation (lien de
sang). Aussi, c'est une institution naturelle, universelle dont les fonctions sont absolument vitales
pour la survie de la société. En plus, la famille constitue une microsociété qui joue un rôle très
important dans la socialisation des enfants. Cette microsociété évolue elle aussi au gré des
changements sociaux. En effet, Les problèmes de la famille concernent à la fois l'individu dans sa
vie privée et la société dans son ensemble. Cela résulte du fait que la famille est à la fois unité de
consommation, lieu d'éducation et d'apprentissage, de transmission des patrimoines et lieu
privilégie de reproduction de la population.
Par ailleurs, faire partie d'une famille, c'est participer à un certain réseau de relations affectives,
c'est appartenir à un groupe social, c'est partager une histoire, c'est habiter un lieu défini.
2.Types de famille
→La famille étendue : appelée indivise, patriarcale. Elle rassemble sous un même toit plusieurs
générations, unies par les liens de sang, comprenant outre le groupe conjugal et ses enfants, un ou
plusieurs parents, un ou plusieurs ascendants ou encore des collatéraux par exemple le frère ou la
scieur célibataire de l'un des époux ou des domestiques. Ces ménages comprennent plusieurs
couples conjugaux vivant ensemble et éventuellement leurs enfants.
La famille nucléaire : elle est limitée au groupe parents et enfants non mariés e comprenant
un seul noyau le couple conjugal. Par ailleurs, il existe les ménages solitaires qui ne
comptent qu'un individu (un célibataire ou une veuve vivant seule).
Famille nucléaire complète : deux conjoints mariés avec des enfants célibataires
Famille nucléaire monoparentale : un père ou une mère avec des enfants célibataires
N.B : La majorité des familles Marocaines est nucléaire environ les deux tiers avec une
tendance vers la nucléarisation de la cellule familiale.
Les fonctions de la famille demeurent très importantes malgré les changements socio-
économiques qui se sont apparus au sein de la société marocaine.
-l'action se déroule dans un climat affectif qui rend l'enfant particulièrement réceptif
Par ailleurs, La socialisation secondaire est le processus qui permet aux individus de
s'intégrer dans des milieux sociaux spécialisés : professionnel, universitaire, associatif,
politique, etc.
La fonction de soins et de satisfaction des besoins : Cette fonction revêt divers aspects
comme le logement, l'habillement, l'alimentation, l'hygiène, les soins, les assurances, les
impôts et les loisirs, etc. Ces besoins sont fondamentaux et la famille a la charge et la
responsabilité de les satisfaire ;mais parfois les dépenses correspondent à des normes
socioculturelles et affectives et non à la satisfaction des besoins.
Elle est représentée par la famille patriarcale véritable noyau de cette société, le patriarche
est la personne âgée de sexe masculin (le père chef de la famille). Ce dernier constitue
l'autorité incontestable, le propriétaire du patrimoine familial, de ce fait, le patriarche détient
tous les pouvoirs économiques, religieux et politiques,
Par ailleurs, la délégation du pouvoir se fait selon l'âge et le sexe, ce sont les vieux qui
commandent les jeunes et les hommes dirigent les femmes,
Les statuts sont les rôles et les fonctions joués par chaque membre de la famille puisqu'il
s'agit d'une famille hiérarchisée. La distribution des rôles est fonction de l'âge et de sexe.
Les hommes ont des statuts supérieurs et leurs rôles comprennent : la production de
richesse (le labour des terres, l'élevage des bétails), l'activité religieuse, constitution de la
Jmaâ, la défense du territoire, et l'activité militaire. Ce sont des activités prestigieuses et
valorisées par la famille et la société.
Les femmes ont un rôle limité aux activités domestiques et d'éducation des enfants comme,
l'entretien de la maison, la préparation des repas, les soins des enfants. Parfois, des activités
Non productives : le transport de l'eau ou du bois, des activités artisanales comme la laine et
la tapisserie à usage personnel. Cependant, les activités réalisées par les femmes restent non
valorisées par l'homme et par la famille
Par ailleurs, les femmes les plus âgées qui décident et commandent les jeunes.
Les enfants : Le rôle des enfants est proche à celui des femmes, pendant la petite enfance,
puis s'en éloigne, s'il s'agit d'un garçon ou au contraire s'en approche s'il s'agit d'une fille.
C'est une famille restreinte résultant de la cellule conjugale issue du mariage et avec le ou les
enfants. Cette dernière est marquée par un changement profond des relations familiales sous
les effets de diverses transformations. De ce fait, la distribution des rôles selon l'âge et le sexe
semble bouleversée et par conséquent, la considération et la rémunération des individus sont
fonction de leur qualification et de leur compétence. Aussi, elle est caractérisée par les
relâchements des règles qui régissant les relations familiales. Ces relâchements des relations
sociales accusent une inversion des statuts et des rôles au sein de la famille. De ce fait, le fils
ou la fille constituent parfois le seul soutien matériel de la famille et le père ne représente
qu'une autorité morale.
Aussi, on note un changement remarquable dans le mode de vie des familles marocaines.