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Schémas :
Dans une vie politique, chaque partie essaie de tirer le plus grand bénéfice des avantages et
des ressources, cette tendance est dangereuse pour l'équilibre de la collectivité nationale et
menace la cohésion.
Pour que le vivre-ensemble se réalise il faut que la satisfaction des intérêts reste compatible
avec l'unité nationale.
-Les individus apprennent les règles et les valeurs de la société par le moyen de la
socialisation
-la société oblige les individus à se conformer aux règles de l'ordre social qui est aussi un
ordre politique.
-les individus exercent le pouvoir par l'intermédiaire des représentants qu'ils désignent par
les élections.
- la société confère la légitimité de l'autorité de l'État qui exerce ainsi une domination
légitimée.
-les individus exercent leur pouvoir et influencent la vie politique par le vote.
-les individus agissent et expriment des cultures politiques acquises par la socialisation.
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-La société exerce son "conditionnement" des individus en les dotant d'une culture et d'une
idéologie.
-l'État oblige, y compris par la puissance, les individus à se conformer à l'ordre social. Il veille
aussi à la cohésion sociale et favoriserait l'unité nationale, c'est donc une lutte sans fin que
se livrent les trois parties pour accroître leur pouvoir.
-Les institutions comme les associations convertissent des choix exprimés par des individus
en valeur partagée, quand ces choix en demande se rassemblent, s'organisent, se fédèrent
en partis, ils nourrissent la pluralité des orientations idéologiques c'est ainsi que les
demandes ont une chance d'exister politiquement.
-Le système de majorité politique assure un niveau de coordination qui sauvegarde l'unité de
l'ensemble.
Schéma de la socialisation :
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L’Etat
La définition wébérienne:
« L’Etat est cette communauté humaine, qui à l'intérieur d'un territoire déterminé (...)
revendique pour elle-même et parvient à imposer le monopole de la violence physique
légitime. »
Max weber considère que le pouvoir de l'Etat repose également sur son droit de recouvrir à
la violence; l'Etat détient le monopole de la violence physique légitime car elle s'appuie sur
le droit, l'Etat est le seul à détenir les forces de polices, les forces armées.
L'existence d'un Etat repose sur des conditions définis au début des 20 siècles et formalisées
par « la théorie des trois éléments » selon Max weber l'Etat bénéficie d'un pouvoir de
contrainte sur une population et sur un territoire donné.
Max Weber définit l’Etat comme “une entreprise politique de caractère institutionnel dont
la direction administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le
monopole de la contrainte physique légitime“.
Dans les sociétés modernes, l’Etat est le support du pouvoir politique. Il assure deux
fonctions de pacification :
•L’analyse systémique :
C’est une approche de la sociologie politique contemporaine qui envisage l’Etat comme un
ensemble ouvert entretenant des échanges avec son environnement. Les principaux tenants
de cette approche sont Gabriel Almond et Bingham Powell. Ils envisagent les interactions de
l’Etat avec son environnement : soit il extrait ou mobilise des ressources en provenance de la
société civile, soit il répond à certaines attentes et distribue des biens. Trois activités
peuvent donc être mises en évidence.
a) L’activité extractive : elle désigne le potentiel humain, les moyens matériels et les
soutiens qui légitiment l’action de l’Etat.
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la capacité régulatrice de l’Etat : il établit des règles du jeu à respecter dans les
relations sociales. Le pouvoir politique cherche à faire régner l’ordre et se préoccupe
de la sécurité physique des citoyens (les forces de police, pas toujours également
réparties sur le territoire) ;
la capacité distributive : octroi de diverses prestations (allocations, traitements,
passation de marchés publics).
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La socialisation
Se socialiser c’est apprendre une culture
Il ne s’agit pas d’une simple acquisition de recette à appliquer, une socialisation réussite
permet de se sentir alaise dans différents milieux.
Toute société impose à ses membres des structures d’encadrement, le rôle de ces structures
c’est d’assigner à chacun son rôle et son statut.
Les membres et les groupes qui constituent la société entretiennent des relations qui
produisent un ordre social qui est la base d’un système politique.
Il ne suffit pas d’avoir un ensemble d’individus pour former une société. En plus de la
structure sociale qui coordonne la production des moyens de vivre et de se reproduire, une
société se caractérise par un « mode de vie » collectif qui la distingue des autres sociétés
(son identité ; sa culture). En effet, tout groupement humain existe par des représentations
et des valeurs conscientes ou inconscientes inculquées aux individus membres et aux
groupes qu’ils les composent.
Contrôle émotionnel
Des stratégies de résolution des conflits
Des attitudes coopératives
Des attitudes de compréhension
L’écoute active…
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La socialisation politique :
Durant les années 50 des chercheurs de Michigan ont constaté la stabilité politique chez les
Américains de génération en génération la transmission durant des années 70.
Aujourd’hui on n'a pas la certitude qu'il existe une relation causale directe et simple entre la
socialisation et le comportement des adultes
1) au plus profond on trouve les principes de l'identité politique (amies ennemies alliés)
(caractéristiques sociologique) l'individu s'approprie et prend en charge au moins
une partie de l'histoire et du projet de son groupe familial sociale et nationale
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2) deuxième niveau se greffe sur ce premier niveau une certaine compétence et une
certaine appétence pour la politique.
À l'arrivée à l'âge adulte les jeunes remettre en cause les attitudes et les opinions qu'ils ont
hérité.
Après l'âge de 25 ans se manifeste un alignement avec les personnes de cet âge 3e
précaution le processus manifeste ce qu'on peut appeler des dysfonctionnements de la
socialisation.
La notion de socialisation politique dans son acceptation la plus globale désigne les
mécanismes et les processus de formation et de transformation des systèmes individuels de
représentation d'opinion et d'attitude politique. (Ce sont des phénomènes s'inscrivent dans
la durée de vie entière) Il n'y a pas et il ne peut y avoir demandé universel de la socialisation
parce que la socialisation est toujours le fruit de la rencontre de l'histoire de chacun avec
celles de la société tout entière.
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La culture politique
1- Définition de la culture :
Les composantes cognitives (ce sont les connaissances, ce que l’on sait ou ce que l’on
croit savoir sur les institutions politiques, leur fonctionnement, sur les dirigeants
politiques, etc.).
Les composantes affectives (au-delà du jugement rationnel jouent des sentiments
d’attirance ou de répulsion, de sympathie ou d’antipathie, d’admiration ou de mépris
à l’égard des hommes politiques, des organisations, des courants de pensée, etc.).
Les composantes évaluatives, les valeurs, les idéaux et les idéologies politiques nous
amènent à juger positivement ou négativement certains événements, certains
comportements et plus globalement la capacité du système politique à atteindre
certains objectifs.
Les auteurs distinguent trois grands types de culture politique : la culture paroissiale, la
culture de sujétion, la culture de participation.
3- La « culture civique » :
Les auteurs désignent par là un modèle abstrait : la culture « idéale » favorable au maintien
de la démocratie. Cette culture civique, disent-ils, en s’inspirant de la situation anglaise
(exemple de régime démocratique ancien et stable), est une association harmonieuse des
trois types de culture politique.
Aux États-Unis, le citoyen est politiquement actif (même si les auteurs constatent en 1980 un
certain déclin de la culture de participation) et la culture de sujétion est faible (défiance à
l’égard de l’appareil bureaucratique d’État) mais pas inexistante (adhésion à la Constitution,
au drapeau...).
L’Italie, dominée par le fascisme puis la démocratie chrétienne, mêlerait une culture
paroissiale et une culture de sujétion peu propice au fonctionnement du système
démocratique.
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4- Principales critiques
L’étude :
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La politisation/la mobilisation
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La participation politique
L’engagement politique nous intéresse comme participation dont l’intensité (masse) varie
d’un individu à un autre.
Est-ce qu’on peut mesurer l’engagement politique de la même manière qu’on soit en société
démocratique ou en société non démocratique ? (non)
« Toute action volontaire réussite ou non ; organisée ou non ; employant des moyens
légitimes ou illégitimes ; visant à influencer le choix de politique, l’administration des affaires
politiques ou les choix des leaders politiques à tout niveau de gouvernement local ou
national » (traité de la science politique)
La participation politique désigne l’ensemble des activités d’ordre politique que peuvent
avoir les individus au sein d’une société.
Dans Sociologie politique (2008), Philippe Braud définit la participation politique ainsi :
“Ensemble des activités, individuelles ou collectives, susceptibles de donner aux gouvernés
une influence sur le fonctionnement du système politique.”
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o l’âge : si l’engagement politique est plutôt faible chez les jeunes, il est
croissant jusqu’à l’âge de 50 ans. Il s’accentue nettement après 35 ans, ce qui
traduit une insertion dans le monde adulte et des rôles sociaux construits,
puis diminue au-delà de 65 ans ;
o le sexe : les hommes participent davantage que les femmes, même si le
rapprochement de leurs statuts sociaux conduit à une atténuation de cette
différence. Cette dernière traduit une position dans l’espace social et une
relation au travail.
Les variables socio-économiques : plus le niveau social (diplômes, revenus, profession) est
élevé et plus la participation politique est importante. Dans Le Cens caché (1978), Daniel
Gaxie affirme que l’activité citoyenne est liée au degré de compétence politique, ou du
moins.
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Le clivage gauche/droite
La droite et la gauche sont deux familles politiques qui se renouvellent constamment,
cependant les marqueurs spécifiques constituent à chaque famille un ensemble
relativement cohérent de représentations, d’images, de souvenirs, de comportements, de
réalisations, de conquête et de bilan.
La droite et la gauche se sont opposées durant 100 ans sur la nature des régimes, la gauche
est républicaine et la droite est monarchiste. Mais aujourd’hui toutes les deux sont
républicaines.
De manière générale, la droite tente à accepter l’ordre social tel qu’il est et notamment des
inégalités qu’elle fatalise ainsi nous avons des valeurs conservatrices d’autorité d’ordre de
préservation de l’identité nationale avec un statut traditionnel pour la femme
Alors que la gauche -avec une intensité variable selon le parti ou la formation en question-
tente à changer l’ordre social et nous avons des valeurs de progrès, de tolérance, pluralisme
de cultures et libertés y compris les libertés sexuelles.
Le brouillage du clivage GD :
Depuis les années 80s, on assiste à un brouillage(les frontières ne sont plus nettes) du
clivage GD notamment en raison de l’uniformisation des politiques économiques et la
montée de l’idée de faire des idéologies.
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Deux indices qui manifestent ce brouillage : des ouvriers qui votent traditionnellement pour
les formations politiques de gauche votent désormais pour des formations politiques
d’extrême droite (France ; Italie ; Allemagne ; Angleterre .. .) pour des valeurs anti-
universalistes qui regrettent l’idée d’égalité en dignité des êtres humains et hiérarchisant
entre les appartenances : raciale, ethnique, national, social ou sexuel. (Remarque: revenir
sur l’idée de socialisation et son éventuel impact sur les conduites politiques à l’âge adulte).
Le clivage GD a 3 fonctions :
Conclusion :
- Le point commun est la légitimité démocratique de la concurrence entre les uns et les
autres.
- Le clivage GD perdure car il entretient les identités politiques et permet aux uns et aux
autres de se repérer sur l’axe GD.
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À retenir :
Le vote est à la fois individuel et social et parce qu’il détermine en démocratie la distribution
du pouvoir nous devons entrainer et expliquer ces déterminants.
La question de base : est-ce que l’électeur vote en étant pleinement informé et de manière
rationnelle ?
Explication du vote :
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L'activité idéologique
Elle concerne à la fois la production et la diffusion des représentations et des croyances sur
la société, sur les rapports entre les trois parties (individus - société – Etat), sur la nécessité
du pouvoir qui établisse l'identité du groupe ou des éléments de sa culture politique c.à.d.
définition ou explication des modèles qui permettent de penser aux rapports entre les
composants du groupe et donc de penser du groupe lui-même.
L’idéologie politique moderne désigne le pouvoir affine et construit sa légitimité par rapport
à une volonté collective. Ex : Désignation des objectifs, description des ordres idéaux...
Quelques idéologies:
- la société est contrainte de s'adapter pour des raisons économiques, sociales et culturelles.
- les systèmes idéologiques ne s'inventent pas, ils sont là diffus. On en est à peine conscient
pourtant les effets sont là visibles. Exemple: acceptation de l'ordre.
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Un parti est tout groupe politique identifié par une étiquette officielle qui se présente à des
élections et qui est capable de placer par un billet de ces élections libres des candidats à des
charges publics.
La notion d’étiquette signifie que le parti est officiellement reconnu. Le parti donc canalise
les candidatures et les élus et ces élus assurent des missions pour lesquelles ils sont élus.
Les partis existent les élections opposant des programmes politiques qui sont
périodiquement organisés.
Dans son livre Les Partis politiques, Robert Michels formule la loi d'airain de l'oligarchie
selon laquelle "aussi bien en autocratie qu'en démocratie, c'est toujours une minorité qui
gouverne". L'idée fondamentale est que toute organisation devient oligarchique.
La puissance et la richesse n’en profitent qu’a une minorité des membres à l’intérieur d’un
parti.
Il affirme que des militants finissent par faire de leurs travails pour leur parti un métier à
plein temps (le savant et le politique le chapitre sur la profession politique)
Ils sont plus informés et plus actifs que le reste des militants c’est la preuve qu’affirme
Mansur Olsen : on ne peut pas militer uniquement par conviction idéologique.
Les partis réduisent les grandes diversités des choix et préférences des électeurs en un
ensemble limité de propositions. (Parti= traduction ou formulation de la diversité en
proposition)
Donc une des fonctions majeures des partis c’est de procéder et convertir tout conflit en
un concours électoral et éviter le développement de la violence. Ils traduisent les
demandes en violences symboliques (c’est l’échange des discours les débats électoraux…)
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La typologie des partis a évolué : parti de cadre ; parti de masse ; parti de niche. Typologie
spécifique : parti cartel (Italie) ; pari clientèle (France) de telles organisations sont moins
démocratiques et moins stables à long terme que d’autres dotant plus qu’elles sont moins
ouvertes au changement et elles reposent sur des leaders historiques, familiaux et mafieux
dont les électeurs sont captifs.
Les partis politiques sont donc utiles à la démocratie, leurs vies (les meetings, les congres,
les manifestations…) sont des moments de remobilisation des énergies de consolidation
des convictions et de légitimation des choix des dirigeants par les militants de base. Sans
ces rassemblements rituels, la motivation des adhérents faiblirait.
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La communication politique
En politique toutes les langages peuvent se ramener à des discours. Les discours des
gouvernants justifient l’ordre politique, leur discours a pour objectif de faire accepter
l’inégalité (sinon il y aurait une guerre civile). Ils adressent aux uns des promesses de
lendemain meilleur et aux autres ils attribuent des privilèges. Les discours justifient,
expliquent, légitiment et assurent ceux qu’ils les écoutent des bonnes intentions de leurs
auteurs.
Les discours mobilisent aussi. Les discours produisent des raisons de s’identifier à une
personne, à un mouvement, à des idées. Les mots et les phrases aident les citoyens à se
positionner dans un monde politique complexe ils fournissent par ailleurs des arguments
utilisables lors d’une discussion en indiquant l’intention principale.
La communication pendant les compagnes électorales doit retenir notre attention. Les
études répondent aujourd’hui aux questions suivantes :
Si oui, est ce que c’est la même chose dans tous les pays ?
= On sait que les électeurs se sont faits une opinion bien avant la compagne électorale mais
comme le résultat peut dépendre du vote d’un petit nombre d’électeurs aucun candidat ne
peut négliger d’aller chercher leur scrutin en organisant donc une compagne et donc une
communication politique le but est d’augmenter les chances de gagner ou diminuer les
chances de perte.=
Depuis Macluhan, un des pères-fondateurs connu pour son idée du village global : « on
considère que le medium est le message », il affirme que l’apparition d’un nouveau medium
conduit à un changement de culture et à une nouvelle civilisation. Il écrit notamment : “le
message, c’est le medium”. Selon lui, dans la communication, l’important est le medium,
c’est-à-dire la forme dans laquelle le message est transmis, et notamment ses propriétés
technologiques. c.à.d. que le moyen de communiquer est plus important que le contenu.
(Ex : être invité d’un journal télévisé). .
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Médias et politique
Le terme média désigne une réalité complexe et multiforme. Il y a une dimension technique
puisqu’il s’agit de produire et transmettre des messages (à l’aide d’un support qui peut être
un journal, les ondes hertziennes…) et une dimension sociale : le contenu.
C’est au cours du 20eme siècle que ce sont imposés les médias à la vie politique. Les foyers
sont équipés et les offres des programmes sont de plus en plus nombreux, aujourd’hui on
passe 3 à 4 fois plus de temps devant une télévision.
Pour la science politique, le média représente le 4éme pouvoir car le rapport à la politique
passe au média aujourd’hui.
« Les médias constituent un cadre essentiel du débat démocratique dans la mesure où ils
ont à répondre à l’idéal démocratique du citoyen éclairé ».
On a prêté aux médias une grande puissance quant aux effets sur l’opinion publique. Les
travaux de science politique montrent que depuis les années 1940s et 1950s, les médias ont
des effets limités. Ces études montrent que le comportement électoral est en relation
directe avec les variables socio-économiques. (La socialisation politique)
Ce sont des chercheurs réunis autour de Lazarsfeld qui ont initié les recherches dans ce
domaine pour vérifier quel effet les medias ont-ils sur le comportement électoral de la
population.
Les effets politiques attribués aux médias par le sens commun (les journalistes, les hommes
politiques, les professionnels de la communication…) considèrent que l’individu subit
l’influence des médias et on parle du bourrage de cranes.
Dans l’esprit de Macluhan, on considère que le développement des medias est une rupture
avec la civilisation de l’écrit et qu’en musant de la séduction les nouveaux medias rendent le
spectateur passif.
Les travaux de Lazarsfeld énumèrent les phénomènes qui limitent l’effet des medias. Ces
phénomènes sont :
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Les medias ne convertissent pas l’usager. Ils activent et confirment les opinions
préexistantes.
L’influence des medias n’est jamais directe, elle est accompagnée des discussions de
réappropriation et de traduction dans les groupes sociaux auxquels le récepteur appartient.
Selon Katz Elihu au lieu de se demander ce que font les medias des usagers il faut se
demander ce que font les usagers des medias.
« STUART HALL » montre que chaque usager possède des grilles d’interprétation dans la
réception du message.
Du côté du public, l’usage et la réception de la télévision montre que les individus guident
ou orientent l’interprétation, ils reçoivent les messages en fonctions de leurs appartenances,
(appartenance à un milieu socioculturel ou à une communauté socioculturelle).
(Une distance quant à la réceptivité chez les usagers des médias. ==) (une attitude distancie).
L’influence des médias ne résulte pas seulement dans leur capacité à transmettre les idées,
mais aussi dans leur capacité à structurer les préoccupations et les connaissances du public.
Si les médias ne font pas l’élection, ils semblent capables de définir les thèses dignes de la
tension collective.
On appelle les médias-centrisme l'approche qui accorde un rôle puissant aux médias
Les théories des effets puissants considèrent l'individu comme un récepteur passif.
Les travaux de Paul Lazarsfeld montrent que le récepteur n’est pas passif
Les théories de la réception montre que autant les médias ont une capacité de
prescrire les thèmes autant le public a ses capacités d'interprétation.
Les médias contribuent à mettre sur agenda la question politique et influencer le
jugement des citoyens.
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L’ordre politique
Pourquoi il y a un ordre politique et non pas du chaos ?
Si la politique apparait dès que deux personnes, se font face, les possibles désaccords
restent dans le domaine privé quand ils prennent une certaine dimension, cela devient un
conflit social et attient dans la sphère publique, le conflit social oppose des personnes ou des
groupes de personnes dont les ressources sont inégales.
Les tensions font la société parce qu’elles sont l’expression des interactions entre individu et
groupe d’individus.
La question qui se pose : est-ce que cette anarchie est un ordre politique ?
C’est la politique qui convertit le désordre en ordre politique, une Co vivante, un vivre
ensemble consenti. Et que cette anarchie est un vivre ensemble qui serait invivable sans
ordre politique (sans exercice de domination)
L’ordre politique assure la médiation entre les différences individuelles et les conflits sociaux
« seule l’existence d’un ordre politique permet à chaque individu et à chaque groupe
d’accepter des partenaires qu’il n’a pas choisi ».
Rappelons qu’il s’agit des partenaires inégalement dotés de ressources et que plusieurs
données les distinguent : l’âge ; le niveau d’instruction ; l’appartenance sociale… et que ces
différences engendrent des violences.
L’ordre politique maintient le niveau de violence en dessous du niveau qui faisait exploser la
collectivité, le recours à la violence est encadré.
Pour que les différences individuelles n’aboutissent pas à une guerre civile, l’ordre politique
remplit une double mission :
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Parce qu’elle délimite les contours de la société qu’elle défend contre les forces
extérieures
Parce qu’elle maintient la société entière en dépit de ses propres déments.
La violence est là tant que la politique n’a pas joué son rôle.
Une société formée d’individus et de groupes d’individus qui se caractérise par une inégalité
de ressources et de moyens. Or, une inégalité de ressources peut engendrer la violence.
Quand les désaccords règnent une dimension sociale et atterrissent dans l’espace public, ils
deviennent un conflit social.
Si le conflit social n’est pas réglé, il risque de faire exploser la communauté dans son
ensemble.
Remarque : les tensions = les conflits donc en société parce qu’ils sont l’expression
d’interaction entre individus et groupes d’individus.
Remarque : le conflit a une fonction d’intégration. C’est l’ordre politique qui assure la
médiation entre les individus et le groupe des individus, il maintient la violence à un niveau
qui ne menacerait pas la vie collective, le recours à la violence est encadré, son exercice
légitime est le monopole de l’Etat, l’ordre politique remplit dans ces conditions une double
mission :
Conclusion : l’ordre politique rend possible et durable la vie collective quel que soit la forme
qu’il prend, celui-ci se caractérise par un type de société qu’il cherche à réaliser (égalitaire ;
Elite).
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Définition : un régime politique est une forme d’ordre provisoirement stable autour d’un
partage de ressources et des charges entre les diverses composantes de la société soit
acceptable par l’ensemble de la population et qui produit une société apaisée.
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La politique publique
Définition :
Une politique publique est “un programme d’action propre à une ou plusieurs autorités
publiques ou gouvernementales”. Les politiques publiques sont donc des outils et des
moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour atteindre des objectifs dans un domaine
particulier de la société.
La politique étrangère :
De toutes les politiques publiques, la politique étrangère est la plus ancienne des politiques
publiques.
Toute société doit à la sécurité de ses membres.
La politique étrangère constitue une prérogative universelle de pouvoir politique, tout pays a
sa politique extérieure.
La politique étrangère a pour objet de régler les rapports entre des collectivités Etatiques
présumées souveraines.
Les objectifs majeurs de la politique étrangère demeurent constant tout au long de l’histoire,
assurer la satisfaction des besoins du pays.
Les politiques étrangères sont liées à la puissance.
Toute politique étrangère doit comporter les moyens pour faire face à l’éventualité d’un
conflit armé
Trois sources d’influence : partis politiques ; groupe de pression et opinion publique.
Aucune politique publique ne mobilise autant d’acteurs.
(Partis politiques, groupes de pression et opinion publique)
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