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Nothing To Lose

Le cours Du cinéma aux nouveaux médias a pour but de développer notre esprit
critique face au cinéma, aux différents courants qui lui sont propres et aux nouveaux
médias. Il a aussi pour but de nous donner de meilleurs outils d’analyse et de comprendre
tout le cheminement qu’a fait ce médium depuis son invention jusqu'à son utilisation dans
les nouveaux médias.

Dans le but d’approfondir mes connaissances cinématographiques, de les mettre


en pratique et de faire le pont entre le cinéma et les nouveaux médias, j’ai décidé de
produire une œuvre cinématographique, un court métrage, interactif. Ce travail avait pour
but de réviser toute les connaissances théoriques, sur le cinéma, que j’ai pu acquérir lors
de mon Baccalauréat en multimédia et de crée un film qui les mettrait en pratique tout en
exploitant les nouveaux médias. J’ai donc fait des clins d'œil à plusieurs genres, à
plusieurs techniques tout en tentant d’amener le film à s’intégrer aux dernières tendances
en matière de média, soit majoritairement l’internet et l’interactivité.

Mais pourquoi un film interactif? Et bien, je crois qu’il s’agissait là d’un choix
évident, d’une évolution logique, du moins pour les besoins de ce cours. Lorsque le
cinéma fut inventé, lorsque les premiers films furent créés, une révolution était née. On
venait de prendre ce qui reflétait le mieux la réalité à cette époque, soit la photographie,
et de l’amener à un tout autre niveau. L’image était maintenant en mouvement, et il
n’était pas question de revenir en arrière. Il ne s’agissait nullement là de la mort de la
photographie, mais bien de la naissance d’un nouveau média. On pouvait maintenant se
laisser transporter par les histoires avec un visuel qui venait nourrir notre imaginaire.
L’espace d’un moment, nous pouvions nous transporter à l’autre bout du monde pour
vivre une romance, devenir explorateur à la recherche de trésors disparus ou même Jedi
devant rétablir l’ordre dans la galaxie. Tout pouvait arriver, mais le contrôle restait
toujours entre les mains du scénariste, du réalisateur, d’un autre que nous.
Puis ce fut l’arrivée du jeu vidéo qui venait briser notre passivité face à l’écran.
Nous pouvions maintenant devenir maitres du récit. Encore une fois, c’était l’avènement
d’un nouveau média. Avec le niveau de réalité grandissant des jeux vidéo, le film et le jeu
peuvent parfois être confondants et nous pouvons nous questionner sur la survie du
cinéma comme nous le connaissons. Personnellement, je ne m’en fais pas pour ça, je
trouvais toutefois la problématique très intéressante.

Je me suis donc penché sur le mélange de ses deux médias. Je me suis rappelé
plusieurs déviations que j’avais pu observer au fil des années, dont deux, qui m’avait
particulièrement marqué et qui m’ont beaucoup inspiré dans ma démarche.

Premièrement, il y avait le film interactif en ligne, ou jeu vidéo exploitant les


médias de diffusion web comme moteur. Le principe en est assez simple. Il s’agit d’avoir
plusieurs vidéos représentant les diverses éventualités d’une même situation et ensuite
d’ajouter des boutons interactifs les reliant entre eux à la manière d’un menu DVD. Ainsi
le téléspectateur en navigant entre les diverses possibilités se retrouve maitre de la finalité
de la situation. Patrick Boivin, de Phylactère Cola, est un grand dans le monde du stop
motion et plusieurs de ses animations ont été vu des millions de fois sur YouTube. À
quelques reprises il a utilisé cette sorte d’interactivité dans ses vidéos. (Exemple :
http://www.youtube.com/watch?v=mZunBDYRDkA&NR=1&feature=endscreen)

Ensuite, je me suis rappelé quand j’étais plus jeune et que les graphiques dans les
jeux vidéo étaient loin d’être du calibre de celui des films d’aujourd’hui qu’il y avait eu
une vague de jeu vidéo utilisant des films avec des vrais acteurs comme visuel. Nous
écoutions une partie de film et nous avions par la suite à décider d’une action ou d’un
choix de dialogue qui allaient avoir une répercussion sur la direction qu’allait prendre la
prochaine partie de film. Je n’est malheureusement pas réussi à retrouver d’exemple de se
style de jeu. L’image du roman d’ont vous êtes le héro version film est selon moi ce que
le décrit le mieux.
C’est donc de ses souvenirs et du désir de mélanger l’interactivité des jeux vidéo
aux images du cinéma que met venue l’idée et le désir de faire un film sur lequel je
n’aurais pas totalement le contrôle, mais où se serait plutôt au spectateur de décider de la
suite des évènements. Au début, j’avais pensé tournées toutes les éventualités du film et
en faire un film interactif sur YouTube à là manière des jeux de Patrick Boivin. Il
manquait cependant un petit quelque chose. Je désirais faire quelque chose que je n’avais
jamais vu. Je désirais aussi pousser les limites de l’intégration du film dans les nouveaux
médias et cela faisait déjà plusieurs années que les films YouTube interactifs existaient.
On devait en être rendu plus loin que cela. Mais qu’est-ce qui représente le plus, dans
notre société actuelle, les nouveaux médias, qu’est-ce qui est prédominant, que tout le
monde utilise pour interagir…Facebook.

Bon, je ne suis pas un grand admirateur de Facebook, je l’utilise pour le besoin


publicitaire de mon groupe de musique et pour rejoindre des amis et parents à l’autre bout
du Québec, c’est tout. Mais j’allais devoir m’y plonger cette fois. Cet outil de
communication qui est l’un des plus gros sites internet au monde ce devait d’être ma salle
de projection, mais aussi de faire partie intégrante du projet.

Les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place énorme dans la vie des gens.
Presque tout le monde possède un compte Facebook. Les gens y vont pour voir ce que
font, ce que deviennent, les gens qu’ils connaissent. Ils s’y renseignent sur les personnes
qu’ils ne connaissent pas. Ils s’y font des amis, y discutent, y expose leurs photos, des
vidéos, y partagent leurs passions. Les personnes peuvent même créer des groupes
appuyant leur conviction et ainsi y rassembler plusieurs personnes qui ont les mêmes
gouts, les mêmes idéaux. On peut même y faire des sondages pour avoir l’avis des gens.
Je me devais d’exploiter cet outil qui est aujourd’hui des plus populaire.

J’ai donc décidé de faire un film dont toute personne fessant parti de la
communauté Facebook pourrai avoir le pouvoir de décidé se qui arrive. Je devais crée
une histoire, mais ne pas faire de fin. Les personnes pourraient par la suite voter pour la
suite de leur choix à l’aide d’un sondage sur Facebook.
Le film interactif était donc, selon moi, le parfait moyen de faire le pont entre le
cinéma et les nouveaux médias. Dans le film je pouvais m’appuyer sur toutes les règles
établies pour créer une œuvre qui respecte les lois du cinéma ou les transgresse de façons
volontaires. Puis l’internet, Facebook et l’interactivité venaient me permettre une perte de
contrôle, mais aussi me donner un défi. D’accord, je n’allais pas donner totalement la
liberté au spectateur de la fin du film, j’allais leur proposer quelques choix. Mais je ne
devais pas tourner toutes les éventualités et simplement projeter celle qui serait choisie.
Cette option allait à l’encontre de l’idée même de perte de contrôle sur le film en plus
d’être un gâchis de temps et surtout de film. Je devais donc m’interdire de penser à la
suite du scénario avant la dernière minute, avant que les votes ne soient terminés. J’ai
donc proposé trois choix au spectateur, trois idées qui était le plus opposé possible pour
ne pas pouvoir m’imaginé ce qui allait arriver. Ensuite, il y aurait une semaine de vote
suivie d’une semaine pour penser, écrire et filmer la suite du récit. Mais pourquoi deux
semaines, et quelle sorte de récit pourraient bien se prêter à ce type d’expérimentation?

Encore une fois, la réponse était devant moi. Je désirais intégrer les nouveaux
médias le plus possible dans le projet. Il était donc normal que le récit tourne autour de
ces derniers. Facebook devait donc être plus qu’une plateforme de visionnement et de
vote, mais bien une partie de l’histoire. Mais qu’est-ce que je connais à propos de
Facebook? Qu’elle est selon moi la plus grande problématique avec ce média? La
véracité des informations qu’on y retrouve est selon moi la plus grande problématique.
Avec l’internet et surtout Facebook comment discerné ce qui est vrai de ce qui ne l’est
pas. Un homme âgé peut se faire passer pour une petite fille, ton voisin peut mentir à la
terre entière, tu peux te faire passé pour qui tu veux et dire ce qui te plait et il n’y a pas de
réel moyen de savoir la vérité. Personnellement, je trouve que cela engendre plus de
problèmes qu’autre chose. Il y a la cyberintimidation, le vol d’identité, les photos
compromettantes, les rumeurs, les tromperies, les mensonges et encore bien plus. Si je
regarde autour de moi je connais plusieurs personnes à qui les réseaux sociaux ont déjà
nui. J’ai moi-même été victime de harcèlement de la part d’une groupie sur Facebook et
je n’ai pu que constater que même s’il s’agit d’un monde virtuel les conséquences que
peuvent engendrer ce qui s’y passe peut elle être bien réel.
Et voilà, j’avais mon histoire, je me devais que d’apporter une certaine réflexion
critique envers ce média tout en m’inspirateur de ses ravages pour crée mon récit. Il
s’agirait donc d’une histoire de mal entendu à propos d’une conversation sur Facebook.
Un homme a lu un message sur le Facebook de sa copine et croit qu’elle le trompe. Il ne
sait que faire et décide donc de demander l’avis des internautes pour ce qui est de la suite
des évènements. La page Facebook de mon projet pouvait donc être celle de mon
personnage et mon sondage sur la suite du film, le sien sur les actions qu’il devrait
entreprendre. Pour ce qui est des deux semaines, cela me semblait un délai raisonnable
pour mon expérience de film interactif et ce délai pouvait aussi coïncider avec la date
d’un rendez-vous dans mon film, à l’ultimatum qu’aurait mon personnage pour prendre
sa décision.

Je me devais aussi de faire des références à l’histoire du cinéma dans mon film
ainsi que dans son concept puisque c’est aussi autour de ces connaissances que s’oriente
le cours. On dit que le cinéma se trouve en quelque sorte à être le reflet de la société dans
laquelle il a été créé. Je crois que le choix de mon récit s’inscrit très bien dans cette ligne,
car aujourd’hui notre société vit dans un monde que je considère semi-illusoire. Ce que je
veux dire c’est que même si les limites physiques du monde sont de plus en plus petites,
même s’il est aujourd’hui possible et même facile d’être en contact avec tout ce qui se
passe sur la planète je ne nous en trouve que plus en plus recroviller sur nous même. La
télévision et l’internet viennent à coup sûr faciliter les interactions avec le monde entier,
mais il s’agit ici d’interactions artificielles. Les gens sont passifs devant leur écran de
télévision ou d’ordinateur. Ils se dissent au courant de ce qui se passe dans le monde alors
qu’il ne prend même plus le temps de sortir sentir les choses, de voir comment elles se
passent réellement. De plus en plus, les gens communiquent. De plus en plus, les gens
s’enferment chez eux et s’envoient des textos, se téléphone, s’envoient des mails, chat,
discutent sur Facebook. Mécontent de leurs vies réelles ils s’en réinventent une sur
internet avec Second Life et World of Warcraft au lieu de changer se qui leur déplait
réellement dans leurs existences. Je crois que faire un film sur les médias de masse,
comme le mien, vient très bien refléter les réalités de la société dans laquelle il est créé.
On dit aussi que le cinéma reflète l’auditoire auquel il s’adresse. Je crois encore là
que mon film répond bien a cette affirmation. Il s’agit d’un film sur les médias sociaux,
d’un film qui les utilise dans son essence même. Il s’agit d’un film qui s’adresse
directement aux personnes qui les utilisent puisque c’est l’endroit même ou il est diffusé
et où il se déroule.

Le cinéma au cours des années a aussi développé des règles et des codes à
respecter ou à enfreindre. Lors de toutes les étapes de la production de mon film, j’ai
tenté de garder à l’esprit tous ces codes et de les appliquer, ou non, du mieux que j’ai pu,
et ce même dans les délais très courts que je m’étais fixés. Le cadrage de tous mes plans a
été soigneusement choisi, de même que la composition de ceux-ci, de façons à appuyer
mes propos et à donner le meilleur résultat visuel possible, et ce dès l’étape de la
réflexion et du story-board. L’utilisation de plan qui vient établir la scène avant de passer
a des plans plus rapprocher, la présentation des lieux, des personnages, j’ai tenté de ne
rien laisser au hasard.

Pour donner quelques exemples, j’ai donné une teinte bleutée et froide à tout le
récit, car je désirais crée une ambiance qui n’amène pas à la rigolade. Le récit est triste,
les choses ne vont pas bien, les sentiments sont froids et l’image se devait de refléter cette
ambiance. Les décors sont très anodins, il s’agit de cuisine, de salon comme ceux qui se
trouvent chez la majorité des gens de mon âge, chez la plupart des internautes que visait
ce film. Je désirais que l’on puisse s’identifier au film, qu’on y reconnaisse l’histoire déjà
arriver à un ami, une situation qui pourrait être la nôtre. Il n’était donc pas question
d’utiliser de maison de riche ou de taudis extrêmement pauvre, la classe moyenne bref. Il
en va de même pour les costumes, je n’ai pas voulu donner de style particulier au
personnage de mon film, j’ai voulu qu’il s’agisse de monsieur et madame tout le monde.

Pour ce qui est du montage, j’ai cependant voulu utiliser les procédés que la
technologie nous permet maintenant. Sans aller jusqu’à jouer sur l’ordre chronologique
du film la technologie nous permet aujourd’hui de faire des montages très rythmés et de
mettre le nombre de coupures que l’on souhaite en l’espace de quelques clics de souris.
Je suis avant tout un musicien et un homme de son. J’aime donc faire des
montages rythmer et utiliser la bande sonore à mon avantage. Je ne sais plus s’il s’agit de
Mozart ou de Beethoven, mais un de ses grands hommes a dit un jour que dans la vie tout
est question de tempo. Je suis assez d’accord avec cette idée et j’ai donc utilisé le tempo
comme base pour le montage de ce film.

Le tempo général du film est assez lent, ce qui ne l’empêche pas d’être rythmé. La
trame sonore est une mélodie assez simple, à la fois rêveuse et triste. On comprend par
celle-ci que l’ambiance n’est pas à la fête et son côté compte de fée vient bien supporter
le fait que nous nous trouvons dans les pensées du personnage principal, dans un monde
de confusion. Et lorsque cette confusion atteint son paroxysme j’utilise aussi une autre
trame sonore qui se mélange à la première et qui vient même prendre toute la place par
moment.

Cette deuxième trame est plus composée de bruit créant une atmosphère de
malaise que de musique à proprement parlé et je crois quel supporte bien la perte de
contrôle du personnage sur la situation. Le rythme y est peut-être plus dur à déceler, mais
il s’agit du même que la première. Son côté plus chaotique me permet cependant de
dérivé à quelques occasions du tempo dans mon montage vidéo sans qu’on ait
l’impression que le rythme est brisé. Sinon toutes les coupures vidéo du film sont
parfaitement alignée sur le tempo de la musique ce qui donne toujours une bonne fluidité
au tout.

J’ai finalement utilisé une troisième trame sonore dans le deuxième parti du film
lorsqu’il suit sa blonde à son rendez-vous. Cette trame est un peu plus rapide et vient
marquer une évolution, une montée dans le récit.
Comme je désirais utiliser plusieurs styles dans mon film, sans pour autant le
rendre incohérent, la première partie fut une narration coucher sur une musique. Pour la
continuité, la deuxième partie commença de la même façon, mais je m’y suis permis
d’insérer quelques dialogues pour rajouter au réalisme du récit et donné un style différend
de la première parti.

Côté vidéo, la première partie se veut aussi assez classique dans son style
cinématographique. Mis à part la narration, qui s’adresse directement aux auditeurs par
moment, les acteurs restent dans leur monde et n’interagissent pas avec la réalité. Il se
regarde, interagissent entre eux, mais jamais directement avec l’auditeur. Lors de la
deuxième partie, j’ai voulu briser à quelques endroits ce côté classique et m’aventurer un
peu plus dans le cinéma moderne. À la manière de Godard, chacun leur tour les acteurs
brisent la magie du récit et viennent nous indiquer qu’il s’agit d’un film que nous
regardons en ce moment. Tout d’abord, Julie regarde directement la caméra à 1 minute 15
secondes en souriant et il est facile de comprendre qu’elle ne sourit pas à Fred, de par la
continuité et l’angle de caméra, mais bien au spectateur. À son tour, Fred franchit la
barrière et regarde directement l’auditeur à 1 minute 25 seconde.

J’ai aussi voulu donner un autre sens aux images que j’avais déjà utilisées dans la
première partie en les montant de manière différente et en utilisant une narration
différente. J’ai ainsi voulu faire un petit clin d’œil au montage des Russes qui ont su
donner un nouveau sens à des images qui avait déjà été monté dans un autre but. En
montant les images d’une nouvelle façon, il réussissait à passer un message nouveau, a
montré un autre point de vue. C’est un peu ce que j’ai voulu faire, car il s’agit d’une
séquence semblable à celle de l’ouverture de la première partie, mais nous avons
maintenant le point de vue de Julie avec sa narration.

D’un point de vue plus technique j’ai voulu montrer que les choses avaient bien
changé du côté production depuis les débuts du cinéma. Avec l’avènement du montage
sur ordinateur, des caméras vidéo DSLR, du sampling audio et plus encore, il est
maintenant possible de réaliser des vidéos qui étaient à l’époque considérée comme
industriel avec une équipe, du matériel, et un budget réduit. La réalisation des deux
épisodes de Nothing to Lose n’à néssecité qu’au maximum une équipe de trois personnes
et ce y compris les acteurs. Le tout a été tourné avec une caméra DSLR et une lentille de
30mm sur un capteur X1.6 qui me permettait une ouverture de F1.4. En gros, cela m’a
permis de tourner en 24 images secondes pour avoir une fluidité de mouvement
semblable à celle du cinéma et surtout d’avoir une perspective et une profondeur de
champ qui vient vraiment s’approcher de celle des caméras 35mm Panavision qui sont
utilisées au cinéma. Finalement, le montage sur ordinateur permet un éventail de
possibilités et une correction couleur qui n’aurait tout simplement pas été disponible pour
les films indépendants il y a de cela quelques années.

En conclusion quel fut le résultat de cette expérience? Les gens ont-ils apprécié le
film? Ont-ils voté? Ont-ils été rejoints par l’utilisation de réseaux sociaux? Et bien pour
savoir l’impact réel des réseaux sociaux dans la balance j’ai décidé de ne pas promouvoir
le film et de laisser la viralitée du web s’en charger. À part l’avoir annoncée à la soirée
Racamée et l’avoir partagé sur quelques babillards Facebook, cinq au total, je n’ai fait
aucune publicité. J’aurais très bien pu en parler à tout le monde que je connais, utiliser la
télé et la radio comme RNC média et Radio NRJ pour promouvoir cette initiative
régionale, mais j’ai décidé de ne rien faire de cela. Je crois que les données réelles de la
viralitée de Facebook et le concept même de mon film aurait été affectés par cette
publicité et je me s’aurait éloigné du but de l’expérience soit voir si le concept d’un film
interactif interpelle les gens qui utilise les réseaux sociaux.

Voici donc les chiffres recueillis lors de l’expérience. Les deux partis du vidéo et
le sondage Facebook ont réussi à rejoindre plus de 670 personnes, et ce, seulement sur la
page officielle de Nothing to Lose. Plus de 600 personnes ont vu le sondage depuis la
page NTL, mais seulement 84 de ses 600 personnes ont voté. Je crois que cela est dû au
fait qu’il faut liker la page et s’identifier pour voter. En vérité, j’ai trouvé que la marche à
suivre n’est pas la plus facile au monde et peut en découragé plusieurs du simple fait
qu’elle prend plus que trois clics de souris. Plus de 50 personnes ont lancé des
discussions au sujet de NTL. Plus d’une dizaine de personnes ont partagé les vidéos de
NTL directement à partir de la page officielle, le nombre de personnes réel ayant partagé,
à partir d’autre page, est impossible à calculer. La première partie a été vue plus de 170
fois sur YouTube et la deuxième partie plus de 215 fois.

Pour une expérience qui n’a duré que deux semaines et qui n’a reçu aucune
publicité directe, je crois que les chiffres parlent d’eux même. L’expérience a été un
succès et je n’ai eu que des bons commentaires jusqu'à présent. Je crois qu’il serait
intéressant de répéter l’expérience et de poussez sa visibilité au maximum. Je ne
changerai qu’une seule chose, une semaine pour produire chacun des vidéos c’était très
extrême, et ce surtout avec une équipe pratiquement inexistante.

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